La bande à Basil- 1ère partie (Les classiques de Sherlock Holmes au cinéma)

Encyclopegeek : Sherlock Holmes au cinéma : Les classiques

Par : TORNADO

1ère publication le 12/09/16 – MAJ le 18/01/20

Il a conquis tout le monde !
Source Amazon 

Cet article offre un tour d’horizon sur les adaptations cinématographiques classiques du détective de Baker street.
L’œuvre de sir Arthur Conan Doyle commence à être adaptée au cinéma dès le début du XX° siècle, opère une accélération dans les années 30, et culmine avec la série des films interprétés par le grand Basil Rathbone en 1939.

Je vous propose un focus sur une petite dizaine de films plus ou moins emblématiques. Le choix n’est donc nullement exhaustif, mais plutôt carrément subjectif et personnel. De toute manière, cet article sera complété par d’autres qui reviendront sur les diverses adaptations, qu’elles concernent les séries TV, les films récents ou encore la bande-dessinée…

Ça c’est du classique ! (à ne pas confondre avec la version de 1959)

Ça c’est du classique ! (à ne pas confondre avec la version de 1959)

 1) Le Chien des Baskerville (1939)

Réalisé par Sidney Lanfield. Il s’agit de la douzième adaptation du célèbre roman de sir Arthur Conan Doyle, mais bien de la toute première aventure du célèbre détective portée sur grand écran dans une version grand spectacle tournée à Hollywood.

Cette adaptation de 1939 marque le début d’une saga de quatorze films de Sherlock Holmes interprétés par Basil Rathbone dans le rôle-titre et Nigel Bruce dans celui du Dr Watson.

Le Chien des Baskerville est probablement la plus célèbre aventure de Sherlock Holmes et celle qui a bénéficié du plus grand nombre d’adaptations sous le médium cinématographique.
Celle-ci est l’une des plus célèbres, avec bien évidemment la version Hammer tournée vingt ans plus tard en Grande Bretagne. Notons également une version de 1978 par Paul Morrissey, une comédie parodique plus ou moins tombée dans l’oubli. Mais c’est surtout sur le petit écran que le roman a subi le plus d’adaptations. Nous retiendrons un bien joli téléfilm de 1972 réalisé par Barry Crane, avec Steward Granger (Holmes), Bernard Fox (Watson) et William Shatner (Stapleton), ainsi que l’épisode éponyme tiré de la très appréciée série télévisée interprétée par Jeremy Brett. Récemment, Une autre série à succès a également adapté le roman, transposant les événements dans l’époque présente : Sherlock. Pour le reste, il s’agit de versions toutes plus anecdotiques les unes que les autres, à l’exception, peut-être, d’un dessin animé réalisé en 1983 et interprété en VO par Peter O’toole dans le rôle principal.


Le plus célèbre duo d’acteurs dédié aux adaptations holmésiennes

Noir et blanc expressionniste, lande embrumée, château gothique en ombres portées sous le clair de lune… Cette version produite par la 20th Century Fox marche clairement sur les traces des films d’horreur de la Universal, et l’on ne s’étonne plus si, vingt ans plus tard, le studio Hammer mélangera le tout avec sa propre adaptation du roman dans une version outrageusement gothique ! Il faut avouer que, après tout, Conan Doyle avec sa malédiction fantomatique et son décor lugubre de la région de Dartmoor avait bien imaginé une histoire horrifique !

Quoique décrié en son temps pour les libertés prises avec le texte originel de Conan Doyle, ce premier film avec Basil Rathbone demeure néanmoins l’une des versions les plus fidèles au roman. Bien que très court (76 mn), le film développe assez bien les scènes-clés et ne fait l’impasse ni sur le début du récit à Londres, ni sur les origines de la malédiction des Baskerville, ni sur les principaux morceaux de bravoure. Certains éléments de l’enquête (comme par exemple la participation de la veuve Lyons) sont passés à la trappe, et certains autres sont modifiés au profit d’un parti-pris romanesque affirmé (c’est ainsi que la romance entre sir Henry Baskerville et Beryl Stapleton est complètement édulcorée !). Mais, dans l’ensemble, le scénario fait preuve d’une belle densité.

Evidemment, afin de multiplier tous les éléments en seulement une heure et seize minutes, le script doit privilégier les dialogues et l’ensemble souffre un poil de la parlotte. L’élément surnaturel incarné par le chien est, lui aussi d’ailleurs, évacué pour cause de manques de moyens au niveau des effets spéciaux (ce sera juste un gros chien…). Ce parti-pris davantage naturaliste marquera l’orientation des films suivants, avec les mêmes acteurs, vers une atmosphère de polar moins gothique, et moins influencée par les films de la Universal…

Quoiqu’il en soit, cette version demeure un incontournable pour tous les amateurs du personnage dans le domaine du cinéma et une date primordiale pour le volet « mythologique » de l’univers holmésien, puisqu’il marque l’arrivée de l’acteur qui incarnera, dans l’inconscient collectif, l’image du personnage au même titre que Boris Karloff dans le rôle du monstre de Frankenstein ou Bela Lugosi dans celui du comte Dracula

On prend les mêmes et on recommence !

On prend les mêmes et on recommence !

2) Les Aventures de Sherlock Holmes (1939)

Réalisé par Alfred L. Werker. Bien qu’il s’agisse de la suite du Chien des Baskerville, sorti la même année, il développe une intrigue autonome, chaque film pouvant se regarder pour lui-même.

Le pitch : Sherlock Holmes tente d’arrêter son pire ennemi, le Dr Moriarty. Ce dernier relève le défi et lui annonce qu’il commettra bientôt un crime sans précédent, ridiculisant ainsi le détective de Baker street…

Bien construit, parfois haletant mais souvent très bavard, Adventures of Sherlock Holmes est un autre grand classique des adaptations holmésienne au cinéma et un incontournable pour les amateurs.


Sherlock Holmes & le Dr Moriarty : Ennemis pour la vie !

Ce deuxième film produit par la Twentieth Century Fox est encore très influencé par l’atmosphère gothique des films d’horreur de la Universal. Ceci est d’ailleurs amusant dans la mesure où, dès le film suivant, c’est justement le studio Universal qui récupérera la franchise pour la suite de la série (les douze autres films avec Basil Rathbone & Nigel Bruce). Et plutôt que de poursuivre dans la veine gothique et l’atmosphère victorienne baignée dans la brume, il sera question de déplacer les intrigues au 20° siècle, durant la seconde guerre mondiale, dans une ambiance nettement plus naturaliste !

Adventures of Sherlock Holmes est donc le deuxième et dernier film produit par la Twentieth Century Fox, et le dernier avec Basil Rathbone se déroulant à l’époque des romans originels…

Sherlock Holmes passe au XX° siècle et… fight les nazis !

Sherlock Holmes passe au XX° siècle et… fighte les nazis !

3)- Sherlock Holmes et la Voix de la Terreur (1942)
– Sherlock Holmes et l’Arme Secrète (1943)
– Sherlock Holmes à Washington (1943)

Le premier de nos trois films est réalisé par John Rawlins en 1942. Cette année là, Winston Churchill en personne décide de récupérer la franchise des adaptations cinématographiques dédiées à Sherlock Holmes et la Twentieth Century Fox cède les droits au studio Universal. Dans l’idée, Churchill (qui avait également débauché Alfred Hitchcock) utilise tout ce qui est à sa portée afin de lutter contre le nazisme et conçoit ainsi le cinéma comme un outil de propagande. Dans le même temps, les USA faisaient la même chose avec les comics, et inventaient par exemple le super-héros Captain America (très patriotique puisqu’aux couleurs du drapeau américain !), qui accompagnait les troupes en Europe et mettait lui-même la raclée au méchant Adolf !

La Voix de la Terreur débute ainsi par un texte expliquant la dimension « intemporelle » du personnage afin de justifier son transfert au 20° siècle et le changement de décor par rapport aux films précédents, puisque les acteurs demeurent les mêmes… A noter que chaque film se termine sur un générique proposant aux spectateurs d’acheter des bons pour soutenir l’effort de guerre !

Nous assistons ainsi au combat entre Sherlock Holmes et l’ennemi nazi ! L’affrontement demeure néanmoins cérébral et le spectateur, s’il perd une adaptation fidèle aux romans de Conan Doyle, gagne en retour un récit inédit et original, sans qu’il soit question d’abandonner les fondamentaux de la mythologie holmésienne.
Le décor victorien, ses brumes gothiques et ses calèches ont désormais disparu. Mais Sherlock Holmes est plus déterminé que jamais dans sa course contre le mal ! Et si l’ambiance gothique et le smog ont laissé la place à une Angleterre plus naturaliste et actuelle (pour l’époque), les décors et la mise en scène n’en sont pas moins extrêmement soignés. Alors, puisqu’on y est, allons-y : Mort aux nazis !!!

Les nouveaux ennemis de Sherlock Holmes ! Source : https://dailyscribbling.files.wordpress.com/2013/03/voiceofterror_meadenazi.jpeg ©Columbia

Les nouveaux ennemis de Sherlock Holmes !
Source :  Daily Scribbling 
©Columbia

Sherlock Holmes et l’Arme Secrète est réalisé par Roy William Neill.
Cette seconde incursion dans le contre-espionnage nazi offre également l’occasion aux spectateurs d’assister au retour du Dr Moriarty ! Le script du film suggère ainsi qu’il fait suite aux Aventures de Sherlock Holmes qui, dans un étrange paradoxe de continuité temporelle, déroulait un récit se situant à l’époque victorienne !
Tout naturellement, Moriarty s’acoquine avec l’envahisseur nazi, offrant à son adversaire un défi à sa mesure, avant de finir l’aventure sur une nouvelle mort apparente…
Par ailleurs, le scénario adapte partiellement, et de manière très libre, une nouvelle classique de sir Arthur Conan Doyle : Les Hommes Dansant.

Ce quatrième opus est un bon cru, notamment parce qu’il est réalisé par Roy William Neill, solide artisan du studio Universal, qui réalisera la même année un superbe classique estampillé Universal Monsters : Frankenstein Rencontre le Loup-Garou, avant de mettre en boîte la totalité des films suivants de la série des Sherlock Holmes avec Basil Rathbone.
Et puisque l’on parle des films de la collection Universal Monsters, notons la présence de l’excellent Lionel Atwill dans le rôle de Moriarty, acteur qui interprétera un rôle distinct dans pas moins de quatre films de la série des Frankenstein, à commencer par Le Fils de Frankenstein, avec Basil Rathbone dans le rôle du baron éponyme…


Le retour de Moriarty !

Sherlock Holmes à Washington est donc également réalisé par Roy William Neill la même année.
La formule est désormais parfaitement établie : Dans une atmosphère de contre-espionnage, adaptant partiellement les nouvelles de sir Arthur Conan Doyle (ici Les Plans du Bruce-Partington), Sherlock Holmes & le Dr Watson déjouent les plans des espions nazis qui tentent de mettre la main sur des armes de destruction massive.
Si le pitch de départ ne prête pas forcément à rêver (Sherlock Holmes à Washington ? Autant le sortir complètement de son contexte et lui enlever tout son charme victorien et mystérieux !), il faut avouer que le résultat final est formidable, les auteurs du film ayant tout misé sur la solidité du script. Et finalement, même si l’ensemble est désormais suranné, les fondamentaux de la mythologie holmésienne sont parfaitement conservés.

Après avoir servi la propagande pour l’effort de guerre anglais, la série reviendra, pour neuf films encore, à ses fondamentaux. Ce retour sera plutôt radical et le contre-espionnage à base de méchants nazis disparaîtra au profit d’une enquête classique. Il s’agira donc d’adapter les nouvelles ce Conan Doyle de manière plus ou moins directe (ce sera le cas avec le film suivant – Echec à la Mort – ou Le Rituel des Musgrave sera choisi pour l’occasion).
Nous retrouverons alors les décors gothiques de la première période, avec vieux manoir, ambiance mystérieuse et ciel nocturne traversé par les éclairs…

Mais le transfert de la mythologie holmésienne au milieu du XX° siècle ne pose désormais plus aucun problème. On découvre alors un Sherlock Holmes intemporel, où ce sont les enquêtes mystérieuses qui prédominent et où l’atmosphère impose un cadre angoissant propre à illustrer les mystères en question…

Un classique ! (à ne pas confondre avec la version de 1939). Et un retour à l’ère victorienne !

Un classique ! (à ne pas confondre avec la version de 1939). Et un retour à l’ère victorienne !

4) Le Chien des Baskerville (1959)

En 1957, le studio Hammer Films se spécialise dans le cinéma d’horreur et entreprend de réinterpréter les grandes figures horrifiques popularisées dans les années 30 par la Universal. Cela commence avec Frankenstein s’est échappé ! en 1957 et Le Cauchemar de Dracula en 1958. Mais c’est sur un personnage n’ayant à priori rien à voir avec l’horreur que le studio britannique va porter son choix pour sa troisième production gothique : Sherlock Holmes !

Dès les premières images, au cours d’un prologue saisissant de cruauté lyrique, Le Chien des Baskerville version Hammer met tout le monde d’accord : Il y a bel et bien du matériel horrifique dans la nouvelle de Sir Arthur Conan Doyle !
La suite du film ne sera jamais à la hauteur de cette introduction cathartique mais peu importe, la marque du studio gothique aux couleurs flamboyantes est à l’œuvre et le spectateur devra frissonner devant ces images baroques dans la lande brumeuse, où les ruines d’une vieille abbaye suintent la malédiction du « chien de l’enfer » ! La photographie de Jack Asher est somptueuse, teintée de couleurs vives et de clair-obscurs lugubres. Les décors sont magnifiques. Et le réalisateur Terence Fisher réussit de nouveau, après les deux films cités plus haut, à emballer cette horreur diffuse (la plupart du temps suggérée) sous le vernis chatoyant des images les plus esthétiques possibles. Car lorsque l’horreur devient belle, on peut davantage la faire passer aux yeux de tous !

Les puristes reprocheront sans doute avec raison les libertés prises avec le récit originel de Conan Doyle. Certaines séquences ajoutées se révélant souvent ridicules du point de vue du scénario, sans que pourtant la prestance du film n’en subisse l’ombrage.
Alors que les deux acteurs fétiches du studio britannique, Peter Cushing et Christopher Lee, interprètent respectivement Sherlock Holmes et sir Henry Baskerville, il est encore question de pinailler pour savoir si oui ou non Cushing devait interpréter le détective, et non l’inverse.
Malgré toutes ces tergiversations, Le Chien des Baskerville version Hammer demeure un grand classique, certes suranné tant il ne fait aujourd’hui plus peur à personne, mais un grand moment de cinéma à l’ancienne…


Horror of Sherlock Holmes !

Le panorama est loin d’être fini et je vous retrouve bientôt chez Bruce Lit pour la suite des aventures de Sherlock à l’orée des années 60 ! 

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Le plus grand détective au monde, bien avant Batman, pose sa loupe et sa (sic) pipe chez Bruce Lit : Sherlock Holmes ! Revisitez avec Tornado les années Basil Rathbone « Du chien des Baskerville » à son affrontement avec…des nazis ?

La BO du jour: Après le chien des Baskerville, d’autres chiens menacent l’Anglettere enfummée de Thatcher. God save !

19 comments

  • PierreN  

    Le titre de l’article me rappelle que lorsque j’étais gamin, j’avais beaucoup apprécié le film « Basil Détective Privé » (avec Vincent Price comme doubleur de Ratigan, autre grand nom de la série B du cinéma d’horreur). Le meilleur Disney des années 80 dans mon souvenir…

  • PierreN  

    Sinon je suis très client de la série de Moffat qui revisite le personnage sous l’angle contemporain (avec Cumberbatch qui assure grave dans le rôle, en attendant de voir comment il va se débrouiller avec le sorcier suprême).
    C’est marrant, alors qu’une bonne partie de sa carrière s’est faite chez la Hammer, je ne peut m’empêcher d’associer Cushing au grand Moff Tarkin (bien plus connu après tout que les petits jeunes qu’étaient alors Hamill et Fisher, je n’inclus par Ford qui avait déjà bien bourlingué).
    C’est le cas aussi avec Obi-Wan, au grand dam d’Alec Guinness, qui considérait cela d’un oeil sceptique comme étant un job alimentaire, devant déclamer (selon lui) des dialogues ineptes face à un directeur d’acteurs médiocre. Le simple fait de lui faire part de son rôle dans la saga avait le don de l’agacer paraît-il, lui qui voulait surtout être remémoré pour Le Pont de la rivière Kwaï entre autres.

    • Matt  

      Ton anecdote me fait un peu penser au cas de Barbara Steele qui voulait percer dans un autre dommage que l’horreur gothique mais qui est devenue une icône du cinéma de genre de l’époque avec son visage si singulier. Elle a fini par accepter ça et n’a pas été avare en interviews par la suite dans lesquelles elle embrase sa carrière mais à l’époque, ça la gonflait.

      Sinon super article Tornado. Je ne savais pas que Holmes avait eu droit à tant d’adaptations. Faut dire que je ne me suis jamais bien penché sur la question. Le chien des Baskerville reste un de mes Hammer préférés cela dit. Ce que j’aime bien dans ces films c’est que même si, comme tu le dis, ils ne font plus peur, il y a un autre intérêt derrière. Ils racontent une histoire fantastique originale comme il n’en existe plus d’ailleurs. Ce ne sont pas des films dont le seul intérêt est de faire peur avec des scènes choquantes ou des vilains monstres.
      Hâte de lire la suite pour en apprendre plus sur ces adaptations.

      • Tornado  

        @Matt : J’étais au courant pour Miss Steele. Si elle avait fait la carrière qu’elle souhaitait, elle n’aurait peut-être pas été aussi célèbre d’ailleurs !

        Mes Hammer préférés :
        Frankenstein s’est échappé
        Les Maîtresses de Dracula
        La Nuit du loup-garou
        Le Baiser du vampire
        Les Deux Visages du Docteur Jekyll
        La Gorgone
        Dracula et les Femmes
        Les Cicatrices de Dracula
        The Vampire Lovers
        Les Vierges de Satan

        • Matt  

          C’est exact. Elle est bien plus convaincante quand elle joue de sa présence inquiétante que lui confèrent les réalisateurs de films de genre.
          Tiens j’écrirais bien un truc sur elle si j’y suis autorisé…

          Dans les Hammer, je n’ai pas vu tous ces films. Moi j’ajouterais Dr Jekyll et Sister Hyde, la malédiction des pharaons, la femme reptile et l’invasion des morts vivants.
          Je n’ai jamais trop couru après les Dracula et Frankenstein à cause des trop nombreuses déclinaisons des histoires originales. Je sais qu’il y a de bonnes idées quand même mais ça ne me tentait pas.
          Vampire Lovers est aussi un de mes préférés (et une adaptation relativement fidèle à la nouvelle Carmilla de Le Fanu. Dans les grandes lignes quoi. J’ai dit relativement)

          Par contre je me souviens de Frankenstein et le monstre de l’Enfer avec un costume assez grotesque en tissu pour le monstre qui m’avait un peu fait rire.

          • Tornado  

            … Et le monstre en question était interprété par… Dave Prowse ! (Aka Dark Vador, bien entendu…). Ce qui fait au moins deux acteurs venus de la Hammer pour la trilogie Star Wars !

    • Tornado  

      Merci Pierre, pour les anecdotes à propos des acteurs.
      Il me semble que dans le prochain Star Wars, qui sort en décembre, ils ont engagé un acteur qui ressemble à Peter Cushing pour reprendre son rôle.

      C’est Bruce qui m’a suggéré le titre de l’article. Le mien (« Le style Basil ») était moins percutant. Reste à savoir si « Basil Détective Privé » apparaitra dans la 2° partie de l’article… 😉

    • Tornado  

      Je suis également très fan de la série contemporaine avec Benedict Cumberbatch. Au départ, j’avais mal compris et je pensais que Bruce voulait faire un article dessus. Mais il faudra bien que quelqu’un le fasse !

  • Matt & Maticien  

    Article très érudit pour moi. Le titre m’évoque aussi l’animation Disney. J’ignorais la plupart des films présentés mais j’aimerai voir certains classiques que tu évoques maintenant (et découvrir Sherlock contre les nazis;).

    Sur le chien des baskerville, je suis obligé de faire allusion à l’essai de Pierre Bayard dans lequel ce prof de fac relie avec minutie le livre et y découvre qu’un autre coupable est probablement responsable des assassinats. Une relecture très amusante à l’époque et sérieuse puisque c’est un essai et non une fiction.

  • Présence  

    C’est très agréable cette présentation synthétique et chronologique, qui permet de remettre dans le bon sens quelques vagues idées éparses sur un monument de la culture populaire que je pouvais avoir.

    En particulier je ne me rendais pas compte que les américains s’étaient ainsi approprié le personnage, jusqu’à le transférer sur leur territoire. Je n’aurais jamais imaginé que Winston Churchill en ait fait un instrument de propagande, ou même qu’il ait joué un rôle dans la récupération de la franchise.

  • Bruce lit  

    Je ne connaissais pas l’anecdote de Churchill. Rien que pour cela, l’article vaut son pesant cornflakes (pour ne pas paraphraser Présence). Le pouvoir iconique des idoles de de la culture populaire, c’est toujours passionnant.
    Je n’ai plus aucun souvenir du Chien des Baskerville ni en film et encore moins le roman. Je sais que lorsque je l’avais vu sur Canal + il y a 25 ans, j’avais trouvé ça vieillot, mais ça ne veut plus rien dire, puisque à l’époque Psychose III m’intéressait plus que le premier….
    Hâte de l’article de demain, qui correspond d’avantage aux Holmes que j’affectionne.

  • Jyrille  

    Je crois que comme souvent, je vais me contenter de dire « Pareil que Présence ». J’ai adoré cet article car je ne connaissais rien de tout ça. J’ai un souvenir assez lointain du Chien des Baskerville (le roman) mais ce qui est sûr c’est que je n’ai vu aucun des films cités ici. Ca fait un certain temps que je me dis que je dois regarder la série Sherlock, a priori il y a très peu d’épisodes en plus, va falloir que je m’y attelle.

    Pour le reste, et bien, j’apprends plein de choses ! Et je n’ai vu aucun film de la Hammer je pense. Mais j’ai un très bon souvenir de Basil détective privé même si je ne m’en rappelle pas… Même chose pour Le secret de la pyramide (l’aura-t-on aussi celui-là ?).

  • Patrick 6  

    Personnellement je suis toujours content lorsque l’on parle du Chien des Baskervilles de Terence Fisher ! En fin de compte je ne trouve pas le film si suranné que cela. Alors certes il est inscrit dans le temps mais pas plus que les versions précédentes de Sherlock Holmes me semble-t-il. Je trouve que l’atmosphère étrange et unique a finalement mieux vieilli que le Dracula Hammer par exemple.
    Tous les personnages sont à leur juste place et certes Christopher Lee est légèrement en sous régime mais reste parfaitement juste.
    Le seul vrai défaut du film est l’incarnation du chien en lui-même (un gros chien sommairement grimé) et la scène finale n’est pas très bien menée (on imagine plutôt le chien en train de faire des léchouilles à l’acteur plutôt que de le dévorer). Pour le reste c’est le sans faute.
    Pour reprendre ton idée de classement des films Hammer je dirais :
    Hound of the baskervilles
    Frankenstein s’est échappé
    Les vierges de satan
    Raspoutine le moine fou
    The curse of the werewolf
    The abominable snowman
    Le cauchemar de Dracula

    • Tornado  

      Bien sûr que je connais La Clé ! C’est un des 14 films de la série avec Basil Rathbone. J’ai le coffret intégrale. J’avais choisi, par soucis de sélection, de ne présenter que les 5 premiers films dans l’article.
      Par contre je ne connais pas le film du Golem. Ça peut m’intéresser… 🙂

  • Bruce lit  

    Je suis content de voir le hashtag Tornado retrouver son flambeau.
    Sur les 250 articles à remasteriser, il n’en reste que 30…Merci à Tornado pour sa patience et sa confiance.

    • Tornado  

      Pas de soucis chef. Si jamais tu y penses, on pourrait aussi ajouter dans cet article les liens vers ceux de la Universal 🙂

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