12 crétins et 1 idiot

 X-men: The Twelve par Alan Davis et collectif

Le 16/05/16- MAJ le 20/08/21

Ouais ! J'adore tirer les cheveux de mes ennemis sur un fond blanc !

Ouais ! J’adore tirer les cheveux de mes ennemis sur un fond blanc !©Marvel Comics

VO: Marvel

VF: Semic (kiosque), Panini

The Twelve est une intrigue écrite par Alan Davis au moment de son run en tant que scénariste et dessinateur des Xmen post Lobdell.  Il est aidé aux crayons par Adam Kubert pour quelques épisodes. Pour les séries annexes, on retrouve la crème de la crème des auteurs portés sur la philosophie et la finesse : le taciturne Terry Kavanagh, Erik Larsen l’humble artisan malgré son nom à consonance rock’n’roll et l’immense Rob Liefeld scénariste aussi réputé que l’orfèvrerie de ses dessins . Pas à dire, les Xmen étaient entre de bonnes mains….

Jamais en retard lorsque il s’agit de s’auto congratuler, Grant Morrison stigmatisait les histoires X des 90’s. Notamment celle-ci.  Pour un ordre d’idée à l’époque sortait le 300 de Miller où les lecteurs fustigeaient dans le courrier les X-créments….Ambiance…

C’était bien mieux avant ?

Best seller durant quasiment 10 ans les Xmen offrirent pourtant  en leurs temps des histoires fortes hélas trop souvent rythmées par les contingences éditoriales.
Ceci fut dû au talent de Scott Lodbell et Fabian Nicieza qui se partageaient l’intégralité des scenarii. A leur départ, la médiocrité et l’errance ne se firent pas attendre et cette histoire en est l’illustration parfaite. Alan Davis proposa un run très en deçà avec comme point d’orgue l’attribution à Magneto de Genosha .

Les 12 par Bernard Chang ! Un charisme incroyable hein ?

Les 12 par Bernard Chang ! Un charisme incroyable hein ?©Marvel Comics

Cette histoire se déroule juste après ces événements. Apocalypse décide de s’emparer des pouvoirs des 12 mutants les plus puissants pour se réincarner dans le corps de Nate Grey (la version Age of Apocalypse de Cable, qui fit quelques petits tours en série solo puis s’en fut dans l’indifférence générale) seul capable de les contenir. Entre temps, les X-Men devront s’occuper de Wolverine devenu Death. Le griffu présumé mort a en effet été recruté par Apocalypse pour devenir son héraut. Pour montrer qu’il est encore plus dangereux qu’avant, on lui rend son adamantium pour qu’il combatte ses anciens amis… avec une épée rouillée. C’est sûr que c’est plus efficace…

And Death becomes Death….

Avec le recul, tout cela est encore plus mauvais dans le contexte de l’époque. Tout d’abord parce qu’Apocalypse est un guignol parfaitement inoffensif. Voila quand même un type âgé de plus de 2000 ans qui passe son temps à dormir,  radoter sur l’avènement du plus fort mourir, ressusciter et qui, comme Cable ne fait …. rien.
Alors qu’on ne compte plus les assauts de Magnéto, Apocalypse se contente d’infecter des enfants ou recruter systématiquement chez les X-men des cavaliers qui le ridiculisent en le trahissant (Angel, Wolvie, Caliban puis Gambit).

Pas à dire....Logan a un look de la mort qui tue...

Pas à dire….Logan a un look de la mort qui tue…©Marvel Comics

Depuis les pages d’X-Factor, Apocalypse se contente d’attendre son heure en s’entourant de sous-fifres toujours plus idiots les uns que les autres. Le seul moment où celui ci apparaîtra réellement dangereux est dans X-Men: Age Of Apocalypse ou mort chez Remender…Quant à Cable, on a à faire a un messie qui n’a pas l’air très pressé de faire la peau de l’auteur d’un futur génocide.

Ce trade très complet commence par Wolverine #145 où Logan retrouve son adamantium. Erik Larsen était à l’époque persuadé d’avoir écrit le scénario du siècle bourré de fautes de script en nous servant un énième affrontement vs Sabretooth et Hulk.
Comme à son habitude, Logan terrorise alors ses coéquipiers qui, une fois de plus le ramènent à la raison. Au cours de cette bagarre, il affronte Archangel qui le combat avec une massue (soupirs..) A la fin, Warren, sans que l’on ait jamais compris pourquoi par la suite, se transforme en sayen façon Dragonball Z avec des cheveux et des ailes en feu. Une histoire dans l’histoire des X-Men complètement idiote et qui rappelle combien Angel et Psylocke furent massacrés dans leur continuité à cette époque.

Des personnages visiblement constipés sponsorisés par Ultra-Brite...

Des personnages visiblement constipés sponsorisés par Ultra-Brite…©Marvel Comics

Pendant ce temps Cable a sa chance de fumer définitivement Apocalypse mais renonce à l’achever pour sauver Caliban en inadéquation totale avec sa mission. Quel messie ! Celui qui a toujours été décrit comme une machine de guerre impitoyable se met à faire dans le sentiment au moment où il a l’occasion de sauver des millions de personne sur plusieurs générations.

Pendant cette histoire Rob Liefeld se déchaîne et pond un affrontement où les deux protagonistes souffrent d’excroissance musculaires sur fond blanc. Bernard Chang ne fait pas mieux avec un style Cartoon hideux. Quant à Tom Raney,il livre des planches fonctionnelles même en affublant ses personnages de regards complètement idiots. Adam Kubert est celui qui s’en sort mais les couleurs ultra flash de l’époque achève de rendre tout ça impossible à lire pour qui serait réfractaire aux illustrations des 90’s.

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X-Factor# 68 Apocalypse est tout jouasse et annonce les 12 sans bouger ses fesses…Pas à dire, combattre assis, c’est la grande classe !©Marvel Comics

Alan Davis délivre une honnête prestation pour le dernier épisode qui voit Cyclope mourir. Il s’agit d’un épisode clé pour qui veut comprendre la continuité de Scott Summers : c’est ici qu’il est possédé par Apocalypse en voulant sauver ses amis. Un élément que les éditeurs rappeler ont pour expliquer le changement de sa personnalité pour le run de Grant Morrisson.

Les 12

La saga des 12 est à l’origine, un vieux subplot apparu dans X-Factor #13 et repris ensuite par Claremont dans le # 68 où Apocalypse, sur le point de tuer le fils de Cyclope nargue Iceberg en lui disant qu’il fait partie des 12, les mutants amenés à changer le cours de l’histoire.
6 ans plus tard, cette histoire apparaît en filigrane chez Scott Lobdell (Uncanny Xmen Minus 1 (sic)), chez Fabian Nicieza (Xmen #23 au moment où le lecteur apprend de Sinistre l’existence d’un troisième frère Summers) pour venir enfin se conclure chez Davis. Celui-ci depuis le début de son run, professionnel mais écrit sans plus de passion que ça, développe l’idée de journaux écrits par Destiny prévoyant l’avènement des 12.

Le choc de Jean : Apocalypse est si moche quon ne peut même pas savoir si cest un homme ou une femme...

Le choc de Jean : Apocalypse est  moche !  ©Marvel Comics

Ces mutants sont donc capturés par Apocalypse et sont enfin révélés: Xavier, Cyclope, Jean Grey, Iceberg (yoohoo !!!), Magneto, Bishop, X-Man, Tornade, Sunfire, Polaris, Mikhael Raspoutine et le Monolithe Vivant. Une fois le suspense éventé (« mes x-men préférés font ils partie des plus balèzes ? »), l’histoire est classique, confuse et souvent très embarrassante…
C’était l’époque où l’on apprenait que les Skrulls avaient leur propres mutants et que Xavier, qui n’avait pas assez de boulot comme ça, se propose de les entraîner ! Apocalypse comme à son habitude s’allie à une brochette de losers en puissance : les Skrulls donc, Deathbird, et des types habillés en pharaons armés de canons lasers qui affrontent les Xmen la bouche ouverte aux pieds des pyramides…

Quant aux mutants les plus puissants du monde, l’amateur de baston homériques repassera puisqu’ils se font tous ratatiner en 3 cases par des moins que rien puisque le script exige qu’ils soient livrés à Apocalypse. Le plan du vilain étant simple: absorber les pouvoirs sur les éléments, le temps et la polarité pour devenir un être suprême. Un truc quand même complètement idiot du méchant balèze qui veut être encore plus balèze alors qu’il n’en avait pas besoin. Bien entendu, le plan échoue lamentablement et est prétexte pour Marvel de déclencher à l’époque une deuxième ère d’Apocalypse rééditée dans le volume 2 de cette compilation avec la non moins terrible « Search for Cyclops« .

Un cliffhanger choc jamais exploité par la suite : Cykopocalypse

Un cliffhanger choc jamais exploité par la suite : Cykopocalypse©Marvel Comics

Ajoutons à cela d’abominables dialogues signés Terry Kavanagh et des situations WTF incroyables : Logan pas plus perturbé que ça d’avoir été l’objet pour la troisième fois d’une monstrueuse expérience scientifique  et la fusion entre Cyclope et Apocalypse sans aucun développement par la suite. Pourtant, certains moments ne manquent pas de panache comme le sacrifice de Cyclope admirablement mis en scène à la fin de l’histoire ou des instants de tendresse entre Scott Summers et Cable, son fils.

Cet arc rend donc justice au Morrison Manifesto en condensant tous les ingrédients du naufrage X à venir : un casting impossible, des dessinateurs au style incompatibles qui viennent tâcheronner et des bastons aussi stupides que peu convaincantes.  The Twelve marque en fait la fin d’une époque celle de l’ère Jim Lee entamée quelques années plus tôt. Cette ère se terminera juste après cette histoire pour coller aux costumes noirs du premier film. Marvel aura beau rappeler Chris Claremont pour des épisodes complètement loupés, rien n’y fera ! Après un run original mais controversé de Grant Morrison, la décennie suivante sera apocalyptique pour les X-Men…

En une page, Logan accepte de réintégrer son adamantium qu'il a si souvent rejeté....

En une page, Logan accepte de réintégrer son adamantium qu’il a si souvent rejeté….(et se prend pour Goldorak au passage)©Marvel Comics

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Bonus Lit:

Perdus dans la continuité mutante des 90’s ? Suivez le guide ! Presque tout a été couvert sur ce blog ! Dans l’ordre chronologique:

Mutant Genesis: La dernière histoire de Chris Claremont pour son run historique, voire sa dernière grande histoire tout court: fondation des équipes Bleue et Or, les nouveaux costumes emblématiques des 90’s, mort de Magnéto sur Avalon.

Bishop’s Crossing: Bishop venu du futur annonce qu’un traître tuera les Xmen; principal suspect Gambit; Mickael Raspoutine devient fou et John Byrne aussi …Heureusement Nicieza et Lobdell arrivent ! Iceberg découvre son potentiel de mutant alpha. Les affaires commencent véritablement ici.

X-Cutionner’s song: Xavier Assassiné! Stryfe fils de Cyclope? Apparition du Virus Legacy et Apocalypse vient aider les Xmen. En fait le meilleur Crossover des Xmen de tous les temps, souvent copié, jamais égalé.

X-Men Fatal Attractions: Le virus Legacy tue Illyana; Colossus rejoint Magnéto. Affrontement mortel dans l’espace : Wolverine est désadamianté et découvre ses griffes en os, Xavier sombre dans la violence et tue son rêve. Les prémices d’Onslaught sont posés. L’histoire majeure des 90’s.

Avec ses lunettes pétées, Cyclope se jette sur le premier opticien venu !

Avec ses lunettes pétées, Cyclope se jette sur le premier opticien venu !©Marvel Comics

Xmen: Bloodties: Retour sur Terre à Genosha avec les vengeurs pour éradiquer le reste des troupes de Magneto. Apparition d’Exodus. Un crossover mineur à une époque où les équipes s’appréciaient encore.

The Wedding of Cyclops and Phoenix: Sabretooth demande asile aux Xmen et sème la zizanie chez Xavier. Des doutes s’installent: Xavier craque ? Heureusement Jean et Scott se marient après 30 ans de flirt .

Les aventures de Phénix et Cyclope: une histoire importante des 90’s dessinées par Gene Ha, futur co-xcréateur de Top 10. Nos amis élèvent Cable 1000 ans dans le futur, combattent Apocalypse et vivent une existence de parias loin des Xmen. Une sacrée lune de Miel…

Le Complot Phalanx: un crossover mineur où les Xmen affrontent des sentinelles bio-organiques…Bof…seul interêt: un superbe premier épisode mettant Banshee en scène, mort de Blink et création de Generation X.

Legion Quest: Début de l’amitié Rogue-Iceberg . Legion en voulant sauver le futur détruit l’univers 616. Oops !

The Dying Game : Wolverine revient à l’hôtel Xavier et massacre Sabretooth. Il retourne à un état animal et rejette une nouvelle greffe d’adamantium.

Age of Apocalypse : des Xmen alternatifs dirigés par Magneto ! Un Crossover inoubliable inégalé et maintes fois imité bis (House of M, Secret Wars….).

Prelude to Onslaught: Retour à la réalité. Magnéto était coriace ? Dents de Sabre imbattable ? Voilà Onslaught ! Qui est il ?

Onslaught: Xavier EST le traître! Notre chauve menace l’univers Marvel et tue tous les Héros qui vont se retrouver en de bien mauvaises mains dans Heroes Reborn. Bishop réalise son destin en sauvant son futur. Apparition de Bastion. Xavier est mis aux arrêts. La qualité de la série commence à flancher.

Operation Zero Tolerance: Représailles Humaines suite à la mort des Marvel Heroes. Iceberg sauve le monde et réalise son potentiel en prenant la tête des X-Men et en terrassant Bastion. Marrow et Cecila Reyes intègrent les Xmen au bord de l’implosion. C’est le moment pour Lobdell de tirer sa révérence épuisé par les contraintes éditoriales.

The Shattering: La valse des scénaristes. Les Xmen se déchirent entre eux ! A cette époque, impossible de savoir qui fait encore partie de l’équipe…Ah! et Wolverine meurt!

La croisade de Magnéto: Magneto se réveille obtient Genosha par l’ONU !

VOUS ÊTES ICI: The Twelve: Wolverine manipulé par Apocalypse retrouve son adamantium; Cyclope fusionne avec lui et lecteur baille…

Dreams’end: Claremont conclue enfin Days of Future past. Retour de Lobdell qui boucle de nombreux arcs: morts de Robert Kelly, Moira Mc Taggert et de Colossus. Le virus Legacy est vaincu. Beaux moments d’émotion entre Scott et son père et Kitty Pryde qui enterre Peter. Design des Personnages catastrophique par Larocca…

Eve of Destruction: La dernière histoire de Lobdell prié de préparer le run de Morrison: les Xmen combattent Magneto à Genosha. Wolverine se venge enfin du maître du magnétisme. Lobdell s’auto parodie. Difficile de ne pas y voir un magistral bras d’honneur du scénariste à la maison des idées!

Mais il lui arrive quoi à Warren ? 20 ans après, personne ne le sait toujours pas....

Mais il lui arrive quoi à Warren ? 20 ans après, personne ne le sait…©Marvel Comics

42 comments

  • Matt  

    Ah ouais quand même.
    C’est pas top quoi…(euphémisme)
    Je n’avais lu que le début et la fin et j’avais donc strictement rien compris et ça ne me donnait pas envie de trouver les morceaux d’histoire manquants.
    Je ne peux qu’être d’accord sur le côté guignol d’Apocalypse. Et ça me désole de dire ça, je trouve que c’est un personnage qui avait un potentiel monstre, qui est classe, etc…mais oui en effet, ses histoires sont souvent mauvaises et c’est chez Remender (où il est mort) qu’il a droit à une bonne histoire.

    Warren super saiyen ? Mouais…l’influence DBZ continue après Onslaught mais de manière un peu ridicule on dirait.

    Tu ne disais pas que Davis avait écrit des histoires correctes ? Pas celle-là donc…

    Moi je trouve qu’il y a de bonnes choses quand même la décennie suivante. Morrison, Whedon (OUI ! Je provoque, mais moi j’aime bien…sauf la dernière histoire foireuse), Ellis (OUI ! Re provocation…nan, en fait je sais pas ce que tu lui reproches tellement à Ellis sur les quelques histoires X-men qu’il a écrites) et aussi Mike Carey avant et après Messiah Complex (lui même appréciable selon moi) et enfin Remender.

    Alors certes ce sont de petits runs, c’est pas grand chose sur la totalité des X-men des années 2000. Il y a eu des purges réputées que je n’ai jamais trop lues comme le run de Chuck Austen, Fraction qui n’a pas vraiment brillé même si quelques petites histoires sont sympas par ci par là. Donc j’imagine qu’on ne peut pas dire en effet que c’est leur heure de gloire. Mais bon…j’y ai trouvé mon compte dans la mesure où tout n’est pas lié comme chez Claremont, Lobdell. Donc c’est peut être moins ambitieux, mais plus sympa pour le porte monnaie qui n’a pas besoin de tout acheter sur 10 ans pour lire des trucs compréhensibles.

    • Bruce lit  

      Salut Matt,
      Je n’arrive pas à revendre the 12 parce qu’au milieu de tout de foutoir, il y a des parcelles intéressantes pour les personnages… L’histoire la plus interessante pondue par Davis reste à mon sens Magneto War, notamment son prologue très original: avant de se décider de porter un coup fatal à l’humanité (inverser les pôles magnétiques), Magnus se livre à un test; déguisé en contre maître sur un chantier, il teste le racisme d’un américain ordinaire qui s’avère profondément altruiste et tolérant ! Magneto en tombe des nues et toute sa théorie tombe à l’eau. Le vilain manipule alors le brave gars pour lui faire dire ce qu’il ne veut pas dire et mettre ainsi son plan en oeuvre !
      Il reste quand même pas mal de twist tordus pour finir des subplots abandonnés par Lobdell: l’identité de Joseph et l’insupportable Astra….

      Les Xmen post Morrison: oui, il y a eu des trucs bien. Le premier arc de Whedon notamment, mais la logique éditoriale de salir les héros et les opposer les uns aux autres est déjà à l’oeuvre, et le statu quo ne permet pas de résultats satisfaisants de ces travaux. Mon article qui synthétise tout ça ici.
      Morrison a écrit une histoire formidable: Riot at Xaviers. Planet X est bien aussi. Maintenant ses histoires de Xorn frôlent le ridicule…
      Ellis ne m’a rien fait. Simplement, son écriture ne me touche pas et encore moins ses thématiques. Concernant les Xmen, c’est pas glorieux, notamment son Excalibur où il transforme ce pauvre Colossus en brute stupide, immature et jalouse d’un ersatz de John Constantine : Peter Wisdom qui à l’époque sort avec Kitty Pryde, beaucoup plus jeune que lui….
      FRaction: de bonnes idées gâchées par une écriture un peu frimeuse, pénible, façon zapping. Je ne le supporte pas.
      CArey: Ses Xmen Legacy consacrés à Charles Xavier sont très intéressants. Par la suite, il s’intéresse à Rogue et fait fuir à peu près tout le monde…Ses Uncanny avec Bachalo sont bof…
      Brubaker: alors lui, avec son Mutant Genesis, je le retiens. Probablement l’histoire la plus stupide des années 2000 avec un méchant Vulcain doté d’une personnalité unilatérale et des situations WTF impressionnantes. Avec Whedon, il est l’artisan de l’avilissement de Charles Xavier….Non !

      • Matt  

        Pour moi the 12, étant le premier truc avec « powerless » que j’avais acheté comme ça par hasard, c’était un immense foutoir parce que même les personnages comme Cable et X-man, je ne les connaissait pas. J’ai lu le début des années 90 plus tard. Donc en plus de ne pas avoir l’histoire en entier, je me sentais perdu…alors que Powerless, même si faudrait que je le relise pour voir, j’avais compris et le thème n’était pas coincé dans la continuité.

        Je vais peut être me prendre Magneto War. C’est encore publié assez correctement en VF, en 2 revues. C’est là qu’il obtient Genosha je crois. ça peut être intéressant à lire.

        Marrant, moi j’ai jamais trouvé que Whedon salissait Xavier. Son crime c’est d’avoir asservi la salle des dangers ? Mais dans l’histoire il dit bien que le seul indice qu’il a eu c’est à un moment la machine qui a dit « ou suis-je ? »
        Si tu entendais ton PC dire ça, tu te dirais que c’est une technologie alien asservie et que tu dois enquêter ? Ou juste qu’il y a un bug, ou que tu es fatigué et que tu vas dormir et oublier ça ? Au pire il a été peu attentif, un jour où il était vanné. Il a même cherché à comprendre si je me souviens bien, mais sans rien trouver ni plus rien entendre. J’ai même trouvé que les X-men étaient un peu prompts à lui faire des reproches.

        Je n’ai jamais lu Deadly Genesis. J’aime pas les retcons qui ont comme seul intérêt une « shock value » donc…

        Mike Carey j’aime aussi quand il commence à s’intéresser à Rogue et lui fait maitriser ses pouvoirs, et termine le conflit entre Danger et Xavier. Après j’avoue que je n’ai pas lu la suite.

        Pour Ellis euh…en fait j’ai pas lu ce que tu mentionnes. je pensais surtout à Ghost Box et Xenogenesis. Certes il rend Forge cinglé…mais a-t-il jamais été stable celui-là ? Chez Claremont il avait déjà l’air d’un mec perturbé dans sa tour qui revivait son passé à la guerre. Je ne crie pas au chef d’œuvre mais j’ai passé un bon moment de lecture.

  • Tornado  

    « mais les couleurs ultra flash de l’époque achève de rendre tout ça impossible à lire pour qui serait réfractaire aux illustrations des 90′s » : Ah ouais. Ce lecteur c’est moi et j’ai revendu mon intégrale « Age of Apocalypse » en 4 tomes VF sans jamais avoir réussi à la lire…

    J’ai lu « Magneto War ». Sur le moment, j’avais bien aimé. Mais avec le recul, je ne me souviens de rien, juste que j’aimais bien Joseph et que j’ai détesté la manière dont Marvel s’en débarrasse. Non, franchement, personne ne pourrait me faire relire ça aujourd’hui. Je trouve ça vraiment anecdotique comme mainstream. Je préfère House of M !!!

  • Matt  

    C’est vrai qu’au delà des corps disproportionnés, je crois que les couleurs flashy sont pires à supporter. C’était nul comme idée de faire des couleurs pareilles.
    J’ai revendu aussi mes 4 tomes VF AOA. Mais en ayant réussi à les lire. Mais j’ai été déçu. Pas que ce soit mauvais. Mais trop peu de développement de personnages. J’en attendais autre chose que les lecteurs qui ont lu ça à l’époque surement et qui devaient être en plein suspense insoutenable. En fait je crois que c’est le manque d’implication émotionnelle qui m’a fait revendre AOA. Ce ne sont pas les persos habituels et on ne nous aide pas trop à les connaitre et les aimer, ils ne sont pas assez développés. On nous parle surtout du cristal machin ou de la jalousie de Gambit (insupportable dans AOA)

    Moi j’ai un petit côté maniaque qui fait que j’aime bien avoir les épisodes clés, du genre comment Genosha, patrie anti-mutants est devenue la patrie de Magneto. Rien que pour ça, j’ai envie de lire Magneto War. Je ne suis pas non plus complétiste mais j’aime bien boucher quelques « trous » de ce genre.

    • Tornado  

      A un moment donné, j’étais comme ça aussi. Je voulais absolument savoir comment Wolverine avait perdu son adamantium, et puis comment il l’avait récupéré, etc. Il fallait que je lise les épisodes-clés comme tu les appelles !
      Et puis je suis passé à autre chose, en ayant renoncé à les lire. Je ne m’en porte pas plus mal aujourd’hui. Il a perdu son adamantium, il l’a retrouvé… Les épisodes en question sont au mieux moyens. Bof, ça me suffit ! je préfère lire d’autres trucs 🙂

      Je suis un peu rabat-joie. Mais finalement, mon regard de lecteur complètement écoeuré de la continuité des X-men a également sa place dans ces pages, non ? Ça amène un regard différent. Vous me dites si je vous saoule, hein ! 😀

      • Matt  

        Ah mais c’est vrai que tu donnes un regard différent.Tu peux apprécier des trucs sans te soucier de la continuité. Et des fois on passe pour des cons en se disant qu’on se braque peut être un peu trop dessus.
        Après je ne fais ça que pour les X-men, j’suis pas encore trop atteint. Dans d’autres séries je me fous de savoir comment est mort et revenu captain américa etc.

        • Présence  

          Les couleurs – De mémoire, l’infographie commençait à prendre son essor, et les metteurs en couleurs pouvaient enfin s’amuser un peu, en particulier en utilisant des couleurs plus pétantes, ressortant mieux un papier de meilleure qualité. Il ne faisait que perpétuer le principe de rendre ces pages attractives pour de jeunes lecteurs.

  • Bruce lit  

    Le FB du jour:
    Apocalypse Now ! 2/4
    Wolverine retrouve son adamantium et devient Mort pour Apocalypse ! Qui sont les 12 mutants les plus mastocs des Xmen ? La fusion entre Cyclope et Apocalypse ! Mais aussi des Skrulls mutants, des Egyptiens en tenue légère et Rob Liefeld ! « Apocalypse : the 12 », le récit d’un fiasco par Alan Davis chez Bruce Lit !

    La BO du jour: grands spécialistes de la fin des temps, nos Four Horsemen chantent l’Apocalypse ! https://www.youtube.com/watch?v=U62YLJ1iw4A

    @Tornado et Matt: AOA s’apprécie d’avantage, je radote, dans la lecture de la continuité de cette époque. Car il est vrai que les personnages n’ont peu de places pour exister.
    Je ne me rappelle plus des détails de l’histoire de Danger. Mais il me semble qu’à un moment Xavier avoue que l’asservissement de Danger était le prix à payer pour avoir les X-Men. N’importe quoi….

    • Matt  

      Par rapport à Danger, je viens d’aller regarder mes revues. C’est Mike Carey en fait qui est entré dans les détails en expliquant que Xavier a consulté les Shi’ars après avoir entendu « ou suis-je ? » qui lui ont dit que c’était impossible, que ce n’était pas une entité consciente, mais que Xavier a continué à chercher…sauf que « tes fers n’étaient pas des chaines, mais des algorithmes complexes. quelles lignes de code devais-je effacer sans te lobotomiser ? »
      Carey réhabilitait un peu Xavier en expliquant qu’il a essayé mais qu’il ne comprenait pas.

      Je ne sais pas quel auteur a dit qu’il fallait que Danger soit asservi pour avoir les X-men. Ce n’est ni Whedon ni Carey. Sauf si tu considères que le silence relatif de Xavier quand il se fait accuser par Colossus d’avoir conduit des expériences et ignorée Danger est un aveu d’asservissement nécessaire. Xavier ne se défend pas trop dans le run de Whedon, mais n’avoue dit rien de la sorte, il se sent coupable tout de même.

  • Bruce lit  

    @Tornado: moi aussi ! Notamment lorsque j’ai repris les Comics, je me tapais tous les Factor X des Simonson pour comprendre d’où venait Apocalypse, qu’était il arrivé à Angel ?, d’où venait Sinistre. C’est peut être le mérite de Lobdell d’avoir développer tout ça dans son run un peu scolaire. C’est aussi sûrement ce qui m’empêche de me débarrasser de House of M que j’ai toujours trouvé surestimé, même avant ma Bendi-phobie.
    @Leo: oh là là Power Pack….je sais que cette série a ses aficionados. J’avais lu un article intéressant là dessus dans Scarce…
    Très joli métaphore les intercalaires.
    Je m’appelle Bruce T, j’ai 43 ans et je n’ai acheté aucun Marvel ce mois-ci pour la première fois depuis 20 ans !

    • Présence  

      Bruce a enfin réussi à appliquer le principe du J’arrête quand je veux. 🙂

  • Tornado  

    « House of M » : Perdu dans la continuité, je ne sais pas. Si les personnages font « ceci ou cela » qu’ils ne devraient pas faire, je ne sais pas. Mais pris en temps qu’histoire toute seule, c’est super classe ! C’est iconique, onirique, magnifique. A lire sans chercher à comprendre si les personnages ont fait « ceci ou cela » 25 épisodes plus tôt. Parfait pour le lecteur lambada !

  • Matt  

    Bah…le très cartoony ne veut pas forcément dire que c’est pour les jeunes. Tu penses a Ramos par exemple sur Spidey ? Il était là en 2004 aussi avec un trait bien pire sur Spidey. Et Superior Spider-man a une super bonne réputation.

    Bon à moins que tu parles du Marvel tout récent post Secret Wars. Là je sais pas, j’ai arrêté. Je me dis qu’entre les années 70 et 2013, y’a de quoi faire. Maintenant je ne connais plus la moitié des persos issus de je ne sais quelles réalités alternatives et toutes les équipes sont mélangées donc je laisse tomber.

  • nicolas  

    Là pour le coup je passe, m’étant barré chez Vertigo et chez Image à ce moment.
    Pas meme les beaux dessins d’Alan Davis n’ont réussi a me faire lire cette purge.

    Les twelve selont Claremont et Louise Simonson étaient Xavier, Cyclps, Jean Grey, Psylocke, Franklin Richards, et les autres je ne sais plus, mais c’est eux qui devaient former la destine mutante pour les decennies à venir.

    Un petit mystère de l »époque jamais clairement résolu.

    • JB  

      Il me semble que c’est expliqué dans un épisode du mois Flashback dans lequel Sanctity revenait dans le passé ?

  • Présence  

    Merci Bruce, grâce à toi je comble ma lacune en comics des années 1990. Je n’avais pas beaucoup apprécié les épisodes d’Alan Davis sur Excalibur, quand il avait pris la suite de Chris Claremont au scénario. Il a depuis expliqué que ce qui l’intéresse ce sont des héros vraiment héroïques plus que des anti-héros. J’attends avec impatience the Infinity Entity qu’il dessine à partir d’un scénario de Jim Stalrin (que des petits jeunes !).

    Tel que tu l’expliques, le concept même des 12 ne pouvait pas déboucher sur grand chose. Les responsables éditoriaux Marvel doivent pouvoir maintenir l’illusion du changement. Comment faire quand on a désigné les 12 mutants les plus puissants ? Qu’advient-il après ? Seule une série indépendante peut pousser une telle logique plus loin, comme par exemple Neil Gaiman quand il a repris Miracle Man. Ce dernier est devenu l’équivalent du dieu omnipotent de la création. Qu’est-ce que cela veut dire pour le commun des mortels ?

    • Matt  

      J’ai toujours beaucoup aimé les dessins de Davis. Il n’a pas forcement un style très singulier, c’est classique mais c’est élégant, souple et clair. On n’imagine pas trop son style sur une histoire bien sombre, mais sinon c’est très agréable.

  • Winnetouch  

    En fait, au tout tout début, les 12 sont simplement X-Factor (les 5 X-Men originaux) et les X-Men de l’époque (les 7 membres de l’équipe australienne). Ni plus ni moins 😉

  • Bruce Lit  

    Le FB du soir:
    Apocalypse Now ! 2/4
    Les 12 apôtres ? Les 12 élus ? Les 12 tribus ? Non, les 12 mutants les plus puissants de l’univers Marvel (au moins le temps qu’a duré le récit Apocalypse: The Twelve, parce qu’après…)
    Ahem….personne pour rigoler sur les scans de Liefeld et Portaccio ? Les traditions se perdent….
    En relisant le bouquin de De Falco, on ne peut pas dire que Davis respire d’enthousiasme en parlant des Xmen.
    Pour mémoire, Claremont revient juste après cet épisode pour parler d une révolution à laquelle personne n’a jamais rien compris. Avec en ouverture, une intrigue qui se passe à Venise complétement absurde…. J’ai décroché à ce moment là, en achetant en pointillé 1 numero par an;;;;;En face, il y a avait la fin de Preacher…..

  • JP Nguyen  

    Je suis fan de Alan Davis, mais scénar ou dessins, ça ne semble pas son meilleur boulot… La case où Cyclope a la visière cassée lui donne un air très bof bof, limite Woody Allen…
    Je crois que dans une interview, il avait été dit que Claremont avait contribué à la débacle de l’écriture de cette histoire…

    • Matt  

      Je suis très fan du Claremont des années 80. Le mec a énormément contribué à l’évolution des X-men pendant 16 ans, c’est quand même énorme. Mais par la suite il n’avait plus de jus. Il faut savoir s’arrêter…
      J’ai surtout lu son retour en 2004 moi. Plutôt mauvais. A part la fin des Grey, mais c’est surtout un arc sympa grâce au découpage et la mise en scène de Bachalo.

  • Matt  

    Nouvelle hérésie de Panini.
    Je reviens de mon libraire et j’ai vu sur une étagère 2 omnibus côte à côte : l’ere d’apocalypse de 1000 pages, et le retour du messie (auquel ils ont ajouté 8 pauvres épisodes qui n’ont qu’un rapport lointain avec le crossover, dont 3 épisodes pour sauver Illyana dans les limbes ou 3 épisodes de X-factor de Peter David qui seront incompréhensibles pour ceux n’ayant pas lu les précédents) qui doit vaguement faire 450 pages.
    Et tenez vous bien : le même prix de 70€ pour chacun d’eux.

    Comment ils peuvent pratiquer ce genre de prix ? Y’a pas une loi qui interdit de se foutre de la gueule du monde comme ça ?

  • Bruce lit  

    Je pense que le prix est unique à partir d »une certaine pagination. Le prix du livre est très encadré en France.

    • Matt  

      Euh j’ai du mal à avaler ça. Panini hausse ses prix sans trop de souci depuis des années sans augmenter la pagination.
      Et là, après avoir sorti des Omnibus de 600; 700; ou 1000 pages à 65 ou 70€, ils en sortent un de 450 pages à 70€ et tout va bien, c’est normal ?

  • Bruce lit  

    Attends, on va poser la question à Arnaud que nous avions interviewé ici.
    Arnaud ?

  • Arnaud  

    Bonjour à tous 🙂

    Que vous répondre ?
    Certes en France , le prix du livre est unique grâce à la loi Lang, mais cela dans le but de protéger les libraires face à la grande distribution. Sinon, Leclerc, Carrefour, la FNAC, Cultura et mon meilleur ami Amazon imposeraient leurs prix aux distributeurs comme il le font pour la viande ou votre pâte à tartiner préférée
    Mais cela n’a rien à voir avec le sujet

    Nous somme dans une économie libre, capitaliste, comme la plupart des pays du monde, et les producteurs de n’importe quel produit sont libres de pratiquer les tarifs qu’ils souhaitent.
    Panini est donc libre de fixer les prix de ses produits comme Renault le prix de ses bagnoles
    Donc si Panini souhaite vendre ses Omnibus 70 € aujourd’hui et 100 € dans 2 ans , ils en ont tout à fait le droit , que l’Omnibus en question fasse 300 pages ou 1000 pages
    La balle, comme pour tout, est dans le camp du client . Tant que les clients suivent , je ne vois pas pourquoi ils baisseraient leurs prix, tout comme Apple vend des Iphone à 900 € a des gens qui touchent à peine plus que le SMIC. Il faut aussi savoir se responsabiliser. Le comics , comme l’Iphone , n’étant pas un produit de première nécessite

    En tant que libraire spécialisé comics, je constate ceci :
    (Je précise que je ne parle que pour ma boutique, ene connaissant pas les volumes de vente de mes confrères. )
    Chez moi, les titres Panini dans leur ensemble se vendent vraiment très bien. Que ce soit les ex-kiosques Legacy ou Fresh Start , ou leur gamme librairie des « petits » 100% Marvel aux plus gros volumes. Par exemple , tous mes Omnibus Ere d’Apocalypse en fin d’année dernière se sont envolés en une semaine, et il était impossible de se réapprovisionner , le titre étant en rupture chez l’éditeur dès le jour de sa sortie
    Les intégrales Panini Comics, qui est surement la collection qui a subit la plus forte inflation ces dernières années, se vendent comme des petits pains. Ma clientèle comics , étant un peu plus « adulte » composée de beaucoup de clients ayant lu les revues Lug/Semic ou Arédit/Artima, s’arrachent ces intégrales leur permettant de retrouver les aventures de leur jeunesse, sur un support de meilleur qualité, avec une meilleure traduction et surtout sans censure. Et surtout de lire des aventures souvent inédites à l’époque. Donc le prix (35 l’unité ) n’est pas un frein
    De plus, les adultes étant insérés dans la vie active, ont forcement plus de revenus qu’un lycéen , un étudiant, ou un jeune employé
    Enfin, les grands lecteurs de BD franco-belge (dont je fais partie) ne sont pas choqués par ces prix.
    Le dernier Lucky Luke fait 46 pages et se vend 11 € (à 1,5 millions d’exemplaires)
    Un mensuel Panini fait 112 pages et se vend 7,50 €. Je vous laisse y réfléchir…

    Donc si demain ; les ventes de Panini s’effondrent , je suis certain que comme toute entreprise, ils réfléchirons à leurs tarifs. Force est de constater que ce n’est pas le cas pour le moment
    Le marché du comics en France est en légère croissance tous les ans, et Panini Comics est le grand leader du marché, loin devant Urban et a des années lumières de Bliss, Délirium, Hi Comics , Glénat ou autres

    J’en profite donc aussi pour lever un lièvre. Sur les réseaux sociaux, les blogs, et surtout les groupes consacrés aux comics, s’expriment essentiellement les râleurs , les mécontents, ou les « haters » professionnels
    Ce prisme est totalement déformant : si je ne m’informe que sur les groupes je ne lis que : « Panini c’est de la merde », « Panini c’est trop cher », « Panini ils abusent je n’achète plus », et le grand running gag annuel : « Panini aurait perdu les droits de Marvel » …Pipeau & billevesées : 80% des gens qui lisent des comics ne sont pas sur Facebook, ou ne s’y expriment pas , souvent pour éviter le conflit, mais Marvel et Panini dominent de très haut le marché du comics France, et les lecteurs son toujours là et bien fidèles
    Donc attention à ce que vous lisez sur ces groupes, très souvent des articles « putaclics », à la limite de la mythomanie, peu ou pas étayés , et ne représentant en rien le lectorat français

    Merci de m’avoir donné la parole 🙂

    Bonne lecture à tous 🙂

    Arnaud
    Attilan Comics

    • Présence  

      Merci beaucoup pour cette description du marché. J’imaginais qu’Urban, au vu de la qualité de ses produits, aurait réussi à gagner du terrain sur les produits Marvel, ce en quoi je suis visiblement à côté de la plaque.

      • Arnaud  

        Urban se vend bien aussi, mais DC Comics ayant été très peu ou mal distribué en France jusqu’à l’arrivée d’Urban, la grande majorité du lectorat comics a été bercé par les héros Marvel et y ait donc plus attaché. Après , le problème de DC c’est qu’il n’ont qu’un seul moteur qui s’appelle Batman
        Marvel en a plusieurs : les Avengers, les X-Men , Deadpool, etc…
        Cependant , Urban a une très grande richesse de catalogue grâce à la collection Urban Indies, qui , me semble-t-il attire de plus en plus de lecteurs plus « murs » qui souhaitent lire de la BD U.S , mais autre chose que du super-héros

    • Matt  

      Euh…bon bah merci pour la réponse.
      J’suis pas un hater au passage hein^^ Je râle juste parce que…j’estime que leader ou pas, Panini fait souvent du boulot de sagouin. Meilleure traduction les intégrales ? Hum…oui depuis 2012 et la sortie par l’arrière boutique de madame vous-savez-qui. Mais avant c’était la cata.

       » Il faut aussi savoir se responsabiliser. Le comics , comme l’Iphone , n’étant pas un produit de première nécessite »

      Ah mais oui clairement. D’ailleurs je n’achèterais pas ces trucs hors de prix^^
      Mais je m’étonne c’est tout. S’ils peuvent vendre un truc de 450 pages à 70€ et que les clients suivent, c’est alors bizarre que celui à 1000 pages reste aussi à 70€. Ils pourraient mettre le truc à 100€ alors s’il y a assez de pigeons…euh…de clients pour suivre^^

      Urban adapte bien ses prix en fonction de l’épaisseur du bouquin. Marvel aussi en VO d’ailleurs.

      Enfin bon…

      • Bruce lit  

        Merci pour cette réponse très développée Arnaud.

        Ils pourraient mettre le truc à 100€ alors s’il y a assez de pigeons…euh…de clients pour suivre^^
        Le comic book a connu la même évolution que le rock, Matt. Il est désormais possible de payer un coffret Sex Pistols 200€ alors que c’est du Punk ! Ceci dit, et je pense que Présence appuiera mes propos, Marvel a plutot revu se starifs à la baisse sur les trade tout du moins. On peut trouver des Epic Collection tout à fait correct en rapport qualité-prix pour 30€, beaucoup moins dispendieux qu’à l’époque des Marvel Masterworks à 100€ l’unité. Bon, ce n’était pas la même qualité non plus.

        • Matt  

          Oui c’est justement parce que j’ai vu la baisse en VO et la hausse en VF que je me suis dit « oh Panini, ça va les chevilles là ? Vous croyez que ça vaut tout ça votre boulot de gueux ? Z’avez pas honte ? » ^^

          M’en fous, je chope les trucs Panini en occaz maintenant, dès que je peux.

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