UN JOUR ANCIEN…(Brand New Day)

Focus : SPIDER-MAN BRAND NEW DAY par collectif

Par TORNADO

VO : Marvel Comics

VF : Panini Comics

1ère publication le 18/11/21- MAJ le 27/11/22

© Marvel Comics

Cet article portera sur la période nommée BRAND NEW DAY. Il s’agit du nouveau départ pour le personnage après le statuquo effectué à la fin de ONE MORE DAY.

En VF, Panini Comics a publié cette période dans plusieurs albums de la collection Deluxe. Nous allons revenir sur les deux albums respectivement intitulés UN JOUR NOUVEAU.

A noter que notre ami Mattie-boy a déjà proposé un petit florilège de cette période dans un article distinct.

© Marvel Comics / Panini Comics
UN JOUR NOUVEAU TOME 1 :

C’est un nouveau jour pour Spider-Man. Après que Méphisto ait effacé de la mémoire collective certains éléments de son passé au terme des événements survenus ONE MORE DAY, notre héros repart de zéro : Son identité est de nouveau secrète, son mariage et sa romance avec Mary-Jane n’ont jamais existé, Tante May et même son meilleur ami Harry Osborn sont ressuscités. Et Peter Parker habite de nouveau chez sa tante, tandis qu’il gagne lamentablement sa vie en prenant des photographies pour les bons soins du Daily Bugle, le journal du despotique J.J.Jameson.

Et bien oui. La série semble être revenue à l’époque de l’Âge d’argent et de l’Âge de bronze (entre les années 60 et 80). Après des années d’aventures originales menées tambour battant par le scénariste J. M. Straczynski pour un run révolutionnaire et inoubliable, les éditions Marvel Comics imposent leur statuquo. Et Joe Quesada, le grand chef du moment, orchestre cet incroyable retour en arrière !
Pour ce faire, ce dernier n’a pas hésité à faire avaler à son lectorat la pire des couleuvres : Le diable a pactisé avec Spider-Man. Il lui propose de ressusciter sa vieille tante grabataire en échange de… son mariage ! Idée ridicule. Mais retour sur une image du héros comme à l’époque où la série plaisait aux enfants…

Le plan est donc le suivant :
1) On revient sur ce qui a fait les grandes heures du personnage dans le domaine de sa situation personnelle : Il est célibataire, paumé et malchanceux. Personne ne connait son identité réelle et tout le monde le déteste puisque le Daily Bugle ne fait rien qu’à crier haut et fort qu’il est un danger public. C’est un héros incompris qui mène une double vie ingrate sur la base d’une maxime qui a fait ses preuves dans l’univers des super-héros Marvel : Supers pouvoirs = supers problèmes.
2) On met en place une arche narrative à double facette : des arcs de trois épisodes ramassés sur une ligne continue, un « fil rouge ». Il y a donc une histoire centrale qui se poursuit sans interruption comme un feuilleton, entrecoupée de sous-intrigues qui se relaient. De ce fait, Marvel parvient à éditer trois numéros de la série AMAZING SPIDERMAN chaque mois (au lieu de trois séries distinctes avec chacune un seul numéro mensuel). L’équipe artistique change tous les trois épisodes.

Clairement pensé pour les enfants…
© Marvel Comics / Panini Comics


3) On oppose au héros des nouveaux méchants tout neufs. Et même de nouveaux héros maison, en laissant planer quelques mystères au long-court (une héroïne nommée Jackpot ayant le même physique que Mary-Jane…).
Quand on y pense, le tout possède de sérieux airs de relecture. Pourquoi pas après tout ? Sauf que :
1) Le style narratif qui accompagne ce retour aux fondamentaux du personnage se calque sur celui des années 70. C’est bien simple, on croirait revenir 35 ans en arrière, avec ces intrigues à rallonges étirées sur toute une année éditoriale. Les scénaristes ont même osé ramener les abominables, les horribles, les grotesques, ridicullissimes et pourtant obsolètes bulles de pensées !!! A ce stade, on ne parle plus de relecture mais de resucée ! On a sorti les vieilles affaires du placard !
2) Les équipes artistiques ont beau être prestigieuses (*), on s’ennuie ferme en ayant l’impression d’avoir déjà lu ces aventures une bonne centaine de fois. L’inspiration manque cruellement à nos scénaristes, manifestement étouffés par des contraintes éditoriales drastiques. Les dialogues sont creux et ennuyeux. Quant à l’humour, alors que Spider-Man recommence à déblatérer ses vannes clownesques (marque de fabrique historique de la franchise), il tombe à plat systématiquement (à l’exception du nouveau rédac-chef du Bugle, qui ne se rappelle jamais du nom de ses employés, et de J.J.Jameson, cloué dans une clinique après avoir fait une crise cardiaque… En bref, tout le monde est drôle sauf Spider-Man !). La connexion avec le reste du monde Marvel a disparu alors que Spidey fait pourtant partie des New Avengers ! Les pages se tournent et l’ensemble se lit de manière très fluide, mais les épisodes s’oublient complètement une fois le livre refermé…
3) Les nouveaux personnages sont complètement ratés et insipides. Les méchants sont de pâles copies de vilains déjà vus un millier de fois. La jolie Jackpot possède le charisme d’une huître. Le seul vilain intéressant, Mr Negative, est passé à la trappe dans ces épisodes, et n’a droit qu’à une poignée de vignettes. Il faudra manifestement attendre sa propre mini-série (éditée en VF dans le magazine SPIDERMAN HORS-SERIE N°31) pour que le personnage atteigne son réel potentiel.

Le personnage le plus intéressant de cette periode n’y apparaît quasiment pas…
© Marvel Comics


Pourquoi ai-je fini par lire ces épisodes alors que je m’étais juré de m’arrêter avec ONE MORE DAY ?!!! Cette rechute tardive trouve en réalité ses racines à deux niveaux : 1) Le personnage devait me manquer et 2), l’excellente mini-série relevée plus haut, DARK REIGN Mr NEGATIVE (ça c’est la VO), m’avait donné envie de découvrir les débuts de ce personnage (ça ne valait pas le coup en réalité…).
Ce recueil regroupe ainsi quatre arcs narratifs. Si les trois premiers sont complètement inconsistants, notons tout de même que le quatrième est plutôt réussi. Dans un New-York transformé en no man’s land par un blizzard surnaturel, Spider-Man combat une entité Maya venue de nulle part. Il s’agit d’un épisode conceptuel très bien écrit, plein de rebondissements, de rythme et, pour une fois, l’humour tape juste, sans alourdir le récit. Et bien sûr, on a ici oublié ces p….. de bulles de pensées ! Décidément, le scénariste Zeb Wells, s’il ne fait pas beaucoup parler de lui en règle générale, réalise toujours un travail impeccable !

Ainsi se termine la première partie de BRAND NEW DAY. Le bilan est amer : La série a opéré un retour à sa forme initiale de la manière la plus racoleuse qui soit. En privilégiant sa « formule à l’ancienne » au détriment de la qualité intrinsèque de chaque épisode, l’éditeur l’a vidé de sa substance.
Il faut dire aussi que c’est à ce moment que les adaptations cinématographiques du personnage ont commencé à envahir les écrans, forçant la version papier à leur ressembler le plus possible…

(*) Voici, dans l’ordre, les équipes artistiques qui se relaient tous les trois épisodes :
1) #546-548 : Dan Slott et Steve McNiven.
2) #549-551 : Marc Guggenheim et Salvador Larroca.
3) #552-554 : Bob Gale et Phil Jimenez.
4) #555-557 : Zeb Wells et Chris Bachalo.
L’ensemble a été publié entre février et juin 2008.

Marvel Comics / Panini Comics

UN JOUR NOUVEAU TOME 2 : LA PREMIERE CHASSE DE KRAVEN

Ce second tome regroupe dix épisodes de la série. Ils ont été publiés à l’origine entre juillet et septembre 2008 au rythme de trois épisodes par mois. Puisqu’il restait de la place, Panini Comics a ajouté un épisode bonus avec l’annual de juillet 2009.

Cette suite reprend les éléments du tome précédent : La vie compliquée de Peter Parker/Spider-Man en fil rouge, entrecoupée de petits arcs narratifs opposant notre héros à des super-vilains tout neufs.
Tout pareil : Les auteurs ont calqué leurs nouveaux épisodes sur ceux de Stan Lee et ses coéquipiers jusque dans les détails éditoriaux les plus datés et obsolètes : Bulles de pensée, petites annotation dans le coin des vignettes pour rappeler les faits et les épisodes passés avec au passage quelques notes d’humour (lourdingue), commentaires de bas de page, souvent dans un cadre en forme de flèche, qui vient « pimenter » le suspense (avec humour (lourdingue)), du genre : « Il est clair que Spidey est autant le bienvenu ici qu’un rat au milieu d’une réunion Tupperware * … * : Demandez donc à vos mères de quoi il s’agit… La rédaction. !

Le temps de trois épisodes, Marvel confie d’ailleurs la série au dessinateur Marcos Martin qui donne à ses planches des airs de Steve Ditko !
Toutefois, l’écriture est plus soignée ici qu’à l’époque des Strange de notre enfance. Et le dessin aussi. L’ensemble se lit d’une traite. On s’ennuie parfois, mais en règle générale il s’agit d’un divertissement au niveau très correct.
En l’état, la série souffre encore d’un manque flagrant d’originalité et de profondeur. Les nouveaux personnages sont creux et les vilains tout neufs sont particulièrement insipides. Et Mr Negative doit encore se contenter de trois ou quatre vignettes…

Un épisode génial pour un geek prof d’arts plastiques !
© Marvel Comics


Cinq arcs narratifs se succèdent :
– FREAK : TROISIEME EDITION (AMAZING SPIDER-MAN #558. Scénario : Dan Slott. Dessin : Barry Kitson) : Retour du vilain Freak apparu dans le tome précédent et résolution de l’intrigue. Un épisode qui s’oublie une fois passé le mot fin. Aucun intérêt. 1 étoile.


– PROFESSION PAPARAZZI (AMAZING SPIDER-MAN #559-561. Scénario : Dan Slott. Dessin : Marcos Martin déjà commenté par Mattie-Boy)) : Ah ! Enfin un très bon épisode ! Slott introduit ici « Paperdol, une nouvelle vilaine très originale, particulièrement glauque et malsaine. Cette dernière, en véritable serial killer, assassine tous ceux qui portent préjudice à l’acteur « Bobby Carr, que Peter Parker a pris pour cible à travers son nouveau métier de… Paparazzi ! L’épisode 560 envoie Spidey et Paperdoll » dans le MoMA (Museum of Modern Art de Manhattan) et c’est l’occasion pour Marcos Martin de se déchainer dans les trouvailles visuelles entre les œuvres du musée et l’introduction de ses personnages, qui finissent par se confondre ! Portraits fictifs de Captain America et Dr Strange par Andy Warhol, toiles de Roy Lichtenstein dont les onomatopées géantes accompagnent le combat de Spiderman, notre héros qui bouche une entrée avec sa « toile » qui fait ressembler le tout à une toile de Jackson Pollock… C’est un festival de clins d’œil plastiques et culturels !
Le tout ne relève pas du chef d’œuvre à cause de certains passages racoleurs (présence de Mary-Jane poussive, uniquement dans le but d’interpeler le lecteur), mais c’est probablement le meilleur épisode de la période BRAND NEW DAY à ce stade de la série. 4 étoiles.


– L’AUTRE SPIDERMAN (AMAZING SPIDER-MAN #562-563. Scénario : Bob Gale. Dessin : Mike McKone) : Ces deux épisodes réintroduisent le trio des Exécuteurs, des ennemis de Spidey qu’on avait rencontré dans les premières aventures du héros, au début des années 60. Une fois encore après l’arc précédent, le scénario est un peu plus original que la moyenne : Spidey est manipulé par un arnaqueur qui parie sur lui et ses combats. Le tout prenant des proportions abracadabrantesques. Certains passages sont assez drôles, mais l’ensemble demeure un poil ennuyeux et parfois un peu lourd. En revanche, les dessins de Mike McKone sont époustouflants ! Avec un Spider-Man voltigeant absolument somptueux. 3 étoiles.


– CARAMBOLAGE (AMAZING SPIDER-MAN #564. Scénario : Dan Slott, Marc Guggenheim, Bob Gale. Dessin : Paulo Siquiera) : Le vilain Overdrive, apparu au tout début du tome précédent, revient et ce point du fil rouge reprend là où il s’était arrêté. Encore un épisode insipide et ennuyeux, avec personnages minables et humour lourdingue. 1 étoile.


– LA PREMIERE CHASSE DE KRAVEN (AMAZING SPIDER-MAN #565-567. Scénario : Marc Guggenheim. Dessin : Phil Jimenez) : Nous connaissions Sergueï Kravinoff, dit Kraven le chasseur, mais nous ne connaissions pas encore Ana Kravinoff, sa fille ! Celle-ci s’est mise en tête de venger son père en tuant Spider-Man. Commence alors une chasse impitoyable, dans un Manhattan transformé en véritable jungle de cauchemar. Cet arc narratif, ambitieux, n’est pas trop mal. Mais il souffre au final de plusieurs incohérences de script et d’une mise en parallèle avec le grand classique LA DERNIERE CHASSE DE KRAVEN, auquel il tente de rendre hommage, pour finalement plier sous la comparaison. Il s’agit quand même d’un arc haletant et divertissant. 3 étoiles.

La fifille à Kraven elle est pas contente…
© Marvel Comics / Panini Comics


– UN HALLOWEEN DE FOLIE (MARVEL ONE SHOT #1. Scénario : Zeb Wells, Bill Hader et Seth Meyers. Dessin : Patrick Olliffe et Kevin Maguire) : Spiderman déteste Halloween. Mais il va le détester encore plus lorsque, en traquant un cambrioleur, les gens costumés vont se télescoper au point de créer des quiproquos à l’infini. Surtout que parmi eux, quelqu’un s’est déguisé en Spiderman !
Il s’agit d’un épisode assez cocasse, plutôt bien troussé et sympathique. Un bonus digne de ce nom, meilleur que la plupart des annuals qui, souvent, sont assez pathétiques.

Panini a publié la suite de la série dans la même collection. C’est une bonne idée car les aventures de Peter Parker se poursuivent dans le fil rouge de manière continue. De ce que j’ai compris, la série rétablit son équilibre dans l’arc suivant en réintroduisant Norman Osborn, son vilain numéro Un. Après tout, quitte à redevenir classique, autant qu’elle retourne à ses fondamentaux… et ses vilains maison !


La BO :

A défaut d’avoir un jour nouveau, autant avoir un jour ensoleillé…

19 comments

  • PierreN  

    « dans l’arc suivant en réintroduisant Norman Osborn »

    Soit l’autre meilleur arc de cet période (avec PROFESSION PAPARAZZI du même Slott).

  • Surfer  

    Je n’ai lu aucun des épisodes que tu présentes et je ne le regrette pas.
    En fait, depuis la fin du run de J. M. Straczynski, Je n’ai plus lu grand chose sur Spidey.

    PROFESSION PAPARAZZI a quand même retenu mon attention pour les clins d’œil à la culture pop.
    Je le garde dans un coin de ma mémoire. J’essaierai de le lire si je tombe dessus par hasard.

    A défaut de jours nouveaux…On va attendre des jours meilleurs. En espérant qu’ils arrivent 😩.

    La BO: Je ne connaissais pas du tout et c’est…Pas mal !!!! J’entends dans la voix de la chanteuse des intonations à la Janis Joplîn.

  • JB  

    Je dois avouer que j’ai lâché prise à cette période. Déjà que la fin de l’ère JMS était peu glorieuse (à partir de l’arrivée de Deodato Jr), il ne m’est rien resté de ces lectures. Pour autant que je m’en souvienne, seule l’histoire sur la jeune Kraven comptera réellement pour la suite.

  • Eddy Vanleffe  

    Pour moi c’est clair quand on parle de continuité machin chose…
    je suis un lecteur mercenaire…
    je suis continuité pendant la première partie du run de JMS…j’arrête à Deadly Sins (faut pas déconner non plus… ^^)
    j’ai skippé totalement le One more day/Brand new day et son retour au célibat parce que c’est mieux d’avoir un Peter toujours en galère en amour…
    Je picore le Big time parece que j’estime que selon les arcs, c’est plutôt du bon Spider-Man ( du coup la nouvelle mise en lumière ce dette période en deluxe de chez Panini va m’aider à ciblrer ce que je veux lire)
    j’esquive la mort à la con et la résurrection (même si superior Spider-Man est un contrepoint habile en soi) et ne prend plus que des arcs ou des mini qui me conviennent)
    l’entrée de Spider-man dans l’ère du multivers avec les douzes copies de lui même , ne m’intéresse pas.
    j’ai lâché le personnage et ne fais plus que trucs à part…

    LIFESTORY aurait pu être bien mieux sans cette espèce de relecture à charge du passé,

  • Tornado  

    Le titre de l’article reflète bien mon rapport avec ce type de lecture : C’est une époque révolue pour moi. Je suis complètement passé à autre chose. Je ne me revois pas revenir vers une série ongoing de quelque sorte que ce soit. Je n’ai plus rien à faire avec la continuité et l’actualité éditoriale.
    Quand je réalise cet article en recyclant d’anciens commentaires amazones je me rends compte que seul l’épisode avec Marcos Martin me donne envie de le relire. C’est bien peu pour autant de lecture.
    La seule raison qui me pousse aujourd’hui encore à envoyer ce genre d’articles à Bruce, c’est qu’ils retranscrivent finalement un témoignage assez précis du contexte de publication de ces périodes. Pour un lecteur encore intéressé par la chose, l’article est assez détaillé pour qu’il ait une idée précise de son contenu. Pour un autre, ça le rassure en lui démontrant qu’il n’a rien raté…

  • Jyrille  

    Merci Tornado pour ma culture. Je ne lirai sans doute jamais tout ça mais tu donnes envie sur au moins quelques épisodes (surtout celui au MoMA). Sait-on jamais…

    La BO : je ne connais pas du tout, j’écoute dès que je peux !

  • Présence  

    Spider-Man: Brand new day, par collectif – C’est le dernier mot qui m’avait tenu à l’écart de ce passage de la série : ça ne m’attirait pas de lire une série mensuelle composite. Cet article me propose donc une découverte.

    Une histoire centrale qui se poursuit sans interruption comme un feuilleton, entrecoupée de sous-intrigues qui se relaient : belle description du mode de fonctionnement pour que les différentes équipes créatives puissent se succéder.

    On oppose au héros des nouveaux méchants tout neufs […] Les nouveaux personnages sont complètement ratés et insipides. – Zut ! Le défi d’inventer de nouveaux personnages est complexe et ambitieux, et aussi risqué pour les créateurs qui ne sont pas sûrs d’être rémunérés au juste prix si ces personnages cartonnent à la télé ou au cinéma.

    Ces épisodes retranscrivent finalement un témoignage assez précis du contexte de publication de ces périodes. Pour un lecteur encore intéressé par la chose, l’article est assez détaillé pour qu’il ait une idée précise de son contenu. – Je te confirme que ça a exactement fonctionné comme ça sur moi.

    Profession paparazzi : en définitive, la seule histoire qui me fait envie après avoir lu ton article.

    • Tornado  

      PROFESSION PAPARAZZI pourrait figurer dans un best-of d’épisodes (plus ou moins autonomes) dévolus à Spiderman. Une compilation dans laquelle on trouverait L’ENFANT QUI RÊVAIT SPIDERMAN, par exemple. Ce serait cool d’avoir ce genre de publication.

  • Kaori  

    Merci pour ces retranscriptions, qui me font pencher du côté du du lecteur qui n’a rien raté 😉

    Pourtant j’entends souvent parler en bien de l’époque « Dan Slott » sur Spider-Man, je suis donc assez surprise…

    La BO : alors je ne sais pas si c’est du jazz, mais je n’aime pas du tout ^^;

    • PierreN  

      Slott ne fait qu’une poignée d’arcs éparpillés durant BND, sa période à lui commence après avec Big Time (Christos Gage lui a prêté main forte pour respecter les deadlines et soulager sa charge de travail).

      • PierreN  

        Puis Slott est fan de Doctor Who, je me permet de faire l’analogie :
        – Moffat produit les scripts de plusieurs épisodes de la période Davies puis il prend la succession en devenant showrunner à son tour
        – Slott est un des scénaristes clés de BND (ses arcs avec McNiven, Martin & JRjr plus ASM #600) puis il devient le seul scénariste du titre à partir de Big Time

  • Matt  

    Il y a des histoires que j’aime bien dans ces volumes, même si c’est post OMD et que mon intérêt pour le tisseur depuis a faibli.
    Mais ce que j’aimais bien dans certains de ces tomes, c’est le fait qu’il s’agisse de petites histoires presque indépendantes.
    Alors ces volumes là ne sont pas extra. Mais j’avais fait un article sur de sympathiques histoires (en revues kiosque)
    Comme ça de tête, la saga avec le blizzard de Zeb Wells, la première chasse de Kraven, Profession paparazzi, Unscheduled Stop de Mark Waid avec un tunnel qui s’effondre, Character Assassination qu implique un peu les Osborn mais qui propose une sympathique histoire à base de flics ripoux qui essaient de faire porter le chapeau à Spidey pour des meutres en série, Red-Headed Stranger avec le caméléon, Keemia’s Castle avec l’homme sable qui pète un plomb et veut s’occuper d’une gosse, et Mysterioso de Dan Slott.

    Tout n’est pas du même niveau mais je les relirai surement, c’est du Spidey sympa et c’est relativement autonome sans besoin de tout connaître ni de suivre la série sur 50 épisodes pour avoir une conclusion.

    • Frank  

      Un Grand sentiment de tristesse.voilà ce que j’ai ressenti comme beaucoup d’anciens lecteurs qui ont connu le personnage du temps des editions Lug ou d’une époque plus récente antérieure a Civil War et ses conséquences.

      Ayant arrêté de lire des comics pendant des années je me suis remis a en lire il y a 6 ans en essayant de rattraper vainement le retard passé.jai decouvert la periode de la saga du clones jusqu’au run mémorable de Straczynski.c’etait purement joussif une telle avancé dans la vie du personnage que je nai pas eu de mots pour qualifier ce qu’ils ont fait au personnage et a son unives dans one more day.

      Quelle reculade! Je n’imagine pas ce que les vieux lecteurs ont du ressentir a l’époque…un tel mépris du lectorat c’est affligeant.je suspecte meme que Civil War à été ecrit pour justifier tout ceci…

      Le run de Slott, que dire? Distrayant, fun mais sans plus. C’est aseptisé et qualibré de sorte qu’Il n’apporte rien au personnage puique celui-ci retourne perpetuellement au statut quo que Marvel à imposé a celui ci…

      • JB  

        Pour Slott, je trouve qu’il sort Spider-Man de sa routine. Durant l’époque Brand New Day et suivante, Parker se retrouve grillé en tant que photographe après avoir falsifié une photo et devient chercheur. Slott exploite bien dans mes souvenirs ce filon jusqu’à faire de Parker un inventeur à succès.

  • Tornado  

    De mémoire c’est un groupe belge, que j’avais découvert dans mes années lilloises (fin des années 90, début 2000). L’album était surtout connu dans la région (je ne sais pas si Eddy le connait). Ce titre-là m’avait vraiment accroché et je l’ai toujours gardé avec moi. Il est très jazz mais le reste de l’album était plutôt dub/hip-hop.
    A cette époque je fréquentais énormément la faune musicale du Nord (je fréquentais un peu Marcel et son Orchestre, par exemple) et je connaissais plein de groupes locaux qui enregistraient des albums qui jouissaient de leur petite heure de gloire.
    Je regrette avec le recul de ne pas tous les avoir achetés parce que je les oubliés avec le temps alors que certains étaient des potes et que certains albums étaient vraiment chouettes. Aujourd’hui ce ne sont que de lointains souvenirs d’une autre vie, presque… 😢

  • JP Nguyen  

    Je ne vais pas être original par rapport aux autres retours : j’ai zappé ces épisodes car fâché après One More Day. L’arc par Marcos Martin ressort comme le meilleur. J’aime aussi les dessins Mike McKone. Mais cela ne suffit pas pour me donner une envie irrépressible de lire ces numéros.

  • Bruce lit  

    Mince. J’ai loupé le truc paparazzi. Tu aurais le numéro du Kiosque. J’ai revendu tous mes Deluxe Brand New Day parce que c’était effectivement une nouvelle vieille lecture de Spidey qui ne m’intéressait pas. Il y a plein d’intrigues dont tout le monde se fout désormais avec Carly Bidule.
    Je n’ai pas supporté que l’on ressuscite Harry Osborn et Kraven aussi. Puis le coup de la fille Kraven qui vient venger son père après ses autres frères des années 90, c’est bon j’ai donné…
    L’autre fois j’ai tenté de m’intéresser de nouveau au run de Spencer. Norman Osborn et Wilson Fisk complotaient de nouveau contre le tisseur et je me suis dit « bordel, mais ça fait quoi ? 60 ans que les mecs essaient de l’occire ? ai-je vraiment envie de lire ça ?  »
    Ton article montre bien la double face des comics indissociable faisant qu’aucun camp ne peut se les approprier totalement : des héros progressistes conservateurs qui n’évoluent jamais.

    • PierreN  

      « Je n’ai pas supporté que l’on ressuscite Harry Osborn et Kraven aussi. »

      Nick Spencer non plus faut croire puisqu’il a réglé cette situation à sa manière.

  • Fletcher Arrowsmith  

    Marrant. Je me suis accroché sur Spidey et c’est finalement Slott qui m’a fait tout arrêté. Je déteste sa version de Spider-Man. Je possède donc les arcs nommés dans l’article et confinement aidant ils m’ont accompagné l’an dernier. J’ai passé un bon moment tout en me disant à chaque fois que c’était clairement un retour en arrière pas tip top non plus. Quesada a quand même eu une idée de merde tout simplement avec son Méphisto.

    J’ai bien aimé la succession d’arc, courts, souvent nerveux, loin de la décompression. Effort éditorial également car les scénaristes enchainent sans erreur de raccord. Graphiquement il y a de belles surprises avec le souvenir d’un épisode de Chris Bachalo sous la neige de toute beauté. Mais par contre les nouveaux personnages (secondaire comme menaces) sont d’un fade. Cela plombe la série surtout si on compare à l’inventivité de JMS qui même avec du vieux arrivait à nous faire croire à du neuf.

    Bilan : sympathique mais anecdotique finalement.

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