MECHANT TROP CHER, TA VIE N’A PAS DE PRIX (DEADSHOT)

DEADSHOT par John Ostrander, Kim Vale et Luke MCDonnell

Un cours magistral prodigué par le Professeur Eddy Vanleffe.

Cela portera sur le programme suivant: la mini-série DEADSHOT scénarisée par John Ostrander et son épouse Kim Yale, dessinée par Luke Mac Donnell et publiée par DC comics en 1988 en VO et chez Urban en VF sous le titre de LA CIBLE DE DEADSHOT, agrémentée d’autres récits complémentaires.

Les portables doivent être gardés éteints afin que Candy Crush Saga ne vienne pas interrompre les spoilers qui pourraient faire partie du programme à l’examen.

T'as pas cent balles? ©2014-DC Comics- URBAN comics

T’as pas cent balles?
©2014-DC Comics-
URBAN comiccs

Vous êtes prêts?
Si je vous demande: Quel est le plus grand assassin de l’univers DC? Attention il y a un piège!
Tic-tac tic-tac tic-tac…..
Kaori: Deathstroke?
Le prof: Oui et non, ce n’est pas faux Kaori, on reconnaît l’élève appliquée fan des Teen Titans, mais qui y a-t-il d’autre?
Présence: David Cain?
Le prof: Pas mal! On sent l’érudition pointue et attentive, mais Cain n’a pas assez d’aura pour se targuer du titre… Une autre proposition? Bruce?
Bruce: M’en fous: je ne connais pas DC et j’en ai rien à battre…
Le Prof: un effort mon petit (en chuchotant), dis quelque chose, dis Cheschire! joue le jeu!
Bruce (soupirant) Cheschire…
Le Prof(corrompu jusqu’à l’os): Bravo mon petit, c’est bien de citer une femme pour les quotas.. . Je veux dire pour la représentativité, ton sens de l’équité n’a d’égal que ton savoir «encyclopegeek…»
(On le voit bien là que c’est le chef là ??)
Tornado: Je sais, je sais!
Le prof: oui Tornado?
Tornado: Le Punisher de Garth Ennis!
Le prof(courroucé): ça suffit avec votre Punisher! Élève Tornado vous serez puni, vous devrez me lire tout le run d’Englehart sur les Avengers et me rendre un devoir sur les liens littéraires que vous pourrez y trouver avec l’œuvre d’Honoré de Balzac! Ça vous apprendra à faire le malin!
Le prof: Bon! Une idée peut-être les autres?
PIerreN: Deadshot peut-être.
Le prof: Toujours discret mais efficace, oui bravo Pierrot!
Mattie: Bon mais qui c’est ça Deadshot? Encore un personnage secondaire et obscur auquel on n’a aucun attachement?
Le prof: Détrompe-toi, petit padawan, saches que Deadshot est ce qu’on peut appeler un personnage culte au sein du paysage DC comics. Il est apparu en animation plusieurs fois dans la LIGUE DE JUSTICIERS de Bruce Timm, dans BATMAN:ASSAULT SUR ARKHAM, et même dans le film SUICIDE SQUAD sous les traits de Will Smith. Tu vois? Mais c’est très bien que tu poses la question car nous allons justement nous attarder sur la première mini-série qui porte son nom.
Mattie: Ah oui mais moi je ne vais pas me taper une série chronophage de je ne sais pas combien d’épisodes…
Le prof: je t’arrête là, il s’agit d’une histoire complète en quatre épisodes qui contiennent toutes les infos nécessaires pour la compréhension du récit. Des questions?
La classe: Ben…
Le prof: VOS GUEULES à la fin! Je n’ai même pas commencé!

Silence dans la classe.

Le concept de la série en une seule image: un Mercenaire, sa psy et les autres personnages dans un décor fragmenté. ©1988-Luke Mc Donnell-DC comics

Le concept de la série en une seule image: un Mercenaire, sa psy et les autres personnages dans un décor fragmenté.
©1988-Luke Mc Donnell-DC comics

Le prof: Bon! Voici donc la triste histoire de Floyd Lawton, un petit enfant traumatisé dans un corps d’homme. En tout cas c’est l’opinion de sa thérapeute.
Floyd est un assassin, l’un des meilleurs, connu pour ne jamais rater sa cible, sinon on ne ferait pas beaucoup appel à lui. Mais voilà, il a beau être doué, c’est pas non plus une flèche et il se fait coincer par Amanda Waller, un agent du gouvernement américain, qui le recrute dans le cadre d’un programme très sain qui consiste à utiliser des super-vilains contre leur gré comme mercenaires pour des missions suicides. Amanda Waller est une femme qui sait faire confiance, elle leur a donc implanté une bombe dans le corps pour éviter tout comportement rebelle. Le résultat de tout ça est d’une efficacité redoutable: une mission sur deux, foire dans les grandes largeurs et la totalité des effectifs survivants de l’escadron a grave la haine. Tellement la haine que l’équipe a grand besoin d’une thérapeute quoiqu’à mon avis Waller devrait consulter aussi…
Une partie de l’histoire est de ce fait narrée du point de vue de Marnie Herrs la psychiatre qui s’occupe au plus près du profil de Floyd Lawton. Elle est très rapidement fascinée par la brutalité virile et emplie de musc du tueur. Même si elle sait pertinemment qu’elle effrite la frontière stricte qu’il peut exister entre l’émotionnel et le professionnel, elle ne peut s’empêcher que de se sentir attirée par Deadshot, qui de son côté ne simule même pas le mépris que lui inspire la gent féminine en général et la psy en particulier.
La mini-série suit donc deux enquêtes parallèles. Celle de Marnie qui part à la recherche du passé de Lawton et celle de Deadshot qui tente de retrouver son fils à la demande de son ex-femme.
Très rapidement le lecteur va entrevoir le nœud gordien qui lie les deux intrigues, à savoir l’enfance de Lawton.

La porte de la classe s’ouvre avec hésitation…

Jyrille: Excusez-moi, monsieur pour le retard…
Le prof: Encore vous Jyrille, vous reviendrez quand vous aurez passé chez le CPE Nikolavitch prendre votre bon de retard…
Jyrille: Grmble… Quand je pense que Patrick est encore en train de se balader dans Paris à prendre des photos et que personne ne lui dit rien…
Je reprends. On apprend après une mission suicide routinière, que Floyd Lawton a été marié et a eu un fils. Son instinct paternel n’est pas très poussé, il faut bien l’avouer, en revanche il a un sens du devoir bien à lui et très aigu. Ainsi, lorsqu’il apprend son kidnapping par des inconnus, le tueur ne supporte pas l’idée que le gamin ait pu être mis en danger par le simple fait de son existence. Ainsi il va rechercher les criminels avec une méthode qui n’est pas sans rappeler celle de Marv dans SIN CITY. Il pose une question, il mutile, continue et tue sans sourciller le moins du monde. S’il n’ pas obtenu l’information, il l’aura d’une autre personne. Robotique et efficace, il avance totalement imperméable à la moindre menace sur sa vie ou au moindre chantage social. Sa vie? Il a déjà fait une croix dessus et c’est ce qui va le rendre particulièrement dangereux.

«Sans les mains!» ©1984-DC Comics-Luke Mc Donnell

«Sans les mains!»
©1984-DC Comics-Luke Mc Donnell

De son côté la thérapeute ne fait pas les choses à moitié et va directement frapper à la porte du père de Floyd Lawton. Elle est surprise de rencontrer un vieux monsieur en fauteuil roulant. Ce dernier la renvoie sans aménité en déclarant que ses deux fils sont morts. De là, Marnie va jouer les Miss Marple, interroger le voisinage et écouter tous les ragots.
Le lecteur apprend en même temps que la psychiatre que Deadshot est un fils de riche, pourri et gâté qui a commencé sa carrière comme pseudo justicier juste pour faire simplement de la concurrence à Batman. Constatant qu’il ne pourrait pas s’imposer face à la chauve-souris, il décida de se spécialiser sans l’assassinat, puisqu’il excellait au tir et possédait la réputation de toujours toucher sa cible. Il faut dire aussi qu’il s’est juré de ne plus jamais rater son tir après un événement survenu durant son enfance. C’est toujours l’enfance de toute façon. Si Marnie avait été proctologue, elle lui aurait trouvé des hémorroïdes.

Le père Lawton, ce salaud avait selon toute évidence une vie bien dissolue, il trompait sa femme avec tout ce qui passait et l’épouse bafouée en concevait une rage qui n’avait d’égal que son amour envahissant pour ses enfants enfin surtout l’aîné. Elle parvint à convaincre son gosse de buter son père. Floyd, lui pleura, il ne voulait pas que son grand frère fasse un acte qu’il allait regretter, mais il ne voulait pas non plus tuer son père. Sa mère le traita de chiffe-molle et le grand frère partit assassiner son géniteur pour faire plaisir à sa maman en sucre. Floyd tenta de l’en empêcher et prit une carabine. Toute la famille s’est entraînée au tir, le savoir-faire dans ce domaine est une sorte de spécialité familiale. Il se posta sur un arbre vise avec la lunette et s’imagina désarmer son frère afin d’éviter le pire.
Il vaut mieux ne pas trop croire au destin, parce que sinon, c’est une petite ordure: La branche sur laquelle Floyd était installé, se brisa et le gamin tira accidentellement pour atteindre son frère entre les deux yeux.
La famille évita le scandale et face au drame, fit front uni tout en s’accordant des résidences séparées et une sorte de contrat du silence par peur du scandale et pour éviter la prison au jeune Floyd. La mère depuis fait semblant de n’avoir pas voulu refroidir son mari et lui fait semblant d’ignorer la mort de son gamin. Ce chantage depuis, garantit la sécurité de toute la famille, et la mort du grand-frère devint un accident.

C'est moi qui lui ai appris à tirer des coups... au revolver bien sûr, je ne suis pas une perverse.... ©1988-DC Comics-Luke Mc Donnell

C’est moi qui lui ai appris à tirer des coups… au revolver bien sûr, je ne suis pas une perverse….
©1988-DC Comics-Luke Mc Donnell

Marnie est absolument atterrée lorsqu’elle apprend la vérité de la propre bouche de la maman qui semble pas rongée de remords. Mais ce n’est pas le pire. Apprenant que son fils est devenu un tueur célèbre dont la signature est de viser ses cibles entre les deux yeux, la matrone force la main de son cadet pour terminer le contrat qu’elle avait avec son grand frère. C’est la vieille dame aigrie qui a fait enlever son jeune petit-fils. Un enfant laissé en pâture aux pires hommes de mains du pays. L’un d’entre eux est déjà bien connu pour ses penchants envers les mineurs…
Lorsque Deadshot de son côté, après avoir liquidé la moitié des truands de l’hémisphère Nord, débarque au même moment pour se débarrasser de tout le gang, le pervers dégénéré s’enfuit avec l’enfant. L’une des autres crapules qui s’avère être son frère avant de mourir lui dit de bien les venger…

Deadshot ne tarde pas à les retrouver, mais il est trop tard. L’enfant est mort et il a sûrement subi bien pire. Deadshot savait que cela devait arriver un jour ou l’autre et devine qui se cache derrière tout ça. Il va devoir en finir un bonne fois pour toute.

L'horreur en embuscade ©1988-DC Comics-Luke Mc Donnell

L’horreur en embuscade
©1988-DC Comics-Luke Mc Donnell

Au sein d’une version moderne de LA BELLE ET LA BÊTE, la psy tente de dompter le tueur au cours d’un entretien qui ne mènera finalement à rien. La jeune femme est en proie aux doutes de sa profession et le tueur rejette toute aide et décide de rester muré dans sa solitude qu’il a habilement emballé de fierté. Comment peut se terminer une une telle histoire de famille, dont les membres ont voués leurs vies à se faire souffrir les uns les autres?

Le prof: Qui peut me dire alors, pourquoi la mini-série DEADSHOT, en plein milieu des années 80, l’une des histoires qui a contribué à la mutation des comics de super-héros? Hein? Monsieur Nguyen peut-être? Quand vous ne serez pas occupé à jouer avec vos bonhommes en plastique…Confisqué!
JP Nguyen: je m’en fous je les fabriquerai moi-même!
Le Professeur: Puisque tout le monde s’en fout, je vais vous le dire mais vous avez intérêt à écouter, parce que demain j’en interroge un au hasard!

En vérité, des super-héros dans ce livre nous n’en auront pas, ou si peu. Nous avons bien le personnage de Black Orchid qui apparaît en soutien aérien lors de deux vignettes et sans doute une apparition de Batman en flashback, mais ce sera tout. Le registre sera plutôt de l’ordre du thriller dans un mode voisin de celui de l’inspecteur Harry ou mieux encore de PARKER le gangster loser de Donald Westlake. Le protagoniste est un tueur totalement dépourvu d’empathie, ses antagonistes sont des ordures de la pire espèce et rien ne viendra atténuer sa personnalité de criminel à part l’explication de son vécu tordu qui pourrait éventuellement titiller l’affect du lecteur. La psychanalyste plonge au sein d’une histoire au risque de se noyer. Elle déborde allégrement de ses prérogatives professionnelles habituelles sans aucun espoir d’en tirer une quelconque récompense. Marnie ressemble à une sorte de papillon totalement hypnotisée par cet homme dangereux et qui finit par se brûler au sein d’une histoire à laquelle elle n’appartient pas.
Floyd, lui ne montre pas le moindre signe d’apaisement; cette mission est également un échec total du point de vue thérapeutique. Il n’est qu’un homme sans réel goût à la vie attendant patiemment la balle qui mettra un terme à la sienne. Il est inatteignable émotionnellement parlant.
John Ostrander est un auteur qui ne vient pas du super-héros mais de l’indépendant, aussi ses tics d’écritures sont bien moins identifiables que ceux de ses collègues. Lorsque DC l’engagea, il jeta son dévolu sur la SUICIDE SQUAD qui lui permit de développer un propos rapidement politique et de reproduire les ambiances militaristes de guerre froide typiques aux films des années 80. C’est avec son épouse Kim Yale qu’il se décida à se pencher sur la figure particulière de Deadshot. Loin de magnifier leur personnage, le couple esquisse un homme torturé, lâche en refusant de vivre ou d’assumer autre chose que ses assassinats qu’il considère comme un boulot comme un autre.

Personne n'en réchappera ©1988-DC Comics-Luke Mc Donnell

Personne n’en réchappera
©1988-DC Comics-Luke Mc Donnell

Au dessin c’est un artiste discret: Luke Mac Donnell, que les plus nostalgiques d’entre vous connaissent pour son passage sur IRON MAN notamment sur cette période où James Rhodes devint le vengeur doré.
Le professeur s’attarde un instant agacé:
-Mademoiselle Edwige, quand écouterez-vous au lieu de griffonner dans la marge de votre copie? Vous croyez peut-être en faire un jour votre métier? Prenez au moins une feuille blanche et pas une page imprimée.
Je continue:
Luke Mac Donnell, disais-je, continua à dépouiller son style chez DC, abandonnant les canons habituels des dessins traditionnels de Super héros. Stylisant les contours, il découpe ses ombres pleines et soigne son storytelling afin de servir au mieux le scénario. Le portrait qu’il brosse pour Deadshot est à ce titre sans précédent: loin du stéréotype du bourgeois oisif et soigné, il est transpirant, les traits bouffi, le regard fuyant en permanence, il est bien plus proche d’un Charles Bronson vieillissant du JUSTICIER DANS LA VILLE que d’un Clark Gable plein de charme. Quant à Marnie n’attendez pas de sa part une attitude de séduction. Cachée derrière ses lunettes à double foyer, elle est lookée conformément à la mode des années 80 blouson bouffant et pantalon à pinces. Pourtant un shérif local n’hésite pas à lui faire du gringue gentiment avant de rentrer chez lui penaud le pauvre gars. Non rien n’est glamour ici et l’artiste donne sa pleine mesure dans cette série limitée au vague parfum franco-belge.
Sans aucun commentaire méta-textuel ni ambition littéraire démesurée, Ostrander et Yale enrichissent simplement l’univers des Super-slips en explorant les recoins sombres de l’univers DC peuplé de gens réels et peu ragoutants. Des riches exploitants dégueulasses sortis de DALLAS, des pédophiles, des attardés, des trafiquants, et au milieu un tueur qui ne rechignerait pas à mourir lui non plus. Enfin une Psy idéaliste totalement paumée, encore plus qu’avec les pouvoirs des méta-humains…
Le genre se transformait pour devenir plus mature et plus sombre à chaque projet, grâces à des Daredevil BORN AGAIN, des KRAVEN’S LAST HUNT, THE QUESTION, GREEN ARROW LONBOW HUNTERS etc…. DEADSHOT:BEGINNINGS fait clairement parti de cette gamme.

C'est bon Maman, je rentre à la maison! ©1988-DC Comics-Luke Mc Donnell

C’est bon Maman, je rentre à la maison!
©1988-DC Comics-Luke Mc Donnell

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En BO:

19 comments

  • Nikolavitch  

    Le Suicide Squad d’Ostrander est vraiment un creuset de mutations, et cette mini en est un spin-off très chouette.
    Rappelons-nous que, quand Ostrander a commencé à établir le premier line-up de son équipe, on lui en a retoqué les 3/4 parce que les auteurs qui développaient l’univers post-crisis avaient besoin de tel ou tel vilain et avaient peur qu’on ne les leur abime.
    du coup, le Suicide Squad a été constitué des rogatons dont personne ne voulait, au premier rang desquels Deadshot et Boomerang.
    La très grande force d’Ostrander, ça a été d’introduire ses persos à lui (Waller et Oracle, notamment) (oui, Oracle est loin d’être un nouveau personnage, mais sous cette forme là, c’est une pure création du couple Ostrander/Yale) et surtout de tirer le meilleur parti possible de ce qu’on lui laissait. Sur Deadshot, le personnage était une telle page blanche qu’il a pu développer en profondeur.

    en ce qui me concerne et si on me demande (et au risque de me répéter), Ostrander c’est un des très grands scénaristes mésestimés des comics.

  • Surfer  

    Je ne connaissais pas grand chose du personnage !

    Merci Mr le professeur pour la leçon
    Vous avez été très pédagogue. Et, malgré le boucan de cette classe indisciplinée, vous avez su tenir tête aux perturbateurs avec autorité !

    Je dois cependant vous avouer, qu’en vous lisant, rien ne présageait mon intérêt pour ce livre.
    Ni ce fade synopsis éculé inspiré de drame Shakespearien. Ni les dessins sans âme aux couleurs criardes des illustrations.

    Puis vint Galactus…. heu pardon…désolé … je m’égare, je reprends:

    Puis vînt l’argument qui tue:

    DEADSHOT:BEGINNINGS fait clairement parti de la gamme Daredevil BORN AGAIN, KRAVEN’S LAST HUNT…

    Et là je demande à voir et à approfondir le sujet.

    Décidément les bons professeurs ont toujours les mots pour convaincre tous les élèves. Même les plus irréductibles 😉

  • Patrick 6  

    Ahah mais elle a l’air sympathique votre classe Monsieur le professeur !
    En plus je peux me promener à Paris tranquillou sans que mes parents soient convoqués ! (euh en même temps en période de confinement ça ne me fait une belle jambe… hélas)
    Bref, et bien je dois dire que je ne connaissais ce personnage que par le (désastreux) Suicide Squad. Ton article est donc très instructif (une fois n’est pas coutume le film n’entretient que des rapports très lointain avec le comics).
    Ceci dit tel l’élève Bruce le DC n’est pas réellement ma came, donc peu de chance que je lise ce comics, mais en tous cas ton article est bon pour ma culture générale (avec du bol je ne redoublerai pas cette année).

  • Tornado  

    Bon… Je commenterai pas, puisque je fais ma punition…
    J’en suis que à l’intro. Pour l’instant y a Balzac qui a mis un Ura Mawashi dans la gueule à Englehart. Je pense arriver très vite à la conclusion sans passer par le développement…

    Ah… Y a ma mère qui m’a dit qu’elle allait m’acheter ce comics de Deadshot parce qu’elle pense que c’est un truc pour moi.
    Merci quand même, Monsieur…

  • Matt  

    Mais t’façons je vais pas me taper une série super longue et…hein ?
    Oh !
    C’est quoi ce bazar si on me pique mes répliques à l’avance ?

    Sérieusement, c’était rigolo comme article^^
    Ce personnage ne m’intéresse pas vraiment, mais pour lire un récit one shot pourquoi pas.
    Après sans que ce soit mauvais, j’ai peur que ça me laisse de marbre.

  • Kaori  

    *grillée*….

    Le pire, c’est que c’était tout à fait ça. Moi, bonne élève en train de lire l’article : « bah.. Deathstroke ? »
    Je me suis fendue la poire toute seule en lisant la suite…

    Merci pour ce cours, Monsieur le Professeur.
    Dans tout ça, je vois la saison 2 de The punisher, avec la relation entre la psy et Jigsaw.
    Mais je ne m’attendais pas à une fin aussi désespérée, notamment pour le gamin… Je ne suis pas sûre qu’on aille de nouveau si loin dans les deux univers, ces dernières années…

    Et Floyd Lawton, son nom, ça vient d’où ?

    Merci pour ce cours racontant des propos terribles avec beaucoup d’humour.

    Enfin, une pensée pour notre ami Thierry qui avait su en peu de temps se faire une place au sein du blog….

    • Eddy Vanleffe  

      Salut les gens…^^
      oui c’est un jour spéciale, je pense à Thierry
      j’attendais les prochains articles sur Cerebus…
      C’es un coup.
      j’ai une pensée pour sa famille, 48 ans, c’est inacceptable…

      @Alex; oui un de mes comics préféré (et je radote) c’est Batman Chronicles 5: Oracle Year One, de ostrander, Yale et Stelfreese… il y a une telle emphase pour le personnage… tu le connais bien ce comics je suppose puisqu’il me semble que tu l’as traduit pour semic…

      @Surfer: merci! le récit est de la même glaise que les autres, en revanche il a fait moins date… je le conseille à ceux qui veulent aller plus loin dans cette époque où l’on repoussait les limites..

      @Patrick…oui c’est vrai un mail est désormais envoyé à chaque début de mois afin de prévenir vos parents de l’évolution de votre parcours au sein de notre établissement… absence comprise

      @Tornado, Matt et Kaori…et tous les autres…

      oui, ça devient dur parfois de faire un truc qui sort un peu de l’ordinaire, je ne sais pas ce qui m’a pris de vouloir faire un faux cours… je voulais faire un truc qui reflète notre communauté et le côté « détente  » du truc… si parfois on peut être assimilé à un article ou même une phrase, je voulais exprimer comment je voyais cette « famille », un groupe où on ne se prend pas forcément au sérieux…
      loin de moi l’idée de vous égratigner,vous l’avez compris, au contraire, c’est un « merci ».
      et donc merci de sourire avec moi.
      plus que jamais, nous avons sans doute besoin de sourire gratuitement sans avoir l’impression de l’avoir volé..

      • Nikolavitch  

        yep, guilty as charged.

    • Matt  

      C’est quoi cette histoire de Thierry ? Celui qui a écrit sur Cerebus ? Il est mort ??

      • Jyrille  

        Malheureusement oui, Mattie.

      • Matt  

        Ah ben merde. Et vous êtes tous au courant ? Facebook ?
        Bon bah…une pensée pour lui. Ou surtout pour ses proches en fait.
        C’est le corona-machin ou rien à voir ?

        • Jyrille  

          Oui, Bruce a publié l’annonce sur FB. Crise cardiaque.

      • Nikolavitch  

        oh, moche.

        • Bruce lit  

          Bonjour
          Pas le coeur de parler aujourd’hui.
          Pour info, la nécrologie de Thierry est en ligne ici.
          Il y a la possibilité d’y laisser un mot pour le livre d’or.
          En son hommage, je publie Cerebus demain.

  • Jyrille  

    Ahaha magnifique cette forme de cours… Comment as-tu deviné que j’étais toujours en retard en classe ? En tout cas bien vu pour la présentation, surtout que je suis de ceux qui confondent le personnage avec Deathstroke que j’ai découvert dans la saison 2 de Titans.

    Excellent titre d’article aussi ! Cela a l’air très intéressant mais je ne suis pas très attiré par les scans. Si je peux lire ça à l’occasion, pourquoi pas. On dirait presque du Vertigo, je trouve ça intéressant que tu rapproches ça du franco-belge et du polar.

    La BO : sympa.

  • drT  

    Mais le plus grand tueur de chez DC est une tueuse ! C’est la petite soeur de Sandman.

    • Présence  

      🙂 Bien vu, imparable.

  • Présence  

    Très sympathique forme d’articles : humour très agréable.

    Tu m’as prêté des connaissances plus approfondies que je n’en ai : il a fallu que j’aille chercher qui est David Cain. Avec un certain temps de réflexion, je pense que j’aurais plutôt proposé Lady Shiva, mais avec du temps pour retrouver son nom.

    DEADSHOT:BEGINNINGS fait clairement parti de cette gamme. – Je n’y avais pas pensé en ces termes, mais c’est vrai : Ostrander, Yale et McDonnell racontent un récit qui s’est émancipé des histoires de superhéros pour pouvoir découvrir l’histoire de Floyd Lawton, ainsi qu’une facette de son caractère très affirmée et résolument adulte. Il subsiste peu de rémanences d’une narration à destination d’un lectorat plus jeune (la principale étant l’usage d’un costume aussi voyant).

    Par contre, je suis moins dithyrambique concernant John Ostrander : il a fait de l’excellent comme Grim Jack ou les débuts de Suicide Squad, Martian Manhunter, Spectre (Bruce a un article dans ses étagères), et il a fait du plus dilué, par exemple après la première année de Suicide Squad, Punisher, Hawkworld (pas à la hauteur de la minisérie de Timothy Truman & Enrique Alcatena).

  • JP Nguyen  

    Un article qui a la classe ! (autant que Fabrice, les vieux qui ont connu les années 80 comprendront).
    J’adore quand la Team s’essaye à de nouveaux formats / nouvelles formules d’articles !
    M’enfin le prof est quand même un sacré vendu à l’élève/Boss/Bruce…

    Tu m’as donné envie de lire cette mini, même si tu indiques clairement qu’il n’y a pas de happy-end (faudra que je choisisse le bon moment pour cette lecture…) !

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