Doomage !

Iron Man : Doomquest par David Michelinie, John Romita Jr et Bob Layton

Première publication le 12/04/15- Mise à jour le 18/02/24

Par BRUCE LIT

VO : Marvel

VF : Lug, Panini

Doomquest compile les numéros 149 et 150 de la série où Iron Man affronte le Dr Doom à l’époque du roi Arthur. Ces épisodes ayant fait forte impression, le match retour entre l’affreux jojo et le vengeur doré eut lieu dans les numéros 249 et 250.

Tous les scenarii sont de David Michelinie. John Romita Jr a dessiné la saga initiale, Bob Layton le come back. Parus dans Strange 152-153,  Panini a tout réédité dans son Marvel Classic numéro 10. 

A noter que la traduction est signée Edmond Tourriol, actuellement chez Delcourt pour Walking Dead.

Nostalgie....

Allez ! Tous ensemble : « ils remontent le temps à cheval, tsouin, tsouin »…..

Les lecteurs de Strange 152 s’en rappellent de cette histoire : Tony Stark et Dr Doom (« Fatalis » en français ) se retrouvent téléportés en plein combat au pays des chevaliers de la table ronde.

Tony Stark tombe les soubrettes et prête allégeance au roi Arthur. Doom, bien sûr, s’allie à la fée Morgane. Panini réédite les deux épisodes fondateurs de cette histoire et sa suite écrite 9 ans plus tard par David Michelinie.

Un savant fou hystérique et son rire sardonique ! Treeeemblez, jeunes lecteurs de Strange !

Un savant fou hystérique et son rire sardonique ! Treeeemblez, jeunes lecteurs de Strange !© Marvel Comics

C’était une autre époque. Celle où les aventures d’Iron Man et bon nombre de héros étaient pensées de manière mensuelle et non pas en terme d’arche narrative. Les trades paperbacks apparus au début des années 2000 ont obligé les scénaristes à d’avantage étoffer leurs histoires et intrigues secondaires. Rien de tout cela ici. Les deux premiers épisodes illustrés par John Romita Jr ont gardé une certaine fraîcheur. On reconnait le style plein d’énergie du jeune premier.Tout cela est très exotique et trépidant. Les décors possèdent suffisamment de caractère pour que l’immersion en plein moyen âge soit crédible.

Le lecteur d’aujourd’hui doit s’incliner devant le savoir faire du scénariste : L’arrivée à Camelot, les allégeances des personnages, leurs motivations, le combat et le retour à la continuité , tout cela se passe en 2 épisodes. Un art de la concision qui aujourd’hui souffrirait du naturalisme des histoires des super héros : les deux chevaliers en armure traversent cinq siècles sans signes de traumatismes temporels, frais et dispos. Ils s’expriment en Américain avec des Britanniques moyen-âgeux qui les comprennent parfaitement. Et Tony Stark est prêt à mourir pour une cause qui lui échappe. Pis ! Il arnaque un peu Fatalis en lui vendant du matériel militaire pour se rétracter une fois l’identité de l’acheteur connue !

Où est Alexandre Astier ?

Où est Alexandre Astier ? © Marvel Comics

A noter que Michelinie se permet un jeu de mot assez cocasse en appelant son histoire : Knightmare !  Des parallèles s’imposent avec la fameuse saga Days of the Future past. L’enjeu pour Iron Man semble moins dramatique que pour les mutants prisonniers de camps de concentration dans le futur ! Le temps de deux cases, Stark admet être contrarié d’être coincé dans un siècle dénué de technologie, mais il retrouve vite fait le moral une fois une soubrette dans son lit. A noter, quand même que  Michelinie a un sens de l’hospitalité particulier, puisque les femmes servent de détente à notre héros fatigué (et que Doom n’a pas du doter son armure de fermeture éclair, ce qui explique sans doute sa méchanceté…).

Mais dans les deux cas, il s’agit de voyage dans le temps où les personnages doivent s’adapter à une époque inconnue  restés dans toutes les mémoires et qui ne font que deux épisodes !  Si la mort rode dans ces deux sagas, celle d’Iron Man est nettement plus kitsch en convoquant sorcières, zombies et motivations des personnages embarrassantes : je suis avec les méchants parce que je ne suis pas gentil…  Et après avoir déclenché de véritables bains de sang, les deux chevaliers doivent s’allier pour revenir à leur époque sans être franchement traumatisés par le conflit engendré par leur présence…

Y'a pas à dire ! Doom en impose !

Y’a pas à dire ! Doom en impose ! (et refuse mine de rien une petite partie de jambes en l’air )… © Marvel Comics

Mais sans être trop regardant , la magie fonctionne encore du fait du charisme écrasant de son vilain à la majesté maléfique et aux intentions bien plus tranchées que celles du héros : sauver l’âme de sa mère. Dommage que la dimension tragique du personnage au visage brûlé ne soit pas d’avantage explorée.  Après tout, il ne serait pas illogique que Doom, inspiré de l’homme au masque de fer, trouve toute sa place dans ces sagas chevaleresques. Il faudra attendre le Teamup avec le Dr Strange et Mike Mignola aux dessins pour conférer cette aura dramatique et mature.

Et il y avait quelque chose de jouissif dans cet affrontement entre deux intelligences. Comme souvent lorsque Doom apparaît dans les histoires, son code de l’honneur permet une certaine identification au personnage le rendant sympathique.  Toujours en rivalité avec l’autre, le moment où Doom, un des seuls vilains Marvel qui sache se montrer raisonnable et possède plus de 10 mots à son vocabulaire, accepte de s’allier à Tony Stark pour revenir au XXème siècle reste un grand moment.

Une alliance contre nature

Une alliance contre nature (c’est quoi ces tentacules ?)… © Marvel Comics

Après avoir coulé Tony Stark dans l’alcool, Michelinie revient 8 ans après pour signer la suite de cette saga avec Bob Layton aux crayons. Je fais partie de ceux qui trouvent que les années 80 furent néfastes aux dessinateurs Marvel, même les meilleurs. Les couleurs sont criardes, les personnages sont affublés de costumes et de coupes de cheveux ridicules, la moindre des scènes d’action ponctuée de mitraillettes et d’explosion en tout genre.

Michelinie joue ici la carte du second degré. Le trade permet d’en apprécier l’humour. Dans les premières pages Doom et Iron Man se retrouvent dans la même position corporelle et disent les mêmes répliques que lors de la première aventure. Cette fois ci , la table ronde les téléporte dans un futur lointain . L’histoire est moins bonne avec pourtant plus d’enjeux pour les personnages qui affrontent leur descendance future. Tout cela aurait pu être formidable sans un Merlin et un roi Arthur parlant en Verlan, un Tony Stark transparent et les dessins 80’s de Layton. Reste le charisme de Doom et son côté pète sec irrésistible. C’est aussi l’occasion de se rappeler que Iron Man a eu à une époque une identité secrète : garde du corps de son alter ego.

Mais que c'est laid !

Les années 80, quelle plaie…. © Marvel Comics

Au final ce trade est suffisamment distrayant pour lire la centaine de pages en une 1/2 heure sans mettre votre cerveau en surchauffe. Cela reste du Comics Old School avec des gars en armure qui se bastonnent à travers les siècles sans conclure et surtout sans aucun méta commentaire. Les codes des Comics restent tout de même gentiment détournés puisqu’il s’agit d’un Teamup avec un vilain entre un héros pouvant se transformer en véritable enflure tandis que Doom garde un fond chevaleresque.

On comprend dans ce contexte que le Daredevil de Frank Miller et les Xmen de Claremont surent parler à des lecteurs aux exigences plus matures, en insérant des commentaires sociaux dans des histoires de super slip.

Des blagues foireuses pour une histoire ne l'étant pas moins...

Des blagues foireuses pour une histoire ne l’étant pas moins… © Marvel Comics

—La BO du jour :

Nos deux têtes de fer rencontrent le roi Arthur. La reine Victoria viendra bien après mais c’est pourtant elle qui ouvre l’album (magnifique, mais c’est un pléonasme) des Kinks nommé….Arthur !

20 comments

  • Tornado  

    J’aime beaucoup ton commentaire car il explique comment un adulte peut encore apprécier ce genre de lecture.
    Cela ne surprendra personne si je dis que je suis devenu incapable d’aimer ça.

    Quand j’étais gamin, le Strange N°153 affiché plus haut (merci Bruce !) était vraiment l’un de mes préférés. Et je l’ai toujours !
    J’avais acheté le Marvel Classic N°10 de Paninouille quand il est sorti. Et ça ne fonctionnait plus du tout ! J’avais écrit un commentaire assassin sur Amazon avec ce titre : « Deux boites de conserves périmées chez le roi Arthur » !!!
    L’écriture de Michelinie est l’une des pires pour moi, avec celle de Stan Lee. plus infantile tu meurs..
    Et pourtant…
    De temps en temps, je descend dans ma cave où tout est bien rangé, je mets les comics que j’ai lus et je mets parfois le nez dans mes anciens Strange. Il arrive alors que j’en remonte un ou deux, histoire de m’offrir un petit moment de nostalgie. Et là, c’est surprenant, j’aime relire mes vieilleries !
    La conclusion est étonnante : Ces lectures ne fonctionnent, en ce qui me concerne, que si elles sont dans le contexte dans lequel je les ai découvertes à l’époque, dans tel ou tel revue avec telle ou telle couverture (c’est très important les couvertures des revues LUG de l’époque !), entre tel ou tel autre épisode, et avec telle ou telle traduction et son bon vieux papier journal…

  • Présence  

    Comme toi, je me souviens très bien des 2 premiers épisodes (je n’ai pas lu les 2 plus récents). Quand j’avais relu les épisodes de Spider-Man de McFarlane, j’avais donc relu des scénarios de David Michelinie et effectivement il écrit pour de jeunes adolescents.

    En ce qui concerne Bob Layton, j’appréciais beaucoup le fini étincelant qu’il donne à l’armure d’Iron Man. J’avais bien apprécié ses 2 miniséries d’Hercule qu’il avait fait tout seul comme un grand. Par contre, j’avais découvert avec surprise qu’il jouit d’une réputation professionnelle peu flatteuse en ce qui concerne ses relations avec ses collègues, que ce soit auprès de Jim Shooter, ou auprès des auteurs Valiant première mouture.

  • Iron Bruce  

    Je n’aime pas beaucoup le personnage d’Iron Man, peut-être pour les mêmes raisons que pour Batman : les Super héros millionnaire ne m’intéressent pas. Ce qui est parfaitement absurde, vu que s’il l’on y réfléchit, les Xmen avec leur manoir sont aussi pétés de thunes….

    Mais j’ai toujours aimé ces histoires, car Michelinie proposait une bonne dose d’exotisme. Aujourd’hui on peut mesurer comme tu le dis l’infantilisme bien décrié par Ennis dans The Boys : Stark et Doom sont si idiots qu’ils traversent le temps sans s’en rendre compte. Et une fois à Camelot, leur bagarre n’a plus de sens.

    Mais contrairement à ce qu’Ennis critique, il s’agit quand même d’un objet inoffensif qui n’a d’autre d’ambition que de divertir.

  • Présence  

    On ne peut que te donner raison : difficile de faire plus pacotille, factice et superficiel comme évocation historique (je n’ai pas utilisé le terme « reconstitution historique » à dessein, parce que cette histoire ne peut pas y prétendre).

  • Tornado  

    Oui. Cette histoire est ridicule et infantile. elle ne fonctionne que sur la nostalgie et l’émerveillement de l’enfance. Je crois me souvenir que cette armée de zombies, bien avant Game Of Thrones, m’impressionnait beaucoup. Je devais avoir 10/12 ans à l’époque.

  • Iron Bruce  

    Personnellement, mon intelligence se sent d’avantage insultée avec la deuxième histoire et ses dessins affreux que la première chez Camelot.

  • Lone Sloane  

    Ouais, moi ce que j’aime dans cet épisode chevaleresque, c’est que Romita Jr sait dessiner les donzelles et les gars en armure. Je suis curieux de ce que mes enfants retiendront de ces lectures sentant le vieux papier, une fois qu’ils auront digéré l’héritage franco-belge fondateur.
    Sinon, Iron Bruce ou vous tous, disciples du Comics Code, avez-vous profité de la gratuité du premier mois de Netlix, pour essayer la vision de la première saison de Daredevil? Moi pas encore, mais les bons échos et l’excellent Vincent d’Onofrio en Kingpin…ça me chauffe bien.

    • JP Nguyen  

      J’ai fini de voir les 13 épisodes aujourd’hui et je trouve que c’est une adaptation très réussie. Très bon casting, scénar plutôt bien construit et combats bien chorégraphiés. Le format de la série donne le temps d’explorer les personnages. L’arc de la première saison trouve une conclusion satisfaisante en laissant des pistes ouvertes pour la suite.

      • Lone Sloane  

        Merci JP, ces jointures écorchées trouvent donc un nouveau spectateur

  • Askr Tyrehl  

    Eh bien, que d’âpreté pour cette suite! J’ai apprécié l’histoire justement pour ce qu’elle est, sans prétention et sans sérieux, ça m’a fait du bien de déconnecter le temps de cette lecture, tous les récits ne sont pas des critiques de société ou des pamphlets politiques et aujourd’hui les gens semblent trouver des métaphores partout, même dans des cailloux.

    J’ai personnellement apprécié le dessin de la seconde partie parce que je l’avais trouvé très parodique et c’était pour moi un pied de nez aux tendances actuelles chez Marvel.

    PS: Gentimment ou Gentiment? J’ai un doute!

    • Bruce lit  

      @Askr Tyrehl : merci pour cette réaction affirmée. Je ne peux pas écrire des commentaires virulents (et encore, c’est plutôt gentil ici) sans en attendre des réactions identiques. C’est la règle du jeu et à vrai dire ça me plaît. Je n’écris pas que pour mes potes.
      Bien sûr, le divertissement a ses règles propres et tout ne peut pas prétendre au chef d’oeuvre. Lire du Alan Moore tous les soirs ? Mais vous n’y pensez pas !
      Maintenant je reste droit dans mes bottes (de fer). Pour avoir été déçu par la première histoire que j’avais tant aimée enfant, la deuxième qui m’a paru balourde est forcément moins appréciée.
      Les goûts et les couleurs, blabla…? Je déteste ce dicton. Justement, oui ça se discute. CA se raconte. Ici même. Pour ma part je peux apprécier un truc régressif comme « Crank » et enchaîner avec du Gaiman. Rien de snob là dedans. Juste le plaisir d’être surpris. Et ici, la surprise n’était pas la plus agréable. Voilà, c’est tout.
      Et gentiment, je dirai pour conclure, que les coquilles sont inévitables à raison d’un article par jour. On en trouve dans la presse nationale et même dans le canard enchaîné. Bruce Lit est un blog bénévole n’ayant pas les moyens de se payer un correcteur. 1 M ou 2 ? On n’M jamais assez….

  • Matt  

    Je me considère comme assez documenté sur la légende du roi Arthur et ses variantes, ses origines celtiques et les réinterprétations chrétiennes. Je pense avoir du mal à apprécier cette histoire. D’un autre côté quand on regarde Kaamelot de Astier, il ne faut pas non plus avoir la réalité historique en tête…donc chacun peut bien y trouver son bonheur.
    Il est assez difficile de toutes façons de trouver les « vraies » premières légendes qui n’ont pas été écrites à l’époque des celtes. Certains passionnés ont regroupé les légendes dans des recueils et les ont réinterprétés (mais assez fidèlement, en se débarrassant juste du vieux français et des allusions trop évidentes aux châteaux forts du moyen age apparus bien après les forteresses en bois celtiques) comme Jean Markale. C’est très intéressant historiquement (même si parfois pompeux à lire, le style étant très vieillot) mais il faut savoir aussi qu’à l’époque c’était devenu populaire aussi et qu’il y avait des commandes des nobles pour des récits mettant en scène les chevaliers de la table ronde. Donc trouver l’origine dans tout ça est certainement impossible à présent.
    Je pense qu’il ne faut pas chercher la réalité historique dans chaque histoire sinon on ne sera jamais satisfait. D’ailleurs ce qu’on pense savoir de l’histoire ancienne de nos jours est peut être faux aussi^^

  • Matt  

    Disons que là il n’y a visiblement pas de volonté de prétendre que c’est une réalité historique. Je serais tout de suite plus gêné par une histoire qui aurait cette ambition. Les celtes n’ayant pas laissé d’écrits, même une interprétation se voulant plus « celtique » serait sujette à caution. Il faut accepter que la légende ait différentes versions, variantes et ne pas s’en offusquer outre mesure je pense.

  • Tornado  

    Alors là pour le coup, je me fiche bien pas mal qu’il n’y ait aucune réalité historique ! Au contraire, ça donne un côté candide et « carton-pâte » à l’ensemble et c’est ce qui fait justement son charme. Non, moi ce qui me dérange, c’est que c’est hyper mal écrit et pour le coup très infantile.
    Est-ce que tout ce qu’on lit doit forcément cacher une métaphore et un sous-texte intellectuel ? Pas forcément, mais alors qu’au moins ce soit bien écrit et un peu artistique, parce que sinon, c’est juste du pur divertissement de qualité médiocre.
    Du pur divertissement, pourquoi pas ? Oui mais alors dans ce cas on ne fait pas passer des vessies pour des lanternes : On n’écrit pas des tartines dessus en faisant croire que tout se vaut et on ne dit pas que c’est mieux ou même aussi bien que du Frank Miller ou du Hergé. Sinon, il y a mauvaise foi ou vice de forme. Ou les deux…

  • Alchimie des mots  

    Je ne connaissais pas cette grande Saga et tu m’as bien donné envie.
    merci !

    • Doomstadt  

      A moins que ma mémoire me joue des tours, ilnme semble que dans la traduction française, Fatalis s’arrête devant un Degas et non un Renoir comme mentionné dans l’extrait en VO. Pourquoi diable Fatalis brûle-t-il une oeuvre sur les 4 en sa possession ? C’est une règle d’or en art : détruire une oeuvre de sa série revient à augmenter la valeur des 3 autres 😁

  • Eddy Vanleffe  

    En voilà une histoire bien couillonne, too much et nanardesque.
    Fatalement, ça me fait sourire
    la dégaine de Merlin…Maman!

    • Tornado  

      Un de mes meilleurs souvenirs de mes années Strange. Et l’une des pires déceptions de mes tentattives de relecture adulte. Typiquement le genre de comics old-school qui ne supporte pas le regard adulte. Le contraire m’est juste incompréhensible. C’est comme les dessins-animés Hanna-Barbera, ce genre de choses. Ce n’est pas pour les adultes.

      • Eddy Vanleffe  

        Totalement!
        Je mets ça à coté de Picsou personnellement, là d’ailleurs où c’était venu à l’époque.
        Certains récits tout autant naïfs parviennent quand même plus à être « tout public » (comme pouvaient l’être Luc Orient ou de genre de choses.
        les premiers Valérian, c’était pas non plus le truc hyper chiadé!

        • Eddy Vanleffe  

          « je veux dire « vendu », pas venu…

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