BAT-DINI chez les fous! (Arkham Asylum)

Batman Arkham Asylum

Par : Emmanuel BALLANDRAS

Cet article portera sur le jeu vidéo “ Batman Arkham Asylum” jouable sur PS3 et XBox 360. Le scénario fut écrit par Paul Dini, et la réalisation fut faite par les studios Rocksteady pour Eidos et Warner Bros

Toutes les images sont © Warner Bros et © DC

Comment vous décrire l’expérience que j’ai ressenti la première fois que j’ai posé les yeux sur « Batman : Arkham Asylum »?

Commençons par le début : dans la fin des années 80, le personnage de Batman était certes « bankable », mais très mal retranscrit dans le monde du jeu vidéo. Soit les graphismes étaient immondes, soit l’ambiance générale était aux fraises. Les rares jeux qui ont bien fonctionné montraient un Batman à l’aise sur le plan de la baston ou du saut de plateformes, avec des couleurs trop criardes pour être crédibles. Idem pour les musiques souvent mal adaptées à l’ambiance générale ( je garde cependant une place à part dans mon cœur au jeu Batman sur Nintendo NES 8-bits adapté du film de Tim Burton).

Batman sur ordinateur. C’est… heu… coloré !
(c) CPC 1986

Autant dire qu’on était bien loin de l’image d’origine de l’homme chauve-souris sensé terroriser des malfrats, et de résoudre des énigmes à la Sherlock Holmes dans une ville qui serait la sœur jumelle de de New York.

En 1989, Tim Burton déclenche un raz-de-marée mondial de « batmania » avec son film au visuel très gothique et sombre. L’homme chauve-souris est en pole position des super héros. Des tas de jeux vidéos apparaissent alors, mais aucun ne sera vraiment marquant. Les éditeurs commenceront même à être un peu fatigués du personnage. Mais comme par hasard, c’est aussi en 1989 que sortira le dérangeant comic « Les fous d’Arkham«  ( Arkham Asylum » en VO) par Grant Morrison et Dave McLean.

Poursuivons ! En 1992, un certain Paul Dini présente ( avec Bruce Timm ) au monde la série « Batman the animated serie«  . L’animation du dessin animé est extrêmement fluide, les musiques sublimes, et surtout une ambiance typée polar noir. Le ton était résolument plus sombre que la plupart des dessins animés et jeux vus jusqu’alors: des enquêtes de détectives, une vraie humanisation des personnages, des scènes d’action crédibles, et des décors bien moins gothiques que le film de Burton. A vrai dire, on était plus ancrés dans les années 50.

Ambiance polar noir !

Or, vers la fin des années 2000, ce  même Paul Dini commence à écrire un scénario qui serait fortement inspiré du livre « Les fous d’Arkham » mais sans vouloir le copier. Il pense plutôt reprendre certains éléments du livre pour créer une histoire proche de l’œuvre originale, mais avec un style graphique plus abordable que le comic. Le but ? En faire un jeu vidéo ! Lui-même est un gamer, et il avait déjà participé à l’animation d’un jeu sur Les Tiny Toons.

Pour cette nouvelle histoire, Dini a déclaré : « L’asile devait ressembler à une sorte de prison d’Alcatraz : un lieu effrayant, isolé, et mis volontairement à l’écart. Je trouvais ça plus intéressant que de voir Batman courir partout dans la ville de Gotham. J’aime bien l’idée que tout le monde soit confiné. Le confinement, ça rend dingue ! Et ça rend le lieu vraiment dangereux quand tu concentres autant de fous au même endroit et en même temps!». Il se fait donc l’idée d’un asile où se mélangeraient ambiance Victorienne, steampunk, et déco des années 40. « Dans les comics, l’asile se trouve dans divers lieux de Gotham, parfois même en plein centre ville. Mais dans la série animée, il est volontairement mis à l’écart, et en le voyant de loin, il fait assez peur, genre maison hantée. Je me suis alors dit qu’il fallait poursuivre l’idée de l’isolement par rapport au reste du monde tout en restant intimidant. »

Pendant que Paul écrit le scénario, c’est le studio Wildstorm ( créé par Jim Lee) qui va s’occuper du design des personnages. Pour la création de la partie jeu, c’est un studio londonien nommé « Rocksteady » qui va s’y coller. Autant dire que le projet part d’un bon pied avec tout ce beau monde.

C’est en 2009 que sort le jeu sur PlayStation 3 et Xbox 360 ( et à peine plus tard sur PC). Et autant dire que personne ne s’attendait à une telle baffe : un jeu sur Batman, interdit au moins de 16 ans, ténébreux, graphiquement somptueux, et qui réussira plus tard à se placer dans le Guinness Book des records pour être le titre de « jeu de super héros le mieux noté de tous les temps ».

L’histoire de Dini est très efficace dans sa cadence de narration : le Joker a fait une tentative d’attentat dans la mairie de Gotham en voulant poser des bombes. Batman intervient et l’arrête sans aucun problème. Il l’embarque dans la batmobile et se dirige immédiatement vers une île de Gotham qui n’est accessible que par une seule route : l’asile d’Arkham… Ce même asile où sont enfermés des personnes mentalement instables, mais aussi les super-vilains les plus dangereux de Gotham. Dès son arrivée sur l’île, Batman comprend que quelque chose ne va pas car le Joker s’est fait prendre bien trop facilement. Il décide donc de rester un peu pour s’assurer que le Joker est bien amené en cellule. Et autant dire que dès l’introduction, on est fascinés par l’animation et les graphismes !

L’asile est dirigé par le directeur Quincy SHARP, un homme orgueilleux qui brigue la mairie de Gotham pour les prochaines élections. Sa principale motivation n’est pas le bien-être des patients d’Arkham, mais la politique. Il compte d’ailleurs énormément sur l’enfermement définitif de tous les super-vilains de Gotham pour marquer des points lors des prochaines élections municipales. Il compte pour cela sur les recherches récentes d’une femme : le docteur Pénélope YOUNG. Elle serait en charge d’un mystérieux projet nommé « TITAN » qui permettrait la réhabilitation clinique de tous ces malfrats.

Le directeur Sharp n’apprécie pas Batman, mais il sait qu’il a besoin de lui pour attraper tous les vilains. Il autorise donc Batman à pénétrer dans l’asile pour accompagner le Joker jusqu’en cellule isolée.

Les graphismes ? Juste sublimes !

Pendant que les gardes armés de l’asile emmènent le Joker, Batman remarque qu’une grande quantité de détenus de la prison de Blackgate ont été transférés en urgence dans l’asile suite à un mystérieux incendie. Le protocole de sécurité interdit normalement ce type de transfert, car cela concentre trop de monde dangereux au même endroit. Et comme par hasard, ces prisonniers sont tous des sbires du Joker. Ce dernier va très rapidement s’évader et prendre le contrôle de l’île entière. Je ne dévoilerai pas davantage l’intrigue afin que les futurs découvreurs du jeu puissent profiter de la suite du scénario !

Dès les premières secondes du jeu, on comprend qu’on est pas là pour rigoler : l’ambiance générale est sombre, poisseuse, et  malfaisante. Le jeu commence à la tombée de la nuit, et la taille de la lune dans le ciel est d’ailleurs volontairement exagérée pour coller à l’ambiance gothique. On peut voir également que les murs de l’asile suintent de l’humidité et de la rouille un peu partout. Des feuilles mortes volent au gré du vent, et de la pluie tombe de temps en temps ( les gouttes d’eau atterrissent sur l’écran de jeu, donnant l’impression que nous sommes présents sur la scène).

On ne peut pas dire que le jeu soit basé sur l’horreur, mais plutôt sur le suspense et le malaise. Les jeux de lumières au néon et les couleurs dominantes vert/violet/noir renforcent ce coté oppressant. Je vous renvoie à ce propos à l’essai du sieur Nikolavitch pour avoir un peu plus d’explications sur certains codes employés volontairement par les graphistes.

Le chara-design est volontairement sombre. Tous les personnages semblent sous tension permanente, torturés psychologiquement, y compris ceux qui sont sensés être mentalement sains. Le trait des visages est appuyé, les sourcils sont tous froncés, les regards tantôt apeurés ou agressifs.

L’autre chose qui fait vraiment plaisir aux batfans, c’est de voir que le scénario a été vraiment pensés pour eux, et rédigé par un Dini qui a voulu respecter le matériau d’origine tout en restant sérieux. On est bien loin des vannes des derniers films Marvel qui cassent l’ambiance et qui rendent le scénario trop lisse pour plaire au large public !


Le jeu mélange plusieurs genres : baston, infiltration, enquêtes, et chasse aux trophées cachés.

Pour les phases d’action et de baston, le jeu est bien pensé! Batman est souvent entouré par plusieurs ennemis qu’il peut tabasser en cadence en passant de l’un à l’autre avec une grande rapidité. Cela rend le jeu bien fluide et nerveux. Si un ennemi s’apprête à frapper, de petits éclairs apparaissent au-dessus de sa tête, à la manière du spider-sens de Peter Parker. On peut alors esquiver son coup, ou alors parer et contrer. Par contre, attention, car Batman peut se faire submerger s’il y a trop de monde autour de lui, apportant une petite touche de réalisme. Lors de ces séances de bagarres, la vue générale place la caméra juste au-dessus de Batman pour proposer une meilleure compréhension de l’action. Si les coups que porte Batou sont donnés avec une bonne cadence, il peut entrer dans un mode « fury » qui permet de porter des coups bien plus rapides et violents à ses adversaires tant que le rythme des bourre-pifs n’est pas brisé. J’en profite pour signaler les bons bruitages lors des raclées que l’on assène.

Parfois foncer tête baissée ne fonctionne pas. Il faut alors y aller furtivement et surprendre les ennemis silencieusement pour les éliminer. Le jeu est extrêmement bien pensé, car on peut faire tomber des ennemis par-dessus une rambarde, se suspendre en hauteur avec la tête en bas ( façon chauve-souris) pour les suspendre à une corniche, ou alors les guetter au coin d’un mur pour les assommer en silence. De plus, certains passages que Batman jugera trop risqués pour lui devront être contournés en silence par des conduits ou des tunnels sans se faire repérer.

D’ailleurs, il est recommandé d’avancer prudemment pour évite de déclencher trop tôt la bagarre, et d’en profiter pour écouter les dialogues des ennemis. Certains sont parfois drôles, d’autres assez scabreux. En tout cas, cela renforce l’immersion dans le jeu.

Au fur et à mesure des bagarres et de victoires contre les boss de niveaux, Batman engrange des points d’expérience. Lorsqu’il atteint un niveau suffisant, il peut alors choisir de débloquer une nouvelle technique de combat au corps à corps, ou d’avoir un nouveau gadget de combat à sa disposition.

Le sang me monte à la tête !

Les phases d’enquêtes nécessitent de faire fonctionner un scanner afin de localiser approximativement un objet nécessaire à l’avancement de l’histoire. Ensuite, à vous de chercher où il se trouve précisément. Même si les enquêtes ne sont pas très poussées, je me suis réjouis de voir la volonté de ramener Batou dans un rôle de détective plutôt qu’être tout le temps un simple bagarreur.

L’île regorge de surprises cachées et de références au Batverse, ce qui va ravir les fans ! Par exemple, sans trop vous dévoiler l’intrigue, sachez que l’Homme Mystère sera aussi de la partie. Il a placé un peu partout dans l’asile des objets cachés ( trophées en forme de point d’interrogation, objets ayant appartenu à des personnages bien connus, un lieu à trouver, etc…). Certains sont faciles d’accès, mais la plupart restent souvent inatteignables. Certaines énigmes nécessiteront de trouver des objets dans le décor qu’il faudra scanner ou ramasser pour les résoudre. D’autres ne sont d’ailleurs pas accessibles tant que l’on a pas le bat-gadget permettant de l’atteindre. On trouvera parfois un plan laissé volontairement par Edward Nygma qui permettra de situer approximativement la cachette de ces énigmes dans certaines zones. On peut très bien finir le jeu sans faire cette longue mission annexe. Mais cela rapporte davantage de points d’expérience tout le long, et certains objets appartenant à des personnages familiers à Batman contribuent à renforcer le côté fan-service. C’est également un moyen de rallonger la durée de vie du jeu.

Batou peut aussi s’aider de sa cape pour planer sur de courtes distances s’il est assez loin du sol. Pratique pour éviter des pièges ou tomber sur un ennemi par surprise. Et comme il ne peut pas voler contrairement à son meilleur ami de Métropolis, il lui faudra jouer du grappin pour s’agripper à des rebords élevés. Ce grappin deviendra vite votre meilleur atout durant l’aventure !
Ah ! Parlons-en de l’aventure ! Une chose me surprend : techniquement, Batman pourrait sortir de l’île ( à un moment, on pourra se trouver face au portail de sortie), mais il refuse d’en partir car il DOIT empêcher l’évasion de pensionnaires de l’asile ! Le seul rempart entre l’asile et la civilisation, c’est lui ! Et cela participe à la notion d’enfermement qui se ressent énormément. C’est bien simple : même dans les scènes qui se déroulent en extérieur, on a quand même l’impression d’être enfermé. Flippant !

Mais au fait… On est bien dans un asile ?… qui est spécialisé dans l’enfermement des super-vilains ? …mais on a aussi dit qu’il y avait des fous internés ? Genre, des humains normaux mais très dangereux ?  Et qui se baladent parfois en liberté avec une camisole et un masque de sécurité genre Hannibal Lecter dans « Le Silence Des Agneaux »? Oups !

C’est alors qu’on commence à comprendre que l’île d’Arkham semble constituer à son tour une personne à part entière. On a l’impression qu’elle est omniprésente autour de nous, non pas en tant que matière, mais comme si elle était vivante et menaçante. Sérieusement, on croirait le lieu tiré d’un conte d’horreur : certains lieux sont négligés et sales, d’autres sont vieux et semblent hantés. Qui aurait envie de s’y rendre, ou pire, d’y être enfermé pour être « traité » ? A se demander parfois si on ne va pas se faire agresser par des menaces inattendues… Bon en fait, si ! Mais chut ! Je ne vous ai rien dit !

Venez vous détendre dans notre très accueillant centre de soins !

De temps en temps, Batman contactera par radio Oracle ( Barbara Gordon) pour demander des renseignements sur l’asile. On peut donc en déduire que le jeu se situe dans une timeline prenant place après les évènements de l’album « The Killing Joke ».

Je dois aussi vous parler du fantastique travail des doubleurs français ! Quel magnifique boulot de la part de Adrien ANTOINE pour Batman et Pierre HATET pour le Joker, et qui sont à fond dans leurs rôles… Et que dire des voix du Joker ou de l’Homme Mystère qui viennent régulièrement railler le héros pendant sa course, renforçant ENCORE plus l’immersion? Encore une fois : on n’est pas dans un jeu d’horreur purement dit, mais dans une pression psychologique renforcée par des voix, un lieu, et un moment qui poussent à se dire qu’on est DANS le jeu. En voici un autre exemple : lorsqu’on s’approche d’un gardien de l’asile, il est possible de lui parler. A la fin de la discussion, on peut alors lui reparler et c’est une autre ligne de dialogue qui apparaît. Et ce sont parfois 5 lignes de dialogues différentes que l’on peut entendre.

Je précise que le jeu n’est pas de type « open world », c’est-à-dire qu’on doit faire avancer l’histoire pour débloquer l’accès de certaines zones. Malgré cela, on n’a du tout l’impression d’être piégés dans une trame cousue de fil blanc. C’est plutôt comme lire une histoire qui cherche à nous emmener quelque part.

Pour les amateurs du comic, on a droit à des fiches de renseignements complètes sur les personnages ainsi que leurs premières apparitions officielles dans le monde de la pop culture. Ludique, et bien à propos !

Bref, ce jeu est une vraie pépite ! Immersion, variété d’action, rythme soutenu mais jamais fatigant, scénario solide, ambiance pesante et crédible… Comment ne pas céder ? En 2011, le site Jeuxvideo.com a donné à Arkham Asylum la 5e place de son classement des 100 meilleurs jeux de tous les temps. Excusez du peu ! Selon Eidos Interactive, le jeu se serait écoulé à plus de 2 millions de copies trois semaines seulement après sa sortie sur consoles. Alors imaginez en 2020 !

Si l’aventure vous tente, sachez que le jeu est sortie en version « normale » ( disponible sur PC, PS3, et Xbox360), puis en version « remastered » disponible uniquement sur Playstation 4 dans la compilation « Return to Arkham ». Cette dernière propose des couleurs plus claires et plus lisses, et un graphisme de personnages modifié. Cela qui m’a d’ailleurs posé un petit problème car on perd un peu en ambiance crasseuse à mon humble avis.


Bref, même sans être fan de l’homme chauve-souris, ne passez pas à coté de ce grand jeu. Tiens, d’ailleurs ‘faudrait que je me le refasse pour la 7ème fois, moi…

Toutes les Cut Scenes : un vrai film !

La BO du jour

Une bat-parodie, ça vous tente ?

21 comments

  • Bruce lit  

    Oh, je n’ai rien à ajouter tellement ton article est complet et rend justice à ce chef d’oeuvre absolu, même pour moi qui n’ai jamais été fan de Batman. J’en avais tellemnent lu du bien que je l’avais acheté et, mazette, dès la première séquence avec le Joker en camisole Lecter, j’étais scotché. Le doublage était phénoménal encore plus pour moi qui n’avais pas vu le dessin animé. Les missions d’infiltrations, le travail d’enquête, c’était incroyable. Je garde aussi en mémoire une séquence de cauchemar encore plus terrifiante que Max Payne.
    Cependant je lui ai quand même préféré le 2. Dans mon souvenir, les combos étaient plus faciles à sortir.

    • Manu  

      Merci boss. C’est plus facile d’écrire quand on est enthousiaste haha. Tu as raison en disant que dans Arkham city les combo sortent plus facilement. C’est l’une des nombreuses améliorations qui ont été apportées au moteur du jeu. Je pense d’ailleurs écrire un papier sur celui-ci aussi 😀

  • Eddy Vanleffe  

    Un jeu do,t le succès a tellement débordé que je le connais sans avoir joué. J’ai vu l’animé bricolé avec les cinématiques sur you tube, l’adaptation en animé Suicide Squad et je pense avoir jeté un œil sur la BD… dessinée par Carlos D’anda.
    un vrai huis clos d’action, comme une version blockbuster de l’oeuvre de Grant Morrisson.
    ça doit être en effet un très bon kiff à jouer.
    Merci Manu.

    • Manu  

      Même en connaissant d’avance le scénario, je me le referai bien une fois de plus!

  • Matt  

    Je suis d’accord sur plein de choses. Très bon jeu.
    Après…la fin m’a gâché un peu le plaisir. Le Joker en mode gros monstre, j’ai trouvé ça nul. On dirait qu’ils ne savaient pas comment faire de lui le boss final, vu que ce n’est pas un personnage « physique » qui se bat vraiment contre Batman. Mais leur solution d’en faire un big monstre, j’ai trouvé ça mauvais…

    Dans le 2, que moi aussi je trouve meilleur, ils ont super bien géré le Joker et le « boss secret » final.

    • Manu  

      L’histoire du boss final ne m’a pas tellement gêné dans la mesure où c’est raccord avec le geste du joker. Mais c’est vrai que ça surprend au départ

    • Bruce lit  

      C’est vrai que le Ubber Joker était assez ridicule. Mais globalement, j’ai pris d’avantage de plaisir lors de cette visite d’Arkham que celle avec Morrison.

      • Manu  

        Faut admettre que le comic est très vraiment très particulier en effet….

  • Matt  

    Le meilleur boss ça doit être les phases avec l’épouvantail.
    Poison Ivy était pas mal aussi, et assez difficile.

    J’avais fait le jeu en Hard dans lequel on t’enlève les indications que tu vas recevoir un coup. Vachement prenant. Faut ouvrir tes yeux^^ Il y a juste quelques phases qui deviennent un poil trop dures. Mais je l’avais fini comme ça aussi.

    • Manu  

      Ah oui en mode de difficulté maximum, ça devient chaud patate ! Les passages avec l’épouvantail sont partis les mieux réussis du jeu

      • Matt  

        En normal je trouvais le jeu trop facile par contre. 2 touches pour les combats : parer et frapper. Ok c’est classe visuellement, mais à part les impatients bourrins, pour les gens qui savent un peu jouer, c’était trop simple.
        Je crois que le mode normale de Arkham City était un poil plus dur. Soit il y avait plus d’ennemis, soit ils étaient plus agressifs à lancer des objets, tout ça…je sais plus, mais j’ai été davantage satisfait par les combats et la difficulté du 2eme jeu aussi^^

  • Présence  

    Le seul jeu vidéo de Batman sur lequel j’ai passé un peu de temps était un Batman Lego sur Wii, et c’était divertissant, mais visiblement très loin de ce jeu. 🙂

    L’introduction permet de comprendre la genèse et le contexte de la sortie du jeu : très intéressante. Je n’aurais jamais pensé que le studio Wildstorm ait pu tremper là-dedans.

    Le jeu mélange plusieurs genres : baston, infiltration, enquêtes, et chasse aux trophées cachés. – Visiblement un jeu très varié.

    • Manu  

      Ah oui Batman Lego, c’est un autre délire en effet : c’est pour tout public. Là, on parle d’un jeu interdit au moins 16 ans. Certaines discussions de prisonniers parlent allègrement de meurtres gratuits, tortures, voire de situation de viols avec des petits sous-entendus (!)
      Lorsque j’ai découvert que Wildstorm avait été impliqué, j’ai été moi aussi très fortement étonné!

  • Jyrille  

    Ah ben cool y a Manu qui parle de JV maintenant en plus de Matt ! J’apprends plein de trucs, c’est super. J’avais commencé à jouer à l’épisode suivant, Arkham City je crois, sur XBOX360, mais je n’avais pas été bien loin. Un jour peut-être…

    En tout cas je n’ai pas pu jouer à celui-ci, qui, en tant que gros fan de Morrison, m’intéresse énormément. D’ailleurs Bruce avait ajouté une image du jeu à mon article (elle doit toujours y être).

    Je ne savais pas par exemple que c’était Paul Dini qui avait fait le scénario. Non seulement je n’ai pas encore maté BTAS, mais en plus j’ai des montées de jouer à des jeux vidéos. C’est n’importe quoi, je deviens fou 😀

    Il est vrai que les graphismes sont impressionnants, tout comme les mouvements d’ailleurs. Bon, maintenant c’est encore plus fluide, mais je me souviens qu’à l’époque, j’avais été soufflé. Et puis ensuite par The Witcher, Red Dead Redemption, Tomb Raider, Diablo III etc… (je précise : c’est parce que je regarde parfois mon fils jouer).

    As-tu essayé de le jouer en VO ?

    Les Cut Scenes : ce sont les cinématiques ?

    Dernière chose : tu as écrit l’article pendant le confinement ? Il semble que cette situation exceptionnelle se ressente à divers moments où tu en parles…

    La BO : mais qu’est-ce que c’est que ce truc ?? C’est très drôle en tout cas, et le clip est excellent ! D’ailleurs il fait directement référence au jeu vidéo, heureusement que tu as précisé ce X9 dans une légende. Mais qui est donc le bassiste au masque rouge (Masquerouge?) ? Et qui a fait ça ?

    • Matt  

      « Ah ben cool y a Manu qui parle de JV maintenant en plus de Matt !  »

      Je vais me sentir moins seul.
      Je songeais à arrêter d’en parler tant ça ne passionne pas les foules ici…

  • Manu  

    @Jyrille : Merci beaucoup! Le jeu était tellement truffé de référence aux comics qu’il m’a été plus facile de trouver des liens en ce jeu vidéo et les aventures de Batou.
    Je n’ai pas joué en VO, car j’aime trop les voix des doubleurs, et que je fais partie des indécrottables défenseurs du métier de doublage ( lorsqu’il est bien fait, of course).
    Une partie de l’article a été fait pendant et après le confinement, en effet. Mais étant un troglodyte adepte de sa caverne et supportant de moins en moins le monde, le confinement a eu de très bons effets sur moi contrairement à la majorité des gens.
    Pour le clip, il en existe plusieurs des mêmes auteurs tout aussi drôles et trash. Ce sont les mêmes mecs qui ont fait la série de vidéos « Dethlock » (que je dois d’ailleurs encore découvrir). On voit que les auteurs sont adeptes du monde de Batou dans les petits détails.
    Le type au masque rouge? C’est Redhood!

    @Matt : je viens en renfort mec ^^

  • JP Nguyen  

    Le seul jeu vidéo de Batman auquel je me suis frotté, c’était un jeu avec le design du Dessin Animé BTAS, au début des années 2000. Mais j’étais sur ordi et j’étais tellement pas doué que j’ai du passer 45 minutes à marcher, tomber, tourner en rond avant de lâcher l’affaire.
    Je pense là encore que je ne jouerai jamais à Arkham Asylum, donc merci pour ma culture.

    • Manu  

      Merci d’avoir lu cher JP. C’est une expérience à vivre ce jeu. A défaut, tu peux te rabattre sur la vidéo des cuts scènes du jeu pour profiter d’un mini-film 😉

  • Jyrille  

    Je ne sais plus où on parlait des publications DC de l’été à 4,99 euros. Je viens de finir L’ASILE D’ARKHAM de Dan Slott et Ryan Sook.

    https://static.fnac-static.com/multimedia/Images/FR/NR/bd/a1/ca/13279677/1507-1/tsp20210712111244/Batman-l-Asile-d-Arkham.jpg

    Une histoire quasi sans Batman et assez tordue pour me dire que je dois la relire d’une traite, car les épisodes se suivent en distillant des indices plus ou moins compréhensibles. Assez déroutante. Pas fan du dessin mais ça fait le boulot, autant l’histoire que le trait fait penser à Hellboy et Mignola.

    • Eddy Vanleffe  

      Pour moi un des tous meilleurs récit sur l’univers de Gotham…la mini américaine ne porte pas la mention de Batman, c’est juste une sorte de « vol au dessus d’un nid de coucou » version DC….

    • Bruce lit  

      J’avais trouvé ça chiant. Bac à soldes.

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