Chasseur de déprime (The Mandalorian)

The Mandalorian – saison 1, de Jon Favreau

Une traque de JP NGUYEN

1ère publication le 09/01/20 – MAJ le 07/08/20

 Il a une grosse fourchette dans le dos mais ce n’est pas un second couteau (c) Lucasfilms

Il a une grosse fourchette dans le dos mais ce n’est pas un second couteau
(c) Lucasfilms

Le 12 novembre 2019, un peu plus d’un mois avant la sortie de l’épisode IX qui devait conclure la troisième trilogie Star Wars (et prétendument toute la saga des Skywalker), le service de streaming Disney+ diffusait le premier épisode du Mandalorian, une série créée par Jon Favreau, à qui l’on doit les débuts cinématographiques réussis d’Iron Man dans les années 2000. La saison 1 comporte 8 épisodes, d’une quarantaine de minutes chacun et met en scène un chasseur de prime, le Mandalorien, issu d’un peuple de guerriers et revêtu d’une armure similaire à l’ombrageux Boba Fett, apparu dans la trilogie originale.

Attention, dans cet article, les spoilers ne garderont pas tous leurs casques…

Au départ, cette série ne m’intéressait pas plus que ça. Et puis, fin décembre, j’ai eu l’opportunité de me mater les huit épisodes en trois soirs, captivé par une histoire fort classique mais permettant de se replonger avec un plaisir un peu coupable dans l’univers étendu de Star Wars. La série se passe quelques années après LE RETOUR DU JEDI. L’Empereur a disparu mais les troupes impériales sont toujours disséminées dans la galaxie et la Nouvelle République a quelques peines à asseoir son autorité. Même s’il porte une armure Mandalorienne et exerce la profession de chasseur de primes, le protagoniste de la série est bien un nouveau personnage, distinct de Boba Fett.

Dès le départ, à l’occasion d’une traque ordinaire, on nous le présente comme un professionnel accompli, une sorte de Josh Randall de l’espace, et si, contrairement à un certain griffu canadien, il ne claironne pas qu’il est « le meilleur dans sa partie », on nous le fait clairement comprendre… Mais ce chasseur exceptionnel a aussi des besoins financiers importants (même s’il est loin de garder tout l’argent pour lui, on l’apprend plus tard) et les mises à prix ordinaires ne représentent plus un enjeu suffisant pour lui. Fort opportunément, Greef Karga, le chef de la Guilde des Chasseurs de Primes de la planète Nevarro, le met en relation avec « le Client », un commanditaire prêt à payer le prix fort pour une cible mystérieuse, dont l’identité reste secrète, seulement désignée via un capteur de position.


Clairement, c’est pas un petit Mickey… Enfin si, un peu quand même…

La capture de la cible ne sera pas une sinécure mais, à la fin du premier épisode alors que « Mando » touche au but, il découvre que la cible n’est autre que… Baby-Yoda ! Nan, je vous rassure, il ne s’agit pas du personnage de Maître Jedi apparu dans L’EMPIRE CONTRE-ATTAQUE mais d’un enfant (enfin, âgé de 50 ans, quand même) issu de la même race que Maître Yoda. Cette race n’ayant pas encore été nommée dans les films ni dans l’univers étendu (contrairement aux Wookies, par exemple), pour se simplifier la vie, on continuera dans la suite de l’article de l’appeler « Baby Yoda »… Dans la série, c’est « l’enfant » et il n’a toujours pas de nom à la fin de la saison 1…

Bon, arrêter de vous spoiler, je dois. La suite, point ne vous raconter, je vais. Les développements et les épisodes suivants beaucoup appréciés j’ai. Même si certaines facilités et coïncidences j’ai repérées. L’ambiance générale et le rythme de l’action un bon moment m’ont fait passer…
Mes excuses, par le langage de Yoda contaminé, j’ai été !
Bon, en fait, dans cette saison 1, Baby Yoda ne cause pas du tout. Mais il contrôle la Force (oui, sans s’être entraîné avec un Maître, de quoi faire s’étrangler certains puristes, ou de quoi étrangler les personnages qui voudraient du mal à son bienfaiteur Mandalorien).

De moi, de nombreuses peluches et figurines se vendront ! (c) Lucasfilms

De moi, de nombreuses peluches et figurines se vendront !
(c) Lucasfilms
Source CNET

Le Guerrier et l’Enfant, c’est une recette assez connue, qu’on nous a déjà mitonnée un certain nombre de fois : en manga avec LONE WOLF & CUB, en comics avec ROAD TO PERDITION, au cinoche avec LEON… Mais, comme qui dirait, c’est comme la brandade de morue, quand c’est bien fait ça peut être très bon ! (Et si vous n’aimez pas la brandade, remplacez ça par le plat de votre choix…). « Lorsque l’enfant paraît », les gros durs révèlent souvent leur côté tendre et les combattants auparavant uniquement motivés par l’argent gagnent un supplément d’âme…

En parlant d’âme, j’ai aimé retrouver cette atmosphère particulière d’un pan de l’univers Star Wars. Des tas d’aliens, des droïds, un puits de congélation carbonique, des sauts dans l’hyper-espace, et des duels au pistolaser pour une poignée de crédits : une plongée nostalgique dans le Far-Space. L’épisode VII m’avait déçu en nous infligeant un pur remake de l’épisode IV, avec des personnages moins charismatiques et une furieuse impression de tourner en rond. A bord de son vaisseau, le Razor Crest, le Mandalorien nous emmène dans une autre frange de la Galaxie Star Wars, la fameuse « Bordure Extérieure » parsemée de planètes reculées où évoluent des êtres peu au fait de la « Grande Histoire ». Après les trois premiers épisodes qui forment un arc complet, les trois suivants sont indépendants, s’essayant à plusieurs genres. Le 4 est un hommage évident aux Sept Samourais, le 5 est une compétition assez convenue avec un aspirant chasseur de primes et le 6 raconte un assaut contre une prison spatiale. Enfin, la saison se termine par une intrigue en deux parties, qui voit apparaître un adversaire de gros calibre et disparaître certains alliés du Mandalorien.

Ils ne reviendront pas tous en saison 2…  ( c ) Lucasfilms

Ils ne reviendront pas tous en saison 2…
( c ) Lucasfilms –
Source Fullplot

Grâce au format sériel, THE MANDALORIAN explore, par petites touches, la personnalité de son « héros », régie par un Code rigide, digne de la Loi Spartiate (on peut d’ailleurs noter une certaine ressemblance au niveau des casques des 2 civilisations…) et surtout traumatisé par une perte brutale subie dans l’enfance (oui, comme un certain Bruce Wayne, mais sans le collier de perles et avec un droïd de combat à la place de Joe Chill). La série donne aussi plus de consistance à la légende des Mandaloriens, pour ceux qui ne se seraient pas plongés dans les comics ou les séries animées dérivées comme CLONE WARS ou REBELS. Le Beskar, métal mandalorien aux propriétés remarquables, capable de résister aux sabres-lasers, joue un rôle important dans l’intrigue. Un soin particulier est également apporté à l’arsenal du chasseur de primes, qui s’étoffe au fil de la saison, sachant qu’il démarre déjà avec un blaster et un fusil-sniper à des cartouches désintégrantes !

Le rôle-titre est détenu par Pedro Pascal, paraît-il connu pour avoir joué dans GAME OF THRONES . Comme il n’enlève son casque que pour une courte scène face à un droïd, c’est surtout par sa présence physique et sa voix qu’il donne corps au guerrier en armure. Parmi les seconds rôles, j’ai aimé revoir Carl Weathers (Apollo Creed dans ROCKY) dans le rôle du roublard Greef Karga. L’ancienne soldate rebelle Cara Dune, interprétée par Gina Carano, est également un personnage agréable à suivre, une sorte de Xéna la Guerrière galactique. Quant au vétéran Nick Nolte, il donne vie à Kuiil, le fermier/mécanicien de la race des Ugnaught, avec un visage totalement transformé sous lequel on reconnaît pourtant les traits de l’acteur. Le droïd IG-11, robot-assassin reprogrammé en infirmier, vient compléter avec une touche d’humour loufoque le clan des alliés du Mandalorien. Heureusement, on n’atteint jamais le niveau de Jar-Jar Binks…

Une première saison qui fait mouche  ( c ) Lucasfilms

Une première saison qui fait mouche
( c ) Lucasfilms –
Source Slashinfilm

Et dans le camp d’en face, on croisera Werner Herzog ( !), dans le rôle du client et surtout Giancarlo Esposito, dans le rôle du Moff Gideon. La toute dernière image de la saison laisse d’ailleurs entendre que le personnage est encore plus puissant que ce qu’il a pu montrer, puisqu’il détient une arme des plus remarquables (et non, ce n’est pas une Etoile de la Mort, ça tient pas bien dans les poches).

De bons acteurs pour camper des personnages un poil clichés mais plutôt attachants, des effets spéciaux du même niveau qu’au cinoche, une réalisation discrète mais efficace, chaque épisode a tout ce qu’il faut pour ne pas s’ennuyer pendant 40 minutes. Visuellement réussi, le générique de fin dont les images changent à chaque fois, affiche de superbes illustrations comme un clin d’oeil aux comics et jeux de rôle qui ont étoffé l’univers de Star Wars) tandis que l’OST de Ludwig Göransson se paye le luxe d’affirmer sa personnalité tout en revendiquant une certaine filiation avec les thèmes historiques de la franchise.

Après le gloubi-boulga de la trilogie de JJ Abrams/Rian Johnson, la série était attendue au tournant. Un mandat lourd où rien (hem hem) ne semblait gagné d’avance mais un pari gagné à l’arrivée, du moins pour votre humble serviteur-spectateur. En se concentrant sur une intrigue à moins grande échelle, voire sur des chapitres quasi-anecdotiques, THE MANDALORIAN propose un divertissement jouissif, qui ne révolutionne rien mais assure bien le taf. Je ne pense pas qu’on puisse y trouver une multitude de niveaux de compréhension ni des messages d’une absolue profondeur mais je ne bouderai pas mon plaisir, car, comme évoqué plus haut, dans le genre, c’est très bien fait et bien mieux conçu que la récente trilogie.

Une ombre au tableau : la série est proposée par Disney+, ce qui signifie qu’il faut payer un abonnement de plus pour y accéder (comme dirait Mando : ‘ « Casquer, telle est la Voie ! »). Cependant, il se murmure qu’il existe aussi un Côté Obscur du Net où rodent les sombres seigneurs Siths alternatifs… Mais si vous me demandez leur localisation, je resterai muet comme Baby-Yoda !

 Lone Wolf/Mando and Baby Cart/Yoda  ( c ) Lucasfilms

Lone Wolf/Mando and Baby Cart/Yoda
( c ) Lucasfilms
Source Imqur 

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La BO du jour :
C’est pas du John Williams, mais c’est cool quand même :

63 comments

  • Présence  

    Cool : une présentation claire et amusante d’une série qui fait parler d’elle, surtout pour une version infantile d’un personnage connu.

    Un divertissement qui ne révolutionne rien – D’un autre côté, ce serait épuisant de n’avoir que des divertissements qui révolutionne le genre ou le domaine à chaque fois, obligeant à se remettre en cause aussi souvent. 🙂

    Une intrigue à moins grande échelle, voire des chapitres quasi-anecdotiques – Il me semble que Tornado avait déjà attiré l’attention sur le potentiel infini de l’univers Star Wars et la nécessité de s’éloigner des personnages principaux pour pouvoir trouver une liberté narrative suffisante. De ce que tu décris, cette série donne l’impression d’avoir trouvé le juste point d’équilibre entre une utilisation raisonnée des éléments mythologiques de la série, et des intrigues d’une ampleur maîtrisée.

  • Steve  

    Salut jp
    That’s the way!
    Cool l article et entièrement d accord avec toi
    La série développe des aspects très intéressants de l univers Star Wars
    Le format 40 mn et le nombre d épisodes limité à 8 représente pratiquement une trilogie réduite de 6h . Ce qui permet de faire une passerelle agréable entre film et série. C est condensé tout en étant contemplatif tant au niveau du filmage que le jeu.
    Comme tu le dis dans ton article l acteur que l on a vu aussi dans Narcos Ne parle pas beaucoup et prend vraiment son temps d en placer une.
    J ai aimé qu on ne voit son visage qu une seule fois…
    Avez vous vu le traiter de la série sur obi wan. Ça a l aire assez dingue! Une sorte de prophète qui erre dans le désert
    Je pense que tant que Disney qui ne montrera jamais de scènes super violentes respecte le rythme et travaille les personnages ils pourront s en sortir sur certains opus a condition de cohésion et de respect des équipes
    En effet, sur le dernier star wars apparemment ils auraient bien fait la nique a Abrahams qui voyait les choses plus en noires…
    I ve spoken

  • Tornado  

    Rolalââ, comme tu donnes envie ! 🙂
    Tu rédiges là une des critiques les plus positives que j’ai pu entendre sur la série, qui va d’emblée passer à la 1° place ma « pile » de séries à voir ! Car venant d’un critique exigeant comme toi, je pars encore plus confiant. Tu avances d’ailleurs un tas d’arguments qui me séduisent et, comme le souligne Présence, les récits qui s’écartent des personnages connus de l’univers SW sont dès le départ celles qui peuvent le mieux, à la fois s’en émanciper (car tout peut arriver à des personnages dont on ne sait rien) et à la fois permettre de respecter cet univers en l’enrichissant.
    PS : Je reconnais ta signature systématiquement dans chacun de tes titres avant même de savoir que tu as écrit l’article ^^
    Merci à Bruce d’avoir pris le temps d’inclure cet article dans une semaine de programmation qui le rend parfaitement légitime.

  • Eddy Vanleffe  

    je suis titillé également…bien que j’ai déjà vu des esprits chagrins se manifester, je pense que l’univers étendu est désormais la piste qu’il faut suivre pour perdurer Star Wars…
    approfondir ce qui n’était qu’esquissé, (parce que Boba Fett dans les films c’est 10 minutes d’écran à tout casser…)
    Merci JP…

  • Loïc Clément  

    Juste pour info, Pedro Pascal prête sa voix à Mando 100% du temps, ça c’est sûr mais la dégaine du perso n’est presque pas de lui. Il a à peine joué dans la série puisqu’il était en réprésentation théâtrale à Londres pendant les tournages. Il est amusant de noter que c’est en grande partie le petit fils de Kohn Wayne le cow boy qui est sous le casque…

  • Steve  

    Merci pour l info Loïc !!!
    Je comprends mieux la dégaine de cow boy de Mando!
    Au fait, super musique presque electro qui change des orchestres du grand Williams!

  • Alex Sindrome  

    Superbe article. Je n’en attendais rien de spécial, m’étais préparé à l’inévitable déception, et au final c’est sans aucun doute la réalisation estampillée Star Wars que j’ai le plus aimé depuis la sortie du Retour du Jedi. Je craignais quelque chose de spectaculaire pour rien, de démonstratif et vain or j’ai personnellement vu tout le contraire. Une série intimiste et minimaliste qui développe surtout avec talent une ambiance et un ton. Pour moi elle sonne juste (comme la sublime soundtrack) et ce fut une vraie belle surprise. Il y a une teinte étrangement mélancolique presque désabusée dans chaque épisode je trouve (similaire à celles que j’avais perçues enfant dans Albator ou Capitaine Flam). L’humour est étonnamment bien dosé aussi. Un de mes coups de coeur de 2019.

  • JP Nguyen  

    @Loïc Clément : merci pour l’info sur la contribution importante du petit fils de John Wayne !
    @ceux qui ne l’ont pas encore vu : je me suis pas mal interrogé sur ma notation et ce que je devais faire ressortir comme jugement. Il me semble que d’autres critiques reprochent à la série son manque d’ambition. Pour ma part, je partais avec des attentes faibles et j’ai eu l’impression de pouvoir me faire une « feel-good » series de 8 épisodes, avec des relents de Firefly…

    • Eddy Vanleffe  

      Albator…capitaine Flam…Firefly…vendu!

      je suis faible… 🙂

  • Fredspawn  

    Super article et je suis totalement d’accord avec tout…
    Le petit truc que je me demande: est-ce que ce baby-yoda est là pour relancer la future trilogie au cinéma???

    Tornado: le côté obscur a frappé et rdv samedi pour que je te file la saison… mais chut… faut pas l’dire…

    • Tornado  

      Chhhttt… Tout le monde ici croit que j’ai pas d’ami en vrai 😀

  • Jyrille  

    JP, je suis super content de lire un de tes articles ! J’avais la fausse impression que tu n’en écrivais plus, alors qu’à chaque fois, je suis curieux de lire tes analyses et ta prose… La bande annonce donne envie en fait, alors que sur le papier, ça ne m’intéresse pas du tout.

    Tu sais que ce titre, « Le chasseur déprime » a déjà été utilisé par Moebius pour faire une suite à son Major Fatal ? https://www.bedetheque.com/BD-Major-Fatal-Le-garage-hermetique-Tome-3-Le-Chasseur-deprime-75718.html

    Esthétiquement, cela a l’air très beau, et tu as raison de souligner que les petites histoires sont souvent meilleures que les grandes : pour les chansons c’est pareil. Ce sont les détails de la vie qui prennent forme, les anecdotes, les déroulements quotidiens, qui font qu’on s’attache aux personnages et leurs péripéties. Dès qu’on veut être général, philosophiques ou embrasser de grandes causes au format universel (l’univers !), on se perd souvent, on ne raconte plus rien d’intéressant, on assène les vérités toutes faites.

    Je ne pense pas essayer de voir cette série pour le moment malgré toutes les bonnes vibrations que tu envoies (et je dois avouer que j’ai désormais une opinion positive de la série), mais j’y penserai à l’occasion… Dans 10 ans ? ^^

    Ah tiens, d’ailleurs, j’ai pensé à toi : j’ai décidé de revoir toute la première saison de JUSTIFIED, afin de me faire la série en intégralité et en VO cette fois…

    La BO : mouais, sympa mais pas convaincu, ça manque de sérieux pour le type de série (Star Wars !). Ca ressemble un peu à la BO d’un Disney, genre Tarzan…

  • JP Nguyen  

    @fredspawn : arf, forcément, il fallait que Spawn soit du côté obscur !

    @Cyrille : tu m’impressionnes lorsque tu évoques ton programme de séries, je suis incapable de me projeter, à la fois parce que je suis rarement accro à une série et aussi parce que je fonctionne à l’instinct…
    Sur la BO, je trouve la structure remarquable. Il y a ces petits « bruits » au début, puis ce rythme lent mais inexorable, qui m’évoque une traque impitoyable, et puis, sur le milieu, un passage plus « lumineux ».

    Sinon, j’étais totalement convaincu par la série mais ma femme n’en a regardé que 3 épisodes avec moi. Après une longue hésitation, elle s’est mise à The Witcher, et ça lui plait davantage…

    • Jyrille  

      J’ai beaucoup aimé The Witcher même si au final on dirait un long prologue. Il faut dire que je ne regarde plus du tout la télé, et que je ne lis pas assez (le soir après le taf, je me pose…).

  • Kaori  

    VENDU !!!

    Bon ok, je suis faible, le côté Baby-Yoda/chasseur de primes m’attire le plus, mais tout ce que tu en dis autour ne fait qu’augmenter l’envie de voir ça !!
    Merci à Bruce pour cette programmation, je n’aurais jamais cherché à voir cette série, sans toi JP !

  • Bruce Lit  

    Wow !
    Une review qui attire (aussi) mon frangin, un rocker underground et un scénariste de BD que j’affectionne, ce n’est pas la moindre de tes prouesses JP..
    Je n’aime pas la brandade mais si l’occasion s’y prête, je veux bien tenter le coup. Le trailer est chouette. Comme beaucoup ici, je pense que du SW débarrassé de ses enjeux et de son casting marche mieux même si je n’aime pas beaucoup l’idée de cette Force réservée à une race en particulier.
    J’aime bien le générique aussi qui renoue avec une certaine ambiance télévisuelle.
    Bullseye JP !

  • Kaori  

    Episode 1 vu. Ah la la, c’est bien évidemment tout ce que j’aime ! Et comme tu dis, même l’humour est savamment distillé (le coup de l’autodestruction m’a fait rire à chaque fois).
    Et oui il est trop chou le petit Baby Yoda, mais ce qui est encore plus touchant, c’est ce petit moment magique à la toute fin de l’épisode…

    Vraiment, sans ton article, je serais passée à côté, car tout ce qui est univers étendu, c’est justement trop vaste, c’est rare que je m’y attarde. Mais là, c’est Jon Favreau, c’est effectivement un gage de qualité. Et en plus, tu l’as super bien vendue !

    • JP Nguyen  

      Ravi que ça te plaise, Kaori !

      En ce début d’année, je vis à titre personnel un remake d’Urgences. Et autant j’aimais la série, autant le vivre en vrai, c’est bof !

      • Kaori  

        Aïe… la prédiction de Matt s’est avérée vraie jusqu’au bout ??? Courage, ça ne doit pas être drôle… J’espère que tu vas vite te remettre, mais il me semble que c’est en effet assez long à guérir, ce genre de saleté…

      • Matt  

        Eh ben…c’est fou tu fais un remake de ma convalescence ?
        En général ça se complique ces trucs. Si tu perds du temps au départ pour la soigner. Et l’ennui, c’est que ce n’est pas facile à détecter au début. On peut confondre avec d’autres maladies. Et quand tu morfles sévère, c’est déjà un peu tard pour régler ça tranquillement.
        Moi on m’avait même demandé de ne pas bouger et on m’avait emmené faite une IRM juste au cas où j’aurais eu une embolie pulmonaire.
        Ambulance en mode urgences aussi et tout.
        Mais ce n’était « que » une double infection des poumons…
        Ouf hein…
        Mais putain c’est pas fun. Maintenant quand je toussote, je me méfie^^

        Je pensais à la base que ça faisait juste mal quand on toussait. Pas que j’aurais mal en respirant, en marchant, en m’allongeant, que ça empêchait de conduire, tout ça…
        Et quand on tousse, ça fait pas juste « mal », on a l’impression de se faire planter un couteau ou qu’un os se pète…

      • Matt  

        Et je ne pense pas être une chochotte^^
        J’ai eu une côté cassée, des doigts cassés, un kyste infectieux sur le torse, je me suis fait opérer des pieds, arracher des dents.
        Mais la pneumopathie que j’ai eu…
        Bon les médecins semblaient rassurés genre « on voit ça tous les jours, pas de panique » mais moi je me suis demandé si j’allais pas crever à un moment^^ Bon c’est peut être exagéré mais avec la fatigue aussi…t’es pas hyper positif. ça épuise d’avoir mal pendant des semaines.
        Espérons que tu n’en arrives pas là JP^^
        Courage ! Déjà si t’as débarqué aux urgences, tu devrais être tiré d’affaire. Tu vas être surveillé et ils vont bien trouver le bon traitement (si ce n’est pas déjà fait)
        C’est juste un (putain de sale) moment à passer^^

        • JP Nguyen  

          Les dernières news : l’hôpital ne m’a pas gardé hier, mon état est « normal », je suis en voie de guérison, c’est juste que, effectivement, la douleur, en particulier quand je tousse, est assez forte. Mais c’est considéré comme normal pour ce type d’infection. A présent, je dois juste me reposer, continuer mon traitement et attendre que ça aille mieux.

          • Jyrille  

            Bonne nouvelle quand même ! Ouf !

  • Tornado  

    En série TV, je viens de terminer la 2° saison de MINDHUNTER. Je l’ai encore préféré à la 1°. La première je n’étais pas trop à fond, alors que là, à la fin de chaque épisode, je me languissais d’enchaîner sur le suivant.
    Ceux qui aiment Fincher et les polars avec serial killers peuvent y aller. C’est une très bonne série.
    J’ai cru comprendre qu’elle était prévue en 5 saisons. Mais je n’ai pas réussi à trouver des sources fiables.

    • Matt  

      « J’ai cru comprendre qu’elle était prévue en 5 saisons »

      Je passe^^ Trop long.

    • Jyrille  

      Yes !

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