Thérapie de couple (Rogue and Gambit)

 

Rogue and Gambit par Kelly Thomspon et Pere Perez

Un article de BRUCE LIT

VO : Marvel

VF : Panini 

1ère publication le 30/04/2020 – MAJ le 29/07/2020

Du comics à-la-cool, ça se voit non ?  ©Marvel Comics

Du comics Old Cool, ça se voit non ?
©Marvel Comics

Rogue et Gambit est une mini série en 5 épisodes scénarisée par Kelly Thompson et illustrée de bout en bout par Pere Perez. Elle s’inscrit dans un énième reboot de Marvel qui, après avoir passé une décennie à transformer les mutants en crevures isolationnistes et fanatique, s’est rappelé que les Xmen étaient des héros. Pendant quelques mois, la franchise va tenter de ressusciter l’esprit Lobdell avec le retour des équipes bleue et or. Sont ressuscités Jean Grey, Charles Xavier, Cyclope et Wolverine dans une histoire de Charles Soule qui parvient de manière stupéfiante à battre continuellement ses propres records de médiocrité…

Une histoire qui sera quand même réservée aux férus de continuité. Pas de spoilers à l’horizon, c’est l’option lune de miel de cet article.

Les comics, c’est l’art de faire compliqué quand tout pourrait être simple.
Un divorce ?  Il faut faire intervenir Satan en personne pour dissoudre un mariage.
Les enfants ?  Quand ils grandissent, c’est d’un an pour chaque décennie (aux dernières nouvelles, Franklin Richards a eu sa première pollution nocturne en rêvant de l’homme taupe) et, quand ils tombent malade, on les envoie 2000 ans de le futur (c’est autant de frais de santé d’économisés).
La mort ? Un arrêt maladie de longue durée fera l’affaire pour peu que l’assurance santé de Marvel prenne en charge les clonages, les doppelgangers, les aliens, les robots et les bodysnatchers.

Les conflits de couple n’échappent pas à la règle : prenez le plus célèbre des années 90, Gambit et Rogue (Malicia en VF).  D’un côté, un Cajun chaud-lapin et de l’autre une jeune pucelle sudiste aussi sensuelle qu’intouchable, voilà de quoi tisser une romance suffisamment tourmentée pour faire de Remy Lebau et Anna Marie les héros d’un soap opéra comme les affectionnent les lecteurs de Comics.

Hop, 20 ans résumés en 9 cases !  ©Marvel Comics

Hop, 20 ans résumés en 9 cases !
©Marvel Comics

Mais trêve d’ironie, le couple Gambit-Rogue est un beau couple aussi beau à regarder que fidèle aux concepts Marvel : 2 coquins (Rogue en est la traduction littérale en VF) qui, sous des airs de coolitude, cachent des névroses carabinées.
Rogue, c’est LA mutante par excellence, celle dont les pouvoirs lui permettent de servir l’intérêt général mais lui pourrissent la vie en privé : ne pas pouvoir toucher l’autre sans risquer de le tuer…
A l’heure du confinement mondial, qui ne pourrait pas ressentir   un zeste d’empathie pour Anna Marie dont la vie n’est qu’une suite de gestes barrières.
Tout chez Rogue nous rappelle les années SIDA où elle fut développée, celle de l’acceptation du port de préservatif après 20 ans de liberté sexuelle. Gageons qu’avec les conséquences de cette pandémie mondiale, elle aura tout pour redevenir un personnage de premier plan.

Dès les années 90, les scénaristes improvisent cette love-story en la plaçant sous le signe de la sensualité et de la frustration. Anna-Marie est prête à se donner à quiconque l’aidera à maîtriser son pouvoir (le jeune  Magneto) tandis que les zones d’ombre se dessinent autour de Gambit, un séducteur piégé par des erreurs de jeunesse. Complice de crime contre la mutanité, Remy Lebeau sera laissé nu dans la neige d’Antartique qui viendra recouvrir tout le glamour du couple Gambit-Rogue qui ne s’en remettra jamais.

Gambit aura beau revenir chez Alan Davis et dans sa mini-série de Nicieza,  les tourtereaux se sauver mutuellement la vie dans des runs plus insipides les uns que les autres,  rien n’y fera : leur âge d’or sera définitivement derrière eux, notamment parce que plus personne chez Marvel n’est capable de coordonner cette franchise plus de 12 numéros d’affilée et que les équipiers vont et viennent en fonction des desiderata des auteurs ou des besoins en crossovers sans être capables de créer une dynamique de groupe ou de moments d’intimité mémorables entre les personnages.

Remy et Anne Marie ressortent les dossiers. Un chouette instant séquentiel aux antipodes des pavés de texte de papa Claremont.  ©Marvel Comics

Remy et Anne Marie ressortent les dossiers. Un chouette instant séquentiel aux antipodes des pavés de texte de papa Claremont.
©Marvel Comics

Tout ça pour dire quoi, au fait ?
Ah oui : rien n’est simple chez les super-héros : malmené par tout ce bordel, le couple Gambit-Rogue envisage enfin de recoller les morceaux sur une île déserte proposant une thérapie de couple. Naturellement, tout ceci n’est rendu possible que parce que une super vilaine (merde, elle s’appelle comment déjà ? Pas grave, on ne la verra plus jamais…) y fabrique des clones de nos amis dont elle vole les souvenirs qu’elle réinjecte dans des clones. Au fur et à mesure de la thérapie, Gambit et Rogue réalisent que ces émotions négatives qu’on leur vole, ils doivent les réabsorber pour être de nouveau eux-même.

Ce qui frappe le lecteur à la lecture de cette mini-série, c’est le côté fraîcheur de vivre, comics au gout très frais, distillé par le tandem Thompson-Perez.  Thompson a bien fait ses devoirs et est capable de citer tous les événements majeurs des deux tourtereaux survenus au cours de ces 20 dernières années.  La continuité devient une force permettant de donner aux personnages une vraie profondeur et la sensation à son lecteur de rentrer chez lui.  Rogue découvre que sa méfiance envers le Cajun accentue son histrionisme tandis que Lebeau découvre une jeune femme prête à tout donner en sachant pertinemment qu’elle va droit dans le mur.

Rien n’est simple dans le monde des super-héros : une simple conversation aurait permis ces problèmes relationnels, mais c’est la loi du genre qui veut ça.  Des personnages qui utilisent l’action pour fuir leurs problèmes jusqu’à se retrouver dos au mur.  Cette vilaine qui créé des doubles de nos héros qui vont devoir s’affronter eux-même et supporter leur reflet dans le miroir avant de le briser pour être en harmonie avec eux-mêmes, on l’a lu des milliers de fois notamment chez DAREDEVIL ou SPIDERMAN.

De belles constructions de Pere Perez qui rappellent J.H Williams III. ©Marvel Comics

De belles constructions de Pere Perez qui rappellent J.H Williams III.
©Marvel Comics

En fait les qualités et les défauts  de cette mini sont les mêmes que la série ICEMAN commise par Sina Grace : une compilation des meilleurs hits de personnage que l’on aime réécouter en se foutant éperdument des nouveaux morceaux (des vilains qui ne sont là que pour permettre un peu d’action et vendre du papier dans les magasins de super-héros). L’alchimie du couple est délicatement rendu par des dialogues pétillants augmentés par les dessins plein de vie de Pere Perez.

Le lecteur masculin ne pourra que se délecter de toutes les versions de Rogue rendue à merveille : pimbêche en short (elle en rit elle-même dans une case de dialogue),  en bandana et blouson d’aviateur ou en combinaison moulante. C’est cependant dans les séquences du présent que la jeune femme déborde de charme : c’est désormais une adulte plutôt sûre d’elle,  mature, à qui on ne la fait plus, qui donne  à sa relation avec Remy Lebau un aspect vieux couple assez irrésistible. Il y a des sentiments, de l’amour, de la rancune et bien entendu des désirs sexuels.

Aussi légère qu’une carte de Gambit enrobée de rose kinétique, voici une mini-série feelgood telle que Dan Slott les affectionne.  Si l’artifice de la méchante diabolique n’a aucune saveur, ROGUE AND GAMBIT multiplie suffisamment de  bons moments et de bons mots pour se rappeler que les comics de super héros, c’est aussi des personnage auxquels on s’attache.  Voilà une occasion de replonger dans le monde des Xmen à peu de frais, sans se soucier des autres séries en cours.
Un succès mérité qui aboutira à une autre minisérie : MR AND MME X, racontant la lune de miel des Lebau avant l’enclenchement du bouton reset par Jonathan Hickman.

Il était temps... ©Marvel Comics

Il était temps…
©Marvel Comics

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La BO du jour

21 comments

  • Présence  

    Très élégant le rapprochement de Rogue avec les gestes barrière : j’aime beaucoup.

    La continuité devient une force permettant de donner aux personnages une vraie profondeur. – Je n’aurais jamais cru que Kelly Thompson sache faire un aussi bon usage de la continuité, même si la compilation best of est proche (à nouveau jolie image).

    Mince, tu es en train de me donner envie de lire cette histoire, pour pouvoir apprécier le savoir-faire de Kelly Thompson, et peut-être lire d’autres de ses séries si affinité.

  • Bruce lit  

    Il existe un dessin qui a circulé sur les réseaux sociaux intronisant Rogue comme la championne des geste barrières.
    Le voici : https://www.deviantart.com/artoflucas/art/Rogue-Social-Distancing-Champion-RIPT-2020-wm-834465599

    C’es tune série dont je n’avais entendu que du bien et oui c’est justifié. C’est même assez étrange de pouvoir écrire du comics à la fois hors et dans la continuité. Je suis fan de la couverture de Perez, Rogue y atteint pour moi un summum d’élégance et de charme.

    • Présence  

      La découverte de ce dessin m’a bien fait rire, merci

  • Surfer  

    Billet très drôle, merci ça fait du bien 😉

    Tu m’as séduit et maintenant, j’ai envie de lire ce truc ! Même si la romance n’est pas le genre que j’affectionne le plus dans les comics !
    J’en bouffe déjà suffisamment avec ma femme lorsque je visionne ses choix de films !

    La BO : Excellent chois de chanson ! George Michael est un artiste que j’adore et vénère.
    Le mec a quand même réussi à gagner l’American Music Awatds du meilleur artiste masculin soul et R&B en 1988 !
    Un artiste blanc putain ! Et sous le nez de M. Jackson et Bobby Brown ! N’en déplaise à Gladys Knight ou Public Enemy !
    Cet artiste, injustement sous-estimé par certains puristes, représente à lui seul ce que j’apprécie le plus dans la musique:
    Cette capacité à utiliser son art pour toucher des sensibilités différentes et rassembler.
    Son Album « Listen Without Préjudice » en est l’exemple parfait. Ce chef-d’œuvre est à écouter sans préjugés. On y perçoit toutes ses influences, des sonorités allant des Beatles à James Brown en passant par les Stones.
    Toute la musique que j’aime !

    • Surfer  

      Je viens de lire le papier de JP et tout les commentaires qui ont suivi. Je me suis délecté 😉
      Merci pour le lien car j’étais passé à côté !
      A l’époque, je n’étais pas encore un aficionado du blog.
      J’ai le temps en ce moment, il va falloir que j’explore un peu mieux les méandres sinueux de ton site. Mon surf et mon pouvoir cosmique vont m’aider.
      L’ article de JP est génial, je n’ai jamais douté des qualités de chroniqueur.
      « Older » est un autre chef-d’œuvre de GM.
      Le parallèle avec Matt Murdock est bien vu 😉

  • Kaori  

    « Le lecteur masculin ne pourra que se délecter de toutes les versions de Rogue rendue à merveille »
    Tu vas fâcher les lgbt, toi 😉

    Plus sérieusement, tu me l’as bien vendue aussi, je trouve la note un peu basse par rapport à ce que tu en dis. Je m’attendais à du moyen et ça ressemble à du « très bon sans prise de tête ».

    Rogue et Gambit ne sont pas des personnages que je maîtrise. J’ai du mal à tout saisir. Comment peut-elle avoir des contacts sensorielles et sexuelles avec Gambit sans le plonger dans le comas ou lui voler ses pouvoirs ?

  • Eddy Vanleffe  

    J’ai adoré ce petit bonbon fait pour le fan de Lobdell mais pas que. c’est aussi pour les fans des personnages abîmés par tout un tas de scénaristes (éditeurs) persuadés que ces perso étaient has-been.
    non, les voilà de retour, sans autre ambition que celle de nous divertir par leurs aventures…
    du bon mainstream…
    Je ferais à l’occasion Mr et Mme X…
    j’aime bien les bonbons…

    • Bruce lit  

      Objection Mr Vanleffe !
      Le couple Gambit Rogue est vraiment la propriété de Fabian Nicieza 😉

      • Eddy Vanleffe  

        Pour ma défense votre honneur, j’ai toujours à l’esprit la très jolie séquence sur le toit dans l’épilogue du chant du bourreau.
        mais oui, c’est essentiellement dans des épisodes Nicieza/Kubert que ça se passe…
        a y réfléchir Lobdell, c’est plutôt celui qui les a fait casser avec les épisodes du procès tout ça, non, la révélation du baiser, l’age of apocalypse où elle choisit Magneto (la gérontophile…)…

  • Tornado  

    Ben voilà, c’est donc dit : Pour les fans de comics de superslips, la continuité et la caractérisation des personnages est donc plus importante que les histoires ! Ben dis-donc…
    Je comprends mieux pourquoi j’ai fini par raccrocher les gants ! 😀
    C’est également le pourquoi j’ai détesté le WOLVERINE & X-MEN de Aaron et le UNCANNY X-FORCE de Remender : Des histoires complètement débiles noyées dans un bel enrobage flattant le fan avide de respect pour la continuité et les personnages !
    Vous êtes sur la Terre 1 et je vis sur la Terre 2 ! 😀

    Je suis également un fan de George Michael. Un véritable artiste déguisé en star de variétés. LISTEN WITHOUT PREJUDICE, Vol. 1 et OLDER sont des joyaux de pop/soul. Si toute la variété était de cet acabit, on vivrait dans un monde parfait.

  • Jyrille  

    « Au fur et à mesure de la thérapie, Gambit et Rogue réalisent que ces émotions négatives qu’on leur vole, ils doivent les réabsorber pour être de nouveau eux-même. » Ca me rappelle un peu le postulat du film de Gondry avec Kate Winslet et Jim Carrey, ETERNAL SUNSHINE OF THE SPOTLESS MIND.

    En tout cas, cela ne m’intéresse pas du tout mais les scans ne sont pas déplaisants. Surtout que je trouve ton iconographie très soignée ici : chaque exemple est pertinent et joue avec les codes de la bd. C’est vraiment du beau boulot.

    La BO : j’aime beaucoup.

  • JP Nguyen  

    C’est cool de te lire en mode « détendu », Brucie. J’ai bien aimé toutes tes références aux extravagances marveliennes (gestion des divorces, du vieillissement des enfants…)
    Pour autant, Rogue/Gambit n’a jamais trop été un couple d’intérêt pour moi…
    « Remy Lebeau sera laissé nu dans la neige d’Antartique » : t’es sûr ? Je crois qu’il lui avait laissé ses fringues, quand même…

  • Eddy Vanleffe  

    Je viens de le relire., bon et bien j’aime beaucoup, c’est très soap mais c’est très bien foutu avec beaucoup d’easter eggs de la période Jim Lee-Andy Kubert etc…
    la plupart servent le récit et c’est peut-être ça qui emporte le capital sympathie…
    les ret-con sont de qualité s’insérant pile poil dans les zones d’ombres, du grant art du comics.
    je trouve Bruce sévère sur l’antagoniste, oui il est carrément posé là pour justifier l’histoire de thérapie de couple, mais on est pas dans le clonage mais dans le golem qui emporte avec lui une part du personnage de départ… c’est vraiment une expression super héroïque du bilan marital, une relation ce qu’elle a de puissant, des failles etc…
    l’antagoniste justifie l’histoire et l’histoire justifie l’antagoniste. c’est artificiel mais on est pas non plus dans un traité de psychanalyse, le simple de fait de faire tenir en équilibre le fan-service au service de la dramaturgie suffit au plaisir.
    j’ai kiffé.
    mention+: le dessins sont à tomber par terre!

    le seul truc c’est la façon de faire des X-Men: on sait qu’il y a quelque chose de bizarre et on sait déjà plus ou moins quoi mais au lieu de lancer une attaque, on envoie justement le couple maudit faire sa thérapie…bon on a connu des trucs mieux amené..^^ et puis toutes les infos de l’enquête viennent de l’extérieur comme si Kitty avait plus d’infos que Malicia et Rémy qui sont sur place…
    sans cette facilité là, on tenait un vrai bon arc qui aurait pu résister au temps comme Asgardian Wars, le conte de Kitty, la Saga des Broods… mais là..oui on reste dans le superficiel très agréable mais ça reste du superficiel.

  • Manu  

    Mince, j’étais passé à côté de cet article! C’est simple, ça détend, c’est rafraichissant. J’ai arrêté de suivre l’histoire du cajun et de la coquine fin des années 90. Les scénarii étaient un peu trop cousus de fils blancs, et j’ai complètement zappé plein de choses les concernant. Ca me fera surement une séance de rattrapage. Merci pour l’étude en rose 😀

  • matt  

    J’avais trouvé cette mini série sympa, mais pour moi ça se reposait trop justement sur les personnages.
    L’histoire avec la super vilaine n’a pas vraiment de sens. Elle fait des clones pour…séparer des pouvoirs parce qu’elle en a trop ? Mais pourquoi elle emmerde les autres mutants ?
    Enfin pour moi il manquait un truc quand même. Ok c’est un prétexte pour étudier le couple de personnage, mais avec une vraie histoire en fond, ce serait pas plus mal aussi.

    Donc sympa, mais peut mieux faire.
    Cela dit j’aime bien l’écriture de Kelly Thompson donc j’ai la suite qui m’attend (Mr & Mrs X)
    D’ailleurs j’aimerai bien que le tome 2 sorte en VF bordel ! ça fait 6 mois que le tome 1 est sorti.

    • Bruce lit  

      @Matt On est d’accord donc : la vilaine ne sert à rien oui.
      Mr et MRS X sont dans ma pile et j’arrêterai là. J’ai détesté HOUSE OF X et POWER OF X.

      @Manu : Etude en rose, mince c’est un meilleur titre que le mien !

      • matt  

        Ah moi de toutes façons je vise les mini séries pas trop connectées.
        Comme ce focus sur Rogue et Gambit qui ne réclame pas d’avoir suivi ce qu’il s’est passé depuis AvX
        Donc je pourrais me laisser tenter par d’autres projets, mais dans le même style, assez autonomes.

  • Matt  

    Bon, Bruce, c’est pas la peine de lire Mr & Mrs X, hein.
    De la SF dans l’espace, et du Mojoworld. Tu peux oublier.
    Moi d’ailleurs j’ai moyennement accroché aussi…

    • PierreN  

      Oui, Rogue & Gambit était meilleur par contre l' »épisode dessiné par David Lopez est pas mal (la pendaison de crémaillère).

      • Matt  

        Le problème c’est qu’il n’y a que des bouts d’histoires inachevées.
        Ils aident une héritière de l’empire Sh’iar et…on sait pas quel jeu politique ils jouent et si ça va mener quelque part, on s’en fout, on ne suivait que le couple faire sa part dans une histoire qu’on ne nous révélera pas…
        Pareil avec la guilde des voleurs, ça semble prendre la suite de la série Gambit de 2013, il y a une sorte de fin mais pas de contexte sans avoir lu autre chose.
        Avec Mojo il y a vaguement un début et une fin mais c’est le seul endroit.
        Et à la fin ça fait référence au fait que les X-men ont disparu, bla bla…
        Bref…pas franchement auto-contenue comme mini série.

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