Top 10 tounes de l’ouest (Les Cowboys Fringants)

Top 10 tounes de l’ouest

Article de MATTIE-BOY

Aujourd’hui, on va parler d’un groupe de folk et country québécois : Les Cowboys fringants.

Un nom bien québecois

Un nom bien québecois

De quoi ? Mattie qui parle de musique ? Ouais ben ne vous y habituez pas trop. Eh ! Faut pas croire, j’en écoute plein. Mais pas les « classiques » par lesquels tout le monde jure. Et je ne sais pas tellement parler de musique non plus. Et je me fiche pas mal également de la vie privée des artistes. Pour moi, il s’agit d’un plaisir sensoriel et il m’est très difficile d’argumenter pour défendre tel ou tel type de musique. Si on n’aime pas, ben on n’aime pas. C’est comme le dessin. On peut argumenter et discuter de la qualité d’une BD en fonction de sa structure, de la capacité de son auteur à traiter les thèmes qu’il aborde. Mais un dessin, ma foi…à moins de faire des erreurs catastrophiques de proportions (et que le style soit suffisamment réaliste pour que ce soit impardonnable), il est difficile d’expliquer pourquoi c’est bien ou pas bien. On peut parler des plus grands peintres sans qui le monde de l’art ne serait pas le même, mais ça n’explique pas non plus pourquoi on aime ceci ou cela.

Bref, qui sont les Cowboys fringants ? Eh bien un groupe québécois qui a commencé à se former en 1997. Mais il aura fallu attendre 2004 pour qu’il commence à se faire connaître en France.
Tout a commencé avec le chanteur du groupe Karl Tremblay qui a rencontré le guitariste Jean-François Pauzé. Ce dernier sera aussi le principal écrivain des chansons. Ils seront ensuite rejoints par l’impressionnante Marie-Annick Lépine, initialement violoniste devenue multi-instrumentiste (il faut la voir sur scène alterner en live entre les instruments, jouant quelques notes de piano avec la guitare encore en bandoulière) et par son petit cousin Jérôme Dupras.

 L’équipe au complet  © Samuel Freli Source :  Wikipedia

L’équipe au complet
© Samuel Freli
Source : Wikipedia

Le groupe a commencé à autoproduire ses premiers albums avant de percer avec « Break Syndical »
Pour ma part, je les ai découvert un peu par hasard sur Internet avec leur clip « plus rien », une chanson sur le dernier être humain survivant sur une terre aride, le tout illustré par un petit court métrage en stop motion de marionnettes.
Alors oui, les spécialités du groupe, ce sont les chansons engagées et les portraits de personnes. Leurs premiers titres sont d’ailleurs souvent très explicites et énervés, condamnant un système économique qui favorise toujours les riches et détruisant l’environnement (comme les titres « en berne », « le gars de la compagnie », « si la vie vous intéresse », etc.) Evidemment ça ne risque pas de plaire aux plus gros capitalistes de droite mais bon…je les emmerde, ceux là.

Au milieu de ces titres, on trouve aussi des chansons plus légères et amusantes mais aussi des histoires de chagrin, des « tounes » – comme on dit là bas – mélancoliques.
Pour ma part, même si j’ai découvert le groupe avec leur album « la grand messe » qui contient de bonnes chansons comme « joyeux calvaire », « ti-cul », « les étoiles filantes » et autres « plus rien », je dois reconnaître que leurs deux derniers albums « l’expédition » et « octobre » sont mes préférés. On y sent une plus grande maturité, des chansons qui continuent de véhiculer des messages auxquels ils croient mais avec un peu plus de subtilité et d’efforts de style dans des paroles plus recherchées. On sent dans leurs premières chansons la fougue de la jeunesse qui s’accompagne d’un côté un peu plus brut des paroles très directes. Après chacun jugera ce qu’il préfère mais pour ma part je trouve que le groupe a muri musicalement au fil des années.

 Marie-Annick Lépine et Karl Tremblay (avec la même légendaire barbe qu’il y a 10 ans) © Samuel Freli Source :  Wikipedia  et  Wikipedia

Marie-Annick Lépine et Karl Tremblay (avec la même légendaire barbe qu’il y a 10 ans)
© Samuel Freli
Source : Wikipedia et Wikipedia

Côté musique, sans mentionner les paroles, il y a malgré tout du très bon dans leurs premiers titres. Evidemment, il faut adhérer à leur style folk varié qui convie parfois des instruments plus rustiques comme l’accordéon.
Je les ai vus une fois en concert (puisqu’ils se déplacent en France régulièrement), mais bon…en bon pantouflard que je suis, j’avoue qu’entendre davantage le public qui hurle que les paroles des chansons, ça m’a un peu conforté dans l’idée qu’on est mieux chez soi pour écouter de la musique.
Les titres que j’ai réunis dans cet article ont été choisis pour illustrer la variété de leur musique ainsi que les thèmes abordés.

Alors évidemment Québec oblige, vous allez avoir droit à des mots anglais ou expressions très curieuses, en plus de l’accent du chanteur. Je vous propose d’éclaircir votre lanterne entre chaque morceau pour vous donner des pistes pour mieux comprendre.
Commençons donc par une de ces chansons énervées assez directe tirée de l’album « la grand messe ». Alors…pour vous aider « faire des bidous »  signifie « se faire de l’argent ». « Péter de la broue » c’est « essayer d’en imposer, de faire de l’esbroufe » Et…ça devrait aller pour le reste.
Si la vie vous intéresse :

On continue avec une de ces chansons qui proposent un portrait de personnage fictif. Ici on reste comme souvent dans le domaine des démunis et des petites gens. Avec un petit clip kitsch pour aller avec.
La reine :

Ensuite, une toune nostalgique sur le temps qui passe, un sujet qui revient assez régulièrement aussi chez le groupe, comme dans « l’horloge », ou « rue des souvenirs ». Vous aurez droit ici à « chum » qui veut dire ami/copain et parfois plus si affinités, « n’arracher » qui est une contraction de « en arracher » qui signifie avoir des difficultés, avoir la vie dure.
Etoiles filantes :

Variante sur le temps qui passe, voilà une chanson sur la façon dont l’être humain, pogné dans le tourbillon comme ils disent (pogné = pris), ne prête plus attention à ce qui l’entoure et vit à 100 à l’heure.
Octobre :

Nouvelle chanson sur le temps dont notre mode de vie nous prive. Je vous la mets surtout pour la diversité musicale, au-delà des paroles. Même si la fin de la chanson nous parle du courage de prendre des décisions, le message global peut sembler pessimiste. Il faut bien avouer que leurs chansons ne sont pas les plus drôles du monde.
L’horloge :

Ah ! On rentre dans un nouveau sujet de prédilection du groupe. L’enfance, l’adolescence, les valeurs importantes auxquelles croire pour faire son propre chemin de vie.
Droit devant :

Dans la même veine, une chanson sur l’adolescence et la pression de la famille. Alors pour info, un « ti-cul » est un adolescent. Et « pelleter des nuages » signifie…euh…pisser dans un violon, un truc du genre. En gros faire quelque chose de complètement inutile.
Ti cul :

Pour varier les plaisirs, voici un portrait de personnage qui vaut surtout pour sa mélodie bien différente avec la sonorité dominante du violon. Parce que c’est bien joli de parler des paroles mais la musique ça compte aussi. Alors cette fois… « bébelles des flos » c’est « jouets des enfants » (bébelle= babiole, truc…et flos = enfants), « en avoir son voayge » = en avoir marre, et « pacté » c’est « être soûl » ou… « être rond comme une queue de pelle » (eh oui, on a des expressions bizarres nous aussi en fait.)
Joyeux calvaire :

Bon, on se marre un peu trop là, vous ne croyez pas ? Comment ça non ? Ah ben dommage, parce qu’en voilà une autre sur la solitude. Lexique : « me mettre chaud » = se saouler, une personne « poquée » = personne mal en point, meurtrie par la vie, laissée pour compte.
Pizza galaxie :

Bon ok les gars, je vous ai explosé le moral avec mes choix pas bien marrants. Mais promis le groupe fait aussi des chansons rigolotes. Allez on termine avec l’une d’elle pour se quitter sur un sourire. Celle-ci fait penser à certaines chansons irlandaises conçues pour mettre de l’ambiance dans un pub.
Marine marchande :

Voilà pour un tour d’horizon. Alors qu’est-ce qui me plaît spécialement chez ce groupe ? Ben…des paroles pertinentes qui mettent dans le mille, des élans de nostalgie ou de mélancolie qui sonnent juste, une musique faisant appel à des associations d’instruments pas forcément très communes et…ben…j’aime ça. Ah, je vous avais prévenus, je ne sais pas parler musique. Que voulez-vous que je vous dise ? ça marche sur moi ce style de musique. Alors c’est sûr, certains grands connaisseurs qui aiment bien étaler leur science me diront que c’est inspiré de l’héritage de truc ou bidule des années 60 et que ce groupe lui doit tout ou je ne sais quoi. Moui bon…vous savez l’inventeur du gratin dauphinois ou des frites n’aurait rien pu faire sans celui qui a découvert la pomme de terre. Je ne suis pas certain pour autant que ce premier cultivateur soit le seul à féliciter. Exploiter les choses qui existent, ça demande aussi du talent. C’est pourquoi la musique pour moi est surtout un plaisir sensoriel qui ne requiert aucune culture pour être appréciée. Il peut toujours être intéressant pour ceux que ça passionne de remonter aux origines et de hiérarchiser l’importance des groupes si ça leur chante, mais au final ça n’a que peu d’importance pour moi. Il n’y a finalement que ceux qui n’assument pas leurs goûts qui ont besoin de se rassurer en se disant que leurs groupes favoris sont les plus importants du monde.

Il y a pas mal d’autres chansons que j’aurais pu vous mettre, comme « les vers de terre », « pub royal » ou « l’hiver approche », « entre deux taxis », etc. Mais je vous laisse le soin d’aller les écouter vous-mêmes si c’est votre genre de musique.
Oh, et puis allez, une petite chanson naïve positive parce que vous le méritez bien :

44 comments

  • Présence  

    Excellent article ! En ce qui me concerne, j’attends avec impatience le suivant.

    Tu m’as fais découvrir un groupe que je ne connaissais pas, dont je n’avais jamais entendu parler. J’ai écouté les 2 premières chansons, et je vais revenir pour écouter les suivantes, après le travail. J’aime beaucoup cette forme de découverte par chansons choisies, associées avec un commentaire bref, explicatif et édifiant.

    Les traductions de termes québécois permettent effectivement de comprendre quelques phrases qui seraient sinon restées très obscures. Ça m’a fait tout drôle d’entendre évoquer le lac Saint Jean dans La Reine, un lieu dont j’avais beaucoup apprécié le calme et la tranquillité lors de vacances au Québec.

  • Kaori  

    Matt, j’adore ton article.

    Je n’ai pas encore pu écouter les chansons, je ne pourrai donc dire si j’aime ou pas que ce soir, mais ça n’a pas grande importance, et surtout aucun rapport avec ce que je pense de ton article.
    Je me retrouve totalement dans ta façon de voir les choses, j’en avais un peu parlé dans mon premier article musical.

    Et je vois aussi que, vu ce que tu en dis, tu aimes les groupes pas forcément très gais, ce qui m’encourage à terminer mon article musical en cours. Et cela me conforte dans l’idée que malgré des goûts assez différents, nous avons une sensibilité qui se ressemble.

    Enfin, j’adhère totalement à ta façon de présenter les choses : présentation du groupe, 10 chansons et leurs thèmes puis ton ressenti.
    Alors que moi j’étais partie avec 10 albums et je ne m’en sortais pas, merci !

    • Matt  

      Merci bien^^

      Hâte de savoir quand même si ça te plait, toi qui aime les chansons en français (enfin…québecois ici^^)
      Je ne trouve pas le groupe si triste que ça. Disons que ça sonne surtout juste, avec un brin d’espoir mais une description de la réalité pas très positive en effet. Mais plutôt que de baratiner sur « tout est beau, tout le monde est gentil », le fait que ça sonne juste et réaliste rend les petites phrases d’espoir plus puissantes. Parce que tu sens que ce ne sont pas des gens qui se bercent d’illusions. Donc quand ils te disent qu’il y a du bon aussi, t’y crois plus facilement que quand ça vient de gens qui ont des phrases toutes faites sur la « positive attitude »^^

      Je ne l’ai pas précisé parce que ça n’a que peu d’importance dans l’appréciation de leur musique, mais le groupe est pas mal engagé niveau environnemental. Ils ont participé à certains évènements et concerts dont les profits ont servi à replanter des arbres à Québec.

      J’ai eu un peu de mal à ne mettre que 10 chansons^^
      Même si certains de leurs titres me plaisent moins.

      • Kaori  

        J’ai compté 19 vidéos ou liens 😉

        Tu me rassures : pour mon article en cours, j’ai listé 24 chansons que j’ai envie de partager !! Et encore, c’est une présélection rapide…

        C’est cool, je ferai comme toi : 10 dans l’article, 10 autres en commentaires 😉

  • Tornado  

    Et bien tu t’en sors très bien finalement pour un premier article musical !
    Comme Présence, tu me fais découvrir un groupe que je ne connaissais pas du tout.
    La présentation est simple, efficace, quand bien même tu pratiques ce que tu me reproches de pratiquer parfois : Le règlement de comptes par procuration et par article interposé ! 😉

    C’est un bon article. Tu as mon aval pour le suivant !

    Bon, sinon, là c’est purement subjectif :
    – Les trois premiers titres : Je déteste. Ça m’évoque toute cette période de rock alternatif français postpunk avec des groupes comme les Négresses Vertes ou Louise Attaque et je les déteeeeeste ! Je ne supporte pas le genre. En sainte horreur. Désolé. Rien de personnel ! 😀
    – Octobre : Ouf. Je préfère. Une balade. Toute simple.
    – L’Horloge : A la Brassens, avec un riff de guitare électrique sur le refrain. Sympa.
    – Droit devant / Pti Cul / Joyeux Calvaire : Tout pareil que les trois premiers. Atroce pour mes oreilles.
    – Pizza Galaxie : Mieux. J’en ferais pas une maladie.
    – Marine Marchande : Rigolo. Ça me rappelle les Pogues, un groupe que j’adore. Mais non, décidément, dans l’ensemble ce groupe est trop proche de ce que je déteste dans le rock francophone. Rien de personnel hein ? 🙂

    Et pour un avis plus objectif : Les textes ont l’air bons à la 1° écoute. Travaillés. Les musiciens sont également très bons.
    Je constate une fois de plus qu’aujourd’hui, les meilleures révélations musicales passent par Internet. Je ne suis plus du tout la presse musicale. Et je ne supporte plus les journalistes de la presse rock à la française. Leur mauvaise foi a été désastreuse avec le temps je trouve. C’est largement à cause de ces types que tu as eu droit à la leçon sur tes goûts musicaux, Matt. Tu te rends compte qu’ils ont réussi à imposer leurs propres goûts musicaux en matière de rock à toute une génération en pratiquant la mauvaise foi et en détruisant des centaines d’artiste sur l’autel de formules et de recettes inventées de toute pièce comme le « rock intègre » ou le « musicalement correct » ! Ils ont littéralement réussi à faire croire à des milliers de gens que ce qu’ils aimaient était meilleur que ce qu’ils n’aimaient pas ! Et que c’était la bonne philosophie. Que le rock ça devait être « comme ci », et « pas comme ça ».
    Du coup, la contre-attaque a commencé vers le milieu des années 90 : Les artistes ont commencé à s’auto-produire et à diffuser leur musique et leurs chansons sur Internet. Des groupes comme tes Cowboys Fringuants ne passent pas à la radio ou la TV, en tout cas pas sur les grandes ondes. Mais ils font leur chemin et conquièrent lentement un très grand public de fans.
    Aujourd’hui, ce sont ces groupes les véritables artistes de l’underground, tandis que ceux qui font la une des magazines rock et qui passent sur le podium de RTL sont oubliés dans les trois mois qui suivent ! Alors que le moindre gugusse qui joue du « rock intègre » aujourd’hui est porté aux nues par les Inrocks, il disparait de la circulation aussitôt arrivé. Et pendant ce temps là, tu as des dizaines et des dizaines de groupent qui conquièrent leur public tous seuls.

    • Matt  

      « quand bien même tu pratiques ce que tu me reproches de pratiquer parfois : Le règlement de comptes par procuration et par article interposé ! »

      J’avoue, j’suis pas parfait non plus^^
      Dommage que tu n’aimes pas trop. Mais je t’en veux pas^^ T’as essayé les autres que j’ai mis en commentaire ? Juste pour voir si « les feuilles mortes » pourrait plaire à ton coeur de papa^^

      Je suis bien d’accord avec toi sur la dernière partie de ton commentaire^^ Je n’ai cela dit jamais lu la presse rock, mais sans doute en effet que ce sont leurs lecteurs qui sont venus me faire chier.

    • Kaori  

      @Tornado : tu nous as dit ce que tu détestais dans le rock francophone.
      Du coup je suis curieuse de savoir ce que tu aimes 😉

  • Jyrille  

    Je connais le groupe de nom depuis bien longtemps, mais je n’ai jamais écouté. Ta présentation tombe à pic pour commencer à essayer ! J’ai un cousin qui était marié à une canadienne, il a fait le voyage plusieurs fois, et est totalement fan des Cowboys Fringants. Il est retourné les voir en concert récemment et les a vus une bonne dizaine de fois je pense. Merci donc pour cette liste !

  • Bruce lit  

    1er réflexe : c’est quoi ce nom de groupe ? Les Cowboys Junkies, ok mais fringants ?? Il y a plein de noms de groupes qui d’emblée suscitent chez moi de l’antipathie : Les Têtes Raides, Les Fatals Picards, Tryo…C’est souvent aussi cauchemardesque à écouter qu’à lire.
    2ème réflexe : mais ça donne quoi un article musique de Mattie Boy. Et bien j’y découvre une sensibilité sociale que je ne soupçonnais pas ainsi que des informations étonnantes : notre ours solitaire a déjà été les voir en concert !
    J’ai bien pris soin d’écouter tous ces titres même ceux proposés en bonus. Passée la première étape (surmonter l’envie irrépressible de rigoler avec l’accent québéqwé), je me suis surpris à trouver ces chansons très bonnes : énergique ou mélancolique quand il le faut. La chanson sur les jeunes parents, les bobos, les étoiles et octobre font vraiment mouche. Effectivement, on est très proche de la mélancolie sociale de Renaud dont j’aime tous les disques (note à moi même : prévoir un article Renaud avant qu’il ne meure).
    L’approche du groupe ne me semble pas si éloigné que ça de celle du groupe canadien Arcade Fire qui comprend aussi une femme multi-instrumentiste.
    Si je devais y trouver un bémol, c’est que le groupe n’utilise pas beaucoup le silence et semble vouloir caser à outrance tous ses mots sur les musiques. Mais c’est une écoute très superficielle que je vais approfondir , car oui, malgré cette pochette épouvantable, j’ai bien envie de sauter le pas et d’invertir dans les Cd’s.
    Bien joué au novice !

    @TOrnado ; je ne suis que partiellement d’accord avec toi . Les 3/4 des groupes d’avenirs promus par les Inrocks n’ont jamais confirmé l’essai, oui. Pour ma part , je reste convaincu que lorsque tu aimes un art, tu peux franchir plusieurs strates.
    Chacune de ces strates sont respectables : on peut aimer de la musique sincèrement sans ne rien connaître à l’histoire du groupe.
    On peut aussi en franchir plein de ces strates et devenir plus exigeants : apprendre le solfège ou d’un instrument, se spécialiser dans tel courant et tel artiste. Selon votre interlocuteur vous serez un spécialiste , un passionné ou un snob.
    Si tu considères la presse musicale rock, il ne faut pas oublier un élément majeur : le rock français ne représente RIEN à l’étranger à part de minimes exceptions.
    Le journalisme rock français part avec deux points en moins en 1963 (date de création de Rock’n’folk : n’être ni anglais, ni américain. Je peux vous dire que la presse rock française est nettement plus sympa que la presse anglosaxonne qui a littéralement déglingué des carrières (Depeche Mode notamment s’en est pris plein la gueule jusque Music for the masses).
    A l’inverse de toi Tornado, je trouve ça bien et normal quand on aime un art de vouloir y bâtir une éthique, une histoire , des tendances. Dans les faits rien ne rapproche Nick Drake de Trent Reznor. Pourtant gageons que leur dénominateur commun s’appelle The Cure.
    Une fois que tu maîtrises un peu ces codes, la musique devient encore plus passionnante, encore plus ludique parce que comme un enfant tu as accès à un langage que tu ne soupçonnais pas. Et sans la presse musicale, je n’y serais jamais arrivé.
    Matt, Tornado : des gens comme Mad Movies ont sûrement aussi fait ce travail non ?

    • Matt  

      Alors oui « fringants », je dis que ça fait très québécois comme titre, parce qu’ils utilisent des mots français qu’on n’utilise plus. Alors on se calme sur l’antipathie hein^^
      Rigoler sur l’accent…oui bon c’est vaguement rigolo au début, et puis on s’y fait. Et leur accent n’est pas si fort que ça. J’ai vu quelques films québécois…ah mais il faut les sous-titres hein ! C’est incompréhensible !^^

      Ouais j’suis allé les voir en concert. Mais j’ai découvert que j’aime pas les concerts^^ ça gueule trop. Le public fait chier, on n’entend pas bien la musique. Je reprends ma peau d’ours du coup^^

      Il y a un côté un peu franchouillard, kitsch mais sincère dans ce groupe je trouve (oui, un peu comme Renaud je dois le reconnaitre. Même si je connais pas grand chose de lui.) Jusqu’aux couvertures d’albums sobres et pas super il faut l’avouer. Mais leurs chansons sont touchantes^^
      Je ne connais pas Arcade fire tiens.

      Content que ça t’ait plu, et que tu sois passé outre tes vilains apriori^^

    • Matt  

      Tiens d’ailleurs il faut noter que même si le groupe est engagé, critique pas mal le gouvernement, les multinationales, ils savent aussi déconner sur les manifestants qui font n’importe quoi. La chanson « la manifestation » est assez fun à ce niveau^^

      ://www.youtube.com/watch?v=M5DGpKnD_HE&list=RD4sQIGnEvHZ0&index=25

      Après les chansons politiques ne sont pas les plus parlantes pour nous puisqu’ils font parfois référence à des gens de chez eux. La chanson « Lettre à Lévesque » par exemple ne s’adresse pas trop à nous.
      Bon après quand ils gueulent sur les forêts massacrées, c’est universel^^

      • Bruce lit  

        TOut comme Renaud quoi, il sait alterner spleen et déconnade.

    • Matt  

      Sinon je comprends pas de quoi tu parles, donc je sais pas si Mad movies a fait ça pour les films^^
      Mais le ciné indépendant ou cinéma de genre (horreur, fantastique) ne me semble toujours pas être le truc qui parait en couverture de magazines. Il y a eu une presse spécialisée là dedans qui a voulu réhabiliter des films boudés par l’élite intellectuelle, mais je crois que ça reste un cinéma à mauvaise réputation aujourd’hui.
      Alors peut être que certains ont dit que ça valait bien tous les Godard et que c’était bien mieux que le cinéma intello, mais je ne crois pas qu’ils aient gagné et que ce soit passé dans les mentalités^^

    • Tornado  

      Mad Movies : Tiens, justement, je ne les lis quasiment plus. Ils sont devenus très snobs et exclusifs avec le temps en snobant les 3/4 des films à succès. Du coup leurs numéros ne sont composés que de films que je veux pas voir, et ils torchent les films que je veux voir avec du PQ.
      Sans doute que l’on fait ça aussi sur le blog, selon les sujets.
      Mais les magazines rock, eux, ils ont réussi à imposer leur philosophie à des milliers de personnes. c’est beaucoup plus grave !
      Je pourrais être d’accord avec toi si certaines des musiques que j’aime n’étaient pas à ce point snobées et regardées de haut par cette presse et son lectorat. Mais lire et entendre sans cesse que t’es mec trop cool parce que ton disque de chevet c’est les Sex Pistols, ou que t’es un gland ou une midinette parce qu’au contraire c’est Pink Floyd ou Anathema, c’est juste insupportable. Insupportable parce c’est juste une question de philosophie. Les Sex Pistols étaient des branques qui ne savaient pas jouer mais ça on s’en fout hein ? Ils avaient une intention blablabla. Oui mais musicalement ?
      Enfin bref.
      Cela ne m’empêche pas d’avoir une grosse culture musicale. De savoir jouer d’un instrument. D’avoir déjà jouer avec des groupes. C’est juste que cette philosophie imposée, je ne veux plus en entendre parler.

      • Bruce lit  

        Nous avons une approche sensiblement différente effectivement : quand je vais au McDo, je sais que je n’y mangerais pas de blanquette de veau.
        Tout dépend de la ligne éditoriale du magazine. A partir de là tu sais qu’attendre ou pas du-dit magazine.
        Le lecteur de Bruce Lit sait par exemple que sans Présence ou Matt, il n’y aura jamais de Deadpool ou de Gwenpool. NOus pouvons être assimilés à des snobs ne jurant que par le classic comics. Et que dire de tous ces films MDCU que nous snobons sauf Matt et Kaori ? A mes yeux, rien ne nous différencie de la presse rock à ce titre si l’on y réfléchit.

      • Matt  

        Tiens oui j’avais entendu parler que Mad movies devenait snob^^
        Je l’ai lu sur devildead je crois, ou sur des forums de sites que je préfère.
        Mais en effet ils n’ont pas imposé grand chose au large public.

        De toutes façons…il ne faut pas qu’il y ait de vainqueur dans ce genre de truc. Prenez les chrétiens. Ils sont passés de martyrs sous l’empire romain, à tortionnaires dès que leur religion a été reconnue. Dès qu’ils ont eu raison, ils s’en sont pris aux juifs et ont détruit la bibliothèque d’Alexandrie, faisant régresser le savoir scientifiques de plusieurs siècles.
        Comment ça, il est au le rapport ? Ben…c’est juste que quand les gens ne sont pas écrasés, ils écrasent les autres. Du coup il faut des forces adverses qui s’opposent constamment sans aucun vainqueur.
        C’est comme si tout notre système économique était basé là dessus aussi…
        Putain qu’on est cons en fait ! Pas foutus de s’entendre, toujours à se taper dessus. Avec un équilibre précaire uniquement quand les forces opposées sont de même puissance…

  • Bruce lit  

    Ah Présence m’a grillé sur le FB.
    Certaines chansons m’ont effectivement évoqué Joe Dassin. J’aime bien Joe Dassin.

    • Kaori  

      C’est celle que Présence a posté sur FB 😉

      Mais comment se fait-il que tu n’aies pas beaucoup de culture musicale populaire ? Tes parents n’écoutaient que du classique ?

      • Matt  

        Je n’ai aucun souvenir de ce qu’écoutaient mes parents.
        Déjà ils se sont séparés quand j’avais 10 ans. Et ma mère écoutait surtout du classique oui. Voire des trucs comme Alain Souchon.
        Moi je ne m’intéressais pas à la musique en fait. Ou disons que très jeune j’ai eu des cassettes audio de musiques de films de Ennio Morricone, ou de flute de pan.
        Puis j’ai surtout écouté les musiques de films et de jeux. Des trucs de plein de pays différents mais jamais de classique de rock ou je sais pas quoi^^
        Mon père devait avoir quelques trucs de blues ou de jazz, parce que ça j’ai connu. Puis le film Blues Brothers, puis les classiques de la musique noire américaine (Ray Charles, Fats Domino, tout ça…)

        Au collège il y avait bien des mecs qui écoutaient les trucs à la mode dont je n’ai aucun souvenir, je n’écoutais ni la radio ni ne regardais les chaines musicales.
        Voilà^^

      • Matt  

        M’enfin tu sais il y a des gens qui n’ont jamais ouvert une BD aussi.
        Une ancienne collègue de boulot me racontait qu’elle découvrait la BD avec ses enfants qui aiment ça. Et que ça lui plaisait. Mais elle a 40 ans quoi.
        On a tendance à penser qu’on vit tous les mêmes expériences, mais non c’est possible de ne pas connaitre des trucs qui paraissent évidents^^

  • Kaori  

    C’est étrange, très étrange…

    Au début, à chaque morceau, je me disais « sympa, chouette, agréable, chaleureux », mais pas de coup de cœur. Pas de quoi avoir envie d’écouter tous les jours.
    Je voyais ça plutôt comme un « médicament », un truc entraînant pour remonter le moral, une tasse de chocolat chaud. C’est l’effet que m’a fait Tant qu’on aura d’l’amour.

    La plupart des chansons de l’article m’évoque la country et le folk dont je ne suis pas fan.
    Ma préférée de l’article, c’est Ti Cul. J’ai une attirance particulière pour les cuivres.
    La première, Si la vie t’intéresse, m’a rappelé Hexagone de Renaud. J’ai vraiment aimé à partir de 2 minutes.
    La deuxième, Reine, j’ai détesté le début puis après, j’ai noté « pas si mal ».
    La huitième, Joyeux calvaire, m’a évoqué les danses dans les pubs irlandais, malgré le thème assez sombre.
    La 9, Pizza galaxie, est mélancolique, elle m’a rappelé Dans le port d’Amsterdam.
    J’ai beaucoup aimé Les feuilles mortes, et surtout, surtout Shooters.
    Mais celle qui m’a frappée en plein cœur, c’est Bobo… Entre le piano, la mélodie, c’est juste pas possible de rester insensible.
    Et depuis cette chanson, ben, y a quelque chose, j’aime vraiment. J’aime Entre deux taxis, j’adore Pub royal.
    Bref, je suis conquise, grâce à toi et ton article.

    Ce n’est pas tant les paroles, parce que je n’arrive pas à les ressentir. L’accent fait que j’entends mais n’écoute pas vraiment.
    Il me faudra donc plusieurs écoutes pour vraiment saisir toute l’ambition de chaque chanson.

    Merci Mattie-Boy, j’apprécie beaucoup de découvrir ta sensibilité musicale 🙂

    • Matt  

      Merci bien. Marrant cette progression^^
      Mais en fait j’ai du vivre la même. Je ne me souviens plus trop de la fois ou j’ai découvert, ça remonte à bien 10 ans, mais je crois que moi aussi j’entendais sans écouter avec l’accent. Et puis on s’habitue et on écoute mieux^^

      • Kaori  

        Il y a aussi le fait que dans les chansons de l’article, le rythme est rapide et les paroles très difficilement compréhensibles alors que je comprends bien les paroles de Bobo et de Plus rien…

        Ou alors comme tu dis, peut-être qu’on s’habitue ?

        Bonne question…. Je n’ai plus qu’à réécouter !!

        • Matt  

          Ah moi je les comprends sans souci maintenant.
          Bon après il reste des expressions et mots anglais typiques du Québec, mais bon pareil j’ai fini par savoir ce que ça veut dire pour la plupart.
          Si tu veux halluciner et ne rien comprendre, écoute « en berne » ^^

  • JP Nguyen  

    Qui l’eut cru ? Il y a au moins un groupe pour lequel Mattie est capable de pondre un article entier, !
    J’ai écouté 4-5 morceaux dans le bus ce matin. J’ai vaguement eu une impression de « Louise Attaque » à certains moments. Il y a de l’écriture dans les paroles, c’est sûr. Mais rien qui ne me fasse vibrer.
    Je fonctionne pas mal à l’affectif et aux souvenirs.
    Par exemple, même si j’arrive à écouter les chansons de Cowboy Bebop, une partie du plaisir vient indéniablement de l’évocation des épisodes.
    Je me fais souvent avoir par les chansons placées à la fin d’un film, pendant le générique.
    « Into the west » par Annie Lennox à la fin du Retour du Roi dans la trilogie LoTR…
    « Shape of my heart » par Sting à la fin du Leon de Besson…
    Au-delà de la mélodie, mon esprit associera toujours ces chansons au film à l’origine de la découverte.
    Qui sait, si un bon film utilisait une chanson des Cowboys fringuants dans son générique, peut-être que ça piquerait à nouveau ma curiosité !
    Tout ça pour dire que, là, j’ai essayé, mais j’ai pas accroché.
    Mais bravo Mattie pour t’être lancé dans un article musical ! (quel patron intraitable, ce Bruce, il nous force à faire de ces choses…)

    • Matt  

      Et moi qui croyait que c’était moi qui marchait aux films.
      Tu parles plus musique que moi pourtant en général.

      Le pire c’est que j’ai écrit cet article assez rapidement après que la décision des vendredi musique soit prise. J’étais motivé.
      Mais ce que Bruce ne dit pas, c’est qu’il avait déjà préparé plein d’articles avant^^
      Donc en fait même si on avait dit « pouh, c’est pourri comme idée » il aurait publié des trucs. En fait il savait que personne ne dirait ça. Et il avait sa réserve d’articles déjà le bougre !

  • Eddy Vanleffe....  

    bonjour,
    Je suis en retard, j’étais pas libre hier…
    et voilà que je loupe l’article musical de Matt!
    BRAVO!
    Mais quelle surprise, celui qui avance avec son bouclier « Je ne connais pas! » pour repousser toute complicité avec les amateurs de rock…
    et bien le voilà à détailler la carrière, expliquer les paroles et parler de ses émotions que les notes lui procurent…Les cowboys fringuants ouvrent les portes d’un univers à cheval entre Louise Attaque, Carrousel, un peu de Blankass, une pincée de Grande Sophie, des nonnes Troppo… un autre rock… issue de la musique de rue.
    Et bien j’adore aussi… L’horloge est magnifique.

    dommage que tu ne profites pas de la « fête » et de le « joie profonde » des concerts; elle est pourtant là comme au théâtre l’essence de la musique, voir le musicien jouer en direct devant nous est pour moi un grand moment de communion.
    Tu parles avec entrain de la multi-instrumentiste qui participe au groupe. Ca me rappelle quand j’ai vu Dionysos, Isabelle Maistre joue du violon, du banjo, des claquettes, de la guitare, chante ….j’étais épaté devant de spectacle vivant…
    une découverte.

    • Matt  

       » celui qui avance avec son bouclier « Je ne connais pas! » pour repousser toute complicité avec les amateurs de rock… »

      Dis comme ça, on dirait que je le fais exprès^^

      « et bien le voilà à détailler la carrière, expliquer les paroles et parler de ses émotions que les notes lui procurent »

      Ah bon t’as vu tout ça dans mon article ?^^ Moi qui suis incapable de reconnaitre un riff (c’est Tornado qui en parle)…

      « dommage que tu ne profites pas de la « fête » et de le « joie profonde » des concerts; elle est pourtant là comme au théâtre l’essence de la musique, voir le musicien jouer en direct devant nous est pour moi un grand moment de communion. »

      Ah mais à la limite voir les gars en live c’est cool. Si le public fermait juste sa gueule…
      Il chante à la place du groupe, plus fort, ça hurle…
      Si l’acoustique n’est pas géniale, on comprend pas les paroles dans le brouhaha et le son très fort des instruments…
      Écouter du classique dans un auditorium, ça passe mieux quoi.
      Pas pour moi la « fête »

    • Kaori  

      Il y a plus d’une dizaine d’années, on avait assisté à un concert gratuit en plein air sur la plage, d’un groupe d’Arcadiens.
      On avait adoré. Malheureusement, plus aucune trace (ni films ni photos) et impossible de me rappeler du nom de ce groupe…

      • Matt  

        Bon je sais que ça fait partie du truc de danser, chanter, gueuler.
        Les groupes chauffent les salles aussi pour que les gens soient hystériques.
        Ben moi je suis peut être un extraterrestre mais j’aime pas ça…

        • Kaori  

          Bah dans ce concert-là, c’était un truc simple où personne ne connaissait le groupe, donc on pouvait juste savourer le spectacle 😉

        • Kaori  

          Moi c’est surtout que j’ai peur de la foule, vu mon petit gabarit… donc je ne suis pas très à l’aise dans ce genre de manifestations. Et en plus, je ne vois jamais rien…
          Donc je ne suis pas adepte des concerts non plus 😉
          Et puis de ce que j’en vois aujourd’hui, tout le monde est avec son smartphone à filmer le concert au lieu de savourer.
          Sinon chanter tout ça, oui j’aimerais :).

  • Présence  

    J’ai réécouté toutes les chansons passées en revue dans l’article. Mes préférées, soit pour la musique, soit pour le texte, sans ordre particulier.

    Si la vie vous intéresse : entraînant et intéressant

    Octobre : l’accélération du temps, une thème de plus en plus parlant au fur et à mesure que je vieillis.

    L’horloge : une belle chanson sur l’insignifiance et la résignation, mais aussi l’acceptation.

    La marine marchande : ma préférée.

    Plus rien : belle vidéo et belle nouvelle de science-fiction.

    Encore merci pour cette découverte.

  • Matt  

    Ah le plus cocasse c’est que si j’essaie 2 fois avec le même message, ça va quand même me dire que j’écris un doublon…
    Alors que le premier commentaire n’apparait pas, hein.
    Un doublon de commentaire invisible^^

  • Présence  

    Je viens d’écouter l’album Que du vent. Outre les chansons que tu as mises en avant, je retiens également Télé (drôle et pertinente sur la célébrité née de la téléréalité), Comme Joe Dassin (même s’il ne mentionne pas Marie Laurencin 🙂 ), et Has-been (une étrange mise en abîme du possible futur du groupe).

    • Matt  

      Oui je me suis trompé dans l’article quand je parle de leurs 2 derniers albums. C’est Octobre et « que du vent ». Mais du coup j’aime beaucoup leurs 3 derniers albums^^
      Has been, j’ai un peu de mal musicalement. Les paroles sont marrantes et comme tu dis ils se tournent un peu aux-même en dérision, mais les cris et les notes…c’est moins ma came sur ce titre.

      J’aime bien Paris-Montréal aussi. Plus anecdotique au niveau des paroles, mais très entrainante musicalement.

    • Kaori  

      Avec des potes, pour passer le temps pendant le déconfinement, on s’est fait une playlist, un titre chacun par jour. Dès le premier jour, un des gars a mis « L’Amérique pleure » 🙂 (et moi j’ai mis « Plus rien » !)

      Je vais aller écouter tes deux autres titres !

    • Kaori  

      Ah oui effectivement, celui-là, je l’avais jamais lu !

      Mon pote connaissait déjà, j’étais toute contente !
      Ça me fait penser que je n’ai pas écouté les autres depuis…

      • Tornado  

        Tu n’as pas non plus écouté le N°1 du Top 10 NEW PROG, sachant que la 1° place est réservée au meilleur…

  • Présence  

    Il n’aura pas été une étoile filante, mais il s’est éteint bien jeune : Karl Tremblay, le chanteur du groupe Les Cowboys Fringants, est mort des suites d’un cancer de la prostate qui le minait depuis des années. Et c’est tout un coin de l’Amérique qui le pleure, et bien plus !

    • Jyrille  

      Même si je n’écoute toujours pas ce groupe, c’est une bien triste nouvelle 😢

    • Kaori  

      J’ai vu cette nouvelle… Quelle tristesse…
      J’ai découvert de superbes chansons et bien sûr ce groupe grâce à cet article de Matt, et je l’en remercie encore plus.

      Je m’en vais réécouter mes chansons préférées et sans aucun doute pleurer…

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