Faire le bien (Review Harbinger #3)

Harbinger Wars par Joshua Dysart et collectif

Tu redeviendras poussière

Tu redeviendras poussière©Valiant Comics

AUTEUR : PRESENCE

VO : Valiant

VF : Panini, Bliss Comics

Ce tome fait suite à Renegades (épisodes 6 à 10) qu’il faut avoir lu avant (il faut d’ailleurs avoir commencé par le premier tome Omega Rising). Il contient les épisodes 0 et 11 à 14, initialement parus en 2013, tous écrits par Joshua Dysart. L’épisode 0 a été dessiné par Mico Suayan et Pere Pérez. Les épisodes 11 à 14 ont été dessinés par Khari Evans et Trevor Hairsine, avec un encrage de Stefano Gaudiano pour les épisodes 11, 13 et 14. La mise en couleurs a été réalisée par Ian Hannin, sauf pour l’épisode 0 mis en couleurs par Brian Reber.

Épisode 0 – En 1945, Toyo Harada (alors jeune enfant) se promène dans le jardin d’une riche propriété avec sa mère. Le 06 août 1945, ils se trouvent à Hiroshima, seul le jeune Toyo en réchappe. Il part à la recherche de son père, soldat parti au front. En août 2012, à Damas en Syrie, Darpan (un jeune protégé de Toyo Harada, un psiot, individu dont les pouvoirs ont été initialisés) s’apprête à pénétrer dans le palais du président, sur les ordres d’Harada.

Le calme et la minutie des jardins japonais

Le calme et la minutie des jardins japonais ©Valiant Comics

Épisodes 11 à 14 – En 1969, Toyo Harada se rend dans une installation secrète au beau milieu d’un marais de la Caroline du Nord. Il a rendez-vous pour la première fois avec le Directeur Carter, le responsable d’une organisation secrète du gouvernement appelée Project Rising Spirit (en abrégé PRS). Au temps présent, le groupe mené par Kris Hathaway a décidé de se diriger vers Las Vegas pour venir en aide à un groupe de psiots détenus dans une installation de Project Rising Spirits.

À l’issue du deuxième tome, le lecteur n’avait qu’une envie : retrouver les personnages attachants de la série pour leurs aventures suivantes. C’est chose faite ici, avec le même scénariste, toujours aussi habile pour les faire exister. L’équipe des Renégats (c’est le nom que leur donne Faith Herbert) se compose de Kris Hathaway (jeune femme normale dépourvue de pouvoirs), Peter Stanchek (un psiot de niveau Oméga), Charlene Dupre (pyrokinésie), John Torkelson (superforce et endurance) et Faith Herbert (lévitation). Tout au long de ces épisodes, le lecteur retrouve leur personnalité au travers de leurs dialogues et de leurs comportements. John Torkelson est enivré par la liberté de mouvement que lui donnent ses pouvoirs (il était paraplégique et n’avait jamais quitté la modeste maison familiale où il vivait avec son frère). Charlene Dupre retrouve sa façon d’être désinvolte et un peu allumeuse. La manifestation de leur pouvoir n’a pas changé leur personnalité.

L'équipe au grand complet, dans les uniformes volés

L’équipe au grand complet, dans les uniformes volés ©Valiant Comics

Sans conteste, ce tome est plus celui de Faith Herbert. Kris Hathaway avait réussi à convaincre Peter Stanchek de prendre de cours Toyo Harada, en contactant Dupre et Torkelson avant lui. Mais cela ne fait pas pour autant une équipe, et encore moins une raison d’être de cette équipe avec des objectifs à accomplir. Or Faith Herbert est une personne avec des convictions profondes et un altruisme fortement inscrit dans sa psyché. Elle réussit à convaincre l’équipe d’arrêter d’utiliser leurs pouvoirs pour vivre aux frais de la princesse, et pour se rendre utile. Le résultat ne correspond pas à l’idée qu’elle s’en faisait, à tel point que dans l’épisode 14 elle s’exclame que ça ne se passe pas comme ça dans les X-Men d’habitude.

Dans le tome précédent, Joshua Dysart avait établi Faith Herbert comme ayant un caractère fleur bleu, d’un optimisme à tout crin. Dans ces épisodes, elle apprend le décès d’un parent proche, montrant que son optimisme lui permet de tenir le choc, mais ne la prive pas pour autant d’émotion. Grâce à un discours bien senti, elle convainc ses camarades de se lancer dans une opération de sauvetage, digne d’une équipe de superhéros. Elle fait valoir ses valeurs, elle propose des noms de code : Sting pour Peter, Flamingo pour Charlene, Torque pour John et Zephyr pour elle-même. Cela donne lieu à plusieurs moments humoristiques, quand bien sûr tout le monde continue de s’appeler par son vrai prénom, mais aussi quand Peter présentant tout le monde avec leur nom code arrive à Kris pour s’apercevoir qu’elle n’en a pas. Joshua Dysart fait de cette demoiselle au système de valeurs un peu naïf, une jeune femme charmante à l’entrain communicatif, sans susciter une once de condescendance chez le lecteur.

Faith Herbert : l'âme du groupe

Faith Herbert : l’âme du groupe ©Valiant Comics

Il accomplit un tour de force tout aussi remarquable avec Toyo Harada. Depuis le premier tome, le lecteur est tenté de le diaboliser, de voir en lui le méchant capitaliste auxquels s’opposent les héros jeunes et valeureux, rebelles dans l’âme et souhaitant rétablir la justice. Il s’interroge également sur la plausibilité de l’existence d’une organisation composée d’êtres humains normaux sans pouvoirs, face à ce psiot de niveau oméga. Dans ce troisième tome Joshua Dysart revient sur l’histoire personnelle de Toyo Harada, et le lecteur ne peut que qu’être convaincu par ses décisions et ses choix. Il s’agit d’un individu qui a appris de l’expérience et qui souhaite faire quelque chose de constructif avec ses dons. Il dépasse largement tous les clichés habituels du criminel qui veut s’enrichir ou qui veut devenir maître du monde. En lieu et place, le lecteur découvre un individu intelligent ayant souffert et ayant essayé différentes approches avant d’en arriver à celle qui est la sienne aujourd’hui.

Du point de vue de l’intrigue, ce tome réserve de nombreuses surprises, que ce soit le contexte qui a permis au Projet Rising Spirit de continuer à se développer sans interférence de la part d’Harada, la façon dont tourne la mission de sauvetage des renégats, ou encore les prémisses du premier crossover de l’éditeur Vailant qui se poursuit dans Harbinger Wars, avec l’intervention d’un autre personnage Valiant, nommé Bloodshot. Le lecteur est donc emmené dans un thriller sophistiqué, avec des personnages consistants.

Faut pas l'enquiquiner Toyo Harada !

Faut pas l’enquiquiner Toyo Harada ! ©Valiant Comics

Les 2 équipes artistiques qui se succèdent dessinent dans un registre réaliste, sans aller jusqu’au photoréalisme dans la continuité des 2 tomes précédents. Le lecteur se réjouit de voir Mico Suayan dessiner des pages intérieures car ses couvertures des épisodes précédents étaient magnifiques. Effectivement son encrage insiste sur la noirceur de ce qui est montré (un aspect quand même édulcoré de la vie précaire des survivants d’Hiroshima), avec une mise en couleurs riche et parfaitement intégrée. Il sait faire croire au lecteur qu’il se trouve aux côtés de ce jeune garçon laissé à son propre jugement, dans un milieu urbain en ruine peuplé d’individus ravagés par les radiations. Il réussit presqu’à rendre plausible cette histoire de moine saignant en continu. Les dessins de Père Pérez sont un peu moins intenses, mais tout aussi concret et précis, avec un bon niveau de détails.

Un lecteur avec un regard acéré pourra sans doute identifier l’encrage de Stefano Gaudiano, qui est un peu plus râpeux que celui d’Evans et Hairsine, mais les 4 épisodes suivants présentent une grande cohérence graphique. Ces artistes restent dans un registre concret, descriptif et réaliste. Les différents personnages ont des morphologies plausibles, sans exagération de leur anatomie, sauf bien sûr pour Torque qui projette sur son vrai corps, un corps rêvé. En particulier, ils respectent l’obésité de Faith Herbert sans chercher à la masquer ou même à l’atténuer, et ils dessinent un handicapé en fauteuil roulant sans verser ni dans le misérabilisme, ni dans une forme de romantisme.

Des visuels inattendus en cours de lecture

Des visuels inattendus en cours de lecture ©Valiant Comics

À part une courte séquence entre Toyo Harada et Hunter dans l’épisode 13 (le temps de 2 pages), les artistes mettent un point d’honneur à montrer les décors dans les arrière-plans, de manière à ce que le lecteur ne puisse pas oublier où se situe l’action. Il passe ainsi du bord ‘une piscine d’un hôtel de luxe, à la zone désertique entourant Las Vegas, en passant par un bar de petite ville, un hôtel casino de grande capacité à Las Vegas, et par les rues de cette ville, avec des façades de casinos célèbres aisément reconnaissables. Ils s’en tirent tout aussi bien dans les scènes d’action avec des plans de prise de vue impeccables. Il y a cette séquence de vol autonome de Faith Herbert où elle croise un aigle magnifique.

Pour les épisodes 13 et 14, les dessinateurs doivent mettre en scène le plan de bataille des renégats, aidés par le groupe de psiots mené par Cronus. Les images sont au diapason de la mise en œuvre quasi militaire du plan préparé pour neutraliser Bloodshot. Dès le départ les choses ne se passent pas comme prévu puisqu’il conduit un véhicule avec des enfants à son bord. Les dessins rendent compte du moment de déstabilisation des Renégats, puis de la manière dont ils s’adaptent plus ou moins bien. Evans et Hairsine trouvent le bon équilibre entre des scènes d’action faisant ressortir la violence des coups échangés, des personnages restant expressifs et d’allure normale, tout en se tenant éloigné des clichés visuels des comics de superhéros de type Marvel ou DC.

Bienvenu à Las Vegas !

Bienvenue à Las Vegas ! ©Valiant Comics

Ce troisième tome confirme que l’éditeur Valiant a su trouver la bonne équipe créative pour produire ce comics. Joshua Dysart a repris les éléments structurant de la série initiale Harbinger datant de 1992, tout en repensant les groupes en présence pour leur donner plus d’ambiguïté, et des motivations moins manichéennes. L’équipe de dessinateurs réalise des planches qui inscrivent les aventures dans une réalité beaucoup plus proche de la nôtre que de celle des superhéros, donnant plus de profondeur à ces histoires.

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« Cœurs Vaillants 2/6 »
Une review de Harbinger avec de vrais méchants dedans ? C’est ici, avec l’attaque de Toyo Harada et le crossover avec Bloodshot.
Présence was here et raconte !
LA BO du jour
There’s a war coming on….

22 comments

  • Tornado  

    Franchement, je commence à être très intéressé (je vais paraphraser Présence en disant que parfois il faut insister parce que je mets du temps à comprendre). Le seul truc qui me retient, comme je l’ai dit hier, c’est les 3 kg de l’intégrale. Il y a hélas des chances que je repose le bouquin sur son rayon après l’avoir soupesé, comme je l’ai fait avec Archer & Armstrong…

  • Présence  

    Trop tard ! Tu es déjà contaminé : ton cerveau ne peux pas oublier ce que tes yeux ont vu. C’est tout le charme de la bande dessinée : l’immédiateté de la lecture des dessins. Rire sadique de supercriminel mégalomane : ah ah ah ah !

    • Wild  

      Faut que je m’éloigne de ce blog et de Présence.
      Mon plan initial était déjà d’avoir l’intégrale d’Harbinger. En 2 articles, je me retrouve avec celle d’Archer & Armstrong en plus :/
      Heureusement que je profite de mes dernières semaines Cultura pour les avoir à -20% …

      Pense à me fournir tes coordonnées, ma femme souhaite déposer plainte^^

      • Présence  

        Pour l’instant je reste fort : je n’ai pas encore commandé cet omnibus VO d’Archer & Armstrong malgré mon amour immodéré des œuvres de Barry Windsor Smith. Mais je ne me vois pas résister des années durant encore…

        • Présence  

          @Wild – Pour l’instant oui, je suis encore aussi fort, 2 raisons me retiennent de franchir le pas. La première est que j’ai déjà lu ces épisodes il y a 25 ans et qu’il ne s’agit donc pas d’une découverte totale, d’un pan de la création de Barry Windsor Smith qui me ferait fantasmer pour sa dimension Terra Incognita.

          Le deuxième raison est celle évoquée par Tornado hier : le poids. Je lis essentiellement dans le bus et dans le métro et ce genre d’ouvrage finit par peser de minute en minute. Mais bon, dans le cadre d’une lecture de vacances… Il est d’autant plus vraisemblable que je finirai par craquer que Valiant ne réédite pas ces recueils en couverture souple. Je sens que nos femmes vont avoir des choses à se dire sur nos conseils mutuels…

          • Bruce lit  

            En même temps je me rappelle qu’un soir d’été Monsieur Germain (le véritable prénom de Présence) m’a ramené l’équivalent de 10 omnibus dans deux sacs….Mon dos s’en souvient encore….

        • Matt  

          Je ne sais pas comment vous faîtes pour lire dans le bus ou le métro. Des romans je pouvais ouais. Et encore il fallait savoir oublier l’inconfort et le bruit autour. Je me vois mal avec un comics « d’attardé » au milieu des emmerdeurs potentiels.
          Je crois que ces transports en commun c’est ce qui me terrifie le plus dans la perspective de devoir retourner bosser dans une grande ville.
          ça ne me manque pas, mais alors PAS DU TOUT !

      • Wild  

        Je pense avoir bien compris et distingué les 2 omnibus (au moins dans ma tête et peut-être pas dans mes écrits). Je me suis procuré hier via Cultura celui de 2012 et je pense aussi attendre pour celui de 1992 (Florent n’a pas dit « non » pour l’idée d’une version VF^^).

        D’ailleurs, c’est assez bizarre que j’aie raté une telle sortie de BWS, moi qui prenais tout ce qu’il faisait dans les années 90 (comme son petit Rune chez Malibu par exemple). Je ne devais pas assez scruter les étalages vo côté indep. chez Albums à l’époque. Ce n’était pas faute d’y passer un temps monstrueux 1 à 2 fois par semaine…

      • Présence  

        Je devais fréquenter Album à Paris à la même époque, une fois par semaine. Nous devions être complémentaires car j’avais pris les épisodes d’Archer & Armstrong, mais pas ceux de Rune. 🙂

      • Wild  

        @Presence oui, on s’était forcément croisés là-bas, cela ne fait aucun doute 😉
        Je naviguais entre Dante / Cochin / Dauphine (à 1 nom de rue près) puis les quais pour chercher des vieux lug…

    • Bruce lit  

      Ben les copains si tout le monde fait ça, les articles de la semaine vont faire un bide. Pour avoir lu l’intégralité de la série, Présence a pu en révéler le pitch, c’est à dire le dos de ce qui est écrit au dos du paperback sans aucun spoiler majeur.
      Peut-être l’arc qui m’a le moins bien plu. Parce que à ce stade, je me suis dit : « putain, mais c’est vachement bien cette série » et tout à coup un crossover !
      Ah NON ! Ils vont pas venir nous faire chier avec cette plaie ouverte de chez Marvel, ces putains de crossovers ! Du coup j’avais entamé la lecture plein d’antipathie pour cet event qui venait flinguer ma nouvelle découverte. Au final rien de tout ça, c’est fluide et l’apparition de Bloodshot tout à fait anodine.

      La rencontre avec PR est l’un des grands moments de l’histoire. Globalement les dessins de Harbinger ne sont pas des plus agréables. Quelques soient les dessinateurs, je les trouve souvent très rigides et un peu datés….Beaucoup me rappellent le style image au mieux, au pire Tom Raney dans les 90’s pour les Xmen. C’est recherché ? Je ne sais pas.

      • Matt  

        Allons…dès lors qu’on a ouvert la page web, ça compte pour une visite^^ Où est le bide ?

        Et pour des commentaires riches et constructifs…ben…on en reparlera quand j’aurais lu moi-même la série. J’ai déjà lu le premier article de Présence, je préfère juste me garder la surprise pour la suite.

        C’est une semaine Valiant sinon ? Hum…tu m’as piégé, vilain ! Sous couvert de me faire une faveur pour que je ne sois pas absent de la une pendant 3 semaines, tu m’as fait écrire du mainstream Marvel avec Deadpool. Et si je compte bien, ça va faire 3 semaines malgré tout. Et 5 si je n’avais pas rempli ce contrat de filou.

        Non, non, je retiens, c’est trop tard ! Je m’en souviendrais 😉
        Je commence entrevoir les petits caractères du pacte faustien^^

        • Bruce lit  

          @Matt: ne t’inquiète pas Tornado et toi êtes prioritaires pour la semaine prochaine. Avec la sortie de Logan, Harbinger on a été un peu forcés par l’actualité.
          Pour information les articles sur Harbinger et Faith étaient dans les cartons depuis….juillet 2016…

        • Matt  

          Non mais t’inquiète je rigolais. Ta dernière proposition pour m’éviter le placard sonne juste comme une fourberie à présent^^ Mais je sais que c’est un hasard.
          Tu publies bien comme tu veux. Et tu sais que je ne m’intéresse pas qu’à mes articles^^

      • Présence  

        @Bruce – Les dessins d’Harbinger ne sont pas des plus agréable. – Pour avoir lu quelques unes des séries Valiant, je pense qu’il y a une consigne éditoriale de ne pas faire trop superhéros et de conserver une forme de réalisme basique, avec une ou deux exceptions comme la série Rai. Il est d’ailleurs possible de remarquer que la majeure partie de la production repose sur une demi-douzaine de dessinateurs, dont Clayton Henry que je n’apprécie pas beaucoup.

  • Jyrille  

    Je suis finalement arrivé au bout de cette partie. Cela m’a pris plus de temps car j’ai trouvé que le nombre élevé d’épisodes amenait une certaine répétition, une décompression du temps où l’action stagne. Les dessins ne me gênent plus par contre il est totalement vrai que je me suis attaché à ces personnages. J’ai beaucoup aimé la scène du bar, qui est emblématique de la série : des personnes qui ne maîtrisent rien, apprennent à vivre parmi la société, et qui accumulent les erreurs. Alors que Harada semble de plus en plus ambigu et puissant : les flashbacks de 1969 forment la partie la plus intéressante peut-être de tout cet arc. Et comme toujours je suis complètement d’accord avec chacune de tes phrases.

    • Matt  

      Je suis curieux de voir si tu vas être frustré ou pas de voir comment se termine ce gros volume de chez Bliss, compte tenu du fait que tu t’es attaché aux persos.
      Moi j’étais un peu dégouté. ça appelle trop une suite. Et la suite n’est pas écrite par les mêmes auteurs.

      • Jyrille  

        Je te dirai. J’ai oublié de dire que je ne connais pas ce Leonard Cohen, je n’ai pas encore réussi à tous les écouter (et pourtant il n’y en a pas tant que ça).

        • Bruce lit  

          @Cyrille: New skin for the old ceremony est à mon sens le meilleur Cohen.

          • Jyrille  

            Houla, carrément ! Comme tu y vas… Pour le moment, celui que je préfère est le plus étonnant pour moi, c’est I’m Your Man. Et encore, je n’ai pas tenté Death of a ladies’ man.

          • Bruce lit  

            Ces synthés horribles, ces choeurs omniprésents….c’est au dessus de mes forces.
            Death a de très bon moments notamment Dont come on with you hard on chanté avec Dylan et Cash !

          • Jyrille  

            Et oui, c’est pour ça que c’est étonnant. Ce son de synthé ne gêne pas au final. Mais bon, il m’a fallu pas mal d’années avant d’arriver à cette conclusion.

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