Spin Doctors

Agents of S.H.I.E.L.D.

1ère publication le 20/06/16- Mise à jour le 20/07/19

Impérialisme américain quand tu nous tiens

Impérialisme américain quand tu nous tiens

AUTEUR: CYRILLE M

Agents of S.H.I.E.L.D. ou MARVEL’s Agents of S.H.I.E.L.D. est une série télévisée en cours de production sur la chaîne ABC. Comme l’indique son titre, elle s’inscrit dans l’univers Marvel, et plus particulièrement dans le Marvel Cinematic Universe (MCU).

J’étais tranquillement en train de regarder une série télé de SF incroyable, intelligente et haletante (Battlestar Galactica) lorsque je suis tombé sur la saison 2 de Agents of SHIELD. Tout ce que j’avais pu en voir ne m’avait franchement pas intéressé, mais ce premier épisode avait un ton résolument différent. Joss Whedon, son frère et sa belle-sœur m’avaient piégé, mais je ne le savais pas encore. Passablement étonné, je ne pus me résoudre à regarder autre chose. J’ai donc enquillé la saison 3, et pour tout remettre en place, j’ai immédiatement suivi mon chemin de croix avec la saison 1. En attendant avec grande impatience la saison 4, je vais enfin pouvoir regarder autre chose.

La première diffusion eut lieu en septembre 2013, et se place dans le MCU après le premier film Avengers, réalisé par Joss Whedon. Le même Joss Whedon a créé la série puis a fait partie des showrunners, avec son frère Jed et la femme de ce dernier Maurissa Tancharoen : ils définissent les directions, le ton, les évolutions des personnages et se partagent l’écriture des scénarios. Depuis, Jeffrey Bell est le nouveau showrunner, et l’omniprésent Jeph Loeb est un des producteurs exécutifs.

De gauche à droite : Simmons, Fitz, May, Coulson, Ward et Skye

Saison 1 : Welcome to level eight

L’agent Phil Coulson meurt pendant la bataille de New-York dans le film Avengers. Il est cependant de nouveau mystérieusement en vie, ce qui constitue le point de départ et le fil rouge de toute cette première saison. Sa principale fonction étant de poser les fondations de la série, les débuts de la première saison semblent poussifs : Coulson forme une équipe mobile du SHIELD dans un avion qui vole presque sans cesse, et tous les personnages sont des stéréotypes de pulp et de séries B.

Le pilote est Melinda May, une asiatique super balèze en arts martiaux, dont le surnom est la Cavalerie, quasi mutique et très distante. Une froideur qui explose car personne ne peut battre ce mètre soixante de rage contenue. Une sorte de Miho de Sin City mais capable d’empathie.

L’homme de main est un beau brun ténébreux, rompu aux techniques de combat et au maniement des armes. C’est également un espion redoutable et c’est lui qui m’a appris qu’il était possible de faire des pompes dans la position du poirier (j’ai pas encore essayé, et pas sûr que je tente l’expérience un jour). Une sorte d’idéal masculin, de demi-dieu.

Fitz et Simmons sont deux jeunes génies inséparables, chacun dans leur domaine : l’ingénierie au sens large pour Fitz et la biochimie au sens large pour Simmons. Je ne sais à quel Fitzsimmons cette paire de personnages fait référence, mais ce jeu de mot les place d’emblée dans le rôle des comiques de service. Bien que physiquement attirants, ce sont les personnages qu’il faut protéger, capables des prouesses techniques les plus incroyables des films à gadgets de James Bond. Ce sont deux Q, un féminin et un masculin, mais Simmons est également le médecin de bord.

Tous ces personnages sont des agents du S.H.I.E.L.D., la Strategic Homeland Intervention, Enforcement and Logistics Division.  Le dernier personnage est Skye, une hacktiviste liée au réseau Marée Montante (Rising Tide), qui pourrait s’apparenter à nos très réels Anonymous. C’est une hacker de génie, évidemment, est totalement indépendante et surtout, orpheline. Le SHIELD va devenir – forcément – sa famille. C’est la seule qui ne soit pas un agent au début de la série.Tout ça part quand même comme une blague, un divertissement de série B.

Nous sommes donc rapidement emmenés aux quatre coins du monde, pour résoudre en 42 minutes des intrigues simples d’artefacts à récupérer, d’Asgardiens à calmer et d’enquêtes policières à l’académie du SHIELD ou dans un coin paumé des Etats-Unis. Tout cela fait très années 80, rappelle les débuts d’épisodes des Experts, le tout saupoudré d’un humour pas très subtil où chaque personnage joue son rôle selon une partition trop souvent vue et usée. Mais en tant que divertissement, cela fonctionne bien, et quelques fils rouges sont utilisés, et ce dès le premier épisode.

Contrairement à ce que peuvent laisser penser les affiches promotionnelles, ce n’est pas Coulson le personnage principal de cette série, mais Skye. Une jeune fille, inscrite du jour au lendemain dans un maelstrom d’action et d’événements remettant en cause la marche du monde, qui va devenir au fil du temps une adulte aguerrie et libre. La série a donc bien des points communs avec Buffy et ne met pas en place un sexisme hollywoodien.


Et encore une fille à ne pas emmerder

Tout bascule à l’épisode 16 : le MCU est mis en marche, les événements relatés dans Captain America : le Soldat de l’Hiver frappent de plein fouet notre équipe de joyeux agents. C’est à ce moment que la série décolle réellement, que les personnages se trouvent face à des dilemmes, que certains secrets sont révélés, que la donne est totalement changée.

Les huit derniers épisodes sont donc indissociables, et les cliffhangers de fin d’épisode cruels pour le spectateur. Il faut d’ailleurs noter que chaque épisode se termine sur une courte scène bonus, comme dans les films du MCU après le générique de fin. Ces scènes donnent un point de vue différent, ailleurs, amènent des questions, se placent dans le passé ou dans l’avenir immédiat à l’action. A chaque fois, l’univers s’étoffe ainsi par de petites touches forcément intrigantes.

A l’exception de Coulson, aucun des personnages n’apparaît dans les films. Nick Fury, joué par Samuel L. Jackson, fait cependant un caméo en fin d’épisode, et a un rôle conséquent dans le dernier épisode de la saison.

 

Saison 2 : Living in the shadows

Le SHIELD étant démantelé, Coulson tente de le ramener à la vie en s’associant avec des mercenaires. Le nombre de personnages se multiplie en conséquence, et les premiers épisodes n’offrent aucun temps mort. Le ton est celui du second Captain America, où les personnages archétypaux de la première saison souffrent tous des événements précédents, l’équipe n’est plus la même, et Hydra est partout. L’humour fonctionne cette fois très bien, n’étant jamais lourdingue, et provenant de nouvelles sources, notamment le mercenaire anglais Hunter, qui joue merveilleusement de son accent et de ses origines.

Contrairement à la première saison, le budget semble plus conséquent et les effets spéciaux, décors et costumes (tout comme les vêtements de la vie de tous les jours) sont soignés et collent parfaitement aux personnages, sans atteindre évidemment l’esthétique bluffante de Game of Thrones. Les entraînements de boxe ou de close-combat n’ont plus lieu dans l’unique décor de l’ouverture de l’avion, mais dans un sous-sol extrêmement bien équipé. L’impression de série B disparaît, s’éloignant des vampires en plastique de certains Buffy.


Powers !

Mais tout comme ses anciennes séries Buffy the Vampire Slayer et Firefly, Joss Whedon propose désormais une série chorale aux nombreux personnages. Il s’agit dans tous les cas d’une équipe disparate, un Scooby Gang se battant pour des idéaux et contre la tyrannie, vivant des aventures exotiques à la Indiana Jones et à la James Bond. De fait, la série est plus percutante mais plus proche des personnages. Contrairement au grand écran, un accident de voiture sera filmé au plus près, et nous vivrons la détresse de ceux qui restent coincés. Une gravité s’empare de la bande d’agents, ayant tous des faiblesses à se faire pardonner.

Après Bill Paxton, gouailleur, inquiétant et admirable de cynisme dans la saison un, c’est au tour d’un Kyle MacLachlan déchaîné d’être l’invité de luxe de cette seconde saison. Les menaces se multiplient, l’équipe de base totalement modifiée voit ses membres suivre de nouveaux chemins, de nouvelles croyances, et les personnages évoluent à grande vitesse. Quelques scènes du passé et d’une autre série du MCU sont intégrées : celle de Agent Carter, qui se passe lors de la seconde guerre mondiale et met en scène l’amour de jeunesse de Steve Rogers en résistante.

C’est une saison où les secrets et révélations se multiplient également, ne laissant que peu de temps pour respirer au spectateur. Une nouvelle menace de grande ampleur se profile, et la saison se termine sur deux cliffhangers : l’un plutôt attendu qui rappelle la fin de certains films du MCU, et un autre totalement imprévisible. Ces deux événements sont au cœur de la saison trois.

Saison 3 : No turning back

Le SHIELD retrouve une organisation solide et désormais chacun a une place bien définie. Cette dernière saison dont la diffusion vient de se terminer clôt un cycle de guerres souterraines entre sociétés secrètes et agences cachées. Même si parfois, les scénarios prennent certaines facilités avec les explications scientifiques de cet univers magique et technologiquement avancé, tout comme les comics de super-héros ont l’habitude le de faire, les scripts n’ont pas de trous, les personnages secondaires réapparaissent à des moments opportuns et les personnages agissent selon leurs caractères.

Modernité oblige, de nouveaux personnages apparaissent en présentant de nouvelles différences sociales : un homosexuel et une colombienne viennent donc agrandir l’équipe, qui est désormais une constellation d’individus qui interagissent moins souvent qu’avant, ressemblant de ce fait à une configuration bien plus réaliste qu’un groupe d’individus combattant le mal dans un avion qui ne se pose rarement. Tous sont à égalité de traitement et Agents of SHIELD porte bien son nom : aucun ne prévaut désormais sur les autres, tous sont importants et tous ont leurs soucis à régler, qu’il soit familial, amoureux, moral.

Certains disparaissent également, mais sans que cela ne devienne systématique. La fin de la saison nous propulse six mois plus tard, et tout a changé de nouveau, mais de manière encore plus radicale. Ainsi, les scénaristes ne cherchent pas le statu-quo ou à n’être qu’un succédané aux films qui garderaient la grosse part du gâteau, mais font évoluer drastiquement leur univers et leurs personnages tout en suivant les contraintes du MCU : pendant cette troisième saison, les conséquences du dernier Captain America n’ont que peu d’impacts sur la vie de nos agents, mais ouvrent cependant des questions cruciales quant à la suite.

Alors, si vous êtes déçu des films de super-héros, je ne peux que vous conseiller de vous ruer sur cette série. Loin de la violence et le ton adulte des séries Marvel de Netflix, s’inscrivant dans la lignée des films du MCU avec peu de sang et aucun sexe, Agents of SHIELD va cependant plus loin que les films, laissant la grandiloquence des scènes d’action au cinéma, tout en n’étant pas avare de scènes épiques.


Apparition du merveilleux

51 comments

  • PierreN  

    Le look de Deadthlok est bien aseptisé je trouve. Faut croire que l’aspect monstrueux/robotique n’est pas acceptable pour le budget tv sous peine d’être kitsch (quoique dans un registre différent le look des Borgs de Star Trek passe bien en règle générale).

    • Jyrille  

      C’est la version finale de son costume. Avant ça c’était effectivement plutôt kitsch : Deathlock est le premier fil rouge de la série et apparaît dès le premier épisode de la saison 1. La photo est tirée de la saison 3.

  • Le moustachue  

    Bon bah je vais mis mettre alors !
    Très bonne articles , j’ai hâte de voir les épisode !

    • Jyrille  

      Merci Le moustachue ! Hâte d’avoir ton avis !

  • JP Nguyen  

    Teaser du matin – Marvel Age 4/5
    Les agents du SHIELD, ce sont bien les clampins qui font de la figuration dans les films des Avengers, non ?
    Que nenni ! Ils ont aussi une série TV qui leur est consacrée !
    Et c’est bien ? Briefing complet sur les trois premières saisons par Cyrille M dans l’article du jour…

    La BO du matin :
    Parfois, c’est simple de rester dans le thème :
    https://www.youtube.com/watch?v=JV3caseYUy0

    Bravo Cyrille, tu as redonné une chance à cette série qui, à mes yeux, comportait trop de handicaps (cheap, pas de persos connus, doit composer avec les « restes » du MCU….)
    Je constate que tu es parvenu à pointer les qualités de la série en évitant tout spoiler, chose dont je suis en général incapable !
    Est-il obligatoire de se fader les premiers épisodes de la saison 1 ?

    • Jyrille  

      Merci JP, c’est vrai que dévoiler certains rebondissements aurait rendu mon article plus long et intéressant… tu peux éviter les premiers épisodes mais tout voir permet de mieux comprendre toutes les intrigues. Après tout j’ai regardé la saison 2 sans connaitre la fin de la saison 1.

  • Nikolavitch  

    J’avais tenté la première saison, et décroché à peu près au milieu : le début était en effet pas désagréable, mais quand même planplan avec gros fil conducteur et méchant de la semaine.

    puis j’avais lu une critique de la suite et l’été suivant, j’ai replongé, et j’ai fini la saison 1 en mode haletant. depuis, je suis assez accro. en effet, il y a un clair refus du statu-quo de la part de la production, ce qui permet de chouettes retournements (et par la suite des situations à la Reed Richards/Doom entre Coulson et l’agent d’Hydra infiltré).

    très fan du perso incarné par Kyle McLachlan.

    par contre, je suis plus dubitatif en ce qui concerne les Inhumains comme succédanés des Mutants. j’ai décroché très vite de ce que faisait Soule dans les comics, donc je ne sais pas trop à quoi ça correspond, mais je regrette de ne pas avoir des Gorgone, Karnak, Médusa, Flèche Noire et consorts.

    ça viendra peut-être ?

    • Jyrille  

      Je crois que nous avons eu les mêmes réactions Nikolavitch ! Je ne lis pas les comics je ne pourrai donc pas comparer, mais le traitement des Inhumains est prépondérant dans les saisons 2 et 3, et ça fonctionne très bien.

  • Tornado  

    Tu es un vil tentateur…
    Le problème c’est le temps… Il n’y a rien de plus chronophage qu’une série TV. Je n’ai pas réussi à terminer « Gotham » et je n’ai vu que deux épisodes de Dardevil saison 2. Et ma femme m’attend pour la nouvelle Walking Dead…
    bref… Pas le temps … 🙁

    Mon copain Fredspawn regarde tout et il est assez fan. Il est également très fan de la série Agent carter.

    • Jyrille  

      Je crois que je vais également regarder Agent Carter qui n’aura eu que deux saisons. Tout est question de choix : je dois finir Battlestar Galactica, regarder la saison 2 de Daredevil, finir The Wire et les Sopranos…

      • Tornado  

        Bon si on va par là il faut que je regarde Breaking Bad (offert en coffret blouré !), Penny Dreadful, True Detective, et certainement d’autres que j’oublie. Enfin, il faut que je revoie les deux saisons de Twin Peaks avant l’arrivée de la saison 3 et que je me refasse les 9 saisons de X-files pour découvrir enfin la saison 10… 😀

        • Bruce lit  

          D’ailleurs, la saison 9 de Xfiles, s’est terminée en France dans une indifférence totale à l’époque….Et c’est vrai que la conclusion était pourrie…

        • Jyrille  

          J’ai vu Breaking Bad c’est bien. J’ai la saison 1 de Penny Dreadful ainsi que celle de Fargo à mater. True Detective c’est excellent, surtout la saison 1. Il faut aussi que je regarde à nouveau tout Twin Peaks ! X – files je n’aurais pas le courage…

  • Matt  

    Intéressant tout ça. j’ai essayé de regarder mais je dois avouer avoir décroché rapidement aussi. Je trouvais vraiment que ça faisait cheap. Et ne courant pas spécialement après les séries TV (par faute de temps comme Tornado), je n’ai pas insisté.
    Et puis bon…les adaptations ciné et TV, je ne cours pas trop après non plus de manière générale.
    Sauf quand ils font quelque chose de nouveau et c’est pourquoi je suis déjà plus tenté par Agent Carter. Elle n’existe même pas dans les comics elle, non ? Je trouve parfois plus intéressant de faire vivre de nouveaux persos dans un autre media, tout en les faisant évoluer dans l’univers Marvel.

    • Jyrille  

      Merci Matt ! Mais c’est le cas ici. Ce sont de nouveaux personnages.

      • Matt  

        Oui, c’est vrai.
        Ce que je voulais dire c’est que Agent Carter se passe, si j’ai bien compris, du temps de la seconde guerre. Alors que Agents of Shield est liée aux évènements des films, et met visiblement en scène aussi des persos du comics comme Deathlok. La liberté possible dans une série se déroulant dans le passé m’attire davantage en fait.

        Mais ce n’est pas la seule raison. J’avoue que l’actrice qui joue l’agent Carter, je trouve qu’elle a du charisme. C’est pas juste une bimbo façon Scarlett Johanson ou Jessica Alba, etc.
        Et la série ne semble pas longue non plus. Pour moi c’est un avantage (même si j’espère que la fin n’est pas précipitée faute d’audience.) Je hais les séries interminables et même une fin moyenne c’est pour moi toujours mieux que des saisons entières insipides parce qu’ils ont tiré trop longtemps sur la corde.

        • Jyrille  

          Je suis complètement d’accord.

        • Présence  

          Il existe 2 personnages portant le nom d’Agent Carter dans les comics : Peggy Carter ayant collaboré avec Captain America pendant la seconde guerre mondiale (apparu pour la première fois Tales of Suspense 77 (mai 1966) et Sharon Carter (par exemple présente dans les épisodes d’Ed Brubaker & Steve Epting, apparue pour la première fois dans Tales of Suspense 75 (mars 1966), d’abord la fille de Peggy Carter, puis sa nièce pour pouvoir gérer l’écart grandissant entre la seconde guerre mondiale et le temps présent des comics.

          • Matt  

            Ah ok j’ignorais que Peggy Carter existait dans le comics. Le perso n’a pas du être beaucoup développé tout de même, si ?

          • Matt  

            Ah quand même. Mais en mode « vieille dame » alors non ?
            Parce que bon…la seconde guerre c’est vieux et sa nièce Sharon est adulte.

            Bref il n’empêche que ça peut être sympa une série dans le passé. je suis assez friand de reconstitutions historiques aussi. J’avais aimé le cadre du premier Captain America et comme je le mentionnais, la série Boardwalk empire que j’ai bien apprécié se situe dans les années 20 durant la prohibition. Et le visuel est réussi (et c’est très important dans une série qui se déroule à une autre époque)

          • Présence  

            Nnon, pas tout en mode vieille dame, parce que c’est une composante depuis le début que de raconter des histoires de Captain America pendant la seconde guerre mondiale (venant ainsi éclairer son comportement contemporain).

  • Bruce lit  

    Merci de votre rapport Agent M. Vous êtes le premier infiltré à me faire état de cette série qui m’était passé par dessus bord, parce que Marvel et moi désormais….et parce que SHIELD dans le titre, je hais le SHIELD et Nick Fury par dessus tout.
    Mais je suis sensible à tes arguments du côté indépendant voire old school de la chose. Et j’aime bien l’actrice qui joue Carter que j’avais découvert dans l’adaptation TV du bouquin de Ken Folett Les piliers de la terre où elle incarnait déjà une femme de caractère. L’argument massue étant pour moi de ne pas trouver la fausse surenchère de violence de Netlix.
    //Battlestar Galactica: trois premières saisons magnifiques (que Bendis a totalement pillé pour Secret Invasion) avant que la 4ème ne sombre dans un mysticisme pénible et casse complètement la série. Tu me diras ce que tu en as pensé, et je serai même preneur d’un article sur la chose.

    //Les séries TV: je n’ai jamais vu Buffy. Par contre l’addiction aux séries Tv m’est passée au même titre que l’appétence pour Marvel. Très peu de séries tiennent la route du début à la fin et c’est vraiment chronophage. je veux dire: Prison Break, Lost, True Blood, Californication, United States of Tara, Galactica, The Riches, The Sarah Connor Chronicles, The Misfits, Dexter…je ne compte plus les déceptions, les fins pourries, les saisons à rallonge, les séries qui auraient dû continuer ou celles qui jouaient les prolongations. Même Game of Thrones a eu raison de ma patience….C’est dire…

    • Jyrille  

      C’est vrai que souvent les séries se délitent avec les saisons. Mais ce n’est pas pour autant qu’on faut tout jeter. J’adore les deux premières saisons des Misfits. Six feet under et The Wire gardent le cap jusqu’à la fin (on me l’a confirmé pour The Wire). Firefly n’a qu’une saison mais elle vaut carrément le coup. Quant à Buffy c’est génial.

      Mais je suis mal placé car je ne suis pas accro aux séries en général. Je pioche je me renseigne, comme pour les bds et la musique. En attente : The Americans et The Leftovers.

    • Jyrille  

      Je te dirai pour BSG!

    • Jyrille  

      Ah et l’agent Carter n’apparaît que très peu dans Agents of S.H.I.E.L.D

    • Jyrille  

      Bruce, avant de regarder la saison 2 de DD, j’ai terminé Battlestar Galactica : alors oui le ton de la quatrième saison est différent et l’apparition d’éléments mystiques est un peu perturbateur, mais cela reste pour moi de haute volée. On y parle de suicide, de syndicalisme, de philosophie, de musique faite mathématiques, il y a un vrai dénouement, des secrets révélés, des personnages toujours cohérents… Non j’ai vraiment aimé et cela ne m’a pas gâché les saisons précédentes tant tout me semblait logique. Un article pourquoi pas, mais alors plein de spoilers !

  • Matt  

    En ce qui me concerne, je ne sais pas si c’est toujours une question de baisse de qualité mais quand il faut attendre 1 an entre chaque saison, parfois le soufflé retombe comme on dit. On passe à autre chose…et la folie Game of Thrones m’est passé aussi. Pourtant j’avais adoré les 4 premières saisons. D’ailleurs à la fin de Mais ensuite…
    Ces dernières années, une série que j’ai bien aimé c’était Boardwalk empire.
    Encore une fois une dernière saison (saison 5) bien décevante mais l’avantage c’est qu’à part les 2 premières saisons qui forment une seule grosse intrigue, ensuite c’est une intrigue par saison. Donc on peut s’arrêter à la saison 2, ou 3. Ou 4.

  • Matt  

    J’ai rippé sur Game of Thrones. Je disais que d’ailleurs la fin de la saison 4 me donnait l’impression d’être la fin d’un premier acte. Et la reprise ensuite a été dure avec une saison 5 un peu chiante.

    • PierreN  

      La saison 6 relève le niveau heureusement.
      Je me permet de mettre le top 5 des mes séries favorites: The Wire, Twin Peaks, South Park, Sherlock et Parks and Recreation

  • PierreN  

    Et Hannibal c’est excellent dans son genre (pour peu que l’on soit prêt à accepter une version bien différente des interprétation d’Anthony Hopkins et Brian Cox (Stryker dans X-Men 2).

  • Présence  

    Merci beaucoup pour cette présentation synthétique qui me permettra d’apprécier l’impact de cette série sur les comics Marvel.

    • Jyrille  

      Merci beaucoup de me dire ce que cela pourrait changer dans les comics Marvel ! Comme je ne dévoile rien je ne suis cependant pas certain que tu y trouveras les concomittances.

      • Présence  

        Le changement le plus manifeste à mes yeux est que ton article confirme que tout le travail de Charles Soule sur les Inhumains est pensé pour nourrir la mythologie de ce groupe afin de donner du grain à moudre pour les auteurs de la série TV (synergie quand tu nous tient).

        • Jyrille  

          Merci Présence, mais j’ai l’impression que les Inhumains de la série n’ont d’autres rapports que leur nom avec la bd, mais je me trompe peut-être.

  • Patrick 6  

    J’arrive après la bataille et je n’ai pas grand chose à rajouter par rapport à ce qui a été dit plus haut, d’autant plus que je n’ai dû voir qu’un épisode de la 1ère saison qui ne m’avait absolument pas donné envie de continuer à suivre la série ! Ton article semble indiquer que je me suis peut être trompé et quoi qu’il soit je vérifierai tes dires à la première occasion 😉

  • Lone Sloane  

    J’ai une confiance haute dans les capacités de Joss Whedon pour produire un bon spectacle, grâce au souvenir mémorable de Buffy the vampire slayer, série réjouissante à laquelle m’avait initiée ma chère et tendre. Malheureusement, le format série n’est pas adapté à mon emploi du temps actuel, et je serai plus branché par the Leftovers si j’en avais le loisir (mais peut-être nous chroniqueras-tu cela à l’avenir).
    Sinon, c’est marrant mais ton titre m’a rappelé ce groupe au succès éphémère et dont l’album phare à un titre qui résonne particulièrement en ces lieux, Pocket full of kryptonite: https://www.youtube.com/watch?v=wsdy_rct6uo

    • Jyrille  

      Ton commentaire est aussi réjouissant que Buff, Lone ! Et bien vu pour Jimmy Olsen’s blues! 😀

  • Kaori  

    Bon ben je vais partie de celles et ceux qui se sont dit « chouette, une série avec Coulson ! ». Je n’ai même pas tenu un épisode entier.
    Et malgré toutes ces éloges, je ne suis pas sûre que je tenterai, malgré Joss Whedon…
    Pourtant Buffy fait partie de mes séries cultes, j’adore le Scooby Gang, mais tous ces trucs de complots, de sociétés secrètes et de trahison, c’est pas vraiment mon dada.

    Ah sinon, en série qui ne m’a pas déçue, la dernière en date (et finie), c’est Breaking Bad. Et je crois bien que c’est la seule où j’ai aimé toutes les saisons et la fin.

    • Bruce lit  

      BREAKING BAD fait partie de mon top 5 de mes meilleures séries.
      Pour le coup je ne comprends pas la réticence de Cyrille, lui qui est si bon public.

      • Kaori  

        Il ne l’a pas commencée ? S’il commence, il sera sûrement accro. Le speech ne m’inspirait pas, c’est mon frère qui m’a poussée à regarder. Et il ne s’est pas planté !

        • Jyrille  

          Merci pour le retour Kaori ! Moi aussi je suis fan de Buffy. Par contre Breaking Bad fait partie pour moi des séries les plus surestimées de tous les temps. J’ai bien aimé mais je suis loin de la trouver exceptionnelle, et sa fin est trop parfaite, trop fan service. Pour Agents of SHIELD, il faut passer la première saison, ou au moins les 15 premiers épisodes.

          • Kaori  

            Surestimée ??
            J’aime les séries TV, et j’en ai regardé beaucoup (bon, ok, je n’ai toujours pas vu BATTLESTAR GALACTICA qui malgré toutes ses éloges ne me tente pas du tout, ni GOT que je refuse de voir), et celle-ci fut la première à réussir à me happer autant, au point de vouloir enchaîner les épisodes. Et je crois que je n’ai jamais autant stressé en regardant une série. Enfin, oui, la fin est bien ; parfaite, je ne sais pas, fan service, je ne trouve pas, mais après tout ce qu’on avait vécu avant, elle était méritée !

          • Jyrille  

            Oui oui, très surestimée puisqu’elle fait souvent partie des séries à regarder absolument etc… je ne dis pas que c’est pas bien, tu as raison : c’est très prenant. Trop même, trop de cliffhangers incessants.

            Je préfère de loin GOT (et encore, surtout les dernières saisons) et Battlestar Galactica qui est vraiment top.

  • Matt  

    Bon c’est bien ma veine, quand je m’intéresse à une série, celle-ci est annulée…
    Je voulais voir Agent Carter. Pas parce que je suis un malade de Marvel mais parce que j’aime bien le casting (raah Hayley Atwell…euh…ahem pardon^^) et parce que j’aime bien l’époque (fan de tout ce qui se passe dans les années 40/50)
    Mais apparemment la saison 2 a été arrêtée en plein cliffhanger et…pas de saison 3. (comment ça tout le monde le sait depuis 3 ans ? oui bon je ne suis pas les actualités des séries moi !)
    Je vais me mater la saison 1 en espérant qu’il y ait une « fin d’arc narratif » et si oui je m’arrêterai donc là.

    • Jyrille  

      Ils ont réussi à boucler la saison 2 (moins réussie il est vrai) malgré tout, tu peux donc voir les 18 épisodes (si je me souviens bien) sans crainte.

      • Matt  

        Ah bon ? J’ai lu je sais plus où que ça s’arrêtait sur un cliffhanger.
        Tu as tout vu, toi ? C’est bien ?
        Je n’ai vu que 2 épisodes. J’aime bien le casting (l’acteur qui fait Jarvis aussi, pas juste l’actrice hein^^) et l’ambiance polar années 60

        • Jyrille  

          Oui j’ai tout vu ! Je ne sais plus si cela se finit vraiment sur un cliffhanger, je n’ai pas eu le sentiment là. Peut-être que certains plots ne sont pas finis pour sûr… L’acteur qui fait Jarvis est excellent, j’ai oublié dans quoi je l’ai également vu. Et Howard Stark est également celui des films du MCU (et l’acteur de PREACHER mais je n’ai toujours pas regardé).

  • Matt  

    J’ai fini la saison 1 de Agent Carter.
    Et j’ai trouvé ça très bien^^
    ça n’appelle même pas forcément une suite.
    Je regarderai probablement la saison 2 quand même, mais peu importe si la fin est satisfaisante ou non, je pense garder la saison 1
    Bonne petite histoire d’espionnage avec une heroïne attachante qui veut faire sa place parmi les hommes à une époque où la situation des femmes n’était pas terrible.
    Bons méchants aussi, avec probablement une inspiration du personnage de comics docteur Faustus pour le russe qui hypnotise avec sa voix.
    Seul l’épisode en Russie fait un peu cheap, on sent que c’est filmé en studio et c’est pas bien convainquant. ça fait très « série TV » pour le coup alors que le reste des épisodes fait plus crédible avec une bonne reconstitution d’époque.

    • Jyrille  

      Ah cool je suis content !

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