BIG BEAT (Top 10 : NICK MASON)

Focus : Nick Mason de Pink Floyd

Une checklist aventureuse, toute en rondeurs et en couleurs concoctée par : TORNADO

Dessin de ED ILLUSTRATRICE

Couleurs et éclectisme.

Cet article est la suite des TOP 10 respectivement dédiés à David Gilmour et Roger Waters. Prévoyons qu’il y aura un quatrième et dernier TOP dédié à Rick Wright…

Dans les précédents, je disais qu’on pouvait s’amuser à imaginer que Gilmour a été l’âme du groupe, pour son identité sonore et émotionnelle autant que pour sa voix et son jeu de guitare ; que Roger Waters en a indubitablement été le cerveau en écrivant quasi-exclusivement tous les textes à partir de DARK SIDE OF THE MOON, et que Richard Wright en a constitué les veines avec ses nappes de clavier irriguant chacun des albums (sauf un). Quant à Nick Mason, le batteur, seul parmi tous à avoir été présent sur la totalité de la discographie floydienne, il en a évidemment été le cœur, comme on le verra tout au long de ces lignes.

La critique, les musicologues et les mélomanes autoproclamés n’ont pas été tendres avec Mason, musicien jugé très limité techniquement. Bien sûr, il n’y a pas de fumée sans feu et quelque part ces attaques sont fondées. Le bonhomme est pourtant un grand batteur et cet article va humblement tenter de le démontrer.

S’il a systématiquement été descendu sur le terrain de la virtuosité, c’est à cause de son jeu simple, sans aucun artifice technique ni aucun travail sur les performances (les frisés : Ok. Mais les moulins ? les « papa-maman » ? ça sert à quoi de consacrer trois ans de sa vie à s’entrainer à se délier les mains ?). Quant à savoir lire la musique, pourquoi faire ?

Mason est pourtant capable de jouer des morceaux complexes (MONEY et sa rythmique atypique en 7/4). Son jeu, touffu mais basique, au tempo lent (entre 60 et 70 BPM, le plus souvent) mais parsemé de syncopes et de doubles-croches précises, est conçu pour être au service d’une recette où le groove prime sur tout, sans la moindre velléité de démonstration technique. Swing, souplesse et sens du placement : telle a toujours été sa signature et, sans elle, Pink Floyd n’aurait jamais été Pink Floyd.

Il suffit d’écouter les premiers albums solos de Gilmour et de Wright sortis simultanément en 1978. Les batteurs qui les accompagnent (respectivement Willie Wilson et Reg Isadore), s’ils sont certainement plus techniques que Mason (c’est évident sur les titres jazzy), démolissent l’édifice avec un jeu d’une froideur aseptisée effarante. Une écoute attentive de ces deux albums est essentielle pour produire le déclic : Mason est un batteur dont le jeu simple mais fleuri, tout en rondeur et en groove, apporte une respiration, une chaleur et une coloration musicale exceptionnelle à la musique de Pink Floyd.
Nous allons à présent égrainer sa carrière en dix titres choisis. C’est parti !

L’Animal…
© Ed Illustratrice
ARNOLD LAYNE (1967) – 1

Davantage que le psychédélisme pour lequel elle est incessamment citée, c’est la poésie de son texte (signé Syd Barrett) qui rend cette chanson remarquable (un travesti, Arnold Layne, passe son temps à voler des sous-vêtements féminins pour se regarder dans la glace ainsi vêtu). En 1967, une telle approche poétique pour une chanson pop-rock traitant d’un fait divers était loin d’être la norme.

ARNOLD LAYNE est le premier disque de Pink Floyd, son premier tube (interdit sur de nombreuses radios !). Enregistré en single, on ne le trouve sur aucun album, tout comme SEE EMILY PLAY, sorti peu après.

Pour cette première entrée officielle dans l’histoire du rock, Nick Mason livre une partie de batterie épurée, moderne et très pop (quasiment un disco, limite de la techno !), absolument pas représentative de son jeu en devenir, mais franchement réussie !

Ce qui est cool, c’est que le titre possède également un clip d’époque (on appelait ça « film promotionnel »). Enjoy !

INTERSTELLAR OVERDRIVE (1967) – 2

Titre moins drôle que le précédent, plutôt flippant, INTERSTELLAR OVERDRIVE est l’un des deux seuls morceaux du premier album à avoir été créé par les quatre membres de la première formation (Barrett, Mason, Waters, Wright). Titre instrumental ouvrant la face B de l’album, c’est également le plus long et le plus expérimental, encore étiré en live au cours de diverses improvisations allant jusqu’à dépasser les vingt minutes ! Pas de doute, nous sommes ici au cœur du psychédélisme, mais aussi sur les fondations du space-rock et du rock progressif, tandis que le riff de Barrett annonce le hard-rock !

En bref, un titre important dans l’histoire du rock. Chaque musicien apporte sa patte (la basse de Waters est énorme). Mais c’est Nick Mason qui enflamme vraiment l’ensemble à chacune de ses entrées.
C’est l’un des titres phares du groupe, puisqu’il correspond autant aux deux formations, alliant la créativité psychédélique de l’époque Barrett à la phase progressive des années 70.

BOO TO YOU TOO (1981) – 3

Enregistré en 1979 et sorti en 1981, FICTICIOUS SPORTS, premier album solo de Nick Mason, est un album complètement déroutant ! Tandis que DAVID GILMOUR et WET DREAMS (respectivement les premiers albums de Gilmour et Wright cités plus haut) possédaient une signature floydienne particulièrement frappante, cette première escapade du batteur moustachu (celui du Muppet Show, Animal, lui doit certainement son look) n’a pas grand-chose à voir avec le son et le style de Pink Floyd. Nous sommes là au contraire dans le free jazz expérimental !

Et pour cause : L’album est entièrement écrit et composé par Carla Bley, pianiste et figure importante du jazz avant-gardiste des années 70. De plus, toutes les chansons sont chantées par Robert Wyatt, l’un des meilleurs amis de Mason, mais avant tout l’ancien batteur et chanteur du groupe Soft Machine, fer de lance de l’école de Canterbury dont les premiers albums sont concomitants de l’émergence du psychédélisme britannique dont est issu Pink Floyd.

FICTICIOUS SPORTS est un album qui ne va pas vers son auditeur. Un trip expérimental et fourre-tout totalement anti-commercial. Pourtant, avec le recul, il s’agit certainement de l’album solo d’un membre de Pink Floyd le plus original et le plus audacieux de tous, car le bonhomme est certainement le plus aventureux de la bande, musicalement parlant.

Les chansons ne sont pas là pour faire joli, encore que j’ai choisi la plus directement rock et simple à écouter. C’est de la musique expérimentale complètement libre qui flirte avec le dadaïsme. Mais c’est un document intéressant dans la perspective d’embrasser l’ensemble de la carrière de Nick Mason.

SET THE CONTROL OF THE HEART OF THE SUN (1968/1972) – 4

En 1968, Pink Floyd enregistre son second album. David Gilmour remplace doucement Syd Barrett. Le groupe poursuit néanmoins dans la lignée des titres cosmiques du premier album (ATRONOMY DOMINE et INTERSTELLAR OVERDRIVE) avec SET THE CONTROL OF THE HEART OF THE SUN (seul titre à avoir été conçu et enregistré par les cinq membres du groupe !).

Ecrit pas Roger Waters, le morceau annonce les futures longues plages planantes dont le groupe se fera le spécialiste. SET THE CONTROL OF THE HEART OF THE SUN demeurera l’un des titres que le groupe jouera le plus en concert. On en trouve une superbe version dans le film PINK FLOYD LIVE AT POMPEII, un concert sans public donné en 1972 dans les ruines de la cité antique !

Pour ce qui est de la passion de Nick Mason pour les toms medium, on va être servis ! Ici, Mason (qui frappe avec des mailloches) les utilise pour jouer un lick (dans la rythmique), et non un fill (en dehors de la rythmique) comme dans la plupart des autres titres.

TIME (1973) – 5

Les rockers puristes ont beau gueuler leur litanie ridicule comme quoi « c’est pas du rock » depuis 50 ans, THE DARK SIDE OF THE MOON est le plus grand album-concept de l’histoire du rock.

C’est Storm Thorgerson, le concepteur de la légendaire pochette au prisme (la plus réussie de l’histoire du rock, dit-on), qui en parle le mieux : C’est un album vraiment excellent. L’un des trois meilleurs de tous les temps. C’est tellement bon d’avoir des mélodies, du rock, des effets, des voix qui déchirent et un contenu lyrique réellement puissant ! Combien de fois obtenez-vous cela ? De mon point de vue, c’est aussi éminemment jouable maintenant qu’à l’époque. Nuff Said.

Sur TIME, seule chanson de l’album à être créditée des quatre membres du groupe, Nick Mason innove en expérimentant les rototoms (dans l’introduction du morceau qui dure plus de deux minutes !), des petits toms produisant un son très haut et très sec, placés derrière la batterie, qui connaitront un mode furtive au milieu des années 70 (Phil Collins en fera un peu sa spécialité).

Si David Gilmour livre ici l’un de ses plus grands solos de guitare, Mason crée au début du titre une magnifique coloration de percussions, avant de reprendre son habituelle rythmique syncopée lorsque la chanson démarre réellement, et de revenir à son beat lent (60’) sur les deux ponts et sur la reprise de BREATHE, à la fin.

THE TRAVEL SEQUENCE (1972) – 6

La plupart des titres de Pink Floyd, à cette époque, étaient travaillés en concert avant de finir gravés sur un album. Mais parfois, certains étaient abandonnés en cours de route. C’est le cas de ce TRAVEL SEQUENCE qui faisait partie de la suite de morceaux constituant le futur DARK SIDE OF THE MOON.

Il a fallu attendre la sortie de l’édition IMMERSION de 2011 pour avoir les deux versions de ce titre. La version live mettant bien en avant le jeu de Nick Mason, voilà une bonne occasion de la découvrir. Il s’agit d’un titre mineur qui a été logiquement écarté. Mais les fans de Pink Floyd ne boudent pas leur plaisir lorsqu’il s’agit de découvrir une rareté…

SEE EMILY PLAY (1967/2020) – 7

75 ANS  Voilà l’âge de Nick Mason sur le morceau que vous allez entendre ! En 2018, alors que personne ne s’y attend, le batteur de Pink Floyd débarque avec un groupe, le Nick Mason’s Saucerful Of Secrets band (en hommage à l’album dont il a toujours dit qu’il était son préféré) !

A la basse, Guy Pratt, bassiste de Pink Floyd et de David Gilmour depuis 1987. A la guitare, Gary Kemp de Spandau Ballet et Lee Harris de Ian Dury & the Blockheads. Au clavier, Dom Beken de The Orb. Une association géniale et inattendue !

Le résultat est carrément à la hauteur : Une bombe ! Du Pink Floyd joué rock, quasiment garage, sans fioritures ou presque. Les musiciens sont mieux qu’excellents et Mason, placé au centre tel un MC, assure comme une bête.

La tournée donne lieu à un double album live (LIVE AT THE ROUNDHOUSE) et le contenu du set est lui aussi très particulier et anti-commercial : Uniquement des titres du Floyd piochés dans la discographie précédent THE DARK SIDE OF THE MOON (seule la partie studio d’UMMAGUMMA est oubliée !). Qui aurait pu croire à un tel miracle ? (lors d’un concert, on aura même droit à la visite surprise de Roger Waters au chant !)

Comme dit plus haut, SEE EMILY PLAY est à l’origine la face A du 2ème single du groupe. On ne la trouve pas non plus sur un album. C’est un titre signé Barrett et c’est un incontournable du répertoire floydien puisque, au-delà du fait qu’il sera popularisé par la reprise de David Bowie, c’est celui qui a fait entrer Pink Floyd dans le Top of the Pops du Summer of Love, et accessoirement celui qui l’a vraiment révélé au grand public…

ATOM HEART MOTHER (1970/2020) – 8

Avec UMMAGUMMA sorti l’année précédente, l’album ATOM HEART MOTHER est devenu, avec le temps, un album foireux. L’exemple typique de la chose qui a mal vieilli.

C’était l’époque où le groupe se cherchait et tentait de s’émanciper de l’ombre écrasante de Syd Barrett, son leader dont l’esprit était parti en fumée de LSD après le premier album.
Il faudra attendre 1971 et l’album MEDDLE pour que le groupe trouve enfin sa voie propre et commence à écrire de grands albums.

Mal produit, foutraque, ATOM HEART MOTHER et notamment le morceau-fleuve qui donne son titre à l’album (premier titre de l’histoire du rock à occuper une face entière de 33 tours) font aujourd’hui figure de préhistoire et l’on s’amuse d’entendre encore, ici et là cinquante ans plus tard de la part de certains puristes, qu’il s’agissait de la meilleure période de Pink Floyd…

ATOM HEART MOTHER coïncide avec la naissance du rock progressif (officiellement apparu l’année précédente avec le premier album de King Crimson) qui tentait le mariage entre le rock et la musique classique. Mariage que Pink Floyd, alors aidé par le compositeur Ron Geesin, tentait littéralement de réaliser en faisant intervenir un orchestre symphonique.

Comme écrit plus haut, l’une des spécialités de Pink Floyd a longtemps été de jouer, de roder et d’expérimenter ses titres en live avant de les enregistrer définitivement en studio. Ainsi, ATOM HEART MOTHER était d’abord joué dans sa version archaïque (le titre était alors EPIC), uniquement par les quatre membres du groupe (sans les dix cuivres, les vingt choristes et le violoncelle que l’on entend sur l’album). Heureusement, depuis quelques années, les fans ont accès, grâce aux coffrets THE EARLY YEARS bourrés de titres exhumés, à des enregistrements live et alternatifs plus rock et spontanés que dans la version symphonique de l’album. Mais c’est pourtant la version 2020 du Nick Mason’s Saucerful Of Secrets que je vous propose. Revisitée, nettement plus courte, plus moderne, elle est juste magnifique !

ASTRONOMY DOMINE (1967/2020) – 9

Et on en redemande ! ASTRONOMY DOMINE est un titre de Syd Barrett que l’on trouve à l’origine sur l’ouverture du premier album, en 1967 (le groupe l’interprétait déjà sur scène en 1966). Premier morceau long et cosmique du groupe, mais encore très psychédélique, il demeurera l’un des titres phares pour les concerts jusqu’en 1973, au moins. Et on l’entendra encore jusqu’à aujourd’hui dans les multiples formations post Pink Floyd de chacun de ses membres. La preuve.

Après le départ prématuré de Barrett, ASTRONOMY DOMINE évoluera nettement et sera sans cesse étiré en live (on en garde un témoignage dans le premier disque de l’album UMMAGUMMA de 1969).

Sur ce titre, on a toujours vu Mason s’éclater sur son excellente partie de batterie, dans laquelle il s’adonne encore à sa prédilection pour les toms médium. A partir de DARK SIDE OF THE MOON, les autres membres du groupe l’exhorteront à ce qu’il arrête de taper dans tous les coins et qu’il dépouille sévèrement ses fills. On comprend alors pourquoi le bonhomme a voulu revenir à l’époque précédente…

Cette version 2020 est fabuleuse. Qui plus-est, les gars du Nick Mason’s Saucerful Of Secrets arrivent vachement bien à imiter la voix de Rick Wright, qui chantait initialement sur la chanson.

ECHOES (1971/1972) – 10

A cette époque, c’est en concert que Nick Mason joue le mieux. En studio, le batteur est sous pression et il accumule les couacs et les placements hasardeux, tout au moins jusqu’à ATOM HEART MOTHER (défaut qui disparaîtra complètement à partir de DARK SIDE OF THE MOON). En revanche, en live, il s’émancipe de ces crispations et se lâche totalement. Le résultat est tout de suite beaucoup plus rock : On y trouve cette urgence, cette spontanéité et cette énergie qui font tout de suite la différence.

Au retour du tournage de PINK FLOYD LIVE AT POMPEII (en 1972), l’un des techniciens du film perd carrément la moitié des prises de vue ! Dans ce qu’il reste, il y a surtout celles de Nick Mason, raison pour laquelle on le voit beaucoup sur les images, ce qui tombe à pic pour notre article !

J’ai placé ce titre en dernier afin de bien mettre en valeur le jeu de notre batteur à sa grande époque. Vous allez voir : Malgré son manque de technique, son jeu scénique bondissant, extrêmement charismatique, est bourré de swing et de style. Il soutient la puissance du groupe avec une efficacité redoutable, formant avec Roger Waters une paire basse-batterie imparable.

ECHOES, titre-fleuve qui occupe toute la face B de l’album MEDDLE (1971), est le second titre de plus de vingt minutes que le groupe enregistre après ATOM HEART MOTHER. Mais il est terriblement supérieur au précédent, annonçant la grande ère qui attend le groupe, qui va bientôt enregistrer ses plus grands albums et notamment trois des plus grands albums de l’histoire du rock : THE DARK SIDE OF THE MOON, WISH YOU WERE HERE et THE WALL.

Notre TOP 10 est terminé.
Il manque évidemment des titres à ce podium tant il est difficile d’en sélectionner aussi peu. Raison pour laquelle il faut plusieurs articles pour venir à bout du groupe…

Les fans absolus de Mason le regretteront sans doute : Il manque surtout deux titres à cette playlist. Effectivement, sur l’album ATOM HEART MOTHER, il y a la longue suite instrumentale (en trois parties) ALAN’S PSYCHEDELIC BREAKFAST qui, selon les dires, est un titre bruitiste masonnien. Mais il est franchement ennuyeux et anecdotique (au-delà du fait que c’était intéressant à expérimenter à l’époque, comme toute création). Et puis il y a, évidemment, la suite (également instrumentale en trois parties) THE GRAND VIZIER’S GARDEN PARTY, sur le pénible UMMAGUMMA (1969). C’est une composition signée du seul Nick Mason pour percussions et flute (instrument joué par son épouse). Un autre titre très anecdotique au regard de la production floydienne. Je ne me voyais pas proposer ce que je n’écoute quasiment jamais…

Et pourquoi trois titres du Nick Mason’s Saucerful Of Secrets ? Mais parce que ça déchire tout, et que ça répare une cruelle injustice : Peu à peu tenaillé autour de THE WALL, Mason s’était éloigné de sa batterie et, lors de l’enregistrement de A MOMENTARY LAPSE OF REASON et de la tournée qui a suivi, il avait tellement perdu confiance en lui qu’il ne faisait quasiment plus que de la figuration. Depuis, REASON a été remixé avec ses parties de batterie et il est revenu au premier plan avec son groupe de 2020. On aurait d’ailleurs pu aussi proposer un titre de REASON dans sa nouvelle version…

Pour s’y retrouver voici la discographie de Nick Mason :
1967 : Pink Floyd – THE PIPER AT THE GATES OF DAWN
1968 : Pink Floyd – A SAUCERFUL OF SECRET
1969 : Pink Floyd – MORE
1969 : Pink Floyd – UMMAGUMMA
1970 : Pink Floyd – ATOM HEART MOTHER
1971 : Pink Floyd – MEDDLE
1972 : Pink Floyd – OBSCURED BY CLOUDS
1973 : Pink Floyd – LIVE AT POMPEII (film avec un live sans public)
1973 : Pink Floyd – THE DARK SIDE OF THE MOON
1975 : Pink Floyd – WISH YOU WERE HERE
1977 : Pink Floyd – ANIMALS
1979 : Pink Floyd – THE WALL
1980/81 : Pink Floyd – IS ANIBODY OUT THERE ? THE WALL LIVE
1981 : Nick Mason – NICK MASON’S FICTICIOUS SPORTS
1983 : Pink Floyd – THE FINAL CUT
1985 : Nick Mason & Rick Fenn – PROFILE
1987 : Nick Mason & Rick Fenn – WHITE OF THE EYE (bande originale du film)
1987 : Pink Floyd – A MOMENTARY LAPSE OF REASON
1988 : Nick Mason & Rick Fenn – TANK MALLING (bande originale du film)
1994 : Pink Floyd – THE DIVISION BELL
2014 : Pink Floyd – THE ENDLESS RIVER
2020 : Nick Mason’s Saucerful of Secrets : LIVE AT THE ROUNDHOUSE

A cette discographie il faut ajouter les compilations PINK FLOYD : THE EARLY YEARS 1965-1972’ (énorme coffret constitué de plusieurs heures de titres inédits et alternatifs), les coffrets IMMERSION de THE DARK SIDE OF THE MOON, WISH YOU WERE HERE et THE WALL (on attend toujours celui d’ANIMALS !), regroupant également des versions live et alternatives de très grande qualité.

Bonus BO : LEYLINES TO GLASSDOM

Entre deux albums de Pink Floyd, Nick Mason a eu une belle activité de producteur, notamment en ayant assuré la production de ROCK BOTTOM, le chef d’œuvre de Robert Wyatt. Mason a également produit des albums de Steve Hillage (guitariste du groupe Gong, dont il a aussi produit l’album SHAMAL). Sur un album de Steve Hillage, GREEN (enregistré en 1978), Nick Mason participe à un titre, LEYLINES TO GLASSDOM, une curiosité qui nous permet de découvrir le goût du batteur pour la musique minimaliste !

42 comments

  • Surfer  

    « La critique , les musicologues et les mélomanes autoproclamés n’ont pas été tendres avec Mason, musicien jugé très limité techniquement. »

    Alors je vais énerver notre ami Tornado en rajoutant une couche :
    Que dit on d’un batteur qui veut se lancer dans une carrière jazz ?…..Si tu n’as pas de talent, tu finiras dans un groupe de rock. 😀😀😀

    Je déconne bien sûr. J’aime bien Tornado (qui aime bien châtie bien) et je dois avouer qu’il nous a encore pondu un sacré article sur le Floyd. Bravo l’artiste 😉.
    Alors, je n’ai pas réécouté tous les titres ( je les connais par cœur). Je trouve que les morceaux choisis mettent bien en avant les qualités de Mason.
    Cependant je découvre, tout de même, ici BOO TO YOU (je ne suis pas du tout familier avec les Albums solos des membres du Floyd) Et la curiosité LEYLINES TO GLASSDOM.

    Sinon je le redis encore : On se FOUT DES PURISTES !!!! THE DARKSIDE OF THE MOON est non seulement le plus grand album concept de tous les temps mais c’est aussi l’un des plus grands Albums tout court 😉. Storm Thorgerson, a tellement raison !

    « ATOM HEART MOTHER est devenu, avec le temps, un album foireux. » !!!!! Heu….!!! Je considère au contraire que c’est un très grand Album et pourtant tu expliques pourquoi : Un incursion dans la musique classique, des cuivres épiques et … putain ce violoncelle. Un poème symphonique dans la lignée du DAYS Of FUTURE PASSED des Moody blues !

    Je sais aussi que l’on a un petit différent concernant UMMAGUMMA mais je continue de penser que c’est un album majeur et charnière du groupe.
    Malgré tout, c’est un disque que je ne possède pas car je recherche un pressage original en vinyle.
    J’ai l’album en version dématerialisée

    Tiens d’ailleurs ton article m’a donné envie d’aller voir les disques que je possède du Floyd. Et voilà ce que j’ai : Certains sont en double car j’ai la version CD et Vinyle.

    – THE PIPER AT THE GATES OF DAWN (Vinyle et CD
    – A SAUCERFUL OF SECRET (Vinyle )
    – ATOM HEART MOTHER (Vinyle et CD)
    – MEDDLE (Vinyle)
    – THE DARK SIDE OF THE MOON (Vinyle et CD)
    – WISH YOU WERE HERE (Vinyle)
    – ANIMALS (Vinyle)
    – THE WALL (Vinyle et CD)
    – THE DIVISION BELL (CD)
    – THE ENDLESS RIVER (CD)

    Sinon pour les passionnés de musique et les curieux , j’ai me suis enfin décidé à mettre toute ma collection de disques sur l’application DISCOGS. Tout n’est pas rentré mais une bonne partie.
    Mon avatar est Surfer. ( avec un point à la fin ). Surfer existait déjà et je n’ai pas pu l’utiliser ☹️.
    Pour ceux que cela intéresse et qui sont déjà sur DISCOGS vous pouvez me contacter via mon profil. Si vous dites que vous venez du blog Bruce Lit… j’accepterai l’invitation…
    On pourra ainsi partager nos collections et discuter de notre passion commune .

  • zen arcade  

    Merci pour ce super article.
    1) Arnold Layne : pure merveille pop
    2) Interstellar overdrive : gros fan du Piper, j’aime beaucoup, surtout pour les dissonances
    3) Boo to you too : jamais entendu parler de cet album. Au vu de ta description, j’avais de grosses attentes. Carla Bley, free jazz, expérimental, ça a tout pour me parler. Mais le morceau que tu présentes sonne pourtant terriblement conventionnel à mes oreilles. Faudra que je jette une oreille sur d’autres titres mais celui-ci ne me convainc pas.
    4) Set the controls for the heart of the sun : j’adore ce morceau. La quintessence du Floyd planant comme je continue à l’aimer, même si Barrett n’est déjà plus vraiment là.
    Pour l’anecdote, dans ma récente liste des albums 80’s que je prends toujours plaisir à écouter, il y avait Red Temple Spirits, groupe californien qui a fait une reprise du morceau que j’aime beaucoup. A écouter au casque dans son lit. A la fin du morceau, tu rouvres les yeux et tu n’es plus dans ta chambre. Tu vas adorer la détester. 🙂
    https://www.youtube.com/watch?v=7D4-2NVkgEc
    5) Time : bon, Dark side, pour moi, c’est le point de bascule où Pink Floyd devient chiant. J’aime pas du tout, mais alors pas du tout du tout.
    6) Travel sequence : bon, tu dis toi-même que c’est mineur. Qui suis-je pour te contredire? 🙂
    7) See Emily play : j’adore le morceau. C’est sympa de voir le morceau joué par un groupe de papys, mais c’est loin d’avoir le charme de l’original. Anecdotique.
    8) Atom heart mother version 2020 : elle est sympa cette version. Ca ne peut de toute façon pas être pire que la choucroute sonore de l’original. Pas mon kiff mais merci pour la découverte.
    9) Astronomy domine : Morceau génial. A nouveau les papys, mais super version. Plus convaincant que See Emily play.
    10) Echoes : super. Cette version est terrible. On perçoit en effet beaucoup plus l’énergie et l’urgence. Ca rend le morceau encore plus hypnotique.
    Bonus : je ne connaissais pas du tout. Ca ne m’a pas manqué. 🙂

    • Jyrille  

      Red Temple Spirits : première fois que j’entends parler de ce groupe. Ca sonne très typiquement années 80 mais la reprise n’est pas mauvaise.

  • Jyrille  

    Ah, yes, un nouveau Top heu… 13 ! Cool, on a échappé à la vingtaine ^^

    Allez, j’y vais titre par titre et après on discute. Et direct je dis : beau portrait crayonneux Ed !

    Arnold Layne : j’adore ce morceau, typique de cette période anglaise. Par contre la batterie n’a rien de remarquable je trouve. Mais vraiment rien quoi.

    Interstellar Overdrive : super titre cool aussi mais pareil, je trouve la batterie très classique, voire étriquée.

    Tiens je te la remets au cas où : une reprise d’un autre titre du même album par At The Drive-In
    https://www.youtube.com/watch?v=UJ5DvP439Fc

    Boo To You : jamais entendue auparavant. J’ai tenté Carla Bley (son double album Elevator…), c’est chaud quand même. Là tu cites de beaux noms, je n’étais vraiment pas au courant de ces collaborations. J’aime beaucoup le titre, « FICTITIOUS SPORTS ». Le rythme est bien plus enlevé que d’habitude. On reconnaît bien la voix de Wyatt. C’est sympa. La batterie reste classique mais solide.

    SET THE CONTROL OF THE HEART OF THE SUN : ah oui là c’est sympa, ça change comme jeu de batterie. J’aime bien ce titre aussi.

    Je repasserai 😉

  • Eddy vanleffe  

    Bruce LIt le Blog a ça de particulier parfois c’est de nous parler de jeunes auteurs dont on aurait jamais deviné l’existence comme pour l’article d’hier et là de se pencher sur une personnalité, certes connue de la plupart, mais dont personne ne parle jamais…
    Nick Mason batteur mésestimé…je l’apprends ici… mais bon d’après certains David Gilmour a un jeu limité alors tout est possible dans le « nouveaumonde.con »
    En revanche, il est discret en effet, comme Charlie Watts et tant d’autres…
    je n’ai pas encore tout lu,mais bravo pour ce focus.

    • Surfer  

      Le regretté Charlie Watts vient du Jazz 😉. Pour le coup le GROOVE lui, il le maîtrisait .

      • Eddy vanleffe  

        certes, mais il était discret, il ne ramenait pas la lumière à lui…
        Je ne suis pas musicien et finalement je m’estime chanceux de pouvoir aimer ce que je veux sans devoir faire passer un examen de compétence aux musiciens.
        le fait que sur YOUTUBE on ait des profs de musique, des coach etc… bref des gens qui sont désormais accès à la parole et que tout le monde veut parler… on apprend régulièrement que tel ou tel artiste est surcoté incompétent etc…
        au rayon batterie mes artistes préférés sont souvent les psychopathes des années 60/70 comme Keith Moon dont on dit désormais souvent qu’en fait il ne savait pas jouer…
        pareil pour Bill Ward..
        je ne vais jamais crier au plus génial que ci ou ça…je n’ai pas la compétence pour ce genre d’assertion. En revanche, je me demande qu’est ce qui a bien pu faire leur succès? l’aura du groupe n’est pas tout.

        • Surfer  

          Je tiens à réhabiliter ici Keith Moon (même si mon avis compte peu) . Avec John Entwistle il formait l’une des meilleures sections rythmique de l’histoire du rock !
          Pour Charlie Watts…Oui il était discret, mais il avait son caractère.
          Il y a une anecdote à ce sujet. Un soir dans un hôtel où crèchaient les Stones, alors que Watts se reposait tranquillement d’un concert . Jagger c’est mis à beugler a tu tête dans les couloirs et réveiller tout le monde « OU EST MON BATTEUR !!!! ».
          Cela à sérieusement agacé Watts qui du coup, s’est levé a pris une douche a mis son plus beau costume et a attendu Jagger sur le pas de la porte. Quand il est arrivé, toujours en beuglant, Watts très classe dans son beau costume lui a asséné un putain de coup de latte en disant « NE DIS PLUS JAMAIS QUE JE SUIS TON BATTEUR….C’EST TOI QUI EST MON CHANTEUR »

          • Eddy vanleffe  

            anecdote célèbre qui me fait encore rire…

            Pour Moon, en fait avec le temps je me fiche s’il est meilleur q’un autre…
            j’adore entendre/vivre sa frappe et il est presque ma raison principale d’aimer THE WHO (avec John Entwistle en effet…)

            Disons q’un truc qui me sabote l’humeur, c’est bien le fait que certains vouent un temps assez incommensurable à tenter de bousiller la réputation (artistique) de quelqu’un dans l’idée bien saugrenue de vouloir réparer des injustices souvent bien imaginaires dont le sédiment n’est qu’un vilain sentiment de jalousie.
            je préfère l’optique comme celle de mon collègue Tornado qui réhabilite…
            Défendre ce qu’on aime
            Ne pas détruire ce qu’on aime pas!

        • Bruce lit  

          Inventivité, puissance, excentricité, sonorité : Keith Moon avait tout pour lui. Ceux qui disent que Keith Moon ne savait pas jouer sont de parfaits ignares. Il y en a beaucoup sur Youtube qui révisent leur histoire du rock sans en connaître un Iota. Morons.

          • Jyrille  

            Pas tout non, c’était loin d’être un métronome 😁

          • Eddy vanleffe  

            j’aimerais que ce soit vrai, mais voilà
            les gens « critiques » sont en général prof de musique, ou au conservatoire etc…
            ils ont un bagage nécessaire pour pouvoir justement pointer les inaptitudes des uns ou des autres…l’argument « on s’en fout c’est rock » est pour eux de la mauvaise foi de « fan boomer attaché à ses vinyles doudous »…
            quand je me documente en ligne sur un artiste ou un autre pour faire mes petits articles, je suis souvent obligé de filtrer à travers toute cette « doxa » qui prend de la place.
            c’est normal d’ailleurs nous sommes les vieux cons contre lesquels les jeunes doivent s’opposer….
            ils remettent en question les Hendrix, Pink Floyd etc…

          • Bruce lit  

            Mais alors, je les emmerde bien profond et plus.

  • Présence  

    Un portrait saisissant par Edwige !

    J’avoue tout : je n’ai pas d’avis sur le jeu de Nick Mason. 😀

    Swing, souplesse et sens du placement : je n’ai pas l’oreille assez fine pour me rendre de ces caractéristiques, et en fait je n’ai jamais écouté les parties de Mason avec curiosité (je dois être trop habitué aux cogneurs).

    Des morceaux proposés, je ne connaissais que Time. J’ai beaucoup aimé Set the control for the heart of the sun. Les morceaux du groupe Nick Mason’s Saucerful Of Secrets band s’écoutent tout seuls. Merci pour ces découvertes.

  • Jyrille  

    TIME : moi c’est le contraire de Zen, je préfère le Pink Floyd de cette trilogie-là (je le répète : MEDDLE – DARK SIDE OF THE MOON, WISH YOU WERE HERE), et DARK SIDE est sans doute l’album que j’ai le plus écouté d’eux. C’est vrai qu’ici, Mason la joue bien cool et que c’est ce qu’il fallait pour ce morceau (excellent d’ailleurs pour moi, la quintessence du Floyd). Tu as raison pour les rototoms, et merci pour le lien vers Collins !

  • Jyrille  

    THE TRAVEL SEQUENCE : je ne connaissais pas et pourtant j’ai parcouru la majorité de la disco du Floyd… c’est sympa et ouais, la batterie est en avant, on sent l’influence jazz. On dirait presque du Miles période électrique. Je ne l’avais jamais entendu jouer comme ça, le Mason.

  • Bruce lit  

    @Tous : Tornado fait le pont, il m’avait tout de même demandé de maintenir l’article. Il revient commenter plus tard.
    Comme toujours très beau portrait d’Edwige qui donne un côté presque dangereux à Nick Mason qui est quand même le grand gentil du groupe avec Rick Wright.
    Très bonne initiative que de proposer un focus sur le « branleur » du groupe.
    J’ai longtemps fait partie de cette « élite » qui dénigrait Mason et pour cause : pour un jeune ado qui déciuvre le Floyd, le mec en impose pas du tout. Tous ses crédits de DARK SIDE sont bidons. Roger Waters lui a accordé les siens parce qu’à l’époque c’était son meilleur ami (chose que le bassiste à dents de cheval regrettera par la suite).
    Pour un fan de THE WALL, il est quasiment impossible de savoir qu’il ne joue pas sur certains morceaux et on ne peut pas dire qu’il brillera par la suite : sur MOMENTARY et DIVISION, son jeu est ennuyeux et plat. En public, c’est encore pire puisqu’il était si mauvais qu’il fallait qu’il soit doublé !

    Avec le temps j’ai révisé mon jugement et ton article va dans le bon sens. Mason n’est sans doute pas le meilleur du rock mais il sera le meilleur que le Floyd pouvait avoir. Une personnalité discrète, drôle, arrangeante qui ne vint pas parasiter le duo Gilmour-Waters.
    Son jeu simple et rond vient s’articuler avec celui de Waters et tu as raison de mentionner que sur TIME ou MONEY l’homme fait des merveilles.
    Je n’aurais pas fait le rapprochement avec la techno pour ARNOLD LAYNE mais en réécoutant le morceau, pourquoi pas. Pour le disco, je ne trouve pas. C’est plutôt ANOTHER BRICK IN THE WALL non ?

    Pour pinailler : sur FICTITIOUS SPORTS, Mason ne compose rien. Il n’arrange pas non plus. C’est d’avantage un album de Carla Bley sur lequel il joue mais le nom de Nick Mason a été choisi car plus vendeur.
    Tu oublies également deux faits d’armes majeurs : pour le coup producteur du légendaire ROCK BOTTOM de Robert Wyatt et de NEW ROSE des Damned.
    Par contre, oui, son come back sur SAUCERFUL OF SECRETS est juste épatant et il propose véritablement une troisième voie entre Gilmour et WAters. Sur le tard, certes mais tout le disque est génial.
    Hâte de lire la partie sur Wright.

    • zen arcade  

      « Mason n’est sans doute pas le meilleur du rock mais il sera le meilleur que le Floyd pouvait avoir.  »

      Voilà. C’est exactement ça. Tout le reste est littérature.
      On s’en fout que Nick Mason, Keith Moon ou je ne sais quel musicien de n’importe quel groupe rock ne soit pas des grands virtuoses.
      Ils ont joué dans des putains de groupe (que j’aime ou pas, c’est pas la question) et rien n’aurait été pareil sans aucun d’entre-eux.

      • Bruce lit  

        @Zen : C’est surtout que tous ces tutos YOUTUBE sont complètement hors sujet. On parle de rocknroll, une musique primitive, binaire, viscérale dont la plupart des musiciens, dont les Beatles ne savent même pas lire la musique. C’est justement parce qu’ils n’avaient pas le temps de se faire chier en conservatoire qu’ils n’ont ni technique ni connaissance syntaxique de la musique.
        Inversement, je défie quiconque ici de me prouver que Pavarotti était un bon chanteur de Rock.
        @Cyrille : le non respect du temps fait partie de l’identité sonore des Who. On a souvent dit d’eux que c’était le seul orchestre du rock où les musiciens jouaient les uns contre les autres.

        • Surfer  

          « On parle de rocknroll, une musique primitive, binaire, viscérale dont la plupart des musiciens, dont les Beatles ne savent même pas lire la musique. »

          Hou là là Bruce….tu vas un peu loin là !!! Le 5ème Beatles leur producteur George Martin vient de la musique classique. Faut pas négliger cet aspect qui a été fondamental dans le succès du groupe. Et puis les Beatles sont pas des manches 😀😀😀

          • Surfer  

            Macca a fait des albums de musique classique !!!! Je ne peux pas te laisser dire qu’il n’a pas de connaissance syntaxique de la musique. !!!!😧😧😧😧

          • Bruce lit  

            Ce n’est pas une critique bien au contraire. Ces gens ont révolutionné la musique sans savoir en lire une ligne.
            Lorsque Macca sort son ORRATORIO, il se fait littéralement étriller par la critique à cause de ça.
            Mais tu as raison de mentionner George MArtin qui comblera ces lacunes.

          • zen arcade  

            Faut aussi à mon avis différencier le bagage théorique et la virtuosité technique.
            En jazz, si tu n’es pas un virtuose de ton instrument, t’es juste un charlot. Par contre, les grands jazzmen historiques n’avaient pas de background théorique.
            Si tu veux jouer de la musique classique, c’est pareil, si tu n’es pas un virtuose de ton instrument, tu feras illusion devant Tata Gertrude le dimanche après-midi mais ça n’ira pas plus loin. Et si tu n’as pas un bagage théorique solide, tu peux oublier toute prétention.
            Le rock peut se passer des deux et même assez souvent en profiter. Ce qui ailleurs est considéré comme un manque rédhibitoire peut se révéler un atout. La virtuosité et le bagage technique peuvent être remplacés par d’autres choses. C’est ça qui est difficile à encaisser pour certains.
            Après, c’est pas interdit de savoir jouer quand on fait du rock mais bon… c’est pas la garantie de faire quelque chose d’intéressant pour autant.

          • Bruce lit  

            Ce qui ailleurs est considéré comme un manque rédhibitoire peut se révéler un atout.
            Sid Vicious Rules !

          • Jyrille  

            « Ils ont joué dans des putains de groupe (que j’aime ou pas, c’est pas la question) et rien n’aurait été pareil sans aucun d’entre-eux. »

            Voilà, c’est la conclusion à laquelle je devais arriver avant d’avoir pu tout écouter. Tu cites les Who, mais c’est pareil pour les Stones, pour Van Halen, pour Television, pour Blur, pour les Violent Femmes, pour Queens of the Stone Age, en fait pour tous les groupes : ils ont leur batteur qui ont posé leur patte et on s’en fout qu’ils soient super forts ou pas. Sans eux, le groupe n’est pas le même et c’est tout. Regardez le PSG : que des super joueurs, pas de supers résultats…

            Parce que bon, même les Stones et Van Halen ont des tempos bien à eux, des manière de jouer en décalage : Keith Richards est un peu en avant sur le temps et Charlie Watts au fond, ou le contraire je ne sais plus.

            Pour les Beatles, Macca dit clairement qu’il ne sait pas écrire la musique sur partition et qu’il ne veut surtout pas, personnellement je ne vois pas en quoi c’est problématique.

            Après tu as le cas Led Zep : https://www.youtube.com/watch?v=UvOm2oZRQIk

          • Eddy vanleffe  

            En gros ce qui rebute certains c’est que le rock c’est bien parce que c’est pourri… ^^ …

          • Eddy vanleffe  

            « Ce qui ailleurs est considéré comme un manque rédhibitoire peut se révéler un atout.
            Sid Vicious Rules ! »

            Çà y est on a perdu Bruce…

            et pourquoi pas Stuart Sutcliff … 🙂

          • Surfer  

            OCEAN’S KINGDOM, de Paul McCartney qui a été un succès commercial et critique de la musique classique démontre que MACCA est un musicien complet. Quand on a un don du ciel et cette fibre musicale on est bon partout. Il ne fait, certes pas preuve d’ une grande virtuosité avec un instrument et il n’a pas de formation musicale à proprement parlé MAIS il comprend la musique mieux que quiconque.

            Mais je vois ce que tu veux dire BRUCE : Quincy Jones qui a l’oreille absolue et qui a travaillé avec les Beatles les a qualifiés des pires musiciens du monde. 😀😀😀

          • Bruce lit  

            Mais je ne dis pas le contraire !
            Tu me lis sans doute trop vite.
            Pour beaucoup de groupes de rock dont LE MEILLEUR, la technique et la connaissance du solfège n’ont aucune importance.
            C’est mieux comme ça ? 😉

          • Surfer  

            Yes 😉

  • Fletcher Arrowsmith  

    Bonjour Tornado et Ed,

    Mason est pourtant capable de jouer des morceaux complexes (MONEY et sa rythmique atypique en 7/4). Son jeu, touffu mais basique, au tempo lent (entre 60 et 70 BPM, le plus souvent) mais parsemé de syncopes et de doubles-croches précises, est conçu pour être au service d’une recette où le groove prime sur tout, sans la moindre velléité de démonstration technique. Swing, souplesse et sens du placement je comprends désormais ce type de phrases, qui me passionnent. Voilà ce que je viens chercher dans ce type d’article.

    les utilise pour jouer un lick (dans la rythmique), et non un fill (en dehors de la rythmique) idem. Je prends un cour magistral.

    J’apprécie les éléments de contexte mais surtout le focus sur le batteur. Cela m’a permis de faire une écoute différente des ces morceaux, de les voir différemment pour ceux que je connaissais.

    Je découvre également que je suis loin de maitriser l’œuvre des Pink Floyd avec des gros trous dans ma discographie personnelles.

    – THE PIPER AT THE GATES OF DAWN (Vinyle)
    – ATOM HEART MOTHER (Vinyle)
    – THE DARK SIDE OF THE MOON (Vinyle)
    – THE WALL (Vinyle)
    – THE DIVISION BELL (Vinyle)
    – PULSE (CD)

    Ayant des gouts assez singuliers, et la musique me renvoyant en général surtout à des souvenirs précis, mon album préféré des Pink Floyd reste THE DIVISION BELL puis THE DARK SIDE OF THE MOON ensuite.

    Merci monsieur le professeur et bravo à Ed une nouvelle fois pour les superbes illustrations qui rendent encore plus vivantes l’article.

  • Jyrille  

    SEE EMILY PLAY : j’adore ce titre aussi. Je ne connaissais pas du tout cette formation. Cette version est sympa mais n’a pas le charme de l’originale.

    Je n’ai jamais vraiment accroché à ATOM HEART MOTHER même si il y a de bons trucs dessus. Je me rends compte que ton TOP 13 devient TOP 16 avec les liens… bon, je crois que je n’aurais pas le temps de finir aujourd’hui !

  • JP Nguyen  

    Bigre. Étant grandement ignare dans le domaine de la batterie et n’ayant aucun point d’accroche avec les Pink Floyd de cette époque (je les connais et apprécie principalement via Division Bell) je ne suis donc pas dans la cible de cet article. Je suis incapable de distinguer un batteur d’un autre.
    Je perçois la passion dans l’écriture et l’intention de rendre justice à un des membres moins médiatique du groupe mais je n’ai ni le bagage musical ni le bagage émotionnel pour vraiment l’apprécier.

  • Jyrille  

    ATOM HEART MOTHER : c’est vrai, cette version est plutôt cool, moins pénible que l’originale je trouve.

    Version live at the BBC, Early version, Version studio : bon ben je me ferais ça plus tard, c’est trop long.

    ASTRONOMY DOMINE : cette version est pas mal du tout ouais.

    ECHOES : bon, je suis désormais incapable de regarder 2001 A SPACE ODYSSEY sans ce morceau pour la partie finale. Ca colle tellement mieux. Une de mes favorites du groupe.

    « Il manque évidemment des titres à ce podium tant il est difficile d’en sélectionner aussi peu. » Mais Tornado, c’est tout l’intérêt d’un TOP 10. C’est de faire des choix pour passer la parole. Alors en faisant des top 15 sur 4 articles, tu mets 60 titres du Floyd, c’est plus qu’il n’en faut…

    Les titres psyché de ATOM HEART et UMMAGUMMA, je me les referais plus tard aussi, je n’en ai franchement pas un super souvenir.

    De THE EARLY YEARS, je n’ai qu’une dizaine ou quinzaine de titres emblématiques, dont la plupart étaient sur RELICS. Mais ce dernier datant des années 70, il a forcément un moins bon son que les remasters de EARLY YEARS. Et c’est une compile que j’aime bien, elle s’appelle The Early Pink Floyd Singles, on y trouve dessus :

    Arnold Layne
    Candy and a Currant Bun
    See Emily Play
    The Scarecrow
    Apples and Oranges
    Paintbox
    It Would Be So Nice
    Julia Dream
    Point Me At The Sky
    Careful With That Axe, Eugene

    https://en.wikipedia.org/wiki/Shine_On_(Pink_Floyd_box_set)#The_Early_Singles

    Le titre bonus est totalement anecdotique, je n’essaierai même pas l’album…

    En tout cas, un grand bravo évident pour un tel article, encore une fois, Tornado. Respect.

  • Tornado  

    Merci beaucoup pour tous ces retours. C’est impressionnant de tomber sur tous ces posts au retour d’un break de quelques jours.

    Tout d’abord merci à Ed’ qui m’a fait ses dessins (celui-là et d’autres) avec une disponibilité, une efficacité et une gentillesse inégalable. De nouveau ce sens du regard avec ici ce « petit plus » de donner un regard étrange et assez fascinant (certains ont pensé à Charles Manson sur FB !).

    @Surfer : ATOM HEART MOTHER : Pour moi c’est un morceau qui a mal vieilli mais que j’écoute néanmoins encore. Il y a de très beaux passages (le violoncelle notamment. Mais aussi des passages laborieux. Mais c’est normal : C’était le début du prog. Une expérimentation, un tâtonnement, qui plus-est réalisé par des musiciens encore jeunes et inexpérimentés (Mason joue plutôt mal sur la version studio, en revanche on entend avec le recul que Gilmour commence carrément à assurer à partir de cet album). Ce qui est pénible, en revanche, c’est de lire encore ici ou là que « c’est un grand album alors qu’à partir de DARK SIDE Pink Floyd c’est naze »… Pour moi c’est comme comparer un morceau de flûte joué par un homme de cro-magnon et le requiem de Mozart…
    Ah ! par contre je préfère DAYS Of FUTURE PASSED à ATOM HEART MOTHER.
    UMMAGUMMA on en a déjà parlé. C’est un album raté et complètement obsolète en ce qui me concerne. Même la partie live, avec le recul, n’arrive pas à la cheville du LIVE AT POMPEÏ ou d’autres perles qu’on trouve aujourd’hui sur les EARLY BOX ou les IMMERSION BOX.
    DISCOGS : je ne connais pas du tout. Tu aurais un lien pour voir ?

    @Zen : Merci.
    Boo to you too : Comme dit dans l’article c’est le titre le plus facile d’accès de l’album. Le reste est plus dans l’esprit « dada ». Je dois confesser que c’est un album que je n’écoute quasiment jamais. Je ne peux pas écouter de free-jazz. N’étant pas musicologue, je ne supporte ni la musique expérimentale, ni la musique atonale. Je l’ai attentivement réécouté pour la rédaction de l’article, mais depuis je n’y suis pas revenu.
    Set the controls for the heart of the sun : Très impressionnante, cette reprise. Je ne connaissais vraiment pas ce groupe. Jamais entendu parler. Je ne déteste pas du tout. C’est effectivement très… trippant.

    @Cyrille : Tu es d’une mauvaise foi terrible avec cette histoire de TOP 25 ! Il y a 10 titres et un bonus ici. Tous les autres liens c’est pour les curieux qui veulent –éventuellement- jeter une oreille sur les titres cités. Il n’y a aucune velléité de ma part de faire bouffer de force 25 chansons à chaque foi. Je me dis juste que, parfois, quand je lis un article et qu’on cite un titre que j’aimerais bien écouter, ce serait sympa d’avoir un lien. Du coup je prends le temps de les faire. Ça ne va pas plus loin !
    Bon sinon merci beaucoup pour tous tes retours chaleureux ! ^^
    Arnold Layne et Interstellar Overdrive : « la batterie n’a rien de remarquable ». Je ne suis pas d’accord. L’intérêt de redécouvrir ces morceaux par l’écoute attentive de la batterie, à cette époque où il fallait tout inventer, c’est de remarquer comment des musiciens pas forcément virtuoses pouvaient marquer au fer rouge l’histoire du rock avec simplicité et efficacité (sur ARNOLD LAYNE, Mason fait carrément une déclinaison de ce que fait Charlie Watts sur Satisfaction en fait, mais en plus moderne !). Aujourd’hui j’écoute beaucoup de groupes de prog actuels : Les mecs sont d’effrayants virtuoses mais ça ne sert à rien. C’est bien Mason qui enflamme les deux entrées d’Interstellar Overdrive. Avec un jeu fruste, c’est vrai, mais saisissant. Je continue d’en être persuadé : Sans Mason, pas de Pink Floyd. J’en suis réellement convaincu.
    Le reprise par At The Drive-In : Je n’aime pas tellement (le long passage instrumental est cool, le couplet et le refrain me font fuir, par contre), mais c’est également impressionnant. Les musiciens sont vraiment très bons.
    De rien, pour Phil Collins^^. Je l’aime beaucoup aussi ! Pour moi c’est très clair : L’apogée de Pink Floyd va de MEDDLE à THE WALL.
    Vraiment chouette ce lien sur Bonham ! Il y a longtemps que je songe à un TOP 10 Led Zep. Mais j’ai peur que ce soit trop banal. Pour le coup, il faudrait peut-être que je fasse comme Bruce sur ce coup-là : Parler autant de musique que de la vie des musiciens. J’ai beaucoup lu sur Led Zep et donc pas mal de choses à dire s’il le faut.
    ATOM HEART MOTHER : « c’est vrai, cette version est plutôt cool, moins pénible que l’originale je trouve ». Mais carrément ! ^^
    « Mais Tornado, c’est tout l’intérêt d’un TOP 10. C’est de faire des choix pour passer la parole » : Ce sont des copiés-collés de phrases que je mets dans chacun de mes TOP 10, juste pour créer un lien entre eux et rappeler que c’est difficile de réaliser une telle sélection. Plus un gimmick qu’autre chose.
    « Les titres psyché de ATOM HEART et UMMAGUMMA, je me les referais plus tard aussi » : Encore une fois, ces liens ne sont pas une obligation. Et pour ceux-là en particulier tu aurais bien tort de te forcer ! 😀
    « Le titre bonus est totalement anecdotique, je n’essaierai même pas l’album… » : Peut-être mais c’est intéressant de noter ce qu’a pu faire le bonhomme et en particulier quand c’est en dehors de sa zone habituelle, surtout pour un musicien souvent méprisé comme celui-ci. Combien de musiciens minimalistes récoltent de louanges ces derniers temps, comme pour articuler une réaction face aux « virtuoses » qui, au final, ne font que s’agiter sans rien laisser de marquant derrière eux ? Rien que pour ça, c’est intéressant comme exemple, non ? Après je suis d’accord, ce n’est pas un morceau que j’écoute tous les jours.

    @Eddy : Pour Keith Moon, j’ai souvent lu qu’il a été l’un des plus grands batteurs de l’histoire (du rock) pour l’étendue de son jeu qui compilait puissance, fureur, technique et créativité. Il semblerait donc bien qu’il ait été l’un des premiers virtuoses de l’histoire du rock, mais avec derrière une volonté anarchique de tout faire pour ne pas être propre (en jouant faux s’il le fallait). J’ai également lu que John Entwistle était sans doute l’un des quatre meilleurs bassistes, avec John Paul Jones et je ne sais plus qui ensuite. Mais bon, tout ça est très subjectif, y compris de la part des « sachants » qui rédigent nos bibles du rock.

    @Présence : Tu n’es pas très loquace sur Pink Floyd. Quel genre d’article musical aimerais-tu (en toute modestie pour la question) lire ici en particulier ?

    @Bruce : « Roger Waters lui a accordé ses crédits, chose qu’il regrettera par la suite ». Ils sont toujours très amis, non ?
    J’ai également fait la tronche quand j’ai appris qu’il ne jouait pas certains morceaux de batterie sur THE WALL, dont The Happiest Days Of Our Lives, qui a longtemps été un titre que je faisais écouter à des gens lorsque je voulais défendre son talent de batteur… (argh…). Bon, cela-dit il le jouait bien en live. J’ai été également surpris, récemment d’apprendre qu’il ne joue pas la partie de batterie de REMEMBER A DAY, alors que le style est le même que le sien… Mystère…
    « Tu oublies également deux faits d’armes majeurs : pour le coup producteur du légendaire ROCK BOTTOM de Robert Wyatt » : Héhéhé… tu n’as donc pas lu le paragraphe du titre bonus puisque c’est là que je le cite ! Par contre j’ai volontairement passé sous silence THE DAMNED et toute contribution au punk, je l’avoue… 😉

    @Fletcher : Merci pour ce retour tellement chaleureux ! Tu auras sans doute deviné que j’ai joué de la batterie ! ^^
    Tu es donc comme moi : Tu t’intéresses avant tout à la musique. La manière dont c’est construit, joué et arrangé.
    Mes albums préférés du Floyd sont ceux des années 70 (MEDDLE, DARK SIDE, WISH YOU WERE HERE, ANIMALS et THE WALL. Mais WISH YOU WERE HERE est carrément pour moi le plus grands des albums de tous les temps.

    @JP : Si tu as perçu cette passion, c’est déjà très bien ! Merki.

    @tous : C’est vraiment génial de voir qu’un article génère ces discussions. La chose qui en ressort est carrément à la hauteur, en plus : La virtuosité et la technicité sont deux choses qui ne sont pas importantes dans le rock. Ce qui est important c’est la compréhension de la musique et de ce que l’on joue. Il fallait bien un article sur Nick Mason pour en arriver à ce constat. Je suis vraiment comblé.

    • Jyrille  

      « Rien que pour ça, c’est intéressant comme exemple, non ? » Complètement.

      « La virtuosité et la technicité sont deux choses qui ne sont pas importantes dans le rock » C’est clair !

      Je suis totalement preneur d’un TOP 10 sur Led Zep car même si c’est un de mes groupes phares, je n’ai que très peu eu la curiosité de lire sur eux. La musique me suffit. Content que le lien sur Bonham t’aie plu !

    • Surfer  

      « Ah ! par contre je préfère DAYS Of FUTURE PASSED à ATOM HEART MOTHER. »

      Oui c’est sûr qu’il est difficile de faire mieux que les Moody Blues en matière de rock symphonique 😉.
      Sinon malgré nos petits différends, tes albums préférés du Floyd sont aussi les miens.👍.

      Je suis aussi preneur d’un TOP de LED ZEP. 👍

      Concernant DISCOGS, c’est une plateforme gratuite qui permet de gérer en ligne une collection de disques. Elle permet de tout classer et référencer.
      On peut aussi, via cette plateforme, acheter ou vendre des disques.
      C’est ce que j’ai trouvé de plus pratique pour mes disques : À ce jour j’en ai référencé un peu plus de 600.
      Pour partager une collection avec un ami il faut qu’il soit sur cette même plateforme et accepter son invitation.
      Je n’ai pas de lien à te donner pour cette application car tout dépend de ton système d’exploitation IOS, Androïd… Mais si cela t’intéresse tu devrais pouvoir trouver et télécharger facilement cette application qui est très populaire 😉

      Pour mes BDs je suis sur BDphile… Qui est aussi très pratique 😉

    • Bruce lit  

      My bad pour Robert Wyatt. Concernant vos textes, il y a un laps de temps entre le moment où je les mets en forme, les publie et les commente d’où parfois une impression de flottement.
      Waters et Mason sont de nouveaux amis depuis le début des années 2000. Mais Roger n’a pas digéré le fait que Mason rejoigne la mutinerie de 1987.
      Il ne faut pas oublier tout de même que Mason était complétement détruit en tant que musicien après les années Waters. Confiance en lui annihilée comme ce pauvre Rick Wright.
      Un jour sur une plage, en 2001 il sent une forte poigne sur ses épaules. C’est Roger Waters qui lui faisait un massage en passant par là par hasard. Mason est désormais le seul Floyd que Waters continue de côtoyer. Nick a écrit : Roger Waters est l’homme le plus compliqué du monde mais je tiens beaucoup à lui.

      • Tornado  

        Voilà qui est raccord avec ce que je connais. Des relations très complexes. C’est surtout la relation Waters/Gilmour qui est très problématique. Le second ayant complètement décidé de couper les ponts, alors que le premier…

  • Présence  

    @Tornado : je ne suis pas très loquace sur Pink Floyd parce que je ne me sens pas à la hauteur de l’article. Ce fut un plaisir de lecture, et d’en découvrir beaucoup plus. Pour ma part, j’en suis resté à Dark side of the moon, Whish you were here, The wall, The final cut. J’ai tenté l’écoute d’autres albums, mais ils ne me parlent pas.

    Je serais preneur d’articles sur le jazz, pourquoi pas la période Kind of blue de Miles Davis, ou une autre. Ou une exploration de la carrière de Frank Sinatra. Ou Burt Bacharach.

  • Jyrille  

    Bien, j’ai écouté toutes les versions de ATOM HEART MOTHER. Et ouais, la dernière et la plus courte est bien de loin la meilleure. Je le saurais désormais ! Merci Mr. T.

  • Bruce lit  

    J’ai réécouté UMMAGUMMA ce matin.
    Mason fait de forts belles choses aux cymbales de CAREFUL WITH THAT AXE EUGENE.

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