Avis de DC (DCeased)

Dceased par Tom Taylor et Trevor Hairsine

Une autopsie de BRUCE LIT

VO : DC Comics

VF : Urban comics

1ère publication le 02/04/2020- MAJ le 21/08/20

N'oubliez pas votre brosse à dents ! © DC Comics © Urban Comics

N’oubliez pas votre brosse à dents !
© DC Comics
© Urban Comics

DCEASED est la réponse -tardive- de DC Comics aux MARVEL ZOMBIES de Robert Kirkman et Sean Phillips. Il s’agit d’une minisérie en 6 chapitres scénarisée par Tom Taylor, l’auteur de INJUSTICE et illustrée par Trevor Hairsine.
Un entracte parfaitement dispensable se déroule en Angleterre avec une apparition de John Constantine par Darrick Robertson.
Parfaitement traduite par Jerome Wicky, l’édition Urban propose pléthore de couvertures alternatives qui ont fait le tour de la geekosphère. Une connaissance très superficielle des personnages DC suffit pour apprécier ce What If qui est auto-contenu.

Attention, ça risque de Spoiler comme un virus.

Le pitch : Darkseid a merdé dans les grandes largeurs !  En libérant l’équation anti-vie  et en la diffusant via Cyborg, il créé un virus qui transforme l’univers DC en zombies. Civils, héros et vilains tombent comme des mouches et les survivants regroupés sur le toit du Daily Planet autour de Superman tentent de sauver le reste de l’humanité.
Commençons par le commencement et les inévitables comparaisons avec MARVEL ZOMBIES : alors que les super-héros Marvel gardaient leur conscience, leurs souvenirs et utilisaient leurs pouvoirs pour traquer les humains survivants avec des stratégies aussi sadiques que jouissives, les zombies de Tom Taylor ne brillent pas par leur originalité du fait que, well, ce ne sont pas vraiment des zombies. L’objectif des infectés n’est pas de dévorer l’autre mais d’annihiler la vie en face de soi.  Des zombies végétariens en quelque sorte…

Le résultat est un peu bâtard : le mode de contamination reste celui de la zombaille (sang, griffure, morsure), la violence pourrait-être celle des CROSSED sans les excès gore et sexuels (on est chez DC quand même! ).  Tout au long de ces 240 pages, DCEASED reste dans cet entre-deux sans trouver sur quel pied danser : il y a plein de blagues un peu idiotes qui viennent ruiner le climax (à l’inverse de Marvel Zombies dont l’humour noir faisait partie du récit),  des morts et des fatalités censées choquer qui,pour la plupart,tombent à plat et surtout très peu de suspense.

Bon, c'est mal barré !  © DC Comics

Bon, c’est mal barré !
© DC Comics

Alors que l’exercice suffirait à un bourinage jubilatoire, Tom Taylor a des ambitions auteurisantes souvent pénibles avec l’utilisation d’une voix off redondante inutile  qui radote la même formule de chapitre en chapitre et qui, finalement, alourdit un récit déjà pas très finaud. Taylor a pourtant les coudées franches : dégagé de toute continuité et avec une large pagination, il est libre de raconter l’histoire qu’il souhaite et notamment de sortir Batman du casting dès le début de l’histoire.  Nous lui reconnaîtrons un savoir-faire évident qui permet au lecteur d’aller jusqu’au bout du récit sans réelle implication mais sans ennui non plus.  A ce jeu-là, Taylor fait mouche autour du Qui vit ? , Qui meurt ?  et si l’assaisonnement n’est pas des plus savoureux,  le plat principal est suffisamment copieux pour en avoir pour son argent.

DCEASED est avant tout une histoire d’interactions entre personnages qu’une intrigue de fond.  Superman s’y taille la part du lion, l’écriture de Taylor suinte d’amour pour le dernier fils de Krypton et le scénariste sait mettre en scène Wonder Woman face à sa mère, Damian Wayne et Jon Kent, Harley Queen et son amante Poison Ivy.

DCEASED a son lot de scènes chocs : la mort de Batman, Harley qui jubile de se libérer enfin de sa relation toxique avec le Joker en l’envoyant Ad Patres, Superman qui en agissant de manière impulsive, réalise qu’il s’est condamné lui et la résistance qu’il a organisée.
En fait, Tom Taylor pose plein de très bonnes idées sans jamais réellement les développer avec la petite touche dramatique qui rendrait le tout inoubliable.  La faute à son approche similaire à celle de Marvel de ces dernières années : les super-héros sont une aristocratie altière, déconnectés des civils qu’ils sont censés protéger. C’est bien clair : il n’y en a que pour eux, la population est invisible tout au long de l’histoire, une masse bêlante que l’on remplit par millions dans des containers pour les transporter à l’abri.

On se lève et on se casse !  © DC Comics

On se lève et on se casse !
© DC Comics

Par moment, Taylor tente la métaphore avec la crise des migrants lorsque Wonder Woman transforme le paradis de Themyscira en terre d’Asile, enjoignant les amazones à plus de compassion et d’ingérences dans les affaires humaines. Mais encore une fois, les intentions aussi louables, soient-elle sont court-circuitées   par…par… un manque de savoir faire ? d’ambition ? d’écriture ?  N’ayant pas lu INJUSTICE, je ne pourrai me prononcer sur les talents de Tom Taylor ailleurs. Ici, il livre du comics fonctionnel, interchangeable tel que l’industrie en produit au kilomètre avec une dose de naïveté parfois cocasse notamment autour du sous-entendu que l’internet et les réseaux sociaux sonneront le glas de l’humanité…

On peut accorder beaucoup d’effets pervers à la diffusion mondiale de l’information (la maison n’a jamais été en reste d’en dénoncer les excès) et trouver ce postulat en inadéquation totale avec ce que Taylor veut défendre. Le confinement mondial du Covid-19 a prouvé au contraire qu’un virus naturel a pour palliatif la mise en réseau des millions d’individus coupés de toutes relations humaines.  Pour nos sociétés industrielles, c’est la connexion Internet qui rend la vie confinée supportable, permet l’accès à l’information et aux divertissements possibles (si vous me dîtes le contraire, c’est que vous n’avez pas réfléchi à ce que vous faites à l’instant : lire BRUCE LIT en pleine Apocalypse). Des propos donc aussi maladroits  qu’hypocrites venant d’une culture, celle du comic-book où les individus règlent les problèmes de l’humanité à coups de poings.

En faisant fi de tout ce que Talylor n’arrive pas à convaincre, DCEASED reste un divertissement sympathique à défaut d’être convainquant; violent à défaut d’être vraiment sanglant, New Age à défaut d’être un classique.  Voici un comic book post-Millar (l’inventeur du concept Marvel Zombies) où le concept est en soi plus important que l’exécution, un objet destiné à faire plaisir à tout le monde sans berner personne. Chaque personnage a son moment, sa voix, de vrais instants d’émotions et Taylor sait balader son lecteur habilement entre Gotham, Metropolis ou Smallville.

C’est une Apocalypse bien sous contrôle, nettement plus édulcorée que MARVEL ZOMBIES ou même PUNISHER KILLS THE MARVEL UNIVERSE qui disposait de moitié moins de pages pour raconter une histoire furieuse et jusqu’-au-boutiste. Presque 14 ans après la décrépitude lancée par Marvel, DC sert un buffet bien froid avec un survival qu’on aurait aimé plus audacieux. Pas grave : les crudités, c’est bon aussi !

Comme souvent, les persos de Hairsine ont de mauvais coiffeurs... © DC Comics

Comme souvent, les persos de Hairsine ont de mauvais coiffeurs…
© DC Comics

La BO du jour J’aime les morts avant qu’ils ne refroidissent …

28 comments

  • Eddy Vanleffe  

    Tom Taylor sans jamais révolutionner quoi que ce soit est souvent agréable à lire…
    Je crois que c’est lui qui a fait INJUSTICE qui lui est très très bien et assez jusque boutiste…
    chez Marvel son all new wolverine avec X-23 est de manière surprenante assez récréative…
    avec Dennis Hopeless, Christos Gage et d’autres, je reste assez positif à l’idée de les lire…
    par contre ça fait vraiment vraiment repompe de Marvel Zombie et on se demande vraiment pourquoi?
    surtout qu’ils ont déjà lancé des concepts bien plus « porteur » comme toute la gamme « Metal »….
    cool l’article…

    • Bruce lit  

      Le pitch d’INJUSTICE m’a souvent intéressé. Qui l’a lu ?
      X23 : ah oui, j’avais lu les 12 premiers épisodes. Bof… Encore un personnage, déjà clonée, qui affronte des clones d’elle même…On ne peut pas dire que j’en ai gardé un souvenir imperissable.

    • Matt  

      Injustice à la base c’est un jeu-vidéo de baston, avec un bon scénar. Un superman tyrannique dans un monde alternatif. Par les créateurs des derniers Mortal Kombat
      Ouais ouais tout le monde s’en fout je sais.

      • Bruce lit  

        Non, ça m’intéresse. J’étais au courant pour le jeu. Mais le comics vaut le coup ?

        • Eddy Vanleffe  

          Injustice est dessiné par des second couteaux et donc il y a à boire et à manger…mais le scénar est super bien pour celui a qui veut ne finir avec DC, ça donne une fin assez cataclysmique avec Batman et Superman en ennemis mortels..
          j’ai lu le début et il y a pas mal de trucs assez « osés » dedans…

  • steve  

    Ca a l’air tentant ces super héros qui se font zombifier !!
    Curieusement en plein confinement, je me suis éclaté avec les 2 dernières saisons de Walking dead TV…

    —-SPOILERS—–

    J’en attendais pas grand chose, car je savais que Rick quitterait la série ; je voulais voir la 9 et m’arrêter là pour rester sur un bon souvenir… car walking dead TV est toujours très bavard, c’est son grand défaut.
    Malgré ça « la mort » de Rick est un bon moment : après une chute accidentelle sur une tige métallique Rick est suivi par une meute implaccable.
    Il s’endort régulièrement et croit voir dans ses délires ses anciens amis ; c’est l’occasion de revoir d’anciens acteurs et décors qui ont fait la force de la série (seul défaut la répétition des phrases d’entrée et de sortie : »quelle est ta douleur ? et « Il faut que tu te réveilles! »)
    La dessus Rick enmene les zombies sur sur un pont fragile et aux yeux de tous ses amis fait pêter le pont et lui avec.
    On reconnait ici l’heroisme et la folie du personnage qu’on a tant aimé tant dans la bd que dans la série.
    Enfin, à Kirkman qui avait dit qu’il ne se passerait jamais la meme chose entre les 2 supports, il faut reconnaitre que l’alternative est intéressante.
    Rick est enlevé dans un hélicoptère pour être sauvé par une ancienne ennemie en le faisant passer pour un B plutot qu’un A.
    La scène prend alors des airs d’un film fantastique à la Carpenter qui rend une issue presque bancale en concept interessant.
    Qui sont ces gens au dessus des walking dead en hélicoptère? Ou l’enmenent ils ? reverra t’on Rick?
    meme si on est pas dupe, on se le garde sous la main en cas de désir de retour de l’acteur principal.
    Il y a alors une élipse sympa ; judith, la fille de Rick a grandi et a le chapeau de Carl et le flingue de son père ; elle a repris le combat.
    Les communautés se sont éclatées ; on comprend que la mort de Rick a laissé des séquelles à chacun.
    Et Negan reste en prison donnant des entretiens aux villageois tel un hannibal Lector ou un Sabretooth emprisonné chez les X-Men
    Vient ensuite la saga des chuchoteurs qui va permettre à Walking Dead de reprendre le flambeau de beaucoup de films d’horreur : Brouillard épais, cimetière (il était temps !) , masques de peau rappelant le livre d’Evil Dead ; gros plans bien crades… entre temps on apprend que Daryl n’a cessé de chercher « son frère » ce qui rend le personnage un peu plus émouvant.. Et là où dans la Bd, finalement, la saga passait vite, la série prend le temps de vraiment développer la meute des chuchoteurs.
    Bon évidemment, ça ne peut pas être parfait du début à la fin : alors qu’ils concluent plutôt bien avec les chuchoteurs ; il faut que les scénaristes envoient Michonne sur une île complètement foireuse pour gâcher le récit, tout ça pour lancer l’intrigue de la saison suivante…

  • Tornado  

    Un bon condensé de… tout ce que je ne veux plus lire chez les slips.
    Tous ces scans avec tous ces sideckiks et tout… Beurk.
    Ce postulat d’histoires où les slips se battent entre eux sans interaction avec les humains normaux, ces events, qu’ils soient in ou off continuité. J’ai plus envie.
    Ça manque de concept, de point d’entrée original, d’âme, de lecture à hauteur d’homme.
    Vraiment, je préfère lire autre chose.

    Injustice ? Bien ? J’ai toujours entendu dire que c’était du mainstream bourrin de base.

    • Matt  

      Bah en comics en effet je vois pas trop comment ils ont adapté ça (je ne les ai pas lus)
      A la base c’est un jeu vidéo. Et de baston^^ Donc bourrin ouais.
      Mais pour un jeu le scénar était cool, et il y a une mise en scène, des musiques, tout ça. Un Superman qui est devenu tyrannique et a créé son Age of Apocalypse depuis que le Joker a fait exploser Metropolis, c’était un concept sympa.
      Mais tu peux pas juste mettre ça en images dans un comics sans que ça paraisse basique je pense.

  • Manu  

    Tout ce qui est zombie c’est pas pour moi. Le trouve le dessin assez moyen. Donc je passe mon tour pour ce coup-ci.

    J’ai adore le jeu vidéo « Injustice » et son scenario. Puis ma femme m’a offert les deux premiers tomes en recueils. Autant le jeu vidéo était génial pour son pitch, autant les comics sensés être le prequel de l’histoire principale m’ont laissé sur ma faim… Scénario pas dégueulasse, mais un peu plan-plan dans l’action, dessins très moyens… Bof.

  • steve  

    Qu’est ce qu’on a pu la saigner cette vidéo d’Alice !!!

  • Surfer  

    « Le confinement mondial du Covid-19 a prouvé au contraire qu’un virus naturel a pour palliatif la mise en réseau des millions d’individus coupés de toutes relations humaines »

    C’est pas faux, les réseaux sociaux et les nouvelles technologies ont aussi du bon.

    Je me demande ce que l’impact d’un virus, mais cette fois ci informatique, aurait sur notre société numérique tributaire de serveurs électroniques.
    Le chaos serait il aussi violent ?

    Ça me fait penser qu’il faut absolument que je lise « Bug » de Bilal. Je crois qu’il a déjà essayé de répondre à ma question avec sa BD.

    • Tornado  

      Alors, avec exactement le même point de départ (parce que Bilal je l’ai un peu pris en grippe), tu as un formidable anime japonais : SUMMER WAR.

      • Surfer  

        Bilal a longuement parlé de BUG lors d’une emission TV « la grande librairie » sur la 5.
        Il a aussi fait la promo via d’autres média et notamment la radio
        Il n’a jamais été très clair sur le nombre de tomes.
        Je pense que lui même ne sait pas encore….
        Ce que j’ai compris, c’est que son idée de départ peu encore évoluer en fonction du développement et de la direction qu’il veut donner à l’intrigue.
        Si quelqu’un a une idée plus précise, elle est la bienvenue

  • Présence  

    Un comics que je n’ai pas lu, partant de l’a priori que ce serait du Marvel Zombie en moins bien. Du coup, ton introduction avec la comparaison entre les deux tombe à pic pour que je sache ce qu’il en est.

    Les super-héros sont une aristocratie altière, déconnectés des civils. – En y réfléchissant, je pense que c’est la réalité des chiffres de vente, que DC et Marvel donnent aux lecteurs ce que reflètent les séries les plus rentables : du divertissement, de l’évasion qui ne soit pas encombrée par le quotidien.

  • Bruce lit  

    @Steve : ce dont je me rappelle concernant cette vidéo, c’est qu’on sortait de celle de Nightmare pour enchaîner là-dessus Quand on y réfléchit moins de 10 séparent ces deux vidéos ! Et c’est le jour et la uit aussi bien en terme de réalisation (cinema vs mtv), de mise en scène (série z contre blockbuster) ou de musique (hard vs hair metal). Mais c’est un chouette témoignage et Alice est très en forme effectivement.
    Sur la série WD ce que tu écris me suffira. Suivre les séries à distance me convient. J’ai fait la même chose pour gOT. A chaque relent d’inspiration , on tombe sur des WTF comme ceux que tu décris pour Michonne.
    En fait, les adaptations de trucs que j’ai lus et aimés m’intéressent plus du tout. Par peur du foirage d’abord (ce que j’ai lu sur Locke and key tient plus de Harry Potter que de Lovecraft et c’est un contresens majeur) mais surtout parce que , pour moi, il y a un effet « redoublement » : la classe, les profs changent mais le programme reste le même.

    Mais je comprends qu’il y ait des amoureux sincères et passionnés tels que toi qui s’y investissent sans compter ni leurs heures, ni leurs déceptions.

    @Tornado : aucun intérêt pour toi je confirme

    @Présence : on peut s’éloigner du quotidien et rester ancré avec la vie du Vulgus Pecum Cf le CAp de Spencer. ou le MArvel Zombie de Kirkman. Je le répète : rien ne serait plus pénible que les Comics se transforment en essais sociologiques. Mais on est en droit de vouloir une photographie un peu nette de notre époque et non un polaroid flou et mal cadré sur le sort des migrants chez DC.

    @Eddy : j’ai bien envie de lire ça, mais je vais devoir me coltiner tous les boulets de DC. On verra après le confinement…

    @Manu : je tenterai le jeu alors. Il est planifié que je reprenne mon ancienne addiction après 10 d’abstinence de JV. Attention, il y aura forcément des conséquences et ce sera donc ta faute et celle de Matt si Bruce Lit s’arrête…

    • Matt  

      Je comprends le point de vue de Bruce sur les adaptations^^
      Avec un bémol. Moi je peux m’intéresser à une adaptation d’un truc que je connais…mais si c’est pas long. Genre un film ça va.
      Mais c’est pour ça que les séries Witcher (alors que je connais un peu les romans et les jeux) ou Locke & key (dont j’ai lu le comics), je ne suis pas motivé du tout.

    • Manu  

      Si jamais tu ne compte pas te remettre de suite au jeu vidéo, et pour préserver un peu de vie sociale et familiale, tu peux regarder le « film » des scènes de Injustice ici :

      https://youtu.be/1g8M6HCQ0-U

      • Bruce lit  

        @Manu : aj je suis un puriste moi. Je n’aime pas voir les Cut Scenes avant d’y jouer.
        @Kao : 3 étoiles pour toi aussi ?

        • Kaori  

          3,5 peut-être. Pas plus. C’est pas mauvais, hein, dans l’ensemble ça se lit, mais c’est pas un coup de coeur, ni une oeuvre qui me restera dans la mémoire.

  • Steve  

    Bruce je comprend que tu ne veuilles pas voir deux fois la même chose d autant que c est souvent mieux à l origine (the boys) mais attention ,combien de films et maintenant série sont tirés de bouquins ou comics… je pense que ce qui te gêne c est quand un truc sympa devient un blockbuster ou un truc rock and roll soit repris sous l étiquette destroy ou indépendant et que ce devienne en fait mainstream ou issu d une major… en ce qui me concerne je vois toujours ça d abord sous forme d un divertissement puis je l analyse d un point de vue plus critique tels les chaplin ou laurel et Hardy… avec des moyens simples et artisanaux ils ont jeté comme beaucoup d autres les bases d un certain cinéma…

    • Bruce lit  

      @Steve : oserais-tu insinuer que je suis de mauvaise foi, élitiste voire un peu snob ?
      Si tel est le cas, tu as tout à fait raison !

  • Siegfried Würtz  

    Globalement d’accord avec ta critique… avec cette nuance que si DCeased paraît si inabouti, c’est qu’il inaugure une nouvelle continuité, à la Injustice, et tente donc de concilier (un peu maladroitement, j’en conviens volontiers avec toi) jusqu’au-boutisme fun des Marvel Zombies et établissement d’une vraie base scénaristique à de multiples récits, où pourront poindre plus d’émotions et plus d’enjeux. J’en parle ici https://www.youtube.com/watch?v=QAm5XceFe08&t=589s en teasant l’une des suites (focalisée sur les super-vilains) bien plus homogène. Mais ici comme ailleurs, il faut malheureusement laisser de côté l’espoir d’une lecture politique, que Taylor semble en effet proposer par moments, dans des métaphores au mieux naïves, ce que tu dis très bien. Cependant ça cherche à tirer son épingle du jeu en tant que somme, pas juste en tant que blague indépendante, et je te conseille de te pencher quand même sur ce qui vient 🙂

    Et pour répondre à une question que tu poses en commentaire,très sympa Injustice, la saison 1 du moins, qui a une autre consistance que la 2. J’en parle dans ma thèse, et il faudra bien que j’en fasse un jour un article dans ma chronique Dictature des Dieux, je te dirai !

    • Bruce lit  

      Salut Siegfried,
      Merci. J’ai effectivement vu qu’une suite super vilains était prévue. Concernant la lecture politique, on s’en bouffe assez à longueur de journée, mais c’est Taylor qui ouvre un sujet dans lequel il ne semble pas à l’aise.

  • Kaori  

    Je l’ai lu. Je suis globalement d’accord avec toi, sauf pour la partie « virus », sachant que l’origine des deux virus n’est pas du tout la même et que si effectivement un virus se propageait de cette façon, on serait très très mal… Et la critique des écrans n’est pas si inutile… Ok aujourd’hui on est bien content d’avoir cette technologie, mais ça ne veut pas dire que c’est bon le reste du temps…..

    Pour le reste, effectivement, il y a des bons moments d’émotions (moi qui ne suis pas fan de Superman, j’ai été assez touchée par certaines scènes le concernant…) et d’autres où ça tombe complètement à plat.
    Un bon truc sans être grandiose, en effet. J’aime bien tes métaphores 🙂

  • Thierry  

    « (si vous me dîtes le contraire, c’est que vous n’avez pas réfléchi à ce que vous faites à l’instant : lire BRUCE LIT en pleine Apocalypse) »
    J’adore! 😀

  • Patrick 6  

    Quoi des zombies qui ne sont pas des cannibales génocidaires et qui n’ont pas comme seul objectif d’étriper leur prochain ?? Pfff ce n’est pas pour moi ! ^^

  • Jyrille  

    « Des zombies végétariens en quelque sorte… » ah bah ça commence mal alors ! Autant ne pas faire un what if zombie ^^

    C’est étonnant que tu lises ça, toi qui est allergique à Batman en général. Qu’est-ce qui t’a poussé à lire ça ? Surtout que les scans que je vois ne me font pas du tout envie !

    Quoi qu’il en soit, je ne suis pas du tout intéressé. Merci pour la revue et un article qui cherche les qualités plutôt que les défauts ! J’ai beaucoup aimé ton paragraphe sur le covid et internet. Belle analyse que je partage complètement.

    La BO : oh ben oui, d’accord.

    • Bruce lit  

      Qu’est-ce qui t’a poussé à lire ça ?
      Sortir de ma zone de confort et comparer le Marvel Zombies Dc avec celui de MArvel.

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