Sega, c’est plus fort que toi ! (La Mégadrive)

Encyclopegeek : Retro gaming

AUTEUR : MATTIE-BOY

1ère publication le 18/12/17- MAJ le 26/07/19

 Retour dans le temps pour un peu de rétro gaming sur la Megadrive


Retour dans le temps pour un peu de rétro gaming sur la Megadrive ©Sega

Aujourd’hui on va parler de jeux vidéo. Bon…j’en vois déjà qui partent. Tant pis pour eux. On a déjà eu des articles nostalgiques sur de vieux cartoons ou des jouets, alors pourquoi pas le jeu vidéo ? Oui, car nous allons non seulement parler de jeux vidéo, mais de vieux jeux vidéo. Du rétro gaming comme on dit maintenant. Il y en a encore plus qui partent ? Ah, les jeunes…
Sans être un gros joueur de jeux vidéo dans le sens où je n’ai pas possédé plus de 3 consoles dans ma vie (mais j’ai joué sur PC) et que je suis loin de me tenir au courant de tout ce qui sort, j’ai tout de même toujours joué à fréquence régulière à des jeux au cours de ma vie. J’en possède beaucoup moins que des BD ou des films, mais j’ai mon petit stock de fidèles jeux qui me plaisent, anciens et nouveaux.
Et donc aujourd’hui, c’est avec l’œil nostalgique qu’on va parler de mes premiers jeux vidéo. Pas tous car il y en aurait trop mais ceux qui m’ont marqué. Mais rassurez-vous, le but de l’article ne sera pas d’expliquer comment on y joue mais plutôt de faire le tour d’horizon d’une époque en parlant des figures emblématiques des jeux vidéos, des franchises connues, des références aux comics et films, et même des musiques.

L’article sera découpé en plusieurs parties. Une présentation, des parties consacrées à différentes franchises d’époque, une autre sur des jeux moins connus que j’ai personnellement aimé (parce qu’il n’y a pas de raison qu’on lèche les pompes uniquement aux plus connus), et une partie finale sur le renouveau des jeux rétro aujourd’hui.

 C’était aussi une époque où on se basait sur les chouettes jaquettes pour juger un jeu (pour le meilleur et le pire…)


C’était aussi une époque où on se basait sur les chouettes jaquettes pour juger un jeu (pour le meilleur et le pire…)©Sega

1. Comment j’ai commencé à jouer

Evidemment cet article est personnel et fait appel à ma propre nostalgie donc je ne parlerai pas équitablement des héros célèbres des vieux jeux. J’ai toujours été plus Sega que Nintendo par exemple. J’ai joué à mes premiers jeux ( Alex Kidd in miracle world et ( Double Dragon ) sur la Sega Master System de mon frère (une console 8 bits sortie en 1986). Puis j’ai eu la Sega Megadrive (console 16 bits sortie en 1990), mieux connue sous le nom de Sega Genesis outre-Atlantique. Donc je ne risque pas trop de vous parler de Mario (la mascotte de Nintendo, concurrent direct de Sega) Ce n’est pas par snobisme. C’est juste mon vécu. Tout comme j’ai grandi avec Marvel sans rien connaître de DC.
Les jeux dont nous parlerons ici seront donc tous issus de la Megadrive qui a été longtemps ma console favorite. Le succès de la Megadrive à l’époque fut lié à son catalogue de jeux varié qui capitalisait pas mal sur les jeux « cool » et plus violents à destination des ados. Il est reconnu que malgré la suprématie de Nintendo, les jeux un peu plus trash se trouvaient chez Sega. Nintendo supprimera même le sabre d’Aladdin dans la version Super Nintendo car jugé trop violent (malgré l’absence totale de sang).

Il convient aussi de parler de la nature de ces anciens jeux pour ceux qui ne sont pas très familiers avec cet univers. C’était une autre époque. Les jeux n’offraient pas la possibilité de sauvegarder. Ou disons très peu d’entre eux. Parfois il y avait des mots de passe permettant d’accéder aux différents niveaux, mais souvent il fallait finir le jeu d’une traite. Et ce n’était pas au goût de tout le monde (imaginez que vos parents vous appellent pour sortir alors que vous arrivez à la fin du jeu. Ce serait bien de pouvoir sauvegarder et revenir jouer plus tard, non ? Eh ben NON ! On l’avait dans le c… si on éteignait la console, il fallait recommencer depuis le début).

Les jeux étaient aussi plus courts qu’aujourd’hui. Pourtant on pouvait passer des mois dessus. Parce qu’il n’y avait pas de sauvegarde comme je le disais, et qu’ils étaient difficiles. Bien plus que le standard de difficulté d’aujourd’hui. Et surtout, notion importante, ils ne nous prenaient pas par la main. Il valait mieux lire le livret fourni avec pour comprendre les combinaisons de touches pour s’en sortir car les tutoriaux expliquant comment jouer ont fait leur apparition au sein même du jeu seulement durant la période des jeux 32 bits.
Donc parfois, si vous n’aviez pas le livret, vous pouviez passer un moment à galérer avant de réaliser qu’en vous accroupissant, votre personnage pouvait bloquer les attaques ennemies. Ou qu’il fallait absolument acheter la super armure machin après le niveau 3 sinon le jeu devenait presque infaisable. De nos jours, ce serait impossible à rater. Mais à l’époque c’était plutôt « devine ce qu’il faut faire ! ».

Mais je ne fais pas mon vieux con en disant que c’était mieux avant car cette impossibilité de sauvegarder notre progression m’a toujours gonflé, et si prendre davantage par la main les joueurs peut permettre à tout le monde de s’amuser, tant mieux ! (c’est des jeux après tout). Mais je vous expose la chose car c’est important pour comprendre l’époque. On ne pouvait pas foncer sur Internet voir la solution non plus quand on était coincé dans un jeu. C’était du « Die and retry » et de la persévérance. Alors qu’aujourd’hui un joueur supporte à peine de mourir une seule fois dans un jeu, à l’époque on se mangeait des « game over » à la pelle.
Allez, il est temps de parler des jeux.

2. Sonic
Sonic , le jeu de la vitesse

Sonic , le jeu de la vitesse©Sega

Comment ne pas parler de Sonic ? C’était la mascotte de Sega. Initialement ce devait être Alex Kidd, le petit garçon roublard qui sévissait sur Master System mais le succès n’a pas été au rendez-vous. Alors est arrivé le hérisson bleu supersonique en baskets. Même les fans de Nintendo ont été intrigués par cette série de jeux de plate-forme (jeux qui consistent à parcourir des décors qui s’effondrent, éviter les trous, des pièges, etc.) Sonic pouvait se mettre en boule et foncer sur les ennemis sans être blessé, ce qui permettait de proposer un gameplay basé sur la vitesse. Et si le premier Sonic est à mon sens encore imparfait, Sonic 2 est certainement un des meilleurs jeux de la Sega Megadrive. Accompagné cette fois-ci de son ami Tails, le renard à 2 queues qui nous filait parfois un coup de main, Sonic traversait un paquet de niveaux pour affronter son ennemi de toujours le Dr Robotnik (Eggman au Japon) qui transformait les gentils animaux en robots tueurs.

Le jeu pouvait se jouer à deux (Sonic et Tails) mais n’était pas vraiment étudié pour. Lorsque Sonic distançait Tails, le joueur qui contrôlait le renard ne pouvait plus rien faire à part attendre que le jeu ramène Tails près de Sonic. C’était surtout utile contre les boss car Tails avait des vies infinies mais ce n’était pas un très bon jeu pour 2 joueurs.

3. Shinobi
 Shinobi 3 est allé recruter Mechagodzilla et…euh…d’autres machins hideux

Shinobi 3 est allé recruter Mechagodzilla et…euh…d’autres machins hideux©Sega

Shinobi est une saga de 3 jeux de type « beat them up » sur Megadrive. On y incarne un ninja des temps modernes nommé Joe Musashi qui affronte toutes sortes de robots tueurs ou vilains ninjas. Je n’ai joué qu’au premier et troisième jeu de la franchise. Le 2ème est d’ailleurs un peu à part puisqu’on n’y incarne pas le même héros. Intitulé Shadow Dancer , le 2ème jeu nous mettait dans la peau d’un ninja accompagné d’un loup blanc. Initialement, le 3ème jeu devait s’appeler « super shinobi 2 » mais est devenu Shinobi 3 : return of the ninja master  » chez nous, ce qui fait de Shadow Dancer le 2ème Shinobi sans que ce soit vraiment officiel.

Le premier jeu a toujours été très difficile pour moi. Au-delà des nombreux trous et pièges qui nous faisaient facilement perdre des vies, il arrivait aussi souvent de se retrouver à court de poignards de lancer. Mais il est intéressant de parler de ce jeu puisqu’il semble être né d’un bon gros délire et avoir subi des problèmes de droits d’auteurs. En effet, parmi les boss on peut y trouver Spider-man, Batman, Godzilla, Hulk et Terminator. Mais il semble y avoir eu des problèmes de droits puisque même si Spider-man est toujours présent sur la version occidentale (Marvel n’a pas du en être offensé), Batman a hérité d’ailes de vampires et d’une peau d’une autre couleur sur la version 2 du jeu, et Godzilla a vu sa peau supprimée pour donner au boss un look de dinosaure écorché plutôt qu’un Godzilla trop reconnaissable (il lui manque pourtant les écailles dans le dos, vous abusez !). Quant à Hulk et Terminator, ils sont fondus en un seul boss. On affronte une sorte de Schwarzenegger qui devient de plus en plus vert et énervé au fil du combat, et finit par exploser pour révéler un squelette mécanique sous sa peau.

Mais qui c’est qui les a invités ceux là ?

Mais qui c’est qui les a invités ceux là ? ©Sega

Quant au 3ème jeu auquel j’ai énormément joué et qui a ma préférence par rapport au premier, le gameplay a été bien amélioré et permet toutes sortes d’acrobaties (rebondir sur les murs, donner des coups de pied aériens, bloquer les attaques ennemies en s’accroupissant, etc.) La bande son, bien qu’en 16 bits, reste une des plus mémorables de la Megadrive et les boss sont tous plus dingues les uns que les autres. Le mélange de monstres, de robots, en fait un parfait hommage aux mangas de SF et autres films de monstres des années 70/80.

4. Splatterhouse

Puisqu’on parle de films des années 80, il faut parler de Splatterhouse . Le premier jeu portant ce nom n’est pas sorti sur Megadrive, mais j’ai pu y jouer bien plus tard. Il a existé sur PC Engine et sur NES (la première Nintendo sortie en 1987). Il s’agit d’un beat them up comme Shinobi mais très grandement inspiré des films d’horreur des années 80. On y incarne Rick, un personnage qui porte un masque maudit sur le visage (qui le fait ressembler à Jason Voorhees des films Vendredi 13 .) qui doit sauver sa chérie Jennifer. Mais il se retrouve dans une maison hantée complètement dingue pleine de créatures horribles (sangsues, cadavres, etc.) Et sa copine va aussi se changer en monstre et mourir de ses mains. On sent que le jeu s’est inspiré d’ Evil Dead . de Sam Raimi (entre autres références…certaines bestioles rappelant des séries B ou Z comme The deadly spawn .).

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©Sega

Cette fois la demoiselle en détresse se change en monstre et on doit la tuer…pour mieux la ramener de l’enfer dans le deuxième jeu.

Les suites, Splatterhouse 2 et 3 sont par contre sorties sur Megadrive. Dans le 2ème, toujours aussi sanglant mais avec un gameplay vieillissant, il fallait aller chercher sa copine en Enfer et la ramener. Le niveau de gore du jeu rivalisait avec Mortal Kombat . Je dirais même qu’il est bien plus répugnant et sanglant, mais le sang est souvent vert (un moyen d’éviter la censure).

Le 3ème, mon préféré, utilisait pour la première fois de la saga des décors avec de la profondeur. On pouvait avancer et reculer dans le décor pour contourner les ennemis. Ce n’était pas de la 3D mais cela donnait une illusion de profondeur. Les ajouts majeurs étant que chaque niveau disposait d’une carte et qu’il fallait trouver le chemin le plus court pour aller jusqu’au boss car des petites cinématiques scénaristiques en cours de niveau montraient, par exemple, notre copine se faire infecter par un ver démoniaque qui s’attaquait à son cerveau, et il fallait vite aller tuer le boss sinon elle mourait. Mais ce n’était pas forcément game over. Le jeu avait plusieurs fins et on pouvait soit se retrouver seul à la fin, soit avoir sauvé notre copine ou notre fils (ou les 2). Les créatures croisées restaient particulièrement ignobles et la musique donnait vraiment un aspect flippant à certains moments.
Ces jeux sont connus pour être particulièrement difficiles (surtout le 2ème) mais des hommages réussis à un type de cinéma irrévérencieux typique des années 80.

En plus des bestioles horribles qui se planquent dans les ours en peluche mignons, le 3ème jeu introduisait des mini cinématiques flippantes pour vous avertir du danger que courent vos proches ©Sega

5. Streets of rage

La saga des Streets of rage est aussi une de mes préférées. Même si j’ai une tendresse particulière pour le tout premier jeu, inférieur techniquement au 2ème, mais auquel j’ai tellement joué que la nostalgie fait qu’il reste mon préféré. Il s’agit là aussi de beat them up avec, dès le premier, cette notion de profondeur du décor. On a le choix d’incarner plusieurs personnages qui font tous partie de forces spéciales et qui vont aller tabasser de la racaille punk dans les rues (hé ! C’était les années 80, les punks étaient les méchants). Et comme tout agent des forces spéciales…on se bat à mains nues. Curieux. Mais les jeux sont excellents. 3 personnages sont disponibles dans le premier jeu. Seuls 2 reviendront dans les suivants (la fille Blaze et le blond Axel). Je jouais toujours avec la fille parce qu’elle était la plus équilibrée des trois. Axel tapait plus fort mais donnait un coup de genoux à courte portée en sautant à la place du coup de pied sauté. Et Adam, le black du premier jeu, avait la meilleure portée mais avançait lentement.

C’était un jeu dont la difficulté était très bien dosée. Il y avait du challenge mais pas trop, avec des boss dont il fallait étudier les mouvements pour trouver la bonne astuce pour les vaincre sans trop morfler. Une touche permettait d’appeler les renforts pour une super attaque (une seule par vie) à réserver pour les boss en général. Le premier jeu se jouait très bien à deux joueurs et proposait d’ailleurs une fin secrète. A la fin, face au chef de l’organisation criminelle qu’on cherche à anéantir (le terrible Mr. X), ce dernier nous demande si on veut devenir son bras droit. Si on accepte, il nous trahit et nous renvoie un niveau en arrière. Si on refuse, on l’affronte. Pour la fin secrète, il fallait jouer à 2 et qu’uniquement un des deux joueurs accepte. Ainsi les deux joueurs devaient s’affronter. Celui qui a accepté la proposition du boss devait gagner et trahir ensuite le boss (sinon il se faisait aussi renvoyer un niveau en arrière) pour l’affronter et ainsi débloquer une fin où le joueur prenait la place du boss sur le trône du crime. Excellent jeu ! Et les musiques de Yuzo Koshiro sont mémorables, même en qualité 16 bits.

Le premier jeu : un souvenir mémorable pour moi ©Sega

Je ne m’attarderais pas trop sur les suites. C’est le même principe mais avec des améliorations graphiques. Les gens les préfèrent en général au premier mais je ne les ai pas connues à l’époque donc elles ne bénéficient pas du facteur nostalgie.

Le 3 par contre mérite un petit paragraphe à cause de la censure qu’il a subi. Voyez vous, Blaze, le personnage féminin a été jugé trop sexy en occident (pour un tas de pixels peu détaillés à l’époque, ça en dit long sur le changement des mœurs) et sa tenue rouge, bien que présente dans les 2 premiers jeux, est passée en gris (le rouge c’est trop hot ?). De plus, lors du premier niveau, dans la version japonaise (nommée Bare Knuckle 3 ), un mini boss du nom de Ash à l’apparence d’un travesti nous attaque. Il a sans doute été jugé trop choquant car supprimé de la version occidentale. Et enfin, pour une raison obscure, le jeu devient très difficile après quelques niveaux avec des boss qui ont des barres de vie supplémentaires par rapport à la version japonaise, rendant le jeu vraiment costaud à finir. Un peu comme si les censeurs avaient été trop agacés par le jeu et avaient voulu le rendre chiant. Pour toutes ces raisons, Streets of rage 3 est le moins bon des 3 mais uniquement dans sa version occidentale. La version japonaise est par contre très bonne et la difficulté mieux dosée.

En haut, Blaze dans la version rouge japonaise, puis grise occidentale. En bas, un boss efféminé barbu jugé trop hardcore pour nous à l’époque

En haut, Blaze dans la version rouge japonaise, puis grise occidentale. En bas, un boss efféminé barbu jugé trop hardcore pour nous à l’époque ©Sega

6. Earthworm Jim

Les 2 jeux Earthworm Jim de la Megadrive (également sortis sur Super Nintendo) sont parmi mes jeux préférés de tous les temps. On est ici en présence de jeux hilarants complètement fous créés par David Perry, un concepteur assez connu pour de bons jeux (dont notamment le jeu Aladdin sur la même Megadrive). On y incarne un ver de terre appelé Jim qui se retrouve dans une combinaison extraterrestre échouée sur terre qui lui donne donc bras et jambes. Et il va devoir affronter le redoutable Psycrow (un corbeau chasseur de prime en combinaison spatiale) ainsi que d’autres ennemis loufoques comme le professeur Monkey-for-a-head (qui a…ben…un singe greffé sur sa tête avec lequel il partage son cerveau), le Doc Duodénum, le Major Mucus ou la reine Slug-for-a-Butt pour sauver la princesse What’s her name. Le jeu mélange plusieurs types de gameplay.

A première vue c’est un jeu de plateforme/action mais entre chaque niveau du premier jeu, il y a aussi un jeu de course contre Psycrow (qu’il faut ensuite vaincre dans un combat en cas d’échec). D’autres niveaux proposent des affrontements originaux comme un niveau de saut à l’élastique ou il faut bousculer l’ennemi contre les rochers pour que son élastique se casse, ou encore un affrontement en plein chute libre contre un poulet mécanique.

Dans ces jeux, il pleut des grand-mères et les bonhommes de neige vivent en enfer ©Sega

Tout est complètement fou et drôle dans ces jeux. Dans le premier, on éjecte une vache dans l’espace au début…qui atterrira sur la princesse à la toute fin du jeu, nous privant d’un bisou mérité. Parmi nos armes, on notera qu’outre le pistolet spatial, la combinaison utilise Jim lui-même pour fouetter les ennemis. Dans ce monde, on affronte des avocats qui nous balancent de la paperasse, des steaks géants, et il faut sauver des vaches qui se font enlever par des extraterrestres (quel est le délire avec les vaches ? Vous en verrez plus dans ces jeux qu’à la campagne).

Vous serez témoin aussi d’un niveau dans lequel Jim, habillé en salamandre évolue dans un intestin, le tout sur fond de « sonate à la lune » de Beethoven (Monsieur David Perry, j’approuve vos goûts musicaux mais qu’avez-vous fumé en faisant ces jeux ?) A propos de musiques, certaines sont vraiment excellentes…et on y retrouve aussi des classiques comme plusieurs œuvres de Beethoven (David Perry était vraiment un fan du monsieur) et un remix d’ une nuit sur le mont chauve  de Moussorgski durant le niveau en Enfer.

Le héros le plus loufoque de l’époque ©Sega

Le principal souci du premier jeu est une courbe de difficulté abusive. Le dernier niveau est très difficile et les concepteurs s’en sont rendu compte puisque le jeu a eu droit à une édition spéciale sur Mega CD avec des modifications. La Mega CD (ou Sega CD) était une extension de la Megadrive permettant de jouer à des jeux sur CD. Ces jeux pouvaient donc prendre plus de place et proposer des musiques directement lues depuis le CD et n’étant donc pas soumises à la puissance limitée à 16 bits de la console. Dans cette version, le dernier niveau bénéficie d’un angle de caméra plus large permettant de mieux voir à l’avance les obstacles. Et ce simple changement rend le niveau plus gérable.

Le 2ème jeu était toujours aussi bon et assez facile selon les standards de l’époque, donc encore très accessible aujourd’hui. Dans cet opus, Jim a aussi un compagnon logé dans une poche de son dos, une sorte de tas de morve vert qui peut servir de parachute ou se coller à des zones spécifiques du décor pour franchir certains passages. Le gameplay est toujours aussi riche et la réalisation impeccable. Et en bonus, on se marre bien.

Earthworm Jim a donné lieu à pas mal d’illustrations, comics, une série animée…et des figurines (il m’en fallait une)

7. Mes autres jeux préférés

Allez, on parle de 3 jeux moins connus que j’ai beaucoup aimés plus jeune. Déjà une adaptation de comics : le jeu X-men 2 Clone Wars . Même type de jeu que Shinobi : un beat them up. Difficile, surtout au début puisque le jeu nous balance directement dans un niveau avec un personnage au hasard parmi les 7 disponibles. A vous de survivre. Vous allez mourir pas mal de fois avant de comprendre les attaques de chaque X-men. Mais une fois passé ce cap, le jeu est excellent. On a le choix du personnage entre chaque niveau.

La difficulté principale du jeu vient du fait que la première fois vous ne saurez pas quel X-men est le mieux adapté à quel niveau. Donc vous allez mourir. Mais si vous persistez vous comprendrez que la puissance du Fauve est plus adapté à un niveau ou il faut casser des obstacles rapidement, l’agilité de Psylocke plus utile dans des niveaux avec des sauts compliqués, Magnéto plus adapté dans les niveaux bourrés de pièges (puisqu’il peut léviter), etc. En plus de ceux là, il y a Diablo, Cyclope, Wolverine et Gambit. A vous de vous adapter. C’est un jeu finalement assez riche avec des niveaux pensées pour les personnages. On est dans les années 90 donc l’histoire se base sur un comics d’actualité (mais loin d’être génial) : l’attaque du Phalanx. Ce dernier est le boss final qui crée des clones synthétiques des X-men et robotise une reine Brood. Parmi les ennemis, on croise aussi Apocalypse, Exodus, Brainchild et Deathbird.

X-men 2 : Des personnages aux habiletés complémentaires ©Sega

Blades of vengeance est un autre beat them up mais dans une ambiance dans le style de Conan le barbare . On a le choix entre 3 personnages. Ce qui m’a séduit dans ce jeu, outre son ambiance dark fantasy, c’est son système d’inventaire et l’aspect un peu stratégique. On ramasse des objets qui, contrairement à la plupart des jeux de l’époque, ne sont pas utilisés tout de suite. On peut stocker des potions de soin, des objets magiques permettant d’avoir un bouclier de protection, etc. on change d’objet dans le menu de pause et on choisit quand les utiliser avec le bouton A. C’est un jeu qui m’avait donné du fil à retordre car je n’avais pas le manuel, et les personnages peuvent faire plus de choses qu’il n’y parait au premier abord. Se baisser permet de bloquer les attaques de front car le personnage brandit son arme en avant, les objets peuvent nous sortir de situations complexes si utilisés au bon moment, etc. Pas révolutionnaire mais bien réalisé, avec des boss intelligemment étudiés dans le sens ou c’est toujours un plaisir de trouver la stratégie pour les battre (sauf le boss de fin qui est un dragon bourrin face auquel il vaut mieux avoir plein d’objets de protection). Un magasin d’items est accessible entre chaque niveau. C’est aussi dans ce jeu qu’au terme du niveau 3, il est presque indispensable d’acheter une armure qui change la méthode d’attaque des personnages (par exemple la guerrière devient une archère qui obtient des attaques à distance très utiles pour mieux appréhender les niveaux finaux.) Ce jeu pouvait se jouer à deux aussi, et ça me fait vraiment regretter l’époque ou pas mal de jeux pouvaient se jouer à deux avec une paire de manettes alors que de nos jours, le multi-joueur est privilégié via Internet. Ce qui fait qu’on peut être plusieurs dans la même pièce sans pouvoir jouer ensemble…à moins d’avoir chacun son PC (ou sa console + TV) et se rejoindre via Internet. Le progrès me semble surtout commercial et non convivial.

Je suis obligé également de glisser deux mots sur Comix zone puisqu’on est sur un blog de comics. Dans ce beat them up (eh oui, encore), on incarnait un dessinateur qui se retrouvait aspiré dans son comics par le super vilain Mortus qu’il a créé et s’est échappé dans le monde réel. Visuellement, le jeu était splendide et arborait une mise en forme similaire à une BD. On sautait donc de case en case en affrontant des ennemis que le super vilain dessinait sous nos yeux. Un jeu peu connu mais particulièrement réussi.

©Sega

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Comix zone et Blades of vengeance , des petits favoris personnels

8. Le renouveau de la 2D

Il est intéressant de noter que le retour à la mode de la 2D depuis quelques années a engendré des jeux récents reprenant les codes de ces anciens jeux. Certains détracteurs pourront trouver que c’est une manière de capitaliser sur la nostalgie de vieux joueurs pour sortir des jeux moins travaillés mais ce serait oublier que créer un jeu est une question d’argent. Et on peut créer des jeux « old school » avec beaucoup moins d’argent, ce qui a ouvert la porte à des studios de conception indépendants qui ont créé des jeux excellents même s’ils semblent sortir d’une autre époque graphiquement. Et un jeu, ce n’est pas un film. On peut s’amuser avec des graphismes datés. Donc pour moi ce retour à la 2D a été une très bonne surprise.

D’excellents jeux comme Shovel Knight (sorti en 2014) semblent tout droit sortis de la NES mais sont très réussis. D’autres ont des graphismes plus lissés et modernes comme la série des Shantae , mais conservent une jouabilité 2D qui rappellera l’époque des consoles 16 bits. De grandes réussites vidéoludiques qui font clairement écho à une lointaine époque.
Une lointaine époque dans laquelle j’aime parfois me replonger en ressortant ces vieux jeux aujourd’hui jouables sur PC grâce aux émulateurs.

Shovel Knight et Shantae , des exemples d’excellents jeux 2D récents parmi d’autres

Shovel Knight et Shantae , des exemples d’excellents jeux 2D récents parmi d’autres ©Sega

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Tout comme les films des années 80, le vinyl ou les animés japonais, la mégadrive , la console 16 bits de Séga revient en force au 21ème siècle ! On appelle ça du retrogaming et Mattie-Boy évoque les meilleurs jeux de cette génération. Ses choix seront-ils les vôtres? Rdv chez Bruce Lit.
BO du jour :
Les musiques d’ Earthworm Jim de Tommy Tallarico restent aussi inoubliables :

63 comments

  • Matt  

    Et parce qu’on ne peut mettre qu’une seule BO, j’en rajoute ici.
    Attention, qualité audio 16 bits hein…mais justement l’intérêt c’est que malgré ça, il y avait des titres super entrainants :

    Shinobi 3 : Whirlwind :
    https://www.youtube.com/watch?v=FEpAD0RQ66w

    • Jyrille  

      Alors ça je déteste…

      • Matt  

        Ha! Ha!
        Marrant.
        Moi j’aime bien, et celles en dessous aussi.^^

        Moi ça ne me dérange pas d’y écouter en album. Mais bon…ça doit aussi venir du fait que ça me rappelle des souvenirs^^

    • Jyrille  

      Sympa, un peu hip-hop.

    • Jyrille  

      Trop long, mais pas mal. Après je ne pourrai pas écouter ça sur un album, mais dans le jeu ce doit être bien.

      • Matt  

        C’est « trop long » parce que c’est prévu pour être des loop qui durent tout le niveau. Et si tu prends ton temps à jouer, faut pas avoir l’impression que ça reboucle toutes les minute.
        Bref c’est forcément un peu difficile de juger ça sans considérer que c’était prévu pour un jeu.

  • Bruce lit  

    Que de souvenirs via ton article Matt ! Et une superbe mise en forme !
    J’ai joué à tous ces classiques à l’exception de Splatterhouse et Earthworm Jim.
    Bien entendu, à l’époque pour l’achat d’une nouvelle console, on revendait l’ancienne. Ainsi fut le sort de ma chère megadrive dont je garde des souvenirs extraordinaires : Ghoul’s’nGhousts, Mystic Defender, SHinobi et Mystic Defender, E-Swat, RobocopvsTerminator, et Golden Axe….Rhaa Golden Axe !
    Dans les grands classiques il y a avait aussi le premier niveau de Strider sur la place rouge.
    Sonic 2 : je n’aimais pas ce gendre de jeu, étant porté sur de l’action pure, mais lorsque l’on pouvait transformer le hérisson en Sayen, là oui, ça pétait.
    Streets of rage : je ne connaissais pas l’anecdote de Blaze. Je me rappelle surtout que le numéro 2 avait un mode versus qui nous rendait dingue avec mon frangin avec Max le catcheur !

    Et puis Xmen ! Tu évoques ici le jeu Megadrive qui était le mieux réalisé mais pas le meilleur à mon sens. J’adorais pour ma part celui-là avec le duel final contre Magnéto sur l’asteroïd M. Une époque où j’avais abandonné les Comics. Du coup ce genre de jeu, j’adorais ! Je me rappelle aussi du Spiderman qui était bien réalisé pour l’époque, SpiderMan et Factor X sympathique et même le Wolverine ; Adamantium Rage !

    Ah…Merci pour Madeleine. J’ai adoré !

    • Matt  

      C’est pas dans ce jeu X-men qu’il faut à un moment faire un reset de la console dans le Mojoworld ? Sinon on ne peut pas continuer. Sauf que rien ne t’indique de faire ça. Le manuel peut être, mais je sais pas, je n’avais pas le jeu.
      Je l’ai testé sur emulateur ce jeu et j’ai pas trop accroché parce que…je sais pas…c’était plus lent, les contrôles répondaient moins bien. Mais sans la nostalgie forcément, ça marche moins^^ Clone Wars est clairement supérieur techniquement selon moi. Mais bon c’est pareil pour Streets of rage 2 et pourtant je préfère le premier^^ Ah et puis j’adorais la super attaque de la voiture de flic dans le premier streets of rage, Et dans le 2, c’était fini on avait juste un super coup de pied qu’il ne fallait pas utiliser trop souvent sinon ça nous enlevait de la vie…

      Earthworm Jim, t’as loupé un truc. Bon après j’ignore si ce serait ton genre de jeu vu que ce n’est pa uniquement de l’action, mais c’est un vrai cartoon super bien réalisé ces jeux.
      Je me souviens de Robocop vs Terminator.
      Punaise Golden Axe j’ai joué au 2eme et je me fais démonter quand j’y rejoue aujourd’hui. Peut être que le premier est plus simple mais…ouch !
      Ah et tu savais que TOUS les jeux Ghoul’s’nGhousts, Ghosts n’Goblins, etc…TOUS te font recommencer le jeu une 2eme fois pour voir la vraie fin. Le truc de gros enfoiré quoi^^

      Bon je sens que tu vas être mon seul commentateur sur ce genre d’article donc merci de passer quand même^^
      Bon et t’en penses quoi des musiques, toi qui n’aime pas les musiques compressées ? C’était pas cool quand même malgré les limitations techniques ?

      • Bruce lit  

        Il me semble qu’un message de Xavier apparaissait disant « reset now » !
        Ghouls’n’ghousts : j’avais les imports japonais. Donc je ne comprenais rien à ce qui m’arrivait, mais bon tu conservais tes pouvoirs donc du coup c’était une promenade de santé.
        Je vais écouter tes BO. Je me rappelle encore de celles du premier Xmen et Adamantium Rage. Je suis même capable de te les fredonner.

        • Matt  

          Je ne me souviens pas que quelque chose t’indique de faire un reset. Si c’est le cas, c’est sympa comme idée, ça me rappelle le premier Metal Gear Solid sur Playstation où il fallait brancher la manette sur le second port pour vaincre Psycho Mantis sinon il savait tout ce que tu faisais. Ce sont des idées marrantes mais il FAUT que quelque chose t’indique ce qu’il faut faire. Sinon t’as l’impression que ton jeu est planté et tu éteins tout.
          Pour Ghouls n’ghosts, promenade de santé…euh…si on veut. Mais super frustrant si t’as autre chose à jouer ! T’obliger à se taper deux fois le jeu, c’est pas sympa. Enfin de toutes façons je suis mauvais à ces jeux. En général les jeux ou tu crèves en 2 coups, c’est pas mon truc. J’suis pas assez bon.

  • Matt  

    Tiens d’ailleurs je l’ai pas dit mais Earthworm Jim a eu droit à un remake HD sur mobile. Preuve qu’il est encore super bon^^ Bon par contre les bruitages ont changé, c’est con mais je préfère la vieille version pour ça.

    Ma partie préférée du jeu où tu te foutais presque de perdre une vie contre ce boss, juste pour rejouer ce passage qui te foutait une patate d’enfer avec sa chute libre et sa super musique (celle de la BO, mais en 16bits)

    https://youtu.be/jVn59J01sxY?t=505

  • JP Nguyen  

    Bon, ben moi, j’ai pas trop connu ça parce qu’à l’époque, je n’avais pas les sousous pour acheter une console et des jeux. Du coup, ça m’arrivait de jouer chez des potes mais c’était sur Nintendo ou sur PC…
    La seule console que j’ai eue était une NES d’occase avec 4-5 jeux max dessus…
    Mais beaucoup de noms cités dans l’article me parlent, ce sont effectivement des références de culture pop…
    Tiens, de mémoire, y’avait pas aussi « Fatal Fury », avec Terry Bogard, combattant à casquette assez célèbre ?

    • Matt  

      fatal fury par capcom c’était sur borne d’arcade à la base, puis porté sur megadrive, super NES et plein d’autres. C’était avant que le même Terry fasse partie du roster des jeux de baston king of fighters.

  • Bruce lit  

    Les musiques : j’avais complètement oublié celles de Streets of rage. On dirait un peu un porno 🙂

    Au rayon comics, j’ai un très bon souvenir de l’adaptation du deuxième Batman (avec le pingouin).

    • Matt  

      Un porno…
      Un porno avec des musiques comme ça, j’en veux bien^^
      ça fait un peu « techno/lounge music » certes…un truc un peu typé « années 80 » mais super entrainant.

    • Matt  

      Je n’ai jamais joué à ce jeu Batman sur megadrive. Faudra que je jette un oeil^^ C’est marrant parce que les roms de ces jeux font moins d’1mo. Quand on voit que les jeux récents font 40Go…
      Par contre je sais que le « Forever » puait la m… comme le film en fait. C’était plus ou moins calqué sur Mortal Kombat sauf que c’était pas un jeu de combat, c’était super mal fait et pas fun.

  • Nina_hime  

    Holala ca me rappel tellement de souvenirs !! J’y est passé des heures sur ces jeux la, a peter des plombs surtout !! Il y a des manettes qui ont volés lol mais elles restent quand meme fonctionnelle, ma petite megadrive de mon enfance est toujours avec moi 😉
    Même si je suis une grande fan des jeux sonic je pense que celui qui ma le plus marqué sur megadrive est « kid cameleon »
    Super article, merci pour cette remonté de souvenirs.

    • Matt  

      De rien, et content de voir que je ne suis pas le seul nostalgique de cette console^^
      Je n’ai jamais joué à Kid Chameleon mais c’est aussi un nom assez connu de l’époque. Mais même parmi les jeux auxquels j’ai joué, il a fallu que je fasse du tri pour l’article. Je n’ai pas parlé de Flashback, Golden Axe, Vectorman, Toejam & Earl, Beyond Oasis (ou Story of Thor, une sorte de Zelda-like) ou même tortues ninja (même s’il était inférieur à Turtles in time sur Super NES)
      Moi j’ai bêtement revendu ma console il y a un bon moment (et pour une bouchée de pain en plus…si j’avais su que maintenant ça se négocie à des prix élevés…) mais il reste les émulateurs pour se replonger dans les souvenirs.
      Merci pour ce retour en tous cas.

  • Présence  

    Étant un peu plus vieux, c’est une phase de l’évolution des jeux vidéo que je n’ai pas pratiqué. Mon père avait acheté une des toutes premières consoles avec pong et peut-être un ou deux autres jeux que j’ai oubliés depuis. J’ai joué ensuite sur Amstrad avec chargement de jeux à partir de K7, ratant une fois sur deux. Il m’a fallu attendre des années, avant de pouvoir jouer plus régulièrement… en offrant une Game Boy Advance à mon fils, et donc une ludothèque à base de Mario dans un premier temps.

    Du coup je découvre avec plaisir cette évocation d’un temps que je n’ai pas connu, avec des jeux dont j’ai au mieux vaguement entendu parler (Earthworm Jim) et d’autres qui titillent fortement ma curiosité, comme Splatterhouse. J’ai beaucoup aimé le passage où tu rappelles qu’il n’y avait pas de sauvegarde à l’époque, et que quand le personnage mourait c’était définitif. Ça m’évoque une ou deux expériences douloureuses. 🙂

    Les gif sont très pertinents pour illustrer cet article, et fonctionne très bien à l’écran.

    • Matt  

      J’ai vu ce que ça donnait dans une vidéo les jeux sur K7 avec des lignes de code à taper aussi pour lancer le jeu et des temps de chargement horriblement longs (on se plaint aujourd’hui quand ça dure 20 secondes mais à l’époque…ouch !)

    • Bruce lit  

      Les sauvegardes absentes se couplaient surtout à ce que l’on appelait la maniabilité de la manette. Cette notion a disparu de nos jours (quoique les caméras alcooliques de Tenchu-quel dommage !)mais à l’époque il y avait des jeux qui ne répondaient pas aux commandes ! Oh, bon Dieu, c’est sûrement pour ça que je HAIS les jeux de plate-forme.
      Golden Axe ? Fini en deux heures avec mon frangin à l’époque ! Quel pied ! Ce qui manque un chouia à ton article Matt, c’est qu’à partir de ces consoles, le joueur de salon pouvait retrouver la sensation des salles d’arcade. Tout celà a totalement disparu maintenant, mais à l’époque Double Dragon c’était quasi une étape initiatique pour tout jeune mâle !
      Pouvoir incarner les héros de Golden Axe puis un peu plus tard Mortal Kombat, ce fut la même révolution que le home DVD : tout à coup une vaste portion de la culture populaire était transposable à la maison.
      Je te remercie encore Matt pour cet article. j’ai lu avec beaucoup de tendresse le passage des weak points des boss de Shinobi. Coup du sort ? BFM a consacré un dossier aujourd’hui à la megadrive et le retrogaming !

      • Matt  

        Bah après je n’ai jamais trop pratiqué les bornes d’arcade moi. Déjà ça se faisait moins à mon époque, et surtout pas à la cambrousse. A part dans les vogues.
        Par contre j’ai bien connu le fait de jouer à deux sur son canapé entre potes, et ça aussi ça a tendance à disparaitre (à part avec les jeux de baston) Et ça c’est scandaleux quand tu as des jeux ou tu ne peux jouer en multijoueur que via Internet. Ce qui signifie avoir 1 PC chacun et chacun le jeu. Et ça encore c’est sur PC. Mais sur console ça voudrait dire avoir chacun sa TV + console + jeu et se rejoindre via le net pour jouer à 2. Quelle connerie !

        • Bruce lit  

          L’inscription en ligne a été pour moi le coup d’arrêt pour ne pas investir dans les PS4/Xbox. Moi, ce que je veux c’est brancher mon jeu et jouer.Point.

          • Matt  

            Et encore c’est pas le pire. Sur PC les jeux en version boite n’existent presque plus. TOut passe par Steam. T’as un pauvre DVD avec 1/3 du jeu dessus et hop ça te lance un telechargement du jeu de 40Go via la plateforme Steam. Je ne vais pas dire que pirater c’est bien mais des fois ça se comprend. Pas besoin de net, pas besoin de s’inscrire avec les versions piratées…
            Et tout ça c’est fait pour éviter le piratage, ces inscriptions et vérification en ligne. Sauf que ça fait tellement chier que…ça l’encourage. A une époque il existait les DRM aussi qui t’empêchaient d’installer le jeu plus de 10 fois car après ça ne marchait plus. Un truc de dingue. Là encore le pirate est avantagé.

            Moi je joue encore sur les consoles portables de Sony : PSP et PsVita. J’ai un compte sur leur site mais c’est pour acheter des jeux uniquement dispo en téléchargement (les petits éditeurs en général qui n’ont pas forcement les moyens de proposer des versions physiques en magasin). Sinon pas besoin de se connecter pour vérifier quoi que ce soit. La plupart du temps je suis Offline sur les consoles.

          • Bruce lit  

            Dans quelques années, avec une maison plus grande, je ferai sûrement mon retour console comme pour les Comics…

          • Matt  

            J’ai toujours bien aimé les consoles portables moi. Pour jouer dans mon lit ou…à n’importe quel endroit sans TV. Et sans mobiliser la TV non plus au cas ou je ne suis pas seul. Et heureusement de nos jours ils en font avec des écrans plus grands que cette foutue Gameboy. Tiens c’était ma seule console Nintendo d’ailleurs, la Gameboy, avec des jeux Zelda assez sympas. J’avais oublié que je l’avais eue. J’ai donc eu 4 consoles dans ma vie^^

  • Tornado  

    Juste un petit coucou pour dire que le seul jeu vidéo que j’ai eu dans ma vie, c’était le Atari. Je devais avoir 11 ans et les jeux auxquels je jouait se nommaient « Combat », « Space Invader », « L’Apprenti-sorcier » et bien sûr « Pacman ».
    C’était encore plus la préhistoire que ceux qui apparaissent dans l’article. Lorsqu’au bout d’un an environ, je me suis définitivement désintéressé de ce jeu, j’ai compris que je détestais les eux-vidéo et que je n’y jouerais plus jamais.
    J’ai essayé deux ou trois fois des jeux plus modernes chez des gens qui, je ne sais pas pourquoi, voulaient absolument que j’essaie. Et j’ai vraiment pas aimé ça.
    L’an dernier, je suis allé à la Géode et là, en revanche, j’ai essayé un jeu qui m’a complètement emballé : J’ai mis un casque et je suis devenu un aigle qui vole à travers Paris ! Ça marchait juste en bougeant le corps et la sensation de voler était puissante. C’était vraiment le pied. C’est la seule fois en trente ans que j’ai eu envie de recommencer à jouer à un truc !

    • Matt  

      Eagle Flight ? Ouais c’est plus une expérience de réalité virtuelle qu’un jeu mais je comprends que ça puisse plaire. Ils essaient des trucs du genre en ce moment avec des casques de réalité virtuelle.

      Combat, space invaders je connais ouais. Je n’ai pas connu cette époque.
      Merci de passer en tous cas^^

  • Matt  

    Tiens d’ailleurs Bruce tu as connu ce jeu du temps de la PS2/Xbox ?

    https://www.youtube.com/watch?v=uOGhWXpeqO8

    Faut aimer le genre, c’est une sorte de Diablo-like (des points de stat à répartir, des pouvoirs à choisir intelligemment en fonction des persos…surtout que certains sont pourris) mais fun à jouer avec une histoire sympa, un choix parmi environ 20 persos pour former une équipe de 4. Les costumes de base sont bof mais on pouvait débloquer des skins (classiques, AOA, etc)
    Je l’ai redécouvert parce qu’il existe sur PSP.

    • Bruce lit  

      Nope.
      Les tests étaient très mauvais et disaient que c’était bordélique en terme de gestion de personnages.
      Par contre je me targue d’avoir jouer à ce FPS assez violent avec les Xmen dedans. C’était une extension de Quake !

      • Matt  

        Les tests ne sont pas mauvais pourtant. Entre 12 et 16 sur 20. Il y a pire. Pour ce genre de note, je préfère me faire mon avis. Après tout les Assassin’s Creed se ramassent des 18/20 et on se fait chier^^
        C’est vraiment sympa et ce n’est bordélique que si on ne sait pas jouer à un Diablo like^^ C’est même plus simple qu’un Diablo. Après il ne faut pas essayer de gérer les 20 persos. Mieux vaut s’en choisir 4 pour la partie et se concentrer sur eux. Sinon oui, tu passes plus de temps dans les menus qu’à jouer.
        Flinguer les X-men ? Euh…c’est pas trop ce qui me donne envie mais bon…^^

  • Matt & Maticien  

    Très bon article. Que de bons souvenirs. Je rajouterai l’excellent Speedball 2 ! J’ai gardé cette console à la campagne et je crois que je vais faire un revival ce we 😉 j’ai déjà initié mes neveux et nièces qui sont a chaque fois choqués par l’absence de sauvegarde 😉

    • Matt  

      Cool^^ Bonne plongée dans le passé alors !
      Je n’ai pas connu Speedball 2, je n’ai jamais accroché aux jeux aux allures sportives^^

  • Bruce lit  

    La vache, c’est du violent !
    Mais où diable as tu idée d’aller chercher ça !
    La vache : House of the dead….

    • Matt  

      Les japonais sont fous. Mais c’est hilarant ces pubs^^
      J’aime bien comme le mec pète la gueule aux gens qui ont une vie sociale pour qu’ils jouent à des jeux. Et les gosses à Noël ! Mouhahaha !
      Ils lui ont même fait une mort épique.

      J’ai d’abord vu ce truc chez un youtubeur américain qui parlait de certaines pubs.

  • Jyrille  

    Super article Mattie ! Je ne connaissais pas ces jeux, ou alors de nom. Le retro-gaming est à la mode depuis pas mal de temps, d’ailleurs jusqu’à l’an passé, le club ados de mes enfants organisaient un week-end Festival du jeu, avec des jeux en bois, de plateau, de rôle, et du retro-gaming ! J’ai beaucoup joué à 1941 la dernière fois. Sur des mini-arcade faites maisons, avec des centaines de jeux en émulation.

    « Doc Duodénum, le Major Mucus ou la reine Slug-for-a-Butt pour sauver la princesse What’s her name » : rien que ça donne le niveau et le style du jeu, ça a l’air génial.

    De mon côté, j’ai très peu joué à ce genre de jeux. J’aimais bien HERO sur Commodore 64, et je jouais beaucoup à Supercopter en arcade. Mais c’est à peu près tout ce qui me revient.

    Je suis totalement d’accord avec toi quant à la qualité d’un jeu : même en 2D, ça peut être super ! Tu me rappelles qu’il faudrait que je regarde à nouveau un peu la chaîne Game One, il y a souvent des extraits de jeux actuels très intéressants.

    La BO est bien, c’est très daté mais plutôt bien fait. Il y a aussi un retour musical aux groupes electro typés années 80, j’ai entendu pas mal de trucs français faire des titres à l Partenaire Particulier mais avec des textes plus travaillés. C’est assez bizarre. Sans parler de la mode vaporwave (je vous laisse chercher, visuellement c’est affreux. Enfin je trouve).

    • Matt  

      Tiens, un retardataire^^
      Voui le reto gaming est à la mode. Mais avant d’être à la mode, c’était mes jeux de gosse^^ Donc j’ai toujours aimé ça.
      Récemment je me suis procuré le « magadrive classics » sorti sur les consoles récentes qui compile 50 jeux Megadrive. Malheureusement il n’y a pas Earthorw Jim, mais il y en a plein de très bons.

      J’aime assez la synthwave moi. Enfin je n’en écoute pas tous les jours mais par exemple j’ai vu le film « Turbo Kid » (complètement inspiré des années 80 et des vieux jeux d’ailleurs) Et la BO par le groupe canadien « le matos » (le film est canadien aussi, est une tuerie (à condition d’aimer^^)

      Essaie de jeter…euh…une oreille à la BO de Turbo Kid.

      • Eddy Vanleffe  

        Le matos? je prends note, les truc qui font de la reproduction historiques me fascinent assez souvent…

        • Matt  

          J’aurais bien mis un lien mais ça commence à me gonfler la modération.

          Cherche par exemple le titre « Eyes Throat Genitals » de Turbo Kid^^

  • Matt  

    T’as essayé les musiques que j’ai mises dans les premiers commentaires, Jyrille ?
    Je sais que ton oreille est sensible donc les musiques en 16bits, tu risques de mourir mais bon…les thèmes sont chouettes.

    • Jyrille  

      Non pas encore. Je te crois quand tu dis qu’elles sont bien. Je ne suis pas réfractaire à ce genre de choses. Il y a un titre version 8 bits dans la BO de Scott Pilgrim, je trouve ça très drôle. Il faut que tu voies ce film si ce n’est déjà fait.

      J’a oublié de te dire que je ne connais pas les thèmes de musique classique dont tu parles. Peut-être qu’en les entendant cela me reviendra, mais j’ai une tendance à ne rien retenir en musique classique à part les compositeurs (et c’est un drame).

      • Matt  

        Hum…je parle de Beethoven surtout.

        Sonate à la lune, le premier et le 3eme mouvements sont repris dans Earthworm Jim.
        Moi fan de Beethoven^^
        La Sonate pour piano no 17 en ré mineur, op. 31 nº 2, de Ludwig van Beethoven aussi (hum…les noms compliqués seraient-ils la raison pour laquelle on ne retient rien ?^^)
        Bref c’est celle surnommée « La Tempête » Ce n’est pas Beethoven qui lui a donné ce nom mais il aurait conseillé à ses auditeurs, pour en comprendre le sens, de lire La Tempête de Shakespeare.

        Une nuit sur le mont chauve, c’est par exemple la fin de Fantasia de Disney.

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