12 crétins et 1 idiot

 X-men: The Twelve par Alan Davis et collectif

Le 16/05/16- MAJ le 20/08/21

Ouais ! J'adore tirer les cheveux de mes ennemis sur un fond blanc !

Ouais ! J’adore tirer les cheveux de mes ennemis sur un fond blanc !©Marvel Comics

VO: Marvel

VF: Semic (kiosque), Panini

The Twelve est une intrigue écrite par Alan Davis au moment de son run en tant que scénariste et dessinateur des Xmen post Lobdell.  Il est aidé aux crayons par Adam Kubert pour quelques épisodes. Pour les séries annexes, on retrouve la crème de la crème des auteurs portés sur la philosophie et la finesse : le taciturne Terry Kavanagh, Erik Larsen l’humble artisan malgré son nom à consonance rock’n’roll et l’immense Rob Liefeld scénariste aussi réputé que l’orfèvrerie de ses dessins . Pas à dire, les Xmen étaient entre de bonnes mains….

Jamais en retard lorsque il s’agit de s’auto congratuler, Grant Morrison stigmatisait les histoires X des 90’s. Notamment celle-ci.  Pour un ordre d’idée à l’époque sortait le 300 de Miller où les lecteurs fustigeaient dans le courrier les X-créments….Ambiance…

C’était bien mieux avant ?

Best seller durant quasiment 10 ans les Xmen offrirent pourtant  en leurs temps des histoires fortes hélas trop souvent rythmées par les contingences éditoriales.
Ceci fut dû au talent de Scott Lodbell et Fabian Nicieza qui se partageaient l’intégralité des scenarii. A leur départ, la médiocrité et l’errance ne se firent pas attendre et cette histoire en est l’illustration parfaite. Alan Davis proposa un run très en deçà avec comme point d’orgue l’attribution à Magneto de Genosha .

Les 12 par Bernard Chang ! Un charisme incroyable hein ?

Les 12 par Bernard Chang ! Un charisme incroyable hein ?©Marvel Comics

Cette histoire se déroule juste après ces événements. Apocalypse décide de s’emparer des pouvoirs des 12 mutants les plus puissants pour se réincarner dans le corps de Nate Grey (la version Age of Apocalypse de Cable, qui fit quelques petits tours en série solo puis s’en fut dans l’indifférence générale) seul capable de les contenir. Entre temps, les X-Men devront s’occuper de Wolverine devenu Death. Le griffu présumé mort a en effet été recruté par Apocalypse pour devenir son héraut. Pour montrer qu’il est encore plus dangereux qu’avant, on lui rend son adamantium pour qu’il combatte ses anciens amis… avec une épée rouillée. C’est sûr que c’est plus efficace…

And Death becomes Death….

Avec le recul, tout cela est encore plus mauvais dans le contexte de l’époque. Tout d’abord parce qu’Apocalypse est un guignol parfaitement inoffensif. Voila quand même un type âgé de plus de 2000 ans qui passe son temps à dormir,  radoter sur l’avènement du plus fort mourir, ressusciter et qui, comme Cable ne fait …. rien.
Alors qu’on ne compte plus les assauts de Magnéto, Apocalypse se contente d’infecter des enfants ou recruter systématiquement chez les X-men des cavaliers qui le ridiculisent en le trahissant (Angel, Wolvie, Caliban puis Gambit).

Pas à dire....Logan a un look de la mort qui tue...

Pas à dire….Logan a un look de la mort qui tue…©Marvel Comics

Depuis les pages d’X-Factor, Apocalypse se contente d’attendre son heure en s’entourant de sous-fifres toujours plus idiots les uns que les autres. Le seul moment où celui ci apparaîtra réellement dangereux est dans X-Men: Age Of Apocalypse ou mort chez Remender…Quant à Cable, on a à faire a un messie qui n’a pas l’air très pressé de faire la peau de l’auteur d’un futur génocide.

Ce trade très complet commence par Wolverine #145 où Logan retrouve son adamantium. Erik Larsen était à l’époque persuadé d’avoir écrit le scénario du siècle bourré de fautes de script en nous servant un énième affrontement vs Sabretooth et Hulk.
Comme à son habitude, Logan terrorise alors ses coéquipiers qui, une fois de plus le ramènent à la raison. Au cours de cette bagarre, il affronte Archangel qui le combat avec une massue (soupirs..) A la fin, Warren, sans que l’on ait jamais compris pourquoi par la suite, se transforme en sayen façon Dragonball Z avec des cheveux et des ailes en feu. Une histoire dans l’histoire des X-Men complètement idiote et qui rappelle combien Angel et Psylocke furent massacrés dans leur continuité à cette époque.

Des personnages visiblement constipés sponsorisés par Ultra-Brite...

Des personnages visiblement constipés sponsorisés par Ultra-Brite…©Marvel Comics

Pendant ce temps Cable a sa chance de fumer définitivement Apocalypse mais renonce à l’achever pour sauver Caliban en inadéquation totale avec sa mission. Quel messie ! Celui qui a toujours été décrit comme une machine de guerre impitoyable se met à faire dans le sentiment au moment où il a l’occasion de sauver des millions de personne sur plusieurs générations.

Pendant cette histoire Rob Liefeld se déchaîne et pond un affrontement où les deux protagonistes souffrent d’excroissance musculaires sur fond blanc. Bernard Chang ne fait pas mieux avec un style Cartoon hideux. Quant à Tom Raney,il livre des planches fonctionnelles même en affublant ses personnages de regards complètement idiots. Adam Kubert est celui qui s’en sort mais les couleurs ultra flash de l’époque achève de rendre tout ça impossible à lire pour qui serait réfractaire aux illustrations des 90’s.

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X-Factor# 68 Apocalypse est tout jouasse et annonce les 12 sans bouger ses fesses…Pas à dire, combattre assis, c’est la grande classe !©Marvel Comics

Alan Davis délivre une honnête prestation pour le dernier épisode qui voit Cyclope mourir. Il s’agit d’un épisode clé pour qui veut comprendre la continuité de Scott Summers : c’est ici qu’il est possédé par Apocalypse en voulant sauver ses amis. Un élément que les éditeurs rappeler ont pour expliquer le changement de sa personnalité pour le run de Grant Morrisson.

Les 12

La saga des 12 est à l’origine, un vieux subplot apparu dans X-Factor #13 et repris ensuite par Claremont dans le # 68 où Apocalypse, sur le point de tuer le fils de Cyclope nargue Iceberg en lui disant qu’il fait partie des 12, les mutants amenés à changer le cours de l’histoire.
6 ans plus tard, cette histoire apparaît en filigrane chez Scott Lobdell (Uncanny Xmen Minus 1 (sic)), chez Fabian Nicieza (Xmen #23 au moment où le lecteur apprend de Sinistre l’existence d’un troisième frère Summers) pour venir enfin se conclure chez Davis. Celui-ci depuis le début de son run, professionnel mais écrit sans plus de passion que ça, développe l’idée de journaux écrits par Destiny prévoyant l’avènement des 12.

Le choc de Jean : Apocalypse est si moche quon ne peut même pas savoir si cest un homme ou une femme...

Le choc de Jean : Apocalypse est  moche !  ©Marvel Comics

Ces mutants sont donc capturés par Apocalypse et sont enfin révélés: Xavier, Cyclope, Jean Grey, Iceberg (yoohoo !!!), Magneto, Bishop, X-Man, Tornade, Sunfire, Polaris, Mikhael Raspoutine et le Monolithe Vivant. Une fois le suspense éventé (« mes x-men préférés font ils partie des plus balèzes ? »), l’histoire est classique, confuse et souvent très embarrassante…
C’était l’époque où l’on apprenait que les Skrulls avaient leur propres mutants et que Xavier, qui n’avait pas assez de boulot comme ça, se propose de les entraîner ! Apocalypse comme à son habitude s’allie à une brochette de losers en puissance : les Skrulls donc, Deathbird, et des types habillés en pharaons armés de canons lasers qui affrontent les Xmen la bouche ouverte aux pieds des pyramides…

Quant aux mutants les plus puissants du monde, l’amateur de baston homériques repassera puisqu’ils se font tous ratatiner en 3 cases par des moins que rien puisque le script exige qu’ils soient livrés à Apocalypse. Le plan du vilain étant simple: absorber les pouvoirs sur les éléments, le temps et la polarité pour devenir un être suprême. Un truc quand même complètement idiot du méchant balèze qui veut être encore plus balèze alors qu’il n’en avait pas besoin. Bien entendu, le plan échoue lamentablement et est prétexte pour Marvel de déclencher à l’époque une deuxième ère d’Apocalypse rééditée dans le volume 2 de cette compilation avec la non moins terrible « Search for Cyclops« .

Un cliffhanger choc jamais exploité par la suite : Cykopocalypse

Un cliffhanger choc jamais exploité par la suite : Cykopocalypse©Marvel Comics

Ajoutons à cela d’abominables dialogues signés Terry Kavanagh et des situations WTF incroyables : Logan pas plus perturbé que ça d’avoir été l’objet pour la troisième fois d’une monstrueuse expérience scientifique  et la fusion entre Cyclope et Apocalypse sans aucun développement par la suite. Pourtant, certains moments ne manquent pas de panache comme le sacrifice de Cyclope admirablement mis en scène à la fin de l’histoire ou des instants de tendresse entre Scott Summers et Cable, son fils.

Cet arc rend donc justice au Morrison Manifesto en condensant tous les ingrédients du naufrage X à venir : un casting impossible, des dessinateurs au style incompatibles qui viennent tâcheronner et des bastons aussi stupides que peu convaincantes.  The Twelve marque en fait la fin d’une époque celle de l’ère Jim Lee entamée quelques années plus tôt. Cette ère se terminera juste après cette histoire pour coller aux costumes noirs du premier film. Marvel aura beau rappeler Chris Claremont pour des épisodes complètement loupés, rien n’y fera ! Après un run original mais controversé de Grant Morrison, la décennie suivante sera apocalyptique pour les X-Men…

En une page, Logan accepte de réintégrer son adamantium qu'il a si souvent rejeté....

En une page, Logan accepte de réintégrer son adamantium qu’il a si souvent rejeté….(et se prend pour Goldorak au passage)©Marvel Comics

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Bonus Lit:

Perdus dans la continuité mutante des 90’s ? Suivez le guide ! Presque tout a été couvert sur ce blog ! Dans l’ordre chronologique:

Mutant Genesis: La dernière histoire de Chris Claremont pour son run historique, voire sa dernière grande histoire tout court: fondation des équipes Bleue et Or, les nouveaux costumes emblématiques des 90’s, mort de Magnéto sur Avalon.

Bishop’s Crossing: Bishop venu du futur annonce qu’un traître tuera les Xmen; principal suspect Gambit; Mickael Raspoutine devient fou et John Byrne aussi …Heureusement Nicieza et Lobdell arrivent ! Iceberg découvre son potentiel de mutant alpha. Les affaires commencent véritablement ici.

X-Cutionner’s song: Xavier Assassiné! Stryfe fils de Cyclope? Apparition du Virus Legacy et Apocalypse vient aider les Xmen. En fait le meilleur Crossover des Xmen de tous les temps, souvent copié, jamais égalé.

X-Men Fatal Attractions: Le virus Legacy tue Illyana; Colossus rejoint Magnéto. Affrontement mortel dans l’espace : Wolverine est désadamianté et découvre ses griffes en os, Xavier sombre dans la violence et tue son rêve. Les prémices d’Onslaught sont posés. L’histoire majeure des 90’s.

Avec ses lunettes pétées, Cyclope se jette sur le premier opticien venu !

Avec ses lunettes pétées, Cyclope se jette sur le premier opticien venu !©Marvel Comics

Xmen: Bloodties: Retour sur Terre à Genosha avec les vengeurs pour éradiquer le reste des troupes de Magneto. Apparition d’Exodus. Un crossover mineur à une époque où les équipes s’appréciaient encore.

The Wedding of Cyclops and Phoenix: Sabretooth demande asile aux Xmen et sème la zizanie chez Xavier. Des doutes s’installent: Xavier craque ? Heureusement Jean et Scott se marient après 30 ans de flirt .

Les aventures de Phénix et Cyclope: une histoire importante des 90’s dessinées par Gene Ha, futur co-xcréateur de Top 10. Nos amis élèvent Cable 1000 ans dans le futur, combattent Apocalypse et vivent une existence de parias loin des Xmen. Une sacrée lune de Miel…

Le Complot Phalanx: un crossover mineur où les Xmen affrontent des sentinelles bio-organiques…Bof…seul interêt: un superbe premier épisode mettant Banshee en scène, mort de Blink et création de Generation X.

Legion Quest: Début de l’amitié Rogue-Iceberg . Legion en voulant sauver le futur détruit l’univers 616. Oops !

The Dying Game : Wolverine revient à l’hôtel Xavier et massacre Sabretooth. Il retourne à un état animal et rejette une nouvelle greffe d’adamantium.

Age of Apocalypse : des Xmen alternatifs dirigés par Magneto ! Un Crossover inoubliable inégalé et maintes fois imité bis (House of M, Secret Wars….).

Prelude to Onslaught: Retour à la réalité. Magnéto était coriace ? Dents de Sabre imbattable ? Voilà Onslaught ! Qui est il ?

Onslaught: Xavier EST le traître! Notre chauve menace l’univers Marvel et tue tous les Héros qui vont se retrouver en de bien mauvaises mains dans Heroes Reborn. Bishop réalise son destin en sauvant son futur. Apparition de Bastion. Xavier est mis aux arrêts. La qualité de la série commence à flancher.

Operation Zero Tolerance: Représailles Humaines suite à la mort des Marvel Heroes. Iceberg sauve le monde et réalise son potentiel en prenant la tête des X-Men et en terrassant Bastion. Marrow et Cecila Reyes intègrent les Xmen au bord de l’implosion. C’est le moment pour Lobdell de tirer sa révérence épuisé par les contraintes éditoriales.

The Shattering: La valse des scénaristes. Les Xmen se déchirent entre eux ! A cette époque, impossible de savoir qui fait encore partie de l’équipe…Ah! et Wolverine meurt!

La croisade de Magnéto: Magneto se réveille obtient Genosha par l’ONU !

VOUS ÊTES ICI: The Twelve: Wolverine manipulé par Apocalypse retrouve son adamantium; Cyclope fusionne avec lui et lecteur baille…

Dreams’end: Claremont conclue enfin Days of Future past. Retour de Lobdell qui boucle de nombreux arcs: morts de Robert Kelly, Moira Mc Taggert et de Colossus. Le virus Legacy est vaincu. Beaux moments d’émotion entre Scott et son père et Kitty Pryde qui enterre Peter. Design des Personnages catastrophique par Larocca…

Eve of Destruction: La dernière histoire de Lobdell prié de préparer le run de Morrison: les Xmen combattent Magneto à Genosha. Wolverine se venge enfin du maître du magnétisme. Lobdell s’auto parodie. Difficile de ne pas y voir un magistral bras d’honneur du scénariste à la maison des idées!

Mais il lui arrive quoi à Warren ? 20 ans après, personne ne le sait toujours pas....

Mais il lui arrive quoi à Warren ? 20 ans après, personne ne le sait…©Marvel Comics

42 comments

  • Arnaud  

    Urban se vend bien aussi, mais DC Comics ayant été très peu ou mal distribué en France jusqu’à l’arrivée d’Urban, la grande majorité du lectorat comics a été bercé par les héros Marvel et y ait donc plus attaché. Après , le problème de DC c’est qu’il n’ont qu’un seul moteur qui s’appelle Batman
    Marvel en a plusieurs : les Avengers, les X-Men , Deadpool, etc…
    Cependant , Urban a une très grande richesse de catalogue grâce à la collection Urban Indies, qui , me semble-t-il attire de plus en plus de lecteurs plus « murs » qui souhaitent lire de la BD U.S , mais autre chose que du super-héros

  • Arnaud  

    « pigeons » je déteste ce terme . Un pigeon est une personne qui se fait arnaquer sans s’en rendre compte. Donc , tu réduis les milliers de clients de Panini Comics à des idiots, ce qui est une très mauvaise analyse à mon point de vue
    Le terme « pigeon » est souvent utilisé par des gens, qui sont frustrés de ne pas avoir le pouvoir d’achat d’autres personnes. Il faut juste savoir accepter que tout le monde n’a pas les mêmes moyens ni le même niveau de vie en fonction des vies professionnelles et familiales de chacun
    J’ai des clients aux commandes mensuelles , certains ayant un budget de 40 € /mois d’autres 500 € / mois, c’est ainsi
    Certains se paient des voitures de luxe entre 150.000 € et 200.000 € Sont-ils des pigeons pour moi qui ne peut me les payer ? Non, je suite juste conscient qu’ils gagnent mieux leur vie que moi voilà tout

    • Matt  

      Je disais pigeon pour ceux qui seraient prêts à mettre 100€ sans sourciller dans un omnibus.
      Et rien à voir avec une frustration de pouvoir d’achat. Si t’as plus de fric, tu peux aussi faire le choix de t’acheter plus de choses au lieu des trucs les plus chers.
      J’ai moi même déjà dépensé beaucoup pour un bouquin devenu rare. Mais là on parle de prix de base établi par un éditeur qui faut souvent un boulot de merde et sort des omnibus remplit d’épisodes de remplissage.

      Et puis ça suffit hein, on peut plus rien dire maintenant.
      Si on est toujours content, on est un fanboy dépourvu d’esprit critique. Et si on râle, on est un hater frustré.
      Non ! Je dis juste que le boulot de Panini ne vaut pas ce prix, c’est tout. C’est aussi mon droit d’avoir cet avis.
      Et si ça vous déplait…eh ben je ne termine pas cette phrase, devinez !

      • Arnaud  

        qui s’énerve ici ? qui traite les gens de pigeon ? qui parle de « boulot de merde » ? quelqu’un t’empêche t-il d’avoir ton avis ?
        Tu ne donnes que des arguments subjectifs et non pas objectifs :
        -« Je disais pigeon pour ceux qui seraient prêts à mettre 100€ sans sourciller dans un omnibus. » tu as ma réponse plus haut. Il y a des gens qui 1) en ont les moyens 2) ont réfléchi avant de payer 3) donc ne sont pas des pigeons—> subjectif
        -« Et si on râle, on est un hater frustré. » ? ou ai-je écris que tu étais un hater frustré . Tu interprètes également –> subjectif
        -« un éditeur qui faut souvent un boulot de merde  » c’est ton point de vue . Beaucoup de lecteur sont très content de Panini Comics, d’autres non, chacun son point de vue . Subjectif aussi

        Donc, oui, je persiste, tu n’aimes pas Panini, tu n’es pas le seul, et c’est ton droit, mais ne prétend pas détenir une vérité . Les « pigeon » pourraient te prendre pour un idiot en décortiquant tes arguments

        Enfin, comme je le dis dans le post en réponse à Bruce, tu n’aimes pas Panini ? c’est simple, lis autre chose . Je n’aime pas les épinards, je n’en mange pas
        D’autres n’aiment pas Urban , Bliss , Délirium, Réflexions , Wetta etc…
        c’est cool, on a plein de choix il y en a pour tout le monde.

        • Matt  

          J’interprète ouais.
          C’est toujours moi le parano…
          ça a commencé avec la qualification de « haters » des gens qui se plaignent de Panini. C’est pas bien mieux que mon qualificatif de pigeons que je sortais en déconnant avec un petit « ^^ »
          On se plaint d’un éditeur alors on est des haters débiles ? C’est quoi ces étiquettes ?

          Boulot de merde, subjectif ? Faut vraiment être de mauvaise foi là.
          Les exemples pullulent de traductions désastreuses et irrespectueuses du matériel VO, d’erreurs de français, de sommaires dans le désordre (genre les omnibus Onslaught et L’ere d’apo justement)
          A ce compte là ceux qui en sont contents, ben…ils sont très subjectifs aussi…et pas trop regardants.

          Mais au pire ouais ok, c’est subjectif. Et alors ?

          Et ce n’est pas si simple que tu le dis. Je n’aime pas Panini, je n’achète pas ? Ah ouais mais manque de bol, j’aime bien Marvel. Je fais comment alors ? Ben je cherche les albums Panini pas trop mal foutus (il y en a c’est vrai) et je râle quand je tombe sur un mal foutu. Et c’est mon droit^^

          Un pigeon n’est pas un idiot non plus, tu déformes tout. J’aurais dit un con, ok. Mais non. ça peut justement être des gens qui ne sont pas bien renseignés et se retrouve avec un truc mal traduit, mal ordonné, mal colorisé, alors qu’ils ont accepté d’y mettre la somme demandée.

          Comme souvent, chacun de mes mots est repris pour me faire passer pour le connard de service alors que je suis loin d’être le seul à penser ça ici et que d’autres se sont lâchés dans les articles.
          Je pratique pas la langue de bois c’est tout. Je dis ce que je pense.
          Et ça m’est même arrivé de défendre Panini sur des points qui me semblaient de la mauvaise foi.
          Genre les traductions des intégrales X-men depuis 2012 ont été refaites et sont meilleures que celles de Semic. J’ai même agacé Bruce pour qu’il change une phrase d’un de ses articles qui prétendait à tort que la traduction d’une des nouvelles intégrales était de Genevieve Coulomb (car c’était elle chez Semic)

    • Matt  

      Je ne fais que comparer à la VO. Est-ce qu’il faut continuer de trouver ça normal si un comics à 40$ coute 200€ en France sous prétexte que certains peuvent se l’offrir ?
      Panini tire sur la corde sans scrupules pour des BD au format plus petit que les omnibus VO, des sommaires dans le désordre, des fautes de traduction non corrigées, des épisodes de remplissage prétexte pour sortir une édition plus grosse.

      Traitez moi de hater si vous voulez, si maintenant ça s’appelle comme ça les gens qui expriment leur opinion.

  • JB  

    C’est un peu exagéré de dire que la fusion Cyclope/Apocalypse n’a pas été exploitée. Il y a eu une mini-série dans laquelle Jean Grey et Cable partent à la recherche de Cyclope et vont l’exorciser. En plus, cette possession sert d’excuse à Momo pour rendre Scott encore plus renfermé et l’expédier dans les bras d’Emma Frost.
    Un élément étonnant, c’est que les identités des 12 ait été modifiées (justifié dans le fameux minus 1, je crois ?). En effet, Franklin Richards avait été identifié comme l’un d’eux, et c’est étonnant que Marvel Comics fasse l’impasse sur un tie-in de plus. Mais cela faisait peut-être trop redondant avec Onslaught…

    • Bruce lit  

      Grant Morrison : « Oh no, not the hunt for cyclops again »…
      Ton exemple amène plus d’eau à mon moulin : la possession du leader maximo des Xmen aurait dû être un événement dans la série Xmen au lieu d’être reléguée en troisième division dans une mini série insipide, non ?
      Quant au caractère de Scott chez Morrison, je vois plus le raccord de l’éditeur que du mégalochauve. Il est également fait allusion un moment à la transformation de Xavier en Onslaught. Crois-tu vraiment que ça vienne de Morrison ?

      • JB  

        Je me demande dans quelle mesure l’arrivée de Papy Claremont (avec l’ellipse Revolution) puis de l’écossais a bouleversé les plans de la franchise.

        • Bruce lit  

          Je pense qu’il n’y a avait pas de plan : la fin du run de Lobdell et celui de Davis en atteste.

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