Sous le ciel, une seule famille (Bloodties)

Bloodties par Collectif

Article de JP NGUYEN avec quelques paragraphes de BRUCE LIT en Litalique…

VO : Marvel

VF : Semic/Panini

Une réunion de famille mouvementée  ©Marvel Comics

Une réunion de famille mouvementée ©Marvel Comics

BLOODTIES, « Liens du sang » en VF, est un crossover marvelien en 5 chapitres datant de 1993, mettant en scène Avengers et X-Men. L’ordre de lecture est le suivant :
Avengers #368 – Family Legacy
X-Men #26 – Civil Disobedience !
West Coast Avengers #101 – Genosha, mon amour
Uncanny X-Men #307 – Night and fog
Avengers #369 – Of kith and kin
Publié en VF en 1995 dans l’antique collection TOP BD de Semic (avec quelques pages manquantes), il a été republié en 2012 chez Panini dans la collection Best of Marvel.

Contrevenant à la résolution 616 de l’ONU, cet article spoilera, en ingérence totale du suspense.

Cette histoire démarre juste après ATTRACTIONS FATALES , le crossover qui a vu les X-Men venir à bout de Magneto, plongé dans un état végétatif suite à un assaut psychique particulièrement brutal du Professeur X. Mais l’équipe a perdu deux membres : Colossus, le grand russe en acier, passé à l’ennemi, et Wolverine, le p’tit poilu canadien, qui après s’être fait dérouillé et désadamianté, est parti soigner ses blessures dans un road trip sur sa moto.

Les esprits taquins persifleront que les Avengers traversent une plus mauvaise passe encore : ils sont écrits par Bob Harras et dessinés par un Steve Epting débutant ! Avec l’absence de pas mal de personnages depuis popularisés par le cinoche (Iron Man, Thor ou Hulk), la composition de l’équipe laisse la part belle aux seconds couteaux : Black Knight, Circé, Crystal, Hercule… Certes, Captain America et la Veuve Noire répondent à l’appel mais ils sont loin de tirer toute la couverture. Sur la côte Ouest, l’équipe n’est pas vraiment en meilleure forme et sera dissoute juste après ce crossover, dans le numéro 102.

Alors, les gars, la consigne est simple : « Pas d’ingérence ! »  © Marvel Comics

Alors, les gars, la consigne est simple : « Pas d’ingérence ! » © Marvel Comics

Mais que s’est-il donc passé pour en arriver là ? Hum, je crois que les ventes étaient en chute et qu’un petit malin a voulu faire un relaunch sous le nom un peu pourri de FORCE WORKS… Ah, vous vouliez plutôt savoir ce qui s’était passé dans les pages de ces comics ? Ben, ça se déroule à Génosha, un état fictif inventé par Chris Claremont en 1988, où les humains asservissaient les mutants, jusqu’à ce que les étranges X-Men ne viennent changer la donner… et plonger le pays dans le chaos. Quelques années plus tard, les choses ne se sont pas arrangées…

Quelques résumés pour la route :
Avengers #368 – (Bob Harras/Steve Epting/Tom Palmer)
Le mutant Fabian Cortez, qui a trahi Magnéto, a kidnappé Luna, la fille de Quicksilver et Crystal, et s’est réfugié sur l’île de Génosha, dont il compte prendre le contrôle. Ayant accompagné les X-Men dans leur raid contre Magnéto, Quicksilver s’apprête à rejoindre son équipe de l’époque, X-Factor. Mais le professeur Xavier décide de se rendre à Génosha, en proie à une guerre civile entre humains et mutants, ravivée par les récentes actions de Magnéto puis de Cortez. Pendant ce temps, Crystal et les Avengers décident également de partir à la recherche de Cortez et Luna mais le SHIELD leur bloque le chemin : l’ONU ne souhaite pas l’ingérence des super-héros dans le bourbier génoshéen.

X-Men #26 – (Fabian Niecieza/Andy Kubert/Matt Ryan)
Les X-Men et une partie des Avengers arrivent sur l’île, rejoints par Exodus, mutant ultra-puissant qui a pris la tête des Acolytes depuis le coma de Magnéto.

West Coast Avengers #101 (Roy Thomas/Dave Ross/Tim Dzon)
Les Avengers restés à New York, menés par Hawkeye, doivent rendre des comptes devant l’assemblée générale des Nations Unies tandis qu’à Génosha, les X-Men découvrent un camp de concentration mutant. Alors que dans les rues, les Avengers tentent de séparer les belligérants, dans le ciel, War Machine et Exodus se mettent joyeusement sur la gueule.

Uncanny X-Men #307 (Lobdell/JR Jr/Dan Green)
Les X-Men continuent à essayer de sauver humains et mutants à Genosha. Pendant ce temps à l’ONU, c’est au tour de la Veuve Noire de prendre la parole. War Machine vaincu, c’est Circé l’éternelle qui affronte Exodus. Quicksilver et Crystal se confrontent à Cortez, qui détient toujours la petite Luna.

Avengers #369 (Bob Harras/Steve Eptin et Jan Duursema/Tom Palmer)
Exodus élimine Cortez mais récupère Luna. Il exhorte les mutants de Génosha a massacrer les humains et créé un dôme d’énergie qui se contracte inexorablement pour anéantir l’île. Avengers et X-Men vont-ils pouvoir l’arrêter ?

 Euh, qui est volontaire pour expliquer la consigne à Quicksilver ?  ©Marvel Comics

Euh, qui est volontaire pour expliquer la consigne à Quicksilver ?  ©Marvel Comics

Bon, ok, la dernière question est purement rhétorique… Vous imaginez, si tous les persos présents sur Genosha pendant ce crossover avaient été zigouillés par ce couillon d’Exodus ? On n’aurait jamais eu droit à Age of Apocalypse ! (argh !) ou Onslaught ! (euh, peut-être que…) ou, bien plus tard, AvX ! Ah, en fait, Exodus, il a vraiment merdé, il aurait pu nous épargner tout un tas de trucs indigents… mais je m’égare.
Bref, vous aurez pigé, à part Cortez, tout le monde s’en tire et la petite Luna est sauvée.
Tout ça pour ça ? Hum, il n’est pas si mal que ça, ce vieux crossover. Déjà, il est assez court et le prétexte utilisé pour faire se rencontrer Avengers et X-Men est bien trouvé (réunir un père et une mère autour de leur fille, si c’est pas un développement organique, ça). Surtout, les auteurs accolent au récit d’action superhéroïque de vraies références aux évènements historiques contemporains, creusant ainsi la veine initiée par Chris Claremont, puisque Génosha était à l’origine une allégorie de l’apartheid d’Afrique du Sud.

Dans ce récit, la non-ingérence souhaitée par l’ONU est comparée par Hawkeye aux hésitations de la communauté internationale pour intervenir en Bosnie et sauver Sarajevo. Quand vient son tour de s’exprimer, Black Widow a droit à son petit morceau de bravoure. Elle désavoue publiquement les Nations Unies et acte ainsi l’impuissance et l’échec de l’institution, sur laquelle l’Occident avait fondé pas mal d’espoirs après la fin de la Guerre Froide. Hélas, ce n’était pas la fin de l’histoire telle que théorisée par Francis Fukuyama. La relative stabilité induite par l’opposition des blocs Est-Ouest a laissé place à un monde multipolaire propice à de multiples embrasements locaux. La guerre civile génoshéenne est, quelque part, prophétique. En 1994, le Rwanda sera le théâtre de massacres ethniques.

: Ah, il va aussi falloir ré-expliquer la consigne à Captain America…  ©Marvel Comics

: Ah, il va aussi falloir ré-expliquer la consigne à Captain America…
©Marvel Comics

Si BLOODTIES met en scène de super bastons entre Exodus et War Machine ou Circé, le conflit le plus prégnant reste celui qui oppose les génoshéens et plus largement humains et mutants. C’est la propension de l’être humain à se constituer en communautés et à refuser la différence, ou encore à se ranger derrière de puissants leaders un peu illuminés (Cortez ou Exodus).
Bref, pour du comics mainstream, il y a un contenu somme toute intéressant, qui dépasse le simple défilé de super-slips.

BLOODTIES se garde bien de désigner un coupable. Si le le lecteur est censé être d’emblée du côté des mutants (pourquoi lire les Xmen sinon ? ), les actions des extrémistes Magneto, Cortez et Exodus donnent du grain à moudre au message pacifique de Charles Xavier.  C’est une histoire où les civils trinquent et demandent des comptes (on a perdu l’habitude avec l’évolution super-égoïste de Marvel). 

Lorsque BLOODTIES commence il est rappelé les ravages  que la déflagration de Magneto a causé sur des populations innocentes. Une des séquences chocs reste le visage médusé de Charles Xavier qui découvre  à la télévision les massacres faits au nom de son vieil ami. Le désespoir de Charles Xavier est palpable et très touchant : « Mon Dieu, c’est donc sans fin »

Le souci, c’est que les dessins ne sont quand même pas folichons. Steve Epting n’a pas encore atteint le niveau qui sera le sien dans, par exemple, WINTER SOLDIER . Ses visages, en particulier, font régulièrement tiquer, avec des expressions faciales très moyennes, où tout le monde semble toujours faire la gueule. L’encrage de Tom Palmer alourdit pas mal le trait et donne une sorte de « sous-Buscema ». Chacun dans leur genre, Andy Kubert et Dave Ross aiment torturer les anatomies. Sans être au top, John Romita Jr ne s’en tire pas trop mal. Le duel Exodus-Circé envoie du bois, même si, dans l’intrigue, il ne sert pas à grand-chose.
Circonstances aggravantes : nous sommes en pleine époque « blousons marrons » et nombre de personnages (Black Knight, Hercule, Hank Pym…) sont affublés de looks complètement bof.

Font chier, ces superhéros, ils veulent pas comprendre la consigne…  (c) Marvel Comics

Font chier, ces superhéros, ils veulent pas comprendre la consigne…
(c) Marvel Comics

Ce n’est donc pas trop pour le régal des mirettes qu’on (re)lira cette histoire mais davantage pour se replonger dans une ère où les personnages Marvel pouvaient se prévaloir d’une certaine conscience morale. Au-delà du sous-texte déjà évoqué, et parfois asséné avec quelques lourdeurs (le chapitre 4 s’intitule carrément « Nuit et brouillard », au cas où vous n’auriez pas déjà saisi la référence aux camps nazis), ces épisodes sont le témoignage d’un âge où l’univers partagé Marvel avait encore du sens.

Globalement, l’album fournit quand même son lot de séquences mémorables.  Impossible d’oublier la surprenante douceur avec laquelle Fabian Cortez traite Luna et lui explique  en la  protégeant du froid qu’il va mettre le pays à feu et à sang tandis que l’enfant le regarde tendrement. Certains teamups sont agréablement mis en scène comme celui de Charles Xavier avec le plus que sceptique US Agent et Herny Gyrich, un personnage que j’aimais bien retrouver. J’aime aussi beaucoup le discours que Tornade assène aux Vengeurs en leur rappelant que les 2  équipes ont chacun leur lot de casseroles et d’inimités.

La réalité à l épreuve du rêve : Charles Xavier traité dhypocrite devant Captain America ! On a connu des fins plus optimistes !  ©Marvel Comics

La réalité à l épreuve du rêve : Charles Xavier traité d’hypocrite devant Captain America ! On a connu des fins plus optimistes !
©Marvel Comics

En cela, le titre, LIENS DU SANG est plus que parfait. Les liens du sang sont ceux dont on animerait pouvoir se défaire mais que l’on est forcé d’entretenir. Les Xmen sont l’équipe dominante des 90’s mais ne peuvent pas oblitérer les Vengeurs. Les Vengeurs quant à eux ont dans leurs effectifs deux mutants : les enfants de de Magneto ainsi que sa bru  et sa petite-fille : Crystal et Luna. Enfin dans le rang de Magneto coexistent un opportuniste de la pire espèce (Cortez), un illuminé non dénué de noblesse (Exodus) et un Xman paumé aux aspirations nobles mais naïves (Colossus).

Dernière séquence marquante : la posture héroïque de Charles Xavier qui, malgré son handicap va sur le terrain et donne de sa personne en protégeant de son corps infirme des enfants de tir de mitraillettes.  Face à son idéalisme, il n’ a pas d’autres choix que de laisser éclater sa colère sur le champ de bataille et ses désillusions face à un Captain America lui même désenchanté dans une conclusion peu optimiste.

Les exégètes du X-Verse pourraient déceler dans le désarroi de Xavier face au camp de concentration génoshéen les prémices de son basculement vers le Mal et l’avènement d’Onslaught (officiellement, c’est dès X-Men 25 qu’en lobotimisant Magnéto, il récupère une partie de son esprit maléfique). Face aux soldats Magisters, il déploie une attaque psionique ayant un impact physique et pas uniquement télépathique… Un rapide échange entre Black Knight et Exodus suggère un passé commun entre les deux personnages… Ce sera développé quelques années plus tard dans un one-shot de 48 pages, Black Knight – Exodus (écrit par Ben Raab et dessiné par le jeune Jim Cheung, c’est totalement dispensable).

C’est pas grave, Scott, laisse aller, un jour, tu t’en foutras totalement…  (c) Marvel Comics

C’est pas grave, Scott, laisse aller, un jour, tu t’en foutras totalement…
(c) Marvel Comics

Par petites touches, la caractérisation des personnages est plutôt réussie. Même si le casting foisonnant ne laisse pas beaucoup de place à chacun, l’humanité des héros ressort fréquemment. Quicksilver n’est pas encore le connard qui fera n’importe quoi avec les brumes terrigènes des Inhumains mais un père angoissé à l’idée de perdre sa fille unique. Hawkeye décoche son discours sans mâcher ses mots devant l’ONU, suivi par une Black Widow fière et digne. Sous son armure, War Machine reste un afro-américain sensible aux insultes racistes. Au coeur du tumulte, Cyclope prend quelques instants pour se recueillir devant le corps d’un humain assassiné par des mutants. Iceberg semble le seul Xman à garder son sang froid : et ces vies que l’on a sauvées aujourd’hui Scott, elles comptent aussi, non ? 

En revanche, les méchants de l’histoire ne sont pas trop gâtés. Fabian Cortez est une crevure sans grande prestance et Exodus, malgré sa puissance immense, manque totalement de personnalité. On retrouvera par contre beaucoup de BLOODTIES dans le CROSSOVER très nineties SECOND COMING, puisque le plan de Bastion (autre personnage issu des années Lobdell) reprend à la lettre celui d’Exodus : créer un dôme au dessus d’une île mutante pour les y broyer. 

Le grand méchant de l’histoire reste…L’absence : l’absence de compassion, de rédemption et d’humanité. En voulant éviter les camps de concentration pour « son » peuple, Magneto recréé ce qu’il voulait éviter. S’il n’apparaît que réduit à l’état de légume, son oeuvre est là, sous les yeux du lecteur. Autre absence notable : il s’agit du premier événement des Xmen sans Wolverine, grièvement mutilé lors des épisodes précédent et lui aussi victime de Magneto. 

BLOODTIES n’est pas une réussite absolue mais un sympathique story-arc, relique d’une ère révolue où les héros Marvel, malgré leurs blousons craignos et leurs ceintures-à-pochettes-qui-ne-servaient-à-rien, restaient supers car ils s’élevaient encore pour un idéal. Au cœur des batailles du Marvel Universe, on pouvait toujours percevoir l’écho du fracas de notre monde mais aussi l’espoir et l’envie de le changer. Sans les contraintes de composer un casting de personnages devant se rapprocher de tel ou tel film, les scénaristes avaient l’opportunité de raconter de bonnes histoires… de super-héros, certes, mais avec de vrais petits bouts de réflexion à l’intérieur !

Pour ma part, j’ai revu ce mini event à la hausse pour la cohérence de son intrigue , l’âpreté des combats et la vaillance de ses héros. C’est enfin en lisant cette histoire que j’ai trouvé le prénom de ma fille, Luna. Les liens du sang, oui...

Hey, Exodus, il est cool, ton costume, mais ça manque de poches !  (c) Marvel Comics

Hey, Exodus, il est cool, ton costume, mais ça manque de poches ! (c) Marvel Comics

Bonus Lit:

Perdus dans la continuité mutante des 90’s ? Suivez le guide ! Presque tout a été couvert sur ce blog ! Dans l’ordre chronologique:

Mutant Genesis: La dernière histoire de Chris Claremont pour son run historique, voire sa dernière grande histoire tout court: fondation des équipes Bleue et Or, les nouveaux costumes emblématiques des 90’s, mort de Magnéto sur Avalon.

Bishop’s Crossing: Bishop venu du futur annonce qu’un traître tuera les Xmen; principal suspect Gambit; Mickael Raspoutine devient fou et John Byrne aussi …Heureusement Nicieza et Lobdell arrivent ! Iceberg découvre son potentiel de mutant alpha. Les affaires commencent véritablement ici.

X-Cutionner’s song: Xavier Assassiné! Stryfe fils de Cyclope? Apparition du Virus Legacy et Apocalypse vient aider les Xmen. En fait le meilleur Crossover des Xmen, souvent copié, jamais égalé.

X-Men Fatal Attractions: Le virus Legacy tue Illyana; Colossus rejoint Magnéto. Affrontement mortel dans l’espace : Wolverine est désadamianté et découvre ses griffes en os, Xavier sombre dans la violence et tue son rêve. Les prémices d’Onslaught sont posés. L’histoire majeure des 90’s.

VOUS ETES ICI == > Xmen: Bloodties: Retour sur Terre à Genosha avec les Vengeurs pour éradiquer le reste des troupes de Magneto. Apparition d’Exodus. Un crossover sous estimé à une époque où les équipes s’appréciaient encore.

The Wedding of Cyclops and Phoenix: Sabretooth demande asile aux X-men et sème la zizanie chez Xavier. Des doutes s’installent: Xavier craque ? Heureusement Jean et Scott se marient après 30 ans de flirt .

Les aventures de Phénix et Cyclope: une histoire importante des 90’s dessinées par Gene Ha, futur co-créateur de Top 10. Nos amis élèvent Cable 1000 ans dans le futur, combattent Apocalypse et vivent une existence de parias loin des Xmen. Une sacrée lune de Miel…

Le Complot Phalanx: un crossover mineur où les Xmen affrontent des sentinelles bio-organiques…Bof. Mort de Blink et création de Generation X.

Legion Quest:  Legion en voulant sauver le futur détruit l’univers 616. Oops !

The Dying Game : Wolverine revient à l’hôtel Xavier et massacre Sabretooth. Il retourne à un état animal et rejette une nouvelle greffe d’adamantium.

Age of Apocalypse : des Xmen alternatifs dirigés par Magneto ! Un Crossover inoubliable inégalé et maintes fois imité bis (House of M, Secret Wars….).

Prelude to Onslaught: Retour à la réalité. Magnéto était coriace ? Dents de Sabre imbattable ? Voilà Onslaught ! Qui est il ?

Onslaught: Xavier EST le traître! Notre chauve menace l’univers Marvel et tue tous les Héros qui vont se retrouver en de bien mauvaises mains dans Heroes Reborn. Bishop réalise son destin en sauvant son futur. Apparition de Bastion. Xavier est mis aux arrêts. La qualité de la série commence à flancher.

Operation Zero Tolerance: Représailles Humaines suite à la mort des Marvel Heroes. Iceberg sauve le monde et réalise son potentiel en prenant la tête des X-Men et en terrassant Bastion. Marrow et Cecila Reyes intègrent les Xmen au bord de l’implosion. C’est le moment pour Lobdell de tirer sa révérence épuisé par les contraintes éditoriales.

The Trial of Gambit : Finalement Gambit était bien est un traître ! Histoire aussi mémorable que stupide. Départ de Joe Madureira. Retour de Magneto.

The Shattering: La valse des scénaristes. Les Xmen se déchirent entre eux ! A cette époque, impossible de savoir qui fait encore partie de l’équipe…Ah! et Wolverine meurt!

La croisade de Magnéto: Magneto se réveille obtient Genosha par l’ONU !

 The Twelve: Wolverine manipulé par Apocalypse retrouve son adamantium; Cyclope fusionne avec lui et lecteur baille…

Dreams’end: Claremont conclue enfin Days of Future past. Retour de Lobdell qui boucle de nombreux arcs: morts de Robert Kelly, Moira Mc Taggert et de Colossus. Le virus Legacy est vaincu. Beaux moments d’émotion entre Scott et son père et Kitty Pryde qui enterre Peter.

Eve of Destruction: La dernière histoire de Lobdell prié de préparer le run de Morrison: les Xmen combattent Magneto à Genosha. Wolverine se venge enfin du maître du magnétisme. Lobdell s’auto parodie. Difficile de ne pas y voir un magistral bras d’honneur du scénariste à la maison des idées!

Les civils avant tout !  ©Marvel Comics

Les civils avant tout !
©Marvel Comics

 

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L’alliance tendue entre Avengers et XMen dans les années 90 dans un crossover sous-estimé et non dénué de grandeur : BLOODTIES, réédité récemment par Panini est revu à la hausse chez Bruce Lit.

La BO du jour :
Puisqu’il est question de famille, un petit morceau d’un membre caché de la Team Gold :

54 comments

  • James  

    Excellent saga que j’ai aussi apprécié!J’aimais beaucoup Scott Lobdell qui était pour moi le meilleur scénariste des x-men!Les allusions à l’ex-Yougoslavie et la lenteur des interventions de L’ Onu avait un écho dans cette histoire!Cortez revient malheureusement par la suite(c’est le problème des comics)!

    • Bruce lit  

      Cortez revient chez Alan Davis comme si rien ne s’était passé, hélas oui…
      Scott Lobdell qui était pour moi le meilleur scénariste des x-men! Dans mes bras ! Le reste de la semaine va te plaire 😉

  • Matt  

    Mais punaise ! C’est qu’il va me donner envie de le lire ce truc ! Alors que j’arrêtais pas d’entendre que c’était pas terrible du tout. D’ailleurs j’avais demandé ici et dans mon souvenir la réponse n’était pas si enthousiaste que cet article^^
    Oui bon c’est sûr que cette période, on ne la lit pas trop pour les dessins…

    • Bruce lit  

      Oui, je fais mon Mea Culpa dans cet article : A la relecture, c’est vraiment bien.

  • Matt  

    Et pour info, il est aussi réédité dans l’intégrale 1993 (5) parue en ce début d’année.^^

  • Nikolavitch  

    Epting, débutant ? En fait, il avait déjà quelques années de comics au compteur, mais chez des indés, essentiellement First Comics pour lesquels il dessine Hammer of God (une série spin-off de Nexus)

    • Bruce lit  

      Ah ? Merci.
      Je retiens de Epting son excellente prestation dans Age of Apocalypse.

      • Présence  

        Sans oublier quelques épisodes pour Dreadstar, et surtout la ninja embringuée dans les scandales du Contra-gate : Whisper (Alexis Devin) de Steven Grant. Ce qui fait qu’il a débuté en 1989, soit relativement peu de temps avant ce crossover.

        • Nikolavitch  

          ah, j’avais oublié ses Whispers, oui !

  • Tornado  

    J’ai eu le Best of Marvel sur mes étagères pendant un temps. J’ai vaguement essayé de le lire mais à chaque fois, les planches surchargées et pas belles faisaient que le bouquin m’échappait des paluches. – » Bac à soldes.
    Du coup, cet article est parfait car on apprend tout ce qu’il faut savoir (excellente mis à plat du sous-texte géopolitique), sans être obligé de le lire…

    En regardant bien les scans choisis pour l’article, je dirais que c’est JrJr qui semble tirer son épingle du jeu. Le scan montre en tout cas une planche bien plus aérée et lisible que celles des autres.

    • Matt  

      C’est un peu le drame des années 90. En regardant les noms, on voit pourtant qu’il y a des artistes qui sont devenus bons aujourd’hui, mais ils faisaient tous du « sous Jim Lee » à l’époque.

  • Matt  

    Bon c’est traduit par qui ce machin ?^^

    • Bruce lit  

      La traduction d’époque est de Coulomb si je me souviens bien.
      Il faudrait vérifier si Makma a retraduit, ce n’est pas mentionné ici

      • Matt  

        AH bordel !
        Non, je ne vois pas pourquoi ils auraient retraduit. Comme je l’ai expliqué, si Coulomb a fait ça chez Panini dans le best of Marvel, ils ne sont pas tenus de retraduire.
        Mais z’êtes sûrs que c’est Coulomb dans le best of Marvel ? Je ne parle pas du Top BD de Semic moi hein ! Parce que les publications Semic sont forcément retraduites.

      • Matt  

        Bon personne n’a le Best of Marvel VF ? Je vais devoir aller demander à un vendeur sur Rakuten pour la traduction ?

        • Bruce lit  

          @Matt : après renseignements auprès d’Attilan Comics, le best of Marvel est épuisé. Il n’a pas pu vérifier. J’aurais pourtant juré l’avoir vu en magasin il y a quelques semaines. Il faut que j’arrête l’absinthe.

          @Eddy : oui, les origines de Exodus étaient expliquées en bonus du maxi Best Of justement. Je me suis rappelé également que le perso faisait partie des Xmen durant AOA. La force de BLOODTIES demeure en ce que le récit montre que le conflit a commencé avant et continuera après l’intervention des Heros. Les voici confrontés à une horrible réalité où un compromis entre la violence et les idéaux doivent être trouvés. Ce n’est pas non plus un manifeste politique mais la volonté est là. La maladresse aussi comme toute action humanitaire d’ailleurs.

          @Pierre : plus qu’une décapitation , j’ordonne un article !

          • Matt  

            Ok bon merci.
            Il est pourtant encore trouvable pas cher d’occasion.
            Je vais demander à une âme charitable qui le vend si je peux avoir l’info.

          • Bruce lit  

            J’ai laissé un message sur FB.

          • Matt  

            Oh ! Une réponse d’un vendeur Ebay :

            Traducteur: MAKMA / ED TOURRIOL

            Ce serait top ça non ? Je suis étonné cela dit. Mais le best of est sorti en 2012, et en 2013 sortait l’intégrale X-men 1989 qui était aussi traduite par Ed Tourriol.

          • Bruce lit  

            Et ben , il ne te reste plus qu’à sortir la CB !

          • Matt  

            Y’en a marre de sortir la CB ! Je vous hais tous !^^

  • Eddy Vanleffe  

    Je n’ai pas lu cette histoire depuis longtemps, très longtemps…
    je n’aimais pas trop à l’époque… le climat de guerre sordide où les héros perdaient plus qu’l ne gagnaient me paraissaient déprimant, de p^lus je détestait cordialement les Vengeurs, mais bon pour suivre les X-Men j’avais pris le TOP BD à 34 francs et ne l’ai plus relu depuis au moins 20 ans je pense…
    pourtant, j’ai beaucoup aimé les West Coast Avengers et l’épisode de séparation final de la série est juste incroyable de tension, c’est vraiment classe,dommage de me faire aimer une équipe à son dernier épisode^^
    Avec le recul, c’est une des histoires les plus couillues de Marvel
    dans un comics mainstream grâce à un crossover, on a une critique explicite de la politique des nations unies et de l’ingérence américains un peu partout tout en donnant dans la découverte amère de ces années 90 où les conflits pétaient partout sur la planète.
    vrai comics de super héros, de guerre et politique, il est inévitablement revu à la hausse, à la hausse comme le sont tous les récits intelligents..
    le truc qui en fait aussi un crossover supérieur à plein d’autres, c’est que tous les personnages qui interviennent ont une raison d’intervenir de la manière dont ils interviennent…c’est comme le dit l’article organique..
    par contre certains intervenants sortent un peu de nulle part et je me souviens m’être souvent demandé « Mais qui c’est celui-là… ? » notamment dans certaines faction génoshéénnes assez minoritaires…

    la mise en image est encombrés de nombreux personnages…mais il ya de nombreux personnages, c’est un peu l’histoire qui veut ça…
    plus de pages auraient permis d’aérer la chose mais son format actuel en fait une histoire très compacte, en un seul volume et c’est pas si mal…
    le dessin…Steve Epting ne me dérange pas on sent que Tom Palmer doit assurer la continuité graphique d’un John Buscema dont la série est orphelin et oui ils font tous le gueule comme sur un photoshoot de rap ou de metal, c’était la mode, on rigolera des modes actuelles dans 10 ans…
    Romita jr a livré un épisode de toute beauté avec beaucoup de textures, de salissures et des effets lumineux mat comme seul lui sait le faire, on sent la fatigue, la rage et l’hubris des combats…
    Kubert gagne grâce à l’encrage plus fin de Matt Ryan mais ça reste du sous Jim Lee (sans doute ce qu’on lui demande de faire d’ailleurs…), seul Dave Ross possède un style dégingandé qui ne me plait pas plus aujourd’hui qu’à l’époque, ceci dit, on ne peut pas non plus dire q’il ne sait pas tenir un crayon…
    au rang aussi des trucs qui ont mal vieilli les fameux persos mystérieux dont on ne comprend ni qui ils sont, ni leurs pouvoirs ni leurs degré de puissance, ni leurs réelles motivations…les mutants en étaient blindés… ici le duel Cortez/Exodus me passe assez au dessus de la tête n’ayant jamais vraiment compris QUI était Exodus et ce que voulait vraiment Cortez à part foutre le bordel…
    le gros point noir de cette histoire à mes yeux mais sinon aucun doute que c’est un vrai bon comics engagé…
    Merci à vous deux d’avoir voulu réhabiliter cet arc qui tient la dragée haute à AVX totalement creux et imbécile.

    • PierreN  

      « et oui ils font tous le gueule »

      Même aujourd’hui les personnages d’Epting sont rarement du genre souriants (c’est aussi rare que le sourire d’un T-1000).

  • PierreN  

    « Les esprits taquins persifleront que les Avengers traversent une plus mauvaise passe encore : ils sont écrits par Bob Harras »

    Si Harras n’a pour moi rien d’un grand/très bon scénariste (ou editor) et en passant outre le vernis du graphisme 90’s (si tant est que l’on y soit allergique comme Tornado), son run était quand même plus plaisant dans l’ensemble (excepté the Crossing) que celui de Bendis. Je dirais même plus (et tant pis si ma tête finit au bout d’une pique suite à cela, façon Ned Stark ) : Vengeurs d’Harras > X-Men de Lobdell/Nicieza

    • PierreN  

      « C’est impressionnant à quel point l’encrage de Tom Palmer est immédiatement reconnaissable sur les crayonnés de Steve Epting pour la série Avengers. »

      Oui c’était l’usage (désormais révolu), les encreurs assuraient la continuité graphique d’un titre malgré le changement de dessinateurs (Joe Sinnott sur Fantastic Four, Tom Palmer sur Avengers, Dan Green sur Uncanny X-Men, Klaus Janson sur Daredevil, etc…).

  • Présence  

    Merci pour cette présentation avec sa mise en perspective géopolitique, car je n’ai pas lu ce crossover. C’est impressionnant à quel point l’encrage de Tom Palmer est immédiatement reconnaissable sur les crayonnés de Steve Epting pour la série Avengers.

    Il s’agit d’une période des X-Men que je n’ai pas suivi, ni celle des Avengers. Je n’éprouve pas de curiosité de les découvrir, les quelques scénarios de Bob Harras que j’ai pu lire ne me parlant pas beaucoup.

    La liste en fin d’article est toujours aussi précieuse pour pouvoir se repérer.

  • Léo Derocles  

    Hello,

    Rien à redire sur la qualité de l’article. Par contre, bonne idée d’avoir joint cette chronologie qui m’a permis de me situer vu que je n’ai pas encore lu toutes les histoires sur les x-men…

  • Kaori  

    Revoilà la chronologie 90’s 🙂

    Impressionnant tout ce qui est en bleu !

    Merci pour la présentation de ce cross-over, c’est sympa d’avoir vos avis proches mais avec des intensités différentes : JP semble blasé quand Bruce est enthousiaste et passionné.

    Il va figurer dans ma liste « à lire », du coup…

    Ah et évidemment : j’approuve totalement le choix de la BO 🙂

    • Bruce lit  

      Sur le choix de la BO, nous sommes d’équerre pour une fois avec JP.

  • Jyrille  

    Bravo pour le team-up improvisé, et merci pour éclairer ma lanterne sur cette saga sans fin des X-Men et Avengers ! Je dois avouer que je suis très impressionné par la liste finale qui pointe bien du doigt où se situe l’histoire du jour, c’est très professionnel… Et un vrai casse-tête !

    Comme je ne connais pas tous les personnages ni même ces histoires, le début de l’article m’a un peu perdu, mais tous les paragraphes traitant des métaphores politiques réelles m’ont passionné. C’est ainsi qu’on apprend d’où vient Luna ! 🙂

    Les dessins ne m’attirent effectivement pas du tout et je ne pense donc jamais lire ça mais au moins, j’en apprends toujours plus. Merci JP pour traiter du canal historique des super-slips !

    La BO : j’aime bien cette chanson. J’ai toujours cru qu’elle était sur le Entre gris clair et gris foncé et non. Elle me parle beaucoup.

    • Bruce lit  

      @Cyrille : Famille est issu de la face B de NON HOMOLOGUE (l’album qui contient PAS TOI). Ce n’est pas ce qu’il a fait de plus abouti.

  • JP Nguyen  

    Merci à Bruce de m’avoir poussé à écrire cet article.
    En farfouillant dans les archives, je m’aperçois que, en mai de l’an dernier, déjà, dans les commentaires de l’article sur ATTRACTIONS FATALES, Bruce me demandait mon avis sur ce crossover. A mon grand soulagement, mon point de vue succinct de l’époque est plutôt raccord avec l’article pondu dernièrement :
    Bloodties ?
    Ben déjà à l’époque, je trouvais que les dessins n’étaient pas au top et avec mon regard de maintenant, c’est moche par endroits… Mais l’utilisation du contexte « guerre civile à Genosha » pour faire un parallèle avec les conflits des Balkans était pas mal. Bon, y’a aussi des persos tout bizarre, comme Exodus (il sort de nulle part, il est super balaise mais aussi très creux…).
    Je pense qu’une partie de mon attachement à cette période (en gros, les épisodes avant et après le mariage de Jean et Scott) est pas mal dû à la nostalgie. Mais c’était un temps où la continuité était encore gérable ou presque (depuis, Quicksilver est mort et ressuscité, a perdu ses pouvoirs x fois, Crystal a épousé Ronan l’Accusateur… bref, c’est trop le bordel…)

    Désolé si mon article est sur un ton un peu blasé. J’aime bien cette histoire mais avec les dessins, je ne pourrai pas m’enthousiasmer plus que ça. A l’inverse de disons… « Elektra Lives Again » (qui ne plait pas du tout au Boss), que j’adore, pour les dessins et l’ambiance, même si le scénar est des plus simples.
    Après, si on compare à AvX, comme le dit Eddy, alors là, évidemment, ça réévalue forcément la chose…

  • Matt  

    La couverture du best of marvel est quand même dégueulasse. C’est du Liefeld ou quoi ?

      • Matt  

        bah punaise !
        Arrête toi 10 secondes sur la largeur du torse de Cap, on dirait qu’un alien va lui sortir de sous le bras tellement c’est enflé.
        Ou la largeur du profil de Wanda qui doit être bossue.
        Ah les années 90…quand personne ne connaissait l’anatomie humaine…

      • Matt  

        Ou encore Scott qui a davantage musclé son bras droit par rapport au gauche…
        Et Rogue qui…
        Bon laisse tomber, c’est très moche, c’est tout^^

  • Matt  

    Bon…
    Ben…non, c’est pas top ce truc.
    Rendez moi mes 12€ !! ^^

    Non sans déconner, je suis déçu. Il doit y avoir 10 pages de commentaire politique pour tacler la politique par rapport à Sarajevo, et 200 pages de baston de bac à sable…
    Et c’est pas super bien foutu non plus ce commentaire politique.
    Sans déconner, voir des vigilantes rentrer en trombe aux nations unies pour gueuler, c’est un peu limite. Genre on est dans notre droit, vous êtes cons ou quoi ? Un peu plus de subtilité les gars…non ?

    Et au final les Avengers décident de ne plus faire de politique et ne plus laisser l’ONU leur dire quoi faire, ils feront ce qu’ils veulent désormais. Et ils sortent peinards.
    Ouiiii bon…c’est quoi leur statut à ces mecs une fois qu’ils ont envoyé paitre l’ONU ? A mon avis tu te fais arrêter là quand tu dis que tu vas jouer les vigilantes dans le monde entier en te fichant des lois.
    C’est là qu’on se dit que mêler la politique au concept des super héros hors-la loi, ça colle pas. Ou alors il aurait fallu écrire Civil War et les lois d’enregistrement AVANT !

    L’effort est là on va dire, mais c’est maladroit. Et puis la baston à Genosha qui prend les 3/4 du bouquin…ben on se fait chier quand même. ça tape et…ça tape quoi. Les avengers ont des membres bizarres dans leurs rangs comme Circé que je ne connais pas du tout, et Exodus est en effet over-puissant comme ennemi, et s’apparente juste à un fanatique pas très intéressant.

  • Matt  

    Pour moi Civil War reste plus intéressant, même si tout le monde aime bien lui taper dessus.
    Les divergences politiques des héros par rapport au recensement ou la politique interventionniste étaient intéressantes, même si Millar tombe dans la facilité en faisant se terminer son histoire avec une grosse bagarre.
    Mais là déjà dans ce Avengers/X-men on aurait pu avoir des héros en désaccord sur l’idée de jouer les gendarmes du monde. Au lieu de ça, sous couvert de critiquer l’absence d’intervention en Bosnie, on a l’impression que les auteurs se disent « ouais, les USA doivent foutre leur nez partout, tout le temps, quand ils ont envie, car c’est eux les patrons du monde »
    Maladroit, quoi.

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