Robin des Toits (Catwoman de Darwyn Cooke)

Le dernier braquage par Darwyn Cooke

A chat perché avec BRUCE LIT

VO: DC Comics

VF : Semic, Urban Comics

1ère publication le 06/04/22 – MAJ le 26/08/22

Chapardeuse !
©DC Comics / Urban Comics

LE DERNIER BRAQUAGE paru chez Urban Comics compile l’intégralité du travail de Darwyn Cooke pour Catwoman produit au début des années 2000.
Au programme de ce recueil de 250 pages, SUR LA PISTE DE CATWOMAN, un court récit façon polar avec Ed Brubaker au scénario et Cooke aux crayons accompagné de Cameron Stewart.
Vient ensuite la suite directe de ce récit avec LE DERNIER BRAQUAGE (SELINA’S BIG SCORE), intégralement composé par Cooke toujours dans la veine polar.

Selina reprend ensuite ses aventures super-héroïques pour ANONYME un mini récit de 4 épisodes avec le retour de Brubaker au scénario et Cooke secondé par un Mike Allred en forme éblouissante.

CHEVALIER SERVANT, une histoire de 10 pages avec Cooke au scénario et Tim Sale aux dessins parachèvent cette généreuse compilation, Dave Stewart et Matt Hollingsworth assurent la colorisation ce qui ne gâche rien.

Des courbes et du félin mouvement.
©Urban Comics / Dc Comics

C’est un argument bien connu des amateurs de comics : lorsque le récit de super-héros sort de sa litanie d’affrontements de lavage de slips sales en famille, il est possible d’utiliser ces fantastiques personnages de manière plus littéraire, plus stylisée, plus mature. Le genre peut aussi bien se prêter au thriller, au film noir, au récit de science fiction voire à la comédie.

Nous sommes au début des 00’s. Chez Marvel, c’est l’ère bénie du Marvel Knights qui fait la part belle aux auteurs souhaitant imprimer une griffe à une maison des idées alors en perdition.
On peut voir dans ce DERNIER BRAQUAGE un écho chez DC à ce Zeitgeist créatif avec des auteurs qui ont depuis vu leur talent exploser. Que ce soit Cooke mais aussi Brubaker, Sale et Allred, tous ont signé des œuvres majeures du médium.

Et ce Catwoman leur permet de tester le matériel, d’expérimenter leurs obsessions, de prologuer le corps d’une oeuvre balbutiante.
Dans les deux récits principaux, Catwoman laissée pour morte reprend du service en organisant un braquage aux enjeux faramineux. Poursuivie par le maire de Gotham, par un détective privé et la mafia, la belle devra faire équipe avec…Parker, un vieux baroudeur qui a été son premier amour.

Du polar chiadé
©Urban Comics / Dc Comics

SUR LA PISTE DE CATWOMAN et LE DERNIER BRAQUAGE sont des comics d’appropriation. Catwoman n’y porte jamais son costume, Batman n’y apparaît que le temps d’une courte séquence.
C’est surtout pour Brubaker qui signera également GOTHAM CENTRAL l’occasion de raconter une histoire criminelle réaliste dans les rues de Gotham avec une femme plus acrobatique que la moyenne. Chose rarissime, son écriture laisse apparaître des traits d’humour.

Quant à Cooke, il est clair que Catwoman prépare le terrain pour sa grande oeuvre : l’adaptation de PARKER d’après les livres de Donald Westlake. Il ne fait aucun mystère de ses sources en préface : son dur-à-cuire s’appelle Stark, le pseudonyme de Donald Westlake et il lui donne les traits de Lee Marvin.
Quant au détective privé qui se fait manipuler et casser la gueule, il est tout droit sorti de l’imagination de Siegel et Schuster, les créateurs de Superman.
Les personnages secondaires ont les traits de Pam Grier et de l’acteur Burgess Meredith qui œuvrait dans la série sixties BATMAN ET ROBIN puis qui entraîna Stallone dans ROCKY.


Une époque bénie donc, où les auteurs pratiquaient le credo de notre petite entreprise : de la culture geek à la culture tout court avec des références littéraires, cinématographiques et musicales puisées dans la culture populaire allant plus loin que celle du comics autocentré.

Les personnages masculins sont hard-boiled, Catwoman une femme fatale dont la beauté fait aussi la malédiction. Un pitch dont Ed Bruker se servira pour développer son… FATALE.
Quant à Cooke, il affuble Selina de la grâce d’une héroïne des années 50. Il lui donne en fait son YEAR 1 où, elle devient la championne des putes maltraitées de Gotham.
Selina Kyle ne couche plus pour gagner sa vie, elle la risque dans le feu de l’action, volant à travers les balles, rusant comme son animal totem, s’imposant dans le milieu masculin du braquage.

Chat perché
©Dc Comics

Comme dans tous les classiques du genre, Cooke et Brubaker ont à coeur de montrer que le travail de Braqueur est un… vrai travail, certes illégal, mais avec ses obligations, sa hiérarchie, ses risques du métier, ses codes et ses collègues à supporter.
Le trait de Cooke y est plus gras qu’à l’accoutumée ce qui renforce l’atmosphère poisseuse d’un univers urbain où la chatte de gouttière se rêve angora.

ANONYME est un récit plus léger et coloré. Les personnages ont un déroutage plus fin, ils vont avoir besoin d’un maximum d’aérodynamisme pour bondir sur les toits de Gotham le temps d’une séquence époustouflante où Catwoman utilise les fils d’un poteau électrique comme un lance-pierre.

Jeu sur les ombres, découpage à couper le souffle, Allred et Cooke s’en donnent à cœur joie pour servir cette chatte qui griffe autant qu’elle cajole. Selina commence comme un chat écorché pour devenir une Robin des Toits qui redistribue aux femmes des richesses bien mal acquises à ses principales victimes. Elle bondit, virevolte, séduit et crache en titillant Batman tel un animal qui refuserait de se laisser domestiquer sans perdre son intérêt à rester à proximité.

Un album immanquable d’auteurs qui ont des histoires à raconter, des personnages à faire vivre et des fantasmes à illustrer. Et bien entendu, c’est le lecteur qui ronronne.

En catimini
©DC Comics

La BO du jour

La chatte qui casse les rats de Gotham.

23 comments

  • Surfer  

    Tu parles d’une ère bénie…Celle du début des 00´s : Le MARVEL KNIGHTS.
    Comme tu as raison 👍😉
    C’est justement à cette époque que j’ai repris la lecture intensive de comics. Cependant je me suis surtout investi dans du MARVEL .
    Du peu que j’ai lu de DC j’ai adoré GOTHAM CENTRAL dont tu fais référence. Une œuvre sous estimée et méconnue car elle s’affranchit de Super-héros.
    Manifestement ce recueil est dans la même veine. En tout cas les auteurs ont le talent pour.

    Tu m’as convaincu avec ton billet court, drôle et qui vas à l’essentiel. Il se déguste comme un bonbon acidulé 👍😉.

    Ce qui est bien avec tes articles c’est que soit, ils me donnent la banane avant d’aller bosser le matin. Soit ils accompagnent parfaitement mes moments de solitude le midi au restau entre le dessert et le café.
    J’aime pas manger seul. Mais je n’ai pas le choix.☹️

    Manque plus qu’une bonne BO pour être parfait 😉

    • Surfer  

      La BO: bien trouvée…Top👍.

    • Bruce lit  

      C’est la première fois qu’un de mes articles est comparé à un bonbon. Parfum Anis, bien entendu.
      Il y a quand même plus d’action ici que dans GOTHAM CENTRAL dont je n’aime ni les dessins de Michael Lark trop figés, ni les personnages assez antipathiques.
      Je me demandais si ce n’était pas la faute de Greg Rucka car lors des épisodes signés Brubaker en solo, j’accroche plus.

      • Surfer  

        Pour GOTHAM CENTRAL, j’ai beaucoup aimé les épisodes avec Renée MONTOYA l’inspectrice lesbienne. J’ai trouvé ce personnage attachant.

  • Présence  

    Des comics d’appropriation et un peu de régurgitation : Ed Brubaker écrit à la manière des auteurs de polar, sans avoir encore acquis sa propre voix, et il le fait bien car j’avais effectivement retrouvé le ton d’auteurs que j’aimais bien. Darwyn Cooke n’a pas encore stabilisé son trait, mais est déjà très agréable à regarder. Comme tu le soulignes, ce sont leurs débuts et ils ont fait plus mémorables par la suite.

  • Tornado  

    Bah oui. C’est ça qu’il faut lire. Ça reste dans ma bibliothèque d’ailleurs, quand la quasi-totalité de l’ongoing a dégagé.

    « C’est un argument bien connu des amateurs de comics : lorsque le récit de super-héros sort de sa litanie d’affrontements de lavage de slips sales en famille, il est possible d’utiliser ces fantastiques personnages de manière plus littéraire, plus stylisée, plus mature. »
    Je ne suis pas sûr que la plupart des fans de comics qui continuent de baigner dans l’ongoing ad vitam eternam partagent cet argument. Moi je le partage à 10 000%. Mais les autres… ils préfèrent en général le tout-venant en y trouvant toujours de l’intérêt et boudent le plus souvent ce qui sort du lot.

    La BO : Syd Barrett est déjà cramé au moment de son premier album solo et ce sont Waters et Gilmour qui font la prod et jouent dessus (pour l’essentiel). Ils réussissent à enregistrer quelques trucs mais, franchement, il n’y a pas grand chose à sauver de ce marasme. Quelques perles en début d’album (OCTOPUS) ne suffisent pas à contrebalancer le remplissage qui vient ensuite. RATS est à cette image : quelques bons passages dans un ensemble bordélique et typiquement en roue libre de cette fin des 60’s.

    • Bruce lit  

      « Je ne suis pas sûr que la plupart des fans de comics qui continuent de baigner dans l’ongoing ad vitam eternam partagent cet argument. Moi je le partage à 10 000%. Mais les autres… ils préfèrent en général le tout-venant en y trouvant toujours de l’intérêt et boudent le plus souvent ce qui sort du lot. »
      On appelle ça le mainstream quand nous faisons partie de la frange des lecteurs préférant l’indie.

      Syd Barrett est effectivement ardu à écouter sur une anthologie. Mais il a commis quelques perles époustouflantes dont celle-ci où l’agressivité même acoustique est prégnante.

      • Surfer  

        Sud Barrett est surtout génial sur le 1er Album du Floyd 👍. Où il compose la quasi-totalité des morceaux.
        Un disque que j’écoute régulièrement. Impossible de rester insensible à l’évocation d’astres de planètes et d’espace.
        Cette musique est dans mes oreilles ( même si je n’en ai pas 😀) lorsque je sillonne l’univers avec mon surf ballotté entre les courants cosmiques 👍👍👍

  • Eddy Vanleffe  

    chef d’oeuvre absolu du maisntream, Bruce a tout dit. LE GRAND BRAQUAGE est un immense plaisir de lecture, relecture et relecture. un petit film bien troussé. Le dessin est à tomber et les ombres tellement élégantes elle caressent les silhouettes.

  • JB  

    Il va falloir que je me retrouve ces récits : je pense avoir la version semic du GRAND BRAQUAGE en album ainsi que le récit de Brubaker dans un magazine Spécial DC consacré à Catwoman (une courte histoire s’y amusait également des inconstances sur la mort d’Holly Robinson).
    Mais j’ai l’impression que la série régulière CATWOMAN par le duo Brubaker / Cooke (pour les débuts au moins) a un peu effacé le souvenir de ces premières histoires. Le titre va pourtant conserver cette atmosphère de film noir ainsi que le personnage de Slam Bradley.

    • Tornado  

      Plus de la moitié du sommaire de cette édition Urban est issue de la série Catwoman par Brubaker. Ceux qui possèdent la collection ED BRUBAKER PRESENTE CATWOMAN l’ont donc déjà (ce qui est mon cas). Elle compose entièrement le premier tome de cette collection.
      Le reste du sommaire (LE GRAND BRAQUAGE) avait été publié chez Panini dans un recueil intitulé EGO + CATWOMAN, LE GROS COUP DE SELINA, dans lequel on trouvait également la mini BATMAN EGO chroniquée récemment ici par le même Bruce.
      Attention aux doublons, donc…

      Je reviens sur l’entrée en matière indiquant que « lorsque le récit de super-héros sort de sa litanie d’affrontements de lavage de slips sales en famille, il est possible d’utiliser ces fantastiques personnages de manière plus littéraire, plus stylisée, plus mature.» :
      Tandis que ça marche très bien avec certains personnages de DC Comics et notamment Batman pour lequel ont été tirées des hordes de mini-séries totalement déconnectées et autonomes, tu ne trouves rien de ce genre avec la plupart des grandes figures Marvel.
      Exemple typique avec Spiderman dont aucun scénariste ne parvient à écrire de one-shot autonome et/ou hors continuité. Je rêve de trouver ça depuis des années et personne n’est capable d’en écrire.
      Est-ce si compliqué que ça ? Est-ce si compliqué d’écrire une histoire autonome dans laquelle, par exemple, Peter Parker rentre chez lui après une journée de travail, croise quelqu’un dans le couloir de son immeuble qui lui déclenche son sens d’araignée, puis se retrouve propulsé dans une aventure autocontenue le menant dans quelque chose de l’ordre du polar, du serial killer ou de l’espionnage ? C’est tellement la mer à boire à écrire quelque chose d’aussi évident ?

  • Fletcher Arrowsmith  

    Bonjour Bruce,

    j’ai possédé ce GRAND BRAQUAGE à l’époque Semic puis revendu (ou disparu). Trop jeune pour l’apprécier pleinement. Le trait de Darwyn Cooke ne m’avait à l’époque pas frappé. J’ai largement changé d’avis depuis jusqu’à même lui consacrer un article sur TOP COMICS.

    Peut être aussi que le personnage de Catwoman ne m’avait pas plus intéressé que cela : sauf en Michelle Pfeiffer (BATMAN LE DEFI, le meilleur film de Batman à mes yeux) ou dans le YEAR ONE de Miller et Mazzucchelli.

    Je crois que j’ai apprécié réellement Catwoman avec justement l’on-going de Brubaker et les albums d’Urban. Quel dommage qu’ils n’aient pas continué (que 4 tomes il me semble) : récit + design

    Très bien les références : GOTHAM CENTRAL (j’adore) et les débuts de MARVEL KNIGHTS : du lourd, du bon, des récits mainstream qui sortent des sentiers battues, transpirant l’amour du travail bien fait et du respect des personnages, les comprenant surtout.

    Joli travail de synthèse, finalement assez court, mais assez virevoltant avec les mots. Sheba délices du jour pour la Robin des Toits. Je t’aurais bien vu convier Tennessee Williams dans ta prose.

    La BO : pas pour moi bien que …. A ré écouter plus tard pour un autre avis.

    • Tornado  

      Syd Barrett en solo est pour moi totalement surestimé, j’insiste.
      Sont convoqués pour le pousser à écrire deux albums les gars de Pink Floyd (qui le produisent) et de Soft Machine, quand même. Quelques titres sont enregistrés convenablement (le superbe OCTOPUS notamment), mais la plupart c’est quoi ? Uniquement des ébauches de chansons que Barrett fredonne avec son unique guitare quand il y arrive. Morceaux qui sont ensuite remixés par petits bouts qu’on arrive à coller les uns avec les autres, et qui sont complétés par les musiciens précités qui viennent se réenregistrer par dessus…
      Au final, oui, tu arrives à percevoir un petit truc intéressant par ci (la montée au milieu du titre RATS ici présent par exemple), un petit éclair de génie furtif par là… Mais le reste du temps, tu as un gars qui s’endort sur sa guitare parce qu’on l’oblige quasiment à enregistrer un album alors qu’il n’en est plus capable. Et c’est très perturbant je trouve. Surtout quant on qualifie le résultat de chef d’oeuvre…

      Ça me fait penser aux peintures de Géricault qui allait représenter des fous dans des asiles. C’est saisissant entant que document mais c’est avant tout des fous qu’on obligeait à poser pour « l’art ».

      • Bruce lit  

        Oui mais pas que….
        Plein d’artistes majeurs revendiquent ces albums. Il existe des reprises très sympas de personnes qui ont été au delà de ces défauts pour en faire ressortir la sève, Graham Coxon et Elliot Smith notamment.

        • Bruce lit  

          Les reprises de Smith ont été retirées de Youtube. Avec le temps, j’ai appris à entendre les chansons de Barrett.
          J’adore celle-là de Jesus et Mary Chain https://www.youtube.com/watch?v=vnayLVt2bW0
          REM fait du bon boulot : https://www.youtube.com/watch?v=S21l4MwoL2E
          La même par Chris Cornel https://www.youtube.com/watch?v=5baGh5CMMVY
          Une autre reprise de Graham Coxon https://www.youtube.com/watch?v=MUpZCm-lzNE
          Damon Albarn : https://www.youtube.com/watch?v=x9rMCN8AL-s
          Sinon celle de Gilmour https://www.youtube.com/watch?v=056u0hnHsEE qui montre que ce sont des chansons plus complexes et difficiles à jouer qu’elles en ont l’air. Il a le plus grand mal à chanter dessus !

          Tu vois, le répertoire de Barrett est plus vaste qu’on peut le supposer.

        • Tornado  

          La vache… Tu aimes vraiment ces reprises, voire ces chansons ? A part OCTOPUS, je viens de les écouter et je les ai trouvées toutes plus immondes les unes que les autres ! 😨
          Même la 1° qui est pourtant un titre du Floyd du temps de la grandeur de Barrett (je ne la connaissais pas, ou je l’ai oubliée).
          Mes deux préférées de sa carrière solo sont OCTOPUS et TERRAPIN. Sinon j’adore celles de Piper, et j’aime même celle qui clôture Saucerful.
          Mes préférées sont LUCIFER SAM, MATHILDA MOTHER et SCARECROW. Et bien sûr ASTRONOMY DOMINE et INTERSTELLAR OVERDRIVE pour les compos communes avec le Floyd.
          Je ne prétends pas avoir la science infuse. Mais face à ce que je ressens en écoutant ces reprises, je n’arrive pas à y voir autre chose que du snobisme de puristes rock qui idôlatrent tous les mêmes icones pour faire « crédible ». Je perçois ça de manière aigüe. Parce que, merde, il y a quand même des milliards de chansons beaucoup plus belles à reprendre avant celles-là…
          Enfin, au pire si j’ai tort, on va dire que c’est pas mon truc en tout cas… 😅

        • Jyrille  

          J’écouterais toutes ces reprises Bruce mais je ne suis pas loin de penser comme Tornado. Les albums solos de Barrett ne m’ont jamais convaincu.

          J’aime bien cette reprise du premier Floyd par At The Drive-In : https://www.youtube.com/watch?v=UJ5DvP439Fc

        • Jyrille  

          Alors celles de R.E.M. et Coxon sont cools, mais celle de Albarn est horrible ! Les Jesus font comme d’habitude donc ça passe. Quant à Gilmour c’est juste qu’il n’a plus la voix, c’est trop haut, il aurait dû changer de tonalité.

    • Bruce lit  

      Merci.
      Je pense que désormais mes articles n’excéderont pas ce format court. C’est celui que je préfère et le seul que je puisse produire actuellement.

  • Glen Runciter  

    Un grand hommage au génial Donald Westlake. Ce dernier ne s’y est pas trompé car il a autorisé Darwyn Cooke à utiliser le nom de Parker pour les adaptations des romans de la série Parker alors qu’il l’a toujours interdit pour les autres adaptations, cinématographique surtout.
    Brubaker est le digne héritier de Donald Westlake. Du bon, du vrai roman noir. Je vous invite à lire l’œuvre de Westlake: la série des Dortmunder si vous avez envie de rire, celle de Parker (Signé du pseudo de Richard Stark) pour découvrir un personnage de truand sans foi ni loi contre lequel le Punisher ne tiendrait pas deux minutes. Et Kahawa, où l’histoire d’un vol de haute volée dans l’Ouganda d’Idi Amin Dada.

  • Jyrille  

    Je viens de lire le CATWOMAN A ROME de Jeph Loeb et Tim Sale. L’histoire n’a pas trop d’importance (et je retrouve un peu le Loeb de BATMAN SILENCE (HUSH)) mais les dessins et la narration c’est la méga classe.

  • Jyrille  

    Je viens de le lire, et c’est parfait. J’ai presque eu du mal à reconnaître le trait de Cooke sur son histoire (Selina’s Big Score) tellement il est épais. On ne voit pas trop, tout comme dans EGO, le dessin presque cartoon de BEFORE WATCHMEN MINUTEMEN, mais en tant que polar ça marche du feu de dieu, du grand art.

    J’ai l’impression que l’histoire de Brubaker, ANONYME, est le premier tome de la série Catwoman, qui doit avoir d’autres histoires. Mais je ne pense pas investir dans la suite, celle-ci me suffit. J’ai du mal aussi à voir le partage du dessin entre Allred et Cooke sur cette histoire. Brubaker est meilleur sur le préambule avec Slam qui ouvre le recueil.

    Les onze planches de Sale sont supers.

    Un très beau boulot d’édition que je ne regrette pas de posséder, le genre de bd que j’ai envie d’offrir à tours de bras. Complètement d’accord avec ton bel article, Bruce.

  • Jyrille  

    J’ai écouté le titre de Barrett : c’est nul en fait.

    Sinon oui, on est clairement sur un CATWOMAN YEAR ONE si on réfléchit bien.

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