Quand Taniguchi rencontre Miyazaki (Lettre à Momo)

Lettre à Momo par Hirouki Okiura

BRUCE LIT

VF : Arte editions

1ère publication le 06/09/16- MAJ le 26/01/19

Notre héroïne au premier plan et ses démons

Notre héroïne au premier plan et ses Yokai

Lettre à Momo (Momo e no Tegami) est un film d’animation écrit et réalisé par Hiroyuki Okiura en 2012. Il est produit par Misthuhisa Ishikawa qui a déjà oeuvré pour Ghost in the Shell. Il s’agit d’un long film (2h) qui conviendra à un enfant de 5 ans. Okiura a travaillé comme animateur de grands classiques japonais : Akira, Kiki la Petite Sorcière, Lodoss, Ghost in the Shell, Cowboy Bebop, Naruto ou encore Paprika.
Le DVD contient une heure de Bonus avec un entretien du réalisateur et le making of du film.

Le film a fait un bide à sa sortie malgré des récompenses prestigieuses et c’est inacceptable ! Quelques spoilers pour qui voudrait suivre Momo à la lettre.

Momo et sa maman : ensemble sur un bateau, seules dans leur chagrin

Momo et sa maman : ensemble sur un bateau, seules dans leur chagrin
Source Amazon
©Arte Editions

Momo est une jeune fille de 11 ans. Lorsque commence le film,  elle déménage de Tokyo avec sa mère pour s’installer sur une petite île après la mort de son père. Momo est sympa mais un peu coincée, renfermée sur elle même, souvent abattue.  La veille de la mort de son père, elle s’est disputée avec lui et lui a dit qu’elle ne voulait plus jamais le voir.  Son papa disparu en mer, Momo a développé un fort sentiment de culpabilité, des rancœurs inexprimées avec sa mère et garde précieusement les derniers mots de son père, une lettre inachevée commençant par « Chère Momo » (d’où le titre du film).

Durant les 120 minutes de ce dessin animé, Momo va devoir faire son travail de deuil, revisiter ses souvenirs, comprendre les raisons de sa colère contre son père et régler son conflit avec sa mère.  Il lui faut aussi surmonter sa peur de l’eau et s’intégrer à de nouveaux amis qui lui demandent de se jeter à l’eau (en fait, de plonger d’un petit pont avec eux comme épreuve initiatique). Enfin, et ce n’est pas la moindre des choses, elle doit coexister avec les Yokais, trois démons-gardiens à l’appétit vorace et dont on ne connaîtra la mission qu’à la fin du film.Cette Lettre à Momo est un bien curieux objet. A juste titre qualifié de Ghibly Like, ce dessin animé est profondément attachant et pourrait être un film de Miyazaki écrit et dessiné par Taniguchi, celui de Quartier Lointain.
L’amateur de Miyazaki sera effectivement en territoire connu, celui, comme chez Neil Gaiman autre grand admirateur du maître, de l’incrustation du fantastique et du merveilleux dans un quotidien souvent douloureux. Les Yokai sont des démons qui rappellent parfois les Sylvains de Mononoké et surtout le bestiaire du Voyage de Chihiro, à priori des créatures punies par leur créateur, et dont le besoin de rédemption se superpose à celui d’une héroïne en quête initiatique.

Une histoire triste remplie d humour

Une histoire triste remplie d’humour
Source Amazon 
©Arte Editions

Les Yokai sont des créatures un peu rustres, un peu sales, un peu vulgaires dont on comprend que leur gourmandise a créé leur perte voire celle d’autres humains.  Leur puissance est neutralisée par les caprices de Momo produisant un effet comique subtil entre cette enfant qui n’attend plus rien de la vie et ces démons qui veulent-littéralement-la croquer à pleine dents.  Certaines séquences, notamment une poursuite épique avec des sangliers en colère, introduisent l’humour bouffon  japonais à base de poses stupides et de pets radioactifs dont les fans d’animés sont coutumiers.

Côté bestiaires, Lettre à Momo propose des créatures surnaturelles au design plutôt simple : des griffes, des dents pointues, des sourcils absents et des yeux exorbités, un sourire plus inquiétant que rassurant,  le tout avec des fondations mythologiques inscrites dans des parchemins japonais.  Là encore, on est dans le folklore puisque dernièrement, les monstres de L’attaque des Titans obéissait au même cahier des charges. Enfin, le final  propose un déchaînement de créatures gluantes, invertébrées et rampantes qui rappellent encore une fois Mononoké.

Pourtant, comme chez Miyzaki, ces démons ne sont pas forcément mauvais mais avides de cohabitation avec l’humain.  Et, c’est bien l’humain qui est au centre de cette Lettre à Momo.  Notre héroïne a résolu trop vite et de manière involontaire son Oedipe. L’animé met en scène de manière exquise la confrontation entre l’instant et le toujours. La colère et le remord. La futilité de la vie face à l’irrémédiable de la mort. Les nombreux monstres rigolos faits pour divertir les enfants ne doivent pas occulter que le sujet  principal de Lettre à Momo, c’est le travail de deuil et la survivance à la culpabilité.

Tout le bestiaire du film

Tout le bestiaire du film
Source : Ma petite médiathèque
©Arte Editions

En fait, l’horreur et le gore en moins, Momo n’est pas sans rappeler Tyler Locke dans l’indispensable Locke & Key. Rappelez vous, Tyler suite à une dispute avec son paternel, confiait à son ami qu’il aimerait que son père meurt pour lui ficher la paix. Manque de pot, cet ami étant un apprenti tueur en série exauçait son voeu plongeant Tyler dans une culpabilité légitime dont il s’extraira tant bien que mal par la magie, la lutte contre des démons et le sauvetage de sa famille.

La lettre à Momo propose finalement exactement la même histoire en moins effrayant tout de même. Momo a obtenu ce qu’elle souhaitait sur un moment de colère : que son père disparaisse de sa vue. Entre sa mère et elle, la douleur est si grande que chacun tente de préserver l’autre en maintenant l’illusion de l’insouciance, terrain de tous les malentendus.  De fil en aiguille, elle prend l’ascendant sur ses démons (ici les Yokai) jusqu’à être en position de sauver la vie de sa mère.   Débarrassée du poids de sa dette, Momo est enfin libérée,  délivrée, elle ne mentira plus jamais (et ne nous cassera pas les oreilles tout en hystérie Céline Dionesque).

Taniguchi, es-tu là ?

Taniguchi, es-tu là ?
Source Kanpai 
©Arte Editions

Le volet graphique semble, on l’a vu, tout droit sorti des crayons de Jiro Taniguchi. Ce qui frappe d’emblée, c’est la douceur du trait, sa finesse, son sens discret-mais maniaque- du détail. Du pied légèrement cambré de l’adolescente au rayonnage abondant de l’épicerie où Momo fait ses courses en passant par des décors exquis. Le diable est dans les détails dit-on et ces détails d’un village japonais paisible vient contraster avec le tourment intérieur de Momo.  Comme chez Taniguchi, la jeune fille n’est pas une enfant insouciante. Elle est, comme le héros de Quartier Lointain, écrasée par son sens des responsabilités et sa volonté de réparer une famille brisée.

Pour autant, c’est une jeune fille calme, un peu peureuse mais ni chouinarde, ni hystérique, ni princesse, ni souillon. L’affiche résume en une séquence son caractère : ses grands yeux ouverts d’étonnement, un langage corporel figé tout en maîtrise d’elle même, la silhouette légèrement inclinée par la curiosité que lui inspirent des événements.

Un peu lent dans son déroulé,  avec des couleurs parfois un peu trop délavées et une musique passe partout, cette Lettre à Momo prend tout son sens dans la dernière demi-heure où l’action devient tonitruante et l’émotion d’une réelle puissance. La révélation de la lettre, l’explication finale entre Momo et sa mère ainsi que l’épilogue sont de grands moment de cinéma.

On rit sans s’esclaffer, on pleure sans pleurnicher et si l’on partage ce moment avec des êtres chers, son enfant par exemple, que l’on tient ému sa petite main tandis que les personnages méditent à l’écran sur le temps qui passe, l’inéluctabilité de la séparation par la mort et la vie qui continue belle et cruelle , cette petite main, on la serre plus fort, on tache de déglutir malgré cette satanée boule dans la gorge et on ose affronter son regard. Un regard qui dît : je sais papa, je veux pas qu’on se sépare.  Et, toi, pauvre vieux, tu vas faire en sorte de finir ta lettre ou plutôt de ne pas avoir à l’écrire, parce que tu lui auras tout dit, avant, bien avant d’être noyé sous cette force irrépressible qui s’appelle la vie. Une vie, un peu plus belle après cette Lettre à Momo.

23 comments

  • Lone Sloane  

    Tu as construit ta chronique en respectant la progression dramatique de cet anime que je n’ai pas vu. Le partage de ses propres émotions avec ses enfants est une belle chose quand on sent ceux-ci prêts à accepter la possible surcharge..
    Et se préparer aux épreuves de séparation, et à la plus dêfinitive qui soit, est un exercice spirituel enrichissant. Exercice à la pratique duquel la population asiatique semble plus rôdée que nous, occidentaux, ne le sommes.
    Pour ta BO du jour, la chanson de Brel qui reprend la célébre citation d’Aristote, serait appropriêe: il existe trois sortes d’hommes: les morts, les vivants et ceux qui vont sur la mer

  • JP Nguyen  

    Et ben « mon petit père », on dirait que cet anime t’a bien touché ! Cela transparait bien dans ton écriture. Mais… cette fois, j’ai vu cet anime et je n’ai pas vécu l’histoire avec la même intensité. J’en garde un souvenir assez vague et mon ressenti se rapprocherait plus du « bien mais pas inoubliable… »
    D’autres anime vus dans la même période m’ont davantage marqué, comme ceux de Mamoru Hosoda : « La Traversée du Temps » ou « Summer Wars ».

  • Présence  

    Je n’ai pas eu l’occasion de visionner cet animé, ni tout seul ni avec mes enfants.

    Le diable est dans les détails. – Ce qui est rigolo avec cette expression, c’est qu’on la trouve aussi sous la forme : Dieu est dans les détails (expression attribuée au choix à Saint Thomas d’Aquin, Gustave Flaubert, Friedrich Nietzsche, ou encore bien d’autres). En tous cas je suis stupéfait par les détails des décors, dans les images que tu as choisies.

  • Matt  

    C’est que ça m’a l’air sympa tout ça. Jolie façon d’écrire cet article en mettant en parallèle ton vécu avec ton enfant. C’est un sentiment que je ne connais pas, puisque je n’en ai pas.
    Cela dit, montrer ce film a un enfant de 5 ans…il faut qu’il soit assez mature ou sage non ? Je me vois mal montrer ça à mon neveau de 6 ans qui semble imperméable à toute émotion et veut juste voir des pif paf badaboum rigolos cartoonesques. Mais bref…

    Par le réalisateur de Jin Roh ? Woah ! Dans un genre radicalement différent alors. J’aime beaucoup Jin Roh qui est une uchronie désespérée et triste.
    Ton article me fait penser à un anime en 4 saisons qui s’appelle Natsume yuujinchou.
    Il s’agit de l’histoire d’un jeune garçon qui peut voir les Yokai, ce qui l’a isolé des autres étant petit. Il possède un « manuscrit des amis » légué par sa grand mère qui était une jeune fille facétieuse dont les seuls amis semblaient être les Yokai et qui s’est amusée à en piéger un très grand nombre en découvrant leur nom. Et qui possède le nom d’un Yokai peut l’invoquer à loisir et le faire obéir.
    Natsume va décider de rendre leurs noms à ces Yokai à présent qu’il est plus en paix avec eux et sera aidé pour ça par un gros chat amateur de boisson qui est en fait un Yokai très puissant dont la vraie forme est un loup/dragon géant. Mais en mode « chat » il est assez idiot et très marrant. Son but serait de s’emparer du manuscxrit pour avoir plein de Yokai à son service mais pourtant il aide Natsume comme s’il s’était attaché à lui sans vouloir l’admettre.

    C’est une série lente, jolie, qui raconte plein de petites histoires en 1, 2, 3 ou 4 épisodes chacune. Des histoires jolies, parfois tristes, parfois drôles. Il y a des Yokai timides, drôles, d’autres dangereux et maléfiques. Certains sont seuls et tristes ou même amoureux. Et c’est tout un petit monde qui prend vie. Natsume va se faire 2 ou 3 amis qui vont le croire même sans pouvoir eux même voir les Yokai.
    Bref…c’est une jolie série qui fait un peu penser à des histoires courtes à la Miyazaki. Non licenciée en France, elle est cela dit sous titrée par des fans (le fansub est plus ou moins légal mais tout le monde s’en fout puisque ça ne fait perdre d’argent à personne vu que le produit en question n’existe pas chez nous)
    Un générique sympa :
    https://www.youtube.com/watch?v=rYARZfPvuRM

  • Bruce lit  

    « L’enfance de l’art » 2/6
    Comment survivre aux remords et la disparition de son père quand on a que 11 ans ? La réponse se trouve dans cette « Lettre à Momo » réalisé par Misthuhisa Ishikawa (Ghost in the Shell !), véritable Ghibli-Like où Miyazaki rencontrerait Taniguchi ! Coup de coeur de Bruce Lit !

    La BO du jour : de la Lettre à Momo à celle d’Elise, une même délicatesse mélancolique https://www.youtube.com/watch?v=-XBnXmanolw

    @Lone : je ne connaissais pas cette citation de Brel que je maîtrisais en mon temps pourtant. Merci
    @Jp : la traversée du temps m’a moins touché. Mais qui sait ? Peut-être eut-il fallu une autre petite main dans la mienne….En tout cas, entre Cet été là et Le sommet des Dieux et Momo, il doit y avoir un point commun pour que ça me touche autant : une certaine célébration de la vie et la tentative de maîtrise au temps qui passe sans doute….Et la confrontation à sa propre mortalité…
    @Présence : toi, tu n’es pas fan d’Animé. je me trompe ?
    @Matt : longtemps après la naissance de ma fille, j’ai été très perturbé par cet adage : « les enfants grandissent, les adultes vieillissent ». Avoir un enfant est une experience aussi unique, euphorique que douloureuse en ce qui me concerne. Etre confronté au bonheur et sa fin, ainsi que la conscience de sa mort. Mis à part un porno ou un truc trop sanglant, je pense que bcp d’oeuvres peuvent être visitiés entre un adulte et son enfant sous une guidance éclairée, attentive et bienveillante. Serge Tisseron, le célèbre psychiatre de l’image que j’aime bcp n’en dit pas moins dans ses bouquins.
    Je ne connais pas Jin Roth mais le générique est sympa même si la musique est atroce. Je note.

    • Matt  

      Attention à ne pas confondre Jin Roh et Natsume Yuujichou.? J’ai parlé de 2 choses^^
      Jin Roh est un long métrage dans un Japon d’après guerre avec une histoire d’espionnage.
      Le générique que j’ai mis c’est Natsume Yuujinchou (ouais la chanson n’est pas top, mais les musiques de la série sont mieux)

    • Matt  

      Est-ce que ce psychiatre désamorce un peu les a priori super répandus du style « si tu vois un film violent ou un jeu violent, alors tu vas être violent ? »
      Parce que c’est insupportable cette vision étriquée qu’on les gens qui se plaisent à chercher des boucs émissaires dans les livres, BD, films, jeux plutôt que dans la façon qu’ont les gens de (mal) éduquer leurs enfants.
      Bon j’imagine que ça n’aide pas de baigner dans la violence visuelle sans arrêt, mais c’est plutôt un problème de surveillance de l’enfant par les parents ça, s’il passe son temps à regarder uniquement des choses violentes.

  • JP Nguyen  

    Sinon, Bruce, comme anime mettant en scène une jeune fille gagnant en maturité au cours de l’histoire, il y a « Voyage vers Agartha », que j’avais trouvé très sympa et visuellement superbe.

    • Bruce lit  

      @JP : c’est noté
      @Matt : bien au contraire Tisseron montre que les jeux de guerre ou de rôle peuvent avoir un effet positif sur la personnalité de l’enfant. Il cite des exemples de perdo-psychiatres qui utilisent le jeu comme thérapie d’enfants maltraités, notamment via le RPG Ico.

      • Matt  

        Ben c’est intéressant ça. ça change du discours populaire.
        Faudra que je jette un oeil sur son travail. Et limite que je le fasse lire à certaines personnes de ma famille. Encore que…des fois les gens ne VEULENT pas voir les choses autrement.

        • Bruce lit  

          @Matt :www.dunod.com/sciences-sociales-humaines/psychologie/psychanalyse/ouvrages-professionnels/lenfant-au-risque-du-virtuel
          Tisseron est également l’auteur brillant de livres sur Tintin , notamment Tintin et les secrets de famille qui est sensationnel.

  • Jyrille  

    Je n’ai jamais entendu parler de cet anime. D’après ce que tu en dis, cela a l’air assez traumatisant quand même. Je n’ai reregardé Chihiro avec ma fille que lorsqu’elle eût 11 ans… Et deux heures c’est très long, surtout pour des enfants de moins de huit ans. Mais merci pour la découverte, et je rejoins Lone dans son très beau commentaire. Lone, tu feras un article pour Bruce un de ces quatre ?

    • Lone Sloane  

      Salut Cyrille, la critique est aisée mais l’art de la chronique est difficile. A vous lire et à observer les ramifications de Bruce Lit, je mesure le travail que ça représente et le statut de lecteur et commentateur occasionnel est confortable.
      Après, paraissent cette année les intégrales N&B d’Herakles d’Edouard Cour chez Akileos et du Marquis d’Anaon de Mathieu Bonhomme, et ces gars ont tellement de talent dans les doigts et dans la boîte cranienne, que leurs travaux auraient toute leur place en ces lieux…

  • Matt & Maticien  

    Bel article avec une conclusion très émouvante. J’ai complètement loupé cet anime et je vais réparer cette erreur dès que possible.

    PS. J’ai eu l’occasion pendant les vacances de visionner Souvenirs de Marnie réalisé par Hiromasa Yonebayashi. C’est un film mélancolique sur une orpheline un peu fracturée qui se reconstruit. Je retrouve ce parfum dans ta description sans les pitreries des démons. A noter ce film est le dernier des studios Ghibli mais il a aussi qq défauts…

  • Bruce Lit  

    Souvenirs de Marnie tourne aussi en boucle à la maison….
    @Jyrille : rappelle toi : Candy, Actarus, Esteban, Rémi, Seiya, Goku, Sarah, sans oublier Matt Murdock, Scott Summers, Bruce Wayne, Peter Parker, tous nos héros sont orphelins. Momo n’est pas plus traumatisante que les autres je t’assure.

    • Jyrille  

      Ah mais Remi, la grenouille triste (Renatan), Bernard et Bianca m’ont vraiment traumatisé, enfant ! Et je parlais surtout des monstres que tu décris.

      • Matt  

        Remi sans famille c’était le truc déprimant quand j’étais gamin.
        Tout le monde passait son temps à crever dans cette série. Le petit singe, un vieil homme dont j’ai oublié le nom…pfiou. Pas fun.

  • Tornado  

    Je ne connais pas. Mais je vais le voir, assurément ! Il y a de grandes chances que ça me plaise, vu le sujet et le Ghibli style.

    Tout come JP, j’avais adoré « La Traversée du Temps » et « Summer Wars ». Commentaire sur Amazon. Article possible.

    A la place de « Celine Dionesque », j’aurais choisi « Lara Fabianesque »…

    @Bruce : Tu connais certainement la chanson de Brel dont parle Lone (et qui est splendide) : L’Ostendaise.

    • Bruce lit  

      « L’enfance de l’art » 2/6 (posté par Présence)
      L’inéluctabilité de la séparation par la mort et la vie qui continue belle et cruelle. Vivez aujourd’hui et reprenez goût à la vie avec Momo, en regardant l’animé Lettre à Momo, par Hirouki Okiura, de préférence en bonne compagnie. On a qu’une vie et c’est maintenant.

      @Tornado : voilà + de 20 ans que je n’écoute plus Brel. Après avoir découvert BAshung, Christophe ou Gainsbourg, je me suis mis à préférer ces chanteurs discrets, timides et discrets au Grand Jacques qui passe son temps à gueuler lui qui ne fut même pas soldat. Donc, mince alors cette chanson ne me dit rien. ET naturellemnt beaucoup de passages de cet article t’étaient destinés 🙂
      //LAra FAbian a UN avantage sur la Dion : elle ne se produit plus….

      @Matt: le vieux en question, c’est Vitalis .

      @Jyrille : je n’ai aucun souvenir de Bernard et Bianca.

      • Jyrille  

        Tu n’imagines pas ta chance…

      • Patrick 6  

        Tsts allons Bruce, Brel est un géni indétrônable… La voix, le talent, l’émotion, les textes et l’attitude. Il avait tout ! Il manque au moins un de ces éléments à chacun des artiste que tu as cité (même si je les admire tous).
        Maintenant on ne peut lui faire le reproche de suer trop fort à la télé, mais bon je pense que cela tranchait nettement avec les gentils Yéyés bien propres sur eux de l’époque….

  • Patrick 6  

    Et bien comme d’habitude tu nous l’a bien vendu 😉 Même si au niveau émotionnel je redoute un peu le syndrome du « Tombeau des lucioles » : Magnifique et magique mais vraiment trop dur pour être regardé une deuxième fois !
    A voir…

  • Lionel  

    Merci pour cette review sensible Bruce Lit.

Répondre à Matt Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *