Dolphencastle (The Punisher 1989)

Le Punisher par Mark Goldblatt

Un article de BRUCE LIT
Un Frank Castle terrifiant même sans sa tête de mort


LE PUNISHER est le 1er film consacré au justicier vengeur sur une série de 3 et le machin de Netflix. Réalisé en 1989, le film traîne une réputation de nanar malgré la présence de Dolph Lundgren, adversaire légendaire de Rocky IV et Musclor tout aussi légendaire pour le catastrophique MAITRES DE L’UNIVERS. A la réalisation, nous retrouvons Mark Goldblatt avant tout monteur de HURLEMENTS ou TERMINATOR 2.

Cet article spoilera allègrement aussi bien dans le texte que dans l’image ce qui constitue pour une poignée de geeks le film le plus fidèle à l’esprit de Frank Castle.

Mine de rien, Le Punisher, qui est un personnage mineur dans le Marvelverse, est celui qui a été le plus adapté à l’écran et ce bien avant la frénésie actuelle de films de super-héros. La raison est bien simple : Frank Castle est pratiquement né au cinéma avec UN JUSTICIER DANS LA VILLE porté à l’écran 15 ans plus tôt par Charles Bronson.

4 Punishers, 1 seul Frank Castle
Source Youtube

L’histoire, tout le monde la connait : suite à la mort de sa femme et de ses enfants tués par la Mafia, le policier Frank Castle devient juge et bourreau. Frank Castle est mort (le film insiste là-dessus), il ne reste que le Punisher…
Enfin, presque.

Car ce qui sera longtemps reproché au film et déploré par le réalisateur lui-même, c’est de ne pas avoir affublé le justicier de sa célèbre Tête de mort. Tout de noir vêtu, enfourchant une Harley même dans les couloirs du métro où il se réfugie, ce Punisher manque à toutes ses obligations envers le fan-service. Pas d’uniforme ni ses gants blancs pour faire la vaisselle, pas de gadgets high-tech ou même d’indicateurs dans la police.

Le film a ses défauts qui paraîtront rédhibitoires à certains. En la survolant, l’histoire est banale voire convenue : un justicier s’oppose à la mafia. Elle veut le tuer, manque d’y parvenir, il la tue. En subplot, son ancien ami, Louis Gosset Jr, tente de ramener l’homme derrière la machine à tuer. Il aura toujours un train de retard du début à la fin.

Les bruitages sont cheap, la VF fait son âge et les bastons sont loin d’être aussi spectaculaires que dans la version PUNISHER WAR ZONE de 2008 où le Punisher canarde son monde les pieds accrochés à un lustre.

Qu’importe les années : la racaille reste la racaille !

En fait, il y a un grand malentendu autour de ce film. Les fans s’attendent à voir du super-héros : ils obtiennent une série B parfois caricaturale qui, plus que jamais aujourd’hui, va à l’encontre de ce qui est attendu : un film d’à peine 1h30 (!) où le Punisher n’est même pas défini ou victimisé comme chez Netflix ou dans sa version avec Thomas Jane (2004).
Le public attend un blockbuster, il obtient un téléfilm froid des années VHS.
Ce film a a ses admirateurs : sans doute les mêmes qui rappelaient qu’avant son triomphe avec LE SILENCE DES AGNEAUX, le Dr Hannibal Lecter apparaissait déjà dans un petit film de Michael Mann : SIXIEME SENS.

Les origines de Castle, son passé au Vietnam, sa science du combat, même le fameux pique-nique à Central Park ? Le film n’en a cure et c’est une hérésie aujourd’hui ! Ce qui intéresse Golblatt c’est le résultat pas les causes ! Le film commence ainsi 5 ans après la conversion de Castle en Punisher. Le flashback dure à peine une minute ! Cette version du personnage est une machine à vivre et à tuer qui ne se conjugue qu’au présent.

Une interprétation à la Stallone
Capture d’écran
©New World Pictures / ©Elea Media

Il faut parler ici de la composition de Lundgren. Athlétique, il a perdu tout de même tous les muscles de ROCKY IV et des MAITRES DE L’UNIVERS. Son Punisher n’en impose pas physiquement. Il a une corpulence normale, il fait des erreurs sans planifier ses assauts et souffre sous la torture.
Ce qui marque surtout, même chez les détracteurs du film, c’est la performance de l’acteur suédois qui tient ici le rôle de sa vie.
Blafard, les yeux cernés sur un regard vide de toute émotion, Lundgren EST le Punisher. En tout cas la version canonique de l’époque de Steven Grant où le personnage est froid, taiseux et surtout foncièrement déséquilibré. Jim Starlin adressera sûrement un clin d’oeil au film dans son histoire de 1991 où son PUNISHER tente de sauver des enfants dans un car.

Lungren est franchement inquiétant et les rares dialogues dont il dispose fonctionnent à l’économie. Comme un Snipper, chacune de ses rares tirades touche en plein coeur la mémoire de son public. Loin de l’humour merguez-frittes du MCU, Castle dégaine des répliques qui tuent :
« La vengeance a ses limites et apparemment je n’ai pas atteint les miennes » . A son ami qui le retrouve 5 ans après et lui demande comment il va : « Débordé » lâche t-il laconiquement.

Un vrai film de genre
Capture d’écran
©New World Pictures / ©Elea Media

Quant au scénario, il est beaucoup plus retors que l’on peut l’imaginer. Il est même à la hauteur de n’importe quel arc de Garth Ennis : bourrin en apparence et subtil au second regard : alors que mafiosos américains et japonais s’entretuent, Frank va devoir sauver les enfants des premiers en liquidant les seconds. Il devra même mener un assaut dans une forteresse avec le parrain de la pègre que Mark Goldbaltt humanise en le rendant capable d’amour quand Frank ne ressent plus rien.

La dernière partie du film est un régal : stylisé dans des décors japonais sous des lumières rouge sang, elle est la première et la dernière incursion du Punisher dans un film de genre en écho au superbe générique d’ouverture comme autant de spirales descendantes vers l’enfer où Frank a choisi de se damner.

Pas de pitié accordée ou demandée !
Capture d’écran
©New World Pictures / ©Elea Media

La tension est à son maximum : si le public n’a aucun doute sur le succès de la mission menée, il n’a aucune idée de comment se terminera l’union sacrée avec le responsable de la mort de la famille de Castle pour sauver un enfant.

Une mission qui évitera tout sentimentalisme ; jonché au milieu de cadavres, le Punisher intime au gosse de marcher sur le droit chemin sous peine de le retrouver dans quelques années !
C’est un scène insensée, miraculeuse qui résume en une phrase l’esprit implacable et impitoyable du personnage. LE PUNISHER ayant d’avantage été un Hit de Vidéo-Club que de salles obscures, gageons que Quentin Tarantino s’est rappelé de cette réplique et su l’inverser pour KILL BILL 1 (Quand tu seras grande, si tu ressens encore de la haine pour moi… Tu me trouveras).

Entre le justicier et le bandit, le monstre n’est pas celui que l’on croit.
Capture d’écran
©New World Pictures / ©Elea Media

Ce PUNISHER, terré dans l’underground de New-York, entouré de clochards annonce aussi SPAWN qui apparaîtra moins de 4 ans plus tard. Frank Castle a regardé volontairement l’abime de Nietzche. Pour affronter des monstres, il en est devenu un sans aucune chance de rédemption. Sa seule place est désormais sous terre ,dans les égouts, prédateur et légende urbaine à peine moins redoutable que les crocodiles newyorkais.

Le film commence et se termine avec Frank Castle nu, dos caméra, éclairé à la lumière des bougies. Après chaque mission, il n’oublie jamais d’enterrer chaque parcelle de son humanité qui pourrait ressurgir. Il tente aussi de dialoguer avec Dieu : pourquoi le Créateur le laisse commettre ces massacres sans le châtier ? Et de quitter ce film sur la pointe des pieds de peur d’entendre la réponse…

Si ça, c’est pas du film culte !
©Elea Media

La BO du jour : un autre enfant du Vietnam un peu obsédé par la violence.

32 comments

  • JB  

    Je trouve intéressant que les antagonistes principales soient des femmes, dont une qui a un violent combat contre l’anti-héros. Dans les comics, Frank Castle se montrera rarement aussi vindicatif à l’égard des criminelles : la princesse mafieuse Rosalie Carbone ne sera jamais abattue par Frank Castle et c’est une autre que le Punisher qui va abattre les « Veuves » dans l’arc éponyme de Garth Ennis. Les exceptions sont des femmes vraiment sadiques comme Ma Gnucci ou des trafiquantes d’êtres humains à l’instar du story arc Les Négriers. Coïncidence ? Les méchantes du film ont déjà ces 2 vices.

    • Bruce lit  

      Monsieur VU VAN aurait-il oublié que Frank affronte aussi Elektra et Vanessa Fisk chez Jason Aaron et meurt de ses blessures ?
      Et que chez Victor Gishler il est confronté à une famille de tarés avec une jeune femme complètement psychopathe ?

      • JB  

        Il l’a oublié, effectivement ^^ J’ai complètement zappé PunisherMAX

    • Fred le Mallrat  

      Al epoque, Punisher est moins embetté par le fait de tuer des femmes.. voir un récit de Goodwyn avant ses titres eponymes ou des GN de MJ Duffy qui datent de la premiere ongoing.

  • Fred le Mallrat  

    Comparer avec le 6eme sens???
    J ai pas revu Punisher depuis sa sortie en salle mais j en ai un pauvre souvenir… 6eme sens était déjà un film que j adorais à l epoque.

    • Bruce lit  

      Disons que la comparaison tient dans le côté film confidentiel sans tête d’affiche, oui.

  • Présence  

    Ça fait du bien après tout le mal que j’ai pu lire sur ce film, de découvrir un article plus mesuré, et même appréciateur (4 étoiles pour Bruce, quand même)

    Pas d’uniforme ni ses gants blancs pour faire la vaisselle, pas de gadgets high-tech ou même d’indicateurs dans la police. […]Les origines de Castle, son passé au Vietnam, sa science du combat, même le fameux pique-nique à Central Park ? – Euh ?!? Que reste-t-il de Punisher ? Pourquoi est-ce que ce film s’appelle Punisher ?

    Le parrain de la pègre que Mark Goldbaltt humanise en le rendant capable d’amour quand Frank ne ressent plus rien. – Très bel effet de miroir et de paradoxe.

  • Nikolavitch  

    très franchement, j’ai toujours bien aimé ce film, pour ce qu’il est : un truc cheap mais énervé, avec un acteur qui dévoile ici son charisme. ça avait été une bonne surprise à l’époque, et j’ai toujours beaucoup de tendresse pour.

  • Tornado  

    « Le film traîne une réputation de nanar malgré la présence de Dolph Lungren »
    —> MALGRE ??? Depuis quand est-il gage de bonne réputation pour un film ??? ^^

    Ironie du sort : C’est la seule des 4 versions que je n’ai jamais vue (si je l’ai vue je l’ai complètement oubliée, mais je ne crois pas).
    Jusqu’ici ma préférée est le WAR ZONE de 2008 (avec un Ray Stevenson très bien casté même s’il reste pour toujours prisonnier de Titus Pullo, le rôle de sa vie) : Un film de série B, presque de série Z, mais qui retranscrit un peu l’esprit des comics de l’époque version Ennis.
    Les deux autres versions, je les ai trouvées complètement à côté de la plaque.
    Du coup tu m’as donné envie de voir cet actioner 80’s même si dans le genre, j’avais trouvé très mauvais, déjà à l’époque de leur sortie (et pourtant je n’étais pas une lumière), les COBRA, LE CONTRAT et autres MAITRES DE L’UNIVERS (ce dernier n’étant pas dans le genre vigilante, mais avec le même acteur)…

    Bien vu pour la BO. Ça colle !

    • Bruce lit  

      —> MALGRE ??? Depuis quand est-il gage de bonne réputation pour un film ??? ^^
      Très juste !
      Je vais tenter un truc : revoir tous les films Punisher pour les chroniquer un à un .

      • Tornado  

        Revoir tous les films Punisher pour les chroniquer un à un ?
        Excellente idée.
        Mais un seul problème, de taille quand même : Te retaper la série Netflix… 🥶

        • Bruce lit  

          @Tornado : JAMAIS ! Sauf si la vie de mes enfants en dépendait.
          @Kao : Le Punisher apparaît pour la première fois chez DD durant l’évasion de Bullseye peu avant la mort d’Elektra.
          @JP : Dolph est un grand garçon. Ce n’est pas une écorchure qui va le blesser. Sur le fait que Frank ne soit que Flic, je ne suis pas choqué. Le film va à 100 à l’heure et aurait dû avoir une suite. C’est comme le Hulk des 80’s qui ne parle pas et à peine capable de soulever une voiture.

    • JB  

      Pour War Zone, les méchants (l’un des héros de The Wire et Toomes de X-Files) ont tendance à ruiner le film tant leurs acteurs sont en roue libre, à mon avis.

      • Bruce lit  

        Ah oui. C’est le héros de The Wire qui cabotine à outrance et vient gâcher le volet dramatique du truc.

    • Fred le Mallrat  

      Surtout que les Maitres de l’Univers, s inspirent autant des New Gods que des Maitres de l univers (Boom tube..
      et là c est pire…
      Mais bon je me souviens plus des croquis de Moebius pour le film parus a l epoque dans mad movies…
      Vous allez parler de tous les films que ja i vu gamin au ciné? Barbarians est le prochain 😉

  • Patrick 6  

    Un film que j’ai toujours soigneusement évité, imaginant le nanar ultime, ou au mieux un sous-Bronson (hein quoi ? qui a osé dire que le comics est DEJA un sous-Bronson ??? ^^) Je n’aurais donc jamais imaginé lui voir consacré une éloge sur le blog ^^
    Je m’y risquerai peut-être à l’occasion.
    En tous cas la bande annonce sent les années 80 à mort :))

  • Eddy Vanleffe  

    Article diabolique qui tente de me convaincre de regarder un film malgré Dolph Lundgren et une patine terriblement datée.
    Bon à l’occasion!
    j’ai bien vu les autres alors pourquoi pas?

    • Bruce lit  

      « j’ai bien vu les autres alors pourquoi pas? »
      Cet argument aussi est diabolique !

  • JP Nguyen  

    Bon, Bruce s’est trouvé un nouveau nom à écorcher. Après Stuart Immonen/Imonem/Eminem/Hey, mes nems/Homonyme, voici Dolph Lungren alors que c’est Lundgren, avec un D !

    Brucie, tu le recopieras 100 fois, sinon Dolph viendra te punir.

    Sinon, dans les articles qui taclaient le film, l’un des reproches était d’avoir fait de Castle un flic au lieu d’un militaire. Dans ma vision de puriste chiant, j’abonde. Et pas que à cause de la version Garth Ennis. La côté militaire me parait super-important dans la construction du personnage. Sinon, Dolph, ça reste celui avec la meilleure gueule et le physique de l’emploi.
    Un jour, peut-être…

  • Kaori  

    JP, tu m’as bien fait rire ^^

    Bon, alors j’ai vu ce film, qui ne portait pas le même nom que le personnage de comics (lui s’appelait le Punisseur à l’époque dans les Lug). Du coup je ne pensais même pas que c’était issu de Marvel. Ca faisait partie de ses films d’action que mon frère nous ramenait.. Du coup, je me rappelle m’être posée la question quand j’ai croisé le Punisseur dans un DD : est-ce que ça avait un rapport avec le Punisher que j’avais vu y a quelques années ??? ^^

    Globalement, j’avais trouvé ça sombre, bourrin, mais pas si mal.

  • Jyrille  

    C’est marrant, malgré tous tes efforts et le commentaire de Niko, je n’ai aucune envie de le voir. Tu m’as convaincu que ce n’était pas pour moi. Bon, je ne connais vraiment pas le personnage de papier (je ne le connais que dans mes DD, sur les trois histoires de LA FIN et son récent truc au Vietnam), mais il a l’air ici encore plus éloigné que celui fait par Netflix.

    Je reviens dessus : je pense que si tu n’aimes pas non tu détestes la série Netflix parce que ce n’est pas le Punisher mais Frank Castle que l’on y voit. Il ne devient vraiment le Punisher que dans les dix dernières secondes du dernier épisode de la dernière saison (la 2).

    Je vais répéter les propos de Tornado : Dolph Lundgren n’est pas synonyme de succès. Le gars n’a pas fait carrière. Et le voyant toujours blond, je ne l’imagine pas Punisher.

    Mais bon, je te crois sur parole et sait-on jamais si je tombe dessus. Il y en a un qui est arrivé sur Netflix, je vais essayer tiens.

    La BO : plus que fan.

    • Bruce lit  

      Disons que le défaut majeur de la série est de situer dans cette odieuse transcription de DD sur Netflix que je suis le seul à détester. Voir Frank jouer de la guitare et pleurnicher avec Karen Page, tirer dans un hôpital au fusil à pompe est au dessus de mes forces.

      • Tornado  

        On en avait parlé à l’époque : Le Punisher de Netflix, ce n’est pas LE Punisher. C’est juste un mec qui veut se venger. Il y a quelque chose de MONOLITHIQUE qui fait le Punisher que n’avait pas du tout restitué la série. Idem avec le film de 2004 avec Travolta.

    • Eddy Vanleffe  

      Le Punisher de Netflix est hors sujet.
      Elle est pas mal la série mais on est pas dans le sujet.
      Faire de la famille de Castle non pas des victimes totalement aléatoires de la violence de NY, mais les cibles d’un complot militaire, avec un Franck Castle passif encaissant les coups au lieu de les donner.
      26 épisodes trop longs pour trop peu de Punisher…
      On voit que ce qui fascine le grand public, ce sont les « origin stories »

      • Fred le Mallrat  

        Punisher qui encaisse.. ce st pourtant un point important dans la série de Baron.. il passait son temps à se faire torturer.. c etait d ailleurs plus ou moins explicite qu il attendait que ca tourne mal…
        Ennis a quand même pas mal simplifié le personnage (comme souvent avec ses personnages qui sont mauvais.. car ils sont nés comme ca).. J adore Ennis souvent. Preacher, Hellblazer, Unknown Soldiers sont parmi mes séries préférées.. mais ca revient quand même beaucoup chez lui. Et son Punisher qui n est qu un tueur, l a toujours été .. cje préfére la version Baron/Grant/potts.. le gars qui tue des criminels dans une guerre par vengeance mais qui surtout s en veut de ne pas avoir pu les sauver et s arrange pour dans chaque mission, il y ait un moment où il peut y passer (suicide assisté).. un ancien pretre quoi.. pas un serial killer déguisé..

        • Bruce lit  

          Alors c’est une question de goût Fred. J’ai acheté le Epic Collection de Punisher et j’ai pas aimé du tout cette itération trop orientée James Bond à mon gout. L’affrontement contre Doom est rigolo deux minutes.
          La versqion de Ennis Seriak Killer mais aussi Saint des Tueurs me paraît plus intéressante.

          • Fred le Mallrat  

            Oui.. si tu vois le court cross AOV mais je te trouve dur.. Baron à l epoque tire ses intrigues de faits divers, de ses liens avec le terrain (il a été journaliste).. Doom est un peu à part à cette époque.

            Apres evidemment que c est une question de gout. Je préfère un Punisher qui vientd un personnage qui a sombré et qui tire vers le suicide assisté.
            Ennis, j adore sa premiere maxi avec Dillon et surtout la série max.. mais l ongoing MK, par exemple .. c est sympa mais moins bien que la série des 90’s pour moi.

  • Chip  

    Sur le papier je comprend que le jeu inexpressif (« minéral », dirait Mad Movies) de Lundgren est censé correspondre au personnage, mais concrètement ça me laisse aussi froid que son visage.

    Ce qui correspondrait mieux au personnage selon moi, dans son interprétation, même si c’est une adaptation d’autre chose, c’est le personnage incarné par Mel Gibson dans Payback, absolument implacable et au-delà de toute rédemption.

    • Bruce lit  

      Ne jamais comparer un Castle à un Parker. Jamais.

      • Chip  

        Techniquement à un Porter.

        Développe?

      • Chip  

        Il a pas développé-euh, il a pas développé-euh.

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