Everybody Hurts (Hurt)

Focus : la chanson Hurt dans la culture populaire

Un article de BRUCE LIT

Dessins de ED ILLUSTRATRICE

Première publication le 13/05/22 -MAJ le 10/03/24

Trent Reznor, une âme aussi damnée que sensible
©Ed Illustratrice

La chanson HURT par Johnny Cash a marqué au fer rouge tous ceux qu’ils l’ont écoutée. Beaucoup l’ont découverte grâce au film LOGAN. D’autres qui ont grandi dans les 90’s se rappelleront de son origine dans un album de NIN.
C’est cette histoire que j’ai choisi de vous raconter pour faire plaisir à Présence en respectant le principe de la discographie de NIN : un Halo de spirale pour chaque disque (ici un chapitre ! )

Halo 1 Version de NIN – Album : The DOWNWARD SPIRAL – 1994

Nous sommes en 1994, au mois de mars exactement, et il ne reste qu’un mois à vivre à Kurt Cobain, l’archange de Nirvana.
Aussi brun que l’autre était blond, Michael Trent Reznor ne sait pas encore qu’il va devenir le nouveau pape de la musique cathartique portée par les années Cobain.

Pur produit de la middle class américaine, Reznor n’a pas d’enfance particulièrement malheureuse si ce n’est que suite au divorce de ses parents, il sera élevé par ses grands-parents qu’il aimera particulièrement mais chez qui il mourra d’ennui perdu dans un bled de Pennsylvanie où il se sent dépérir.
Son seul échappatoire est la musique notamment avec le piano pour lequel il montre des prédispositions. Très jeune il idolâtre l’univers malsain d’Alice Cooper mais surtout il semble obsédé par deux disques : la beauté désolée du LOW de Bowie et THE WALL du Floyd. Il dira de ce dernier qu’il était persuadé que le sentiment de solitude exprimé par Roger Waters, son désespoir, sa rage étaient les siens.

Un album au moins aussi important que THE WALL ou 17 SECONDS à qui sa pochette doit beaucoup.
©Interscope

Après un 1er album PRETTY HATE MACHINE qui invente la formule NIN – synthés, mélodies et grosses guitares-, Reznor emménage à Los Angeles pour enregistrer ce qu’il souhaite être un concept album. Il veut clairement graver son THE WALL mais…inversé : si le disque du Floyd décrivait la lutte d’un homme pour sortir de l’isolement, celui de Reznor va raconter l’enfermement d’un homme qui largue progressivement toutes ses attaches morales avec la société.

THE DOWNWARD SPIRAL est cette spirale descendante d’un Reznor fantasmé vers son autodestruction : haine de soi, haine des autres, sexualité bestiale dénuée de sentiment, fuite dans l’héroïne, trahison de ses amis, violence à main armée jusqu’à son suicide.

Une ouverture d’album ultraviolente qui annonce la couleur avec un sample du THX de Georges Lucas (un homme passé à tabac)

Au fur et à mesure des chansons que Reznor compose, joue et produit seul, la musique se fait de plus en plus angoissante, violente et délirante. C’est un vrai cauchemar, une déflagration musicale que certains compareront au ERASERHEAD de Lynch.

Disons-le : THE DOWNWARD SPIRAL a façonné les années 90. Sans ce disque, le cinéma de Fincher et notamment SEVEN n’aurait pas existé, il donne envie à David Bowie de composer OUTSIDE qui le sauvera de 10 ans de traversée du désert, il coordonne les musiques de TUEURS NES d’Oliver Stone puis du LOST HIGHWAY de Lynch, il donne naissance à Marilyn Manson qui bouleversera l’Amérique puis le monde.

La version originale et la plus belle, bien évidemment.

Après une heure d’agression sonore, SPIRAL se termine sur une chanson étrange : HURT.
Composée au piano dans l’appartement où la femme de Polanski a été assassinée, (Reznor dira que certains des hurlements que l’on entend dans le disque étaient ceux des fantômes qu’il entendait dans la maison), HURT est une jolie ballade que Reznor va s’évertuer à déshabiller de tout potentiel commercial : il transpose sa mélodie sur une guitare acoustique avec des arpèges en accords ouverts et y ajoute des effets sonores pour salir le son, mixe sa voix très en dessous pour que son auditeur fasse l’effort d’entendre les paroles, qu’il ait l’impression de marcher dans les décombres du disque (THE WALL, encore).

HURT parle du Trent Reznor fictif sur le point de mourir. La mélodie semble brisée. Probablement sous overdose, le narrateur retrouve toute l’humanité qui lui a manqué durant tout le disque et énumère tous ses péchés envers lui et les autres avant de hurler son désespoir dans le dernier refrain et qu’un maelstrom sonique parachève cette œuvre au noir à ranger aux côtés du PORNOGRAPHY de The Cure.

Au rythme martial de la batterie, la douceur d’un piano accompagne le dernier couplet : Si je pouvais tout recommencer, je trouverai une manière de me protéger et de rester vivant.
La fin du morceau n’en est pas une : l’auditeur doit encore supporter deux minutes de Feedback, aussi angoissantes qu’une mort subite avant que le bruit d’un vent désolé ne finisse le disque.

Une version piano solo digne et sobre qui rappelle qui est le patron…

Ce qui aurait pu n’être qu’une séquence de clôture un peu foireuse comme celle de THE WALL devient un classique instantané qui transforme THE SPIRAL en chef d’œuvre absolu qui va engloutir la santé mentale de Reznor. Pendant une dizaine d’année, il va devenir le Mr Self Destruct qu’il imaginait en début d’album. Paranoïaque, malingre et junkie, voir Trent Reznor sur scène est aussi intense que de voir le Robert De Niro de TAXI DRIVER. Ce genre de moment où l’histoire de la musique s’écrit sur scène et sur disque avec des personnages bigger than life.
Le savoir vivant, relativement heureux et stable aujourd’hui est l’un des plus grands mystères du rock.

Halo 2 Version de David Bowie – Non publiée sur aucun album officiel- 1995

Trent Reznor, le petit informaticien timide et complexé se mue en rock star ultime devant lequel vont se prosterner des légendes comme Gary Numan, Lou Reed et David Bowie. A tel point que Bowie lui propose de prendre la route avec lui pour monter un show original : Reznor jouera les chansons du roi David quand Bowie s’essaiera au rock industriel.

Réunis dans les génériques de SEVEN, Bowie et Reznor s’acoquinent et se comprennent immédiatement. Le vieux renard à l’oreille musicale absolue sait que HURT fera date dans l’histoire du Rock et souhaite se l’approprier. Tout comme il veut rappeler que ce n’est pas Kurt Cobain qui a écrit THE MAN WHO SOLD THE WORLD qu’il modernise sur scène.

Reznor dira qu’il n’aimait pas sa voix (quel idiot !) et qu’il avait toujours rêvé avoir pu la chanter comme Bowie. On comprend à quel point le petit mec de Pennsylvanie a dû être bouleversé au moment de la chanter avec l’idole ultime.

Les émotions disparaissent sous la pourriture du passé.


Sur le papier, ça fonctionne, l’univers psychotique et toxique de Reznor étant aussi celui de Bowie. Sur scène, cette tournée est un bide, notamment pour les jeunes fans de NIN qui voient Bowie comme un Dinosaure (à l’époque âgé d’une cinquantaine d’années) .

Musicalement cette reprise devient trop sophistiquée avec une intro en tapping ralenti et le timbre trop théâtral de Bowie qui ne dégage pas la fragilité brute de la voix de Reznor. Pire au moment du refrain, leurs voix ne s’harmonisent pas et l’auditeur en vient à prendre en grippe ces deux chanteurs de légende.

Trent aurait pu en rester là. Même mal reprise, une collaboration avec David Bowie devait lui assurer son entrée dans la légende. C’était sans compter sur la troisième vie de HURT.

Halo 3 : Version de Johnny Cash – Album : AMERICAN IV – THE MAN COMES AROUND

Nous sommes en 2002. THE DOWNWARD SPIRAL puis l’incroyable double album THE FRAGILE ont laissé Trent Reznor au bord du gouffre. Il est devenu suicidaire et dépressif. IL pense sa carrière terminée et ironiquement, c’est un autre artiste, mourant et fatigué qui va lui redonner confiance en lui : Johnny Cash.

Lorsque la légende de la musique Country enregistre AMERICAN IV – THE MAN COMES AROUND, il ne lui reste pas moins d’un an à vivre. C’est le crépuscule d’une idole qui aura vécu une vie d’excès, de triomphes et de tragédies.
Diabétique, atteint de troubles neurologique sévères, il survit à peine à une pneumonie qui endommage ses reins lorsqu’il enregistre cet album. Il s’agit de son testament sonore et il le sait. Sa femme June Carter dont la relation passionnelle inspirera le film WALK THE LINE meurt en mai 2003. Il ne lui survivra que 4 mois…

Je finirai par te trahir et te faire souffrir.

C’est toute cette souffrance, cette vie chancelante qui touche au coeur dans cette version de HURT.
Johnny Cash a déjà enregistré des reprises d’artistes loin de son univers : le PERSONAL JESUS de Depeche Mode ou le ONE De U2. Mais lorsque son producteur Rick Rubin, ami de Trent Reznor, lui propose de reprendre du NIN, Cash l’envoie paître : Ce n’est pas mon univers. Fin de non-recevoir.

Rubin, lui demande de réécouter le titre après lui avoir recopié les paroles. Cette fois Cash a l’illumination : c’est cette chanson qui ouvrira AMERICAN IV. La voix est tremblante, la diction fragile, tout ce qui reste de vie Cash semble l’envoyer dans ce morceau où les accords de la guitare ont été simplifiés et où les larsens ont disparu.

Lorsque Reznor l’entend pour la première fois, il n’en n’aime pas le résultat. A vrai dire, il se sent violé. Cette chanson, c’est lui et il lui est insupportable de l’entendre scandée par un mort-vivant. En grand adorateur de Roger Waters, il se sent aliéné.

Alors qu’il produit un titre en solo pour le chanteur de Rage Against The Machine, Zach de la Rocha, il tombe sur le clip qui passe dans la télé du studio. Johnny Cash y chante assis dans son appartement sous les yeux bouleversés de l’une de ses filles.

C’est LE DERNIER REPAS de Brel : Cash regarde son public et la mort en face. Il est bravache, il n’en a plus rien à foutre. Les vidéos le montrant, jeune, amoureux, vivant alternent avec cet homme usé qui fait ses adieux à la douleur, à son public et à la vie.

Trent Reznor est en larmes et toute personne qui aura vu cette vidéo aussi. Sa phrase Tous ceux que je connaissais ont tous fini par disparaitre prend une autre tournure. Cette minute qui nous attend tous, celle où la vie défile avant de fermer les yeux une dernière fois sans que l’amour et ceux à qui l’on tient ne puissent nous retenir, Johnny Cash nous la fait vivre par anticipation. Sa mort nous aide à vivre tout en réalisant qu’un jour, cette chanson nous la chanterons à notre tour. Jamais en reste, Bowie mettra lui aussi en scène sa mort pour BLACKSTAR. (Il n’est pas facile d’écrire ces lignes sans ne pas avoir les yeux humides et la boule dans la gorge, tu fais chier Présence…)

Reznor, Bowie, Cash : 3 génies pour une chanson.
©Ed Illustratrice

Bref….
Cette mort chantée redonne vie à Trent Reznor qui reprend confiance en son talent. Il enregistre WITH TEETH, un disque stupéfiant, dansant, dans la lignée des meilleurs albums de Depeche Mode.

Il ne quittera plus les sommets en multipliant des albums composés avec Atticus Ross et des OST acclamées : THE SOCIAL NETWORK pour lequel il aura un Oscar mais aussi WATCHMEN ou THE GIRL WITH THE DRAGON TATOO (2 triples albums!) Il ne rencontrera jamais Johnny Cash (mais Roger Waters oui, pour une interview conjointe décevante. Waters dira ne plus s’intéresser au rock et n’avoir jamais entendu parler de NIN. Crétin...)

Halo IV : LOGAN – 2017

A partir de là, la chanson quitte l’univers intime de NIN pour devenir un tube acclamé. Cash a si bien incarné cette chanson que beaucoup, indifférents au métal extrême de Reznor, ignorent qu’il s’agit d’une reprise.
Sa présence à la fin de LOGAN et ses teasers assure à son créateur un troisième carton.
Il confère à la mort de Wolverine profondeur, élégance et dignité, des qualités souvent absentes du MCU.

Wolverine et son blues de l’Immortel qui voit mourir tous ceux qu’il aimait, ce personnage que le film montre comme défaillant, à la fois sauvage et borderline porte à son tour le requiem de Trent Reznor juste après que la fin, la plus belle des films Marvel résonne dans la salle.
Beaucoup de fans espèrent la résurrection de Logan, la bouche ouverte et la langue dehors pour les films à venir. Tout ceci arrivera et trahira bien évidemment la puissance de ce moment et l’interprétation de Johnny Cash.
On ne revient pas de la mort ni de Johnny Cash, bande de merdeux (et les merdeuses aussi !)

Halo V Top of the flop…

Ça aussi, ça Hurt…
©Marvel Studios

La suite est moins passionnante, je vais aller vite. Trent Reznor est désormais rangé des voitures, désintoxiqué, marié et père de famille. Il est heureux et respecté. Et respectable, bien plus que Manson son frère ennemi qui avec 12 accusations de viol au cul mérite d’aller en taule. Il produit des disques encore formidables et a accepté son entrée dans la culture pop, lui qui la combattait autrefois.

On peut voir cette baudruche de Brie Larson porter fièrement un teeshirt NIN durant l’infect CAPTAIN MARVEL. On peut aussi voir l’épouvantable Miley Cyrus chanter HEAD LIKE A HOLE dans un épisode de BLACK MIROR. Plus récemment il a composé pour la jeune HALSEY un disque splendide qui remise ces dindes au placard. Il fait partie de ces rockers revenus de tout qui vieillissent bien et à qui on peut foutre la paix. Ils ont largement payé leur tribut au rock.

On retiendra deux reprises de HURT qui évacuent la violence, la rage, la crasse, la haine, la décomposition, le nihilisme des précédentes versions pour en faire un tube inoffensif de chanteuses à voix tel que Leona Lewis ou la chanteuse jazz roupillant de Youn Sun Nah. Il s’agit désormais qui d’un flirt ou d’un chagrin d’amour bien, bien loin de la nature morte écrite par Reznor.
Gageons que, Pavarotti vivant aurait aussi fini par l’interpréter avec Bono après un tremblement de terre ou pour les réfugiés ukrainiens. Destin d’une musique populaire qui s’éloigne progressivement des bords de la plage pour se perdre dans un océan de tocards qui ne comprennent probablement pas ce qu’ils chantent d’un air contrits.

Il n’en reste pas moins que HURT est à graver au patrimoine de l’humanité rock, quelque soit la dignité de ses touristes visitant ce monument. Les autres pourront y graver leur nom pour continuer de se l’approprier. En grattant avec des clous de 9 pouces bien sûr…

Du coca sans coca ni cola
Zzzzzzzzz….

Notre Johnny Cash à nous, ce bon vieux Dick Rivers pour sauver l’honneur !
Merci Présence pour ce défi.

69 comments

  • Fletcher Arrowsmith  

    Bonjour Bruce,

    sacré défi que t’a lancé Présence. Je crois que je vais me tenir à carreau, on ne sait jamais.

    Tout d’abord bravo à Ed Illustratrice. Son portrait de Trent Reznor est magnifique. Reznor qui me fait penser uniquement à NATURAL BORN KILLERS.Au passage je fais partie des indifférents au métal extrême de Reznor qui ignorent que TRENT est une reprise.

    Après cela a quand même mal commencé. je ne voyais pas à quoi pouvait correspondre HURT et en lançant la première vidéo, sur l’album de NIN, mes oreilles ont saigné. Allez je continue. Oui car la prose du boss est bonne, entrainante et surtout passionnante.

    une jolie ballade que Reznor va s’évertuer à déshabiller de tout potentiel commercial : il transpose sa mélodie sur une guitare acoustique avec des arpèges en accords ouverts et y ajoute des effets sonores pour salir le son, mixe sa voix très en dessous pour que son auditeur fasse l’effort d’entendre les paroles, qu’il ait l’impression de marcher dans les décombres du disque : exactement ce que j’ai ressenti et surtout entendu car ce fut ma première fois (non ce n’est pas sale, quoi que) de l’écoute du Trent original.

    aussi angoissantes qu’une mort subite avant que le bruit d’un vent désolé ne finisse le disque : sublime, c’est tellement cela.

    Le passage sur Jonnhy Cash qui se termine sur ce chef d’oeuvre qu’est BLACKSTAR (je le disais encore le we dernier à ma femme) m’a beaucoup ému. C’est ce que j’ai préféré dans ton article fleuve.

    Je te trouve dur et amer avec ton destin d’une musique populaire qui s’éloigne progressivement des bords de la plage pour se perdre dans un océan de tocards qui ne comprennent probablement pas ce qu’ils chantent d’un air contrits. surtout qu’à la maison nous sommes particulièrement fan de Youn Sun Nah, que tu dézingue gentiment quelques lignes auparavant. On pourrait discuter un moment sur ce qu’est une bonne reprise, ou sur l’intérêt d’une reprise. Je dirais en conclusion c’est peut être un pied de nez ultime, un comble bien mérité, un retour de batôn assez ironique à l’œuvre et la vie de Trent Reznor. Peut être l’hommage le plus inattendu que de voir sa chanson passer dans un tel répertoire.

    Lutain de merle, qu’est ce que j’aimerais savoir parler de la musique comme cela. Bruce, je te hais.

    • Bruce lit  

      Salut Fletch’
      Mon agressivité sur l’article n’est en rien lié à de la colère contre Youn Sun Nah dont j’ignore tout.
      Tu as raison de mentionner une certaine amertume de ma part car tu l’auras vérifié je peux être assez puriste. Voir rerpris NIN de manière si sage, plate et linéaire n’a aucun intérêt pour moi. Je n’y perçois ni souffrance, ni émotion, ni de plus value. Comme l’indique la coach de la vidéo, on peut ne pas savoir chanter et créér de grandes émotions. Inversement YSN dépasse sûrement Reznor et Cash en technique mais ça ne donne rien.
      Je ne réagis que de manière similaire à comment le grand public déforme « notre » DD, « nos »Xmen etc.
      Je n’ai rien contre l’appropriation mais par contre la dénaturation m’exaspère. Je suis très rigide là-dessus.
      Je vois vraiment ça comme une plage sauvage transformé en complexe immobilier.

      • Fletcher Arrowsmith  

        Je ne t’en veut pas pour Youn Sun Nah 🙂 D’ailleurs je ne savais pas qu’elle reprenait Trent dans son album. J’en suis resté à son répertoire et sa voix, sans me soucier de l’origine de certains morceaux. Forcément à l’arrivée je suis moins gêné que toi.

        Pour le reste, je n’écouterais toujours pas NIN, à priori car ne jamais dire jamais, mais j’ai réellement apprécié ton article. Un travail de passionné mais aussi d’historien, avec une verve en adéquation avec le sujet. Les références me parlent en plus (Cash, Bowie, Lynch, Stone, Fincher, Youn Sun Nah ….). Bon j’ai traversé LOGAN comme tant d’autre film de super héros même si je reconnais que je lui mettrais quand même la moyenne contrairement à 90% des autres. James Mangold est un cinéaste intéressant, qui mérite que l’on s’intéresse à ses films.

  • Eddy vanleffe  

    moi j’ai connu Johnny Cash dans un rôle de la série Colombo….

    l’âme américaine ne me touche que rarement et donc les outrances de NIN dans les années 90 me passaient au dessus, sans doute comme l’effleure l’ami Bruce, tout était déjà dans Cure, Joy ou même Depeche Mode… (Gary Numan est aussi son mentor d’ailleurs)

    Du coup je souris avec bienveillance en lisant les envolées lyriques de Bruce.
    j’ai comme tout le monde redécouvert cette chanson avec Johnny cash qui est formidable, ça gratte les plaies au papier de verre.
    après je suis diverge…LOGAN à part pour Daphnée Keen, je me suis fait chier….
    taper Brie Larson me parait inutile aussi. son t-shirt n’est là que pour nous faire comprendre que le film se passe dans les années 90… comme la tour Eiffel et l’accordéon dès qu’on passe à Paris.
    Quant à Miley, je regrette c’est la dernière tête d’affiche. à vouloir souffler sur les braises de l’immaturité, et de la provocation sexuelle. à se briser la voix à la clope et au 12 ans d’age.
    j’ai vu le concert à Glastonbury et depuis je la respecte
    pour finir j’adore la you tubeuse qui fait des réactions. son kiff est juste contagieux.

    • Bruce lit  

      @Eddy
      Oui Gary Numan est autant le mentor de Reznor que son débiteur car de son propre aveu il lui doit son come back. Il existe un duo https://www.youtube.com/watch?v=ehMqEXUspfs
      LOGAN est un film qui prend aux tripes avec un bon équilibre entre drame et divertissement. C’est sans doute le seul film de toute la franchise Xmen qui me parle avec FIRTS CLASS.
      Brie Larson m’est naturellement antipathique. Et son film est nul. Tellement que le logo qu’elle arbore date du NIN des années 2000 au lieu des 90’s.
      Tout ce que j’ai pu voir de Miley reprenant du Zep, Metallica ou du Billy Idol est assez embarrassant.
      La youtubeuse est très sympathique et expressive. C’est à mon sens la seule qualité car ses explications, sur cette vidéo tout du moins sont quand même assez pauvres pour une chanteuse d’opéra.

      • Eddy vanleffe  

        nous sommes les opposés du spectre.
        Pour moi les X-men c’est essentiellement les trois premiers (de manière dégressive)
        Brie et le film sont visiblement à la ramasse mais elle est un peu devenue une cible facile avec le temps et, tu me connais, je suis bon comme du pain blanc et j’aime pas qu’on s’acharne (sauf sur Bendis ! )
        Miley, je la trouve finalement bien plus crédible que d’autres, j’essaie même de comprendre cette industrie qui a voulu et vendu que le rock était mort et induit ses artistes à y tourner le dos quand bien même elles appartenaient à cet univers ( de près ou de loin peu importe) …
        cette jeune fille remet en douce tous ses kiffs depuis des années, de manière de plus en plus assumé avec le temps et son dernier album contient pleins de Guest parmi lesquelles Joan jett (dont elle se réclame ouvertement). Mark Ronson, Stevie Nicks et Billy idol, bref toutes ses idoles.
        Oui Gary Numan doit un peu son come back à Trent. c’est vrai. Certains fans qu réussissent ressortent leurs idoles des placards…

        Charismatic Voice a peu d’explications techniques, et fait plus part de ressenti. c’est d’ailleurs un peu le credo de sa chaîne. (la voix comme vecteur d’une palette d’émotions à décortiquer)
        elle a plus de choses à dire en metal. ^^

  • Présence  

    Bruce m’avait convaincu d’acheter un album de Nine Inch Nails (The Fragile) que j’ai écouté bien servilement (j’obéis au chef) : pas désagréable, mais pas particulièrement mémorable à mes oreilles. En fait ce qui me manquait, c’est que l’artiste soit incarné, car je ne le connaissais pas, ni son histoire.

    Merci beaucoup pour cet article qui transforme une rondelle de CD de plus (j’en ai beaucoup dans ma CDthèque), en une œuvre personnelle.

    Tu fais chier Présence… Merci pour la dédicace, Bruce Style. 😀

    L’article est d’une fluidité extraordinaire, au point qu’arrivé à la fin, j’ai cru que je n’en étais qu’à la moitié.

    J’avoue tout : je n’avais jamais écouté l’originale, même si je savais que ce n’est pas une chanson de Johnny Cash.

    J’étais loin d’imaginer l’influence de cet artiste sur ceux de sa génération, ceux des générations antérieures comme David Bowie.

    Les différentes versions – Il va me falloir du temps pour me familiariser avec celle de Trent Raznor. Celles de Leona Lewis et celle de Youn Sun Nah : des sensibilités qui ne correspondent pas à la mienne. Dick Rivers : pas ridicule ce qui n’est déjà pas rien, mais un peu trop maniéré pour mon goût. Le commentaire d’Elizabeth Zharrof sur the Charismatic Voice : je suis fan. C’est un vrai bonheur que de la voir exprimer son émotion et de commenter sur ce qui fait la spécificité de la voix d’un artiste, ou sur l’orchestration.

    Merci Bruce d’avoir répondu à cette suggestion : un extraordinaire travail de passeur, passionné, érudit, vivant.

    Bonus : la liste de toutes les reprises de la chanson.

    https://secondhandsongs.com/performance/8968

  • zen arcade  

    Jamais aimé Nine Inch Nails. Ca ne me parle pas du tout. Ca ne fait pas partie de mon univers.
    Pas plus que le Se7en de Fincher ou Marilyn Manson.
    Enfin bon, chacun ses figures marquantes. Reznor n’en est pas une pour moi.

    Cash, c’est dingue comme il a réussi sa fin de carrière. Sa version de Hurt est magnifique.
    Par contre, je n »ai jamais aimé le clip officiel. Ses effets larmoyants sont pour moi un vrai repoussoir.

    La reprise de Head like a hole par Miley Cyrus est une catastrophe totale. Comment peut-on à ce point dévitaliser un morceau?
    Mais la petite Miley, je n’arrive pas à la détester et j’ai une vraie affection pour son album Miley Cyrus & her Dead Petz réalisé avec les Flaming Lips.
    Je ne devrais pas le dire mais je prends plus de plaisir à écouter cet album que n’importe quel NIN…
    C’est mon côté dinde. 🙂

    • Bruce lit  

      Ah oui, le disque des FLaming Lips. Il faut que je l’écoute.
      Sur le clip de Cash : larmoyant je ne sais pas. Impudique, probablement.

      • zen arcade  

        J’avais d’abord écrit « obscène » avant de supprimer le mot. Impudique, je trouve ça trop gentil.
        Enfin bon, quoiqu’il en soit, ça ne change rien à la splendeur du morceau et c’est ça qui compte.

        Le Miley Cyrus avec les Flaming Lips, il est très inégal, beaucoup trop long, y a de vrais beaux morceaux et des trucs imbitables, parfois tu te dis qu’il y a quelque chose de vraiment profond et puis elle te sort un morceau larmoyant sur la mort de son poisson, mais c’est aussi pour tout cela que j’aime ce disque.

        Je viens d’écouter la cover de Youn Sun Nah.
        Quelle horreur. Elle ne comprend manifestement rien à ce qu’elle chante.
        Je parlais de reprise dévitalisée pour la version de Miley Cyrus mais là, c’est encore pire. Avec la caution, « musique pour public mélomane » qui en rajoute une couche.

        • Bruce lit  

          Voilà.
          Tu résumes parfaitement ce que je pense de la reprise YSN.
          J’échangeais récemment avec Christian De Metter sur son mur et il me faisait remarquer que depuis 30 ans la tendance était à ralentir le tempo des chansons cultes et de les adoucir. Je n’avais jamais remarqué cela mais il a raison. Il datait ça avec la reprise du MAD WORLD de Gary Jules

  • Présence  

    Je trouve les deux illustrations d’Edwige particulièrement réussies : superbe.

    Lorsque Reznor l’entend pour la première fois, il n’en n’aime pas le résultat. A vrai dire, il se sent violé. Cette chanson, c’est lui et il lui est insupportable de l’entendre scandée par un mort-vivant. – Une formulation que je trouve très parlante : une fois que l’artiste a livré sa création au public, elle ne lui appartient plus, et je comprends que quelque chose d’aussi intime puisse être douloureux quand un autre artiste avec une autre personnalité, s’en empare et se l’approprie, en modifie le sens, s’accapare l’expérience de vie de quelqu’un pour y insuffler la sienne.

    • Bruce lit  

      @Présence
      Content que l’article te plaît. Il rentre dans mes articles préférés de l’année. Je dois donc te remercier pour l’avoir impulsé.
      Dick Rivers : grand chanteur français sous-estimé sans doute à cause des caricatures de De Caunes.
      Oui, le portrait d’Edwige est remarquable. Sans doute celui que je préfère de sa longue carrière sur le blog.
      La liste que tu m’as fournie est impressionnante, je n’ose pas me lancer là-dedans.
      Je le réécris : Elizabeth Zharrof est une personnalité très sympathique mais de ce que je connais de ces vidéos c’est davantage une performance d’actrice (un beau visage, des expressions riches et variées qui racontent ce qu’elle ressent) qu’une véritable analyse d’une performance vocale.
      Te sens-tu prêt à achter THE DOWNARD SPIRAL ?

  • Jyrille  

    Respect éternel boss pour cet article en forme de défi sur un titre qui me tient particulièrement à coeur. Le plus fort, c’est qu’il n’est lié à rien de personnel, je ne l’ai découvert que tard, aux débuts des années 2000, décidant soudainement de me mettre sérieusement à NIN, sans aucune raison valable autre que l’envie. Et en commençant par THE DOWNWARD SPIRAL, on peut dire que j’ai pris une sacrée claque. A la même époque, j’écoute énormément deux autres disques qui ne m’ont jamais déçu non plus : le WHITE PONY des Deftones et le RELATIONSHIP OF COMMAND de At The Drive-In.

    J’aime déjà ton article parce qu’il m’apprend des choses : je ne me penche plus jamais sur l’histoire des disques ou des artistes, ou vraiment rarement, car cela ne m’intéresse plus. SEVENTEEN SECONDS et THE WALL sont très importants, mais PORNOGRAPHY et WISH YOU WERE HERE aussi…

    Par exemple, j’avais oublié ce sample de THX. Et oui, direct, ça calme, ce titre Mr Self Destruct. Quelle violence. Oui, la version originale de HURT est pour moi la plus belle. A l’instar de l’album BERLIN de Lou Reed, lorsque je l’écoute, j’ai du mal à mettre autre chose après. Il me faut du silence, l’émotion est trop forte. Ce bruit m’emmène loin et me lessive.

    Je ne connaissais pas la version unplugged mais je l’aime bien.

    Liens évidents avec Lost Highway (tu sais que c’est ma BO favorite) et Bowie. Car oui, j’ai le CD deux titres où l’on trouve la version live étrange de Bowie de son THE MAN WHO SOLD THE WORLD. Je l’aime bien d’ailleurs.

    Par contre je ne connaissais pas ce duo. Le guitariste est Reeves Gabrels, déjà présent avec Tin Machine, il officie désormais chez The Cure. Tu as raison, cette reprise n’est pas terrible.

    Celle de Cash est magnifique. Je l’avais découverte lors de vacances au ski, dans un bar restaurant. Ils passaient tout l’album AMERICAN IV. Tout ton texte est très beau, évidemment qu’on pleure.

    Tu le donnes envie de revoir LOGAN.

    Pour Miley, elle n’a pas que massacré Reznor, mais plein d’autres, dont Metallica et Led Zep je crois… enfin bref, elle pète un plomb la Miley (que j’aime bien en plus en général).

    « Gageons que, Pavarotti vivant aurait aussi fini par l’interpréter avec Bono après un tremblement de terre ou pour les réfugiés ukrainiens » huhu cette remarque est aussi drôle que désespérante.

    Je reviendrais pour les dernières vidéos mais la version de Leona Lewis est déjà une vraie trahison, à jeter.

    • Bruce lit  

      J’atteste que la remarque sur l’Ukraine avait été déjà rédigée une semaine avant que Bono n’aille chanter dans le métro !
      Je ne pensais pas avoir tant de Milley fans ici… 🙂

  • Jyrille  

    Et j’oublie toujours de saluer le dessin de Ed, qui est fabuleux. Fabuleux.

  • Ed'  

    A propos du dessin demandé par Bruce : ici, rien n’a été épuré. Les valeurs moyennes ont été introduites avec mes ombres tout en gardant un aspect brut. Réalisé sur un support qui tolère l’acrylique puis un passage au numérique à été nécessaire. La coloris choisie dans les tons orange jaune à une concordance avec celle de l’album. Certains l’illustrateurs progressent du clair vers le foncé. J’ai fait l’inverse, esprit de contradiction ^^. Cependant mes bordures ressortent nettes afin de mieux structurer. Le léger halo permet ainsi de contraster davantage et d’apercevoir quelques cheveux réalisés aux crayons graphistes afin d’apporter une certaine aération. Basé sur la photographie que Bruce m’a remise, je le voulais sombre et percutant. En souhaitant avoir réussi …
    Concernant la deuxième illustration, c’est un montage de mes 3 commandes que Bruce m’avait demandé. Pas facile à mettre en forme puisque chacune a été réalisé avec des techniques differentes.
    Pour résumer, l’image a été construite sur de nombreuses couches d’acrylique. Un travail d’ombre et de lumière. Tout comme nos vies.

    • Jyrille  

      Merci beaucoup pour les explications Ed !

    • Présence  

      Whouaaah ! On ne se rend pas compte de tout le travail qu’il y a derrière en regardant cette illustration.

  • Jyrille  

    Youn Sun Nah : si c’est une jazzwoman, c’est tout à son honneur de vouloir faire connaître ce titre à son public. Moi je m’ennuie ferme.

    Dick Rivers : très chouette. J’avais oublié à quel point la voix de Rivers est solide.

    • zen arcade  

      Youn Sun Nah, c’est de la mauvaise variété.
      Elle squatte des festivals jazz qui bookent tout et n’importe quoi pour faire venir du monde.
      Je te laisse découvrir son massacre du Hallelujah de Leonard Cohen.
      Et désolé, je ne fournis pas les cotons-tiges pour se nettoyer les oreilles.

      • Jyrille  

        Merci Zen pour les précisions, je vais passer… J’ai déjà eu beaucoup de surprise lorsque tout le monde a découvert la reprise de Buckley 15 ans plus tard.

        Je n’ai pas assez écouté l’album de Miley avec les Flaming Lips mais c’est vrai que c’est bien.

    • Tornado  

      C’est vrai que Dick ne démérite pas dans son interprétation. Il est bien meilleur que les chanteuses du dessus pour ce titre (je ne connais pas du tout cette Milley que tout le monde semble connaitre sur le bout des doigts…).

  • Tornado  

    Cool, j’ai plein de choses à dire !

    Bon, tout d’abord, je pense que je suis le premier à avoir mis cette chanson sur le blog (na !) version Johnny Cash (je ne savais même pas que le titre originel était de NIN. Ou en tout cas ça ne m’avait pas percuté). Je l’avais mis en bas de cet article :
    http://www.brucetringale.com/macadam-cowboys-girls-rock-americana-les-origines-2-partie/

    Désolé, je vais commencer par faire mon Wikipedia (comme dans les crédits, lorsqu’ils repèrent des imprécisions). Rien de personnel, hein !
    Reznor a vraiment dit être fan d’Alice et que ses deux disques de chevet étaient THE WALL et LOW ? C’est textuellement dit dans plusieurs ITWs ou c’est une déduction de ta part ?
    « C’est un vrai cauchemar, une déflagration musicale que certains compareront au ERASERHEAD de Lynch : Certains ? C’est qui ? (Wikipedia, hein…) 😁🤓
    « « THE DOWNWARD SPIRAL a façonné les années 90 » : Heu… Hem. On a le même âge. J’ai jamais écouté ce disque dans les 90’s. Et jamais encore au jour d’aujourd’hui. Pourtant les années 90 étaient mes années et je jouais de la musique à plein et j’écoutais beaucoup de choses (mais pas tout, c’est vrai). Personne dans mon entourage, pourtant essentiellement composé de musiciens, ne semblaient connaitre ce disque.
    « il donne naissance à Marilyn Manson qui bouleversera l’Amérique puis le monde » : Heu… Si j’ai écouté deux chansons de Manson dans ma vie, c’est un record. Ce type n’a jamais eu aucune répercussion sur moi, mon entourage, mes collègues ou même mes élèves depuis 25 ans. Personne autour de moi n’est capable de me dire ce qu’il a chanté à part sa reprise d’Eurythmics. Enfin, bref, apparemment, il n’a pas bouleversé le même monde que toi dans les autres mondes parallèles !
    Pour la version du duo avec Bowie, tu me rassures in fine : Je l’ai trouvée bordélique et ratée (je ne la connaissais pas avant today).

    Bon, maintenant que j’ai bien fait mon casse-couille wikipedia, je vais changer mon fusil d’épaule :
    Ton passage consacré à la reprise de Johnny Cash est magnifique. Il m’a bien remué les tripes.
    Tu as juste omis de préciser que sur ses derniers albums (la série AMERICAN), Rick Rubin le poussait à mort à mettre à nu son côté « testament morbide », qui rend un peu ces albums caricaturaux avec le recul (comme on le perçoit quand même pas mal dans le clip, ce qui n’entame en rien la beauté sublime de HURT).
    Pour le reste, ton paragraphe est magnifique. Tout ce passage où tu relèves que le titre prend un tout autre sens et une autre dimension à travers l’interprétation du vieux mourant, et puis celui où tu racontes que Reznor, qui commence par détester la reprise, et qui est soudain saisi par l’interprétation déchirante de Cash (c’est qui le patron, du coup ?), c’est vraiment poignant. Et je fais également partie de ceux qui ont apprécié LOGAN (sans être fan, mais quand même, c’est un cinéma autrement plus immersif que les autres films bling-bling de cette insupportable ère des super-héros au cinéma).
    Pour les reprises en bout d’article, je partage également ton point de vue : Aseptisées, elles ne font que mettre en valeur la force des versions Reznor et Cash.
    Je précise que j’ai découvert la version originelle de Reznor il y a quelques jours à peine lors de ton post sur Fessbouc. Je l’ai trouvée superbe et sans doute aussi belle que celle de Cash (ce qui n’est pas rien tant je vénère cette dernière). Pour le reste je suis incapable d’écouter du NIN « rock ». SELF DESTRUC, par exemple : Je remarque bien que c’est de la belle ouvrage, la mélodie est solide, mais c’est un viol pour mes oreilles. Pour moi ça ne changera jamais : La musique doit être agréable à mes oreilles. C’est le critère N°1. Je ne peux pas me contenter d’aimer une chanson parce que je trouve ça « intéressant », ou « incarné ». Non, il faut avant tout que ce soit « plaisant ». Même quand j’écoute du rock dur, du ACDC ou des Who (au hasard), leur groove et leurs arrangements font que c’est du pur plaisir pour mes oreilles (je vais sans doute mettre la version originelle de HURT par NIN dans mon I-pod, mais je vais assurément virer le long feedback final via Audacity…).

    Pour terminer :
    – Ahhhhhhhhh ! Enfin le retour des vendredi rock ! Punaise ça m’avait vraiment manqué (mais carrément) !!!
    – La yutubeuse : Ahahahahahahah ! Ahahahahahahahahahah ! (en anglais sans traduction : j’ai rien compris…).
    – La vache Edi !!! Elles sont magnifiques tes illustrations ! 😲

    • Eddy vanleffe  

      « « THE DOWNWARD SPIRAL a façonné les années 90 » : Heu… Hem. On a le même âge. J’ai jamais écouté ce disque dans les 90’s. Et jamais encore au jour d’aujourd’hui. Pourtant les années 90 étaient mes années et je jouais de la musique à plein et j’écoutais beaucoup de choses (mais pas tout, c’est vrai). Personne dans mon entourage, pourtant essentiellement composé de musiciens, ne semblaient connaitre ce disque.
      « il donne naissance à Marilyn Manson qui bouleversera l’Amérique puis le monde » : Heu… Si j’ai écouté deux chansons de Manson dans ma vie, c’est un record. Ce type n’a jamais eu aucune répercussion sur moi, mon entourage, mes collègues ou même mes élèves depuis 25 ans. Personne autour de moi n’est capable de me dire ce qu’il a chanté à part sa reprise d’Eurythmics. Enfin, bref, apparemment, il n’a pas bouleversé le même monde que toi dans les autres mondes parallèles ! »

      oui les années 1990, ont été le laboratoire de pleins de choses….
      J’ai passé la première moitié à découvrir à rebours grâce à OUÏ FM les années 60/70 avec les « patrons » on va dire et la seconde moitié à me replonger dans mon époque avec Rammstein, Moonspell, Garbage, Nightwish etc…

      • Bruce lit  

        @Eddy et Tornado
        THE DOWNWARD SPIRAL a façonné les années 90.
        Les groupes que tu cites ont quand même bien pioché chez Manson et NIN notamment Rammstein et Garbage.
        Dans les années 90 Beck, Tori Amos ou Bjork ont publié des disques majeurs que je n’écoute jamais. Pourtant nul ne pourra renier leur importance. Comme Jeff Buckley.
        Que ce soit Reznor ou Manson, ils font partie des rares musiciens qui sont devenus des icônes.
        Je ne m’intéresse pas du tout à la carrière de Radiohead ou Muse. Mais je crois pouvoir m’avancer que si j’écrivais qu’ils n’ont compté pour personne, je me gourerai un peu.

        • Eddy vanleffe  

          mais je n’en disconviens pas,…
          Je ne pensais plus à Bjork tiens… j’ai pas mal écouté ses trois premiers albums à l’époque…
          je voulais surtout dire que nos parcours respectifs nous amenaient parfois à zapper totalement des pans entiers de la musique ( exemple typique j’évite le hip-hop soigneusement depuis le collège quand on tentait de me forcer à aimer ça parce que c’était la colère à la mode…)
          Pour Rammstein, ils ont sorti leur premier album à peine un an après Marylin Manson et je doute fortement qu’il ait été une influence. leurs influences viennent surtout de DIE KRUPS, KRAFTWAERK, OOMPH! CLAWINGER, DAS ICH, DAF et toute l’éléctro allemande mais aussi Kiss et Ramones ou Depeche mode… et même le nu metal il parait.
          apparemment, Trent Reznor les découvert et les aurait sélectionnés pour figurer sur la BO de Lost highway.

          • zen arcade  

            « Je ne pensais plus à Bjork tiens… j’ai pas mal écouté ses trois premiers albums à l’époque… »

            La seule, la vraie Reine des neiges.

          • Eddy vanleffe  

            j’ai commencé à bifurquer au moment de l’album Dancer in the dark…qui m’a profondément ennuyé et j’ai jamais récupéré cette « folie douce »…

            elle joue dans THE NORTHMAN qui arrive en salle en ce moment.
            Pour une fois que je suis motivé pour voir un film…

          • zen arcade  

            J’aime Björk du plus profond de mon coeur.
            Sa musique, son exigence, sa capacité à s’entourer, son intransigeance artistique, sa capacité à se renouveler en restant complètement elle-même, ses humeurs, son accent guttural quand elle parle anglais,…
            Tout.
            C’est la plus grande.
            J’écoutais encore Vespertine ce midi. Quelle pure merveille, cet album.
            Pagan poetry, c’est une des plus belles chansons que je connaisse.

          • Tornado  

            Les deux albums de Bjork que j’écoute encore : DEBUT (mon préféré) et VESPERTINE. Je n’aime pas du tout POST et HOMOGENIC (cette pochette complètement mégalo…). Et je n’ai jamais écouté les autres albums.

      • Tornado  

        @Eddy : Tout pareil. On en a déjà discuté mais pour moi qui ai traversé les années 80 comme une traversée du désert (musicalement parlant), j’ai également passé la fin de cette décennie et la moitié des années 90 à refaire l’histoire du rock avec les années 60 et les années 70, décennie qui aujourd’hui encore reste ma préférée (au moins jusqu’en 77). Puis, à partir de la 2nde moitié des années 90, j’ai commencé à vraiment raccrocher les wagons. Les 90’s sont du coup ma deuxième décennie préférée et aujourd’hui encore je continue de l’explorer. Exemple avec le grunge que j’ai redécouvert très récemment. Mouvement que j’avais complètement snobé à l’époque (à l’exception de Nirvana bien sûr), où je croyais que c’était du rock pour les ptits cons…
        Je ne pense pas pour autant me pencher sur NIN et Manson (ni à la totalité du rock indus), à l’exception de quelques titres plus lyriques (@Bruce : oui tu as vu juste, il me plait beaucoup cet instrumental de NIN, tout comme les quelques chansons intimistes avec le piano que tu m’a déjà fait écouter).

        • zen arcade  

          @Tornado : « On en a déjà discuté mais pour moi qui ai traversé les années 80 comme une traversée du désert (musicalement parlant),  »

          Rétrospectivement, je trouve qu’au-delà des productions bling-bling et des artistes installés qui ont souvent très mal vécu cette décennie, les années 80 ne sont pas si horribles qu’on veut parfois bien le dire.
          Je m’étais amusé il y a quelques temps à faire une liste de 50 albums rocks 80’s que je prends toujours plaisir à écouter aujorud’hui.
          Pas nécessairement des choses que j’aimais à l’époque d’ailleurs.
          Ben, finalement, c’est pas si mal.
          Bon, par contre, y a évidemment toujours Hüsker Dü. 🙂

          Ca donnait ça (maximum un album par artiste ou groupe, pas de compilation, pas de live) : :

          1980
          Joy Division : Closer
          Dexy’s Midnight Runners : Searching for the young soul rebels
          Talking heads : Remain in light
          The B52’s : Wild planet
          Dead Kennedys : Fresh fruit for rotting vegetables
          The Cramps : Songs the Lord taught us
          The Undertones : Hypnotised

          1981
          David Byrne & Brian Eno : My life in the bush of ghosts
          Gang of four : Solid gold

          1982
          John Cale : Music for a new society
          Mission of Burma : Vs.
          The Dream Syndicate : The days of wine and roses
          Bruce Springsteen : Nebraska
          The Birthday Party : Junkyard
          XTC : English settlement

          1983
          The Chameleons : Script of the bridge
          Echo & the Bunnymen : Porcupine
          Violent Femmes : Violent Femmes
          The Rain Parade : Emergency third power rail trip

          1984
          Minutemen : Double nickels on the dime
          Hüsker Dü : Zen arcade

          1985
          The Smiths : Meat is murder
          The Dukes of Stratosphear : 25 o’clock
          The Pogues : Rum, sodomy & the lash
          R.E.M. : Fables of the reconstruction
          Tom Waits : Rain dogs
          Nick Cave & the Bad Seeds : The firstborn is dead

          1986
          Prince : Parade

          1987
          Thin White Rope : Moonhead
          Einstürzende Neubauten : Fünf auf der nach oben offenen Richterskala
          Opal : Happy nightmare baby
          Sonic Youth : Sister
          Spacemen 3 : The perfect prescription
          Loop : Heaven’s end

          1988
          The Feelies : Only life
          Certain General : Cabin fever
          Cowboy Junkies : Trinity session
          Bad Religion : No control
          Hugo Race : Rue Morgue blues
          American Music Club : California
          My Bloody Valentine : Isn’t anything
          The Waterboys : Fisherman’s blues
          Green on Red : Here come the snakes
          The Go-Betweens : 16 Lovers lane

          1989
          Jello Biafra with D.O.A. : Last scream of the missing neighbors
          The Stone Roses : The StoneRoses
          Pixies : Doolittle
          Galaxie 500 : On fire
          Crime & the City Solution : The bride ship
          Red Temple Spirits : If tomorrow I was leaving for Lhasa…

          • Jyrille  

            Belle liste Zen, c’est cool tu me donnes des pistes pour ceux que je ne connais pas (dans ta liste, j’en chéris au moins 17).

          • Tornado  

            @Zen : Sans surprise ta liste est un cauchemar absolu pour moi. 😅

            The Pogues : Rum, Sodomy & the Lash est le seul et unique album que j’aime (fan) sur les 50 !
            R.E.M. pourrait éventuellement passer mais même Rain Dogs, alors que j’adore Tom Waits, c’est de la musique expérimentale que je supporte pas. Nos gouts sont définitivement aux antipodes. Dans ma vie 2.0 j’efface tout de ta liste excepté les Pogues. C’est un constat impressionnant !

            Les seuls artistes que j’aime vraiment de cette décennie sont ceux qui ont commencé par flirter avec la variété : Talk Talk, Depeche Mode, Simple Minds, David Sylvian, Beastie Boys, Black, Chris Isaak, George Michael, Madness, Sting & Police, Tears For Fears. Et je ne parle pas évidemment de ceux qui avaient déjà écumé les années 70, comme Peter Gabriel, ACDC, etc.
            Toute la vague anglaise cold, indus et goth, je déteste cordialement. Une véritable traversée du désert…

            @Bruce : Très preneur d’un article sur le NIN acoustique. Je te chambre sur tes références (ça fait toujours bizarre de lire que tu recoupes à chaque fois les mêmes artistes (Alice, Lynch, Gainsbourg) et les mêmes albums (THE WALL, LOW, OUTSIDE) partout ! 🙂 ), mais j’adore lire tes articles musicaux. Et même si je n’en ai pas l’air, je suis très ouvert (la preuve avec AIC, parce que j’avais vraiment pas vu venir le fait que je deviendrai fan absolu du jour au lendemain…).

          • zen arcade  

            @ Tornado : « Toute la vague anglaise cold, indus et goth, je déteste cordialement. Une véritable traversée du désert… »

            Ce qui est marrant, c’est qu’il n’y a pratiquement rien de ça dans ma liste.
            Alors qu’à l’époque, j’en écoutais énormément, j’ai bien pris soin d’élaguer tout cela dans ma lsite actuelle parce que ça ne me parle plus beaucoupet que je n’écoute plus du tout ça aujourd’hui. Mis à part Joy Division qui reste une base difficilement écartable.
            J’aurais cependant pu mettre « Head over heels » de Cocteau Twins, qui est un album que j’aime toujours vraiment beaucoup.

            Ceci dit, je pense qu’il y a sans doute un paquet de titres un peu obscurs de ma liste que tu ne connais pas nécessairement. Je suis certain que c’est justement ceux-là que tu apprécierais. 🙂

            Sinon, même pas Prince ?

          • Tornado  

            « toute la vague anglaise cold, indus et goth » – « Ce qui est marrant, c’est qu’il n’y a pratiquement rien de ça dans ma liste » :
            C’est normal, c’est normal, j’ai oublié d’ajouter le post-punk…
            Et même pas Prince ?
            En définitive non, même pas. Je n’en écoute plus. Je n’en écoute quasiment jamais. Je me suis fait sa discographie plusieurs fois et c’est toujours la même chose au final : Je garde 5 chansons…
            C’est le problème du son. Ce son glacial et robotique, c’est pas mon truc.

            Ce que je ne connais pas de ta liste :
            Dexy’s Midnight Runners
            Gang of four
            Mission of Burma
            The Dream Syndicate
            The Birthday Party
            Echo & the Bunnymen
            Violent Femmes
            The Rain Parade
            Minutemen
            The Dukes of Stratosphear
            Einstürzende Neubauten
            Opal
            Spacemen 3
            Loop
            The Feelies
            Certain General
            Hugo Race
            American Music Club
            The Waterboys
            Green on Red
            The Go-Betweens
            Jello Biafra with D.O.A
            Galaxie 500
            Crime & the City Solution
            Red Temple Spirits

            Tu as raison, ça fait beaucoup. Le problème c’est qu’à la lecture de ta liste, c’est imbriqué dans une collection assez exhaustive de tout ce que je n’aime pas ! 😅

        • Bruce lit  

          Je peux tenter un article sur le NIN acoustique un de ces 4.

    • Bruce lit  

      Oui, tu as raison Tornado : louanges à Edwige qui donne ici un portrait saisissant de Mr NIN.
      Alors pour répondre à ton message motivé :

      Mes sources sur les influences de Reznor : ses interviews bien sûr, sa bio parue chez Camion Blanc mais aussi le chapitre de la série musicale sur Netflix SONG EXPLODER toujours en ligne où il cite clairement LOW et THE WALL. Ca dure 25 minutes et c’est coincé entre Dua LIppa et Natalia Lafourcade.

      J’ai revu ce documentaire pour l’article et c’est également ici qu’est mentionnée ERASERHEAD.

      Pour le reste, ce sont des années passées à étudier le personnage.
      Concernant Manson, je peux t’assurer qu’on en parlait chaque mois dans la presse musicale du temps de sa gloire, mais encore fallait-il la lire 😉

      Je ne me faisais pas d’illusions sur le fait de te faire aimer du rock indu. Mais je suis sûr que certains morceaux pourront te concerner. Sur SPIRAL tu as cet instrumental tout droit échappé de LOW justement avec les mêmes harmonies de SAUCERFUL OF SECRETS : https://www.youtube.com/watch?v=pw3PQEw6O4U

  • Patrick 6  

    Je me souviens d’un double « choc » à la premières écoute de The Downward spiral : tout d’abord la radicalisation du son par rapport à ses productions précédentes (même si, avouons-le, je n’étais pas dans cette dynamique lors de la sortie du disque, je suis donc un peu passé à côté à l’époque – J’y suis revenu plus tard) et l’autre surprise fut son morceau final ! Quelle drôle d’idée de finir l’album sur un morceau (comparativement) beaucoup plus plat !
    Pour le coup je ne suis pas sûr que l’album mette ce morceau en valeur (et vice inverse) mais nous sommes d’accord, c’est un chef d’œuvre… hors de l’album ^^
    J’aime beaucoup ton article, on sent bien que ce sujet te tient à cœur et comme d’habitude tu sais partager ta passion 😉
    Et puis bravo pour les deux références à Cure 😉
    Pour le coup je rejoins les commentateurs précédents : Youn Sun Nah est incroyablement talentueuse et n’hésite pas à sortir régulièrement de sa zone de confort en adaptant des morceaux comme Enter Sandman de Metallica… Une belle performance mais effectivement le côté Jazz peut rebuter de prime abord.

    • Bruce lit  

      Ah oui j’avais écouté la reprise sympathique de Enter Sandman. Parfait pour passer dans PARIS DERNIERE. Au moins là il joue sur l’accordage et l’interprétation et puis ça s’ennerve un peu https://www.youtube.com/watch?v=nCcKeojcQi8
      N’oublions pas que NIN est également fan de Joy Division hein.

  • JB  

    Merci pour cet article. Mon inculture musicale fait que je ne connaissais pas cette chanson ni son importance pour son auteur.

    • Bruce lit  

      Interro surprise :
      Quel est le deuxième prénom de Trent Reznor ?

      • JB  

        Trent est son deuxième prénom, si j’en crois ton article ^^ (ou disons que Michael est son autre prénom)

  • Matt  

    Coucou.
    Pour une fois que je me disais que j’allais connaître la chanson de R.E.M, il ne s’agit pas de EVERYBODY HURTS, mais juste de HURT ^^
    Pis bon moi j’aime bien R.E.M mais je crois être le seul ici.

    Je reprends ma route.

    • Bruce lit  

      Hé salut Matt.
      Je ne suis pas fan de REM mais ils ont commis des chansons absolument fabuleuses. Michael Stipe est une personnalité attachante du monde du rock qui a une influence majeure sur le chanteur de Nirvana. Il a également produit DANS LA PEAU DE JOHN MALKOVITCH.

    • Jyrille  

      Moi j’aime bien R.E.M. Pas tout, surtout qu’ils n’ont fait à mes yeux qu’un seul (allez, deux) albums vraiment aboutis de bout en bout, AUTOMATIC FOR THE PEOPLE où on trouve l’universelle Everybody Hurts, et leur premier, MURMUR. Mais c’est un groupe de personnes attachantes et humaines et oui il y a plein de titres d’eux que j’aime. Leur album UP est très bon aussi. Sur scène c’était cool, j’ai pu les voir une fois, sur la fin, le batteur n’étant déjà plus présent à cause de sa maladie.

    • Matt  

      En fait comme toujours moi j’ai entendu plein de chansons sans savoir que c’était du REM.
      Et en faisant le tour de leurs titres, je me suis rendu compte que j’en aimais beaucoup.
      Après surement pas tout non plus. De toutes façons je crois que je ne suis jamais fan de l’intégralité des titres d’un groupe. Je pioche.

    • zen arcade  

      @Matt : Pis bon moi j’aime bien R.E.M mais je crois être le seul ici.

      Non seulement j’aime beaucoup REM mais c’est un groupe que je prends toujours beaucoup de plaisir à écouter. C’est en fait assez rare pour un groupe que j’écoute depuis si longtemps (1985 et la sortie de Fables of the reconstruction).
      J’aime tous leurs albums jusqu’au classique absolu qu’est « Automatic for the people ».
      Le problème du groupe, c’est qu’il n’est ensuite plus jamais vraiment parvenu à tutoyer les mêmes sommets que ce chef d’oeuvre et que certains albums tardifs sonnent comme l’album de plus pas vraiment indispensable..

      • Matt  

        « Le problème du groupe, c’est qu’il n’est ensuite plus jamais vraiment parvenu à tutoyer les mêmes sommets que ce chef d’oeuvre et que certains albums tardifs sonnent comme l’album de plus pas vraiment indispensable.. »

        ça ne finit pas toujours comme ça, pour à peu près tout ? Films, musiques, etc.
        ça finit par se dégrader, meme chez les grands réalisateurs, artistes…

  • Philippe Champert aka Phyl Champ  

    Quelle belle verve. Très très bon article, un des meilleurs que j’ai pu lire sur le blog. Moi aussi j’ai eu les yeux humides et la boule dans la gorge à te lire.

    • Bruce lit  

      Je dois admettre que ce papier rentre dans le Top 10 de mes préférés ever.

  • Fletcher Arrowsmith  

    Donc si je comprends bien je dois être le seul qui écoute et apprécie Youn Sun Nah, depuis ses débuts, même si j’ai beaucoup de mal avec son dernier album, trop pop édulcoré bande FM à mes oreilles.

    Par contre je pense que je peux essayer d’être ami avec Matt car gros fans de REM. Pour moi leur dernier vrai chef d’oeuvre est NEW ADVENTURES IN HI-FI.

    Bon avec Zen on se connait depuis depuis un moment et nous savons que nous n’avons pas les mêmes gouts même si on se retrouve parfois. Mais je vais dans son sens sur VESPERTINE, comme meilleur album de de Björk. Avec la chanteuse Islandaise j’ai une histoire un peu particulière car son premier album solo a accompagné ma première année de danse (modern jazz) à mon adolescence.

    Vendredi Rock cela me va aussi. J’ai bien bossé ce matin avec l’ensemble des reprises de TRENT en font sonore.

    • Patrick 6  

      Concernant YSN nous sommes au moins deux 😉

      • Fletcher Arrowsmith  

        Team Fletcher – Patrick 🙂

  • JP Nguyen  

    Je ne me rappelle plus quand j’ai écouté ce morceau pour la première fois. Je crois que c’était suite à un partage sur Facebook. Je suis sûr que c’était la version de Cash. C’était avant 2016, puisque j’ai utilisé certaines des paroles pour une légende de mon article sur le Wolverine de Larry Hama.

    A propos de Logan, HURT n’a été utilisée que pour le trailer (si, si…). A la fin du film, c’est THE MAN COMES AROUND, qui a été utilisée…

    Il y a quelques mois, j’ai regardé un docu Netflix sur HURT (une série de docs sur les chansons marquantes de la pop culture) et c’est comme ça que j’ai écouté la version de NIN.

    La version de Dick Rivers est correcte mais je ne suis pas fan de son choix (?) de ne pas varier les notes entre les couplets, contrairement aux versions de Reznor et Cash.

    Il y a bien longtemps, il me semblait que le nom de Trent Reznor avait été associé à GEN 13. En cherchant, j’ai trouvé qu’il avait servi d’inspiration pour Trance, un personnage utilisé dans le numéro 8 de la série, publié en 1995…

    • Bruce lit  

      Ah ah ah, là c’est toi qui m’apprend un truc sur Trent ! C’est pas là-dedans qu’il y avait un personnage qui s’appelait Grunge ?
      La version Dick Rivers : il s’agit d’une impro, Dick ne connaît pas les paroles, il est déjà malade lui aussi. Le guitariste prend des libertés avec le rythme et se montre plus fidèle à la version de Reznor qu’à celle de Cash. On a donc un guitariste NIN et un chanteur faisant son Cash. Equilibre.
      Je n’ai pas revu LOGAN. Mon cerveau a donc interprété et immaginé l’insertion de HURT dans le film. Intéressant.
      Le documentaire NETFLIX est cité plus haut comme source de l’article (réponse à Tornado)

        • Jyrille  

          Ah ben merci pour la culture, j’avais quelques GEN 13 à un moment (je les ai donnés sans regrets il y a quelques années), c’était sympa pour un renouveau de super-héros mais – bizarrement – ça ne volait pas haut… J’aimais bien les dessins disons.

          • Fletcher Arrowsmith  

            Je me rappelle très bien le personnage de Trance/Reznor dans GEN13. D’ailleurs j’hésite à me prendre le récent TP qui compile les premiers numéros.

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