Mondes Parallèles et Rock’n Roll (Les Star Trek de JJ Abrams)

 Star Trek par JJ Abrams

Première publication le 05/06/15- Mise à jour le 24/11/19

Un article de  TORNADO

Cet article portera sur les deux premiers films de la dernière série cinématographique dédiée à l’univers de la saga Star TrekMais comme nous sommes chez Bruce Lit, nous ferons également un détour du côté des bandes-dessinées, car à l’heure où la saga fait son grand retour sur le grand écran, elle fait également une entrée remarquée chez nous sur le territoire des comics !

Cet article est complémentaire de celui qui met en lumière la mythique série TV classique, et dont vous pouvez vous délecter ici.

Retour vers le futur !

Retour vers le futur ! ©Paramount Pictures

 1) Star Trek – 2009

An 2233. Un gigantesque vaisseau belliqueux surgit d’un trou noir. Il s’agit d’un vaisseau romulien venu d’une autre dimension. Il attaque immédiatement le USS Kelvin, vaisseau de la Fédération. Le capitaine George Kirk prend le commandement et se sacrifie afin de sauver une partie de l’équipage, parmi lesquels sa femme, qui accouche dans la tourmente de son fils, prénommé « Jim »…

Vingt-deux ans plus tard, le jeune Kirk rêve d’intégrer les rangs de Starfleet. Mais Jim, quoique doué, est un jeune rebelle arrogant à qui personne n’ose confier la moindre mission. Trois ans plus tard, ce même Jim participe à une simulation de combat mais s’oppose à Spock, un jeune Vulcain qui ne partage pas son état d’esprit frondeur. Les deux jeunes gens s’opposent d’abord une rivalité farouche. Mais lorsque le terrible vaisseau romulien est de retour, ils doivent peu à peu apprendre à faire équipe. Spock devine bientôt que ce vaisseau vient du futur car, d’après sa théorie, la création d’un trou noir peut être utilisée pour créer un tunnel à travers l’espace-temps…

Star Trek est un film réalisé en 2009 par J.J. Abrams. Contrairement à ce que certains prétendent, il ne s’agit pas -à proprement parler- d’une suite des séries ou des films précédents, ni d’un reboot (une remise à zéro) de la franchise. Il s’agit en fait de la création d’une « réalité parallèle », offrant à la saga un tout nouveau départ…

 De gauche à droite : Uhura, Spock, Kirk, McCoy, Scottie et Sulu !

De gauche à droite : Uhura, Spock, Kirk, McCoy, Scottie et Sulu !©Paramount Pictures

Je n’ai jamais été particulièrement fan de la saga Star Trek. Je ne fais pas partie de ceux que l’on appelle les « trekkies », et j’ai toujours préféré, de loin, la niaque et le fun d’un bon vieux Star Wars à la lenteur contemplative de l’Enterprise ! Cela-dit, il y a bien des épisodes de la série originelle qui ont marqué ma tendre enfance, de même que certains opus de sa déclinaison cinématographique, avec par exemple Star Trek – Le film (1979), premier du genre, ou sa suite, le fabuleux Star Trek II – La colère de Khan (1982), ou encore l’excellent Star Trek – Premier contact (1996), qui marquait l’avènement d’une « nouvelle génération »…

Pourtant, rien ne m’avait préparé à la claque que représente cette nouvelle interprétation de la franchise. L’idée de départ était soit géniale, soit suicidaire : Nous allons revisiter les débuts de la première génération, avec le futur Commandant Kirk, le tout jeune Spock et tout le reste de l’équipage qui va participer au premier voyage de l’Enterprise. Mais un paradoxe temporel va modifier sensiblement ces « origines », au point de permettre à la saga de recommencer dès le départ sans pour autant refaire ce qui a déjà été fait ! Une idée suffit, en fait, pour tout changer : Jim Kirk n’a pas connu son père (mais non mais non c’est pas comme Star Wars avec Luke Skywalker ! Rohhh ! Ne commencez pas s’il vous plait !) …

Franchement, je ne m’y attendais pas, mais le réalisateur J.J. Abrams et son équipe ont réussi ce pari gonflé, et avec tous les honneurs ! Le scénario est d’une cohérence sans faille, la caractérisation des personnages est à la fois respectueuse de la « continuité » et totalement dépoussiérée, avec une réelle substance (chaque personnage existe, aucun n’est là pour jouer les potiches). Mais surtout, c’est du côté du rythme et du spectacle que la machine infernale d’Abrams opère sa révolution : Quelle fureur ! Le film vous plaque sur votre fauteuil dès le départ et ne vous laisse plus respirer jusqu’à la fin ! Les scènes estampillées Space-Opera sont à couper le souffle, les joutes verbales entre les divers personnages fusent de toute part et le spectacle est extrême durant les deux heures du film…Le début, passée la scène d’ouverture dans l’espace, annonce la couleur : Beastie Boys ouvre le bal au son de son Sabotage et entérine la nouvelle couleur des films Star Trek selon Abrams : Cette nouvelle version sera rock’roll ou ne sera pas ! La suite, au diapason de cette entrée en matière, ira à cent à l’heure !

ds Source Allo Cine http://www.allocine.fr/film/fichefilm-114887/photos/detail/?cmediafile=19097912 ©Paramount Pictures

Un jeune rebelle en moto rêve de rejoindre les rangs de Starfleet…
Source Allo Cine 
©Paramount Pictures

Par ailleurs, il est certain que la chose s’autorise sans complexe tous les clichés et les assume, associant très vite les personnages archétypaux et mêlant à la volée les jeunes rebelles, les ambitieux aux dents longues, les mentors bienveillants et les jeunes étudiantes délurées. Mais encore une fois, tout le sel de cette modernisation de la franchise passe par la caractérisation des personnages, suffisamment habités pour que tous ces clichés passent comme une lettre à la poste.

A cette occasion, le casting a été soigné et les nouvelles recrues, Chris Pine (Jim Kirk) et Zachary Quinto (Spock jeune) en tête, sont charismatiques à souhait. Les seconds rôles sont vraiment bien choisis et le cinéphile averti (et un peu geek) profite de la présence d’Eric Bana (Néro, le méchant romulien !), Karl Urban (Leonard McCoy), Zoë Saldaña (Uhura), Simon Pegg (Scottie) et Chris Hemsworth (le père de Jim Kirk). Il y a également la participation de Wynona Rider (la mère de Spock) et, bien évidemment, celle du légendaire Léonard Nimoy (Spock vieux), qui assure comme il se doit la passation entre les deux générations dans une logique sans faille…
Quant au paradoxe temporel, il ne va pas seulement justifier une nouvelle continuité, mais aussi transformer la personnalité des héros de manière significative, puisque leur nouveau destin façonne, en toute cohérence, un nouveau caractère et donc, une toute nouvelle personnalité. L’ensemble bénéficie ainsi d’un magistral dépoussiérage et chaque figure profite de ce coup de jeune. L’idée était donc bel et bien géniale…

Le spectateur s’immerge également dans le grand spectacle car, outre que les scènes les plus spectaculaires soient réellement grandioses, les décors sont particulièrement soignés et sont d’un réalisme saisissant. Parmi les plus belles idées, notons l’architecture hallucinante des métropoles terriennes (San Francisco, par exemple), qui sont tellement angoissantes de par leur industrie blafarde, qu’elles nous donnent envie de nous enfuir immédiatement vers l’espace lointain, justifiant ainsi le thème de la franchise !

Quelques raccourcis scénaristiques et quelques ellipses sont en revanche un peu honteuses, privant le résultat de sa perfection. Par exemple, les scénaristes nous prennent un peu pour des imbéciles au moment où le jeune Kirk, perdu sur une planète glaciaire, se retrouve sauvé par le vieux Spock. Qu’on m’explique un peu comment ces deux gars font pour se croiser fortuitement sur toute la surface d’une planète déserte entière ? Oh ! Je sais ce que vous allez me dire : « Dans Star Wars c’était pareil ! « . Hé bé non !!! Que nenni ! Dans L’Empire Contre-Attaque, Lorsque Luke tombe sur Yoda sur toute une planète déserte entière, il est guidé par la force, bande de mécréants !!!

Ouais !!! Super !!! C’était mon préféré !!!

Ouais !!! Super !!! C’était mon préféré !!! ©Paramount Pictures

 2) Star Trek Into Darkness – 2013

An 2259. Un mystérieux terroriste du nom de John Harrison menace la grande institution Starfleet et attaque le QG de San Francisco, causant la mort de Christopher Pike, le mentor du jeune Jim Kirk. Kirk prend alors les commandes de l’USS Enterprise et pourchasse le bandit jusqu’au bout de la galaxie et plus précisément sur Kronos, la planète des terribles Klingons. Hélas, bientôt, l’équipage de l’Enterprise doit affronter la fatidique réalité : Ils sont tombés dans un piège et, surtout, ils finissent par apprendre que le fameux John Harrison n’est pas du tout ce qu’il prétend…

Il aura fallu attendre quatre ans avant que JJ Abrams et ses sbires nous offrent cette suite en 2013. Le premier film était excellent. Celui-ci est encore meilleur ! Toujours aussi rythmé et furibard, le Star Trek version Abrams, c’est du cent à l’heure et demeure, de ce point de vue, le strict inverse de la saga dans sa période classique !

Après avoir revisité les origines de la franchise, après avoir dynamité la jeunesse et la personnalité de ses héros de la première heure, cette suite nous propose désormais une relecture des grandes heures du Star Trek classique. Into Darkness reprend ainsi l’histoire de Khan, personnage apparu pour la première fois dans la série originelle à l’épisode 24 de la Saison-1 intitulé Les Derniers Tyrans. Mais le film revisite en particulier les aventures que nous avions déjà vécues entant que spectateur dans le magnifique Star Trek II – La colère de Khan, réalisé en 1982 par Nicholas Meyer (peut-être le plus beau film de la franchise dans sa version classique). (1)
Encore une fois, il faut insister sur le fait qu’il ne s’agit nullement d’un remake, mais plutôt d’une relecture, voire d’une illustration parallèle, puisque cette nouvelle histoire se déroule dans une réalité alternative, une continuité qui suit désormais une autre direction…


Spock fait le coup du Spock à Khan (essayez de répéter cette phrase 10 fois d’affilée)…

Abrams et ses scénaristes nous livrent un script incroyable, réglé comme une montre suisse, bourré de surprises et de morceaux de bravoures spectaculaires (ah ! le monstrueux combat final opposant Khan à Spock !!!). Pour apprécier pleinement ce scénario complexe et proprement jouissif, il vaut mieux connaitre ses classiques et avoir vu au moins une fois le film de 1982, auquel il est fait plusieurs allusions (une courte séquence, dans laquelle apparaît Léonard Nimoy, le Spock originel, suffit ici pour que certains des personnages prennent conscience de leur réalité alternative !). Le dénouement de Star Trek Into Darkness s’articule ainsi par rapport à son modèle et la valeur du script joue de ses relations et de ses différences avec celui du film de Nicholas Meyer. En d’autres termes, le spectateur profite un maximum du spectacle s’il prend conscience du nouveau destin que vivent les personnages par rapport à l’ancienne version, et de ce que ces changements apportent à la mythologie de l’univers consacré…

A noter que Star Trek II – La colère de Khan demeure sans aucun doute l’un des sommets de la franchise, si ce n’est tout simplement le meilleur épisode de la période classique. C’était en tout cas le plus trépidant, le plus palpitant et incontestablement le plus exotique et l’un des plus spectaculaires. L’acteur Ricardo Montalban, qui incarnait le personnage de Khan, portait le film avec un charisme incroyable, tandis que les vieux routards de l’Enterprise approfondissaient leurs relations avec une certaine émotion pleine de tendresse. Pour l’anecdote, c’est l’épisode préféré des fans de Star Wars, qui préfèrent en général l’univers picaresque de George Lucas à celui, plus contemplatif, de Gene Roddenberry…

Mais revenons au film de 2013 : Le casting demeure identique au film précédent, à l’exception des méchants qui font ici leur première apparition. Le duo de héros (les jeunes Kirk & Spock) est toujours aussi charismatique et les deux acteurs rivalisent de sensibilité en interprétant une incroyable palette de sentiments contrastés (c’est quand même autre chose que la plupart des acteurs de l’ancienne génération !). Impressionnant ! On leur souhaite une brillante carrière !

On ne le répétera jamais assez : Tout le sel de cette nouvelle série de films tient de la caractérisation de ses personnages, particulièrement soignée et profonde. Les dialogues et les joutes verbales sont toujours aussi formidables, et plusieurs scènes de confrontation valent leur pesant d’or.
Les auteurs de cette nouvelle continuité nous rappellent que, finalement, le plus important c’est encore les personnages et leur destin, ainsi que les enjeux que représente pour eux le cours de leurs aventures. Avec une rare intelligence, ils parviennent à nous offrir un grand spectacle total aux scènes d’action spectaculaires et aux effets spéciaux dantesques, mais sans jamais occulter cette valeur inviolable.
Hélas pour Star Trek, mais heureusement pour Star Wars, JJ Abrams a quitté l‘Enterprise pour rejoindre le Faucon Millenium. Souhaitons que la relève sera à la hauteur pour le très prochain Star Trek 3…


Mr Spock ! Les adieux de Mr Leonard Nimoy…

Pendant ce temps, évidemment, les puristes boudent. Oh ! Ils boudent toujours de toute façon, puisque pour leur plaire, il faudrait que tout soit comme ceci et pas comme cela, et que rien ne change, surtout… Dans la forme, Star Trek selon Abrams n’a effectivement plus grand chose de comparable aux anciens films, et encore moins à la série originelle. Dans le fond en revanche, les thématiques demeurent les mêmes. L’action prend désormais le dessus, mais la toile de fond ne disparaît pas pour autant.

Ce nouveau départ en fanfare promet néanmoins de grands jours pour l’univers Star Trek. Dans une alchimie virtuose entre le respect de l’identité de la franchise et une toute nouvelle vision de sa mise en forme, J.J. Abrams a remporté son pari de manière éclatante, cohérente et inspirée. Autour d’un vrai scénario, d’une direction d’acteurs particulièrement soignée et d’une foi absolue dans les vertus de l’univers Star Trek, où tous les thèmes de prédilection de la franchise sont repris et injectés en substance (la découverte de l’inconnu, les espaces parallèles et, en vrac, la guerre et la paix, l’autoritarisme, l’impérialisme classique, la lutte des classes, l’eugénisme, la géopolitique, le racisme, les droits de l’homme, le sexisme, le féminisme et le rôle de la technologie !), le spectateur est respecté au plus haut point. Encore une fois, tous les thèmes propres à la franchise sont sous-jacents plus qu’ils ne sont ostentatoires, mais en même temps, ces nouveaux films profitent d’un terreau nourri depuis plusieurs décennies qu’il n’est plus nécessaire de développer outre-mesure. Et, au final, ce nouveau Star Trek est avant tout une claque vivifiante assénée au spectateur engourdi par des années de science-fiction mollassonne !

 3) Voyage dans l’espace des comics !

Depuis 1967, l’industrie des comics nous offre régulièrement des histoires issues de l’univers de Star Trek. Une première série, éditée chez Gold Keys Comics (une maison d’édition spécialisée dans les adaptations des séries TV issues de Warner Bros, Disney et Hanna-Barbera), dure jusqu’en 1973, et côtoie d’autres séries du même genre, comme Des Agents Très Spéciaux, Les Envahisseurs, Au Cœur du Temps et même Daniel Boone ! Puis c’est silence BD… DC Comics reprend le flambeau en 1984 (au moment où Marvel Comics lâche ses comics Star Wars !). Plusieurs mini-séries et séries ongoing verront le jour, dont une, sobrement intitulée Star Trek, comptera deux volumes et près de cent-cinquante épisodes.Entre 1993 et 1995, l’Enterprise et son équipage voyagent chez Malibu Comics (un éditeur spécialisé dans les adaptations de franchises à succès comme Tarzan, Sherlock Holmes ou encore Dracula).

Puis, en 1996, Star Trek passe chez… Marvel Comics ! La Maison des idées  avait déjà osé s’attaquer à la franchise de Mr Spock en 1979 (2) à l’occasion d’un épisode de la collection Marvel Comics Super Special et, comme elle rachetait ici la petite maison d’édition Malibu, elle héritait donc de nouveau du Capitaine Kirk et de son équipage… De 1999 à 2002, on retrouve l’Enterprise dans les publications de Wildstorm Comics, qui adapte alors les séries TV de la franchise qui écument les petits écrans de l’époque, comme Star Trek : The Next Generation, Star Trek : Voyager et Star Trek : Deep Space Night.

Il y a un trou jusqu’en 2007 au moment ou notre franchise est récupérée par IDW Publishing, qui en profite d’ailleurs pour rééditer la totale (depuis les Gold Keys Comics). Quelques une de ces rééditions sous formes de collections diverses (de type omnibus et autres) permettent d’ailleurs de constater que les publications en comics dédiées à Star Trek ont vu passer une quantité astronomique parmi les grands noms de l’époque (en vrac, John Byrne, Bill Scienkiewicz, Peter David, Denny O’neil, Dave Cockrum, Klaus Janson, Dan Abnett, Andy Lanning et Keith Giffen pour n’en citer que quelques uns !). Mais, hélas pour nous, ces créations n’ont jamais franchi la barrière de la langue et demeurent inédites en VF. Il faudra ainsi attendre le premier film de JJ Abrams sorti en 2009 pour voir enfin arriver chez nous une bande-dessinée issue de la franchise créée en 1965 !

Alors ? Ki cé ki connait, ça ? Hein ???

Alors ? Ki cé ki connait, ça ? Hein ??? ©Marvel Comics

Ce sont les éditions Delcourt qui nous offrent l’opportunité de découvrir notre première bande-dessinée dédiée à Star Trek traduite dans la langue de Molière. Surfant sur le succès du film de 2009, Delcourt nous en offre la préquelle officielle : Star Trek : Compte à rebours (Countdown en VO).

Comment les romuliens ont-ils traversé le temps et pourquoi ? Qu’est-il vraiment arrivé à Néro (le méchant) et comment a-t-il versé du côté obscur ? Comment Spock a-t-il découvert l’origine de la matière rouge et pourquoi a-t-il approché les romuliens ? Cette dernière question est d’ailleurs l’occasion de revisiter un passage de la série Star Trek : The Next Generation puisqu’elle tire ses origines d’un épisode double intitulé Rédemption (Saison 4 – épisode #26 et Saison 5 – épisode #1), diffusé initialement en 1991.

Cette mini-série écrite par les scénaristes Mike Johnson et Tim Jones et mise en image par David Massina permet ainsi aux fans d’obtenir les réponses à toutes ces questions  et, en plus d’être une réussite artistique, s’impose comme un complément important pour la saga et non, comme c’est souvent le cas dans ce type de publication, comme un prétexte à vendre des produits dérivés… Mieux encore, Countdown nous offre également le luxe de vivre la jonction entre les films X et XI, et ainsi de savoir ce qu’il advient de l’équipage de The Next Generation afin de leur dire adieu… Star Trek : Compte à rebours agit ainsi comme le film Star Trek : Generations (réalisé en 1994 par David Carson) en son temps et sert ainsi de passage à témoin entre deux… générations !
Par la suite, Delcourt nous offrira deux autres albums. Mais ceci est… une autre histoire…

Star Trek : Moult Générations !

Star Trek : Moult Générations ! ©IDW

(1) : Le saviez-vous : Le même réalisateur, Nicholas Meyer, nous avait déjà offert deux pépites du cinéma de genre : Sherlock Holmes Attaque l’Orient-Express en 1976 (où le détective se faisait soigner par… Sigmund Freud !), et C’était Demain en 1979 (un incroyable pitch dans lequel H.G. Wells en personne poursuivait Jack l’Eventreur dans sa machine à explorer le temps !). Il reviendra sur la saga Star Trek à l’occasion du sixième opus cinématographique : Star Trek 6 : Terre Inconnue. A noter qu’en plus d’avoir écrit le scénario de tous ces films, il est également l’auteur de celui du film Liaison Fatale !

(2) : L’épisode de Marvel Comics Super Special publié en 1979 était, si j’ai bien compris, l’adaptation du premier film de la franchise : Star Trek, le film (Star Trek : The Motion Picture), diffusé la même année.

30 comments

  • Tornado  

    Il est dur le Lionel. ces films font partie, ces dernières années, de ce qui a été fait de mieux en matière de simple divertissement. C’est du spectacle bien écrit, qui ne prend pas son spectateur pour un imbécile. Et les personnages existent au delà des clichés. Ils sont écrits.

    • Matt  

      J’ai lu ton article sur le star wars et je suis assez d’accord, même si en effet il y a des aberrations qui viennent ternir le tableau. la plus grosse est pour moi le fait que les héros qui n’ont jamais touché un sabre laser sachent d’un coup se battre (même Finn qui se débrouille alors que ce n’est même pas un Jedi en « sommeil » comme Rei) et foutre une raclé à Kylo Ren qui, en plus de sa tronche de cake qui lui fait perdre en charisme (mais j’ai bien compris que c’était voulu), paraît assez faible au final.

      Pour ces Star Trek…ma foi peut être que je vais franchir le pas et les regarder. Mais je suis curieusement non motivé, sans pour autant avoir d’a priori négatifs.

      • Bruce lit  

        Oh je ne suis pas vénère…Pas du tout…Pour de vrai….Je n’attendais rien du film et encore moins de la suite. Il m’est tout à fait agréable de me dire que SW s’arrête au retour du Jedi, sans aucune amertume 😉
        Avec ou sans Abrams, je doute de la marge de manoeuvre laissé au réalisateur pour SW. Ce en quoi, je trouve que Star Trek est plus libre justement.

  • Matt  

    Même certaines versions retouchées des 3 premiers films sont un mauvais rêve. Sur les blu ray, un ewook a des yeux en CGI à la Chucky.
    Et qu’on me vire le « spectre » de Hayden Christensen à la fin du retour du Jedi !

      • Matt  

        Oh, comme je l’avais dit à l’époque, je ne déteste pas la prélogie. Je la trouve bof mais regardable. Je ne la possède pas parce que je m’en passe très bien mais je ne comprends pas la haine démesurée qu’elle suscite pour autant.
        Même pour Jar Jar !^^
        Aussi chiant soit-il, jamais un autre personnage chiant n’aura été aussi décrié. ça vire à l’obsession. Et il en existe d’autres pourtant.

  • Guigui le gentil  

    Rires : je me suis arrêté à  » Le scénario est d’une cohérence sans faille, la caractérisation des personnages est à la fois respectueuse de la « continuité » et totalement dépoussiérée… »

  • Tornado  

    Sans rire, j’irais même plus loin en affirmant que, hormis les deux premiers films de la version classique, le reboot réalisé par Abrams est 1 milliard de fois meilleur que la série classique qui, lorsqu’elle n’est pas kitsch, est juste pourrave…

    • Matt  

      C’est dans le premier film qu’il y a un plan uuuuuultra long et soporifique sur l’Enterprise dans son « garage » alors que Kirk arrive pour monter à bord ?
      Je n’ai que ce plan en tête, je n’ai jamais vu le film en entier.

  • Tornado  

    Oui, c’est ça. Mais n’empêche que c’est un bon film et, assurément, l’un des meilleurs de la franchise classique (époque Spock/Kirk). Parce qu’il est bien gentil le troll au dessus, mais les autres films sont sinon médiocres, complètement nullissimes. Et la série TV classique, outre son charme kitsch et ses thèmes sous-jacents, c’est quand même une purge !
    Alors je me fous bien pas mal que mon article déclenche des arrêts cardiaques chez des types qui continuent à vouloir passer des vessies putréfiées pour des lanternes magiques. Le reboot de Star Trek, c’est la classe ! 😀

    • Matt  

      Son commentaire n’était pas très respectueux en effet. Dire qu’on s’arrête de lire l’article en rigolant sur une phrase qui n’est pas en accord avec ce qu’on pense, c’est moyen. Un peu de développement s’il vous plaît ! Et moins de condescendance.

      Je me souviens que mon frère avait la VHS de Star Trek Nemesis aussi. Mais jamais vu. A part quelques images avec une dominance de la couleur verte…
      Mince, c’était encore une VHS ? C’est arrivé quand les DVD dans les foyers déjà ?

  • Tornado  

    Je ferais remarquer au passage, qu’au vu des arguments ou des non-arguments de certains, mon article n’a pas été lu. C’est quand même bizarre de venir commenter un article sans l’avoir lu… Non ?

  • Jyrille  

    Je viens de voir Star Trek Beyond, le troisième de la série des Abrams, où ce dernier n’y est que producteur. Ca marche beaucoup moins bien je trouve même si ça se regarde sans déplaisir. Très étonné que le scénario soit co-écrit par Simon Pegg. En plus du Sabotage des Beastie, ils ont aussi mis du Public Enemy.

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