L’XPERIENZ INTERDITE (Exposition GOLDORAK XPERIENZ)

Exposition GOLDORAK XPERIENZ

Par : PATRICK 6

Cet article proposera un compte rendu de l’exposition GOLDORAK XPERIENZ 1975-2021 RETROSPECTIVE se tenant actuellement à Paris.

Pour fêter dignement les 45 ans du dessin animé consacré à GOLDORAK une exposition est organisée à la Maison de la Culture du Japon à Paris du 15 septembre au 30 octobre 2021.

Annoncée comme l’événement « immersif » de la rentrée, cette exposition tient-elle ses promesses ?
Les envoyés spéciaux du blog, Patrick 6 et le photographe Olivier Perez (Ah ? j’ai dû paumer son contrat de travail ! Ndr), ont mené l’enquête pour vous livrer un safari photo éclairant…

En premier lieu, force est de constater que l’expo remporte un vif succès ! Les réservations sont impératives et les heures de visites se remplissent vitesse grand V ! Si vous désirez visiter l’exposition vous devrez vous dépêcher, d’autant plus qu’elle ne durera qu’un mois et demi ! Les organisateurs semblaient sous-entendre que si le succès était au rendez-vous à Paris, l’exposition deviendrait itinérante et se tiendrait à nouveau dans certaines villes de provinces. Le pari étant très largement gagnant, l’exposition devrait donc être prochainement visible aux quatre coins de l’hexagones.

Quoi qu’il en soit commençons par le commencement : que vaut-elle cette exposition ? Une exploitation opportune de la Nostalgeek ou un hommage sincère ?

L’exposition se compose de 4 salles, chacune supposément dédiée à un aspect différent du dessin animé. En réalité les 4 univers annoncés se compose surtout de 4 très grandes bâches tendues contre les murs, représentant différents décors de la série : le Ranch du Bouleau Blanc, la base de Vega, le Centre de Recherche du professeur Procyon et finalement la planète Euphor. Devant chaque décor sont pertinemment placés des protagonistes de la série à taille réelle. Il va sans dire que poser à côté d’un de ces personnages constitue l’une des attractions phares de l’exposition. Il faut bien souvent attendre son tour pour poser à côté de Vénusia ! (Mais cela en vaut la peine, n’est-ce pas Messieurs ?)

© Go Nagai
© Olivier Perez

Nous sommes donc accueillis à notre arrivée par l’espace réservé au Ranch du Bouleau Blanc. L’effet est une franche réussite. La très grande peinture murale est splendide et les personnages sont très amusants. Mais passé l’effet de surprise, un léger malaise envahit le visiteur : il va vite se rendre compte que la distinction supposée entre les 4 univers est totalement factice. Les 4 illustrations et les objets présents dans chacune des pièces n’ont tout simplement aucun rapport entre eux ! Ainsi donc en face de Rigel et Mizar se trouve des croquis préparatoires de Go Nagai pour la série, sans rapport direct avec le ranch.

Entre les très beaux croquis du mangaka et la peinture de la ferme se trouve un présentoir où sont disposés différents objets liés à la série. Le visiteur éprouve alors un second malaise : il ne sait tout simplement pas ce que sont ces objets ni à quoi ils servent !! On reconnait une bande magnétique mais on ne sait absolument pas ce qu’elle contient ni son origine ! Des 45t japonais sont présentés, ainsi qu’une partition (enfin je le suppose) mais sans aucune indication de date, ni la moindre explication. Toute l’exposition souffrira hélas de cette carence ! Aucun détail n’est donné sur les objets/jouets présentés, ce qui est extrêmement regrettable. Sans aucun doute certaines de ces pièces sont des objets inestimables, mais seuls les collectionneurs les plus acharnés les reconnaitront ! Le visiteur lambda se dira simplement « euh c’est quoi ça ? »

Pire encore, ce défaut peut s’étendre à tout le reste de l’exposition ! Certes chaque espace a bien un panneau explicatif présentant le contexte des croquis et dessins exposés, mais hélas ces cartels sont très succincts et on n’apprend finalement pas grand-chose de la conception même du dessin animé !

© Go Nagai
© Olivier Perez

Le second univers est consacré au Camp de la Lune Noire. Horos pose fièrement devant sa base. Grand concours au passage : celui qui donnera le nom (sans consulter Google) du personnage au premier plan gagnera… toute mon estime ! (Un indice sur votre écran : Tourterelle).

Sur le mur opposé à la base de Véga se trouve une série de celluloïds originaux utilisés pour le dessin animé. Les peintures sont de toute beauté et on peut apprécier la qualité des artistes ayant travaillé sur l’animé.

Un panneau explicatif (pour une fois intéressant) à côté des celluloïds met en exergue le travail de Tomoharu Katsumata (réalisateur en chef de la série, et futur réalisateur de CAPITAINE FLAM), Kazuo Komatsubara responsable du design des personnages et enfin Shingo Araki (qui a créé le personnage de Phénicia, la sœur d’Actarus). Histoire de rappeler que, si l’histoire n’a retenu que le nom de Go Nagai, Goldorak est malgré tout une œuvre collective. La série ne comptera, du reste, pas moins de 5 scénaristes différents.

© Go Nagai
© Olivier Perez

Entre les celluloïds et la peinture de la base lunaire se trouve un nouveau présentoir, cette fois-ci vertical, reprenant des jouets dérivés de la série.

On reconnait notamment le fameux Jumbo Mattel (qui fut pour moi un traumatisme d’enfance : victime des ruptures de stock, je n’ai jamais eu ce Goldorak ! En désespoir de cause, comme beaucoup d’enfants, on m’a offert un autre jouet de la même collection : le robot Raideen). Par contre les autres objets restent de provenance (et parfois d’usage) mystérieux. Faute d’explication une partie de l’expo aura un méchant côté farfouille vintage !

Je ne résiste pas à la tentation de faire un petit focus sur cet autobus made-in Japan, que j’ai découvert pour l’occasion ! A noter que cette fois-ci le pilote de cet Express est Alcor et non pas Actarus !

Voici une photo de la deuxième salle (consacrée au Camp de la Lune Noire) en perspective… A noter que la photo immortalise un des rares moments où la salle était vide !
© Go Nagai
© Olivier Perez

Nous sommes déjà arrivé au milieu de l’exposition, puisque nous entrons maintenant dans la pièce centrale, consacrée à… euh… peu importe ! A ce stade le visiteur est déjà emporté par des torrents d’émotions et de nostalgie, il se moque bien de trouver la moindre cohérence (qui, de toutes les manières n’existera jamais tout au long de cette exposition). Ici c’est donc le festival de la nostalgie, avec d’un côté des pochettes de disques consacrées aux différentes BO de Goldorak, et, de l’autre, une représentation holographique du robot géant.

Parmi les produits exposés notons ce Jumbo Mattel sponsorisé par… LA VACHE QUI RIT ! (Oui oui vous ne rêvez pas, le nom de la marque de fromage est bien inscrit en plein milieu du Retrolaser du robot de droite !)

© Go Nagai
© Olivier Perez

Voici à présent un concentré d’enfance à l’état pur : une mini caméra, des jouets Atlantic, des BD (affreuses) d’époque, des jouets Shogun… Combien d’entre vous ont eu au moins l’un de ces produits ?

© Go Nagai
© Olivier Perez

Passons au 3ème univers avec une fresque murale consacrée au Centre de Recherche du professeur Procyon.

Face à Alcor se trouve un nouveau présentoir comprenant des personnages de la série et quelques Golgoths. A noter que le Monstrogoth simiesque est en vente dans la boutique de souvenirs de l’exposition (nous ne parlerons plus bas). Une nouvelle fois aucune indication n’est apportée ni concernant l’année de production, ni sur l’éditeur. Cependant vu le niveau de détail je suppose qu’il s’agit d’œuvres récentes.

Sur le mur faisant face au Centre de Recherche on retrouve, à nouveau, une série de celluloïds utilisés dans le dessin animé.

© Go Nagai
© Olivier Perez

Vient, enfin, le dernier univers, avec une magnifique peinture de la planète Euphor.

Cette partie sera plus particulièrement consacrée à l’impact de Goldorak sur les générations suivantes (les enfants du Club Dorothée en somme) entre production de figurines ou annonce de la prochaine bande dessinée made in France consacrée au prince d’Euphor…

Une des pièces maitresses de l’exposition : le fauteuil, taille réelle, d’Actarus ! (Bien évidemment il est rigoureusement interdit de s’y assoir ! Diantre !)

© Go Nagai
© Olivier Perez

L’exposition se termine par des peintures modernes s’inspirant du mythe de Goldorak (rejoignant sur ce point la démarche de l’exposition SAKURA – ayant eu lieu plus tôt cette année – regroupant des œuvres d’artistes contemporains illustrant la légende du prince d’Euphor). Certaines peintures sont très convaincantes, d’autres beaucoup moins… Quoi qu’il en soit je retiendrai surtout cette superbe peinture du robot tenant dans sa main… Napoléon en personne !

Avec une telle expo et le potentiel énorme d’attraction du personnage, on imaginait que la boutique de l’exposition serait pléthoriquement fournie en goodies en tous genres. Or il n’en est rien ! Le minimalisme est également de mise au niveau du merchandising : quelques figurines de Goldorak (grandes ou petites), le Monstrogoth, un t-shirt, un mug, des portes clés… Et c’est à peu près tout ! Le collectionneur compulsif en sera pour ses frais. Conséquence directe : si les produits dérivés sont peu nombreux, ils partent du coup deux fois plus vite ! La vendeuse de la boutique semblait quelque peu débordée par les événements : elle n’avait pas le temps de poser les objets qu’ils étaient vendus immédiatement ! Manifestement les cinquantenaires (logiquement ultra majoritaires dans ces lieux) ont gardé leur âme d’enfant (et leurs réflexes d’achats compulsifs).

© Go Nagai
© Olivier Perez

Finalement que penser de cette exposition ? A titre personnel j’ai passé un excellent moment, drôle et nostalgique. Chaque visiteur semble sortir avec des étoiles plein les yeux. Je ne saurais donc que trop vous recommander d’aller la voir. Bien évidemment on ne peut que regretter ses défauts : superficialité, accumulation d’objets sans logique apparente, manque d’explication… En ce sens la publicité annonçant une « immersion » est totalement mensongère.

Mais, cependant, on est forcément emporté par la nostalgie. La magie du lieu opère tout à fait. On imagine bien que regrouper toutes ces pièces de collections n’a pas été une sinécure, nous sommes ravis et impressionné du travail effectué par les organisateurs, mais un minimum de pédagogie eut été souhaité.

Des journalistes de choc finalement ravis de ce retour en enfance foutraque !

11 comments

  • Présence  

    Merci pour ce reportage détaillé car j’avais mes billets pour y aller ce week-end et un empêchement (bien évidemment de dernière minute) ne me permettra pas d’y aller.

    Le nom du personnage au premier plan ? (Un indice sur votre écran : Tourterelle). Je donne ma langue, non pas pas au chat, mais à la Vache qui rit (et puis merci pour l’indice totalement abscons).

    Le visiteur est déjà emporté par des torrents d’émotions et de nostalgie : finalement, ça fonctionne bien comme exposition. 🙂

    Mon côté matérialiste aurait bien aimé voir les jouets et la représentation holographique du robot géant. (Je l’ai eu le Jumbo Mattel, et il est maintenant en pituex état)

    Merci beaucoup au photographe (qui aurait dû être payé) pour cette splendide visite.

  • Tornado  

    Merci pour la visite !
    Si l’expo passe à côté de chez moi, je ne la manquerai pas et y emmènerai mes enfants qui ont été convertis à Goldorak puisque on a regardé la série ensemble cette année (ls ont adoré, malgré la vieillerie de la chose).
    C’est fou que l’expo soit aussi foutraque ! Personnellement ce sont les jouets qui retireraient mon attention en premier lieu. Je n’y peux rien. Ils représentent vraiment le gros de mon enfance…

    Il me reste plein de trucs de Goldorak (dont une grande partie rachetée à l’âge adulte) :
    – Toutes les petites figurines Fabianplastica (Goldo, Actarus, Alcor, Minos & Hidargos).
    – Les badges d’époque avec les mêmes personnages que ci-dessus.
    – Une belle collection de verres à moutarde.
    – Une petite dizaine de revues d’époque (mag Goldorak)
    – Deux 45 tours différents.
    – Une affiche publicitaire de maison de la presse format A3.
    Auxquels s’ajoutent plusieurs cadeaux que l’on ma offerts (certains étant exposés dans ma salle de cours) :
    – Une statue de 65 cm
    – Une statuette de 22,5 cm
    – Une statuette Goldorak dans sa soucoupe (une trentaine de cm de diamètre)
    – Une choppe de bière (pinte) !

    Tout comme Patrick je n’ai jamais eu le Jumbo Mattel… 😭. Plein de copains l’avaient et ce fut également un traumatisme. Par contre j’avais la soucoupe avec le Goldo amovible en fer. Je ne sais ce qu’elle est devenue mais aujourd’hui elle coûte une fortune…

    Merci encore pour ce bain de jouvence !

  • Patick 6  

    @Présence : Demi mal pour toi, à défaut d’expo, tu auras les photos ! (Rime pauvre)
    Je ne donne pas la réponse pour le nom mystére, mais effectivement les tourterelles sont au centre de l’épisode ! (je ne doute pas que tu connaisses tous les épisodes par cœur hein !)
    Si le Jumbo Mattel est maintenant en mauvais état, c’est que tu as beaucoup joué avec, chanceux que tu es !

    @Tornado : Rassures toi, les jouets sont bien sûr l’un des points centraux de l’expo, on regrette d’autant plus de n’avoir aucun détail sur leur origine.

    Je vois qu’il te reste pas mal d’objets Goldorakiens ! Perso lorsque mes parents ont déménagé ils m’ont prié de reprendre tous mes vieux jouets ! Une fois l’effet de la madeleine de Proust estompé j’ai finalement décidé de « troquer » mes jouets (Goldorak, San ku kain, Alabtor…) contre le nouveau GOLDORAK Soul of Chogokin GX-04S qui venait juste de sortir (de toute beauté mais quand même 1000 francs ! Ce qui était une sacrée somme à l’époque)
    Bon la boutique de jouets a fait une bonne affaire (vu qu’au détail mes trésors de jeunesse valaient plus que 1000 francs) mais il était impossible pour moi de vendre mes jouets d’enfance ! En échange ça passe par contre ^^

    Mince je me demande bien à quoi ressemble ta pinte euphorienne !! ^^

    • Eddy Vanleffe  

      Bon malgré les défauts que tu soulignes avec humour, je crois que si ça passe sur Lille, je craquerais…
      Rien à faire Goldorak, c’est un level à part dans tout le catalogue de notre vécu…
      C’est au dessus..
      Il y en aura qui diront que çà a vieillit et puis pourquoi tourne-t-il deux fois ? Pourquoi il attaque pas la base de Véga ou encore Pourquoi Véga n’envoie il pas tous ses golgoths d’un coup?
      Lé vérité c’est qu’on s’en branle et qu’à la moindre note de musique, nous nous revoyons irrésistiblement quand nous étions gamins à courir le long du couloir pour nous jeter la tête la première dans le vide ordure…

  • Jyrille  

    Merci pour la visite Pat ! Ca a l’air sympa mais je suis extrêmement étonné du manque d’informations. J’adore ça dans les expos, apprendre des trucs… Ces cartes explicatives sont vraiment appelés « cartels » ? Je ne savais pas.

    J’ai vu l’objet aujourd’hui, la BD de Goldorak, c’est un très beau livre et le dessin est chouette. Ce n’est pas avare en bonus non plus, mais le sujet ne m’intéresse pas plus que ça je pense. Et pourtant je suis le coeur de cible. Sans doute que j’ai envie de laisser Goldorak derrière moi, mystère. A la place j’ai pris le tome 3 de Promethea édition Urban.

    J’ai retrouvé il y a quelques temps le Goldorak que tu mets en photo au milieu de l’article (avant le texte « Voici à présent un concentré d’enfance à l’état pur »). Las, il lui manquait plein d’éléments ainsi que la moitié de la jambe droite. J’aurai pu sans doute le venre tel quel sur eBay. Au lieu de ça, je l’ai jeté. Si si.

    Il me reste encore le 33 tours, c’est tout. Mais franchement, un chouette tour d’horizon sur l’expo !

  • JP Nguyen  

    Le personnage à deviner : Atlas ?
    J’ai un vague souvenir d’un méchant en fait gentil et qui meurt à la fin de l’épisode.

    Merci pour le reportage ! J’adorais Goldorak dans mon enfance mais je l’ai revu à 20 ou 30 ans et la magie n’opérait plus trop
    Pour l’expo, c’est dommage, le manque d’explications, ça fait un peu bâclé.
    Bravo pour le photographe embauché en travail dissimulé, tu reprends les techniques du Bruce !

  • Bruce lit  

    Merci pour ce tour d’horizon d’une exposition dont j’ignorais l’existence. La taille de sa superficie a surement contribué à meubler et à la transformer en une super brocante allant des fameux jouets aux celluloids (ça j’aurais bien aimé voir !)
    Le manque de rigueur est très étonnant de la part des commissaires de l’expo.
    Pour ma part j’ai eu les figurines géantes d’Alcor (je ne comprenais pas à l’époque pourquoi il avait les cheveux plats), Actarus et le fameux Goldorak Géant dont mon cousin cassa les Astero Haches. J’ai eu ensuite le petit modèle en métal qui s’insérait dans sa soucoupe.
    C’était de très beaux jouets qui j’ai dû garder jusqu’au bout. Je me rappelle y avoir joué avec le modèle de Bioman également en métal.
    Tout est parti à la poubelle à l’adolescence. Je n’ai aucun regret. Nous vivions dans une tour, mes parents étaient modestes, on partageait une chambre avec mon frère et il fallait de la place pour les guitares, les consoles de jeux, les cd et surtout les filles. On allait dans le sens de la vie.
    J’ai la chance d’avoir des enfants qui suivent mes traces et qui adorent lire et la musique. Je pense souvent à ceux qui n’en ont pas. Toute cette passion, ces comics, ces toys, où iront ils après la mort de leurs propriétaires ?

    • Eddy Vanleffe  

      Dans les musées… La réponse est dans l’article finalement… ^^

  • Kaori  

    Merci pour cette visite dont je ne suis pas le coeur de cible, mais peu importe, j’aime ces démarches et voir les geeks replonger en enfance.
    Par contre je suis intriguée : il y a aussi eu une exposition SAKURA ??

  • pato  

    Merci pour vos impressions, j’ai eu les mêmes… cette expo a été montée par des collectioneurs…
    J’ai été surprise de voir le même verre à moutarde Goldorak et la même tirelire Goldorak que les miens figurants dans cette expo.
    J’ai été déçue et encore plus de découvrir qu’au 17 Septembre lors de ma visite, il n’y ait aucune boutique souvenir!
    On nous a dit qu’il fallait aller sur le site mi-octobre pour acheter Onfline …
    Je n’ai janais vu les articles sur internet et après avoir envoyé un mail pour demander des infos, je n’ai jamais obtenu de réponse.
    Bref, « l’experienz » entière a été décevante… 😪

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