Préavis de départ…

Iconique au premier regard

Iconique au premier regard© Marvel Comics

Première publication le 03/09/14- Mise à jour le 23/08/16

Xmen par Chris Claremont et Jim Lee

Par : BRUCE LIT

VO : Marvel

VF : Semic, Panini

Cette chronique couvre l’omnibus US comportant les épisodes #273-280 d’Uncanny Xmen, #1-11 de Xmen et #63-70 de X-Factor.

XFans, voici la Bible des années 90’s ! Un Omnibus consacré aux années Jim Lee et à la fin du règne exclusif de Chris Claremont sur la franchise . Fin des années 80’s , les mutants n’ont plus l’éclat de l’âge d’or : la continuité est devenue tortueuse , éparpillée dans différentes séries à qualité variable. Après avoir tué les mutants, les avoir ressuscité amnésiques à travers le monde, Claremont arrive à du jamais vu sur une série mainstream : les Xmen n’ont plus de mémoires, plus de costumes, plus de QG, plus d’équipe !

Le professeur Xavier a disparu dans l’espace bécoter Lilandra ! Et Scott Summers, le leader charismatique a quitté femme et enfant pour courir l’aventure avec ses anciens copains et japper aux pieds de Jean Grey fraîchement ressuscitée !

C’en est trop pour Marvel qui demande à papa Claremont de ranger ses jouets et impose une star montante : Jim Lee. En coulisses, rien n’est simple et le pauvre Chris avale des anacondas à force de concessions imposées. C’est d’ailleurs à se demander pour quoi Marvel l’a gardé autant de temps. Car à bien y regarder le run de Chris Claremont était peut-être conçu pour un autre éditeur que Marvel. Sûr que s’il avait eu les coudées franches, les aventures des Xmen auraient fini par avoir une conclusion, un truc inimaginable chez Marvel.

La fameuse cover qui changea le monde des Comics

La fameuse cover qui changea le monde des Comics © Marvel Comics

Mais retour aux 90. Les ventes n’aidant plus, Claremont jusqu’à présent seul maître à bord de la franchise qu’il a ressuscité va devoir la mort dans l’âme accepter l’humiliation de partager ses scenarii avec le jeune dessinateur superstar jusqu’à lui laisser sa place !

Marvel applique souvent cette recette pour ses super-héros : il n’est pas rare que Captain América, Spidey, DD ou Iron Man aient confié leurs costumes à un jeune premier histoire de revenir par la suite. C’est exactement ce qui va arriver au pauvre Chris qui reviendra ponctuellement sur la série sans jamais retrouver la gloire d’antan.

Cet Omnibus marque le prélude du triomphe des mutants des années 90s et est indispensable pour comprendre la continuité des mutants de cette époque. Des événements clés s’y déroulent : Magnéto retombe du côté obscur, Nathan Summers est envoyé dans le future, Xavier revient sur terre pour perdre ses jambes de nouveau et X-factor abandonne son flipper volant pour retourner enfin à  Salem Center.

Iceberg prêt à mourir pour une nana qui finira par le larguer...

Iceberg prêt à mourir pour une nana qui finira par le larguer… © Marvel Comics

Ce volume s’ouvre sur une histoire de Factor X où Iceberg doit lutter contres des Cyber Ninjas pour sauver Opale. Les fans du glaçon (votre serviteur) seront ravis mais contrairement à Jim Lee , le style de Portacio a épouvantablement vieilli. Tout ça est très énergique on y retrouve , une petite incursion du manga dans les mouvements, mais tous ces personnages qui évoluent bouche ouverte avec un langage corporel étrange et des décors inexistants , c’est tout simplement illisible aujourd’hui.

On enchaîne avec une saga majeure où les Xmen vont enfin retrouver Charles Xavier dans l’espace. Jim Lee s’installe sur la série et fait oublier Silvestri. Malgré des couleurs criardes , la série retrouve enfin un illustrateur dynamique. Ce sont les débuts fracassants de Gambit et Jubilee dans l’équipe. Pendant ce temps sur terre, Magnéto redevient un vilain impitoyable sous les yeux horrifiés de Malicia , Nick Fury et Ka Zar.

Magnéto au secours de la Terre Sauvage

Magnéto en Terre Sauvage : une grande réussite de la collaboration Lee-Claremont © Marvel Comics

Si la saga spatiale est assez confuse, voire ennuyeuse et routinière – du mind control, les Xmen tous avec le même costume fluo, les aventures de Magnéto et Rogue sont passionnantes, véritable mini-série avant l’heure. Magnus est amer et tire le bilan de son tutorat chez les nouveaux mutants comme un échec. Cette rédemption qu’il a chèrement acquise, il n’y croit plus.

Le SHIELD lui fait confiance, il combat aux côtés de Nick Fury mais son passé le rattrape. A tous ceux qui se moquent des intrigues étirées de Claremont, voici un magnifique bras d’honneur. Parce que voici une écriture  d’un autre temps, celui de la durée où le scénariste malgré les contraintes éditoriales ( et qui en connut plus que Chris Claremont ? ) savait parfaitement ce qu’il faisait.

Outre l’imposture de Zaladane en terre sauvage, et la confiance poignante que Rogue vulnérable comme jamais accorde à Magnéto, Claremont raconte l’histoire de deux pères endeuillés que la haine va réunir : Magnéto dont l’enfant a été brûlée vive par les communistes et Semyanov soldat du SHIELD dont le fils a été noyé à bord du Leningrad par le mutant.

Face à cet assaut de violence, la sexualité des personnages prend le dessus. Tout ce petit monde évolue dénudé et les pulsions sexuelles des personnages est la contre-partie du bain de sang dans lequel ils évoluent.

Des personnages fragiles et tourmentés

Des personnages fragiles et tourmentés © Marvel Comics

En trouvant la voix du rescapé d’Auschwitz, Claremont signe une fable cruelle sur la vengeance avec un sous texte parfois oppressant sur le viol. Brain Child, il fait quoi à votre avis avec ses femelles soumises à ses pieds ?  Et Magnéto, dont les souvenirs de la Shoah défilent devant ses boureaux hilares, c’est pas du viol ça ?

Il en ressort, cadavérique, pesant pas plus de 40 kgs exactement comme à l’époque de…Cette histoire se finit dans un bain de sang épouvantable et dans l’amertume totale. Probablement l ‘histoire de Magnéto la plus puissante qui soit.

Magnus met un point final à sa rédemption

Magnus met un point final à sa rédemption © Marvel Comics

Pendant ce temps , Lee assiste Claremont au pied levé pour une autre histoire majeure de la saga mutante : Scott Summers attaqué par Apocalypse n’a pas d’autre choix que d’envoyer son fils Nathan dans le futur pour le sauver. A l’époque le lecteur ignore que ce bébé va devenir, Cable , l’armoire à glace introduit par Rob Liefeld.  Encore une fois les dessins de Portaccio, ses splash pages sacrifiant le langage corporel  tous semblent atteint de raideur parkinsonienne)  au spectaculaire rendent la lecture fastidieuse avec une avalanche de texte de Claremont.

Il suffit presque de lire l’histoire en diagonale pour en comprendre la teneur et oublier que derrière son apparence impressionnante, Apocalypse n’est qu’un Abruti dont les plans sont confondants d’idiotie : avec ses théories Darwiniennes à la masse qu’il ne s’est jamais appliqué à lui-même ( il passe son temps à foirer ses attaques et recruter des cavaliers chez les X-men  qui finissent par le trahir), son machin d’infecter un enfant d’un virus techno organique plutôt que de le tuer directement est à peine crédible. Lobdell et Nicieza sauront par la suite relever le niveau de cette histoire un peu faiblarde.

Ce pauvre Nathan fait les frais  du destin des enfants et des femmes de l’univers Marvel. Pour éviter que Nathan grandisse et que Scott Summers vieillisse, envoyons le dans une autre dimension…On retiendra de cette histoire, des moments impressionnants de la puissance de Cyclope et l’amour touchant de Claremont pour Scott Summers au point qu’il donna par deux fois son prénom Christopher au père et au fils du X-man !

Cyclope les yeux grands ouverts !

Cyclope les yeux grands ouverts ! © Marvel Comics

A peine rentrés sur Terre , les Xmen doivent affronter le Roi d’Ombre . Xavier perd de nouveau l’usage de ses jambes. Legion tombe dans le coma. Il en sera réveillé pour X-men: Age of Apocalypse. Encore une fois, voici une étape fastidieuse à lire mais indispensable pour comprendre la réunification des équipes. Le roi d »Ombre et son look grotesque n’a pas la profondeur des vilains made in Claremont.

Une fois de plus les équipes se castagnent entre elles, Colossus fait son retour et Andy Kubert, futur remplaçant de Jim Lee assure l’interim en attribuant ses héros de poses étranges…Xavier décide de former la blue et gold team . Une conclusion pleine d’humour de Peter David : que va t’on faire de tous ces mutants ?

Vient ensuite Xmen Genesis, LE BEST seller des 90’s. Marvel a fait un effort appréciable : la fameuse Variant Cover a été reproduite en format originale et réactualisée pour les nouveaux lecteurs. Claremont signe une superbe histoire pour son chant du cygne. Le manoir est reconstruit, l’équipe est réunifiée, les Xmen sous l’impulsion de Lee ont une forte identité visuelle et des costumes Xtras qui dureront au moins 10 ans ! Magnéto retrouve sa dimension tragique.

Au programme , un vrai Best of des années Claremont : Entrainement en salle des dangers , affrontements titanesque, lavage de cerveaux, des héros qui dissertent même la mâchoire fracassée de leur différences idéologiques, manipulation génétique et la fin de l’astéroïde M. Indispensable.

On est plus copains !

On  n’est plus copains ! © Marvel Comics

Claremont signe pour son départ la meilleure histoire des Xmen depuis au moins cinq ans, pleine de bruit et de fureur. La suite sera moins glorieuse, mais cette histoire est si puissante que les lecteurs n’y verront -un temps- que du feu.

A peine remis, les Xmen doivent faire face à Omega Red, Mojo (le vilain le plus stupide de tous les temps), Ghost Rider Bishop et Dents de Sabre . Encore une fois chaque page de Lee est un merveille pour l’amateur de Super Heros. Ses personnages sont tous des demi-dieux dont la peau semble être statufiée ….

C’est au scénario que le bât blesse et l’on voit apparaître un certain Scott Lobdell qui restera 5 ans sur la franchise …. Heureusement car les scénarii de Lee et Byrne puent des pieds et personne dans ce petit monde ne semble savoir où il va. La première histoire d’Omega Red singe tous les tics de Claremont viré peu de temps avant et on a peine à s’intéresser à ces histoires absurdes de synthétiseur de Carbonadium cachée par Wolverine pendant la guerre froide, ses lavages de cerveaux et retour au projet Weapon X.

Pourquoi virer Claremont ? Omega Red papote en plein déchiquetage ! © Marvel Comics

Quelques bons moments : l’apparition du superbe costume de Sabretooth à l’époque où il ne ressemblait pas encore à un hippie et des scènes de torture réussies de Wolverine…C’est avec un souvenir ému que j’ai retrouvé ces histoires .

Comme beaucoup , j’avais arrêté la lecture des mutants pendant une dizaine d’années. Comme pour tous les ados, le reboot de Jim Lee marqua une révolution graphique que votre serviteur n’ a jamais oublié. Malgré des couleurs criardes, des mises en pages vieillottes devant insérer des tonnes de textes, le tout reste lisible 20 ans après sa sortie.

Lorsque l’on voit l’impasse dans laquelle était Chris Claremont, aussi abjecte fut la décision de Marvel, elle fut peut-être la bonne. Beaucoup de ces histoires n’ont plus beaucoup d’intérêt pour un nouveau lecteur mais pour les accros à la continuité, il est indispensable. Cet omnibus compile des histoires excellentes et d’autres parfaitement dispensables. Vous l’aurez compris, lorsqu’il s’agit de la continuité de cette époque, la somme des parties s’efface devant l’ensemble finalement plutôt (encore) cohérent

Et le meilleur allait venir avec Scott Lobdell…

Bishop et Lobdell arrivent !

Bishop et Lobdell arrivent ! © Marvel Comics

67 comments

  • Eddy Vanleffe  

    Tout le monde adore X-men VS FF…c’est dingue!
    ça doit tenir au fait que Claremont est à mort dans l’empathie avec ses persos et qu’il peut jongler avec toutes ses marottes comme l’emphase de Fatalis et le côté faux jumeau avec Reed qu’il reprendra à la fin de son Run sur FF. la Meilleure caractérisation de La Chose ever et cette humanisation de la Torche qui devient mesquin, raciste tout en étant héroïque quand même. Une Ororo tellement…tellement, quoi.

    J’aime bien la période Jim Lee sur X-men, c’est un peu stéroïdes, chirurgie esthétique et prothèses mammaires associés, mais j’assimile ça à ce fun très spécifique à cette époque…Ca ne me dérange pas!
    cette scène gratos où Cyclope bave comme un boxer devant Psylocke alors que Jean Grey lui parle, ça fait partie de mes GROS fous rires de cette période.

    je reviens un instant sur la brouille entre Claremont et Byrne…
    quand je vois la mini FF qui asimile et respecte l’héritage du canadien irascible avec beaucoup d’humilité alors que ce dernier va massacrer les Hellions, les Reavers dans une sorte de règlement de compte vengeur le temps des quelques pages qu’on lui a laissé faire, j’en suis encore pantois.

    Nicieza tente de sauver ce qu’il peut dans les pages des New Warriors…

    • Bruce lit  

      Rien que pour tes yeux Eddy, je te promets de traiter Xmen Vs FF pour la saison 5 en septembre. La scène du baiser entre Rogue et Ben Grimm est effectivement très poétique.
      J’avais bien aimé aussi les séquences soap entre Scott et Psylocke. La plus cool étant lorsque elle lui lèche la blessure sur la joue que ce grand dadais s’est fait en réparant le blackbird….
      Si tu aimes Claremont : http://www.brucetringale.com/interview-chris-claremont-pulps-comics/
      -Humblement….

      • Eddy Vanleffe  

        Je ne suis pas objectif mais je vais tenter de répondre honnêtement. 🙂

        C’est verbeux, mais tu t’en doutes….

        trois gros arcs en gros…

        Une première année de X-Men sous un faux nom avec tout un tas de guests mutants et une fin à Genosha: dispensable.

        Un big voyage à travers les dimensions en miroir avec la célèbre saga dans la Zone Négative de Byrne avec des subplots à gogo…On commence à retrouver un Claremont qui se dérouille

        Une gros arc sur le retour de Fatalis de la contre terre et ce discours sur le fait que Richards et Doom, c’est kif kif. J’ai vraiment bien aimé.
        Claremont crée Valeria Von Doom et l’ancien amour de Reed
        Sur la longueur pouvait se profiler un petit divorce héhéhé…

        • Matt  

          Donc le 3eme arc c’est celui ou Reed se retrouve dans l’armure de Doom ? Je n’ai lu que quelques épisodes de cette période dans des revues « marvel elite » et j’ai toujours été curieux de lire ce qui se passait. Avec cette couverture de Susan dans les bras de Doom/Reed.

          • Eddy Vanleffe  

            C’est brouillon mais mais j’ai vraiment accorché.

            un problème toutefois:

            Claremont est un habitué de la marvel way of writing qui laisse libre court au dessinateur pour mette en scène….
            Ça peut donner des sommets avec de bon storytellers comme byrne, Romita jr, Paul Smith ou Alan Davis.
            je ne classerais pas Larroca parmi ceux ci…Parfois les trucs sont un peu rushés…

          • Matt  

            Tiens c’est peut être trop demandé mais tu sais si on peut attaquer directement par le troisième arc sans être largué ? Et si oui, il commence à quel numéro ? a peu près par là ?

            http://www.bulledair.com/index.php?rubrique=album&album=vo_fantastic_four_v325

            Je trouve le style de Larroca néanmoins agréable.
            Je me questionne d’ailleurs sur toutes les séries « heroes reborn » post Onslaught. On n’en entend jamais parler et je ne sais pas ce qui vaut le détour parmi elles.

          • Eddy Vanleffe  

            Ca commence plutôt au 23 (intro de Valeria) et ça se termine au 32…
            il y a aussi les numéros spéciaux Heroes Reborn: doomsday et Doom.
            Tout n’est pas indispensable mais ça vient expliquer où est passé Doom depuis le crossover Heroes return.

            Claremont recommence à ressembler à lui même quand Marvel le muta chez les mutants flairant un gros coup à faire…malheureusement, de mauvaises idées avec des dessinateurs incapables de mettre un truc en scène (obligeant Chris à rajouter encore du texte) et deux crossover à intégrer sur 10 numéros…ben c’est difficile de rendre un truc potable.

          • Matt  

            Merci
            Je ne sais pas si je vais aimer mais des fois on est « bêtement » attiré par ce qu’on a connu gamin. Et j’ai toujours été curieux de lire la suite de ce que j’ai pu lire à l’époque.

  • Eddy Vanleffe  

    J’ai lu tout le tag Claremont 🙂

    c’est pas de la graisse qu’elle lèche?
    Cette scène était dessinée dans un flou délirant, Kubert ayant la phobie des pieds dessinait des tonnes et des tonnes de poussières dans l’institut Xavier et certains éléments passaient à la trappe.
    Oui, c’est un bon rire, comme quand elle l’attend aux gogues chez les parents de Colossus…

  • Bruce lit  

    C’ÉTAIT BIEN MIEUX AVANT !!!!
    Ouinnn…..

  • PierreN  

    « I wanted to change Wolverine’s duds from the first moment I set eyes on him. Yellow and blue? That’s a football team, not a wild animal! And an AMERICAN football team, no less! So as soon as I could, I gave Wolverine the brown-on-brown costume. (I still remember Jim Lee telling me proudly that he had given Wolverine his « real » costume [the yellow and blue one] back. And I remember the long pause on the other end of the phone when I mentioned I was the one who had changed the costume.) »
    (tiré du forum de Byrne pour les curieux)

    Suis-je le seul à considérer que le costume marron du griffu est de loin son meilleur (je trouve que Lee aurait mieux fait de s’abstenir) ? Malheureusement lorsque il a été réutilisé ces dernières années, c’étaient à l’occasion de séries pas terribles (Dark Avengers de Bendis, Origins de Way).

    • Bruce lit  

      Ah oui, je connaissais cette anecdote.
      Pour ma part j’aime bien les deux costumes, même si en fait tout le monde sait que le costume de Wolvie ne sert à rien puisqu’il finit toujours en lambeaux. C’est vrai que les épaulettes en métal du costume jaune m’ont toujours urticées.
      Le costume marron est plus organiques, plus sauvage.
      Enfin, tout sauf la tenue paramilitaire de Morrison…

    • Matt  

      J’aime bien aussi les deux costumes. Mais le marron fait peut être moins kitsch c’est vrai. Après c’est du détail, je ne vais pas en vouloir à Lee pour ça. Par contre le costume de Cyclope, bof bof…

      Costumes préférés des x-men :

      Storm : son look punk, son look moderne avant Marvel Now ou son look Marvel now. En bref ceux qui ne ressemblent pas à une tenue SM. Je n’aime pas son costume classique initial. Et celui de Lee est sympa, mais sans plus.

      Malicia : tous ses costumes. Ils ont tous la classe

      https://s-media-cache-ak0.pinimg.com/originals/e7/9d/b7/e79db7b696a7c3eea37d24d9774c7538.jpg

      Cyclope : Son costume « astonishing ». En gros celui qu’il a dans sa période sombre sur Utopia et tout ça.

      Jean Grey, Colossus, Diablo : euh…le classique

      Kitty : le « astonishing » simple de la période Whedon.

    • Matt  

      Quant à Emma, je préfère son costume qui fait plus habillé quand même :

      https://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/2/2c/Emma_Frost_in_current_costume.jpg

      Parce qu’il est bien gentil Morrison, j’aime bien son run, mais niveau costumes c’était pas ça quoi. Soit disant ils étaient plus réalistes mais bizarrement tous en cuir. Et pour Emma c’était mini short moulant et décolleté si léger qu’il tient en place par l’opération du saint esprit.

  • Bruce lit  

    Ah…En ce qui concerne Colossus, je reste d’un conservatisme absolu : son meilleur costume reste le premier de Cockrum. Le pire étant celui de JrJr dans les 80’s qui d’ailleurs partait aussi en lambeaux à chaque épisode. Quelle laideur!

    • PierreN  

      Je n’ai jamais été spécialement fan du costume violet de Magneto (celui avec le gros M sur le torse).
      JRjr n’a manifestement pas le talent de « designer » de son père (à qui l’on doit notamment le costume à tête de mort du Punisher et le tout premier costume de Wolverine, celui avec les moustaches dessinées sur le masque).

      • Bruce lit  

        @Pierre : Tout à fait ! Celui de Kitty Pryde avec son loup bleu, je peux pas. A de nombreuses reprises, Kitty semble flotter dans son costard et peser 50 kilos de plus…
        @Matt : si même toi, tu trouves qu’Emma est mal fringuée chez Morrison…

        • Matt  

          Ah ben oui carrément. Sont tous mal fringués. Mais c’est pour ça que je me refusais à retenir le costume contre elle lorsque je la défends^^ Morrison habille tout le monde n’importe comment.

          • PierreN  

            @Matt: Oui enfin là c’est plutôt la faute de Quitely, non ?
            Celui de Fantomex est pas trop mal je trouve, même si je préfère la version noir et blanche d’Uncanny X-Force…

          • Matt  

            Euh…bonne question tiens. Est-ce le scénariste ou le dessinateur qui impose ses choix vestimentaires ? Parce que curieusement Morrison semble avoir un penchant pour le SM. Même dans son Wonder Woman, il y a des histoires de cordes, d’amazones qui se soumettent et portent un collier symbolique (il y a une scène marrante quand elle comprend que c’est perçu autrement que comme un rituel chez les humains, mais on sent bien le délire bondage). C’est léger mais bon…quand on connait le bonhomme on se dit que ça arrive souvent dans ses travaux. Donc n’est-ce pas lui qui impose ses choix de costumes ? Avec un Magneto/Xorn torse poil avec des chaines, des costumes en cuir moulant partout, etc.

          • PierreN  

            @Matt: le choix du cuir, c’était clairement une demande de Morrison que l’on retrouve dans son manifesto, mais cela reste une indication, et heureusement Quitely n’a pas fait qu’un simple copié collé des tenues des X-Men de Singer.
            Mais sinon c’est vrai que le cuir est fréquent chez cet auteur (The Invisibles), et cela s’accorde bien ma foi avec le sous-texte érotique de la série (les viols télépathiques, les tenues SM bondage, et autres dont Claremont était déjà coutumier, et Morrison a poussé les curseurs à 11 sur ce plan-là).

        • PierreN  

          Pour moi le meilleur costume d’Emma, c’est de loin celui de la période Generation X, un peu plus classe et élégant que ses tenues habituelles.
          http://media.emmafrostfiles.com/comics/covers/generation_x_overstreet_fan_edition.jpg
          Apparemment Coipel (en tant que fan de Claremont) n’est pas fan de l’intégration d’Emma dans l’équipe (http://www.comicsblog.fr/7798-Kapow_2011__Linterview_dOlivier_Coipel).
          Et pour rester avec du Bachalo des 90’s, dans le genre univers alternatif, j’aime bien celui du Colossus d’AoA, avec son bandeau façon Zorro.

          • Matt  

            Oui enfin là j’appelle pas ça un costume mais des habits civils.

            Sinon désolé mais j’ai pas envie de lire ce que Coipel a à dire^^ J’en ai assez des controverses sur Emma. Moi ça m’a bien plu qu’elle intègre l’équipe donc tant pis pour les mécontents. Et toc ! Moi j’aime pas One More Day et c’est tant pis pour moi non ?^^ Alors qu’ils se fassent une raison.

  • Matt  

    Tiens d’ailleurs puisque je passe par là, je râle à nouveau sur l’article. Comme je le disais, ces épisodes ne sont pas traduits par Coulomb dans les intégrales récentes.^^ Mais par Nick Meylaender. Oui, ils ont refait les trad. Je persiste et signe. Peut être que j’ai gagné assez de confiance aujourd’hui pour qu’on veuille bien accorder foi à mes propos^^
    C’est bien pour ça que je me suis pris avec plaisir la période « xcutionner’s song ». Et je pense aussi me prendre la prochaine intégrale qui arrive en octobre. L’équivalent de « a skinning of souls ». C’est pas forcément extraordinaire mais j’aime bien ces épisodes qui se penchent sur l’histoire du changement de corps de Psylocke qui était complètement obscur durant l’ère Claremont.

  • Nicolas  

    Marvel n’a pas exactement viré Claremont : il a claqué la porte, son orgueil blessé. Sil il était resté trois ou quatre mois de plus il aurait vu le départ de Jim lee et aurait put reprendre les rênes de la série. Bob Harras a parié sur Jim lee et a perdu. Deux perdants au total… sauf les fans qui y ont gagné un bon run avec Lobdell et Niscieza avec l’apothéose en prime : Age of Apocalypse.

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