Adieu ma jolie

Alias par Brian Bendis et Michael Gaydos

Ah ! Les splendides couvertures de David Mack !

Ah ! Les splendides couvertures de David Mack ! ©Marvel Comics

Première publication le 29 janvier 2015- Mise à jour le 29 novembre 2015.

AUTEUR : TORNADO

Cet article traitera de l’ensemble de la série publiée en VF chez Panini sous la forme d’un énorme pavé de la collection Omnibus.

Soit les 28 épisodes de la série « Alias », écrits par le scénariste Brian M. Bendis et dessinés en majeure partie par Michael Gaydos entre 2001 et 2004, ainsi que l’épisode « What if Jessica Jones had Joined the Avengers ? » (particulièrement insipide).

A noter que le série a été initialement publiée sous le label MAX, la branche adulte de l’éditeur Marvel.

Une fois n’est pas coutume. Ou plutôt deux fois. Ou même bien… Attendez… Car cela fait deux fois, à présent, que l’on dit du bien du scénariste Brian M. Bendis sur le blog de Bruce Lit, après que le bonhomme ait été trainé dans la boue de la critique revancharde qu’il avait, force est de l’accepter, bien mérité. (raclement de gorge du rédacteur en chef, ndlr).

Et pourtant, avant de devenir le wonderboy de la Marvel, avant de nous livrer ses purges des New Avengers, des events pourraves (Secret Invasion, Siège !), avant de massacrer une bonne fois pour toute une franchise X-men déjà bien abîmée par les multiples tâcherons ayant succédé à Chris Claremont et Scott Lobdell, il avait fait des trucs vachement bien ! Retour sur une époque où Mr Bendis était bon, tout simplement !

Private style !

Private style !©Marvel Comics

Lorsque la série Alias commence, Jessica Jones est une ancienne super-héroïne de seconde zone. Elle n’est pas très connue et on ne sait pas grand chose de ses pouvoirs ni de ses talents, ni même de son histoire. Elle s’est retirée de la vie super-héroïque et travaille désormais à son propre compte comme détective privée dans l’agence qu’elle a elle-même créée, nommée « Alias ».

Mais dans une ville de New York dominée par les êtres à superpouvoirs, il semble bien difficile pour la jeune femme de tirer un trait définitif sur cette dimension héroïque qui semble lui coller à la peau. Plus on avance et plus on fait connaissance avec son histoire, jusqu’à découvrir qu’il s’agit d’une personne au passé chargé, qui semble souffrir d’un profond manque d’estime personnelle…

La vie d’un détective privé dans une ville peuplée de super-héros…

La vie d’un détective privé dans une ville peuplée de super-héros…©Marvel Comics

Les premières planches nous mettent dans l’ambiance :
1) Nous somme très loin des habituels canons propres aux séries super-héroïques. Jessica n’est pas très jolie. Il n’y a pas de costumes moulants avec le slip dehors et encore moins de couleurs flashy. L’ambiance se veut naturaliste. Voire glauque et domestique si possible.
2) Nous rendons hommage aux romans policier à la Raymond Chandler, avec cet univers sombre et nocturne de vapeurs d’alcool et de fumées de cigarettes propres aux histoires de détectives privés (sans oublier les sempiternels rideaux à lamelles !). La trame du récit offre un écho parfait aux nouvelles du romancier, qui développent une série d’enquêtes basée sur un réseau tentaculaire de coupables et d’intrigants.
3) Le ton est adulte. Les gros mots fusent et le sexe est abordé, non pas de manière frontale, mais comme un élément intégré à la série à part entière.

Une série de super-héros… pas comme les autres !

Une série de super-héros… pas comme les autres !©Marvel Comics

Les auteurs ont réalisé une œuvre véritablement atypique au sein de l’univers Marvel. Sans pour autant nier la présence des super-héros, la série explore l’envers du décor de ce monde super-héroïque comme s’il était sérieux et réel. Le rapport entre le fond et la forme est ainsi parfaitement cohérent dans la mesure où l’ambiance adulte et réaliste fait corps avec son sujet. Bendis et Gaydos nous livrent une petite merveille de narration alerte et percutante. Sexe, alcool, déprime, difficulté de communication entre les êtres, tout dans la série la destine à développer l’envers du décor des super-héros habituels, de manière adulte et sans concessions.

Les dialogues sont particulièrement soignés et plein d’esprit, et la mise en scène se révèle rythmée et inventive. Le dessin de Michael Gaydos est si fonctionnel (à l’inverse de l’esthétique racoleuse de certaines séries) que l’on se surprend à lire la chose à une vitesse assez incroyable. Les qualités graphiques se jouent à un autre niveau, notamment dans la manière de mettre le récit en scène et de saisir la justesse des expressions.

Par ailleurs, le dessinateur s’améliore rapidement et se distingue à la fois dans la construction des planches, dans les compositions et les décors (savant mélange d’esquisses et de précision photographique), et en particulier dans les portraits des personnages principaux, jusqu’à saisir une héroïne incroyablement singulière et charismatique, vivante et attachante. Ainsi, Jessica finit par devenir tellement familière qu’elle suscite un attachement indéfectible chez le lecteur.

Le découpage sophistiqué de la série. Remember Frank Miller ?

Le découpage sophistiqué de la série. Remember Frank Miller ?©Marvel Comics

Il y a du mélange de style dans cette création, qui tient tout autant du roman policier que du comicbook ou encore de la sitcom télévisuelle. Le découpage des planches, plein de « copié-collés », offre à cette forme de comics un parti-pris très énergique et une fluidité narrative inédite et assez irrésistible, qui procure de l’épaisseur au récit en jouant sur une étonnante palette d’émotions diverses.

Ce procédé pratique et systématique, qui consiste à « photocopier » les vignettes et à les replacer à intervalles réguliers, peut apparaître comme une facilité, voire une paresse visant à économiser du temps de travail. C’est peut-être parfois le cas. Mais souvent, on peut percevoir qu’il s’agit d’un procédé purement conceptuel qui se substitue aux dialogues et aux soliloques. En effet, lorsque ceux-ci fusent et deviennent envahissants, les vignettes photocopiées, que j’ai envie de nommer « échos graphiques », s’impriment dans l’esprit du lecteur par effet de répétition.

Ce procédé permet à la fois de ne pas forcer le lecteur à passer des heures à scruter chaque dessin, ce qui l’éloignerait de la concentration requise par le texte, et à la fois de capturer les expressions de chaque personnage, par un effet d’écho, rendant la lecture particulièrement fluide. De toute manière, il s’agit forcément d’un parti-pris narratif propre au scénariste Brian M. Bendis puisqu’on le retrouve, de manière systématique, dans ses autres créations de la même période (Daredevil, mais aussi Powers, l’autre grande réussite du bonhomme).

L’un des tics préférés de Bendis : Les vignettes photocopiées !

L’un des tics préférés de Bendis : Les vignettes photocopiées !©Marvel Comics

Quelque part, Bendis approfondit son propre univers dans l’univers partagé des super-héros Marvel. Il Focalise sur ses personnages favoris, ceux qu’il développe dans diverses séries. En particulier, il connecte la série Alias avec celle de Daredevil, qu’il écrit conjointement, jusqu’à développer des scènes simultanées, comme vues de deux angles distincts !

Il introduit également des personnages qui l’intéressent en particulier, comme Jessica Drew (la première Spider-Woman), dont il développera la mythologie ultérieurement, que ce soit dans sa propre série ou bien dans celle des New Avengers. Ou encore Luke Cage, personnage très secondaire de l’univers Marvel à qui il offrira une seconde jeunesse (et un look tout neuf de gangsta-rap badass !) également dans les NA….

Pendant ce temps, Jessica Jones est aussi chez Daredevil !

Pendant ce temps, Jessica Jones est aussi chez Daredevil !©Marvel Comics

Pour autant, l’ensemble n’est pas exempt de plusieurs défauts réels. Le premier vient de cette nécessité de plus en plus évidente chez le scénariste de convoquer un maximum de super-héros majeurs de l’univers Marvel. Cet élément est un mauvais choix puisque il se révèle contradictoire avec le concept même de la série, à savoir visiter « l’envers du décor » du monde Marvel, et non son habituelle partouze super-héroïque.

Il mêle ainsi le passé de son héroïne à la continuité officielle de l’univers Marvel, usant d’une rétro-continuité capilotractée dénuée de la moindre subtilité. Un comble pour une série jusque là réservée aux lecteurs adultes et, disons, un peu plus exigeants que les lecteurs du tout-venant des comics de super-héros (on était pourtant bien sous le label MAX, bon sang !). Qui plus-est, chaque fois que l’intrigue fait des bons dans le passé, Gaydos est remplacé par d’autres dessinateurs, principalement Mark Bagley, qui usent d’un style naïf et infantile complètement opposé à celui de Michael Gaydos, et ainsi en complète rupture de ton avec la saga.

Qu'est ce qu'il fout là lui ?!

Qu’est ce qu’il fout là lui ?!©Marvel Comics

L’un des pires moments reste pour moi l’épisode #21 : Les auteurs changent soudainement de ton et l’on se retrouve d’un coup en plein délire, en compagnie d’un des plus insupportables, des plus ridicules et des plus nuls super-héros de tout l’univers Marvel : Cette m…. de Speedball !!!

Et alors que le drame devrait nous sauter à la figure, dans une relation logique avec l’arc narratif développé en amont, alors que l’on devrait plonger de plein pied dans la tragédie, le récit s’oriente dans le clownesque. Tant pis…

Une série adulte du label MAX rattrapée peu à peu par les naïvetés de l’univers Marvel…

Une série adulte du label MAX rattrapée peu à peu par les naïvetés de l’univers Marvel…©Marvel Comics

Le dernier arc narratif de la série, construit de manière à apporter une fin véritable à la saga (en même temps qu’un approfondissement de sa mythologie interne), est également très fluctuant. Ainsi, les deux premiers épisodes sont essentiellement consacrés aux origines de Jewel, l’ancien alias de Jessica Jones ! Malheureusement, il s’agit d’un arc narratif d’un niveau plutôt mauvais, certainement l’un des moins bons.

Depuis le début, le mystère demeure à propos des origines et du passé de l’héroïne, ainsi que de ses pouvoirs. Brian M. Bendis nous propose alors de les découvrir. Le problème n’est pas tant que l’on nous lève le voile sur ce qui faisait le sel du concept de la série depuis le début, puisque l’on arrive à la fin et qu’il est plutôt bien vu de nous lâcher l’information en dernier lieu. Le problème en vérité, c’est que l’essentiel de ces révélations soit particulièrement décevant tant au niveau du fond que de la forme.

Alors que l’on pensait que le scénariste nous réservait des révélations croquignolesques et originales sur ces origines mystérieuses, on s’aperçoit qu’il n’en est rien. Bendis n’avait manifestement aucune idée de tous ces éléments et préfère, plutôt que de s’y pencher sérieusement, nous lâcher un récit référentiel d’un second degré amusé assez putassier ( c’est pas moi qui l’ai dit ndlr !). Comme dit plus haut, le dessin est cette fois confié à Mark Bagley qui use d’un style naïf et infantile complètement opposé à celui de Michael Gaydos et ainsi en complète rupture de ton avec la saga. Le lecteur qui suit la série depuis le début se sent donc complètement floué, pour rester poli…

Heu… On est encore dans la série Alias, là ?

Heu… On est encore dans la série Alias, là ?©Marvel Comics

La suite est heureusement d’un autre niveau. C’est aussi l’occasion de replonger dans le passé de l’héroïne mais, cette fois, le scénariste soigne la toile de fond et revient à une forme toujours aussi sophistiquée de construction narrative, à base de découpage saccadé et de dialogues de type sitcom, très travaillés, fouillés et dynamiques.

Il se livre par ailleurs à un exercice un peu spécial en décortiquant les composantes des comics de l’intérieur par l’intermédiaire de « l’Homme pourpre », qui s’adresse directement au lecteur, à travers une scène inspirée du Silence des Agneaux, et qui lui explique comment est construit techniquement le scénario, comme si les mots sortaient de la bouche même du scénariste ! Par ailleurs, ce dernier récit est vraiment très bon et nous prend aux tripes avec un maximum de tension et de suspense.

Le terrifiant Homme Pourpre !

Le terrifiant Homme Pourpre !©Marvel Comics

A l’arrivée, Alias demeure envers et contre tout une série brillante, originale, impertinente, intelligente, souvent subtile, presque toujours adulte, mais non dénuée de défauts, surtout lorsqu’elle sacrifie son concept initial dans une dernière partie versant un peu dans les mauvais travers des comics d’hommes musclés en slip. Dans le fond, elle développe une touchante version humaine du super-héros, notamment à travers le thème de « l’estime de soi » lorsqu’il est confronté à un passé douloureux chargé de névroses et de blessures.

Dans la forme, son originalité, sa personnalité unique, son affiliation aux romans policiers, sa construction virtuose, ses dialogues, sa tonalité adulte, violente, crue et glauque la hisse à un niveau nettement plus intense et viscéral que la plus-part des autres créations du genre. Le concept novateur, la maturité et la qualité de l’écriture, l’énergie qui se dégage de l’ensemble et le vent de renouveau qui souffle alors sur l’univers des super-héros Marvel hisse ainsi cette série très, très largement au dessus du tout venant de la production mainstream qui se complait volontiers, d’une manière générale, dans une routine confortable.

Quel bonheur : Une histoire de super-héros qui parle d’autre chose que de gentils qui se battent contre des méchangs !

Quel bonheur : Une histoire de super-héros qui parle d’autre chose que de gentils qui se battent contre des méchangs !©Marvel Comics

Le résultat est tout simplement incontournable pour tous les lecteurs qui s’intéressent, de près ou de loin, à la construction narrative du récit, appelée communément un SCENARIO, ici souvent éblouissant. C’est ainsi que malgré ses défauts réels, la série mérite tout de même de trôner dans le haut du panier des créations super-héroïques. C’était le temps béni des « Marvel-Knights » (1998/2007). On croyait alors que l’univers Marvel avait grandi avec ses lecteurs, que la Maison des idées nous offrirait éternellement des récits adultes et des œuvres d’auteurs. On croyait, naïfs, qu’il en serait toujours ainsi.

Mais tout comme l’infantilisme inhérent aux comics originels avait rattrapé la série Alias dans son dernier tiers, il allait, hélas, en être ainsi de toutes les autres créations du label. Et comme pour me donner raison sur ce dernier point en particulier, c’est Brian M. Bendis en personne, après avoir emmené cet univers dans ses derniers retranchements adultes et naturalistes, qui allait s’occuper de nous ramener tout cela dans le giron du mainstream le plus ordinairement basique et crétinoïde… Le personnage de Jessica Jones ne s’en remettra pas et ne réussira alors jamais à s’intégrer réellement à l’univers Marvel classique. Adieu Jessica. Adieu ma jolie…

La romance entre Luke Cage & Jessica Jones selon Alias. Du Marvel pour adultes aujourd’hui inconcevable…

La romance entre Luke Cage & Jessica Jones selon Alias. Du Marvel pour adultes aujourd’hui inconcevable…©Marvel Comics

39 comments

  • Tornado  

    Oui, tout cela est vrai. J’avais d’ailleurs écrit un commentaire à ma zone sur « The Pulse » et maintenant que j’y pense, je me dis que j’aurais peut-être dû en toucher un mot dans l’article ci-dessus…

    • Marti  

      Un futur article en perspective ? J’ai vu cette série plusieurs fois décriée, alors que personnellement je n’ai pas détesté sans en avoir gardé un souvenir impérissable.

      • Bruce lit  

        The Pulse: Des histoires qui lorgnent un peu sur Astro City. Nettement moins adulte que Alias, la série normalise puis banalise l’intégration de Jessica Jones dans le Marvel Universe avec tous les copains qui aident à l’accouchement. J’ai tout revendu mais c’était amusant à lire au moins une fois.

  • Matt  

    Il y a une suite qui démarre avec toujours la même équipe suite au succès de la série Netflix.
    ça veut dire Bendis aux commandes. Avoue que tu es heureux Tornado, il va pouvoir saccager son boulot en épuisant le filon maintenant qu’il est à peine capable de pondre un truc potable.^^

  • Eddy Vanleffe  

    C’est rigolo… tu n’es pas si laudatif que ça dans ton article…
    je lis et comprends ton texte…et puis je regard les pages scannées
    et ces putains de gaufriers fixes aussi dynamique q’un boa en digestion….
    tu as tout à fait raison, après en avoir fait une détective bad ass, il la ramène dans l’univers normal pour en faire… une femme au foyer dans le décor avec son lardon dans les bras.. l’image même du progrès… 🙂
    bon par contre j’ai adoré le premier arc de the pulse et ça aurait vraiment pu être bien un comics de Bendis au sein de la rédaction du buggle…il sait comme personne décrire les ambiances de corporations bureaucratiques…

  • Tornado  

    Tiens, Eddy, tu pourras peut-être éclairer ma lanterne :
    J’ai lu les magazines « Marvel Mega N°22 : The Pulse » et « Spiderman hors-série N°17 : The Pulse ». Et je croyais que c’était ça THE PULSE. Or, Panini a publié en 2017 un assez gros recueil intitulé « Jessica Jones : The Pulse ». J’y comprends rien…
    Qu’aurais-je raté ? Est-ce que j’ai vraiment raté quelque chose ?

    • Matt  

      Alors je ne m’appelle pas Eddy mais…

      Spider-man hors série the pulse publie le premier arc en 5 épisodes de la série The pulse.
      Le marvel mega 22 publie le 2eme arc de 4 épisodes.
      Et dans le marvel Select, il y a donc ces 9 épisodes + les épisodes 10 à 14 (et un new avengers annual)

  • Tornado  

    Merci Mattquin’estpasEddy. Où diantre avaient été publiés ces épisodes que je n’ai jamais vus ??? Et c’est bien ?

    • Matt  

      Ah j’en sais rien moi, j’ai des sites qui recensent les correspondances VO/VF mais j’ai pas lu ces épisodes^^
      Ou étaient-ils avant d’être dans le select ? Eparpillés dans des revues Marvel Icons 17 à 20, en même temps que des épisodes de New avengers ou du run de cap de Brubaker. Les revues fourre-tout quoi^^ Celles que j’évite d’acheter.

  • Eddy Vanleffe  

    la série the Pulse a eté vendu comme une merde sur le sol français.
    aux States chaque titre possède une visibilité relativement égalitaire et chacun peut acheter le titre qui lui plait en le trouvant sur l’étal
    Panini se débat certainement avec des contraintes inimaginables qui reflètent pourtant une réalité tangible…Alias avec son pasif librairie adulte formant une niche dans la niche d’une niche n’avait AUCUNE chance de survivre (même en continuant le titre en librairie quoique…) du coups c’est devenu un hors série de Spider-Man puis un tie in à Secret War (qui s’était méchamment écrasé je crois…) publié dans Marvel Mega ( à l’époque où on pouvait encore refourguer des trucs qui ne portaient pas le nom Avengers…
    je suis comme vous j’ai perdu la trace de cette série (qui pourtant m’intéressait, c’est quand même un comble) et je suppose que le select à la lumière de la série télé vient tout réparer en proposant un intégrale avec peut-être des inédits VF pour finir le livre parce que quand même ils sont pas chiens… ^^

    il faut dire que Bendis a lâché aussi son personnage mine de rien puisqu’elle finit par pouponner dans le décor pendant tout New Avengers…

    • Eddy Vanleffe  

      Je viens de regarder sur comics VF…
      en fait j’ai la fin de cette série mais je croyais que c’était du New Avengers… comme le dit Matt c’était dans Icons mais aucun souvenir!

    • Matt  

       » à l’époque où on pouvait encore refourguer des trucs qui ne portaient pas le nom Avengers… »

      Ou Infinity quelque chose.
      Je vois du Thanos et des infinity wars partout en ce moment? Pfiou…quel bazar incroyable. Et il y a des préludes aux films en comics et tout…
      Même pour un fan de Thanos ou de cosmique comme moi, ça me gonfle tous ces machins opportunistes aux allures de remakes d’anciennes sagas avec des persos dont j’ai plus rien à carrer.

      • Eddy Vanleffe  

        bon j’essaie de ne pas m’énerver 🙂
        je comprends que Panini -ou Urban- profite de l’éclairage du cinéma et même en abuse.
        voire j’essaie d’en profiter
        j’ai pris les archives SUICIDE SQUAD de Ostrander ou le DD de Nocenti grâce à la visibilité donné par les films, netflix etc…
        mais là il faut être accroché parce que on est à cours de titres à la Infinte avengers ou Avenging Intinify ou the Inifinite Gant de toilette… les couvs se ressemblent les titres se ressemblent, je n’ai plus le moyen de me dire tiens ce truc là, je l’ai pas…

        • Matt  

          En plus c’est aussi le délire de Starlin et ses mini séries les « Infinity machin » donc y’en a partooouuut.
          Comprends plus rien ce qui se passe moi. Mais bon tant pis hein, de toutes façons je reconnais plus les équipes de héros à base de écureillette, lady Thor, Logan version terre 234521, bébé Iron-man, transexuel Hulk, etc…(non, ça n’existe pas, je le fais exprès)

          • Eddy Vanleffe  

            ajoutons à cela un vrai bordel dans les formats Panini…
            je crois qu’il faudrait reprendre ce cycle sur un format commun avec une mention tome 1…2…3 un peu ce qui’l font avec les graphic novel de Starlin mais pour tout le bordel depuis le début jusqu’à la fin…

          • Matt  

            Oh tiens d’ailleurs…j’ai beau aimer Alan Davis, quand j’ai vu qu’il essayait de coller aux visages des gardiens des films dans la mini série « mère entropie » de Starlin, ben ça m’a emmerdé. En plus il ne s’en sort pas si bien du coup à essayer de reproduire les visages.
            Fais chier quoi, si maintenant les tronches des héros de papier collent aux acteurs des films…

  • Chip  

    Petit tour dans les gigantesques acrhives, et deux commentaires :

    – Jessica Jones / Alias : coeur avec les dauphins
    – Finalement personne n’a causé de la série? La S01 est un exemple de ce qu’on peut faire version adulte (le ‘adulte’ qui veut dire ‘adulte’, pas juste ‘adolescent nichons baston’ avec les comics), et le pendant qualitatif du meilleur de Alias Vol. 1, le tout sur une thématique particulièrement casse-gueule. Et le Killgrave de Tennant est absolument terrifiant, cette version « enfant littéralement tout-puissant » surpasse pour moi la version comics.

    • Bruce lit  

      @Chip : A l’époque je n’ai trouvé aucun volontaire pour y aller…

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