Des histoires à raconter (The Leftovers)

The Leftovers de Tom Perrotta et Damon Lindelof

Des anges…

Des anges…

CYRILLE M

1ère publication le 8/09/17- MAJ le 08/12/18

VF : Warner Bros

The Leftovers est une série télévisée américaine terminée. Elle a été diffusée par HBO en trois saisons, respectivement en 2014, 2015 et 2017. Alors que les deux premières saisons comportent dix épisodes, la troisième n’en présente que huit.

Si vous ne l’avez pas vue, et que vous avez l’intention de vous y mettre un jour ou l’autre, vous risquez de perdre quelques surprises lors de la lecture de cet article…

L’histoire

Le quatorzième jour d’octobre, dans les années 2010, deux pour cent de la population mondiale disparaît d’un seul coup, dans un évanouissement, comme le ravissement de la Bible. Voilà ce que dit Wikipédia de cet événement :

« L’enlèvement de l’Église (ou ravissement) est un évènement de l’eschatologie chrétienne, dans lequel les chrétiens seraient transportés au ciel et rassemblés pour y rencontrer le Christ à son retour, sept ans avant l’établissement de son règne. »

Des enfants, des mères, des pères, des compagnes et compagnons de tout âge et de toutes les conditions n’existent soudainement plus, laissant leurs familles et amis choqués, confrontés à un événement mondial inédit, devenant ainsi ceux qui restent (the leftovers). Certaines célébrités en font également les frais, ce qui donne quelques clins d’œil savoureux, notamment à Gary Busey, le surfeur-acteur.

La série suit plusieurs personnes de Mapleton, une ville imaginaire en banlieue de New York, qui font toutes partie de l’entourage des deux personnages principaux : Kevin Garvey Jr (Justin Theroux), le chef de la police, et Nora Durst (Carrie Coon). Nora questionne les personnes ayant eu des disparus dans leurs proches pour le compte d’un organisme d’Etat, un questionnaire long et aux nombreuses questions déroutantes, portant sur les sentiments des interrogés ou sur les habitudes hygiéniques des disparus, un questionnaire qui peut rappeler celui de Blade Runner si on est un peu tordu.

La série débute trois ans après l’événement, nommé le Départ Soudain (Sudden Departure). La vie ne semble pas, à première vue, avoir beaucoup évolué, mais ce moment inexplicable a laissé des traces bien profondes : la religion a pris une place bien plus importante, mais surtout par les sectes qui ont pris de l’ampleur, les religions classiques périclitant peu à peu. La plus populaire est celle des Survivants Coupables (Guilty Remnants) : ils font vœu de silence, s’habillent uniquement en blanc, fument clope sur clope, n’ont plus de propriété personnelle, jettent toute image, jusqu’à supprimer les miroirs.

Jill, à droite, adolescente typique en perte de repères

Jill, à droite, adolescente typique en perte de repères  
Source Cinematte
©HBO

Laurie Garvey (Amy Brenneman), la femme de Kevin, a rejoint les Survivants Coupables. Kevin vit donc seul avec sa fille Jill (Margaret Qualley) et une amie de cette dernière, qui n’a plus de famille. Malgré sa position de chef de la police, il est aussi perdu que tout le monde. Jill a un comportement dépressif, et les jeunes en général passent leur temps à faire la fête, d’abuser d’alcool et de drogue, et d’avoir des comportements déviants et destructeurs.

Le père de Kevin, Kevin Garvey Sr (Scott Glenn), l’ancien chef de la police, est enfermé dans un institut psychiatrique : depuis le jour de la disparition, il a commencé à entendre des voix. Tommy (Chris Zylka), le fils de Laurie et beau-fils de Kevin, a décidé de se mettre au service de Holy Wayne (Paterson Joseph), un prophète auto-proclamé qui aurait le pouvoir de retirer la souffrance des gens en les prenant dans ses bras.

Nora, elle, a perdu ses deux enfants et son mari lors de l’événement, ce qui est très rare. Soudainement seule et désemparée, elle fait preuve d’un cynisme désarmant autant qu’agressif, et pour ne pas perdre sa douleur, elle paie des prostituées pour qu’elles lui tirent à bout portant avec un calibre de belle taille, protégée uniquement d’un gilet pare-balles. Son frère Matt (Christopher Eccleston) est prêtre, sa femme est tombée dans un état végétatif depuis l’événement : ils furent emboutis par une voiture dont le conducteur venait de disparaître.

D’autres éléments nous semblent étranges : les chiens sont redevenus sauvages et se déplacent en meute, le 14 octobre est devenu une journée de recueillement, les lois ont dû s’adapter à cette situation, et les croyances ésotériques explosent, multipliant les voyants en tout genre. Et parmi eux, certains semblent avoir de vrais pouvoirs de divination, ou sont visionnaires. Mais le doute persistera toujours…

Scott Glenn, increvable et beaucoup plus sympa que son Stick dans Daredevil

Scott Glenn, increvable et beaucoup plus sympa que son Stick dans Daredevil
Source Cinegeek
©HBO

La création

La série est l’œuvre de Tom Perrotta et de Damon Lindelof. Toute la première saison est une adaptation du roman de Perrotta portant le même nom, ce qui explique sa relative unité d’action et de lieu. La principale trame concerne les actions des Survivants Coupables, qui perturbent les commémorations, occupent l’espace public passivement-agressivement, cherchant toujours de nouvelles recrues, ce qui n’est pas compliqué : ceux qui restent ont tous perdu leurs convictions les plus profondes, qu’elle soit religieuse ou scientifique. Le questionnaire de Nora s’attarde sur des détails, mais permet ainsi de fournir une tendance qui pourrait éclairer un aspect physique ou chimique capable d’expliquer ce phénomène.

Les saisons suivantes étant de pures créations, la série trouve une ampleur et une liberté inégalée. Les épisodes durent entre cinquante-deux minutes et une heure et treize minutes, comme Six Feet Under ou The Sopranos auparavant, mais avec moins d’épisodes par saison. Damon Lindelof est également le co-créateur de la série Lost (que je n’ai jamais voulu voir suite aux critiques catastrophiques de mes chroniqueurs personnels), ce qui fait de The Leftovers un mélange étonnant de série intimiste, réaliste et moderne, et de série fantastique, dans laquelle tout peut arriver. Le fantastique ne prend jamais le pas sur le destin des personnages, qui sont nos guides autant que le propos même de la série. Elle ne tombe jamais dans le spectaculaire. Comme dans la vraie vie, plutôt que de s’attarder sur l’inexplicable, les auteurs s’attachent aux réactions de leurs personnages à des situations exceptionnelles.

Tout l’intérêt de cette série réside dans son principe, son postulat : prendre le spectateur par surprise, l’emmener toujours plus loin et refuser toute limite. Tout ce que j’ai pu résumer dans la première partie n’est absolument pas posé dès le pilote, tout s’apprend au fur et à mesure, et la vision de The Leftovers nécessite un certain investissement ainsi qu’une énorme suspension volontaire de crédulité.

Les activistes des Survivants Coupables multiplient les provocations

Les activistes des Survivants Coupables multiplient les provocations
Source Cinegeek
©HBO

Ainsi, dès le troisième épisode, nous ne suivons plus Kevin, Laura, Jill, Nora et les autres : tout l’épisode est centré sur Matt, le frère de Nora, qui vit un vrai polar sur quelques jours intenses pour sauver sa paroisse. Jusqu’à ce moment, il n’était apparu que comme personnage secondaire. Par la suite, il aura droit à deux autres épisodes seuls, tout comme Nora, Kevin, et le père de Kevin. Tous les débuts d’épisodes multiplient les surprises, nous ne savons jamais vraiment où et quand nous sommes, jusqu’à ce que quelques indices nous soient livrés, que ce soit par les dialogues ou les personnages qui apparaissent soudainement. Le meilleur exemple en est sans doute le premier épisode de la seconde saison, qui ne comporte aucun personnage connu avant sa dernière minute.

Chaque épisode peut être vu comme une énigme, une nouvelle clé, une pièce d’un puzzle à considérer pour avoir une vision claire des différentes situations et états d’esprit. En bref, The Leftovers veut nous perdre. Mais pour mieux nous intriguer et nous divertir.

Dans cette série, vous croiserez un cerf enragé, un sous-marin nucléaire français, des gens qui font du trampoline, un tatouage du Wu-Tang Clan, des mannequins de cire, un tueur international, des drones, un somnambule, de l’usurpation d’identité, un mariage au milieu de la rue, des chants aborigènes d’Australie, une lapidation, une ville assiégée, un acteur has-been de sitcom (Perfect Strangers, Larry et Balki en VF) dans son propre rôle, des tremblements de terre… entre autres.

C’est l’incongruité de cette liste qui donne le ton et le credo des auteurs : si des gens disparaissent sans raison, tout peut arriver. Et c’est ce que vivent tous les personnages. Soudainement abandonnés, ceux qui restent deviennent des orphelins, et la plupart des personnages ne croient plus à rien, courent après des chimères. Trouver un sens, coûte que coûte, que même la religion n’offre pas. Une série spirituelle, qui questionne sur les croyances de chacun sans jamais juger.

Comme dans les bds de Daniel Clowes, les nombreux éléments fantastiques ne sont jamais tape à l’œil et la série s’attache surtout à suivre les réactions des personnages, car au fond, rien ne change fondamentalement, la vie continue, et toute action amène une réaction. A proprement parler, ils sont tous plus ou moins pathétiques, et affrontent leurs aventures à reculons, souvent humiliés, souvent perdants, mais toujours survivants. On ne rigole pas beaucoup, mais le casting bourré de talents fait tout passer. L’humour est toujours subtil, léger, décalé.


La fresque utilisée dans le générique de la saison 1
©HBO

Musique et générique

La bande-son occupe une place très importante. Tout comme le récent Westworld, elle revisite certains titres pop et rock au piano (Take On Me de A-ha, Where Is My Mind? des Pixies), n’a qu’un seul vrai thème récurrent écrit par Max Richter, qui est aussi le compositeur du premier générique, celui de la saison 1. Mais elle ne recule devant rien pour passer tous les genres. Vous y entendrez du Al Green, du Fuck Buttons, du Charles Aznavour, du Ty Segall, des Beach Boys, du Rick Astley, du Buddy Rich, du Rihanna… et même des extraits de l’opéra Nabucco, totalement en désaccord avec ce que nous voyons, mais parfaitement pertinent au final.

Le premier générique est très anxiogène et déprimant. La caméra se promène sur une fresque inspirée de celle de la chapelle Sixtine, où des gens tentent de rattraper des proches qui s’envolent vers le ciel. Forcément très catholique, ces dessins inspirés de Michel-Ange amènent un vrai malaise, une détresse soulignée par les violons languissants de la musique. Comme les auteurs veulent nous dérouter sans cesse, ils changeront ce générique dès la seconde saison, en changeant tout : musique, images, ambiance et intention.

Ce second générique est en effet beaucoup plus poétique. Des photos de personnes en train de vaquer à diverses occupations (sauter en parachute, dormir, poser en famille) comportent toujours un ou plusieurs absents, remplacés par des décors climatiques (éclairs, nuages), tandis que la chanson folk (voire un peu country) appelle à une certaine communion, autour d’une chanteuse chaleureuse et solaire.

Il n’y a pas de troisième générique pour la saison 3. Il est cependant différent : il reprend les images du second générique mais est à chaque épisode accompagné d’un titre différent, que ce soit une reprise jazz de Personal Jesus de Depeche Mode par Richard Cheese ou 1-800 Suicide de Gravediggaz.

Ainsi, même le générique de la série fait partie intégrante de l’épisode, lui donnant une teinte particulière : dramatique et dépressive pour la première saison, enjouée et enthousiaste pour la seconde saison, où chacun des personnages prend une nouvelle direction, et intrigante et souvent incongrue pour la troisième saison, la saison de tous les excès, où les événements se déroulent quelques semaines avant le septième anniversaire du Départ Soudain.

Au total, plus d’une centaine de morceaux sont utilisés pour les vingt-huit épisodes de la série, choisis avec un grand soin : parfois, il faut pouvoir comprendre les paroles, les sous-titrer devient quasiment nécessaire car leur propos fait directement référence à l’action. Imaginez-vous sincèrement passer Take On Me de A-Ha sur une scène de rupture sans que cela fasse sens ?

La fin

Est splendide. Le dernier épisode est une sorte de bulle, loin de tout ce que nous avons vu, mais conclut presque toutes les énigmes soulevées (certaines restent pour moi sans réponse, mais sont anecdotiques), et ceci par un long dialogue entre nos deux héros, autour d’un thé, dans une cuisine banale. Ce dialogue est un tour de force : jamais ennuyeux, il ne reste jamais fixe sans être dynamique, favorise de longs et lents travellings, sans nous enfermer. Et ceci également grâce aux acteurs, qui nous hypnotisent littéralement. The Leftovers veut peut-être nous rappeler que le meilleur de nos vies n’a pas besoin de spectaculaire, simplement d’autres gens, ceux qui restent, avec lesquels on peut partager nos histoires.


©HBO

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2% de la population de la population disparaît mystérieusement. L’apocalypse a déjà commencée ? Les trois premières saisons de The Leftovers, la nouvelle énigme du papa de Lost, passée en revue par notre survivant Cyrille M. 

La BO du jour : impossible de passer à côté du second générique, avec la chanson « Let the Mystery Be » de Iris DeMent.

65 comments

  • Kaori  

    Plus que deux épisodes… Et je ne comprend toujours rien à ce putain de personnage de Laurie. Autant Nora, Matt, même Kevin, je comprends. Mais elle, non !!!
    J’ai envie de l’insulter, et en plus, ça n’a aucune logique !!

    ATTENTION SPOILER

    D’où on se suicide parce qu’on a perdu un bébé dont on ne voulait pas ???
    D’où on abandonne ses enfants ?? Deux fois !!
    D’où on utilise son fils pour sa cause, au péril de sa santé mentale ??
    Et après elle s’offusque ??
    Bref… Pourtant elle avait réussi à me sembler sympathique, mais là, non…

    Et sinon, fait chier pour Nora et Kevin. Je sens que je vais détester ce final…

    • Jyrille  

      Oh tu vas l’adorer, ce final… Content de voir que la série t’a accrochée en tout cas, tu as visionné tout ça assez rapidement !

      Laurie, oui, ce n’est pas une belle personne, mais elle aussi a ses problèmes. C’est bien de montrer quelqu’un de perdu à ce point je trouve.

      • Kaori  

        Mon chéri est presque autant accro que moi, on se fait deux épisodes par soir. Final ce soir…. Bouhouhou…
        Mais comme ça je pourrais lire ton article !!! 😉

        • Jyrille  

          Cool ! Cela dit, mes articles restent souvent en surface car je ne raconte pratiquement jamais rien de ce qui se passe, que ce soit une bd ou une série.

  • Kaori  

    Voilà, c’est fini…

    Tes mots de conclusion sont tellement bien choisis et sonnent tellement justes, très poétiques, j’adore…

    On est allé au bout de cette histoire, avec une conclusion bouleversante, pleine d’interrogations, de doutes (où est-on ? quand est-on ? est-ce une autre temporalité ? un monde alternatif ?) pour arriver à la révélation…
    Tu as raison Cyrille quand tu parles de pièces de puzzle qui s’assemblent à la fin. Alors, oui il reste du flou, des interrogations sans réponse, mais on a la principale…
    On ne saura jamais le pourquoi du comment, on ne peut que faire face aux conséquences, à travers des êtres humains tellement imparfait, tellement proches de nous…

    Je vois que les copains qui ont vu la série ont été touchés par Nora. Et effectivement son histoire, son parcours, sa personnalité sont bouleversants. Et l’actrice est épatante et bouleversante. Mais je reste subjuguée par le jeu d’acteur de Justin Theroux, que je ne connaissais absolument pas.
    Ce type arrive à te faire douter sans arrêt, il peut mentir avec le sourire, te mettre le doute, tout en mettant une intensité incroyable dans son regard.
    Bref, j’ai adoré ce couple…

    (Et ouf, Laurie a un cœur, finalement 😉 … je le soupçonnais quand même : pendant tout le 7ème épisode, j’ai répété en boucle à mon homme « n’empêche, on n’a toujours pas vu Laurie » 😀 )

    Ah et la bande-son !
    Comme tu as raison ! J’ai adoré les reprises, et entendre Aznavour, Edith Piaf, quel plaisir !
    J’ai aussi beaucoup aimé le Nothing else matters.
    Et la chanson de Kevin au karaoké !
    Et reprendre les titres des saisons 1 et 2 pour les deux derniers épisodes, quelle bonne idée !
    D’ailleurs, pour moi, ils forment un tout, ces deux derniers épisodes.
    Ah, et le « On a merdé, avec Nora… »… Pfiou, ben oui, tiens !!

    Et pour la première fois, je ne suis pas triste de les quitter… J’ai assisté à une bien compliquée mais bien belle histoire, je peux passer à autre chose…
    Ma seule déception, c’est toutes ces années perdues/gâchées…

    • Jyrille  

      Merci pour tes retours Kaori. Je t’avais dit que ce final te plairait !

      Quand tu parles des années gâchées, tu parles de celles passées dans la série avant le dernier épidsode ?

  • Kaori  

    Nora âgée, on la voit avant le dernier épisode (je sais plus dans lequel).
    Bref, avec le coup de la machine qui doit conduire aux disparus, on se dit que c’est un monde alternatif, un truc du genre, pas notre réalité, pas notre Nora… Enfin moi c’est ce que je me suis dit…
    Ou alors, il s’est passé des choses après, que l’on ne savait pas encore.
    Mais jamais je n’aurais pensé qu’ils seraient restés si longtemps séparés… C’est ça que je trouve triste…

  • Bruce lit  

    Cyrille,
    L’autre fois à Gibert, j’écoute une musique qui m’évoque un peut du Michael Nyman très émouvante. 1, 2, 3 morceaux chaque fois plus beaux que les précédents. Je demande ce que c’est : Max RichterSONGS FROM BEFORE. C’est bouleversant cette musique, du Nick Drake au violoncelle. https://www.youtube.com/watch?v=YQHbGBt8M8s

    Je fais mes recherches : le gars a fait plein de musiques de films et de séries dont The Leftovers ! C’ets lui assure le score de toutes les saisons !

    • Jyrille  

      Bah oui, j’en parle dans l’article… Présence est fan de Max Richter. De mon côté j’ai écouté quelques-uns de ses disques et BO sans aller plus loin et sans y retourner par pure flemmardise. Mais c’est super bien !

      • Bruce lit  

        Je n’avais pas souvenir que Présence était fan de Richter. Le mec est fan de tellement de trucs en même temps…

        • Jyrille  

          Page précédente, 8 septembre 2017 : « Super ! Tu as même consacré un, chapitre à la musique. Du fait de mes goûts très personnels, je ne me vois pas capable d’apprécier Take on me ou Rick Astley dans quelque contexte que ce soit. 🙂 Par contre, j’ai bien accroché sur les albums de Max Richter : The blue notebooks, Songs from before, Vivaldi: The Four Seasons recomposed by Max Richter, From sleep, Three Worlds: Music from Woolf Works. »

          • Bruce lit  

            Ah oui, si en plus il fallait relire tous les commentaires 😉

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