The Walking Dead Revisited Tome 10 : Vers quel avenir ?

Walking Dead, Tome 10 – Vers quel avenir ? par Robert Kirkman & Charlie Adlard

Par PRESENCE

VO : Image Comics

VF : Delcourt

Alors que la série est terminée, Présence revisite un à un les tomes d’un comics légendaire : THE WALKING DEAD.

Ah ben, voilà même Rick Grimes qui joue au zombie ! ©Image Comics

Ah ben, voilà même Rick Grimes qui joue au zombie !
©Image Comics

Ce tome fait suite à Ceux qui restent (épisodes 49 à 54) qu’il faut avoir lu avant. Il contient les épisodes 55 à 60, initialement parus en 2008/2009, écrits par Robert Kirkman, dessiné et encré par Charlie Adlard, avec des nuances de gris appliquées par Cliff Rathburn. Il est indispensable d’avoir commencé la série par le premier tome pour comprendre les liens qui unissent les personnages, ainsi que leur histoire personnelle.

Rick Grimes est en train de surveiller son fils qui sort du pavillon de banlieue pour aller jouer sur la pelouse, manquant de se faire renverser par une voiture sur la chaussée. Rick se rend compte à quel point la vie tient à peu de choses, et la mort aussi. La nuit, Rick se réveille en sursaut d’un terrible cauchemar. Il sort de la tente qu’il partage avec son fils Carl, pour aller remplacer Abraham Ford qui effectuait son tour de garde. Glenn se lève aussi pour prendre son tour, mais Rick lui propose de l’assurer à sa place. Il va se recoucher dans la tente qu’il partage avec sa femme. La nuit finit par s’achever, la petite troupe se prépare, et Abraham donne le signal du départ.

Le petit convoi traverse une ville dans laquelle ils en profitent pour faire le tour des magasins de nourriture, sans trouver grand-chose, d’autres étant passés avant eux. Rosita Espinosa manque de se faire mordre par un zombie. Eugene Porter intervient juste à temps pour la libérer de l’emprise du zombie, sans faire de bruit pour ne pas risquer que d’autres ne se rapprochent attirés par le bruit. La nuit suivante, l’un des voyageurs se suicide en se pendant à un arbre. Un autre intervient à temps pour le dépendre, mais il faut abattre le défunt pour éviter qu’il ne se transforme en zombie dans un futur proche. Tout le monde ne partage pas l’idée de cette exécution sommaire pour des raisons différentes. La tension monte entre les 2 meneurs que sont Rick Grimes et Abraham Ford.

Un risque inédit pour Carl ©Image Comics

Un risque inédit pour Carl
©Image Comics

Les 2 tomes précédents ont complètement changé la dynamique du titre, tout en s’inscrivant dans la continuité. Le lecteur suit toujours les pérégrinations de Rick Grimes, son fils et quelques rescapés. Mais d’un autre côté Rick Grimes a abandonné toute velléité d’être responsable d’un groupe de survivants et il s’en remet à quelqu’un d’autre, Abraham Ford, un militaire accompagnant un scientifique pour se rendre à Washington. Le lecteur retrouve ce monde dans lequel une infestation de zombies a détruit la civilisation moderne, où des petits groupes d’êtres humains tentent de survivre. Il est à nouveau question d’approvisionnement en armes et en munitions, de s’installer ou de continuer à faire la route, de débiter des zombies en évitant de ne pas se faire attraper bêtement, et bien sûr de confiance les uns dans les autres, pour ne pas avoir à craindre un coup de couteau ou de fusil dans le dos, ou même pour continuer à former une communauté et ne pas partir chacun de son côté. À nouveau, le lecteur est totalement absorbé par l’intrigue, et par les réactions des personnages, la tension qui règne entre eux ainsi que les non-dits.

Comme d’habitude, le travail de Charlie Adlard passe en second. Devant bien composer avec les séquences prévues au scénario, il utilise régulièrement les plans rapprochés sur les têtes des personnages en train de parler, avec un arrière-plan juste gris, ou parfois noir, sans aucune trace de décor, mais avec une légère contreplongée justifiant qu’il s’agit d’un ciel dégagé. Il accentue les expressions des visages pour être sûr que les émotions de base passent bien, et que le lecteur ne commette pas une erreur d’interprétation. Il n’hésite pas à utiliser un angle de vue oblique pour accentuer la dramatisation de la scène, là encore pour bien enfoncer le clou dès fois que le QI du lecteur ne soit pas assez élevé pour qu’il puisse comprendre tout seul. Parmi les tics graphiques d’Adlard, on retrouve l’utilisation d’aplats de noir aux formes plus conceptuelles que réalistes. Il s’en sert pour donner du poids aux personnages, mais pas pour rendre compte des ombres portées du fait de la source de lumière.

Des têtes qui parlent  ©Image Comics

Des têtes qui parlent
©Image Comics

Le lecteur retrouve également les bons côtés des pages de Charlie Adlard. Il a atteint un niveau remarquable de banalisation des personnages et des endroits. Chaque protagoniste présente une allure banale, avec des vêtements fonctionnels du quotidien, dépourvus de réels signes distinctifs comme des marques ou des coupes un peu recherchées. Les environnements relèvent d’une urbanisation tout aussi fonctionnelle. Il n’y a aucune velléité de style dans les bâtiments, aucun parti pris architectural. Les pages décrivent une Amérique archétypale, sans être stéréotypée.

Les essences des arbres ne sont pas identifiables, mais le lecteur reconnaît ces grands espaces, ces autoroutes larges et dégagées. Le dessinateur ajoute des tâches provoquées par l’usure du temps et l’absence d’entretien ou de maintenance, depuis plusieurs semaines et même probablement depuis plusieurs mois. Contre toute attente, ces représentations épurées n’en deviennent pas passe-partout car l’artiste sait inclure des détails de maçonnerie, des accessoires, des éléments d’ameublement qui rendent compte de la normalité des lieux, et qui permettent de les distinguer les uns des autres.

Enfin Charlie Adlard se montre très convaincant lors des scènes d’action, ou dès qu’il y a du mouvement. Le langage corporel des personnages redevient plus naturel et moins outré. L’incongruité de ce qu’est devenue la normalité ressort avec force, par exemple lors de la progression tranquille du convoi avec chevaux et voitures, au milieu des zombies indolents. Ce dessinateur sait gérer la spatialisation des personnages et leur progression dans les reliefs des environnements, avec intelligence. En particulier la séquence de fuite pour échapper à une horde de zombies donne l’impression de se tenir aux côtés des personnages, et de regarder par-dessus leurs épaules pour évaluer l’ampleur de cette horde.

Juste assez de détails  ©Image Comics

Juste assez de détails
©Image Comics

Plus ça change, plus c’est la même chose. Robert Kirkman commence à revenir sur des thèmes développés à plusieurs reprises dans les tomes précédents. Le premier est bien sûr celui du prix à payer pour survivre. Arrivé à ce stade du récit, le lecteur a bien compris qu’il n’y aura pas de retour à la normale, et les personnages commencent à s’en rendre compte. Rick Grimes est à nouveau confronté à plusieurs reprises, à des situations où sa vie est physiquement en jeu. Au bord de la dépression suite au prix payé lors de l’annihilation de la communauté dans la prison, il s’en remet à quelqu’un d’autre.

Le lecteur éprouve quelques difficultés à accepter que le personnage principal ne soit plus qu’un individu lambda aux ordres d’un autre. Ce ressenti est encore aggravé par le malin plaisir que prend le scénariste à établir qu’Abraham Ford est une idole aux pieds d’argile. Comme Rick Grimes avant lui, il entend mener son petit monde à la baguette, sans concertation. En outre, comme tous les autres, il montre des signes d’usure, le conduisant à imposer sa volonté en faisant preuve d’autoritarisme, en envisageant d’abattre purement et simplement un individu trop casse-pied. Le lecteur se surprend alors à se demander si les ordres de Rick Grimes n’étaient pas vécus de la même manière par les membres de la communauté de la prison.

D’un côté, la situation de Rick Grimes, Carl et les autres a clairement régressé pour revenir quasiment à celle du début de la série. D’un autre côté, elle est montrée avec un point de vue différent. En outre, Robert Kirkman montre à nouveau plusieurs personnages craquant chacun à leur tour, chacun d’une manière différente. L’un d’entre eux en vient à se suicider par pendaison. Comme à son habitude, le scénariste n’expose pas la situation sous la forme d’une analyse psychanalytique, avec un vocabulaire idoine. Il préfère montrer. Il faut d’ailleurs attendre plusieurs scènes avant que le lecteur ne découvre pourquoi ce personnage a changé d’avis, avec une sentence définitive sur la religion, thème duquel le récit s’était jusqu’alors tenu à distance respectable, avec la seule exception de la foi d’Herschel Greene (mais sans montrer sa pratique).

Tout le monde finit par craquer ©Image Comics

Tout le monde finit par craquer
©Image Comics

La résilience est à nouveau montrée dans ses manifestations, et ses mécanismes de transition. Le lecteur ressent que Robert Kirkman met en scène à sa manière les 5 étapes du deuil théorisées par Élisabeth Kübler-Ross. En particulier, un personnage en est au stade du marchandage, prêt à accepter que la vie ne revienne pas à la normale, mais que dans ces cas-là il faut qu’il puisse quand même s’installer en paix, dans un endroit où il peut croire qu’il ne sera jamais visité par les zombies. Le scénariste continue de mettre en scène l’utilisation d’un objet transitionnel très inattendu et vu dans le tome précédent, pour Rick Grimes. Là encore, il utilise des concepts psychanalytiques, sans les nommer, mais en montrant leur manifestation extérieure. Il le fait de manière plus traditionnelle avec une nouvelle séquence de rêve dans laquelle l’inconscient de Rick Grimes s’exprime quand même de manière assez littérale.

À un moment inattendu, 3 personnages dont un enfant en viennent à évoquer leurs transgressions morales. C’est également un thème qui avait déjà été abordé, mais qui reste d’une actualité traumatisante. Robert Kirkman enfonce le clou sur le fait que ces nouvelles conditions de vie mettent les individus à l’épreuve, mais nécessitent également un nouveau code moral. Il oppose la propension de plusieurs personnages à attendre un réconfort utopique, avec la réalité de leurs actions, la fréquence à laquelle ils sont amenés à transgresser le code moral en vigueur dans l’état de civilisation précédant l’épidémie zombie. Cette séquence de confidences sur les moments vécus comme les plus traumatisants dégage une puissance émotionnelle encore accrue par le fait que l’un d’entre eux est un enfant. Le lecteur reçoit en pleine face le fait que ce monde infesté de zombies est devenu le quotidien normal pour les générations futures. Pourtant il ne peut s’empêcher de juger la réaction de cet enfant avec ses convictions morales de lecteur, inadaptées à ce monde de zombies, ce qui rend la réaction encore plus poignante.

Robert Kirkman revient également à nouveau sur la question de la confiance. Il joue avec le lecteur d’une manière aussi habile que cruelle. Les différents tomes du récit attestent qu’un individu seul n’a aucune chance de survie dans ce monde de zombies. Le salut réside dans la force que procure le nombre de la communauté. Or Rick Grimes et les autres ont acquis le statut d’étrangers devant faire leur preuve dans une nouvelle communauté qui ne les attendait pas. Ils sont passés du camp des décideurs, ceux ayant le pouvoir d’accepter ou de refuser des nouveaux venus, au camp des demandeurs d’asile dans une communauté. Mais les questions restent les mêmes. Pourquoi une autre communauté accepterait-elle de bonne grâce la venue de nouveaux membres dont elle ne sait rien, auxquels elle ne peut accorder qu’une confiance très limitée ? Kirkman retourne le couteau dans la plaie avec le retour de Morgan Jones, apparu pour la première fois dans le tome 1. D’un côté Rick Grimes le connaît (= un certain niveau de confiance) ; de l’autre côté il présente un comportement anormal, voire même aberrant en termes de survie. Que faire ?

S'installer en paix ©Image Comics

S’installer en paix
©Image Comics

De manière tout aussi évidente, la situation de Rick Grimes en tant que simple membre d’une communauté génère une ambiance conflictuelle. Quel que soit son état d’esprit, il n’en conserve pas moins l’expérience qu’il acquise dans les tomes précédents, et il se heurte aux choix directifs d’Abraham Ford. Il y a donc une confrontation latente entre 2 alpha-mâles qui ne sont pas habitués à travailler ensemble, qui n’ont jamais appris à le faire, à s’approprier des méthodes qui leur permettraient de le faire. Forcément, l’expression de la puissance et de la virilité repasse par la possession d’armes à feu et leur utilisation. Dans ce contexte, il s’agit d’une démarche rationnelle, car les armes à feu permettent de mettre fin à la menace incarnée par la présence d’un zombie. À nouveau, c’est le décalage avec la civilisation telle qu’elle existe aujourd’hui qui fait réagir le lecteur. Une arme à feu sert à tuer (quelle révélation) et elle ne peut pas constituer une réponse aux agressions, un outil pour construire le vivre ensemble. Mais dans le monde de Rick Grimes, c’est un outil de survie à caractère indispensable, et donc une source potentielle de mort subite tout le temps à portée de main, en cas de désaccord entre individus.

Finalement Robert Kirkman ne se contente pas de resservir encore les mêmes thèmes puisqu’il les réaborde en changeant de point de vue à chaque fois. Qui plus, il introduit bel et bien de nouveaux éléments dans son récit, à commencer par l’idée de consigner par écrit les observations faites sur les zombies pour initier une forme de passation de savoir sur le sujet, mais aussi avec le phénomène de horde de zombies. Comme à son habitude, il ne se sert pas des hordes comme d’une métaphore ou d’un commentaire social, mais comme d’un phénomène au premier degré, laissant le lecteur libre d’y projeter n’importe quelle interprétation qui lui passe par la tête.

10 tomes et 5 ans d’existence pour la série : le lecteur apprécie que les auteurs aient toute latitude pour prendre leur temps et raconter leur histoire à leur manière. Il se rend compte qu’il s’est attaché aux personnages qui n’ont rien de héros au cœur pur, mais tout d’êtres humains en cours d’adaptation plus ou moins réussie à un monde dépourvu de sens, où la mort est présente chaque jour et rôde à chaque instant.

Qui a la plus grosse ?  ©Image Comics

Qui a la plus grosse ?
©Image Comics

—–

La BO du jour :Attention avec cette hache, Eugene !

17 comments

  • Bruce lit  

    Le signe d’une grande BD ? On s’en rappelle (globalement) des années après sa lecture.
    J’avais beaucoup aimé ce tome qui aborde effectivement le deuil et l’impossibilité de le vivre sereinement. On peut imaginer que Lorie et Judy èrent en tant que Zombies après leur mort et on sera gré à Kirkman de ne pas avoir mis en scène leur retour par ce biais. Comme quoi, il n’est pas si bourrin que ça.

    Sur le style de Adlard, tu est très précis mais parfois un peu sévère. Je trouve tous ses effets pertinents, décors ou pas décors, QI ou pas QI. La série a été pensée sans flashbacks (même des séries comme Preacher ou Sandman en avaient) mais allant constamment de l’avant comme ses survivants. Le martelage, c’est aussi une technique pour graver des événements dans la psyché de son lecteur et pour moi ça fonctionnait vraiment bien. L’écroulement total de Rick m’avait marqué même si j’avais trouvé que sa blessure par balle (comme sa main coupée) ne servait pas à grand chose.
    Très bien vu le téléphone comme objet transitionnel.

    • Présence  

      Je suis d’accord avec toi : le martelage, ça marche bien, ça fonctionne aussi avec moi.

      C’est vrai que je suis un peu sévère avec Adlard (ou un peu critique) : avec le recul j’ai dit beaucoup de bien sur lui au fil des tomes. En revoyant les images de l’article, je reste frappé par l’approche basique de la mise en scène de la confession de Rick : que des têtes en train de parler. Avec le temps, j’ai fini par comprendre l’intérêt d’une mise en scène ainsi dépouillée… mais ça reste basique. 🙂

  • Jyrille  

    Parfois je me dis que je devrai tout relire Walking Dead. J’ai les 19 premiers tomes VF chez moi, le reste chez une amie. Je me souviens peu de cette période, j’ai vérifié : il s’agit également du tome 10 VF, soit le moment où j’ai trouvé que cela tournait un peu en rond.

    Je suis totalement d’accord avec ta remarque sur la religion. C’est un sujet très absent de cette oeuvre, alors que pour d’autres auteurs, je pense que cela aurait été un point central ou important. Mais merci de souligner les points de vue psychanalytiques, car ce téléphone de Rick est vraiment très important et très marquant, à la fois graphiquement et narrativement.

    Et bien sûr, je n’avais pas perçu toutes les nuances que tu égrènes, liées aux intentions de l’auteur. Ton éclairage est nécessaire et donne envie de se replonger là-dedans.

    La BO : super.

    • Présence  

      Pour cette série, Delcourt a repris le découpage en recueil VO à l’identique (sauf pour le dernier scindé en deux), ce qu’ils n’ont pas fait pour la série Invincible par exemple.

      Pour la religion, un pasteur apparaît dans le tome suivant : Gabriel Stokes.

  • Tornado  

    En lisant l’article, ce ne sont évidemment pas des moments ou même des images du comics qui me sont revenus à l’esprit (je ne l’ai pas lu), mais des scènes et des visages de la série TV ! Ce qui signifie quand même que cette dernière était nettement moins ratée que ce que j’ai pu entendre (ce que j’ai toujours défendu d’ailleurs).
    Il semble toutefois que, si la série à son milieu était relativement fidèle au comics (l’article ici présent me le confirme), elle a ensuite opéré une direction franchement distincte. ATTENTION SPOILERS —> Je me suis arrêté à la saison 8 mais déjà il y avait des tas de différences avec la série papier (notamment la mort de Carl), et apparemment c’est Rick qui meurt à la saison 9, laissant la série TV se terminer sans les deux personnages principaux de la série originelle de Kirkman.

    • Présence  

      Je n’ai pas commencé la série TV parce que rien que l’idée de la regarder était trop éprouvante pour moi. 🙂 Je n’ai donc pas de point de comparaison non plus.

  • Bruce lit  

    @Tornado : à la différence dela série TV , Morgan n’est pas un champion d’arts martiaux mais un pauvre hère qui rappelle ce pauvre Hoover qui compte les grains de sable dans PREACHER.
    Ceci dit, je garde un très bon souvenir du traitement qui avait été mené par la série TV. J’ai fini par arrêter ceci dit après l’apparition de Negan, le Comics m’apparaissant nettement moins ératique et plus profond que le show TV.

    • Tornado  

      J’ai arrêté la série TV parce que c’était trop éprouvant et que ça faisait 8 ans que ça durait. J’ai jugé que c’était suffisant (c’est juste après l’enfermement de Negan). Mais dans l’ensemble, n’ayant pas de point de comparaison avec le comics, j’ai trouvé que c’était une très brillante série TV.

      Ah au fait, la BO : Probablement mon titre préféré de la 1° période de Pink Floyd.

  • Surfer  

    Quel plaisir de lire une chronique d’un tome de WD.
    Merci de raviver ma mémoire.
    C’est pour moi une petite mise en bouche avant la lecture de la conclusion ce soir. Si je ne me trompe pas, le dernier tome sort aujourd’hui.
    Cela me fait penser qu’il faut absolument que je prenne le temps de passer chez mon libraire préféré.
    Sinon, belle analyse de la partie graphique. Ce que l’on peut ajouter c’est que tout au long de la série la partie graphique n’a jamais dénoté.
    Souvent, sur des séries aussi longues, on a affaire à de nombreux dessinateurs avec des styles différents.
    Ce qui est appréciable avec WD c’est qu’il n’y en a eu que 2. Et encore, le 1er à très peu oeuvré.
    Cela donne une identité forte au titre et contribue également a renforcer le statut cule de la série.

    • Bruce lit  

      Absolument !
      On est loin de ce branleur de Darrick Robertson sur THE BOYS

    • Présence  

      Je partage entièrement ton avis pour l’unité graphique de la série grâce au travail régulier de Charlie Adlard, et à son implication sans faille. Pour continuer sur l’observation de Bruce, il m’a semblé que sa mise en scène avait évolué avec le temps, et l’arrivée de Stefano Gaudiano en tant qu’encreur a apporté un petit plus dans les détails.

      • Bruce lit  

        Disons qu’avec Gaudiano on a enfin l’impression que Adlard dessine au crayon et non plus au marqueur.

        • Présence  

          Ah ben là, ce n’est plus moi qui suis un peu taquin. 🙂

  • Kaori  

    Je rejoins Tornado pour la comparaison, ça me rappelle la série TV, sauf que dans la série TV, Judy ne meurt pas (enfin, là où je me suis arrêtée, saison 8 avec l’enfermement de Negan aussi), il me semble qu’elle était encore en vie. Contrairement à … Alors prendra-t-elle la place de Carl pour le final ? (bon si je tiens compte du spoiler de Tornado, la série va finir différemment, dommage…)

    C’était une très bonne partie, la rencontre Abraham-Rosita-Eugene, et la folie de Rick…

    Le dessin me plait bien, moi, dans ce tête-à-tête intense.. Je n’y vois pas beaucoup de défaut. Juste le Carl du premier scan, dont je trouve les proportions étranges.

    Merci pour ce rafraîchissement de mémoire !

    • Présence  

      De rien pour le rafraîchissement… je n’ai pas pensé à rajouter une paille et des glaçons. 🙂

      Pour les dessins, vous allez finir par me convaincre que je suis trop exigeant.

      • Jyrille  

        Pour le dessin, je ne suis vraiment pas fan de Adlard même si c’est plutôt propre et efficace. Donc tu n’es pas seul Présence !

  • Matt  

    Maintenant que j’ai pu être témoin de l’incompétence de nos dirigeants , et de la nullité des décisions prises pour enrayer une épidémie, je suis persuadé qu’une invasion zombies nous décimeraient tous très vite^^

Répondre à Tornado Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *