Entretien : Pibuc

Où Nolino, lecteur et commentateur bien connu sur la page du blog nous propose une interview avec Pierre Buquet, Pibuc, le scénariste de CESAR, JESSICA ET LES AUTRES, une expérience d’édition participative qui a tenu 14 ans.
Chaque album a été tiré à 2000 Exemplaires (3000 pour 2 titres), bien plus que de nombreux titres en Financement participatifs ou de titres chez les petits éditeurs (à la différence que le lectorat est concentré sur un département / une zone géographique). 
le dernier album est disponible en PDF ICI (et les albums sont commandables).

Entretien réalisé via Internet, la Covid ne nous aide pas forcément.

Il y a quelques mois je parlais de LA TULIPE BLANCHE première des aventures de César, Jessica et les autres, des aventures racontées durant 14 ans, dans autant d’albums. J’ai voulu en savoir plus sur cette expérience éditoriale, et passant par leur site Internet j’ai contacté les auteurs (dont ce sont les seules Œuvres)pour un exercice de questions réponses, sur la Bande dessinée et leur expérience en tant qu’auteurs et éditeurs.

Sur votre site , dans la présentation vous parlez de Hergé, Goscinny, mais à la lecture, je vous ai trouvé bien plus proche de Willy Vandersteen. Est–ce une mauvaise lecture de ma part ?

Il n’y a pas de mauvaise lecture… À chacun sa lecture, c’est la vôtre… Pour tout dire, les albums de BOB et BOBETTE ne titillaient pas particulièrement notre attention ni nos neurones.

Sur le site, c’est sous forme de plaisanterie, que nous constations : « …avec tristesse que Hergé est mort, que Goscinny est mort et que bien d’autres ne se sentent plus très bien… » Une manière de justifier le début de notre aventure « Bédéïque »…  Notre seule désir était de « …Faire une BD comme on n’en fait plus, retrouver un dessin clair, au service d’histoires réalistes, mouvementées, simples et claires elles aussi. Des héros purs et sans reproches, entourés de personnages pittoresques, et qui bien sûr, affrontent LE méchant, plus méchant que nature ! »

En somme, perpétuer la ‘LIGNE CLAIRE » quoi… Sans référence précise à un auteur : ce qui motive alors notre travail, c’est « La nostalgie des albums de notre enfance destinés aux jeunes de tous âges (…) Sans copier bien sûr, c’est vilain… Mais avec la volonté de faire à nouveau vibrer tous les gamins de 9 à 99 ans, en développant notre originalité au fur et à mesure des albums. »
Voilà, vivre notre truc, à nous, sans copier quiconque, ou alors un peu tout le monde !

Quelles sont vos références en BD ? Celles vers lesquelles vous retournez toujours ?

Il est vrai que nous connaissions tous nos TINTIN par cœur, et que les répliques cultes et les jeux de mots de Goscinny émaillaient nos conversations…
Personnellement, j’avais la collection complète de ces deux auteurs. Mais, aussi les SPIROU bien sûr…, les Christin et Mézières évidemment (les VALERIAN ou LE VAISSEAU DE PIERRE and C°…) mais aussi les Christin – Bilal, ainsi que Gotlib, Hugo Pratt, Edgar P. Jacob… etc.
Achetée au fur à mesure des parutions, on trouve sur mes étagères une bédéthèque éclectique, tous les classiques de la ligne plus ou moins claire, mais également des trucs plus « modernes ». La série des NAUFRAGES DU TEMPS à côté de celles des ALIX… etc.
Ce que je n’ai jamais apprécié, ce sont les BDs dites « pour adultes » qui souvent s’embarbouillent dans une complexité plus ou moins pédante : typiquement les albums de Bilal (auteur-dessinateur), bien que son dessin reste intéressant… Pourquoi vouloir faire « comme les grands » ? Une sorte de complexe littéraire des auteurs de BD ? Les plus grands écrivains sont pourtant souvent les plus simples à lire et à comprendre ! Et les lecteurs adultes restent souvent de grands enfants…

D’où est venue cette envie de faire une BD ? Était-ce un hommage à vos auteurs disparus ? Ou une envie de montrer que vous pouviez le faire ?

De montrer à Nous-mêmes que NOUS pouvions le faire ? Sans doute, oui… Nous étions complémentaires pour cela : Elbée qui a fait des études d’architecte est depuis tout jeune un excellent dessinateur. Son carnet de croquis le suit partout, noirci en tous lieux de sa main de gaucher. Il a « rendu son diplôme » d’archi sous forme de BD.
J’ai, depuis toujours, tenté d’écrire. Gamin j’ai même commis des débuts d’aventures BD sur papier quadrillé d’écolier. Jamais terminées ! Donc, plus tard, peut-être une envie de rajeunir ! Et, depuis mes débuts comme réalisateur audio-visuel, je suis amené à rédiger des scenarii de formes diverses selon les objectifs. Je sais ce qu’est une écriture plan par plan, un « découpage »…
Laurent et moi faisons aussi de la musique ensemble… Une complicité certaine pimente nos façons d’être, de penser, de s’exprimer… Il nous arrive de refaire le monde à l’apéro… Un de ces soirs là, nous avons « refait » la BD ! « … que lire sous la couette quand on veut s’amuser un peu en régressant beaucoup ? »
Était-ce un hommage à nos auteurs disparus ?
Un bien grand mot, mais il n’y avait plus de nouveaux « Tintin », plus de nouveaux vrais ASTERIX alors nous étions un peu en manque !

« La décision est prise, comme un pari d’ivrogne … »
Et si je t’écrivais un scenar comme on les aime (que je dis) ? Et si j’arrive à l’écrire, est-ce que tu le dessines ? Et, voilà Laurent qui tient le pari ! Et le plus fort, c’est que un an plus tard, le truc était fini ! Victoire ! Pari gagné !
À dire vrai nous sommes restés un peu pantois, dubitatifs… Conscients des imperfections diverses et variées de notre ouvrage, nous ne savions pas encore très bien quoi faire de cette « victoire »…

Le dessin évolue énormément sur les premiers albums, il y a bien sûr la base architecturale (normal vu la profession de Elbée) mais, les personnages, les voitures, les vêtements (plis, positions…) évoluent rapidement.. est ce venu de conseils ? D’observations ?

Hergé (sans vouloir nous comparer !) ne devait pas être très satisfait de ses premiers albums (voir TOTOR et les premiers TINTIN !) puisqu’il a lentement affirmé son style au rythme des parutions et même des réimpressions. Et, il est loin d’être le seul… Nous aussi, nous ressentions le besoin, la nécessité d’évoluer…
Les défauts de notre travail (dessins mais aussi scénario) nous chagrinaient. Jusqu’au dernier album, nous avons eu à cœur de travailler, d’améliorer notre style, pour atteindre notre objectif : la « ligne claire ». Adieu donc, autant que possible, les fioritures et digressions du récit. Simplifier et affirmer les « gueules » de nos personnages, trouver l’essentiel des décors, des objets… etc. Bien sûr, après la parution de LA TULIPE BLANCHE (le premier album donc) nous avons eu des retours de nos lecteurs qui ont certainement influencé notre travail. Mais, nous avons toujours fait attention de ne pas être « débordés ». Tenir compte de certaines suggestions, mais pas de toutes les critiques émises : il fallait garder notre personnalité, trouver NOTRE style… claire ou moins claire, notre LIGNE à nous ! Par expérience, je savais que quand il y a surnombre de conseillers pour l’établissement d’un scénario, l’impersonnalité du film en fait un produit médiocre…
En résumé : oui, d’album en album, Elbée a fait évoluer son dessin comme pratiquement tous les dessinateurs de BD (si l’on regarde les éditions originales…) et moi, j’ai fait évoluer ma narration.

Les derniers albums sont en couleurs, j’ai lu le dernier , et on voit la mise en couleurs sous photoshop.. et ses soucis/limitations (défauts) comment est venue l’idée de faire les couleurs sous photoshop ? L’apprentissage n’a pas été trop difficile ?

Ah ! La couleur ! Bien sûr dès le premier album (La Tulipe Blanche) nous avons rêvé d’imprimer en couleur. Mais les contraintes économiques nous ont fait rapidement déchanter. Trop cher ! Les contraintes techniques également : colorier nos 62 pages avec les techniques classiques ajoutait une difficulté à nos balbutiements d’auteurs-éditeurs. Et finalement, quelle honte y avait-il à suivre les traces de nos grands anciens en imprimant en noir et blanc nos premiers ouvrages ? D’autant plus que Elbée s’amusait à travailler au mieux ce noir et blanc.
C’était aussi une contrainte pour l’écriture. Difficile de « faire rougir » d’émotion un personnage en noir et blanc…
La couleur ne viendra qu’avec le neuvième album « Ennuis De Façade ». Grâce justement au développement dans nos vies de l’informatique… Si je l’utilisais déjà depuis quelques années pour l’écriture des scenarii et des dialogues, il m’a fallu apprivoiser les logiciels graphiques. Il a fallu un peu de temps quand même… avant d’être en mesure d’utiliser les capacités des « photoshop » ou autre application… Celles qui nous étaient utiles, en respectant au mieux la simplicité (toujours la ligne claire), tout en se laissant tenter parfois par quelques dégradés pour quelque ciel couchant…
Rapide d’exécution, très amusant à manipuler  malgré les « bugs » ou autres avatars inhérents à l’informatique. Les imprimeurs aussi, s’y étaient mis : exit les rhodoïds, les transparents devenus inutiles, il suffit alors de leur apporter le DVD du produit fini et tout va pour le mieux… Reste tout de même le financement, l’impression couleur est devenue abordable mais demeure plus chère que l’impression noir et blanc.
La solution ? Vous avez bien sûr remarqué que « Ennuis De Façade » est le premier album de la série qui sera au format 48 pages et non 62 comme les 8 premiers (ça, c’était la volonté de rester au format des « Tintin »…).
Moins de pages, moins de frais d’impression… L’édition couleur devenait financièrement possible, grâce à nos souscripteurs toujours aussi nombreux, mais… pas PLUS nombreux !

Même si les personnages vont un peu voyager, les histoires sont ancrées en Vendée, est-ce une volonté dès le début ? Une envie de faire une BD « régionaliste » (comme Vandersteen avec les flandres?) ou un choix de région pas souvent représenté en BD ?

C’est une volonté. Nous étions en « auto édition » sous souscription et atteindre à une diffusion nationale aurait été une utopie… Tirage trop important que nos finances (souscriptions) ne nous permettaient pas, nécessité d’une publicité que nous n’avions pas les moyens (ni la compétence sans doute…) de nous payer !
C’était aussi une façon de se démarquer d’un système d’édition-diffusion trop souvent imbibé d’un marketing que nous ne maîtrisions pas… Et puis, vaut mieux causer de ce qu’on connaît ! Nous aimons bien notre Vendée et la connaissons bien. Vandersteen avait donc sûrement raison avec les Flandres, mais nous n’en savions rien… Oups !
Et puis, après tout, que le château soit à Moulinsart ou à « Reluyres », qu’importe la province. L’aventure c’est l’Aventure… en province française comme ailleurs.

Comment est venue l’idée de financer la BD via souscription ? Ce n’était pas quelque chose de forcément très à la mode en 1994 ….

Nous n’étions pas très à la mode nous non plus ! Ce qui commençait à être à la mode, surtout en « région », c’étaient les « comptes d’auteur » et cela, pour les livres (romans ou autres…). Mais nous ne voulions pas risquer nos maigres économies dans ce type de pratique. Pas non plus fonder une société d’édition que nous aurions du mal à gérer.
Nous avons donc fondé une association 1901, « La Lorampierre » (Laurent et Pierre). Cette structure nous permettait de faire imprimer nos élucubrations et de les diffuser.
Nous avons donc pensé tout naturellement à proposer notre album à la souscription. Que faire d’autre pour trouver des sous ? À qui oser proposer ça ? À la famille, à nos proches, aux amis et connaissances. En tout, nous avons envoyé une centaine de lettres (postales ! À l’époque mon bon môssieu !) sans trop croire je dois dire à une récolte d’argent suffisante…
Mais contre toute attente, nous avons réuni les fonds nécessaires à l’impression (Noir et blanc) et à la diffusion (l’envoi des albums). En fait, bien des amis souscripteurs ont convaincu de nouveaux souscripteurs, d’autres ont commandés plusieurs albums (cadeaux aux amis, cadeaux d’entreprise). Une société dirigée par un ami, restera fidèle jusqu’au bout de notre aventure en souscrivant chaque année ses cadeaux de nouvel an à ses clients…
Alors nous ne pouvions plus reculer… et, avons donc imprimé-diffusé notre premier album et pu par la suite continuer jusqu’au quatorzième.

Les souscripteurs ont ils été faciles à trouver ?

Oui et non… Étonnamment facile, la première année. Mais contrairement à ce que nous osions espérer, l’effet « boule de neige » n’a jamais fonctionné par la suite. Nous avons continué à avoir à peu près le même nombre de souscriptions tous les ans, mais pas d’augmentation…
Certains souscripteurs disparaissaient, d’autres remplaçaient… La majeure partie restaient les fidèles inconditionnels. Certains même réclamaient le prochain album… Ça fait toujours plaisir !

Les rentrées d’argent ont elles seulement permis l’impression et la distribution ? Ou avez vous pu vous payer une part, même symbolique ?

Le nombre de souscriptions restant stable, nous pouvions donc financer la sortie de l’album annuel (sortir un album tous les ans pour noël/jour de l’an, faisait partie de notre pari).

Le problème (sans cet effet « boule de neige » que nous espérions) est évidemment que nous vidions la caisse à chaque fois ! Restaient quelques sous pour acheter des fournitures et régler quelques frais… Le « symbolique » servait à ça… Non, nous n’avons jamais pu nous payer.

Sur le site on comprend qu’un 15ème album aurait pu/dû sortir en 2008, mais l’aventure s’achève donc après 14 albums en 2007.Que s’est il passé ?

Dans ces conditions de rentabilité, que je viens de décrire, c’est déjà un exploit d’avoir tenu le coup ! Éditer 14 albums pendant 14 ans ! Sans gagner un rond ! Il fallait être têtu…
Écrire (scénario et dialogues), dessiner (62 pages (puis 48) à raison dune dizaine de cases par page), les coloriser même avec « Photoshop », c’est lourd ! Il faut mener de front le travail rémunérateur et celui de notre passion…
Moi, ça allait à peu près : à partir de l’an 2000 (donc pour « Radoub à l’ancienne » le 7ème album) je suis passé à l’état de retraité… Mais, Laurent, plus jeune, gagnait sa vie comme prof d’art plastique et comme artiste peintre. Il ne pouvait plus mener tout de front sauf au détriment de sa peinture, et elle est essentielle pour lui.

Les souscriptions sur l’album 14 semblent aller bien pourtant.

Oui, les souscriptions pour le 15ème album auraient sûrement été stables, elles aussi. Et nous aurions sûrement alors continué à ramer pour tenir…
Nous avions atteint notre maturité. Notre réputation commençait à s’élargir de salons en signatures… Arrêter allait immanquablement éteindre tout espoir d’une prise en charge par un éditeur…
Et oui ! La décision n’a pas été facile à prendre.

Dans un premier temps, nous avons décidé de nous octroyer une année sabbatique, se donner le temps pour réfléchir. Quelques « fans » ont réclamé le 15ème, certains nous ont même écrit ! Mais bon, il y avait toutes les chances pour que tout continue comme avant et pendant combien de temps comme ça ?
C’était sûrement dommage d’arrêter à ce stade de « compétence » acquise. Mais aussi peut-être que cette maturité était synonyme de grosse fatigue. Et en tout cas elle nous a sans doute imposé la décision la plus raisonnable… Tout a une fin. Notre Aventure à nous s’est arrêtée…
Mais, nos 14 albums, eux, sont là, ils existent en encre sur papier ! Vous les avez bien découverts au hasard, en chinant ?… Notre stock d’exemplaires reste disponible ! À bon entendeur !

Elbée
Pibuc

La BO du jour Coté musique, Pourquoi ne pas rester en Vendée avec MC Circulaire ?


11 comments

  • Présence  

    C’est un grand plaisir que de découvrir ici un article de Nolino Nolino : permets-moi de te souhaiter la bienvenue.

    14 albums autoédités en 14 ans : total respect.

    Une interview très intéressante de bout en bout. L’explication de la motivation de réaliser des albums de type Ligne Claire (sacrée ambition) tout public (avec la mise à jour de 7 à 77 ans, en 9 à 99 ans 🙂 ), les influences et références en matière de BD, la compétence en matière d’architecture, les étapes pour passer des planches à l’album imprimé et la vie d’une souscription pendant 14 ans en débutant avant internet (des pionniers), le régionalisme, la décision difficile de mettre un terme à cette aventure.

    Une très belle découverte au travers d’une interview vivante. Merci.

  • Surfer  

    Cette expérience nous démontre une nouvelle fois combien il est difficile de vivre de sa passion.
    L’abnégation, l’investissement personnel n’est quelquefois pas suffisant.
    Je salue le courage d’avoir tenu pendant ce laps de temps.
    Les temps changent… Le slogan publicitaire de Tintin: le journal des jeunes de 7 à 77 ans se doit aussi évoluer (bien vu).
    Je ne sais pas si l’âge de raison a reculé mais les gens vivent plus vieux, c’est une évidence.
    Et puis il ne faut pas copier Hergé…hein ! Il faut juste s’en inspirer !

    La BO: Musicalement très pauvre… rien à en tirer…MAIS, j’ai trouvé les paroles très drôles.

  • Eddy Vanleffe  

    Félicitations Nolino!
    sans surprise, c’est la toute première fois que j’entends parler de ces auteurs et de cette BD…
    je suis à la fois emballé et en même temps sur le cul.
    Ces gars ont fait ce que je n’ai jamais osé. Bravo! bravo pour le courage! pour le temps!
    la fibre locale me parle aussi
    dans la longue liste des projets à soutenir, je vais donc ajouter celui-là…

  • Jyrille  

    Tout comme Présence : bienvenue Nolino ! Je n’avais jamais entendu parler de cette série, et je dois dire que je suis admiratif du travail accompli, une vraie passion non rémunératrice. J’ai beaucoup apprécié les passages sur les problèmes très réalistes de l’impression et de la couleur.

    Je ne suis pas certain d’essayer un jour, car je suis loin d’être un fan de Tintin, mais je garde ça en tête. Merci pour la découverte.

    La BO : c’est marrant 5 minutes. J’ai l’impression d’avoir déjà vu ce type… ou alors un truc qui ressemblait… non je ne parle pas de Seth Gueko…

    • Bruce lit  

      C’est comme partout : la persévérance, la passion, le do it yourself, ça marche jusqu’à un certain point. Bravo à Elbée et Pibuc pour cette incroyable aventure qui leur en a sûrement autant couté qu’apporté. Les covers dénichées par ce diable de Présence sur le FB sont très convaincantes. Peut-être aurait-il fallu en mettre plus en iconographie pour mettre ce travail plus en valeur.
      La BO : NAN, impossible, c’est….c’est….non…

      • Présence  

        Mince, j’avais oublié. Grâce à ton message, j’ai pris le temps de regarder le clip. Excellent : 5 minutes marrantes, avec un sourire qui va me faire la soirée.

        • Bruce lit  

          Ton jus de carotte te perdra….

  • Tornado  

    Ce qui est intéressant, c’est de voir comment ces auteurs-amateurs ont progressé au fur et à mesure de leur aventure. Les progrès entre les images du début et la dernière sont assez impressionnants.

  • Kaori  

    Mais QUI a choisi cette BO XD ?!
    On est d’accord que c’est une parodie et que personne ne se prend au sérieux là-dedans ? Hein ?!

    Sinon, interview très instructive, c’est chouette de découvrir les coulisses d’une initiative qui a pourtant duré 14 ans mais dont je n’avais jamais entendu parler !

    • Bruce lit  

      La BO est de Nolino…
      Je le laisse assumer la responsabilité de cette chose.

  • Annie Halferty  

    Félicitations pour les explications, super intéressant… Et quelle persévérance ! On reconnaît bien Pibuc, toujours le même. 😜

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