Des jeunes gens dans le vent (Xmen/Jeunes titans)

Les X-Men et les jeunes Titans par Chris Claremont, Walter Simonson et Terry Austin

1ère publication le 21/01/16- Mise à jour le 17/02/19

Une couverture originale pour la VF

Une couverture originale pour la VF©Marvel / DCComics

AUTEUR : PRÉSENCE

VO : DC & Marvel

VF : LUG

Il s’agit d’une histoire complète en 64 pages, initialement parue en 1982. Le scénario est de Chris Claremont, les dessins de Walt Simonson, et l’encrage de Terry Austin. La mise en couleurs a été réalisée par Glynis Wein. En 1982, les Uncanny X-men sont dessinés par Dave Cockrum et vont être confrontés aux Brood.

En 1982, cette version de l’équipe des Jeunes Titans termine seulement sa deuxième année d’existence, sous la houlette de Marv Wolfman (scénariste) et George Perez (dessinateur).

Devant le mur de la Source, Metron conclut un marché avec Darkseid. Il lui confie un dispositif capable d’absorber des résidus psychiques, contre la possibilité de traverser le mur de la Source, pour enfin découvrir ce qu’il y a derrière. Dans la salle des dangers, les X-Men s’entraînent sous la surveillance de Charles Xavier. L’équipe se compose de Cyclops (Scott Summers), Wolverine (Logan), Colossus (Piotr Rasputin), Storm (Ororo Munroe), Nightcrawler (Kurt Wagner) et Sprite (Kitty Pryde). Pendant la nuit un intrus vient collecter leurs souvenirs de Dark Phoenix (la défunte Jean Grey).

Vol de souvenirs

Vol de souvenirs©Marvel / DCComics

Dans la Tour des Titans, Raven (Rachel Roth) est réveillée par un rêve dans lequel Dark Phoenix consume tout sur son passage. Starfire (Koriand’r) reconnaît l’entité à la description qu’en fait Raven. Les Teen Titans décident d’enquêter sur cette manifestation funeste en s’introduisant subrepticement dans l’école de Westchester. L’équipe des Teen Titans se compose de Robin (Dick Grayson), Cyborg (Victor Stone), Kid Flash (Wally West), Raven (Rachel Roth), Starfire (Koriand’r), Wonder Gril (Donna Troy) et Changeling (Garfield Logan).

Après 2 rencontres entre Superman et Spider-Man (1976, puis 1981), et une autre entre Batman et Hulk (1981), Marvel et DC Comics décident d’organiser une rencontre entre 2 équipes de superhéros, choisissant leurs 2 équipes les plus populaires de l’époque. Pour voir la Justice League rencontrer les Avengers, le lecteur devra attendre 2003/2004 : JLA/Avengers par Kurt Busiek et George Perez.

Metron et Darkseid, l'héritage de Jack Kirby

Metron et Darkseid, l’héritage de Jack Kirby©Marvel / DCComics

La séquence d’introduction (2 pages) met en scène des personnages créés par Jack Kirby dans son cycle Fourth World (Quatrième Monde), mettant d’abord en avant des personnages DC. Tout de suite après, l’histoire se focalise sur les X-Men, dans une situation familière pour les lecteurs de la série : une séance d’entraînement, un type de séquence devenu une marque de fabrique de ce scénariste sur cette série. Avec ces 2 premières séquences, le lecteur a bien compris que les règles de base des crossovers inter-éditeurs seront respectées, à commencer par le temps d’exposition identique pour chaque propriété intellectuelle (pas de favoritisme). Cet entraînement n’est pas une surprise dans la mesure où cette histoire est écrite par Chris Claremont, un scénariste qui a redéfini les X-Men à la fin des années 1970. Pour nourrir l’intrigue principale, il puise dans une histoire récente (à l’époque) et traumatisante des X-Men : le sacrifice de Jean Grey (Dark Phoenix).

La première apparition des Teen Titans s’effectue par le biais d’une transition mettant également en scène Dark Phoenix (un personnage Marvel). À la fin de l’histoire, le lecteur ressort avec l’impression d’avoir lu une histoire des X-Men, dans laquelle les New Teen Titans (de Marv Wolfman et George Perez) ont droit à un second rôle. Certes l’ennemi principal est Darkseid, et le mystère de la Source sert d’introduction, mais toute la dynamique du récit tourne autour du retour possible de Dark Phoenix.

Après une phase d'incompréhension, faisons équipe

Après une phase d’incompréhension, faisons équipe©Marvel / DCComics

Chris Claremont parlent donc plus aux lecteurs des X-Men et il propose une sorte de coda à la saga du Dark Phoenix. Sa narration présuppose que les lecteurs sont un minimum familiers avec la menace constituée par cette entité (il n’a pas la place de faire de longs rappels en seulement 64 pages), avec l’histoire personnelle de Jean Grey, et avec la relation entre elle et Scott Summers. Le lecteur enamouré de la période Claremont, Byrne et Austin revoit passer avec émotion Elaine et John Grey, les parents de Jean, le temps d’une page. En tant que scénariste des X-Men, il transcrit avec facilité et fidélité les traits de caractère principaux des membres des X-Men. Il met en scène les Teen Titans en respectant leurs caractéristiques principales, mais avec une sensibilité moins importante que pour les X-Men. Ce choix scénaristique fournit une base dramatique efficace, mais il constitue également une forme de déception.

Le lecteur sait bien que les règles draconiennes des crossovers exigent que cette histoire n’ait aucune répercussion durable sur les personnages en lice. D’une certaine manière, Claremont utilise les Teen Titans pour nourrir la mythologie du Dark Phoenix, tout en diminuant l’impact de l’histoire puisqu’il s’agit d’un récit dont le lecteur sait à l’avance qu’il sera sans conséquence et qu’il ne pourra plus jamais y être fait allusion par la

Des images de Robin pour rétablir l'équilibre entre Marvel et DC

Des images de Robin pour rétablir l’équilibre entre Marvel et DC©Marvel / DCComics

Par contre le scénariste n’a rien perdu de sa capacité à faire surgir l’émotion de l’interaction des personnages. S’il est un peu dommage qu’il succombe à la facilité du combat entre les 2 équipes lors de leur première rencontre, il se montre très à l’aise pour faire ressortir l’amitié entre Garfield Logan et Kitty Pryde.

À la première découverte des dessins, le lecteur des X-Men éprouve une sensation de familiarité du fait de l’encrage de Terry Austin (l’encreur de John Byrne sur les épisodes la saga Dark Phoenix), sensation assez émouvante (en particulier les compléments apportés aux éléments technologiques, ou aux devantures de magasins, similaires à ceux qu’il apportait aux dessins de Byrne). Cet encrage appliqué étoffe les dessins pour leur apporter une apparence plus consistante que la production de l’époque. Lors de l’apparition pleine page de Dark Phoenix, le lecteur voit qu’Austin s’applique à retranscrire l’effet de la chevelure du personnage, en reprenant l’usage intensif des tâches noires utilisées par Byrne.

Un encrage minutieux de Terry Austin

Un encrage minutieux de Terry Austin©Marvel / DCComics

Walter Simonson montre dans ces pages qu’il dispose d’une sensibilité qui lui permet de conférer toute la majesté monumentale nécessaire à Darkseid et au Mur de la source. Il est possible de déceler l’influence de Jack Kirby, mais aussi celle de Philippe Druillet dans ces structures gigantesques et imposantes, marquées par des siècles d’existence. L’encrage d’Austin est complémentaire des dessins pour transcrire les aspérités déchiquetées de la pierre. En particulier, le visage de Darkseid est rocailleux à souhait. Les dessins de Walter Simonson confèrent une dimension mythologique à ces personnages, transportant ces affrontements de superhéros vers une sphère s’apparentant à des légendes intemporelles, supportant le poids de la démesure des combats, offrant des visuels à la hauteur de l’ampleur des affrontements.

Simonson dessine des personnages aux proportions encore assez réalistes, il n’y a pas encore de surenchères de muscles. Il s’intéresse assez peu aux arrière-plans, certaines pages n’en comportant aucun. Par contre il sait faire crépiter les énergies. Dans ces pages, il réussit des visuels majestueux, mais aussi des cases émouvantes qui restent dans l’esprit des fans, à commencer par ce spectre de Jean Grey qui vient finir de se dissoudre dans les bras de Scott Summers. Les scènes d’action présentent l’emphase propre à Jack Kirby, ce qui est cohérence avec la nature cosmique du danger, que ce soit Darkseid, ou Dark Phoenix. Les interactions entre les personnages sont vivantes, avec des gestes alertes (Starfire se jetant sur et Garfield Logan (Changeling) parce que cet abruti a pris l’apparence de Dark Phoenix.

À nouveau morte dans les bras de Scott Summers

À nouveau morte dans les bras de Scott Summers©Marvel / DCComics

Chris Claremont profite de l’occasion qui lui est donnée pour écrire un épilogue officieux à la saga du Dark Phoenix, tout en diminuant l’impact émotionnel de son récit par le fait qu’il ne pourra avoir aucune conséquence ou évocation au-delà de ces pages. Malgré les contraintes de ce type de crossover (même niveau d’exposition pour les personnages des 2 éditeurs), il favorise manifestement les X-Men et leur histoire, sans pour autant maltraiter les Teen Titans. Walter Simonson (bien aidé par Terry Austin) sait donner une dimension plus grande que nature à ces aventures, en dépassant les conventions habituelles des récits de superhéros.

Le lecteur des X-Men ressort ému d’avoir pu se replonger dans la saga du Dark Phoenix , avec son scénariste officiel, et une sensibilité raccord avec l’œuvre originelle. Le lecteur du Quatrième Monde apprécie la majesté imposante avec laquelle Simonson dessine le néo-dieu Darkseid, et l’immuabilité intemporelle et titanesque du mur de la Source. Ces qualités permettent de faire abstraction d’une narration parfois un peu pesante, le scénariste casant plein de texte pour compenser la faible pagination.

La couverture originale de Walter Simonson

La couverture originale de Walter Simonson©Marvel / DCComics

——

Retour à une époque lointaine où les Xmen étaient encore des personnages sympathiques avec ce crossover légendaire entre mutants et jeune titans. Au menu : Dark Phoenix, Darkseid, Walter Simonson se prenant pour Druillet et Scott Summers en pyjama. Présence au service.

La BO du jour: deux bandes de jeunes « strange », « weird », « unlike you » se rencontrent…. but evreything is alright !

20 comments

  • Patrick 6  

    Ah ! Voilà un article qui fait plaisir à lire, nouvelle madeleine de Proust pour moi !
    J’avais trouvé ce crossover extrêmement réussi puisqu’il échappait au syndrome de l’histoire bouche trou et bêtement mercantile… De l’émotion de l’action c’était parfait ! Sans compter que comme tu le soulignes l’histoire s’inscrit parfaitement dans la saga du Phénix noir, lui offrant une conclusion naturelle (enfin disons que nous aurions aimé que ce soit une conclusion DEFINITIVE…)
    Ma grande surprise à l’époque tenait surtout à l’esthétisme de ce comics ! Si l’influence de Kirby est légitime on n’attendait clairement pas de retrouver des clins d’œil plus qu’appuyés à Druillet ! Je n’imaginais pas que cet auteur puisse être connu outre Atlantique !
    Comme quoi cette histoire est un double crossover : Titans/X-Men et Comics/Franco-Belge !

    • Présence  

      @Patrick 6 – Pour avoir relu une quantité impressionnante de crossovers de ce type ces dernières années, l’exception à l’histoire bouche-trou m’avait également sauté aux yeux.

      Concernant Philippe Druillet, je ne suis pas entièrement sûr de moi car il ne s’agit que de ma sensibilité. Stan Fredo m’avait rapporté qu’interrogé sur ses influences au cours d’une interview, Walter Simonson avait cité Moebius et d’autres, mais pas Druillet. Il s’agit donc peut-être d’une coïncidence.

      • Patrick 6  

        Je dirais que Moedius et Druillet sont issues de la même époque et sont animés quelque part du même esprit (vive la drogue :)) mais cependant, qu’elle soit admise ou pas, la filiation avec Druillet pour est tout simplement manifeste sur certaines planches ! Au moment où le Simonson dessinait ce comics il devait sans aucun doute avoir un album made in Druillet à portée de main 😉

  • Jyrille  

    Comme d’habitude je ne connais pas, mais je souligne que sur le scan où Phénix apparaît en double page, je trouve que l’encrage de sa chevelure et de son visage me fait également penser à Andreas et son Rork.

    • Présence  

      Pour le coup, Andreas a indiqué à plusieurs reprises que les comics en général font partie de ses références en matière de BD. C’est particulièrement visible dans sa série longue Arq, où il est possible d’identifier des hommages à des dessinateurs de comics.

      • Jyrille  

        Toujours pas lu Arq mais effectivement je me rappelle de cette inspiration d’Andreas (bonus dans la version intégrale de Rork).

  • Farid  

    Avec les fameuses couvertures made in Lug,de véritables oeuvres d’art.
    Dommage que l’on ait perdu ça.

    • Bruce lit  

      Je partage l’opinion de Farid. Lors de la comicexpo, j’ai ressentis le manque de ces magnifiques couvertures de Jean Frisano.
      Sur l’album en question, je ne l’avais jamais lu jusqu’a ce que cet article me pousse à l’emprunter à Patrick (une vraie galère celui-là, il vous demande 1500€ de caution par article). Je l’ai lu il y a un mois et n’en garde aucun souvenir. A vrai dire , je n’ai lu que les scènes avec les Xmen…..et bien évidemment n’ait rien compris à l’intrique…

    • Présence  

      Oups ! Pardon chef…

  • Tornado  

    Jamais je n’aurais pensé qu’un truc pareil puisse être aussi bien : Un dessinateur que je n’apprécie pas du tout (je n’ai dû lire que ce qu’il a fait de pire sur Thor, Batman et Conan, car là, avec Robocop, ça fait deux fois que je trouve ça beau), un groupe de personnages qui pour moi incarne le summum du ridicule infantile (les Teen Titans), un crossover à la noix parmi tant d’autres…
    Merci de me donner tort. Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis (comment ça je suis quand même un imbécile ?).

    • Patrick 6  

      Imbécile certainement pas ! Mais par contre je pense que tu te trompes au sujet des Jeunes Titans car à leur début, avec le duo Perez/Wolfman, ils étaient tout simplement incroyables ! Ma série préférée à égalité avec les X-Men (justement !) dans les années 80. Il me semble même qu’un article est dans le tuyau à ce sujet… Je n’en dis pas plus chuuuut 😉

  • Présence  

    @Tornado – Attention quand même, les bulles de pensée sont bien présentes, ainsi que les explications à haute voix.

    @Patrick 6 – J’attends avec impatience cet article car je garde un très mauvais souvenir de ces premiers épisodes que j’avais lu en VF à l’époque. J’ai acheté les rééditions VO (couverture souple), sans encore trouver le courage ou la motivation de m’y plonger.

    J’avais lu l’OGN Games (paru en 2011) qui ne m’avait pas vraiment fait changer d’avis.

  • Tornado  

    Alors justement je n’ai jamais lu la série en elle-même par Perez et Wolfman ! Je n’ai lu que la participation de l’équipe (ou de certains de ses personnages) à des crossovers. En tout cas, sous la plume d’autres auteurs, c’était pas brillant !

  • comics-et-merveilles.fr  

    Comme d’habitude, beaucoup de détails et d’analyses qui m’avaient échappé (ou tu as réussi à mettre les mots dessus) alors que je connais sur le bout de mes doigts cet excellent album LUG (J’avais aussi repris/relus en vo). Même si avec du recul, Dieu crée, l’homme détruit dépasse cette œuvre en intensité (entre autres), quand j’étais jeune, c’était mon album préféré de la collection « Les étranges X-men ».
    Je pense que l’émotion que tu as si bien décrite dégagée par le « retour » de Jean Grey y avait fortement contribué…
    Grâce à Austin (mais je ne me rendais presque pas compte à l’époque), Simonson n’a jamais été aussi bon que sur ce précieux one-shot. Après cela, je lui ai toujours pardonné son insconstance et ses dérives vers des formes pas assez réalistes (je l’ai bien aimé par exemple dans « son » run sur x-factor bien plus qu’ailleurs).
    Je connais « Le quatrième monde qu’à travers Byrne », suis-je passé à côté de quelque chose ?
    Quant aux jeunes T., en effet, ils sont bien plus intéressants dans leur propre série.
    Merci Présence pour ce moment 😉

    • Présence  

      Fâché avec Marvel, Jack Kirby arrive chez DC Comics en 1970, où il réalise simultanément 4 séries interconnectées : Superman’s pal Jimmy Olsen, The Forever People, Mister Miracle, et The New Gods, soit 59 épisodes au total. Il développe une cosmogonie originale, sur la base de 2 cultures opposées, celle de New Genesis (High Father) et celle d’Apokolyps (Darkseid). La mythologie qui en découle est impressionnante, mais l’encrage de Vince Colletta écrase les traits de Kirby, pour rendre les dessins plus agréables à l’œil, ce qui m’a jusque là dissuadé de les relire.

      • comics-et-merveilles.fr  

        Les gros pavés urban sur Jack Kirby, cela reprend les 59 épisodes ?

        • Présence  

          Si j’en crois les informations disponibles sur le site d’Urban, l’éditeur a repris le format omnibus de DC en VO, l’intégrale comprenant 4 tomes. Urban n’en a donc publié que la moitié pour le moment.

  • JP Nguyen  

    Merci Présence ! Grâce à toi, j’échappe à l’étiquette de grand nostalgique exclusif du blog !
    Tes propos sur l’apport de Terry Austin sont très éclairants, je n’avais jamais réalisé sa contribution, pourtant évidente, à la réussite graphique de cet album.
    Je me rappelle aussi l’image de Cyclope « possédé » par le Phénix (des années avant AvX !)
    Même si Claremont soigne mieux ses personnages, la caractérisation des jeunes T avait titillé ma curiosité… mais j’avais déjà donné tous les vieux numéros que j’avais, hérités d’un voisin qui avait déménagé…

    • Présence  

      A force de lire des comics de John Byrne, j’avais fini par remarquer la différence de finition en fonction des encreurs, et les apports discrets d’Austin sur les épisodes d’Uncanny X-Men. En relisant cette histoire, j’ai été frappé par certains visages et par les contours de la silhouette de Jean Grey qui sont similaires à ceux de l’époque Byrne. A partir de là, la conclusion semblait évidente : Terry Austin.

  • Présence  

    @OmacSpyder – Comme d’habitude, une formulation aussi élégante que sophistiquée. Je n’avais pas pensé à l’envisager sous cet angle là, et ton commentaire m’a ouvert les yeux : il s’agit bien d’une séparation revisitée tout en résistant à la pulsion de mort. Dans ces cas-là, je me demande si le scénariste a conçu son histoire pour illustrer ce thème, ou si c’est son inconscient qui s’exprime à son insu.

Répondre à Anonyme Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *