QUAND MARVEL NOUS PREND POUR DES CH’THON! (CARNAGE)

Carnage par Gerry  Conway et Mike Perkins

par Eddy Vanleffe

VO : Marvel

VF : Panini 

1ère publication le 21/06/18- MAJ le 12/01/19

Cet article portera sur la série Carnage (2015) scénarisé par Gerry Conway et dessiné par Mike Perkins  dans trois numéros du magazine Spider-Man universe.

Tous les scans sont donc la propriété de MarvelComics.

Un ch'thon très éloigné des super-héros habituels, en plus c'est garanti 100% sans Deadpoulpe... © Marvel Comics.

Un ch’thon très éloigné des super-héros habituels, en plus c’est garanti 100% sans Deadpoulpe…

© Marvel Comics.

Existe-t-il une recette pour obtenir un comics de qualité supérieure à coup sûr?
Bien sûr, on serait tenté de constituer une équipe d’auteurs talentueux pour que le tour soit joué, mais on a vu que bien souvent, c’était plus compliqué que cela.

Il existe un cas d’école particulier au comics de super héros en univers partagé. Des personnages que personne ne veut, qu’on donne à un scénariste dont personne ne connaît le nom et dont chaque idée est validée par un éditorial qui se dit: «Bof, pourquoi pas? On’a plus rien à perdre!» . Vous obtenez ainsi, Les X-Men de Claremont, Le Daredevil de Frank Miller, le Warlock de Jim Starlin, les New Teen Titans de Wolfman et Perez ou au bout de la chaîne le Swamp Thing d’Alan Moore. Cette façon de procéder est le miracle du «Bronze age» of comics.

Il est tentant de croire que cette pirouette peut fonctionner indéfiniment ou de manière aléatoire, au gré de l’histoire.
Nous avons vécu depuis les fameux «grimm and gritty», la montée en puissance de Vertigo et de ses auteurs renommés et enfin nous survivons à l’ère des Events iconoclastes. Conscient d’être parvenu à l’extrémité d’un cycle, Marvel tente d’être original sans se mouiller de trop. Être novateur sans vraiment oser. Souffler le chaud et le froid, servir de laboratoire en vue de franchiser pour le cinéma ou la télévision. Secret Wars servit d’ailleurs à ça. Voir ce qui plaît ou pas. Ainsi le Weird world piqua la curiosité, le mariage de Spider-Man revint par la petite porte et X-Men 92 annonça la nostalgie 90 du nouveau run de Guggenheim.
Il est donc difficile pour l’éditeur de parvenir à faire éclore de nouvelles séries cultes et passionnantes qui s’inscrivent dans la durée à la fois des parutions et dans la mémoire.
Alors pourquoi et surtout comment sans crier gare, cette nouvelle série Carnage est-elle parvenue sur les étals de poissons pas frais des comics lambda?
Fulgurance?
Hasard?
Pari perdu?

Oh putain c'est glauque! Je vais refermer ça et aller prier un petit peu...

Oh putain c’est glauque! Je vais refermer ça et aller prier un petit peu…
© Marvel Comics.

A défaut d’un jeune premier voulant percer sur «Avenging Avengers of the West Coast academy season 2», nous avons le vieux Routard Gerry Conway aux manettes du scénario. Ce dernier est surtout célèbre pour avoir pété les cervicales de Gwen la cruche qui a jamais compris que son copain était Spider-Man. Certains plus attentifs savent que les deux ans de son run sur Amazing Spider-Man valait quand même son pesant de cacahuètes vintages et que bien plus tard il livra de nouveau une prestation modeste mais très «roller coaster» au tisseur sur Spectacular Spider-Man. Mais bon, on est loin d’un auteur en vue, surtout par la génération «Quesada». Dans ses pattes on collera le dessinateur Mike Perkins qui lui non plus n’a pas le CV blindé de hits. Il a toutefois déjà mis en image un titre d’horreur pour Marvel. Il s’agissait de l’adaptation de The Stand (Le Fléau) de Stephen King. Le point commun des deux bonhommes, c’est d’être de solides artisans et des artistes compétents.
Déjà Gerry avait plus ou moins essayé de glisser quelques références vers l’occultisme, mais le tisseur s’accommode assez mal de tout ce décorum.
Carnage est donc l’occasion de faire peau neuve à plus d’un titre.

Déjà, pour commencer: CE N’EST PAS UN TITRE DE SUPER-HEROS. CECI EST UN COMICS D’HORREUR!
Certes, Carnage reste un psychopathe soudé à un symbiote particulièrement dégueulasse, certes encore la sacro-sainte continuité de l’univers partagé est prise en compte, mais la démarche consistera à limiter ces aspects à leurs portions les plus congrues.

«J'ai un peu le mal de mer là...!»

«J’ai un peu le mal de mer là…!»
© Marvel Comics.

Pitché au départ comme une course au vampire avec Carnage à la place du monstre, Conway avoue avoir retrouvé le plaisir de bosser.
Nous avons donc à faire cette fois à une équipe spéciale du F.B.I qui est chargé de traquer les criminels spéciaux comme Kletus Cassady le fameux serial-killer associé au symbiote Carnage. Cette équipe est dirigée par Claire Dixon intrépide inspectrice que les scrupules n’étouffent pas trop.

Elle met au point une stratégie afin d’atteindre son but: Elle loue à l’armée une arme expérimentale: un canon sonique surpuissant qui sera sous la bonne garde du commandant John Jameson, responsable de la maintenance du matériel militaire et accessoirement, la victime d’une étrange malédiction. L’agent Dixon détient également l’homme qui connaît probablement le mieux le psychopathe à savoir Eddie Brock lui-même. Ce dernier privé de son propre symbiote Venom, est devenu une marionnette pour l’unité spéciale du F.B.I. Il est jumelé à présent à une autre entité; Toxin, mais sous le contrôle absolu de l’inspectrice qui croit ainsi pouvoir le tenir en laisse. Brock accepte néanmoins de bonne grâce son nouveau statut, espérant pouvoir régler ses comptes avec son rival.
Par ailleurs, une jeune femme a miraculeusement survécu à l’une des premières attaques du tueur écarlate: Manuela Calderon. Elle est devenu depuis la responsable de la sécurité d’une vieille mine en fin d’activité.

Les couvertures ont des visuels très cinématographiques et ont chacune une approche unique
© Marvel Comics.

Claire passe un accord avec le propriétaire de la mine, Barry Gleason pour attirer le monstre, irrémédiablement attiré par une salve d’informations pour terminer sa besogne.
Le plan peut paraître grossier mais il recèle une forme d’astuce assez malsaine, si l’on tient compte que l’agent Dixon espère que chacun de ses pions succombe à ses instincts les plus primaire et que les événement lui donnent souvent raison.

C’est donc dans une ambiance, à cheval entre la série X-Files (si l’on considère toutes les aberrations Marvel comme des affaires non-classées) et le film The Cell pour la course-poursuite d’un tueur en série donnant dans le fantastique, que la série prend ses marques. S’il est en effet bourré de références à l’univers régulier de Spider-Man, ce comics se borne à citer explicitement ce qui est nécessaire à la compréhension de l’intrigue et à en détourner les codes comme le fait de faire de Claire Dixon la principale protagoniste de la nouvelle série. En effet, celle-ci étant une simple flic ambitieuse, complètement étrangère aux collants permet par une astucieuse identification de pouvoir se passer du reste, allant jusqu’à presque considérer la série comme une sorte «poche» à part comme Old man Logan, ou End of Days
Graphiquement les ombres omniprésentes débarrassent également les personnages de leur traitement habituel qui consiste souvent à habilement dessiner différemment les super-héros des autres protagonistes. Ici Brock, n’est plus le colosse de Mac Farlane tout en gardant sa brosse caractéristique et Man-Wolf ressemble davantage à un figurant, rendant sa métamorphose plus saisissante et plus douloureuse.

La mission deviendra comme l’on pourrait s’en douter un bordel monumental, car si le canon sonique fait bien s’écrouler les différents couloirs de la mine sur Carnage, la moitié de l’équipe est prise au piège de ce gigantesque coup de grisou. C’est là que le deuxième scénario commence.
Un temple d’un culte ancien est soudainement mis à jour. Le culte de Ch’thon qui manipule Carnage lui donne la possibilité de pouvoir évoluer d’une manière jusque là inédite et booster sa manière de se reproduire. Et si tout depuis le départ avait été prémédité?
Ce premier arc est assez réussi, avec une bonne ambiance de film à la fois catastrophe, adoptant un ton sombre, premier degré dans sa façon d’aborder l’horreur et le fantastique. Mais Conway va opérer un tournant à 90° dès le suivant.

Il n'y a pas que des ch'thons dans cette série. Victoria et Claire sont deux personnages forts.

Il n’y a pas que des ch’thons dans cette série. Victoria et Claire sont deux personnages forts.
© Marvel Comics.

Suite au fiasco dans la mine, le bilan pour l’équipe de Claire est sinistre. Raillée par ses supérieurs, elle est à deux doigt de jeter l’éponge, avant de trouver un autre élan. Si Dixon et les siens sont responsables de la sortie de terre d’un culte dangereux, celui-ci a des ennemis qui le traque depuis la nuit des temps: Les enfants de la nuit. Dirigée par la mystérieuse Victoria Montesi et son fidèle indien Singh, sage, prêtre, guérisseur, bref le mec utile. Cette nouvelle organisation est à la fois une force et une faiblesse pour la série. Force, parce que les personnages sont excellents et redonnent une nouvelles dynamique, et parce qu’aussi le scénario rebondit sur d’autres pistes passionnantes, mais faiblesse parce que voilà:Les enfants de la nuits font office de «mac guffin» permanent avec tout ce pognon et ce savoir sorti d’on ne sait où sans plus d’explication que: Nous sommes là depuis le début et nous pouvons passer à l’échelle supérieure. C’est agaçant. Mais heureusement Conway, comme un chef pâtissier qui sait qu’il n’a pas utilisé le bon ingrédient, va réussir à le faire oublier en maintenant un tempo impressionnant.

Le deuxième arc est sans doute le plus réussi. Le premier épisode nous présente une toute jeune fille Jubulile Van Scooter en train de faire le tour du monde en solitaire sur son petit voilier. Impossible à ce stade de ne pas penser au film Dagon de Stuart Gordon qui commence de la même manière avant de déchaîner un enfer lovecraftien sur ses héros, ce qui arrive également ici…

Un clin d’œil au film Dagon?
© Marvel Comics.

Ici débute la chanson d’amour de Conway pour le maître de Providence. Si ce n’était qu’allusif dans la première partie, nous sommes désormais plongés au cœur des anciennes divinités aux noms les plus dingues, à la recherche d’un grimoire ancestral écrit par un taré dans le désert. Une entité Ch’thon (habituellement Némésis des Avengers dans les années 70) menace de revenir faire régner le chaos sur la planète.

Soyons clair, le face à face entre Jubulile Van scooter, dont le métissage Afrikaans/Zoulou donne un background fort intéressant et surprenant et son naufragé Carnage va donner lieu sur une vingtaine de page à un thriller/survival des plus dense,vrai pied de nez à la décompression. Une réussite en soi, un one-shot délicieux glissé entre deux intrigues. Dès lors, il s’agira de comprendre comment Cassady a pu atterrir sur ce bateau.

À moins que ce soit une référence à Shining…© Marvel Comics.

Gerry Conway connaît bien mais livre une version quelque peu inhabituelle de ses personnages.
Il est à remarquer qu’il insiste plusieurs fois sur le fait que le symbiote Carnage s’est fusionné avec un crétin à moitié inculte incapable de discerner les enjeux de ce en quoi il mis les pieds. Aussi maladroit que violent, il rend le parcours de son hôte particulièrement facile à suivre pour la nouvelle équipe cette fois menée par Montesi qui va le traquer à travers le monde pour lui reprendre son grimoire, jusqu’à croire pouvoir le coincer sur un vieux rafiot. Victoire aussi fugace qu’illusoire dans un climat qui cette fois n’est pas sans rappeler la pessimiste série The Strain.

Brock, comme un chien en laisse ne cesse de proférer ses sarcasmes jusqu’à ce qu’il devienne une sorte d’ange gardien pour la jeune adolescente naufragée. Conway rappelle de manière détournée que l’obsession pour les innocents ne venait pas de Venom mais bien de son avatar humain. Sa recherche pudique de rédemption replace son aspect religieux également.
John Jameson ne maîtrise pas la bête en lui tout en étant un soldat rompu à la discipline. C’est Singh qui parviendra lui rappeler dans les moments les plus sauvage, qui il est vraiment.
Sinon ce sont bien les femmes qui tiennent la barre de la série, Jubulile, Claire, Victoria Montesi ou encore Manuela Calderon ont toutes des caractères bien trempés, pas du tout décidées à se laisser marcher sur les pieds. Les mecs sont réduits aux rôles de serviteur (Singh), animal domestique (Brock) et plan B pas très fiable (John Jameson) sans pour autant les rabaisser. Leur ennemi est quant à lui aussi débile que dangereux.

Si certains se font fort de nous asséner des équipes intégralement féminines, afin de nous faire croire lourdement et artificiellement à une meilleure représentation de la femme dans le comics (A-force), loin des spots, Conway réussit mieux sur tous les plans. Mike Perkins ne joue pas non plus sur les physiques, puisque les circonstances ne s’y prêtent pas. Bref les choses sont naturelles, fluides et à leur place.
Dans le monde d’aujourd’hui, on le sait, une série mineure vit avec une épée de Damoclès dès son sixième numéro. Le premier arc a de bons retours et autorise la mise en place d’un second. L’élan s’essouffle et l’auteur est prié de trouver une conclusion pour le douzième numéro. Ici l’éditeur a soutenu le projet au delà de son espérance de vie en donnant le feu vert pour un dernier arc, forcément bordélique, puisqu’il va falloir, conclure, ranger les jouets et le tout en 6 derniers petits épisodes.

Fais pas le ch'thon Carnage voilà le Chtulhu de Marvel!

Fais pas le ch’thon Carnage voilà le Chtulhu de Marvel!
© Marvel Comics.

Un jeu d’équilibriste dans lequel Conway perdra quelques plumes, mais saura rester la tête haute.
Nos héros vont donc se confronter à Carnage pour empêcher le retour de Ch’thon sur une île invisible dans la Mer de Timor (peur en latin), mission au cours de laquelle, certains trouveront leur destin.

Conway aura donc l’idée brillante d’opposer le totalement corrompu Cletus à la totalement innocente Jubulile pouvant ainsi contrôler le symbiote et le transcender. La encore le scénariste développe la relation entre les deux personnages de manière très crédible et censée. Jubulile est la fille même de l’amour, le fruit d’une union encore impensable 20 ans en arrière, alors que Cletus est presque condamné dès l’enfance, par la violence, la haine et l’horreur.

Un Eddie Brock prêt à tout pour la petite Jubulile : sa rédemption.

Un Eddie Brock prêt à tout pour la petite Jubulile : sa rédemption.
© Marvel Comics.

Sur certains détails, le scénariste se prend effectivement les pieds dans le tapis. Qu va bien pouvoir devenir Eddie Brock après cela? Et Jubulile? Le chute de l’ensemble se traite sur deux pages et certains disparaissent quasiment «hors champ» comme le personnage principal, lui même… Brock s’en va à la Lucky Luke et voilà.
Il y a aussi cette histoire d’amour homosexuelle qui survient à 30 pages de la fin, sans n’avoir aucun rapport, ni incidence sur le récit, comme si un exécutif avait soudain débarqué dans le bureau en s’exclamant «Les gars! On veut de la hype, rajoutez-moi des gays!» Alors, c’est très progressiste etc… mais ça tombe un peu comme un cheveu dans la soupe, à moins que cela soit une blague «méta» sur Bendis et son Iceman?

Au delà de cela, Marvel a eu le cran de nous proposer un comics d’horreur mystique sans costume, sans personnage phare, sans -trop- de gimmicks commerciaux et cela pendant seize épisodes dessinés par le même artiste sans fill-in, qui doit aire figure parmi ses pairs de marathonien. Si l’arrivée peut nous laisser sur sa faim, on aura eu droit à un voyage bien sympathique.

Mais alors pourquoi ce préambule sur la recette du comics exceptionnel?
Ah mais parce qu’on était à deux doigts, putain!
La frontière est parfois mince entre une série moyenne, mais qui a du potentiel et celle qui va vraiment changer les choses.
Si Nick Lowe l’éditeur, avait poussé Conway à lâcher les chevaux, plutôt que de le «baliser» avec cette structure par arches narratives des plus conventionnelles et cette conclusion en demie-teinte, et s’il avait donné le boulot graphique à un artiste moins conventionnel comme par exemple Mike DelMundo qui signe des couvertures bien imaginatives, visuellement marquées et marquantes. Ce comics aurait pu se hisser au rang des titres les plus ambitieux de l’écurie Marvel cette année là.
Au lieu de cela, la peur panique d’être clivant, les cantonne à nager dans les eaux tièdes du «moyen» au «pas mal», donnant comme dans les films de la firme de la bouffe de cantine.
Carnage avait le potentiel d’être le Swamp Thing de Marvel, un truc mémorable, et c’est en fait une petite série «B» faite avec suffisamment de cœur et de ruse pour nous maintenir en haleine, mais sans vraiment nous faire décoller.
Et toujours cet arrière goût de…«On y était presque!»

Que reste-il de nos «à mort!»?
© Marvel Comics.

——

Ceci n’est pas un comics Marvel, mais un film d’horreur terrifiant avec Carnage dans le rôle de Ch’tulu ! Pour son dernier article de la saison, Eddy Vanleffe a choisi de vous parler de la mini série disponible en kiosque de Mike Perkins et Gerry Conway ! 

Le groupe Green Jelly a écrit une chanson sur le personnage pour un jeu video.

64 comments

  • Matt  

    Ch’thon ? C’est vraiment son nom ? Mouhahaha ! Ahlàlà…en Amérique ça ne fait pas forcément rire mais en France…

    Bon ben ça semble intéressant quand même. Dommage pour ces limitations éditoriales que tu mentionnes. Mais c’est inévitable je crois.
    Et moi j’aime bien Carnage. Alors oui ok il a toujours été débile (et mal employé dans des histoires pas terribles), mais le concept simple d’un crétin psychopathe aux grands pouvoirs est réellement inquiétant. Les salauds ne sont pas tous des génies calculateurs à la Dr. Doom. Keltus est un dingue en roue libre, et c’est ça que je trouvais inquiétant chez le perso. ça ne le rend pas spécialement profond ni très intéressant, mais complètement approprié pour une approche un peu plus horrifique justement, une représentation d’un mal démoniaque.
    J’avais bien aimé aussi le one shot/crossover Marvel/DC Batman & Spider-man qui mettait en scène le Joker et Carnage, et qui présentait Carnage comme un gosse effrayé au fond de lui qui a juste complètement pété les plombs.

    Bref c’est sorti en VF, c’est cool. Je vais peut être essayer. C’est vrai que ta note de 3 étoiles refroidit un peu. Et pour un « on y était presque », elle semble un brin sévère par rapport à tes arguments. Alors au final je ne sais pas trop si tu estimes que ça vaut le coup de tester ou pas^^

  • Matt  

    Keltus ? Euh…je voulais dire Cletus…
    Mais c’est ta faute d’abord ! C’est Cletus Kasady, pas Kletus Cassady ^^

  • Matt  

    « un vilain au charisme d’huitre »
    Ah ben moi je trouve quand même qu’il a la classe visuellement. On dirait presque un écorché. C’est ce que Marvel pouvait faire de plus « gore » avec les limitations de l’époque en matière de public (parce que maintenant, on a littéralement un homme sans peau créé par Remender)
    Pour un truc horrifique, Carnage fonctionne bien. Et le fait qu’il soit con et cinglé, why not ? Les criminels ne sont pas tous des puits de science.
    Après ça ne le rend pas super intéressant, certes. Mais justement le fait de l’utiliser ainsi dans cette série, pourquoi pas ?

  • Matt  

    Woah j’ai réagi à un commentaire qui a disparu…c’est la 4eme dimension.

    • Bruce lit  

      ?
      Aucun commentaire n’a été blessé pendant la publication de l’article.

      • Matt  

        Tricheur ! Tu viens de le remettre en dessous^^ J’ai l’air d’un fou maintenant.

        • Patrick 6  

          Ne dis pas ça Matt, tu n’as pas l’air d’un fou ^^
          Blague à part Carnage montre bien la limite de vouloir imposer « l’horreur » dans un comics traditionnel comme Spider-Man : le personnage n’est au final ni drôle ni effrayant et ses interventions (je trouve) tombent la plus part du temps un peu à plat ou à coté de la plaque.
          On aurait pu espérer qu’en ayant sa propre série la mayonnaise prenne d’avantage, mais si j’en crois l’article d’Eddy ce n’est pas tout à fait le cas…

          • Matt  

            Moi je le trouvais un peu effrayant plus jeune…
            Mais bon après j’ai pas dit qu’il avait été bien écrit ou que les histoires qui le mettent en scène étaient bonnes. Hélas.
            Mais bon on dit bien qu’il n’y a pas de mauvais perso mais juste de mauvais scénaristes, non ?^^

  • Patrick 6  

    Ach je crois que je vais poser mon joker pour cette série… Il faut dire qu’à la base je n’ai jamais compris l’existence même de Carnage ! Je le prends plus comme un manque d’imagination des scénaristes Marvel qui voulaient créer un produit dérivé d’un vilain à succès : Venom !
    Donc nous avons d’un coté un hôte limite crétin, de l’autre un vilain au charisme d’huitre… Vraiment ce personnage n’est pas pour moi ^^
    Concernant cette série en dépit du capital sympathie que m’inspire Gerry Conway (la première saga du clone, un psy qui devient le Bouffon vert… Hey voilà du old school tout à fait fluide et agréable à lire) je pense que je ne suis vraiment pas sûr de me laisser tenter un jour…

    • Fred Le mallrat  

      Tu peux car je ne suis moi même ni fan de carnage (même avis que toi) ni de Conway qui n a jamais fait quo que ce soit qui m ait enthousiasmé.. a part peut etre les JLA avec Perez avec 2 arcs forts sympathiques avec la JSA.
      Mais cette série Carnage est un bon film d horreur classique de série B.. j aurais bien aimé qu on voit d ailleurs ce que devient John Jameson ensuite…

  • Eddy Vanleffe  

    J’ai mis trois étoiles parce que honnêtement, 4 ça serait quand même bien noté…
    J’avoue avoir pensé au 3 et demi mais je ne l’ai pas trouvé… 🙂

    Cette série est faite pour ceux qui veulent
    -un truc autonome qui ne joue pas avec les crossovers
    -une idée sympa pour Carnage qui sort des sentiers battus
    -une série qui ne prend pas la tête non plus, une petite série d’horreur comme peut l’être The Strain…
    -c’est court (seize épisodes)

  • Fred Le mallrat  

    Oui une jolie serie B mais qui est sympa.
    Apres, ayant loupé pas mal des 90’s j avais pas vu que Conway reprenait pas mal d’élements de la série Darkhold des 90’s.. J avais peu suivi Victoria Montesi.. (rattrappé les Doc Strange de Stern que recemment.. et sur les Doc STrange de Quinn et Dematteis.. j avais pas trop fait attention quand elel doit donner naissance à la resurrection de CH’ton.
    Apres Ch’ton ca vient de loin.. ma 1ere rencontre avec cette copie de Chtullu remonte au Mystere de Wundagore quand on dévouvre les origines de Scarlet Witch (enfin pas les premieres ni la recente mais celle qui dura le plus longtemps). APres recherche, c est la première fois où le nom est employé même si l’entité apparait dans marvel Chillers avec une série consacrée à Mordred (que j ai lu en essential en entier et partiellement chez aredit).

    Bref je crois qu il y a pas mal d éléments qui viennent de cette série Darkhold mais que Conway amène sans trop de difficulté pour ceux qui n ont ap lu la série (comme moi)

    Bon bref. j aimais bien carnage alors que jusque là je n avais jamais aimé aucune histoire avec ce personnage (même les one shot d ellis était au mieux passable)

  • Léo Deroclès  

    Hello,

    Je n’ai pas encore lu ce run et voilà que ton article me donne envie de le découvrir, moi, l’amateur de Lovecraft et de son univers…
    Bon, il va falloir que je me mette en quête de cette histoire…

  • Tornado  

    Je ne connaissais pas mais j’avoue que je me laisserais bien tenter par la chose. Qui m’évoque fortement la maxi-série « Venom » par Daniel Way, dont elle semble être quasiment la petite soeur jumelle. J’ai eu l’impression de revivre cette ancienne série en lisant l’article, car le concept était assez proche, avec également de très nombreuses références à la culture geek.
    Bref, je suis tenté par le volet « série B autonome d’un Marvel accessible et orienté horreur sans toute la bande de slips ».
    Une dernière question car je n’ai rien compris à la publication : Il y a combien d’épisodes et ça a été publié dans quels magazines (quels N°s) ? 🙂

    • Matt  

      C’est dans spider-man universe v2 n°2 et 5. Puis le numéro 3 de spider-man universe v3. Et 16 épisodes (ça c’est écrit dans l’article^^)
      Comicsvf et bulledair sont tes amis pour trouver les séries VO et leurs correspondances VF.

      Tu parles d’une série de Daniel Way avec des qualités ? Jamais rien lu qui m’ait plu de Daniel Way.

      • Eddy Vanleffe  

        au fait Merci.

        Tornado et Matt.

        j’avoue avoir explicité le coté « court et déconnecté du reste de la continuité » parce que typiquement j’ai pensé à vos grilles de lectures respectives.
        et oui Matt a remis la main sur les références Panini qu ne sont pas piquées des hannetons.
        certaines séries, il faut les vouloir et avoir l’esprit de combattant.
        Sur mes vieux jours, je trouve ça de moins en moins respectueux…
        Et puis la grille de succès Panini est à peu près l’inverse de mes intérêts personnels…
        Après je leur en sais gré d’avoir mis à dispo une série de 16 épisodes pour la modique somme de 15/16 euros… faut juste pas être trop regardant…
        C’est aussi pour ça que j’en parle, pour redonner un coup de spot dessus ici, pour faire connaitre un truc qui aurait tendance à tomber sous le radar de pas mal de monde…

        @Fred, oui à ma grande honte l’article était bouclé quand je me suis aperçu que Victoria Montesi n’était pas un personnage crée pour la série… du coup j’ai zappé cette info.
        Pour être positif, je dois dire que du coup le côté « reader-friendly » est réussi parce qu’à aucun moment, je me suis dit que j’avais loupé un truc….

        • Matt  

          C’est vrai que les publications Panini, faut suivre parfois.
          Mais perso, je me sers de Bulledair ou comicsvf depuis des années pour traquer les séries VO et voir dans quoi elles sont publiées en VF (il peut y avoir quelques erreurs de référencement parfois, mais en général c’est fiable)

          Pour une recherche de la série VO faut bien cocher « comics » et « VO » à droite, et ensuite on clique sur un épisode et on voit dans quoi ça existe en VF.

          http://www.bulledair.com/index.php?rubrique=recherche

  • Tornado  

    Crotte. Le premier est cher partout. On verra si je tombe dessus chez un bouquiniste…

    • Matt  

      Ou alors tu vas sur ebay. Il n’est pas cher là bas.

  • PierreN  

    Déjà que je ne suis pas très fan de Venom (bien moins intéressant à mon goût que d’autres adversaires du tisseur ; ceci dit, l’arc actuel de Donny Cates est vraiment pas mal du tout pour le moment), alors son succédané psychopathe…
    J’en viendrais presque à remercier Bendis de nous en avoir débarrassés pendant quelques temps (lorsque Sentry l’écartèle dans l’espace au début de New Avengers, d’une manière similaire au sort peu enviable qu’il fera ensuite subir à Arès dans Siege).
    Néanmoins, si le come-back d’un vieux briscard comme Conway s’avère réussi (j’aime beaucoup sa saga sur les destins croisés de Tombstone et Joe Robertson) et que les civils et autres représentants des forces de l’ordre piquent la vedette à Carnage, alors je me laisserais peut-être tenter.

    • Eddy Vanleffe  

      Carnage est d’avantage l’objet de l quête que le « héros » là dedans…

      • PierreN  

        Tant mieux. ^^

        • Matt  

          Vous êtes bizarres quand même. Vous les trouvez super profonds les autres ennemis du tisseur ? Doc Ock avant Superior, c’est juste un cinglé méchant qui ricane en disant qu’il est le plus fort. Le vautour pareil, le scorpion et Electro…il ont une personnalité ?
          A part le Caïd ou le bouffon vert, y’a pas grand monde de très intéressant. Limite Venom avec son conflit entre son envie de tuer et son désir de protéger les innocents, ça en fait déjà un perso moins plat. Carnage est certes juste fou, mais il est au moins plus intimidant par sa folie que…Electro ou le vautour ou Carrion ou whatever.
          J’aime bien le caméléon mais il n’a jamais été très bien utilisé. Sandman non plus d’ailleurs.
          Enfin il y a surement des mini-séries bien écrites qui dressent un portrait sympa de ces personnages, mais du coup c’est juste que Carnage n’a pas eu sa mini série pour le développer, voilà tout.

          • PierreN  

            Peut-être est-ce aussi lié à un effet de lassitude par rapport à l’ère du Grimm N’ Gritty 90’s (Venom étant un poster boy de cette période…) et surtout à une question d’hôte. Quand Flash Thompson récupère le symbiote (ex-soldat infirme, ancien alcoolique, pote de Parker etc…), c’est tout de suite plus intéressant que la conception de la justice selon Brock et son rapport à la religion catholique.

            Venom, ce n’est à la base que le modèle Sabretooth appliqué à Spidey (au moins Creed a une personnalité autrement plus intéressante, j’ai même l’impression que Bruce semble être plus fan de Victor que de Logan).
            Ce qui compte le plus c’est le traitement sur la durée plus qu’une éventuelle profondeur (plus ou moins bien utilisé par les scénaristes), et la gestion de Venom ne m’a pas vraiment convaincu quand Brock était sur le devant de la scène. Sur le papier, le pitch à la « The Thing » ne pouvait que me plaire, malheureusement c’est du Daniel Way au scénario.

            Le Lézard restera à jamais un de mes préférés, sa dimension tragique (« méchant » malgré lui) par rapport à sa condition et à sa famille, son background de scientifique le reliant à l’alter-égo du tisseur, et puis son code couleur réminiscent de celui de Hulk (peau verte, pantalon violet, et blouse blanche à la Banner) achèvent d’activer mon intérêt.
            Même Mysterio, avec son art des subterfuges, des illusions et donc de la mise en scène manipulatrice (quand il convainc momentanément le tisseur de sa démence), me paraît plus porteuse que la grosse brute à la langue pendante.

          • Matt  

            C’est vrai, j’en ai oublié quelques-uns. Kraven a eu une bonne histoire aussi. Mais bon avant « la dernière chasse » il était un peu le couillon de service.
            Perso je n’attend qu’un auteur pour rendre un personnage plus intéressant donc je n’ai pas d’a-priori genre « oh non, pas ce personnage ! Il est nul » Bééh…ils ont tous été nuls à un moment avant d’avoir de meilleures histoires.
            C’est vrai que Carnage ça traine depuis le temps pour avoir un bon truc^^ Mais il y a des bouts de scènes sympas dans les années 90 lorsqu’il retourne dans son orphelinat ou même quand il est présenté comme un gamin terrifié dans le crossover avec Batman. Disons que du potentiel, il en avait.

            Je dirais que Sabretooth c’est plutôt Carnage. Brock est beaucoup plus stable psychologiquement que Creed ou Carnage quand même. Kasady a tué sa grand mère quand il était petit je crois, il est complètement impossible à raisonner, il est lâche, il pleurniche, il n’a rien d’attachant. Il a une dimension du mal absolu peut être un peu clichée mais efficace pour un personnage dangereux.
            Alors oui pour ceux qui veulent s’attacher aux personnages, Carnage c’est juste un monstre abruti qui n’a rien d’attachant. Mais bon ça existe aussi les grosses brutes complètement cinglées. Et justement cette rédemption impossible et ce sadisme fou, ça les rend potentiellement effrayants.

            J’sais pas, après c’est peut être parce que les années 90 c’était mon enfance et que c’était l’ère Venom et Carnage, et donc je les trouvais cool et j’avais envie de les voir dans de bonnes histoires…

            Je ne connais pas cette série de Daniel Way dont vous parlez avec Tornado.

          • PierreN  

            Sandman, j’aime bien quand il utilisé d’une manière un peu différente (quand il est développé en dehors des Terrifics et des Sinister Six), que ce soit en rejoignant le camp des héros, ou lorsque l’intrigue se penche sur sa famille (l’arc de Van Lente).

          • Matt  

            Après je dis ça mais j’ai quasiment pas de comics des années 90^^
            Mais je suis preneur de séries qui utilisent ces persos.
            Le venom Flash Thompson je n’aime pas du tout le look façon SWAT machin là. C’est plus du tout classe^^ J’aimais bien le gros monstre.

          • PierreN  

            « Je dirais que Sabretooth c’est plutôt Carnage »

            Sur ce plan-là, je parlais surtout du concept de base en terme de physique (« bigger, louder, deadlier »), à savoir un double maléfique du héros, en plus baraqué et brutal (comme l’Abomination avec Hulk).
            Carnage surenchérit sur ce concept-là (alors que Venom se mue en anti-héros et que sa popularité lui permet d’avoir des aventures solos, son « rejeton » rouge continue à remplir le rôle du méchant symbiote) à l’instar des différentes déclinaisons du Green Goblin (Hobgoblin, etc…).

          • Matt  

            Tu parles de Keem’ia’s castle dont j’ai parlé ? Oui bon passage avec Sandman ça.
            Mais pour moi, les trucs comme ça, ça doit être possible avec tous les persos. Alors oui forcément le lézard est un méchant romantique façon Jekyll et Hyde, et avec Carnage c’est juste pas possible de faire du romantisme tragique^^ Mais les méchants ne peuvent pas TOUS êtres des persos romantiques et tragiques. Un gros cinglé bourrin qui fait peur des fois, ça change^^ Encore faut-il que ce soit bien fait, avec une approche horrifique ou je ne sais quoi…
            Les symbiotes ont quand même l’avantage selon moi de ne pas avoir l’air de ridicules costumes portés par des mégalos, mais ressemblent à des aliens monstrueux. Un truc à la « Alien » justement ou autre truc d’horreur avec les symbiotes, j’aurais bien aimé moi. Faute de rendre les persos passionnants, on peut faire de la bonne BD d’ambiance.

          • PierreN  

            Mais là on touche au limites du concepts en terme de public et de calibrage (effrayant mais pas trop, il ne faut pas apeurer les jeunes fans de Spidey). Pour aller sur le terrain de l’horreur glauque avec les symbiotes, les auteurs ne peuvent pas y aller vraiment à fond dans une série Spider-Man (forcément plus vendeuse et grand public), c’est déjà plus aisée dans une série annexe, sous le radar, au public plus restreint et à la durée de vie forcément limitée (Venom, Carnage, Toxin, etc…).
            Pour être plus « libres », ce personnage ont vocation à s’éloigner de l’univers généralement moins sombre du tisseur.

  • Présence  

    Il est agréable de découvrir un article qui sort du format des contributeurs habituels, pour la présentation d’une série qu’en plus je n’ai pas lue.

    Des personnages dont personne ne veut, qu’on donne à un scénariste dont personne ne connaît le nom – J’ai bien aimé ce paragraphe, et je me suis rendu compte que cette démarche fonctionne encore de temps à autre pour Marvel et pour DC, la dernière série She-Hulk en date (celle écrite par Mariko Tamaki) en étant un exemple typique. De ce qu’en dit Pierre N, la série Venom de Donny Cates a l’air bien partie pour figurer en bonne place dans cette catégorie.

    En ayant vu arriver la série, j’avais une réaction similaire à celle de Fred Le mallrat, n’étant ni fan du personnage (une déclinaison de Venom en plus psychopathe) ni de Conway. Par contre, j’avais bien aimé les couvertures de Mike del Mundo, et je trouve les dessins de Mike Perkins assez sympathiques.

    J’ai bien apprécié ta précision sur le fait qu’il s’agit d’une série d’horreur et pas de superhéros. Ta présentation permet de se faire une bonne de la série, mais comme il y a en tellement d’autres sur le marché, je crois que je vais me contenter de ton article.

  • Marina  

    C’est exactement ça. L’ambition aurait pu exploser mais ça n’a pas été à la hauteur jusqu’au bout…

    Je ne suis vraiment pas fan du combo couleurs/encrage/artiste malheureusement ! Chouette article !

  • Eddy Vanleffe....  

    Merci à tous pour les commentaires sur l’article.
    C’est très gentil de remarquer un ou deux détails sur lesquels j’ai eu envie d’insister.
    je n’arrive pas à écrire pour Bruce si je n’ai pas un truc aussi ténu soit-il à dire…

  • JP Nguyen  

    Hey, psst, Eddy, le code pour les demi-étoiles c’est [icon name="icon-star-half-empty"] 😉

    J’aime bien ta mise en perspective du contexte éditorial de cette série. Ceci dit, on est entre vieux routards sur ce blog et je me demande parfois comment les comics récents sont perçus par un lecteur avec moins de pages au compteur… Sur un perso comme Carnage, qui n’a pas encore été adapté au cinoche, je me demande ce que pense un noob… Il accrocherait peut-être davantage, sans vouloir mesurer cette série aux illustres devancières que tu as mentionnées dans l’article ?

    Pour ma part, j’ai l’horreur en horreur, alors je file sans demander mon reste…

  • Bruce lit  

    J’ai bien aimé Maximum Carnage à l’époque. Je l’ai même racheté le mois dernier. Le personnage est un nihiliste complet. Un méchant Punk à la cool façon Bullseye. J’aime bien l’idée qu’il se contruise une famille de psychos.
    C’est moins bien que dans mon souvenir, sauf les parties de De Matteis où on se demande bcp comment calmer la violence…
    Je suis intéressé Eddy. Et bravo pour ta première saison.

    @Pierre : oui, au moment de AOA, je voulais vraiment que Victor supplante Logan…
    Mais hélas, il n’a plus jamais été écrit comme le firent Hama-Nicieza-Lobdell.

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