MAL PROFOND (Sanctuaire)

SANCTUAIRE par Xavier Dorison & Christophe Bec

Par TORNADO

VF : Les Humanoïdes Associés

Immersif et Abyssal…
© Les Humanoïdes Associés

Cet article porte sur l’intégrale de la série SANCTUAIRE, initialement publiée en trois albums (Tome 1 : USS NEBRASKA, Tome 2 : LE PUITS DES ABÎMES et Tome 3 : MÔTH). L’ensemble a été écrit par le scénariste Xavier Dorison et mis en image par le dessinateur Christophe Bec entre 2001 et 2004.

Le pitch : En 2029, un puissant sous-marin américain écume la mer Méditerranée pour des opérations militaires, car les États-Unis sont à la veille d’une guerre avec la Syrie. L’équipage détecte un lointain appel de détresse qui émane d’une fosse abyssale. Arrivés dans une gigantesque caverne sous-marine, les hommes de l’USS Nebraska découvrent l’épave d’un vieux sous-marin soviétique, ainsi que les vestiges d’une ancienne civilisation antique, complètement immergée. Peu à peu, les membres de l’équipage commencent à souffrir d’un mal inconnu et… terrifiant !

Qu’est-ce qu’on va trouver là-dedans…
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Au carrefour de plusieurs styles littéraires, dont le fantastique, l’horreur à la Lovecraft et le thriller sous-marin, SANCTUAIRE est une série dense et, sans mauvais jeux de mots, totalement « immersive » en termes d’ambiance et « abyssale » quant à sa trame scénaristique, où s’entremêlent les fils d’une saga qui puise ses sources à la fois dans l’histoire, la mythologie et la science-fiction.
Rigoureusement documenté, à la fois dans le domaine de l’Histoire, de la mythologie antique et de la technologie des navires sous-marins (tout un univers en soi), le scénario de Xavier Dorison est impressionnant de maitrise et de suspense.
Extrêmement linéaire, le récit est mené de main de maître en ne dévoilant qu’au compte-gouttes les secrets qu’il nous réserve. Pris de claustrophobie à tout niveau (pauvre de moi…), le lecteur ne peut néanmoins se résoudre à lâcher cette histoire extraordinairement ténébreuse et envoûtante, d’une noirceur sans concession (abyssale ?).

Le dessin de Christophe Bec est impressionnant, qui ne souffre d’aucun défaut technique et dévoile des décors époustouflants de réalisme angoissant et claustrophobe. Chaque planche est maîtrisée dans les moindres détails et mérite de s’y attarder afin d’admirer la force du trait et la précision ahurissante de l’encrage. Quelque doubles-pages monumentales viennent régulièrement rythmer le récit en dévoilant des scènes spectaculaires en diable, tandis que le reste du temps, le lecteur reste enfermé avec l’équipage dans le décor étouffant de ce sous-marin plus vrai que nature !

Bientôt, l’artiste prendra son envol entant qu’auteur et deviendra l’un des scénaristes franco-belges les plus prolifiques du moment avec des séries à succès telle que CARTHAGO (et son spin-off CARTHAGO ADVENTURES) et la collection horrifique de chez Glénat FLESH & BONES.

Parfois, la curiosité est un vilain défaut…
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L’ensemble souffre néanmoins de quelques défauts majeurs qui privent la série de sa cinquième étoile :
Tout d’abord, et bien que les lignes ci-dessus faisaient l’éloge de sa technique sans faille, le dessin de Christophe Bec trouve ses limites sur deux points : Le découpage de certaines planches est parfois un peu confus (il deviendra bientôt un maître en la matière, notamment en tant que scénariste). Mais surtout, le dessinateur endure un défaut de taille : Trop de personnages ont la même tête et les mêmes expressions, si bien qu’il devient extrêmement difficile de s’attacher à chacun d’eux et même de savoir qui est qui (d’autant plus que le récit met en scène un très grand nombre de protagonistes !)…

Le second défaut est que Xavier Dorison a complètement oublié d’écrire une fin satisfaisante, préférant la facilité d’un dénouement précipité, « ouvert » et complètement abstrait. C’est franchement dommage et, maintenant qu’on y pense, il nous avait fait le même coup avec la série LE TROISIÈME TESTAMENT. Il sera heureusement plus à son aise sur une série au long cours comme UNDERTAKER, absolument parfaite de bout en bout (du moins jusqu’au sixième tome paru peu avant l’écriture de ces quelques lignes).
Quoiqu’il en soit, et malgré ces défauts de taille, SANCTUAIRE demeure une éclatante réussite en cumulant un nombre impressionnant de qualités, tour à tour littéraires, graphiques et magnétiques, réussissant à tenir le lecteur en haleine durant près de deux cents pages…

Fuyez, pauvres fous !
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Suite au succès de la série, le scénariste Stéphane Betbeder et le dessinateur Riccardo Crosa reprennent le récit et en réalisent une version alternative publiée sous un format manga, avant de republier l’ensemble en 5 tomes au format franco-belge sous l’appellation SANCTUAIRE REDUX, dont le concept est d’opter pour une narration reprenant les codes d’une série TV. Je n’ai pas lu ces deux autres versions mais il semble qu’elles racontent la même histoire, simplement en utilisant des codes narratifs différents.

Probablement conscient du fait que la fin de SANCTUAIRE n’était pas suffisamment roborative, Christophe Bec remet le couvert en imaginant un spin-off intitulé SANCTUAIRE GENESIS. Bruce Lit vous propose en guise de bonus un petit topo sur la chose juste en-dessous…

SANCTUAIRE GENESIS :

Les racines du mal…
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SANCTUAIRE GENESIS est une mini-série en deux tomes faisant office de préquelle à la série SANCTUAIRE. Le scénario est réalisé par Philippe Thirault, sur une histoire de Christophe Bec, anciennement dessinateur sur SANCTUAIRE, tandis que le dessin est l’œuvre de Stefano Raffaele. L’ensemble a été publié initialement en 2015.

Le pitch : En l’an 1220, l’évêque Wittelsbach conduit un bataillon de croisés dans le désert de Syrie. Ils cherchent l’entrée d’un royaume enfoui aux portes des montagnes : la cité mythique des Ougarits. Tous meurent dans des conditions atroces, excepté l’évêque, qui parvient à fuir, non sans devenir fou.
En 1934, un groupe d’archéologues français à la recherche de la même cité découvre une statue aux vertus maléfiques. Depuis l’Allemagne, cette découverte suscite l’intérêt du parti nazi, toujours en quête d’une puissance ésotérique qui permettrait au III° Reich de mettre en œuvre son plan de domination mondiale.
Un groupe nazi s’empare alors du chantier de fouilles par la force. Et bientôt, tout ce petit monde découvre la mythique cité enfouie. Là, une entité maléfique attend patiemment que l’on vienne la libérer…

Rétropédalage…
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Exit les abysses sous-marines. Place au désert de sable ! Christophe Bec s’empare de l’univers de SANCTUAIRE et explore les origines du démon Moth, qui trouvent ici matière à convoquer les archétypes du récit d’aventures teintées d’ésotérisme et d’horreur gothique. L’ensemble ne verse pas beaucoup dans l’originalité mais cela ne semble pas être le but. La toile de fond, très proche de celle du film INDIANA JONES ET LES AVENTURIERS DE L’ARCHE PERDUE, semble même être assumée, dévoilant ouvertement sa prestigieuse référence, comme une forme d’hommage.
Le récit est fort bien troussé, bien dessiné (surtout en matière de décors, tous splendides). Le suspense est maîtrisé de bout en bout et, contrairement à ce que j’ai pu lire ici et là, les personnages ne versent pas dans le manichéisme primaire (l’officier nazi et l’archéologue juif ne forment pas du tout un duo d’antagonistes au sens classique et naïf du terme. La jolie damoiselle n’a rien d’une innocente au cœur pur, etc.). En revanche, tous ces personnages manquent de charisme et demeurent tous plutôt antipathiques, empêchant de surcroît le lecteur de s’identifier, voire de s’attacher à l’un d’eux.

Au final, SANCTUAIRE GENESIS est un récit de pur divertissement. Il est par contre réalisé avec soin et les auteurs n’hésitent pas un seul instant à verser dans l’horreur et la violence sanguinaire (âmes sensibles s’abstenir devant les flots de sang qui s’écoulent sur quasiment chaque planche !) pour une rencontre tout à fait cohérente entre le démon et les hommes sans scrupules qui rêvent de communier avec lui. Cette iconographie d’un nazisme romanesque résonne comme au temps des pulps et, si l’on se laisse porter par la simplicité archaïque mais séduisante d’un tel postulat, on pourra parfaitement apprécier cette illustration connotée de la folie des hommes sous fond de mariage entre les nazis et les puissances de l’enfer !

Selon les attentes du lecteur, on pourra regretter le manque d’originalité et de profondeur de ces deux tomes et choisir deux étoiles pour une histoire trop simpliste et racoleuse. Ou bien choisir quatre étoiles pour un récit de facture classique dans le fond, mais dynamité par une mise en forme moderne et âpre, au décorum malsain et à la noirceur racée comme un film d’horreur teinté de réminiscences pulp (on peut également penser au film LA FORTERESSE NOIRE, de Michael Mann). En définitive, c’est presque postmoderne…
Les complétistes apprécieront en revanche la parfaite continuité qui relie cette préquelle avec la série principale puisque SANCTUAIRE GENESIS se termine de manière parfaitement cohérente pour enchaîner sur le premier tome de SANCTUAIRE. Parallèlement, Chritophe Bec aura replongé dans les abysses avec la série CARTHAGO mais… ceci est une autre histoire !

Salopards de nazis !!!
© Les Humanoïdes Associés

25 comments

  • Présence  

    Sanctuaire est un excellent souvenir de lecture en ce qui me concerne.

    Rigoureusement documenté, à la fois dans le domaine de l’Histoire, de la mythologie antique et de la technologie des navires sous-marins : à l’époque je lisais des BD sans aucun regard critique et je n’avais pas relevé cette qualité.

    Pris de claustrophobie à tout niveau : je me souviens bien avoir éprouvé cette sensation avec une intensité telle qu’elle me reste encore à l’esprit.

    Dorison a complètement oublié d’écrire une fin satisfaisante : cool, je peux replacer la maxime que j’aime bien, celle avec le voyage plus important que la destination. 😀

    J’avais vu passer le principe d’une version en manga français : euh, pourquoi une telle initiative ?

    Sanctuaire Genesis – Je ne l’ai pas lu. J’aime bien la possibilité de choisir 2 étoiles et 4 étoiles : ça dépend de l’horizon d’attente du lecteur, mais aussi de son esprit de son état d’esprit du moment.

    • Tornado  

      « Entre 2 et 4 étoiles » : Voilà bien qui date de l’époque Amazon, dont cet article est un oripeau. Et ça se sent dans l’écriture, même si j’ai essayé de remanier un peu les phrases…

      Je suis resté le même sur l’appréciation de la FIN d’une histoire : Si cette fin n’est pas satisfaisante, elle me gâche l’ensemble de ma lecture. Si elle est réussie, elle réhausse au contraire l’ensemble.

  • JP Nguyen  

    Merci pour ce tour Dorison à travers ton périscope !
    J’avais souvent vu cette série exposée en rayons mais je n’avais jamais tenté de m’y plonger.
    Avec cette présentation, je crois que ce n’est pas pour moi, notamment si les personnages sont tous peu marqués ou antipathiques.
    À moins que ce ne soit une influence subtile d’un ancêtre blanchisseur asiatique, qui me ferait préférer l’habit propre à l’abyssal… 😉

    • Présence  

      Tu es en pleine forme avec le circuit du propre et du sale, et ton potentiel ancêtre. Merci beaucoup.

  • Surfer  

    Sanctuaire (la série principale) me tente bien. D’autant plus que je n’ai jamais rien lu de BEC. Cela me permettra de découvrir l’artiste.
    Le thriller sous-marin mâtiné de fantastique et d’horreur à la Lovecraft me plait bien 👍.

    Cette BD me renvoie directement à la mini série « Namor : Voyage au fond des mers » de Milligan / Ribic. Que j’avais beaucoup aimé.

    Et puisque l’on fait référence à Lovercraft, j’ai enfin lu les adaptations de GOU TANABE. ( Les 6 premiers tomes.)
    Merci au blog de m’avoir incité a découvrir ces extraordinaires mangas.😉

    La BO: ce n’est pas désagréable, mais rien d’accrocheur pour que cela me donne envie d’écouter plus de choses du groupe . Je relève tout de même le talent du batteur. Son anacrouse qui arrive rapidement après l’intro de guitare lance parfaitement la mélodie. Et le petit break crescendo de batterie au milieu du morceau est sympathique..

    Grâce au blog j’ai

    • Jyrille  

      Cool pour les Tanabe Surfer !

  • Fletcher Arrowsmith  

    Très glauque en effet la première saga SANCTUAIRE. Je n’avais pas vu à l’époque LA FORTERESSE NOIRE, de Michael Mann et ta référence est fort bien trouvée (vu depuis). Le troisième tome propose une atmosphère malsaine.

    La fin et l’ambiance ne m’avaient pas donné envie d’aller plus loin. Je découvre donc à travers ton article les suites et autre spin off. Intéressant mais pas certains d’avoir envie de plonger à nouveau dans les abysses.

    Je conseille également les mangas de Gou Tanabe sur Lovecraft, dont Sanctuaire assume en effet la descendance.

    • Tornado  

      LA FORTERESSE NOIRE : Hélas, on ne verra peut-être jamais le director’s cut de 3h30… Il faut donc se contenter de la version des producteurs de 96 minutes, à propos de laquelle je n’ai encore jamais compris la fascination (à chaque fois que je tente un visionnage, je trouve ça chiant comme c’est pas possible)…

      • Fletcher Arrowsmith  

        Je ne dirais pas chiant mais on remarque clairement que ce n’est pas version que Mann avait en tête. Cela donne un film bancal, assez vain et finalement mineur dans la filmo de Mann que j’apprécie énormément. Il se rattrapera avec le 6ème sens.

    • Jyrille  

      Ah oui je n’ai jamais vu LA FORTERESSE NOIRE… depuis le temps… faut que je trouve ça !

  • JB  

    Ah, je suis preneur. Je suis pas mal sur la route et me télécharge des saga MP3 pour passer le temps, notamment THE WHITE VAULT à l’inspiration lovecraftienne, où des explorateurs découvrent dans des lieux perdus ce genre de vestiges démesurés gardés par des statues de dieux inconnus. Et puis j’ai eu l’occasion de découvrir Christophe Bec sur PLACERVILLE avec un bon suspense même si, là aussi, j’ai trouvé qu’il manquait une conclusion à l’histoire. Merci pour ces retours !

    • Tornado  

      THE WHITE VAULT : J’ai regardé vite fait : C’est un podcast ? Mais kézako ??? Je n’y entend rien !!! 😰

      PLACERVILLE est une chouette petite BD à l’inspiration Stephen King. Sans prétention, mais bien foutue.

      • JB  

        WHITE VAULT : une sorte de « found footage » audio. La première saison porte sur une expédition en Arctique (ou Antarctique ?) qui découvre une cité cachée avant que les membres de l’équipe ne disparaissent les uns après les autres. La suite se déroule (dans mes souvenirs) en Amérique du Sud, avec une autre découverte similaire.

  • Eddy Vanleffe  

    Ca doit être bien sympa et il faut revoir ça en médiathèque…
    il faudra un jour que je parvienne à comprendre ce qui me rebute en Franco-belge…

  • Bruce lit  

    J’ai longtemps été tenté de prendre ces albums en médiathèque et puis comme à chaque fois je ressors avec plein d’autres trucs.
    Dorison m’ayant enchanté sur GOLDORAK j’étais prêt à sauter le pas. Mais, euh, je crois que tremper un orteil me suffira : fin ouverte + détails sur la technologie sous-marine + personnages antipathiques qui ont tous la même tête.
    Ta review fait coup double car du coup, je ne suis pas sûr non plus de me lancer dans IIIème Testament.
    La BO : de la bonne musique de musiciens.

    • Tornado  

      Le III° TESTAMENT : Une de mes pires déceptions de lecteur (ça date de mes années lilloises). Le tome 3 est un scandale (dans le genre « on se lance dans un pitch énorme sans savoir comment on va le terminer et on te torche le tout au final…). Du coup je n’ai jamais voulu tenter le second cycle sorti des années plus tard.

      La BO : Groupe découvert l’an dernier. Tout l’album est un régal de pop sans prétention :
      https://www.youtube.com/watch?v=RIx5CAnB76w&t=9s

  • matt  

    Coucou les gens.

    ça fait un moment que j’ai lu ce SANCTUAIRE. Dans mon souvenir c’était en effet une bonne série B.
    Je ne me souviens plus si la fin ouvert m’avait dérangé, ça ne me parle plus.
    Par contre je n’avais pas aimé GENESIS.
    De toutes façons en général en voulant toujours lever tous les mystères et enchainer des explications et révélations, ça se prend toujours les pieds dans le tapis et ça devient super kitsch.
    J’avais trouvé L’ORDRE DES DRAGONS très sympa (pour rappel article ici http://www.brucetringale.com/thule-dragons/) mais sa « suite » L’APOGEE DES DRAGONS qui explique des trucs complètement risible et cheap.
    On voit aussi ce phénomène dans la plupart des grosses licences au cinéma ou la franchse fait un retour à la con bien ridicule à base de révélations très peu inspirées ou clichées. Berk. Je préfère encore ne pas tout savoir et conserver une impression de mystère.

    • Tornado  

      Je vais te donner raison : Je n’ai que la série SANCTUAIRE dans ma bibliothèque. Pas GENESIS.

  • Jyrille  

    Merci Tornado, je ne me suis jamais frotté à cette histoire. En fait je connais très peu Dorison, je n’ai dû lire que WEST, un ou deux Thorgal, Long John Silver, quelques Undertaker, et je dois lire le Goldorak. De Bec, sans doute rien. Je dis ça tout en regardant leur production sur le site BDGest.

    Tu le vends bien en tout cas j’aime bien les dessins et ça a l’air assez fun, surtout que j’aime bien ces ambiances de thriller sous-marins. Tu as totalement en disant que l’univers des sous-marins est un monde en soi.

    Je ne suis pas certain de sauter le pas car je ne cours pas après ce genre de production (ou alors si je peux les lire et les rendre) mais maintenant je sais de quoi ça parle. J’ai quand même largement laissé tombé, très rapidement, toutes ces histoires de Testament et autres, il y en a beaucoup trop. J’étais déjà perdu dedans il y a 15 ans.

    La BO : sympa, inconnu au bataillon. Ca sonne un peu comme un mix entre Coldplay et Battles

    https://www.youtube.com/watch?v=IpGp-22t0lU

    Ca me rappelle aussi un autre groupe, impossible de retrouver pour le moment. La vieillesse…

    • Tornado  

      Ouch. Les mecs ont l’air super sympas mais c’est pas mon truc.

      Meltt c’est du rock alternatif. Souvent ce que Bruce et toi n’aimez pas tellement.

  • Bob Marone  

    Dans mon souvenir, SANCTUAIRE m’avait beaucoup plu par son ambiance Mignolaesque mêlant occulte et technologie. Le dessin très réaliste de Bec ne m’avait pas déplu, bien au contraire. Mais en effet, je n’ai aucun souvenir de la fin. Dans la même veine, Bec avait dessiné ZÉRO ABSOLU, thriller paranoïaquo-fantastique dans une base spatiale. Je ne l’ai pas lu, mais je me suis promis de le faire. Quelqu’un sait si cela en vaut le coup ou bien ?

    • Tornado  

      Je ne connais pas ZERO ABSOLU. Ça date de la même époque que SANCTUAIRE. C’est sans Xavier Dorison. Ce sont donc les premiers pas de Bec entant qu’auteur. Je serais quand même prudent…

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