Du gain à Mouldre (Dix titres de Bob Mould en solo ou pas)

Enyclopegeek : Bob Mould

Une playlist popcore de CYRILLE M

Cet article est dédicacé à Maël M. Il ne pourrait exister sans les sites Wikipedia, Allmusic, Deezer et Genius.

Beauté et ruine, enfin, c’est lui qui le dit Source Merge Records

Beauté et ruine, enfin, c’est lui qui le dit
Source Merge Records

Bob Mould est un de mes héros. Cette assertion peut paraître exagérée puisque je ne connais pas bien tous ses albums en solos et que je n’ai pas toujours suivi la carrière du monsieur. Son dernier album sorti en 2019, SUNSHINE ROCK, ne m’a pas accroché plus que ça. Mais en tant qu’auteur, compositeur et interprète, ce type a modifié toute la face du rock dans les années 80. La création des Pixies fait suite à une annonce passée par Black Francis, le futur chanteur, guitariste, auteur et compositeur du groupe, qui disait à peu près « Cherche bassiste et batteur qui aiment Peter, Paul and Mary (un groupe de folk américain des années 60, Nda) et Hüsker Dü ».

Car Bob Mould est un des fondateurs du groupe Hüsker Dü, qui signifie « Te souviens-tu ? » en danois et/ou norvégien. Sans Bob Mould, pas de Pixies, et donc pas de Nirvana, de Foo Fighters, de Therapy?, de Smashing Pumpkins, de My Bloody Valentine, de college rock en somme. Soit un mélange de hargne et de mélodies pop.

Le groupe est formé, dès 1979, de Bob Mould à la guitare et au chant, de Grant Hart à la batterie et au chant et de Greg Norton à la basse et au chant. Bob et Grant se partagent quasiment toutes les compositions, qui consistent, à leurs débuts, à aller le plus vite possible : leur premier album, LAND SPEED RECORD (1982), propose dix-sept morceaux (enregistrés en concert) en moins de vingt-sept minutes. Du pur punk rock hardcore, des anti-Melvins (qui, notez bien, n’existaient pas encore à cette époque).

Ils continuent dans cette veine sur leur premier album studio, EVERYTHING FALLS APART, mais tout change à partir d’un EP qui suivra, METAL CIRCUS. Sur ce dernier figure DIANE, une chanson écrite par Hart, qui parle du viol et du meurtre de Diane Edwards en 1980. Pour ajouter à l’angoisse des paroles, le groupe ralentit le tempo et chante une mélodie éloignée des canons du punk. La perversion de ce mauvais tour, où « Diane » sonne comme « dying » (mourant) marque un tournant. Le popcore, un mélange de musique pop et de hardcore et digne descendant de la power pop de BIG STAR, était né.

Hüsker Dü sort ensuite un double album unanimement salué par la critique, ZEN ARCADE. S’en suivront NEW DAY RISING (mon préféré), FLIP YOUR WIG, CANDY APPLE GREY et un second double album, WAREHOUSE: SONGS AND STORIES. Un album live sera publié bien après la séparation du groupe, qui eut lieu pendant la tournée de ce sixième et dernier album. Pour la petite histoire, Hüsker Dü est parfois présenté comme le seul groupe 100% gay au public 100% hétéro.
Après s’être refait une santé, Bob Mould compose deux albums solos qui passent relativement inaperçus (pour ne pas dire qu’ils ne rencontrent aucun succès), puis crée le groupe Sugar en 1992. C’est là que je fais sa connaissance. Et je commence à user leurs albums. Sugar n’accouchera que de trois disques (dont un EP) de son vivant, mais ils ont toujours une bonne place dans ma discothèque. De toute façon, je réécoute régulièrement tous mes Bob Mould. Ce qui en fait de facto un de mes héros.
Après la fin de Sugar, Mould continuera à sortir des albums sous son seul patronyme (treize au total jusqu’à présent), tentant diverses expériences sonores, en intégrant des sons électroniques, des morceaux presque dance tant il sera influencé par le groupe français Phoenix. Il effectue un retour fracassant en 2012 avec SILVER AGE, qui condense ce qu’il a fait de meilleur depuis ses débuts : des titres immédiatement accrocheurs toutes guitares dehors et des hymnes désabusés, autant rageurs que profondément tristes.
Parce que Bob Mould a deux faces, l’une arborant le visage solaire de Paul McCartney, l’autre celui de Kurt Cobain, dépressif, rongé par les drogues. Ces états cohabitent depuis toujours mais apparaissent clairement dans le premier album de Sugar et dans leur EP BEASTER. Ce disque d’une demi-heure et six titres constitue un bloc anxiogène qui pourrait être le pendant de THE DOWNWARD SPIRAL de Nine Inch Nails : au lieu d’une descente, il s’agit d’un homme qui finit par se relever de ses addictions.
Plutôt qu’une présentation chronologique, je vous invite à une playlist personnelle de morceaux qui couvre partiellement le spectre de cet artiste. Les extraits de paroles ne sont pas traduites car l’exercice, en plus d’être compliqué, ne rend ni la sonorité des mots anglais ni les double sens possibles, ni les références que je ne possède pas. Ainsi, vous pourrez vous faire votre propre opinion.


A Good Idea (Sugar, Copper Blue, 1992)
© [Merlin] mergerecords (on behalf of Merge Records); BMG Rights Management, CMRRA, ARESA

L’introduction de ce titre ainsi que sa ligne de basse ressemblent fortement au DEBASER des Pixies. Bob Mould en dira que c’est un hommage inconscient au groupe de Black Francis. Mais tout comme le disait Présence au sujet du new-prog (ou neo-prog ?), il pourrait s’agir de postmodernisme, tant la chanson ne sonne pas du tout comme un plagiat mais comme une entité avec sa propre personnalité. Si vous l’écoutez, vous comprendrez pourquoi elle me fait souvent penser au SHE SAID SHE SAID des Beatles. L’histoire ? Comme dans le futur tube de Nick Cave avec Kylie Minogue, WHERE THE WILD ROSES GROW, c’est un type qui noie son amoureuse dans une rivière. Les premiers vers posent l’ambiance.
Punchline
They went down to the river
On a warm summer night
The air was thick with the
Smell of temptation

Something I Learned Today (Hüsker Dü, Zen Arcade, 1984)
© 1984 SST Records
Afin d’illustrer à quoi pouvaient ressembler les première productions de Mould, voici le premier titre de Zen Arcade, apparemment très souvent utilisé comme titre d’ouverture des concerts du groupe à cette époque. Je n’ai aucune idée de quoi cela peut bien parler.
Punchline
Something I learned today
Black and white is always gray
Looking through the windowpane
I’m not inside, oh, your brain

Celebrated Summer (Hüsker Dü, New Day Rising, 1985)
© The Orchard Music (on behalf of SST Records); ARESA, LatinAutor, Abramus Digital, BMG Rights Management, CMRRA

Preuve du changement musical du groupe, CELEBRATED SUMMER introduit un pont à la guitare acoustique. Avant le 1979 des Smashing Pumpkins, Mould parle à la fois de l’été parfait que la plupart d’entre nous ont connu, qui conclut les années lycée dans une saison loin de toutes contraintes, et sa suite : devenir adulte. L’insouciance totale.
Punchline
Do you remember when
The first snowfall fell?
When summer barely had
A snowball’s chance in hell?


See A Little Light (Bob Mould, Workbook, 1989)
©UMG (on behalf of EMI); LatinAutor, CMRRA, ARESA, BMG Rights Management, EMI Music Publishing, Abramus Digital
SEE A LITTLE LIGHT est l’unique single issu du premier album solo de Mould. C’est un tube immédiat, plutôt acoustique, un hymne loin des sons saturés et des rythmes infernaux de Hüsker Dü. Ce titre a été remis sur le devant de la scène grâce à la première saison de la série 13 REASONS WHY : parmi ses éléments remarquables, elle délivre une bande-son soignée et recherchée, très axée sur les années 80 et le rock d’ambiance. Ce morceau concluait ainsi le tout dernier épisode sur une touche d’espoir. La seconde saison de 13 REASONS WHY réutilisera un titre de Bob Mould, chez Hüsker Dü cette fois : la longue ballade mélancolique HARDLY GETTING OVER IT.
Punchline
But look how much we’ve grown
Well, I guess I should have known
As the years go by, they take their toll on you

If I Can’t Change Your Mind (Sugar, Copper Blue, 1992)
© [Merlin] mergerecords (on behalf of Merge Records); ARESA, Abramus Digital, BMG Rights Management, CMRRA, LatinAutor, LatinAutor – PeerMusic

La parfaite définition de la pop music. Ce titre ne dépareillerait pas dans l’album de The La’s ou à la place de YELLOW SUBMARINE sur le Revolver des Beatles.
Punchline
How can I explain away
Something that I haven’t done
And if you can’t trust me now
You’ll never trust in anyone

The Descent (Bob Mould, Silver Age, 2012)
© [Merlin] mergerecords (on behalf of Merge Records); BMG Rights Management

Premier single de son retour gagnant de 2012, THE DESCENT est un condensé de Bob Mould, entraînant, féroce, aux paroles lassées.
Punchline
I didn’t want to play the song
That gave people so much hope
I turned my back and turned away
Here’s the rope that made me choke

JC Auto (Sugar, Beaster, 1993)
© [Merlin] mergerecords (on behalf of Merge Records); CMRRA, LatinAutor, BMG Rights Management, ARESA

BEASTER porte bien son nom. C’est un monstre sonore, agressif, étouffant, rempli de saturations et de grincements, où la voix de Mould s’écorche derrière une brume opaque.

Punchline
Somewhere in this song
A little clue to something (clue to something)
Parts of it seem over now
You expect a real solution (real solution)

Low Season (Bob Mould, Beauty & Ruin, 2014)
© ℗ 2014 Merge Records

Le titre qui ouvre l’album BEAUTY & RUIN est une ballade plombée sur l’automne, métaphore évidente de la mort approchant : son père vient de décéder.

Punchline
I couldn’t tell what life was for
Getting high doesn’t do it anymore
Welcome to the end of the show that never ends

The End of Things (Bob Mould, Patch the Sky, 2016)
 ℗ 2016 Merge Records

Après les morts successives de ses parents, Bob décida en 2016 que l’apocalypse était sauvage. Mais musicalement positive et moteur.

Punchline
It’s your birthday but we never celebrate
Graduations or a gradual decay
We got married in the hall where our favorite bands would play
Opportunity denied, now we watch it fade away

Keep Believing (Bob Mould, Silver Age, 2012)
© [Merlin] mergerecords (on behalf of Merge Records); BMG Rights Management, ARESA, CMRRA

Une superbe chanson joyeuse quant à choisir la meilleure des drogues : la musique. Les paroles sont pleines de références.

Punchline
We’re all sniffing glue, pleasures so unknown
A circle drawn in blue, the murmur baritone
Picnic on a Pedro lawn, heaven took that monkey song
Never mind the battle won, could you be the loveless one?

Pour terminer, plein d’autres titres en vrac si ceux-ci vous ont plu : MAKES NO SENSE AT ALL, CHANGES, I APOLOGIZE, TILTED, UP IN THE AIR, SILVER AGE, STAR MACHINE, VOICES IN MY HEAD, I DON’T KNOW WHAT YOU’RE TALKING ABOUT, I’LL NEVER FORGET YOU, PERFECT EXAMPLE, THE ACT WE ACT, SLICK, FEELING BETTER, GEE ANGEL, JUDAS CRADLE, DIVIDE AND CONQUER, MONDAY WILL NEVER BE THE SAME, SWEET SERENE, NEXT TIME THAT YOU LEAVE, FIRST TIME JOY, THE WAR… et quelques titres de Grant Hart : IT’S NOT FUNNY ANYMORE, GREEN EYES, NO PROMISE HAVE I MADE, KEEP HANGING ON, GIRL WHO LIVES ON HEAVEN HILL, BOOKS ABOUT UFOs, NEVER TALKING TO YOU AGAIN, WHAT’S GOING ON…

50 comments

  • JP Nguyen  

    Clap clap pour ton choix de titre d’article, Cyrille 😉 !
    Bon, l’artiste, je ne connaissais pas du tout, je repasserai plus tard après avoir écouté…

    • Jyrille  

      Merci JP mais il n’est pas de moi : c’est un titre du boss 😉

      • Jyrille  

        J’avais personnellement opté pour un titre beaucoup moins bon : Pour un Robert de plus. En référence au western spaghetti de Sergio Leone et en même temps à Bob Dylan, Bob Marley et Robert Smith… et au Petit Robert ^^

  • Patrick 6  

    Le nom de Hüsker Dü était culte à l’époque dans des magazines comme Best, mais je n’avais hélas jamais eu l’occasion de les écouter (pas d’internet à l’époque et la musique était encore payante – sauf si tes amis te font des k7). Plus tard Lenoir sur France Inter en faisant des tonnes avec Sugar sans pour autant éveiller réellement ma curiosité. Bref tout ça pour dire que ton article va me permettre de remettre les pendules à l’heure. A la première écoute on voit bien qu’avec ses sonorités Punkoïdes Bob Mould a influencé toute la scéne Grunge des années 90 !
    De prime abord je suis bien plus sensible au coté extréme de son premier groupe que du second (certains morceaux sonnent un peu trop proprets pour moi – surtout The Descent) mais en tous cas ton article m’a donné envie de fouiller la question. Merci à toi 😉

    • Jyrille  

      Merci Patou ! Oui, écouter Hüsker Dü a longtemps été un fantasme pour moi aussi : impossible ou presque de trouver leurs cds (je n’ai chopper que WAREHOUSE), inexistants parmi mes amis, il a fallu attendre les partages et les plateformes pour pouvoir enfin s’y mettre.

      Si tu lis l’article en lien sur NEW DAY RISING que j’ai écrit pour mon blog (et qui est aussi sur Amazon), j’explique bien que c’est vers 2012 que j’ai pu enfin tout écouter de Hüsker Dü. Je l’ai vu en concert en 2014, dans une petite salle (la petite de la Rockhal) :

      https://www.setlist.fm/setlist/bob-mould/2014/rockhal-main-hall-esch-sur-alzette-luxembourg-73cc4241.html

      Alors attention, The Descent est un titre solo de Mould, sur Silver Age (le titre Keep Believing en est aussi issu).

      Pour Sugar, mes extraits ne sont sans doute pas représentatifs. Essaie tout BEASTER (mon extrait JC Auto donne parfaitement le ton même si le meilleur titre en est TILTED), ce n’est qu’une demi-heure, et sur le premier album, tu as des choses plus sombres comme ce titre où un gars parle de sa situation à l’hôpital après un accident de voiture (on s’approche un peu du thème de la chanson ONE de Metallica) :

      https://www.youtube.com/watch?v=UUrLxAGFj_o

      Sur leur dernier album, plus lisse comme tu dis, j’aime beaucoup GEE ANGEL, aux paroles désabusées.

      https://www.youtube.com/watch?v=OlUUjAGE-2E

      Got a set of wings that I couldn’t use
      Bought them in a store on the avenue
      Didn’t mean to spend all the cash I had
      The second that I saw them, I wanted them bad

      When I got home and I tried them on
      I noticed that the wingspan was way too long
      Couldn’t take them back, there was no return
      I should have gotten more, I was feeling burned

      Gee angel, won’t you take these back?
      Gee angel, gee angel, I need some slack
      There’s nothing in this world that I’d rather do
      Than buy a set of wings and fly away with you

      Climbed up the mountain, observed the view
      But angel wouldn’t say what I had to do
      Then angel flew away and left me standing there
      I knew I couldn’t fly, but I didn’t care

      La même année que ma période Husker Du, j’étais en pleine découverte de Etienne Daho, qui venait de sortir Les Chansons de l’innocence. Je l’ai vu au même endroit (Rockhal) mais dans la grande salle. J’alternais entre les deux. Et en me baladant sur la zone, je tombe sur cette courte chronique du Pop Satori de Etienne :

      « Just a memory…
      7 juin 2002
      Format: CD
      Hello,
      I’m an American. In the summer of 1987 I was traveling on a train in the north of France when I landed in a compartment with a group of teenagers. They had a scratchy casette tape of Pop Satori that they were raving about. It sounded cool so I traded a tape of Minneapolis punk bank Husker Du for it. I’ve loved it ever since and it’s always brought back memories of that trip. Please enjoy. »

      Génial non ?

  • Bruce lit  

    Husker Du revenait souvent dans la bouche des musiciens des 90’s. Je suis passé à côté, n’ayant jamais trouvé leurs CD en médiathèque. C’était réputé être aussi sauvage que les Pixies, dans ma tête c’était un truc de stoners un peu mystérieux aussi ton article me permet de réanimer ma curiosité.
    D’emblée tu places la barre très haut en citant EASTER à côté de la SPIRAL de NIN qui fait partie de mes 10 disques préférés de tous les temps. Du coup, mon niveau d’attente est forcément trop élevé.

    A GOOD IDEA : effectivement il y a du Pixies là dedans. J’ai dû entendre cette chanson mais ça sonne trop optimiste pour moi. Bonne chanson ceci dit, même si on sent que c’est le truc qui va donner naissance à de la power pop que j’abohre comme Sum 41 .

    Zen Arcade : ah, c’est totalement différent, il faut dire que 8 ans séparent les deux titres…Tout à fait le genre de trucs que Présence et Tornado vont adorer…J’y entends du Stranglers. Ça me va. Du rock urgent de très bonne facture.

    New Day Rising : quel étrange morceau. On dirait du Rem chanté par Pete Townsend. La guitare acoustique est directement importée de Who’s Next. L’énergie est là, j’entends moins la chanson.

    See a little light : Pete Townsend : sors de ce corps ! Ça fait deux chansons où je n’aime pas du tout le son de batterie. Le refrain est chouette, le couplet moins convaincant. Choix de production assez déconcertant. On croirait entendre le MacCartney produit par Costello.

    If u cant change your mind : non, trop REM pour moi. J’aime pas du tout. Effectivement il y a du Revolver là-dedans.

    The Descent : ah, grosse production ! Je comprends ton analogie avec les Foo Fighters (un groupe que je n’aime pas du tout). Le chorus de guitare après le refrain est très sensible, sans doute la seule chose que j’aime dans ce morceau.

    Beaster : alors pour le coup, le son de guitare de l’intro fait effectivement penser à du NIN. C’est un véritable mur du son, le mec est noyé sous la disto, c’est authentique on ne peut pas dire le contraire. Je ne suis toujours pas convaincu par le refarin. Dommage.

    Low Season : hey, ça me fait penser au ROCKET MAN de Elton John. J’aime beaucoup, c’est sombre et triste. Tout à fait le genre de musique qui me parle d’avantage. Voilà qui pourrait m’intéresser. Il y a un côté Soundgarden. Mon morceau préféré pour l’instant.

    Patch the sky : quel son de guitare, ça dépote ! Il est seul sur scène sur ses rythmiques ? Il est chiant avec ses refrains euphoriques, ça me casse tout alors que le couplet est vraiment bien.

    Silver Age : non, trop joyeux pour moi, dommage de finir là-dessus.

    Voici un panorama d’un artiste assez étonnant. Le type sait composer, c’est évident mais trop de titres sonnent campus pour moi. Il y a cependant des passages mélancoliques et torturés comme la fin de Silver Age qui sont vraiment réussis.

    Merci à toi Cyrille en tout cas pour avoir injecté une peu d’indie rock chez Bruce Lit.

    • Jyrille  

      Merci à toi de publier mes marottes ! Et merci pour le retour détaillé. C’est marrant, moi c’est dans The Jam (groupe que je n’aime pas) que j’entends beaucoup Pete Townsend.

      Tu veux, comme Patou, du plus lourd, je te conseille donc BEASTER aussi (six titres trente minutes), le titre SLICK au-dessus, les Husker Du METAL CIRCUS, ZEN ARCADE et NEW DAY RISING. Il faut aussi écouter HARDLY GETTING OVER IT qui est en lien dans l’article.

      Le dernier titre de SILVER AGE est splendide : https://www.youtube.com/watch?v=0LHj12YINtw

      Et le dernier titre du seond LP de Sugar (FUEL) aussi : https://www.youtube.com/watch?v=MjUZJ3jJdE0

      Je dois dire que Maël est fan de Sugar depuis toujours. Il est aussi fan des Foo Fighters. Lorsque j’étais en pleine période Hüsker Dü, il m’a avoué s’être fait sa propre playlist Bob Mould. Il avait 13 ou 14 ans et se rendait compte dépité que personne ne le connaissant dans son entourage, même chez les adultes. Il méritait bien une dédicace.

    • Jyrille  

      Ah et oui, il est le seul guitariste sur scène. Hüsker Dü, Sugar, Mould en solo : que des power trios.

      • Bruce lit  

        Jolie démonstration de Power Trio alors.
        First Time Joy : encore un titre très (trop) REM pour moi. Je n’accroche pas plus que ça. Il me manque un timbre de chanteur.

  • Tornado  

    – Le premier : Dès les premiers accords de basse, je sais que je ne vais pas aimer. Binaire. Rectiligne. Tout mediator dehors (même à la basse (aucun groove)). L’incarnation du rock que je n’aime pas. Je m’y ennuie. Et je m’ennuie à tout morceau des Pixies d’ailleurs.
    Pour autant je ne peux pas dire que c’est mauvais. C’est totalement bien foutu avec une vraie mélodie. Mais « c’est pas ma came », comme tu dis 😉 .

    Je reviens pour la suite…

    • Jyrille  

      Je m’en doutais 😀

      Mais je tiens à dire que j’ai en effet essayé de mettre IF I CAN’T CHANGE YOUR MIND à la place du YELLOW SUBMARINE dans le Revolver des Beatles : et ben ça marche à fond !

      La preuve : https://i22.servimg.com/u/f22/12/41/94/28/20191112.jpg

  • Tornado  

    Le 2° titre : Tout ce que je hais dans le rock, version incarnée ! 🙂
    Hélas, mille fois hélas, j’ai passé des années à me faire trimballer par mes potes dans des concerts garage où j’ai dû subir exactement ce genre de musique. Je n’ai donc même plus une once de patience à son égard (ce genre de musique).
    Tu parlais de ton aversion pour le genre de ligne de basse de Riverside (dans mon article sur le NEW-prog). Et bien moi c’est la même aversion pour les lignes de basse punk. Note bien que je ne cherche pas à me venger, juste à relever toutes ces différences qui nous habitent, sachant qu’il y a par ailleurs bien des similitude das d’autres domaines 🙂
    (et d’ailleurs, tous ces potes qui m’ont infligé la torture avec leur p….n de garage immonde, ce sont les potes avec qui -à côté de ça- je me suis le plus marré de toute ma vie) 😀

    • Jyrille  

      Je le savais… La suite va peut-être t’étonner (comme on dit dans les articles putaclic). J’ai pas mal galéré pour établir ma playlist, d’autres titres valaient le coup, mais je voulais au moins mettre plusieurs albums. Au départ, je pensais finir avec le dernier titre du live de Hüsker Dü, puis j’ai pensé à toi : il s’agit d’une reprise de SHEENA IS A PUNK ROCKER des Ramones.

      https://www.youtube.com/watch?v=xUYUrDPzgvg

      • Bruce lit  

        Ah très bonne reprise du Ramones.
        J’ai bien compris : HD était un groupe gay ?

        • Jyrille  

          Oui ! Enfin, je n’ai pas de sources officielles, mais je l’ai lu plusieurs fois.

      • Tornado  

        Mon dieu quelle horreur 🙁 ! Tu veux que je me jette du balcon ??? (bon, ça va, y qu’un étage…)

        – Le 3° titre : J’ai l’impression d’avoir entendu ça des millions de fois. Y a un truc. Mais c’est pas le mien…

        … Je reviendrai pour le 4° 😉

  • Matt  

    A good idea : l’espèce de « ouiiinn » en arrière plan est insupportable. Cette sonorité grinçante est une horreur à mes oreilles^^

    Something I learned today : le pauvre gars s’égosille pour essayer de chanter, je lui dirais bien de se calmer et de rejoindre sa maison de repos avec une petite tape dans le dos^^

    New day rising : bon sans blague on se croirait dans un concert. A savoir qu’on entend bien la musique mais que dalle des paroles. Il peut pas de rapprocher du micro le mec ?

    see a little light : mieux

    Descent : Mieux aussi/ La voix du gars ne marche pas sur moi mais ça passe.

    Pas le temps de tout écouter maintenant^^

    • Jyrille  

      Merci d’essayer Matt ! Tu pointes du doigt une des caractéristiques des albums de l’époque. La production était mauvaise. Les membres du groupe eux-mêmes étaient assez intransigeants à leurs débuts, ils voulaient que tout sonne live, ne faisaient aucune concession. Et ces albums, toujours difficiles à trouver, n’ont jamais été remasterisés. Il n’y a qu’à partir des années 90 que la production est plus léchée (personnellement j’aime beaucoup celle de Sugar).

      Par exemple, sur NEW DAY RISING, je cite un commentaire Amazon d’un certain Ben : « Demandé par SST dès la sortie de Zen Arcade, New Day Rising est composé et enregistré à la va-vite. Le groupe étant moins enclin à se laisser dicter la manière de faire, ils refusent de retourner enregistrer en Californie et demande même de s’auto-produire. Une première. SST enverra tout de même Spot, le producteur maison, à Minneapolis pour l’enregistrement. Les engueulades vont bon train et le résultat final n’est pas terrible: trop d’écho sur les voix et les cymbales, beaucoup trop d’effets sur les guitares, basse et grosse caisse quasi inexistantes… L’album pâti vraiment de ce son pourri. Le torchon brûlant déjà avec SST, Hüsker Dü refusera désormais catégoriquement de se faire enfiler n’importe quoi. »

      • Bruce lit  

        Puisque tu parles de production,j’ai toujours trouvé qu’à part sur SURFER ROSA, les batteries de Dave Lovering sur les les albums des Pixies étaient mal enregistrées.

        • Jyrille  

          C’est possible (Steve Albini est le producteur de Surfer Rosa), cela ne m’a jamais choqué. Pour plein de trucs, je suis très bon public.

          • Bruce lit  

            C’est ce que je te dis : Albini est le seul bon producteur des Pixies. Gil Norton me semble très en dessous sur la prise de son de batterie.

  • JP Nguyen  

    Bon, là, je viens de faire un premier tour et… j’aime pas du tout !
    Beaucoup de morceaux tournent sur le même schéma avec grosse intro de guitare bruyante, plus ou moins accrocheuse, mais lorsque le gars chante, ça ne sonne pas beau du tout. Pour moi, ce type est un Mould du genou, ou plutôt de la corde vocale….
    Désolé, c’est pas du tout ce que j’aime en matière de musique…

    • Jyrille  

      Tout comme pour Tornado, je le savais 🙂 Mais c’est super d’essayer, merci JP pour ton point de vue. En rassemblant les morceaux, je me disais qu’effectivement, les gens allaient trouver que c’est toujours un peu la même chose… comme beaucoup de groupes d’ailleurs.

      Pour la voix, c’est un peu normal : on est dans du punk. Ils n’ont pas la prétention d’être bons chanteurs, et beaucoup de groupes que j’écoute n’ont pas de grands vocalistes. Si je veux de la belle voix, je me tournerai vers les filles, Björk, Kate Bush, ou alors chez Mike Patton (le meilleur et c’est tout), Anthony and the Johnsons, même Damon Albarn de Blur… pas chez les punks.

      • Tornado  

        Ah tiens ! Ça me fait penser qu’il faut que j’écoute l’album que Mike Patton a fait avec Vannier !

        • Bruce lit  

          Un disque très décevant.
          Des morceaux de piano bar chiants comme la mort.

          • Jyrille  

            Il est pas exceptionnel mais il est bien marrant et très fun.

    • Jyrille  

      (ah et rien à voir mais je vous invite toutes et tous à aller voir la vidéo que j’ai postée sur l’article de The Mandalorian en commentaire)

  • Bruce lit  

    Johnny Rotten des Pistols figure dans mon top 10 des meilleurs chanteurs de rock.

  • Fils de jyrille  

    The descent à fond dans les oreilles et la journée commence bien (proverbe anonyme)

    • Jyrille  

      Huhuhu

  • Eddy Vanleffe  

    J’ai été surpris en voyant le nom de l’article, je ne connais l’artiste ni d’Eve nid’Adam et je lis que sans lui pas de Pixies, ni de Nirvana? ah oui quand même? c’est ce niveau là?…
    j’ai vraiment beaucoup de lacunes en « rock indépendant »… et puis je vois que c’est le mec de Hüsker Dü …a Ah oui, ça me parle bien plus…
    j’aime bien les titres de cette période, ça m’amuse… (Something i learned today), ça me fait penser aux punk de l’époque comme The Exploited…
    Par contre j’aime moins la période Sugar où le but semble en effet vouloir synthétiser les Beatles et les Pixies…je souris à la remarque qui veut supprimer Yellow Submarine de Revolver…pourquoi donc?
    See a little light est très agréable et me fait penser à cette pop de la fin des anées 80… le retour à l’acoustique avec un chouia de violon… il y a du Pogues comme du Tom Petty ou du Paul Rodgers…..
    Sa fin de carrière, me paraît bizarrement anonyme, à chaque fois ça me fait penser à quelqu’un d’autre, comme cette pop rock grundgos qu’on entendait dans Buffy par exemple…
    Je retiens surtout Low Season et The Descent…

    • Jyrille  

      Merci Eddy ! Tu as raison, ses derniers albums n’inventent rien, mais ils le font bien. Et oui, dans Buffy, il y avaient de bons groupes qui jouaient dans le bar du Scooby Gang. Je crois que Sleater-Kinney jouaient dans un épisode.

      Je connais très peu Tom Petty, et pas du tout Paul Rodgers, mais je comprends ce que tu veux dire.

      En tout cas je suis content que tout le monde y trouve son compte sur un titre au moins 🙂

  • Kaori  

    Bon, j’ai pris des notes… Je ne te cache pas que je me suis forcée pour aller au bout. A charge de revanche, ha ha !

    A Good Idea : ouais, pas si mal.

    Something I learned Today : euh non (j’ai noté : « aïe aïe » ^^ )

    Celebrated Summer : j’ai eu du mal avec la guitare, heureusement que ça se calme vers 2 minutes… ça m’a fait penser à REM effectivement.

    See a Little Light : je n’aime pas du tout la voix.

    If I can’t Change Your Mind : ça m’a rappelé le générique de Friends, des Rembrandt ! Mais en moins bien…

    The Descent : ah ouais, sympa !

    Beaster : ça passe.

    Low Season aussi, j’aime bien.

    The End of Things : je déteste le début (j’ai du mal avec l’agressivité des guitares en introduction, j’ai l’impression d’être réveillée en sursaut !), mais au final, à force, ça passe.

    Keep Believing : non, j’aime pas.

    Y a un truc bizarre : y a plusieurs morceaux où j’ai l’impression que ça s’arrête comme ça, d’un coup, paf. On croirait qu’on a mis pause…

    Bon, dans l’ensemble, je m’attendais à pire et y a même quelques bonnes surprises 🙂

    Merci pour la culture en tout cas, car je n’avais jamais entendu parler de ce monsieur avant aujourd’hui !!

    • Jyrille  

      Merci Kaori ! Moins bien que les Rembrandts ? Mais tu es folle 😀 C’est marrant comme chacun trouve un titre bien ou pas, souvent ils diffèrent vous avez remarqué ?

      Comme chez The Cure, c’est vrai que les arrêts sont souvent brutaux. Mais je préfère ça aux chansons en constamment en fade out (quand le son diminue de plus en plus).

  • Tornado  

    – Le 4° titre : Rien à faire. Je n’arrive pas à entrer dans la discographie du monsieur. C’est un rock (et ici une pop) qui m’ennuie complètement. C’est une musique qui a été vidée de tout ce que j’aime dans la musique.
    Encore une fois je reconnais que c’est bien foutu. Mais c’est cruellement froid et aseptisé à mes oreilles. Il y manque la chaleur, le groove ou le lyrisme des musiques que j’aime.

    Le 5° : A ce stade, je crois qu’il y a peu de chance qu’aucun titre puisse vraiment me plaire. Celui-là est tout de même beaucoup plus agréable à mes oreilles que les précédents. Il y a toutefois cette « intégrité » (ici dans la batterie qui a des relents de punk à la Buzzcocks) qui me tiendra toujours à distance. C’est une conception du rock qui m’ennuie, je me répète. Il n’y a rien d’intéressant pour moi là dedans. Ça reste figé dans un canon très ennuyeux.
    Je préfère largement des trucs moins « intègres », mais plus riches, plus aventureux, plus séduisants que ce genre de pop engluée dans ses fondamentaux. Je ne sais pas si je suis clair en fait…
    C’est vraiment pas mon truc.

    • Jyrille  

      C’est déjà bien que tu essaies, Tornado ! Alors non je ne comprends pas vraiment ce que tu veux dire, mais je comprends parfaitement que tu ne puisses pas aimer.

  • Présence  

    Une découverte totale pour moi : je n’avais jamais entendu parler de ce monsieur, et en voyant la photographie en début d’article, je me suis dis : Tiens un peu de folk. 🙂 Je n’avais pas non plus entendu parler de Hüsker Dü, et je n’ai aucun album des Pixies, de Nirvana, de Foo Fighters, de Therapy?, de Smashing Pumpkins, de My Bloody Valentine.

    A good idea : ça s’écoute toute seul. Ne prêtant pas une attention particulière aux paroles, ma sensibilité ne me permet pas de me rendre compte ce qui élève ce morceau au-dessus de la production Garage Rock, si ce n’est le thème.

    Something I learned today : à nouveau une belle intro de basse. Je suis aller lire les paroles : effectivement impossible de dire de quoi ça parle.

    Celebrated summer : un son très étonnant, j’ai l’impression d’entendre la résonance de la pièce dans laquelle ils enregistrent.

    See a little light : une balade sympathique, mais sans point d’accroche pour moi. Je suppose que là aussi je ne suis pas assez investi dans les paroles et les harmonies vocales ne me parlent pas.

    If I can’t change your mind : ça passe tout seul, mais sans que mon esprit n’y accroche, sauf pour les petits accords de guitare en guise de conclusion. Je me rends compte que les mots me manquent pour dire ce qui fait que mon esprit ne soit pas réceptif

    • Présence  

      The descent : ça passe tout seul, j’aime beaucoup. Je ne saurais pas dire pourquoi plutôt celle-là qu’une autre, mais la formule qui me vient à l’esprit est que là je m’y retrouve. Il faut croire qu’il y a des codes musicaux que je capte plus facilement, ou un état d’esprit exprimé qui me parle.

      JC Auto : le début et le son sont très agréables (à mes oreilles), le chant du pré-refrain et de refrain sont moins dans mes goûts. Une chanson un petit peu longue à mon goût.

      Low season : je sais que j’amalgame des choses qui n’ont rien à voir mais je trouve que cette chanson ne va pas du tout avec la pochette. 🙂 J’avoue tout : j’ai décroché avant la fin.

      The end of things : démarrage en trombe, ça s’écoute tout seul, ça bastonne bien. Sympathique.

      Keep believing : ma préférée de la sélection.

      Merci beaucoup pour cette plongé dans le garage / indie rock (ou toute autre étiquette, je m’y perds) et cette visite guidée. Sans cet article, je n’aurais jamais tenté le voyage et je n’aurais jamais fait la connaissance de cet étonnant monsieur de 59 ans, avec une vingtaine d’albums réalisés en 40 ans de carrière.

      • Présence  

        Étant du genre persévérant, j’ai essayé d’écouter un album en entier sur Youtube. J’ai tenu 3 chansons pour Sunshine Rock, et 2 chansons pour Beauty & Ruin. Je suis en train d’écouter Patch the sky, et je me suis surpris à regarder la vidéo de Voices in my head, chose que je ne fais quasiment jamais. Je crois que ce qui me séduit dans le personnage c’est son honnêteté apparente, sans paillette. Même si la musique me parle peu, l’artiste m’impressionne par sa capacité à être expressif, sans sembler être dans le spectacle et la mise en scène de soi (alors qu’il n’y a que lui dans la vidéo). Étonnant.

        • Présence  

          Je dois confesser qu’une forme de lassitude m’a pris arrivé au huitième morceau Daddy’s favorite, mon oreille n’étant pas accoutumée à distinguer les nuances, mais je présume qu’il doit en être de même pour un auditeur se plongeant dans un album de métal, sans en connaître les codes et les conventions. Par contre, l’intégrité musicale de ce monsieur force l’admiration : il a développé son mode d’expression et il s’y tient sans compromission. Respect J’ai fini l’album sans déplaisir, mais sans envie d’en tenter un autre..

    • Jyrille  

      Ahah, merci Présence ! C’est vrai que l’image en noir et blanc ne laisse rien transparaître sur le contenu. En tout cas je suis agréablement surpris que tu aimes plus d’un titre de cette sélection, et je suis vraiment heureux que tu en aies essayé d’autres !

      Tu as raison pour la lassitude : comme je le disais auparavant, beaucoup d’artistes semblent toujours faire la même chose (ce qui est naturel et finalement logique) mais il faut vraiment s’y plonger pour y voir les nuances. Ton parallèle avec le metal est très parlant.

      Je suis extrêmement heureux que tu aies perçu l’intégrité de Mould, et qui sait, peut-être essaieras-tu SILVER AGE ou COPPER BLUE ou BEASTER ou ZEN ARCADE…

  • Tornado  

    Je viens d’écouter l’album de Patton & Vannier. Je n’ai pas accroché du tout (à part un titre : Yard Bull).
    Dans le même genre, je préfère soit les premiers albums de Tom Waits, soit le Sea Change de Beck.

    • Présence  

      Ayant un peu de temps, j’ai assouvi ma curiosité éveillée par vos remarques et j’ai écouté Corpse flower. Les morceaux que j’aime bien : Browning pour son utilisation des onomatopées Bang & Shoot, Hungry Ghost pour son ambiance mi-lugubre mi-théâtrale et sa voix lyrique, Corpse Flower pour le jeu d’identifier les mots de français improbables dans la litanie chantée par Patton, Schoolgirl’s day pour le décalage entre l’atmosphère angoissante de la musique et la description d’une journée d’une jeune fille (sauf pour les 2 derniers vers). Merci pour cette découverte.

      • Tornado  

        Je l’ai réécouté plusieurs fois.
        Au final deux titres me plaisent beaucoup : Yard Bull et On The Top of The World. Le reste ne me plait pas tellement, sans que je trouve ça mauvais (mais guère transcendent). En fait je n’aime pas la voix de Patton, surtout.
        Encore une fois, il y a d’autres albums aux ambiances gainsbourgiennes que je préfère, comme celui de Daniele Luppi & Danger Mouse par exemple.

        • Jyrille  

          J’aime les mêmes titres que Présence, et j’ajouterai Camion. Enfin bon, cet album reste anecdotique mais vraiment fun pour moi.

          L’album ROME est effectivement une petite perle.

  • Jyrille  

    Merci beaucoup pour vos retours ! Je vous réponds demain de manière détaillée 😉

  • Tornado  

    – Le 6° titre (The Descent) : Mieux que les précédents à mes oreilles. Je ne suis pas hyper fan mais ça passe bien (j’imagine qu’il doit gagner en intensité après plusieurs écoutes).
    Et puis ce papy en costard qui fait ce genre de rock brut, c’est amusant et touchant ! Il suscite effectivement la sympathie.

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