Never give up ! (Happy !)

Happy ! par Naoki Urasawa

1ère publication le 4/04/16- Mise à jour le 23/01/18 puis le 23/02/20 pour sa réédition chez Panini

VO: Shogakugan

VF: Panini

Happy ! est un manga en 15 volumes écrit et dessiné par Naoki Urasawa entre 1994 et 1999.   La série est terminée avec une fin en bonne et due forme. Il s’agit d’une comédie dramatique antérieure à Monster et PlutoLa série a été joliment publiée en volume Deluxe par Panini. Traduction irréprochable. Le sens de lecture est japonais.

Miyuki Umino, un personnage qui vous rendra heureux !

Miyuki Umino, un personnage qui vous rendra heureux !
©Panini
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Miyuki Umino, 17 ans, vit avec ses 3 frères et soeurs qu’elle élève depuis la mort de ses parents. Alors que la jeune étudiante arrive à peine à joindre les deux bouts, elle découvre que son grand frère doit l’équivalent de deux millions d’euros à une société de recouvrement. Harcelée, par les créanciers qui lui imposent le lupanar pour rembourser ses dettes au plus vite, Umino refuse en se rappelant de son don extraordinaire pour le tennis. Elle estime qu’en gagnant le tournoi Cendrillon, elle aura suffisamment d’argent pour rembourser sa detteMalheureusement, sa route vers la fortune sera semée d’embûches car Umino est aussi douée que malchanceuse, une poisse pire que celle de Peter Parker.

Aussi déterminée que naïve, la pureté d’Umino va déclencher une avalanche d’emmerdes et une file impressionnante d’ennemis qui veulent la détruire : du Yakuza en col blanc qui veut la mettre dans son lit à la vieille acariâtre qui passe son temps à l’humilier sans oublier sa rivale qui ne cesse de la poignarder dans le dos. Expulsée, ruinée, raillée et détestée des stades, notre amie va traverser des épreuves cruelles en gardant le sourire. Car ceci, est une comédie !

Que les lecteurs cyniques et blasés passent leur chemin !  Une gonzesse qui devient championne de tennis en partant de rien, en surmontant les obstacles à force de volonté, le tout bardé de souffrances physiques improbables ? mais on a déjà vu ça mille fois ! Seiya qui affronte des ennemis plus forts que lui privé de ses cinq sens (Les chevaliers du zodiaque), Olivier qui devient champion de foot avec une épaule cassée dans Olive et Tom,  et plus récemment Kuyuki, un jeune loser devenant star du rock dans Beck.
Ajoutez à cela, une bonne dose d’injustice façon Princesse Sarah ou Candy où un personnage d’une grande valeur morale encaisse avec abnégation les pires cruautés et toute une partie du lectorat masculin se détournera de Happy ! en considérant cela comme une lecture de gonzesse, un Shojo sans intérêt. D’ailleurs à certains moments, Miyuki se retrouve, telle Cendrillon, à faire le ménage pour une épouvantable marâtre et ses deux garces.

Miyuki prend une pose "Son Gukienne"

Miyuki prend une pose « Son Gokuienne »
©Panini
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Oh ! comme ils auraient tort de passer à côté de Miyuki Umino, certainement l’héröine de mangas la plus attachante depuis….Goku ! Umino partage avec le héros de Dragon Ball une authentique gentillesse pouvant être assimilé à de l’idiotie. Umino est une fille parfaite : jamais en colère,d’une naïveté exaspérante, toujours prête au sacrifice, au pardon et se faisant constamment avoir. Si elle se bat, c’est avant tout pour sauver sa famille de la ruine; ce sens du devoir lui donne une force exceptionnelle face aux autres joueuses qui ne pratiquent le tennis que pour le pognon, la gloire ou les sponsors. Jamais Miyuki ne pense à fuir malgré les dangers pesant sur elle.

Une fois les matchs terminés, elle ne pense qu’à se goinfrer de plats populaires pour remplir un estomac qui crie famine. Comme Goku, elle porte en elle, un bon sens terrien mélange de simplicité et de bonheur inné. Car ce qui fait la différence avec les séries sus-mentionnés, c’est l’optimisme à toute épreuve du personnage qui ne s’apitoie jamais sur son sort. A vrai dire, on rit beaucoup dans Happy !, et ce malgré la gravité de la situation.

Le type à côté, c'est le créancier ! Dès le début de la série, Miyuki Umino impose son énergie au lecteur !

Le type à côté, c’est le créancier ! Dès le début de la série, Miyuki Umino impose son énergie au lecteur ! ©Panini

Umino va aller jusqu’au bout d’elle même, devenir une championne alors qu’elle a à peine de quoi s’acheter une raquette, affronter la mafia japonaise et se diriger immanquablement vers une Happy end (c’est écrit dans le titre) !
Sur le fond, bien sûr que c’est exagéré ! Alors, il suffirait de prendre sa raquette au moindre problème de pognon pour finir à Roland Garros ? Urasawa n’est pas dupe et fait preuve d’une ironie adorable lorsque dans le volume 12, il fait dire à ses personnages estomaqués par la réussite de la jeune fille : c’est n’importe quoi, on se croirait dans une bande dessinée absurde !

Sur la forme, pardon ! c’est brillant, haletant, drôle émouvant, bien dialogué et addictif au plus haut point.
De quoi parle Happy ?  D’une jeune femme ni particulièrement belle, ni très intelligente qui refuse la fatalité; qui sait qu’elle ne peut pas tomber plus bas et va tout faire pour remonter la pente en dépit des statistiques et de son milieu social. Miyuki va être jetée de partout, utilisée, manipulée, humiliée, convoitée. Qu’importe, Happy ! nous apprend que la perte de l’Ego nous permet de mieux nous centrer sur nos rêves et nous ouvrir à l’autre.

Miyuki et son entraîneur obsédé : une manière pour Urasawa de jouer avec les conventions de manière émouvante

Miyuki et son entraîneur: une histoire dans l’histoire
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Comme avec Goku ou Tintin, ce sont les autres personnages, imparfaits, vacillants, en proie à leurs pulsions qui vont changer au contact de la jeune tenniswoman. Thunder, son entraîneur alcoolique va retrouver le goût de la compétition. Kenchiro, le jeune bourgeois va redécouvrir les valeurs simples de l’existence que son milieu lui interdisait, Junji le yakusa si attachant va réaliser qu’il gâche sa vie et celle des autres.
Comme dans Monster, Urasawa met pourtant en scène une belle galerie d’ordures à qui toute rédemption semble refusée : le reptile, Mme Ohotori, et surtout Choko, sans doute la garce la plus réussie des mangas.

Urasawa va confronter Umino à la corruption, la magouille des matchs truqués, la pression des sponsors, le culte de l’image, les relations entre sport et mafia, la jalousie entre joueurs. Il évoque aussi la prostitution, l’immigration Philippine ou l’homosexualité féminine. Il y a une transexuelle aussi qui élève des enfants pas plus traumatisés que ça et un chien appelé…Anal !
Autant dire que cette fable n’est pas une excursion au pays des Bisournous. Si le ton est fondamentalement différent que celui adopté dans Monster, le fond reste le même : un humanisme argumenté, construit, raisonnable et l’invitation à la renonciation de la vengeance et à la violence.Impossible de dire qu’Urasawa a choisi la facilité. Au contraire, les soucis que rencontre Umino semblent insolubles et terriblement ancrés dans notre réalité. Mais ici, c’est l’humour qui permet de sortir la tête haute. Et paradoxalement on pense parfois au Born Again de Miller ! Un arc est d’ailleurs intitulé Never Give Up !
Comme Matt Murdock, Miyuki est manipulée par la mafia et jetée à la rue. La réaction de Matt lorsque tout semble perdu est d’aller taper dans un punching ball. Mikuki elle empoigne sa raquette.  Dans les deux cas, il s’agit de rester vivant, ne rien lâcher, quitte à aller fabriquer des burgers alors que l’on était avocat ou faire le ménage pour payer son championnat.

Never Give Up !

Never Give Up !
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Bien sûr en lisant rapidement, on pourrait arguer d’une dérive ultra-liberaliste là dedans: il suffirait pour déformer les propos d’Urasawa que quand on veut on peut. Que les chômeurs feraient mieux de se bouger le popotin et de ne pas attendre les allocations du début du mois. Rien ne pourrait être plus faux. Urasawa ne donne pas de leçons politiques mais d’attitude. Si l’abnégation de Miyuki qui semble dénuée de toute vie intérieure ou de pulsion sexuelle semble peu réaliste, son courage, sa rage de vivre, sa volonté indomptable traversent  le quatrième mur pour percuter le vivant en nous. En quoi tenter de rester debout en dépit des avalanches serait indigne ? En quoi la dignité serait un luxe réservé aux puissants ? En quoi la certitude d’un repas chaud fait chichement mais partagé avec amour serait risible ?

Umino incarne cette frontière morale qui refuse de fléchir, non pas par entêtement mais tout simplement parce que ces valeurs chevillées au corps de cette jeune japonaise font partie d’elle même. L’argent que vise Umino n’a pour valeur que le prix de sa liberté,le refus d’être un objet. Cette jeune femme de 17 ans incarne tous les humains qui ont dû faire face à des responsabilités qui n’étaient pas les leurs. Que ceux qui n’ont jamais rencontré dans leur entourage de personnes intègres, fières et heureuses malgré une vie de merde lèvent le doigt ! Umino est vivante, elle respire l’existence, le bon sens,  malgré son manque d’ambition et de culture.

C’est un vrai plaisir de constater cette adéquation entre l’écriture d’un mangaka et son dessin. Le choix du tennis permet à Urasawa de mettre en avant la solitude et la pression d’une discipline individuelle. Les règles du jeu lui permettent de jouer avec le suspense de manière plus fluide que le football. Graphiquement, l’intensité et l’énergie des échanges est dessiné comme un combat. Loin de la clameur du public, Urasawa crée pourtant pendant les affrontements une tension à couper au couteau !  Mais cette énergie qui ne se cantonne pas au court de tennis.

L’insoutenable duel final !
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Urasawa continue de pratiquer la physiognomonie, cette technique permettant de lire sur les visages et les apparences des personnages les qualités et leurs défauts. Umino a des traits standards renforcés par sa résolution. Choko est dessinée comme une belle femme, mais ses mouvements de visage  trahissent sa versatilité. Futile, artificielle et manipulatrice, elle est dessinée en permanence la bouche ouverte, prête à dévorer l’autre et rappelant les expressions d’une poupée sexuelle. Kenchiro passe progressivement du statut du beau gosse un peu idiot au silence résigné et contemplatif de Kenzo Tenma.
Quant à Jungi Sakurada, sa morgue et sa fausse nonchalance résument parfaitement le génie de l’auteur : être capable de donner à chacun de ses personnages un langage corporel et facial personnalisé !

Me séparer de ces personnages si attachants m’a demandé un vrai travail de deuil. Pour tout vous dire, j’ai même réamanagé ma bibliothèque pour lui laisser une place d’honneur ! Peux t’on tomber amoureux d’une héroïne imaginaire ? de ses vilains ?  des tics d’écriture d’un auteur (ah !  comme Urosawa aime les deus ex machina...) ?  Oui ! 15 fois oui ! Happy ! n’est pas seulement un excellent divertissement, compromis incroyable entre Frank Miller et Taniguchi sous fond de trame sociale tragique. C’est aussi une oeuvre au bonheur contagieux qui continuera de vous hanter même quand tout alentour semble se casser la gueule.

Après Monster et Pluto découverts seulement cette année, jeu, set et match pour Naoki Urasawa !

L'odieuse Choko et sa bouche toujours ouverte

L’odieuse Choko et sa bouche toujours ouverte
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21 comments

  • Matt & Maticien  

    Hé hé. Pris dans la spirale addictive des héros purs qui n’existent que par la tension vers un idéal, leur effort permanent…. Mais comme tu le signales ces héros sont assez plats à l’intérieur. Est ce pour mieux nous identifier ?

    J’ai entendu hier une émission sur France inter où il évoquait la culture manga et Tezuka. Beaucoup de références que je connaissais sans les avoir lues grâce au blog!

  • Sonia Smith  

    Un bel article encore une fois, Bruce. Je n’ai pas encore lu Happy contrairement à Emilie qui a adoré. Ta façon de parler de ton héroïne est vraiment émouvante et rappelle la façon dont tu évoques Cyclope avec passion. C’est intéressant d’ailleurs comme comparaison car Matt évoque des personnages plats à l’intérieur – c’est par exemple ce que je pense de Cyclope – alors que toi, tu y vois d’authentiques héros. Il y a un truc à creuser là-dessus 😉

    • Bruce lit  

      @Tous : voici un article qui me tient particulièrement à coeur parce que j’ai vraiment adoré Happy !, que j’avais vraiment envie de le vendre et qu’il dormait dans mes brouillons depuis novembre 2015 : parce que quoi, qui allait s’intéresser à cette histoire de nénette qui joue au tennis ! Je suis content d’avoir vos réactions, ça fait plaisir de pas bosser pour rien.
      @Sonia: vieille école ? J’aime les héros au grand coeur et ça ne date pas d’hier. Dès l’enfance, lorsque Wolverine arrivait, tuait tout le monde et n’arrêtait pas de se vanter d’être l’as des as, je trouvais ça insupportable….Je ne suis pas d’accord avec ta définition de la platitude…Les voyages et l’expérience m’ont appris à apprécier des personnes réelles comme Miyuki d’une authentique gentillesse que notre société a assimilé à de la bêtise. Miyuki n’est pas très intelligente, elle se fait avoir tout le temps par bonté d’âme, n’est pas cultivée mais elle possède une aura extraordinaire, une conception de l’altruisme salutaire sans être christique. Je n’oublie pas que ce discours d’Urosawa est construit sur un récit très dur et la non violence de la héroïne me parle encore plus ces jours ci en dépit de ce qu’elle endure…N’est ce pas Mlle Prudence ?
      @Bastien : c’est le seul défaut d’Happy ! Une addiction incontrôlable qui te coûtera au minimum 15×12€….

  • mlle prudence  

    Bravo Bruce lit c’est un superbe article !
    Moi j’ai été accro à cette série, même si par moments l’héroïne me sortait par les yeux……ahgrrrrr.
    En revanche cette série donne la patate, toujours battante !!!!!
    J’ai retrouvé aussi cette candeur enfantine, ça fait du bien…………. surtout ce temps -ci..
    J’ai passé un très bon moment en compagnie de Happy.
    A lire sans tarder…….

  • Bastien  

    Bonjour,
    Et merci pour cet article très intéressant.
    J’ai le tome 1 de la série qui m’attend dans ma pile de lecture.
    Ma peur est que comme pour tous les Urasawa je me retrouve tous les jours chez mon libraire pour acheter le tome suivant.
    En tout cas ton article me donne vraiment très envie.
    Bonne journée.

  • JP Nguyen  

    Voilà une chronique qui ne manque pas d’engagement, au service d’une œuvre qui a clairement tapé dans l’oeil du Boss. Sous sa plume, ce manga de haute volée ressort très à son avantage, mais…

    L’avalanche de misère et de loose qui tombe sur une héroïne, ça me rappelle effectivement trop Candy et compagnie. C’est sans doute plein de valeurs, mais tel un lob, ça me passe au dessus.
    Et puis 15 tomes, c’est pas rien comme place (même si certaines séries font bien pire et deviennent plus ennuyeuses qu’un échange de fond de court à Roland Garros).
    Je m’abstiendrai de lire le premier tome, histoire de ne pas finir dans les filets du machiavélique Urasawa.
    Passing-shot pour moi, même si le Boss criera certainement « Faute ! »

  • Tornado  

    Voilà ce que j’appelle de l’enthousiasme communicatif !
    Comme d’habitude, je ressortirais les mêmes excuses : Je préfère éviter la lecture de droite à gauche qui m’épuise (je suis déjà, en temps normal, un lecteur laborieusement lent), ainsi que la longueur de la série qui parasiterait la pile de lecture vertigineuse qui occupe déjà mes étagères…
    Mais c’est sûr que ça l’air vachement bien !

    Les personnages un peu « creux » : Voilà une chose dont je me fous complètement, étant donné que ce qui m’intéresse est la manière de raconter une histoire. Tintin est effectivement assez creux au départ, mais finit par gagner en profondeur au contact des autres personnages.

    • Bruce lit  

      Tout à fait Thierry 🙂
      Comme dit plus haut, ce qui compte, c’est la manière dont Urasawa s’approprie les codes du mélo pour en faire une fresque sociale à la drôlerie irrésistible !

  • Présence  

    Un commentaire qui vient à point nommé. Mon fils est un grand dévoreur de manga, et je suis parfois à court d’idées quant à quelle série lui faire découvrir. Il a beaucoup aimé Pluto et Billy Bat. Je pense que je peux ajouter Happy ! à la liste sans prendre trop de risque. Merci Bruce.

  • Jyrille  

    Je suis pleine lecture de Monster (tome 4 sur 9), je suis un petit peu accro… donc je vais faire comme JP et passé outre pour le moment ! Ton article est impressionnant d’enthousiasme, on a l’impression que tu ne veux jamais finir de l’écrire, comme quoi cette bd doit effectivement donner la patate ! Je ne connaissais pas du tout donc merci pour ma culture encore une fois.

    • Présence  

      Non, Billy Bat n’est pas terminée : 17 tomes pour le moment, le 18ème est annoncé pour juin 2016. Par contre 20th century boys l’est.

      • Bruce lit  

        Présence, Tornado, Jp, Cyrille: que pensez vous des dessins ?

        • Jyrille  

          Moins matures que ceux de Pluto mais on reconnaît déjà son style. Encore influencé par Tezuka.

        • JP Nguyen  

          On le reconnaît mais c’est fonctionnel , sans plus.
          Je n’ai pas souvenir d’une case de Urasawa que j’aurais eu envie d’encadrer.

        • Présence  

          C’est assez difficile de se prononcer sur uniquement une poignée de planches, car les conventions de narration visuelle sont différentes pour les mangas. Le lecteur accepte plus facilement qu’il y ait des pages avec des arrière-plans vides, ou uniquement des lignes figurant le mouvement, du fait de la pagination.

          Au vu des illustrations présentes sur cet article, les personnages sont sympathiques, avec une forte identité visuelle, un peu exagéré pour Choko. Le mouvement au tennis est aussi impressionnant que dans Olive & Tom pour le football.

          Il est un peu difficile de juger de la qualité des décors et des accessoires (car peu présents dans ces planches), mais le palmier m’épate par son réalisme, ainsi que l’arme à feu par le rendu de sa texture.

  • Tornado  

    Pareil que Présence. Difficile de se faire une idée sur quelques planches. cela parait fonctionnel (au rayon manga), mais extrêmement dynamique et expressif.

  • Lone Sloane  

    Elle a l’air chouette et courageuse cette Miyuki, et je serai curieux de voir ce que Urasawa donne à voir du tennis.
    Pour prolonger un peu tes allusions et celles de Présence à Captain Tsubasa, je trouve remarquable que les mangaka cultivent le goût des japonais pour le sport avec autant de facilitê.
    Et, pour reparler de Takehiko Inoue autrement que pour Vagabond, c’est probablement lui qui m’a offert mes plus fortes sensations d’amateur de basket avec les séries Slam Dunk et Real.
    Enfin Bruce, les Stones c’est bien mais Pharell Williams me trotte dans la tête quand on veut être « Happy » malgré les coups du sort

  • Eddy Vanleffe  

    J’avais zappé cet article sur un grand manga publié chez Big Spirit et donc un seinen comme quoi cette classification ne signifie pas forcément une débauche de violence…
    j’aime aussi beaucoup l’humanité de cet auteur qui sait véhiculer des valeurs très fortes…

    • Bruce lit  

      Merci Eddy.
      Il n’y a que Monster qui ait eu droit à son adaptation animée ?
      Qui a lu BILLY BAT ? Je trouve ça génial.

      • Eddy Vanleffe  

        J’ai pas accroché à Billy Bat, j’ai vraiment trouvé ça répétitif par rapport à ses précédents…
        mais bon rien que pour 20th century Boys, Monster, Happy! et Pluto, Urasawa est un des plus grands maîtres mondiaux…
        story telling impeccable et invisible…

        • Bruce lit  

          Je n’en suis qu’au volume 7 mais je trouve que BB surclasse tout ses travaux antérieurs.

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