Wild Things (Wild Cats)

Encyclopegeek: Wildcats

Un article de  : JP NGUYEN

VO : Image/Wildstorm/DC

VF : Semic/Editions USA/Panini/ Urban Comics

1ère publication le 19/10/15- MAJ le 18/11/23

Au départ, une création de Jim Lee fortement inspirée par ses années chez Marvel

Au départ, une création de Jim Lee fortement inspirée par ses années chez Marvel © Image/Wildstorm/DC

Cet article vous propose un survol des 3 premiers volumes de Wildcats (ou WildC.AT.s – Covert Action Teams à ses débuts), la série créée par Jim Lee et Brandon Choi, qui fut l’un des piliers du lancement de l’éditeur Image Comics en 1992.

Au fil des numéros et des relaunchs, la série est passée entre les mains de plusieurs auteurs, avec des fortunes diverses.

Wildcats ou Copycats ?

Si les Youngblood de Rob Liefeld constituaient une déclinaison des Avengers, les WildC.A.T.s étaient plutôt un ersatz de X-Men à la sauce Image, avec des archétypes très familiers, très inspirés de personnages Marvel.
Jugez plutôt: l’équipe avait été fondée par le PDG de la multinationale HALO, Jacob Marlowe, alias Lord Emp, un nain de la race des Kheroubim, des aliens ayant échoué sur la planète Terre et en conflit avec une autre race extra-terrestre : les Daemonites. Marlowe faisait donc office de professeur Xavier, le nanisme remplaçant la paraplégie… Dans le rôle du leader de terrain un peu froid, on retrouvait Spartan, un androïde construit sur le modèle d’un ancien lord Kherubim, une sorte de fusion entre Cyclope et la Vision. Le gros costaud de l’équipe, c’était Maul, un hybride surdoué capable d’augmenter sa taille au détriment de son intelligence. Soit un mélange entre Hank Pym (Giant Man des Avengers) et Hank Mc Coy (le Fauve des X-Men).

 Pas des chats de pure race, plutôt des croisements…

Pas des chats de pure race, plutôt des croisements…© Image/Wildstorm/DC

La grande tueuse ninja, Sister Zealot, avait fondé un ordre d’assassins du sexe féminin, la Coda. Cette fière amazone à l’aura quasi-divine, mélange de Storm et d’Elektra, était secondée par Grifter, un baroudeur en trench-coat, sorte de Gambit avec un sac sur la tête et préférant les flingues aux cartes à jouer. En croisant Wolverine avec Colossus, on obtenait Warblade, un ancien agent spécial à la mémoire altérée, capable de modifier la structure moléculaire de son corps, le transformant en métal et pouvant se doter de griffes.
La novice de service, c’était Voodoo, une danseuse exotique aux origines kherubim et daemonite. Inexpérimentée et manquant de contrôle sur ses pouvoirs, on peut la considérer comme un mix de Kitty Pryde et Rogue.

Tout ce petit monde pouvait se déplacer par téléportation, grâce à Void, ancienne astronaute russe gainée de métal, cumulant les rôles de Cerebro et du Blackbird. La Covert Action Team (équipe d’action clandestine) luttait contre la Cabale, l’alliance des méchants menée par Hellspont, un lord Daemonite (au fait, vous avais-je dis que ces derniers ont une forme reptilienne mais sont capables de changer de forme ? oui, un peu comme les Skrulls de Marvel, quoi…).

L’important, c’est pas de viser mais d’avoir l’air cool…

L’important, c’est pas de viser mais d’avoir l’air cool…© Image/Wildstorm/DC

Gros bras et Wonderbra

Certes, cette présentation sommaire force un peu le trait et d’autres influences sont perceptibles, la série s’inscrivant parfaitement dans son époque : les pouvoirs de Warblade sont aussi dérivés du T-1000 qu’Arnie affrontait dans Terminator 2 et le bondissant Grifter, un flingue dans chaque main, semble avoir beaucoup regardé les films de John Woo.

Mais l’idée derrière la création de WildC.A.T.s était bien de capitaliser sur l’énorme popularité de son dessinateur, Jim Lee, l’homme dont le numéro de X-Men 1 s’était écoulé à des millions d’exemplaires… Le scénario, écrit par Brandon Choi, était rempli de clichés mais fournissait de belles choses à dessiner, respectant le cahier des charges des super-héros Image de l’époque : des héros à la stature de dieux grecs et des nénettes cambrant fièrement le dos. Gros bras pour les messieurs et Wonderbra pour les dames, s’étalant sur des pleines pages ou des doubles voire des quadruples pages, comme pour le numéro 5, proposant plusieurs planches/posters dépliables…

Zealot et Grifter dans leurs oeuvres, sur une quadruple page…

Zealot et Grifter dans leurs oeuvres, sur une quadruple page…© Image/Wildstorm/DC

Le style de Jim Lee prend des libertés avec l’anatomie mais, contrairement à Rob Liefeld, ses dessins sont agréables à l’œil et possèdent un charme certain. Les scènes d’action et les poses iconiques sont autant de gourmandises accordées par le scénariste à son coup de crayon virtuose, fidèlement encré par Scott Williams.
Pour parachever le festival pyrotechnique, les couleurs par ordinateur apportaient la touche flashy et tape-à-l’œil pour ringardiser les comics DC et Marvel, à l’époque encore majoritairement colorisés par aplats de couleurs. A la réflexion, le concept d’équipe clandestine prenait quand même du plomb dans l’aile avec des personnages aussi bariolés, mais bon, c’était dans l’air du temps… Cependant, les créateurs de la série réalisèrent bientôt qu’un vrai scénario n’était pas une mauvaise chose et mirent à contribution une brochette d’auteurs pour épaissir le background de la série.

Vous prendrez bien une petite couverture métallisée ?

Vous prendrez bien une petite couverture métallisée ?© Image/Wildstorm/DC

Qu’est-ce que peut sauver l’A. Moore ?

La filiation avec les mutants de Marvel fut ré-affirmée lorsque Jim Lee fit appel à Chris Claremont, le père spirituel des X-Men qui venait d’être éjecté comme un malpropre par la maison des idées, pour les numéros 10 à 13. De nouveaux personnages furent introduits, notamment Savant, la petite sœur de Zealot, et Majestik, le plus puissant des Lords Kherubim.

Ensuite, James Robinson, avec Travis Charest au dessin, fit un passage rapide sur la série (numéros 15 à 20), conservant une bonne dose d’action mais mettant davantage l’accent sur le côté espionnage, notamment avec un numéro focalisé sur les Black Razors, l’équipe d’intervention de International Operations, l’équivalent du SHIELD dans l’univers des Cats. C’est alors qu’un gros crossover, Wildstorm Rising, mit fin à la guerre entre Kherubim et Daemonites et envoya nos héros dans l’espace.

Couvertures de Travis Charest : dans la lignée de Jim Lee mais avec un trait encore plus fin

Couvertures de Travis Charest : dans la lignée de Jim Lee mais avec un trait encore plus fin© Image/Wildstorm/DC

Ce fut l’occasion pour Alan Moore d’écrire des épisodes rebattant entièrement les cartes (numéros 21 à 34) , alternant les mésaventures de l’équipe bis montée par Savant sur terre tandis que les Cats découvraient Khera, leur planète d’origine, où la guerre avait été gagnée mais où les Daemonites et autres non-kherubims subissaient une sorte d’apartheid. Déçus par le comportement de leur propre camp, les Cats repartirent pour la Terre pour déjouer les plans de Tao (Tactically Augmented Organism), un être génétiquement amélioré recruté dans l’équipe par Savant.

Les thématiques plus adultes développées par Alan Moore tranchent notablement avec tout ce qui avait été fait sur la série jusque là. L’opposition manichéenne Kherubim-Daemonite et les grandes batailles pyrotechniques font place à une critique de l’impérialisme triomphant et à des affrontements psychologiques (Tao n’a pas de pouvoirs physiques mais est un expert des manipulations mentales).
Enfin, Brandon Choi revint au scénario pour un arc opposant Kherubim et Daemonites à une troisième faction, les Puritains, et faisant voyager les héros dans le temps jusqu’au numéro 50, pour conclure le premier volume de la série.

Seconde équipe, aventures dans l’espace : des recettes éprouvées par certains mutants de ma connaissance…

Seconde équipe, aventures dans l’espace : des recettes éprouvées par certains mutants de ma connaissance…© Image/Wildstorm/DC

Double détente

Le volume 2 démarrait sous les meilleurs auspices, avec Scott Lobdell au scénario et Travis Charest au dessin. Suite à une bataille contre le criminel Kenyan, les Cats étaient dispersés et Zealot portée disparue. Emp, Spartan et Grifter restaient seuls pour continuer la lutte contre ce énième suppôt du mal. Mais Charest aura beaucoup de mal à respecter les délais de parution et après quelques remplacements pour terminer l’arc initial, l’équipe créative sera remplacée par Joe Casey et Sean Phillips au numéro 8, avec le départ définitif de Lord Emp et le changement de statut de Spartan, désormais héritier de l’empire financier Marlowe et PDG de HALO Corp.
A partir de là, les épisodes nous feront recroiser les anciens membres de l’équipe avec un ton souvent décalé. Même l’action reste présente, les intrigues prennent peu à peu un tour plus psychologique.

Pour ce relaunch, Charest adopte un style encore plus détaillé, qui plombera le rythme de sortie de la série…

Pour ce relaunch, Charest adopte un style encore plus détaillé, qui plombera le rythme de sortie de la série…© Image/Wildstorm/DC

Grifter devient un homme à la dérive, écumant les bars pour draguer toutes les filles ressemblant un peu à Zealot. Lorsqu’il rencontrera la vraie, il sera éméché au point de ne pas la reconnaître ! Mais c’est avec Spartan que la transformation est la plus passionnante. A son nouveau statut social s’ajoutent bientôt des pouvoirs supérieurs, récupérés de son ex-coéquipière Void. Il entreprend alors de ne plus se limiter à sauver le monde mais à le changer.

A côté du casting historique, gravite un ensemble de personnages troubles comme Noir, une sorte d’indic ou encore l’agent Wax, du service national des parcs (en réalité l’agence gouvernementale la plus influente des Etats-Unis !). Maul et Voodoo seront fortement éprouvés par leur rencontre avec Samuel Smith, un tueur en série nourrissant une haine tenace à l’encontre de Jacob Marlowe. Le duo aura cependant l’occasion de prendre un nouveau départ ensemble, alors que leurs autres coéquipiers survivants repartiront pour un troisième tour.

Quand Casey et Phillips débarquent, ça déménage !

Quand Casey et Phillips débarquent, ça déménage !© Image/Wildstorm/DC

Et un, et deux et trois (point) zéro !

Intitulé Wildcats 3.0, ce troisième volume est assez expérimental, Joe Casey semblant prendre un malin plaisir à ne jamais donner au lecteur ce qu’il attend. Investi de ses nouveaux pouvoirs, Spartan se lance à la conquête du monde, non par la force mais en initiant une révolution industrielle, basée sur les batteries HALO, semblant fournir une source d’énergie inépuisable. En parallèle, Grifter subit une forte déchéance physique, perdant l’usage de ses jambes, le contraignant à entraîner un successeur inattendu, déniché au sein de la Halo Corp : Edwin Dolby, comptable de profession ! Casey réutilise certains personnages du volume 2 comme l’agent Orange ou l’agent Wax; et en introduit de nouveaux comme C.C. Rendozzo ou les Beef Boys, deux gros bras lookés SM.

Une troisième saison enthousiasmante mais dont l’intrigue se disperse parfois un peu trop…

Une troisième saison enthousiasmante mais dont l’intrigue se disperse parfois un peu trop…© Image/Wildstorm/DC

La série mélange dès lors manœuvres corporatistes, espionnage industriel, contrôle mental, relations adultérines, gunfights et explosions. Une combinaison à l’équilibre précaire et qui perdra de son charme après le départ du dessinateur Dustin Nguyen, qui aura dessiné les 16 premiers numéros. Francisco Ruiz Velasco, Pascual Ferry et Duncan Rouleau lui succèderont pour des prestations honnêtes mais graphiquement moins séduisantes.

C’est donc sur une grande opération de sauvetage de Zealot, finalement capturée par la Coda, que s’achève la série, en 2004, après 24 numéros, dans une ambiance un peu grand guignolesque, où Grifter, toujours handicapé, télécommande le corps androïde de Ladytron… Par la suite, l’univers Wildstorm subira son lot d’events et de reboots, avant de finalement être fusionné avec l’univers DC.

des couvertures très diversifiées qui partent un peu dans tous les sens, à l’image de la série…

Des couvertures très diversifiées qui partent un peu dans tous les sens, à l’image de la série…© Image/Wildstorm/DC

Il est fascinant d’observer l’évolution éditoriale de cette équipe de super-héros mainstream, sur environ une décennie. Initialement lancée comme une copie stylée des X-Men, la série aura connu des développements similaires (disparition de l’équipe, voyage dans l’espace, équipe B, dispersion des membres…) avant que l’expansion de cette continuité ne fournisse un terreau fertile au scénariste Joe Casey pour partir dans de nouvelles directions. Hélas, les contraintes éditoriales l’empêcheront d’aller jusqu’au bout de son projet, également terni par le départ prématuré du dessinateur en titre du troisième volume.

Si le premier volume constitue une sorte de relique des années 90 (qui reste regardable mais pas toujours lisible), les deux volumes suivants bénéficient de scénarios plus ambitieux, pour une série ayant acquis une identité propre et réservant plein de surprises, dans un foisonnement narratif souvent fort joliment illustré.

Un concept a priori basique qui a donné naissance à des déclinaisons inattendues

Un concept a priori basique qui a donné naissance à des déclinaisons inattendues© Image/Wildstorm/DC

13 comments

  • Patrick 6  

    J’ai toujours ouvertement détesté Image comics et leurs histoires ineptes !
    « La compagnie s’appelle Image et non pas Scénario hein ! » était une blague très courue à l’époque…
    Cependant rendons à César ce qui lui appartient, Image a plutôt tiré le marché du comics vers le haut, en introduisant un meilleur papier, de meilleures couleurs… Marvel leur emboita le pas en lançant des éditions « Deluxe » notamment.

    La première série estampillée Image a m’avoir convaincu fut Wildcats dans sa période Charest et surtout par la suite Casey et Phillips qui ont rendu la série franchement décalée… et passionnante ! En tant que lecteur acharné de Vertigo j’étais ravi !
    Merci donc JP pour cette jolie madeleine de Proust !

  • Présence  

    Excellente expression : Gros bras & Wonderbra, j’en rigole encore.

    La ressemblance X-Men / WildCats – Je ne suis pas entièrement convaincu, malgré les exemples concrets que tu donnes. Mon impression était que Brandon Choi ne devait pas avoir beaucoup d’expérience de scénariste, et qu’il a surtout dû mettre en scène les personnages de Jim Lee, ce dernier reproduisant les stéréotypes Marvel, piochant un peu partout (avec une originalité certaine pour Void).

    Les WildCats de Joe Casey : j’en garde un bon souvenir, même si au bout d’un moment, il semblait un peu prisonnier de sa propre dynamique et prisonnier de la contrainte de revenir à un statu quo à la fin de ses épisodes. Mais c’est avec ces épisodes que j’ai commencé à l’apprécier en tant que scénariste ayant une dimension d’auteur.

  • JP Nguyen  

    @Patrick (et Bruce) : avec Edwin Dolby, alia Grifter II, nous avons là un deuxième super-héros comptable !

    @Présence : gros bras et wonderbra, j’étais comme tu t’en doutes ravi de trouver l’expression, convoquant mentalement l’époque où cette marque de soustifs était particulièrement évocatrice…

  • Jyrille  

    En plus de « Gros bras et Wonderbra » je retiens surtout « Qu’est-ce que peut sauver l’A. Moore ? » : JP au top de sa forme.

    Merci pour ma culture, parce que je ne pense jamais lire ça et que les dessins ne m’attirent pas, en tout cas sur la première saison. Les volumes suivants ont l’air plus intéressants, mais bon, j’ai du Cerebus à lire.

    J’avais tenté Image aussi dans les années 90, pour voir comment avait évolué les comics, et j’ai donc eu quelques magazines kiosques de Gen 13 et Witchblade. Je n’ai pas fini les séries et m’en suis débarrassé récemment, car leur lecture est un supplice, même graphiquement.

  • Bruce lit  

    Article intéressant pour une série que j’ai toujours ignoré, tellement c’était clair que c’était un spin off d’Xmen…Déjà que je ne les supportais pas chez Marvel…
    En tout cas tu m’auras appris que Claremont est soit un gentleman, soit un crétin fini. Parce que quand même, à la base, ce sont Jim Lee et ses copains ambitieux qui l’ont poussé vers la sortie non ?
    Je ne savais pas non plus que Lobdell avait écrit des trucs pour eux. Enfin, j’enrage de savoir qu’Alan Moore aura écrit pour Liefeld, Spawn, ou Lee, mais jamais pour les Xmen….
    En tout cas, un exposé rigoureux qui montre à quel point créer de nouvelles équipes de super héros est ardu. Et le cheminement d’Image, repère un peu foutraque et bling bling en réelle éditeur de Comics désormais rigoureux et plutôt intègre…Qui l’eut crû?

  • Marti  

    Bravo pour cette synthèse instructive et ses jeux de mots qui devraient entrer dans la postérité du site !

    Je n’ai quasiment rien lu des WildC.A.T.S., tout juste le premier tome (sur deux) du run de Moore publié par Panini qui ne m’a pas transcendé malgré toute la pub qu’il y avait eu autour. J’imagine que les idées qu’il contient étaient bien plus novatrices à l’époque qu’aujourd’hui, du moins c’est comme ça que j’ai vévu cette lécture (c’est aussi ce qui se produit pour beaucoup de lecteurs pour ses Miracleman publiés en ce moment par Panini).

    Alors je passe souvent pour un extraterrestre, mais moi Jim Lee ça ‘en bouge une sans toucher l’autre. Je ne dis pas qu’il n’est pas bon, mais son style ne me marque pas plus que ça. J’aimerais bien tout de même lire un jour ses premiers épisodes sur WIldC.A.T.S., mais plus pour leur aspect historique que par amour de son trait.

    JP tu parles avec justesse de la ressemblance avec les X-Men qui était non seulement clairement apparente mais qui a même été en quelque sorte officialisée par le crossover en quatre parties WildC.A.T.s/X-Men. Je vois souvent passé des tomes en occasion, et je me demandais si ça valait le coup de l’acquérir, vu qu’i y a quand même de beaux noms dessus comme Scott Lobdell Jim Lee, James Robinson, Adam Hughs ou encore Warren Ellis.

    X-Men toujours, je pense que Zealot a aussi un peu de Psylocke dans son ADN, ce qui coule de source venant de Jim Lee 😉

    • JP Nguyen  

      @Marti : amha, les crossovers Wildcats/X-Men valent surtout pour les dessins, le premier chapitre Logan/Zealot pendant la WWII étant le meilleur avec des illustrations « de toute bôôté » par Travis Charest. Il n’y a pas vraiment de méta-intrigue unifiant les 4 chapitres, tu peux donc piocher selon tes affinités avec les dessinateurs ou scénaristes.

      Et pour Zealot/Psylocke, tu as tout à fait raison, mais comme je n’ai pas relu cette période des X-Men depuis un moment, j’avais plutôt Elektra en tête quand j’ai écrit cet article…

  • Tornado  

    Le croirez-vous : Ces épisodes dorment sur mes étagères !
    J’ai acheté tout le premier volume uniquement pour lire le run d’Alan Moore, avec l’idée de commencer consciencieusement la série par le début ! C’était une époque où j’achetais un peu tout et n’importe quoi sur une impulsion. Mais le fait est que je n’ai jamais franchi le cap du fait que je suis complètement allergique au style des comics de super-héros 90’s. Et Jim Lee ou pas Jim Lee, moi je trouve ces dessins atroces et ces planches complètement illisibles ! En revanche, je suis fou du dessin de Travis Charest. Et alors que j’ai déjà revendu tous mes X-men (ou quasiment), j’ai gardé mes Wildcats. Par amour pour Moore (et pour Travis Charest)…

    Je lirai peut-être ça un jour. Mais j’ai peur de ne pas tenir sur les premiers épisodes…

  • comics-et-merveilles.fr  

    Wildstorm, quand internet est apparu et qu’il a fallu se donner un speudo pour discuter sur les tchat Caramail, Multimania, aol et cie, j’ai pris Wildstorm et depuis, c’est resté! Même mes personnages de MMO, quand j’y jouais, s’appelait ainsi.
    Bref, désolé pour le hors sujet 🙂
    Pour moi, la bande de dessinateurs partis créer Image ont juste oublié d’embarquer quelques scénaristes dans leurs valises…
    Pourtant, j’avais presque tout acheté et tout lu à l’époque, mais aussi rapidement tout arrêté (certaines au bout de 2 ou 3 numéros us seulement).
    Ajouté à cela, avec les Nicieza, Lobdell et cie sur les X-men (hum…joker Bruce^^), c’était le début de la fin pour moi.
    L’erreur que j’avais faite, c’était de ne m’être pas tourné vers Vertigo. Je suis en train de la réparer…
    L’enfant de Byrne, Perez ou Keown, Silvestri, Jim Lee un peu après n’était pas encore assez mature sans doute…

    Merci JP pour ce petit flashback nostalgique. Je dis ça, je « critique » mais je les garde tous malgré tout avec moi. Parce que ce fut quand même, comme cité plus haut, un grand tournant de l’histoire du comics…

  • Marti  

    WildC.A.T.s a eu les honneurs d’une série TV de 13 épisodes en 1994-1995 : https://www.youtube.com/watch?v=gtSPJZ-qlhA

    L’animation du générique est assez dynamique (dans la veine de celui des X-Men) et la chanson sent bon les 90’s de la manière la plus kitchissime possible !

    • Présence  

      Avec le DA consacré à Savage Dragon, je sens qu’il y a matière pour un article. En tout je serais très intéressé de lire un article sur ces dessins animés dont j’ai entendu parler, mais que je n’ai jamais vus.

      • Marti  

        Si je ne dis pas de bêtises, WildC.A.T.s. est passé sur Canal +. Du côté des animés tirés de comics d’Image il y a bien sûr aussi le fameux dessin animé sur Spawn (j’ai vu les 2-3 premiers épisodes, c’est pas mal du tout), un film animé sur Gen13 (Wildstorm était encore chez Image quand le comic a été créé ?), une série sur The Maxx, plus récemment (enfin, en 2006) un anime japonais sur Witchblade et un film animé en CGI sur Frebreather.

        Enfin, Cyberforce a été envisagé au même moment que Youngblood, voilà la seule vidéo que j’ai pu trouver : http://www.break.com/video/ugc/1994-cyberforce-toy-fair-animation-603979

  • Jyrille  

    J’ai piqué quelques bds à un pote, dont deux tomes de WILDCATS en crossover avec X-Men, parus chez Soleil. Cela date de 1997 mais a été publié en France vers 2000. C’est très très mauvais. Même les dessins, je ne peux pas. Les histoires sont totalement idiotes, c’est pour les enfants de 10 ans. Et cet humour ! Quelle lourdeur !

    Et puis bon, ces poses, ces muscles, ces personnages tous boybuildés, ce sont des poupées, Ken et Barbie et rien d’autre, enfin bref, vraiment, je ne comprends pas. Cela dit, c’est dommage car les dessins de Travis Charest (qui ne met presque aucun décor, c’est horrible) et même ceux de Jim Lee peuvent être appréciés.

    Les voici :

    http://comics-vf.the-covers.com/soleil///g/wildcats-x-men-1-l-age-d-or.jpg

    http://thumbs2.picclick.com/d/w1600/pict/191841285173_/WildCats-X-Men-2-ERE-DES-LUMIERES-Marvel.jpg

Répondre à Jyrille Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *