10 chansons où le sexe tourne mal !

Focus : 10 chansons où le sexe tourne mal !

Doc Gyneco = BRUCE LIT

Tout est parti d’une réflexion d’un de nos lecteurs comparant  la lecture de Grant Morrison à l’apprentissage de la sodomie : mieux valait être consentant si l’on voulait pouvoir s’asseoir convenablement pour les jours qui aillaient suivre la lecture d’un de ses bouquins.
Me vint alors immédiatement à l’esprit la chanson de Gainsbourg VU DE L’EXTÉRIEUR et tout à coup me voici…pénétré par une idée sans…fondement : s’amuser à lister les chansons où l’expérience sexuelle n’est plus une partie de plaisir mais source de frustration, de dégoût ou de maladies…

Dit comme ça, c’est pas glop, mais vous allez voir que les artistes qui en parlent mettent beaucoup d’humour dans leur beurre parisien…
Vous êtes prêts ? Sortez vos capotes et le numéro de la PMI la plus proche, j’envoie la purée !

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Pictures of Lily- The Who – 1967 :  la masturbation n’est pas la solution

Honneur aux aînés, histoire de rappeler que le groupe de Pete Townshend n’a pas fait que composer la musique des EXPERTS et que dans le Swingin London des années 60, ils disputaient aux Stones la palme du scandale. Sauf qu’à l’inverse de la bande à Brian Jones, les Who étaient des méchants, des vrais, avec un batteur complètement dingue et un chanteur jamais en retard pour casser la gueule à son guitariste lui-même complètement caractériel.

Le groupe qui a commencé sa carrière en hurlant « Plutôt crever que de devenir vieux » ouvre la voie aux punks en cassant ses guitares sur scène 10 ans avant tout le monde. Pourtant sous les décibels et une puissance de feu inédite pour l’époque se cachent des fabuleuses chansons typiquement anglaises que le groupe délaissera malheureusement pour un rock américain de stades.

Avec PICTURES OF LILY, The Who signe son chef d’oeuvre avec cette histoire d’un adolescent qui trouve parade à ses insomnies et son mal-être en se masturbant sur les photos de Lily, une playmate dont son père lui a donné la photo. A tel point que le jeune homme en tombe amoureux et demande à son père s’il peut l’épouser. Celui-ci se fout de son rejeton en l’informant que l’objet de ses fantasmes est morte dans les années 20, le laissant dans le désarroi le plus total.

Voix angélique de Daltrey, rythmique époustouflante, les choeurs suraigus de Townshend et cor de chasse achèvent de faire de ce chef-d’oeuvre l’hymne des branleurs au sens littéral et des perdants.

 

Alice Cooper – Raped and Freezin- 1973 : violé par une groupie

Un autre méchant du rock, Alice Cooper dont nous vous avions déjà raconté la story.  Nous sommes en 1973 et le groupe vient de sortir BILLION DOLLAR BABIES son grand oeuvre enveloppée dans une pochette en (fausse) peau de croco avec de (faux) billets de banque dedans.  C’est une véritable usine à tube encore gueulés en concert par le Coop’ aujourd’hui : NO MORE MISTER NICE GUY, BILLION $ BABIES, I LOVE THE DEAD, l’hymne nécrophile que les jeunes John Lydon et Sid Vicious jouaient dans le métro londonien avant la formation des Sex Pistols (on imagine le cauchemar…).

Pourtant, BILLION DOLARS BABIES recèle aussi une chanson méconnue du Coop’ : celle où en plein désert mexicain, il envisage de se sauter une groupie qui s’avère être une vraie furie qui le  poursuit , le plaque au sol et le…viole ! L’humour de Cooper fait des ravages dans cette chanson enlevée où le prédateur devient la proie et qui rappelle, que sous ses tonnes de provocation, le chanteur au prénom de fille était un féministe avant l’heure.

 

Vu de l’extérieur – Serge Gainsbourg – 1973 : la sodomie, c’est sale !

Au moment de l’enregistrement de VU DE L’EXTÉRIEUR, l’heure n’est pas franchement à la rigolade : le beau Serge se remet d’un infarctus. Comme à son habitude, il compose ses morceaux la veille pour le lendemain. Après avoir fait un premier bras d’honneur à la mort, Gainsbourg n’a pas de temps à perdre: tout semble enregistré dans l’urgence, dans la même journée avec les mêmes sons de guitares et des lignes de basse identiques d’un morceau à l’autre.

Comme toujours Gainsbourg n’est pas là où l’on l’attend : il a porté l’étoile jaune ? en avant la déconnade sur ROCK AROUND THE BUNKER ! Il a failli crever ? il signe un album délicieusement régressif où l’on parle gros nénés, petites pépées, de pets, de poums et de pratiques sexuelles cracra, 2 ans après le délicat MELODY NELSON qui fit un four.

Si le titre le plus connu tiré de l’album, JE SUIS VENU TE DIRE QUE JE M’EN VAIS est l’hymne typiquement Gainsbouresque avec trois niveaux de lecture (la rupture amoureuse, le va-et-vient du coït amoureux mais aussi un testament spirituel où le Serge évoque sa mort de manière détachée), rien ne peut préparer son auditeur à VU DE L’EXTÉRIEUR et son histoire, que l’on suppose vraie, d’une sodomie qui tourne mal.

Avec sa voix de dandy blasé, Gainsbourg assume ce plaisir tabou mais, vu ce qui se trouve dans le popotin, il préfère le voir VU DE L’EXTÉRIEUR. Un bijou de muflerie et d’humour au dernier degré où il est possible d’entendre Gainsbourg se marrer de bout en bout.

Le bras mécanique – Jacques Dutronc – 1975 : prothèse anti-bite

On ne le sait peut-être pas assez mais Gainsbourg et Dutronc, les deux enfants terribles de la chanson française, en plus d’être amis intimes (Serge sera le parrain de Thomas Dutronc, né  dans le même hôpital au moment lors de son infarctus de 1973.  Très affaibli,  il tiendra tout de même à venir embrasser son filleul), les deux ont ponctuellement collaboré musicalement parlant. Tel ce BRAS MÉCANIQUE qui décrit les tourments et l’impuissance sexuelle du héros de la chanson face à sa femme et ses prothèses dignes de ROBOCOP.

Faux seins, un oeil de verre, une  pince de crabe, un cul à plastique, voilà le menu qui attend le Grand Jacques qui lui aussi se marre tout au long de la chanson. Et pour cause, elle est dans la même lignée que VU DE L’EXTÉRIEUR, un album composé, selon les dires de Gainsbourg, à la Dutronc. La rythmique reprend le beat martial de ET MOI, ET MOI, ET MOI tandis que  Gainsbourg cisèle ses rimes en -X  et en -QUE, un défi métrique qu’il affectionnait particulièrement et donne ici la portée de son talent.

 

 The Jack – AC-DC – 1975 : l’attaque des morpions

Question quéquette, alcool et petites pépées, le premier chanteur d’AC/DC n’avait rien à envier à Gainsbourg et Dutronc. Gageons même qu’il aurait pu être leur copain de beuverie tant Bon Scott maniait aussi bien l’argot et le double sens avec cette chanson issue de TNT dont beaucoup crurent à l’époque qu’il s’agissait d’une partie de poker entre un mec et sa copine (les paroles seront changées entre temps). WRONG !
THE JACK est l’argot de la chaude-pisse, une maladie vénérienne très douloureuse qui donne beaucoup de pus et surtout envie de hurler en pissant.

La légende veut, qu’à force de se partager leurs groupies, les membres du groupe attrapèrent la chaude-pisse conjointement, ce qui permettra à Bon Scott de désigner du doigt sur scène les membres du groupe un à un au moment de la création de la chanson (He’s got the jack) . Étrangement, ce soir là, les groupies furent moins nombreuses…

 

Déréglée – Marie-France 1977 : pas ce soir, chérie !

Nous sommes en 1977 et il y a de quoi se flinguer en regardant la liste des hits de l’époque : Michel Sardou, Michèle Torr, François Valery ou Gerard Lenormand.  Pour les artistes non-francophones, c’est ABBA et Boney M qui dominent les charts ; de très bonnes chansons discos pour sûr mais de l’autre côté de la manche c’est la distorsion punk qui se fait entendre : les Pistols, Clash ou même le Floyd qui livre avec ANIMALS un album d’une rare violence pour un groupe estampillé baba-cool.

Heureusement, la chanteuse transsexuelle, égérie underground du Paris de l’époque qui se rêvait en Factory Warholienne, sauve l’honneur avec la première chanson française ouvertement Punk : DÉRÉGLÉE. Il s’agit des confidences mondaines d’une prostituée qui sert de plan C (ul) lorsque Madame a ses règles et ne peut pas satisfaire Monsieur.

Marie-France se propose donc de servir de bouche-trou déréglé et engage tous les fantasmes à condition qu’elle soit..réglée, en cash, bien entendu. Un petit bijou pop saturé signé par Jacques Duval et Jay Alanski, les compositeurs de Lio et d’Alain Chamfort ! Preuve de sa place au panthéon rock, la chanson est brillamment reprise par Nouvelle Vague, le groupe bobo, spécialiste de la transformation de hits punk et post-punk en bossa-nova de salons parisiens.

 

Too drunk to fuck – 1981 – Dead Kennedys : No sex and rock’n’roll

A part les bons samaritains de U2, nul n’ignore que la vie en rock est émaillée d’excès en tout genre et qu’en général, le rocker de base ne se couche pas à 20h00 avec sa tisane (sauf Radiohead). Il n’empêche, avec 16 bières dans la tronche, même un costaud comme Jello Biafra ne va pas passer une soirée sexe hardcore. Incapable de bander, assailli de sueurs froides et de diarrhée, le mec est tellement cuit qu’il congédie la nana qui lui proposait pourtant de commencer la soirée en tirant sur les bagnoles de flic. Euh….

Chanson également reprise, cette fois au féminin, par Nouvelle Vague. Eh, qui a dit que les femmes n’avaient pas le droit de se bourrer la gueule ?

 

Papa don’t preach – Madonna -1986 : Sortez couverts !

Où l’image de Pute au grand coeur du début de carrière de Madonna n’a rien à envier à Marie-France.
Lorsque PAPA DON’T PREACH sort en 1986, on est dans le post-sex accident : la Ciconne s’imagine dans la peau d’une collégienne accidentellement enceinte qui annonce à son père qu’elle veut garder son bébé.

Une époque où il ne fait plus bon baiser : le virus du SIDA commence à faire des ravages, va tuer des millions de personnes sur tous les continents du globe, bouleverser la sexualité mondiale (capote/pas capote ?) et provoquer un schisme entre la Papauté et la jeunesse.
Pour Madonna, le tour de force (rentrer dans la peau d’une gamine de 13 ans à 25 ans passés) n’est pas seulement artistique : les féministes l’accusent de renoncer à l’IVG dans sa chanson quand les pro-vie applaudissent l’artiste réputée pour sa vie sexuelle débridée.
Go Figure…

 

Paranoir de Marilyn Manson – 2003 : et les sentiments alors ?

Impossible de ne pas évoquer Manson dès qu’il s’agit de quéquette. En 2003, l’homme est encore très séduisant et réussit même à s’épouser Dita Van Teese avec Alejandro Jodorowski pour prêtre ! Sous l’influence de la belle stripteaseuse allemande, il enregistre un album étrange à la fois très réussi et complètement raté façon cabaret des années 30.

Pendant les sessions enregistrement, il demande à une centaine d’admiratrices de décrire leur motivation pour coucher avec une rockstar. Il copie colle alors les réponses les plus pertinentes : pour le pognon, pour prendre le contrôle, pour passer le temps mais jamais par amour. Le sexe n’est ici qu’un outil de manipulation et de domination. Une chanson qu’il demandera à Dita de chanter avec lui avant que leur divorce ne le plonge dans une profonde dépression dont il ne semble toujours pas remis (on le comprend).

 

Mycose par La Femme – 2017 : Champignon vénéneux

On finit avec les gamins de La Femme qui réussissent à accoucher d’une jolie ritournelle sur les démangeaisons et les brûlures de la mycose de l’appareil génital de la chanteuse à la voix faussement ingénue. Ou comment rendre sexy une chanson vénérienne avec une basse toute droit échappée des Pixies. Peu de mythologie rock hélas à partager avec vous sur ce groupe. Et vous, quelles seraient les chansons incidents de quéquette ?

 

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36 comments

  • Patrick 6  

    Ahah voilà une excellente idée pour cette St Valentin alternative !
    J’ai beaucoup aimé tes commentaires circonstanciés et drôles.
    Dans le lot je ne connaissais pas du tout Marie-France qui est carrément bien. Très bonne atmosphère du début du Punk en France.
    Le morceau de La Femme est excellent également même si, hélas, c’est le seul bon morceau de l’album ! (la vache le premier album était déjà TRES inégal mais le 2ème quelle purge !)
    Alice est toujours excellent et AC/DC est carrément étonnant à chanter la chaude pisse ^^

    Alors dans mes chansons perso je vais éviter « I want your sex » de Jojo Mimi vu que ce n’est pas exactement mon univers musical, mais à brûle-pourpoint je dirais :
    -GOGOL 1er : 100% obsédé les chansons sur le cul sont légions dans le répertoire de ce bon Gogol, de « J’encule » à « Porno pour nous », mais je choisirais celle-ci car il évoque à la fois les MST et la sodomie !
    https://www.youtube.com/watch?v=msdQANPEffg

    -SIOUXSIE : comme toujours les paroles de la miss sont totalement cryptées et cabalistiques mais pour ce morceau il est question de suicide dans le sexe et d’être décapité en dentelle, dans le sang et le sperme. C’est très sain et pas du tout glauque, c’est parfait.
    https://www.youtube.com/watch?v=s-5mVUb1gqM

    -MORRISSEY : 40 ans encore puceau. Alors que l’homosexualité de Momo était évidente pour tout le monde, il était manifestement le seul à l’ignorer. Il clamait donc régulièrement dans la presse ne pas être intéressé par la chose « je ne suis jamais sorti avec personne ». Jusqu’au jour où, la quarantaine bien sonnée, il vit finalement le loup, ce qui lui inspira ce morceau de 2006 : « Dans cette vie je n’ai pénétré personne et personne ne m’a pénétré, jusqu’à ce que tu arrives avec la clé… »
    https://www.youtube.com/watch?v=cC4SBm7gQys

    -THE CURE : Même si le sujet n’est pas traité directement, je crois que TOUS leurs morceaux peuvent être interprétés de manière sexuelle (si si j’ai fait la démo).
    En 1996 le groupe réserve une (dernière) surprise musicale à ses fans : avec des sonorités Mariachis ( !! ) Robert Smith autrefois réputé pour ses paroles mystérieuses et oniriques évoque cette fois frontalement et littéralement le sujet de l’infidélité « Je sais que c’est une grosse erreur, je sais que demain je vais me sentir mal, mais je m’en fous, c’est tellement bon, fais le moi !!!! »
    Et Pan !
    https://www.youtube.com/watch?v=2uvl7-kIw7I

    -LORDS OF THE NEW CHURCH : Un petit dernier pour la route avec cette reprise irrévérencieuse et irrésistiblement drôle !
    https://www.youtube.com/watch?v=ww80CNzC3vA

    • Jyrille  

      Tu m’apprends des trucs Patou, surtout sur Morrissey (je n’ai qu’un seul album solo du monsieur, VAUXALL AND I). Merci pour les titres. Je ne connais pas assez bien Siouxsie mais à chaque fois que j’écoute, j’adore.

  • Nicolas B  

    Ah the Jack ! Excellent !! Ça c’est du vrai rock j’adore !!
    Merci pour ma culture sur Serge et Jacques que j’écoute trop peu … je vais revisiter !

  • Présence  

    Incroyable : je connais plusieurs chansons : The Jack bien sûr, Raped and freezing, Papa don’t preach. Je me réserve la découverte du reste pour ce weekend.

  • Surfer  

    Mais ta chronique est dégueulasse !!!!
    C’est quoi cette invitation à la débauche ?!
    C’est pas comme ça que l’on va emballer des meufs en ce jour de Saint Valentin !!
    Si ça continue comme ça, je vais demander à Macron de soumettre ce blog au Music Code Authority!
    Et puis contrairement à Patrick 6 mois j’aime bien G. Michael et sa chanson « I Want Your Sex »
    Lui au moins, il fait une ode à la monogamie !

    Ah la, la, toute une éducation à refaire !!!
    En vrac 10 chansons d’amour avec un grand A

    M. Gaye : Sexual Healing
    Otis Redding : I’ve Been Loving You
    Al Green : Let’s Stay Together
    Donny Hathaway: A Song For You
    Sam Cooke: Wonderful World
    Barry White: Love Thème
    Georges Benson: Greatest Love Of All
    James Brown : Sexmachine Get On Up
    Curtis Mayfield : Move On Up
    Bill Withers : Lovely Day

  • Chip  

    « Impossible de ne pas évoquer Manson dès qu’il s’agit de quéquette »

    Euh… Non. Pas impossible du tout. C’est même très facile.

    Bonus: « Say ‘Hi’ to the monkey ». « Put me on the wheel! Spin the wheel! »

    https://youtu.be/wYk-ptRxsao

    Bonus 2 : quand ça tourne même pas du tout (par un groupe au nom qui le prédestinait à arriver ici)

    https://youtu.be/tZHG1HlP6WE

    • Bruce lit  

      @Chip : Manson s’étant autoproclamé avec bcp de finesse God of Fuck, qui suis je pour le contredire ?
      Merci d’avoir été ma muse pour cet article, ta remarque sur Morrison m’ayant traumatisé…
      Bonus 1 : WTF ?
      Bonus 2 amusant, c’est le premier groupe de Bernard Campan ?

  • Bruce lit  

    @Surfer : « Mais ta chronique est dégueulasse !!!! »
    Oui, au sens Reiser du terme ! On est donc raccord avec mon article de lundi.
    Ta liste va plaire à Tornado, amateur de musiques noires, ce qui n’est pas du tout mon cas. Sexual Healing est mon cauchemar absolu, je déteste tout dans cette chanson… Barry White, c’est de la souffrance en barres pour mes tympans. Mon mauvais goût va réclamer en compensation du Gilbert Montagné pour parfaire mon suicide… Sorry Dude 😉

    @Patrick 6 : I Want your Sex : à ma connaissance, on n’est pas là dans une thématique de sexe qui tourne mal, mais peut-être dans les préliminaires du gars qui n’en peut plus.
    Gogol 1er : amusant. Je mets ça sur le même niveau que les Ludwig, des chansons clowns. Ça passe mais pas sur tout un album.

    Siouxsie : non, je n’aime pas cette artiste. C’est physique, dès que je la vois, je rigole…Soit l’exact effet inverse que sa musique est censée susciter…

    Morrisey : no comments. Je n’ai pas les codes de compréhension pour comprendre ce personnage. Si même ceux qui le vénèrent le trouvent ridicule, imagine moi…

    Lord of the… : sympa, je ne connaissais pas cette reprise. Elle reste respectueuse dans l’esprit : on entend bien le texte de la Cicconne. J’adore l’original même si je n’écoute jamais de Madonna. C’est une chanson qui a gardé une vraie fraîcheur et une très bonne énergie.

    The Cure : on en parlait en vrai le jour de l’an. Cet album de The Cure je l’aime beaucoup et ce single avec Mariachi également. C’est à la foi vivifiant et très malsain. Ce n’est pas donné à tout le monde de faire flipper avec des mariachis.
    (Anecdote privée : pour mon mariage en Amérique du Sud, ma belle-mère nous a payés des Mariachis- la seule chose qu’elle ait payé d’ailleurs-…Suis fan de Mariachis-mais pas de musique noire, pardon, pardon, pardon Surfer…)

    @Présence : bonne écoute, de préférence loin de Madame, hein….

    @Nicolas B : ce qui est fou quand je revois le clip de Gainsbourg, c’est qu’il chante une chanson sur la sodomie sur un plateau télé de la France de Giscard !!!

    • Surfer  

      « …Suis fan de Mariachis-mais pas de musique noire, pardon, pardon, pardon Surfer… »

      Pas de problème, tu n’as pas à t’excuser ! Tous les gouts sont dans la nature et j’en ai quelques uns en commun avec toi:
      The Beatles, The Rolling Stones, The Velvet, The Beach Boys, Pink Floyd…
      J’ai même mon billet pour le concert de McCartney à l’Aréna concert de Nanterre.

      Mes gouts ne sont pas exclusivement liés à la musique noire. Même si, je l’avoue, c’est ma musique préférée.
      Sans elle, il n’y aurait probablement pas eu Elvis, Les Rolling stones et même les Beatles à leur début. Le Blues, le Rytme and Blues.. les ont tous fortement influencé..

      En gros j’aime le son des années 60 et 70. Quelle soit blanche ou noire ! Pas de ségrégation.

      Ce que je ne peux pas supporter c’est le Hard, le Punk, Le Heavy métal… tout ce bruit avec des guitares électriques saturés qui me font saigner les oreilles…. Désolé je peux pas !

      Sinon Gilbert Montagné et la variétoche, merci pour le cadeau mais on va éviter… 😉

      • Bruce lit  

        Ce que je ne peux pas supporter c’est le Hard, le Punk, Le Heavy métal… tout ce bruit avec des guitares électriques saturés qui me font saigner les oreilles…. Désolé je peux pas !
        Tu n’as pas à t’excuser 😉

  • Tornado  

    Ah oué Surfer partage pas mal de mes goûts musicaux effectivement ^^

    Aaaahhhhhhhhhhhhhhhhh ! Voilà une liste qui me parle !!!
    Bon elle est parfaite en ce qui me concerne jusqu’à ACDC, après c’est la cata (bon, j’aime bien le Madonna au rayon variétés).
    Les 5 premières je connais comme ma poche. Pas étonnant, ma culture musicale est plus balèze niveau 60’s et 70’s que 80’s.
    – The Who : Fan. Ce n’est pas mon titre préféré cela-dit (mes préférés : My Generation, Magic Bus, I can’t See For Miles, I’m Free, Behind Blue Eyes, Pinball Wizard).
    – Alice : Fan. Billion est l’un des mes albums préférés du Coop (hyper glam celui-là !). Donc parfait
    – Gainsb. Mon idole. Cette chanson a une grosse résonance pour moi car avec mes potes on l’écoutait en boucle à l’internat au lycée, du fait que l’un d’entre eux en avait fait sa chanson fétiche car ça se passait mal avec sa nana… En tout cas à l’époque on n’analysait pas du tout les paroles comme une description de la sodomie mais comme le dégoût d’un homme qui trouve une femme belle de l’extérieur (beauté physique) mais laide de l’intérieur (beauté mentale)…
    – Dutronc. Fan encore. Surtout si c’est Gainsb aux paroles. Non je déconne, quand c’est Lanzman c’est également génial !
    – ACDC. Fan à mort. Même si là encore ce n’est pas mon titre préféré (Let There Be Rock, Riff Raff, Sin City, Dirty Deeds Done Dirt Cheap, Get It Hot, Dog Eat Dog, Girls Got Rythm, Hell Ain’t a Bad Place to Be, Shot Down In Flames, T.N.T, Walk All Over You, Back In Black, Hells Bells et Shoot To Thrill).

  • Présence  

    Pictures of Lily : paroles sympathiques, musique qui ne me parle pas.

    Raped and freezin : une voix déjà inimitable.

    Vu de l’extérieur : hallucinant ! Merci pour cette découverte où le propos des paroles le dispute au surréalisme du plateau télé avec les photographies de Jane Birkin et des tas de gens bien sapés qui applaudissent à cette position scabreuse. ??????????????

  • Thierry  

    En continuité du clip de Alice Cooper, je propose MAGGY MAY, de Rod Stewart. La chanson relate le jour où le chanteur s’est fait dépucelé par une femme plus âgée, avec un consentement très approximatif.

    https://www.youtube.com/watch?v=KbI_awR4CKE

    Tom Brehan, dans sa série « The Number Ones » explique bien le malaise exprimé dans la chanson :

    « Maggie May » est le son d’un gars qui traite une expérience formatrice. Quelque chose est arrivé et il ne sait pas comment cela affectera sa vie, mais il sait qu’il ne sera plus jamais le même. Il est en colère, mais il ne sait pas pourquoi il est en colère. Il n’y a pas de refrain dans la chanson, pas de structure. Ce n’est pas artificiel. Il s’agit plutôt d’une décharge de forme libre, d’un défilé sauvage d’accusations, d’équivoques et de confessions d’amour. C’est tout un tour. (traduction : Google)

    La suite ici (en Anglais) :
    https://www.stereogum.com/2031273/the-number-ones-rod-stewarts-maggie-may/franchises/the-number-ones/

    • Jyrille  

      Je ne connaissais pas cette chanson mais je sais enfin d’où sort cet air à la fin (à partir de 4’25 avant de finir sur Losing My Religion de R.E.M.) de ce titre foutraque que j’adore : https://www.youtube.com/watch?v=7A8q0hI9mjg

  • Bruce lit  

    Ah ah ah, courage Tornado, il en reste la moitié. Tiens, Présence m’a filé un CD de Steven Wilson en double : y’a des trucs assez sympas !

    @Thierry G : tiens Rod Stewart ? Intéressant, j’écouterai ça demain.

    @Présence : je fais un petit couplet sur la liberté d’expression d’antan ?

    • Tornado  

      J’ai écouté les quatre derniers (en dehors de Madonna). Ce sont les seuls que je ne connaissais pas. Je déteste cordialement… 🙂

      • Tornado  

        Ah sinon je connaissais Dead Kennedys bien sûr. Un groupe que j’ai dû subir à l’époque de l’internat. Je les hais…

  • Présence  

    Le bras mécanique : très sympathique avec ce beat martial que tu indiques.

    The Jack : j’aime beaucoup, même lorsque c’est Brian Johnson qui chante.

    Déréglée : pas mon truc

    Too drunk to fuck : des paroles très punk dans mon esprit, évoquant l’autodestruction et le dégoût de soi

    Papa don’t preach : je n’ai commencé à accrocher aux albums de Madonna qu’à partir d’Erotica (1992) jusqu’à American Life (2003).

    Para-noir : ça m’a incité à aller écouter l’album. J’ai décroché à deux chansons de la fin, décidément cet artiste ne me parle pas.

    Mycose : ça faisait longtemps que je voyais passer le nom de ce groupe sans en avoir rien écouté. Bon, ce n’est pas désagréable, mais il n’y a pas d’élément qui m’accroche.

    • Jyrille  

      Je ne connaissais pas la première chanson de Brassens, merci, c’est super.

  • Michel  

    Fun mais érudit.

    • Bruce lit  

      Merci Michel.
      Je précise que rien de tout ça n’est autobiographique…Pour cela, il eut fallu une chanson sur le craquage de capote…

  • Jyrille  

    Je n’ai pas encore tout écouté car je ne connais pas tout. Je remarque surtout que tu trouves des explications de texte dont je ne me serai jamais douté, pour Gainsbourg notamment. Décidément, chez moi, les paroles me passent au-dessus…

    On pourrait ajouter pas mal de titres de Elmer Food Beat. J’adore leur premier album.

    https://www.youtube.com/watch?v=1Dn5-Dm8kaA

    Sur le même album de Cure de 1996 (qui est un de leur plus mauvais en fait), il y en a une sur ses pauvres performances sexuelles : https://www.youtube.com/watch?v=8dAdIqImoZw

    C’est tout ce qui me vient pour le moment. En tout cas, superbe idée d’article, bien drôle, bien placé et extrêmement bien mené !

    • Bruce lit  

      J’aime bien EFB, il faudrait que j’écoute l’album un de ces 4.
      Sur cet album de cUre, je ne comprends pourquoi il est systématiquement descendu. La première face est vraiment très bonne.

      • Jyrille  

        Il faut que je le réécoute mais dans mon souvenir il n’est pas équilibré. Les titres pop sont pas mal (notamment celui mariachi que j’avais oublié) mais les titres curesques déprimés ne sont pas terribles à part Want. Il ne tient pas sur la longueur. Rien à voir avec Wish qui est génial.

        • Bruce lit  

          Alors oui, d’accord sur le mauvais tracklisting. Ce n’est pas un classique comme PORNOGRAPHY mais pas la catastrophe dont j’ai toujours entendu parler.

          • Jyrille  

            Rien ne vaut Pornography.

  • Jyrille  

    Première partie : j’écoute d’abord même si j’en connais la plupart.

    The Who : un classique que j’adore. Titre imparable.

    Alice Cooper : excellent aussi, il y a un humour très prégnant juste à l’écoute du titre. J’adore.

    Gainsbourg : pas ce que je préfère, mais chouette.

    Dutronc : une que je ne connaissais pas tiens. C’est toujours marrant, j’aime vraiment beaucoup Dutronc. J’ai bien usé une compile en K7 lors de ma première année de fac. J’adore sa façon de mélanger les marques et ses instantanés de la société, même si les textes sont de Jacques Lanzmann la plupart du temps.

    AC/DC : ne fonctionne pas sur moi. Jamais.

    Marie-France : inconnue au bataillon. Du petit punk qui fait du bien.

    Dead Kennedys : un chef d’oeuvre. Fan. I drank 16 beers and starting up a fight !

    Madonna : j’écoutais beaucoup l’album True Blue au collège. C’est la Madonne que je préfère, c’est tellement bien fait sur tant de plans, même si souvent le son a vieilli. Danny Aiello joue le père de Madonna dans le clip, j’adore cet acteur.

    Marilyn Manson : pas mal, le son Manson quoi, rien de transcendant mais c’est sympa.

    La Femme : ça ne va pas. Ca sonne trop superficiel. Je vois bien les influences et le son Pixies, mais j’ai l’impression d’être devant un groupe amateur, les nouveaux Planète Zen ?

  • Jyrille  

    Seconde partie : l’article est formidable, à la fois pour l’idée et la date de publication, mais aussi car comme toujours tu t’attaches à des paroles que je ne regarde ni n’explore autrement que par le biais de la musique. J’apprends donc plein de choses, merci pour tout.

    Je n’ai pas d’autres chansons où le sexe tourne mal, pas autant en tout cas (j’aurai pu penser à celle des Dead Kennedys, mais même pas puisque je n’aurai pas fait le rapprochement, j’y pense comme une chanson de mec bourré). Je retiens surtout celle-là de Cure : https://www.youtube.com/watch?v=8dAdIqImoZw

    Une autre qui m’a toujours bouleversé, beaucoup moins drôle et qui ne parle pas d’incident sexuel mais bien de misère affective : Fuck and Run de Liz Phair. https://www.youtube.com/watch?v=znF6o0ME0-o

    Allez, une dernière, un titre du Of Montreal que je connais le mieux : https://www.youtube.com/watch?v=AAjwKiIqI7Q&list=PL941BD1A030377FD2&index=8

    Extrait : « HEY
    you must be aware I’m not alone
    I’ve got a tigress back at home
    and besides
    you wouldn’t know what to do with me »

    • Bruce lit  

      Ah Liz Phair. Il faudra que j’écoute ça plus attentivement un de ces jours. Tant de choses et si peu de temps…

      • Jyrille  

        Je ne connais que son premier album mais je l’adore. (Exile in Guyville). Tu as écouté le titre de Of Montreal ? J’en suis fou.

        • Bruce lit  

          Pour toi je l’ai fait.
          J’avoue ne pas être fan de ces groupes neo-psycho que MGMT a engendré. C’est sympathique ceci dit, notamment le titre d’après Faberge Falls for Shuggie qui sonne comme du Zappa rencontrant Prince. C’est un peu Mr Bricolage mais je ne déteste pas. Je pourrais écouter ça chez un copain ou dans un bar mais sans doute pas plus.

          • Jyrille  

            Cool. Je te jure que tout l’album vaut le coup (et oui pour Prince, clairement). Zappa aussi, puisqu’il y a beaucoup de bricolages et de sonorités, mais un des titres est également long et pesant, très introspectif, et bizarrement il n’est pas lassant (The Past Is A Grotesque Animal). L’album ne fait pas de pauses entre les pistes, ça renforce ce sentiment de remplissage et de couches nombreuses, mais ça rend vite accro.

            Et puis c’est très personnel, le type raconte ses problèmes de dépression, de rupture etc… Là il parle de ses médicaments : https://www.youtube.com/watch?v=q1fFMzu31p8&list=PL941BD1A030377FD2&index=4

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