Les chevaliers sans la niaque (Bullshit Detector : St Seiya Netflix)

Bullshit Detector : Le St Seiya de Netflix

Par la fureur de BRUCE LIT

1ère diffiusion le 09/09/19 – MAJ le 21/12/19

Tirez pas sur l'ambulance... © Netflix

Tirez pas sur l’ambulance…
© Netflix /Masami Kurumada / Toei Animation

ST SEIYA NETFLIX est une adaptation en CGI, marketée pour le marché américain et qui reprend en 6 épisodes de 20 minutes, la saga des chevaliers noirs, c’est à dire…les 17 premiers épisodes de la série. Si le comédien Eric Legrand, voix légendaire de Seiya a été évincé car plus assez jeune, ST SEIYA NETFLIX bénéficie de celle historique de la déesse Athena : Virginie Ledieu (un nom prédestiné, hein ?).

Autre nouveauté : Shun, le chevalier pleurnicheur et efféminé est désormais une femme. Une erreur fatale parmi tant d’autres, comme nous allons le voir.

Bon…sérieux, raconter les Chevaliers du Zodiaque, c’est pas spoiler quoi…

Disons-le-tout net : cette adaptation aussi bancale soit-elle provoque une étrange sympathie. Un truc que l’on aurait aimé pouvoir aimer, notamment après la calamiteuse adaptation au cinéma de la saga des chevaliers d’or qui déterrait la franchise culte des années 80 pour mieux pouvoir pisser sur son cadavre.  Avec le retour à la trame classique des chevaliers,  des armures fidèles au matériel original et aux séquences cultes de l’animé (Hyoga en prière sous-marine auprès de sa mère engloutie) et un générique réussi (en même temps, on ne peut pas faire pire que celui de Minet à l’époque du CLUB DOROTHEE), tous ces paramètres permettent que, par moment, il soit permis d’y croire.

Seulement voilà : pourquoi s’accommoder de la logique du moins pire quand l’animé des années 80 bénéficie d’une réputation d’excellence ?  C’est un mystère le succès de ST SEIYA  :  des infidélités majeures au manga de Masami Kurumada, des fautes de scripts consternantes, un déroulement très répétitif ( la série s’éteindra dans l’indifférence générale avec la saga Poséidon), cette histoire de 5 outsiders lutant à  contre une  chevalerie leur étant supérieure en nombre, en force et en hiérarchie frôle parfois le burlesque.


Seiya qui fait du skate dans les rues de New-York et affronte des hélicos en Afghanistan…
Tout va bien…

Pourtant ST SEIYA, c’était surtout le prolongement de la mélancolie animée, celle instaurée par Actarus lors de GOLDORAK, avec ses héros orphelins, regardant constamment le ciel à la recherche de réponses qui apparaissaient  dans toute leur violence sous les coups de leurs adversaires.  Jamais sur petit écran, la victoire des héros ne semblait si âpre, difficile, amère. Les chevaliers affrontaient souvent des frères d’armes sûrs de leurs causes et leurs combats, assez statiques, portaient plus sur des différents philosophiques que sur des querelles de personnes.

ST SEIYA ne parle que de ça : de la vie de jeunes gens entre 14 et 18 ans, menés à l’abattoir par des Dieux égoïstes et aveugles à leur valeurs, leur bravoure et leurs sacrifices. Les musiques d’une beauté indicible de Seiji Yokoyama, véritable Morricone Japonais, les dessins d’une finesse exquise de Shingo Araki qui n’excellait jamais autant que lorsqu’il s’agissait de tordre de douleur les corps mutilés de nos jeunes héros, l’utilisation d’effets visuels chocs jamais vus auparavant dans une émission pour enfants (armures détruites, murs traversés par  la projection des corps,  héros gravement mutilés après un combat ensanglanté), tout ceci rappelait que  la vie de chevalier de Bronze n’était pas de tout repos.
Elle était néanmoins adoucie par la force d’une belle amitié entre ces 5 frères d’armes qui se construisait progressivement à l’écran, pleine de légendes mythologiques et du respect des adversaires pour ces petits jeunes forts de leurs convictions qui apprenaient aux petites grenouilles  frenchies de l’époque qu’aucune cause collective noble ne s’accomplit sans sacrifice individuel.


About a girl…

A l’ère du triomphe des films MDCU, du revival de STAR WARS et des années 80, alors que Akira Toriyama ressuscite un DRAGONBALL SUPER avec un succès mitigé, inutile de se voiler la face ; l’exploitation et la pérennité d’une licence ne s’opère qu’avec de nouveaux produits qu’ils soient dérivés ou ici une revisitation d’une histoire maintes fois contée.

Cette itération de ST SEIYA est une histoire banale de super-héros luttant contre le mal avec tous les attributs du politiquement correct : faire d’un chevalier efféminé et  tourmenté une femme souriante, détendue, cool. Pour remplir ses quotas, Netflix gomme toute la parabole de la virilité de Shun qui, toute icône gay fut-il, n’en était pas moins homme. Il montrait qu’un homme pouvait aussi douter et n’être pas une grosse brute.

Le transformer en femme est une opération grossière qui flingue par là une bonne parie de la mythologie de la série : Shun souffre-douleur de ses camarades musclés et abritant l’âme d’Hadès. On se retrouve dès lors dans les aberrations de la bien-bien-pensance : Si Hadès, Dieu Masculin est abrité par une femme, pourquoi ne pas réincarner Athena dans un homme ? Il aurait été tellement plus simple de transformer Saori Kido de sainte cruche en vraie guerrière (eh…symboliquement, elle est d’ailleurs enfermée dans une cruche géante pendant Hadès).

Ces aberrations, ST SEIYA NETFLIX les multiplie comme autant de contresens.
Seiya n’est plus un garçon qui sue sang et eau pour devenir chevalier mais bien un mutant qui naît avec les pouvoirs de Pégase et pour qui l’obtention de l’armure devient une formalité. Un peu comme les  midi chlorien qui faisait qu’on naissait Jedi plutôt que de le devenir.  L’américanisation du propos vide l’histoire de sa substance. Nos amis étaient tous regroupés dans un orphelinat et tirés au sort pour devenir des combattants ? Les voici quasiment réservataires de leurs armures. L’iconographie représentait le chevalier portant une urne volumineuse sur son dos  ? La voici réduite à l’état de porte-clés, sans doute sous l’influence des capsules de DRAGONBALL. Nos héros gagnent en confort ce qu’ils perdent en élégance altière qui présentait l’armure à la fois comme une compagne et un poids à porter.

Oui... Le tournoi Intergalactique se passe désormais dans un hangar... © Netflix Source Netflix

Oui…
Le tournoi Intergalactique se passe désormais dans un hangar…
© Netflix
Source Netflix

Le choix des décors est plus que douteux : si le CGI permet de très belles représentations du Sanctuaire ou de la cascade de Shiryu, que dire du Volcan de Ikki où la lave est en arrêt sur images ?  Le tournoi intergalactique qui ancrait la série dans le lyrisme est vidé de son sens. Nos héros ne se battent plus dans une arène Hightech tels des gladiateurs sous le regard de civils terrifiés à qui il fallait expliquer la nature des attaques, mais dans un parking souterrain désert  gardé par une plaque d’égout cybernétique…

Si la série d’origine  ne négligeait pas quelques passages d’humour, on est là dans le ridicule qui tue toute tentative de prendre au sérieux ce tournoi bien mollasson, d’abord dans sa mise en scène (on passe d’une ambiance finale de coupe du monde au championnat local d’une équipe de banlieue parisienne un samedi après-midi) mais surtout dans sa gestion du temps. Le temps, cet ennemi des chevaliers de bronze, et leur course contre la montre échevelées.  Ce qui distillait tension et intensité dramatique, ces atermoiements, ces doutes est annihilé sur l’autel du zapping.  Montre en main, les duels de Seiya, Hyoga et Shiryu ne dépassent pas les 50 secondes.  Impossible de construire quoique ce soit sur un récit qui refuse de se développer.

Quand celui-ci  sort de sa léthargie, c’est pour proposer un affrontement entre Mitsumasa Kido et un nouveau personnage : Vander Graad dont la présence tente de réactiver une opposition Charles Xavier / Magneto qui ne fait qu’alourdir une intrigue décharnée. Les chevaliers n’affrontent plus leurs doubles maléfiques mais des cobayes en exosquelette. Seiya n’agonise plus de la mort pourpre mais se bat contre ce pauvre Cassios transformé en Bane de supermarché.
Alors que, nous l’avons vu, le tournoi galactique est transformé en Fight Club décaféiné, nos chevaliers passent tout un épisode à détruire des tanks et des hélicos dans le désert, un folklore habituellement réservé à Hulk, pas à un univers mythologique qui parvenait subtilement autrefois à ancrer un récit de nos jours avec des gus en armures antiques.

N’en jetez plus ; avec son intrigue et ses personnages vidés d’eux-mêmes, une musique sans aucun charme, des bruitages sous Xanax (lorsque les personnages frappent les armures, c’est comme s’ils cognaient un sac à patates), ces combats 100 % bio où il est désormais possible de casser des gueules sans souiller le sol d’hémoglobine, cette adaptation Netflix s’est attiré les foudres des gardiens du temple du zodiaque à tel point qu’il est très peu probable, malgré l’enthousiasme de mes enfants devant ce show, qu’une deuxième saison voit le jour sans une note de cadrage radicale.

Une aberration qui rappelle un peu BONDING qui en 6 épisodes de 20 minutes n’était ni une série, ni un film alors qu’elle pouvait être à la fois l’un et l’autre. Pressée de ne pas raconter d’histoire, cette itération de ST SEIYA ne vaut qu’en terme d’imagination : en la considérant comme une cinématique d’un jeu vidéo en développement, on peut lui trouver un embryon d’intérêt.

Les chevaliers ne portent plus leurs casques.  Attention à l'insolation... © Netflix

Les chevaliers ne portent plus leurs casques.
Attention à l’insolation…
© Netflix

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En voulant moderniser la légendaire série des CHEVALIERS DU ZODIAQUE, Netflix a foiré dans les grandes largeurs. Explication chez Bruce Lit d’un échec bien mate.

La BO du jour : répétez-le après moi : Shun est-un-homme !

 

69 comments

  • Matt  

    Moi ce qui m’étonne le plus dans tout ça, c’est comment tu as pu regarder ce machin plus de 5min ?
    Je veux dire c’est simple, avec un trailer déjà j’avais compris que je voulais pas voir ça^^
    Tu dois vraiment aimer écrire des articles négatifs si ça te motive à visionner longtemps de la daube (et laisser de côté Cowboy Bebop^^)
    Ou alors tu dois vraiment être fan de Saint Seiya ! Mais même en sachant ça…ça devrait te faire fuir plus vite.
    Moi je n’ai juste plus de temps à perdre avec des trucs que je sens ne pas être pour moi. On peut me traiter de mec pas ouvert aux diverses adaptations si on veut…mais tant pis en fait, y’a trop de trucs à lire ou voir, j’ai pas de temps à perdre à me forcer à tester une adaptation dont je me contrefous et qui me donne très vite une mauvaise impression.

    Si je n’écris pas grand chose de négatif, ce n’est pas juste parce que ça ne m’intéresse pas d’être négatif, mais aussi parce qu’en fait je ne vais jamais terminer un truc qui me gonfle. Alors y consacrer du temps pour écrire…ça risque pas^^

  • Manu  

    Une étoile et demie? Y’en a une de trop ( je garde la demie pour l’encre et le papier).
    Je me suis forcé à tout voir, et je me suis emmerdé d’une force équivalente à une tornade nébulaire! Dieu que c’était mauvais!!! Les personnages ont le charisme d’une huître à l’eau de javel, l’histoire fait penser à un mauvais remake des Pokémons… Je ne vois pas comment je vais rattraper le temps perdu à regarder ce tas d’immondices!
    Direction la benne à ordure où elle a intérêt à rester!

  • JP Nguyen  

    J’ai regardé deux épisodes.
    Bruce a pu en supporter davantage. Il est fort, ce Boss !
    Bon, je note que tu t’es encore fendu d’un éloge de l’original. Bravo, c’est ce qu’il y a de mieux à garder dans cette franchise !

    • Matt  

      « Bruce a pu en supporter davantage. Il est fort, ce Boss ! »

      Ou maso…
      Je me pose la question moi. Qu’est-ce qui motive à s’infliger tout ça ?^^

  • Tornado  

    Bon, au delà du fait que j’étais trop grand à l’époque du Club Dorothée et que je n’ai jamais supporté la série originelle qui répétait en boucle les mêmes combats au ralenti, je n’ai jamais compris pourquoi vous ne l’appelez jamais LES CHEVALIERS DU ZODIAQUE ? C’est un peu comme si on s’interdisait d’appeler Goldorak GOLDORAK et qu’on écrivait GRENDIZER à chaque fois ! Idem pour Dragon Ball Z, il me semble, que vous appelez je sais pas comment. Sachez ainsi que vous brouillez totalement les choses pour les néophytes ! ^^
    Ça a l’air bien moche en tout cas ce truc… 😀

    • Matt  

      Bah en fait techniquement LES CHEVALIERS DU ZODIAQUE n’est pas « correct » comme titre.
      Parce que les chevaliers du zodiaque techniquement ce sont les 12 chevaliers d’or qui sont les ennemis des héros dans l’arc du sanctuaire. Ce sont eux les chevaliers du Bélier, Gémeaux, etc.
      Les héros c’est…Pégase, le Cygne, le dragon…rien à voir^^

    • Matt  

      Euh Dragon Ball Z on appelle ça Dragon Ball Z. ça s’appelle comme ça au Japon aussi d’ailleurs.

    • Matt  

      Et je crois que dans les nouvelles éditions DVD et tout ça…ça s’appelle Saint Seiya maintenant

      • Bruce lit  

        Je confirme.

  • Eddy Vanleffe  

    Je suis un pleutre…
    J’ai tenu les trailers et quelques extrais disponibles…
    Je voyais que ça ne prenait pas le bon chemin et pourtant je misais dessus pour le présenter à ma progéniture…
    Les hélicos et on voit tout de suite qu’il y a quelques chose de pourri dans mon royaume de Nevada…

    Ensuite la fille Bad-ass…

    encore un truc du féminisme 2.0 à la con. Non Shun était un bon personnage POUR la diversité, bien plus intéressant à explorer.
    Valoriser les filles? sur LES CHEVALIERS DU ZODIAQUE ( je plussoie avec Tornado en tant que défenseur des traductions!) C’est possible et même fastoche on a de très bons voire même d’excellents concepts à peine esquissé qui ne demande qu’à se développer…les chevaliers d’argent féminins masqués comme SHEENA et MARINA. on peut aborder tous le sujets qui font délirer aujourd’hui patriarcat, statut de la femme à l’écart injuste, rebellion avec l’une d’entre elles contre le système et l’autre pour…
    Enfin sortir Saori de son rôle de victime, c’est la réincarnation d’Athéna bordel!
    mais non…
    faut faire du facile en apparence, et changer le sexe de Shun… de toute façon c’était bizarre qu’il ait une armure de femme, c’était….hors de sentiers battus… Ô misère, Ô vieillesse ennemie qui me rend nostalgique…
    le coup des pouvoirs qui comme la force devient un truc quasi divin, un truc d’élus…

    NO means no…

    • Matt  

      Je ne suis pas un défenseur des traductions…
      C’est même pas une question de jouer les rebelles et rejeter le titre français pour le principe. Mais je ne vois pas pourquoi ce serait sacré non plus genre faut pas y toucher.
      Si c’est mal traduit à la base, je ne vois pas pourquoi il faudrait y garder.
      Et les chevaliers du zodiaque c’est les 12 « méchants » du sanctuaire. C’est pas les héros.

      • Eddy Vanleffe  

        aucun traduction n’est parfaite mais
        Saint Seya est un tire pourri qui n’apporte rien en français…
        les CDZ, c’est collégial comme le fait remarquer Bruce, au lieu d’être bêtement éponyme et le mot « Chevalier » vachement plus adapté que le mot « Saint »…
        oui ça désigne les armures d’or mais les héros sont appelés régulièrement à en hériter, je ne comprends pas pourquoi c’est pas plus explicite dans la suite du manga…
        du coup le titre ne désigne pas les héros mais plus leur univers…ça fonctionne pour moi…

        erreur je ne trouve pas. il n’y a pas de faute dans le titre, on parle du sujet (en le shiftant), c’est pas un truc du genre « Constellation Cyborg » ou « Bienvenue en Grèce » qui aurait vraiment fait tiquer…
        un traduction c’est un truc qu’on ne voit pas enfant. et de manière générale quand je dis que je défends les traductions c’est parce que je trouve nécessaire que cela soit accessible au plus grand nombre, notamment les enfants qui en général ne maîtrisent que leur langue maternelle….
        Serval et autres trouvailles ne m’ont jamais choquées du moment que cela soit relativement naturel.
        le truc que je trouve totalement con, c’est les traductions en anglais comme pour Very Bad trip qui traduit the Hangover… là on est dans le boulot marketing feignant qui ne me revient pas…
        je crois de surcroît que c’est un métier extrêmement difficile que de traduire et d’aboutir à un texte qui tienne debout, je respecte ça…
        les chansons Disney, on n’a jamais l’impression que ça vient d’une autre langue, c’est un tour de force.

        • Matt  

          « Saint Seya est un tire pourri qui n’apporte rien en français… »

          ça c’est ton avis^^ Et ça a même du sens en VF pour les enfants qui ne comprennent que ça. C’est le saint Seiya^^ (et Seiya c’est le héros)
          Je ne suis pas contre les traductions hein. Juste que des fois quand je les trouve pas terrible, ben je vois pas pourquoi ce serait sacré.

          Je suis par contre complètement d’accord avec toi sur les titres « traduits » qui restent en anglais. Non seulement c’est con, mais parfois ça spoile même des trucs (exemple : le film Unlocked « traduit » en Conspiracy » en VF. D’un part il y a déjà d’autres films appelés Conspiracy, et en plus ça spoile le fait qu’il y a une conspiration. Non, t’es pas censé le savoir pendant 40min du film.^^)

          • Eddy Vanleffe  

            J’aurais pas regardé une série avec le mot Saint dans le titre étant donné le rejet total que j’avais du catholicisme au moment où c’est passé…
            c’est vrai que c’est mon avis mais je le partage. ^^
            Je ne suis pas un gros fan j’avais jeté l’éponge après le sanctuaire… les autres histoires sont des copié/collé… et ma tv a jeté l’éponge avant moi d’ailleurs…
            je détestait cordialement Seyar que je trouvais arrogant (et totalement miro à pas reconnaître sa soeur dans Marina à peine mieux cachée que Clark Kent) mais j’étais profondément attaché à Shiryu, Ikki et Sheena pour des raisons inexplicables… les visuels même sur une version Netflix sont absolument incroyable. même quand on aime pas, c’est juste beau. du coup je me suis jamais posé la question sur le titre qui ne mettais pas en valeur son héros…^^
            les titres ne sont pas sacrés, les originaux reviennent toujours parce que c’est l’air du temps mais honnêtement Albator et Goldorak n’ont pas à rougir…Lady Oscar plutôt la rose de Versailles…ça passe. au cas par cas en fait…

          • Bruce lit  

            Saint Seiya signifie : le chevalier Seiya.
            Dans les années 80 ou même encore aujourd’hui je ne suis pas sûr que ce titre aurait été très vendeur. On trouve cette confusion dans l’atroce chanson de Minet et son dernier couplet  » Au royaume de tous les saints, on chantera leur gloire ». Non, Seiya n’est pas un saint 😉

            Les chevaliers du zodiaque, inexact ou pas comme le pointe Matt, a tout de suite une connotation plus mystérieuse et transporte, littéralement, son auditoire dans les étoiles.

            @Matt : ce sont deux séries tellement différentes. Si tu veux faire un teamup (notre premier ?!!), on pourrait passer en revue l’histoire , les combats les personnages, la musique et les jeux. Il y a tellement de choses à dire. DB est une série solaire et optimiste. SS, à chaque fois que je la regarde me surprend toujours par sa tristesse et sa mélancolie.
            Eddy parle de cette superbe séquence où Seiya risque sa vie pour un chevalier qui a manqué de le tuer. Moi c’étaient les séquences où Hyoga priait pour sa mère morte qui me brisait le coeur. Une séquence aussi belle, poétique que inconcevable : on se demande comment le corps de Mme Hyoga ne pourrit pas dévorée par les poissons et l’iode.
            @Eddy : Marine n’EST pas la soeur de Seiya. C’est tout simplement impossible, étant donné qu’ils sont séparés au même âge. Il faudrait qu’en quelques jours, Seika s’entraîne pour devenir chevalier d’argent pour à son tour entraîner un chevalier de bronze, son frère.
            La vraie soeur de Seiya apparait dans un dernier twist pendant la saga Hadès.

          • Matt  

            J’aimais bien Sheena, Shiryu et Ikki aussi.
            D’ailleurs c’est nul cette loi que la femme qui a montré son visage doit soit tuer soit aimer le mec qui l’a vue. C’est pire que dans certains pays du moyen orient^^ Pas moyen d’en parler de ça ? L’univers aurait du potentiel. Mais oui après le sanctuaire c’est du copier/coller.
            Il y a vaguement les musiques qui sont chouettes, notamment celles d’Asgard. mais sinon c’est incroyable : toujours Shiryu aveugle, Shun mauvais sauvé par Ikki, personne n’évolue, rien. Pfiou…c’est chiiiiant !

            j’ai pas de soucis avec Albator et Goldorak comme titres VF^^

          • Bruce lit  

            Je me faisais la même réflexion sur les femmes chevaliers.
            On est quand même dans une dimension mythologique qui rappelle LE SONGE D’UNE NUIT D’ETE par exemple.

          • Matt  

            « Moi c’étaient les séquences où Hyoga priait pour sa mère morte qui me brisait le coeur. Une séquence aussi belle, poétique que inconcevable : on se demande comment le corps de Mme Hyoga ne pourrit pas dévorée par les poissons et l’iode. »

            Je vais passer pour un connard de cynique mais moi je trouvais ça con qu’elle ne soit pas toute pourrie et décomposée justement^^
            Et ça va bien 5min quoi, il est toujours en train de chialer Hyoga.
            Le problème c’est que les persos n’évoluent pas. Hyoga qui chiale à l’épisode 5, chialera aussi à l’épisode 250. ça peut sembler triste et mélancolique au début, et en fait c’est juste figé avec zéro évolution.
            DBZ c’est bourré de morts aussi quand même.
            Et Athena ressuscite tout le monde sans problème aussi alors bof bof la tension dramatique.
            Non, ça ne marche plus sur moi tout ça. Pour un enfant de 8 ans peut être que ça donne une idée de héros avec des faiblesses, des combats intenses et tout…mais à regarder maintenant, c’est bien trop vide. rien n’évolue.
            Dans DBZ des méchants deviennent gentils, des conflits éclatent et sont résolus, les persos vieillissent, ont des gosses.
            Dans Saint Seiya…rien.
            Alors si ça durait 30 épisodes ok…mais avec autant d’arcs narratifs identiques, c’est pénible.

          • Eddy Vanleffe  

            Je persiste à dire que ça fonctionne jusqu’au sanctuaires et qu’après c’est plus vraiment la peine…
            il deviennent chevalier d’or à la place de leur maîtres et basta…
            C’est pas Marine sa sœur? choque!
            je suis comme Matt, j’ai pas tenu trois épisodes à Hadès… blablabla….zzzzzzzzz et puis on sent qu’il essaient de reconstituer le succès du Sanctuaire…

            vous voulez un parallèle qui me vient à l’esprit qui sort de l’espace?
            Les CDZ c’est comme les Avengers de Bendis. au départ il UNE histoire celle de Secret invasion et après il est obligé de ralloooooonnnnnngeeeeeeeer la sauce.

          • Matt  

            ça fonctionne jusqu’au sanctuaire ouais. Même si ça reste long (y’a combien de dizaines d’épisodes avant d’arriver aux chevaliers d’or ?…)
            Après non, plus la peine. J’ai rarement vu un tel recyclage. ça les aurait tué de ne pas répéter exactement la même chose pour chaque combat ? la perte des 5 sens, Shiryu aveugle qui doit se sacrifier pour tuer son adversaire, etc.
            J’avais vu quelques OAV/films (la pomme d’or, Asgard, tout ça). ça date un peu mais même si les combats étaient hyper courts dedans, ça rendait le tout plus regardable^^

          • Bruce lit  

            Oh tu exagères ! L’attaque du sanctuaire débute à l’épisode #40 (le temps qu’il faut à Goku pour vaincre Freezer en « 5 minutes » 😉
            Il n’y a rien à jeter chez les chevaliers jusque la fin d’Asgard, soit 100 épisodes (à part 1 ou 2 avec les chevaliers d’acier).
            Arrive alors Poseidon , moins bon oui, mais ce ne sont que 14 épisodes…
            La série se termine donc au bout de 114 épisodes pendant 13 ans.
            Arrive alors Hades et 12 épisodes époustouflants qui brisent complétement le statu quo puisque les bronze ne se battent pas, ce sont les chevaliers d’or qui meurent les uns après les autres.
            Les 18 épisodes sont plus classiques mais concluent de manière très satisfaisante et crépusculaire la saga. Après je m’arrête.

          • Matt  

            Nan j’exagère pas^^
            Alors déjà DBZ je préfère le manga et la version Kai qui vire plein de fillers.
            Ensuite Saint Seiye, rien à jeter jusqu’à Asgard ? Argh ! mais déjà Asgard ça répète la même chose. Laisse moi deviner : Shun se fait sauver par Ikki, Shiryu devient aveugle, etc. Non, non, non ! Stop ! C’est chiant ! C’est la série de « combat » la plus ennuyeuse qui soit^^
            Raah mais comment tu fais pour ne rien voir alors que t’es le premier à être sévère sur un comics…rien ne change, les schémas de combats sont les mêmes, des paliers avec des boss, des façons de gagner toujours pareilles, c’est CHIANT !^^

          • Bruce lit  

            Hum…
            Comme je le dis dans mon article, je suis pas super fan de la version Kai. Pour l’avoir vue récemment, je me suis rendu compte qu’ils avaient viré tous les passages de Trunks dans le futur avec notamment la mort de Sangohan : inadmissible !
            Sauter par dessus le temple ? Inutile, c’est une vraie passoire, il suffit de s’y téléporter.
            Je suis un peu étonné de tes remarques puisque DBz c’est AUSSI pareil : entrainement, fumage en règle de Krillin , Piccolo sauve Gohan, qui ne se montre pas à la hauteur et Goku après une transformation l’emporte. Le fond reste le même, mais je te l’accorde la forme est plus variée.

          • Matt  

            « oh là là je vais puiser dans mon cosmos et me réveiller super fort »
            « courage chevalier, Athena te parle, pense à tes amis ! »
            Mais merde ! Et sortez de vos arènes de combats punaise ! Pourquoi personne n’essaie de sauter par dessus un temple du sanctuaire, quitte à ce que le chevalier gardien l’arrête et qu’ils se battent sur un toit. Non ! Tout est hyper encadré, similaire, scolaire. Dans DBZ ça se déplace, ça bouge, ça menace des civils (ils sont ou les civils dans Saint Seiya ? y’a des gens autre que les chevaliers dans cet univers ???)

          • Matt  

            Et c’est toujours « Athena se fait enlever, faut la sauver »
            Punaise avec le grand Pope c’était pas ça. Bon ok elle se prenait une flèche dans le coeur, mais ça c’était une fois arrivés aux portes des 12 maisons. Avant c’était juste un tyran qui faisait du mal.
            Ensuite les chevaliers ne font que sauver leur cruche de déesse inutile et ne défendent plus personne.

          • Eddy Vanleffe  

            Je crois Matt qu’il faut saisir que les fans de CDZ n’aiment pas ça pour sa vraisemblance ^^
            mais pour un drôle de sentiment épique…
            suivant mon humeur je peux très bien regarder la série et la déboîter sur le moindre détail too much ou totalement rentrer dedans tellement c’est premier degré à fond, les persos ont de la conviction et par contagion on peut y croire….

            exemple… le chevalier noir du Dragon qui saigne de partout qui décide d’un seul coup de soigner Shiryu parce qu’il a découvert………….??????
            …………………………………………..le pouvoir le l’amitié, c’est My little pony gore ce truc!
            en revanche , l’enfance d’IKKI sur le volcan, ses coups de fouets, son sacrifice pour son frangin… c’est tellement prenant qu’on y croit et que dès son arrivée, on veut que ce soit lui le héros…
            un des défauts notable est d’avoir fait de Seya le héros alors qu’objectivement c’est le moins inintéressant des 5….
            c’est théâtrale (d’où les décors fermés tout le temps…), c’est emphatique, il y a une hubris totale et ça fait appel à un sens de la démesure assez unique en son genre….

          • Bruce lit  

            Dans mes bras !

          • Matt  

            M’en fous^^
            Je vais faire mon Tornado.
            Vous avez le droit d’aimer et je comprends parfaitement, mais faut pas essayer de faire passer des vessies pour des lanternes et reconnaître aussi qu’il y a une bonne partie de nostalgie dans votre appréciation de la chose.
            Même DBZ que j’aime bien c’est bourré de défauts. Et je pense que Dragon Ball tout court est une meilleure série d’aventures comiques que DBZ.

          • Matt  

            Et pour moi Saint Seiya le charme n’opère plus. Aller savoir pourquoi hein. Mon frère a presque ton âge Bruce, et il aime toujours. Y’a pas de mal à ça.
            Mais moi ça marche plus. Et du coup au visionnage…pfiou…j’ai envie de baffer tout le monde, personne n’est attachant, je me contrefous des désirs de frimeurs de Seiya d’être le meilleur, la tension dramatique est inexistante dès qu’on a compris le schéma des batailles qui se répète indéfiniment, etc.^^

          • Matt  

            Le truc frustrant aussi c’est que je perçois un potentiel. Et sans réclamer un truc hyper profond pour une série shonen pour ados, rien qu’en comparant avec DBZ ou l’équipe de héros s’enrichit souvent (Piccolo, Vegeta, C-18, Buu et autres méchants qui rejoignent les rangs des héros), on pourrait réclamer…je sais pas moi, que les autre chevaliers de bronze inutiles du début de la série ait un plus gros rôle, que Sheena et Seiyar se battent, qu’elle meure, ou alors qu’elle fasse un gosse à Seiyar, ou encore qu’elle se rebelle contre cette loi à la con, qu’elle fasse péter le masque avec Marine et qu’elles rejoignent les héros et aillent botter le cul de ceux qui ont créé ces lois pour museler des chevaliers (ça pourrait être une organisation maléfique d’anciens chevaliers, je sais pas^^)
            Bref je sais pas.
            Mais tel que c’est, je me fais profondément chier devant à présent.

          • Bruce lit  

            C’est vrai que les autres bronze sont de vrais branleurs.

  • Archangel eddy  

    Dommage que deux grosses erreurs parsème l’article, Athéna est enfermée dans une cruche dans Hadès et non Poséidon quant au tirage au sort c’est pour déterminer le lieu d’entraînement et non qui va devenir chevalier

  • Eddy Vanleffe  

    L’emphase de l’animé de départ peut prêter à sourire mais ça déchire tout, rien que pour la scène de Seya qui titube et frappe de toutes ses forces pour redémarrer le cœur de Shiryu sous le tatouage qui s’efface, ça envoie une tel sentiment épique que rien ne peut plus dépasser ça…

  • Matt  

    Bon sinon moi j’avoue autant je peux encore regarder DBZ, autant Saint Seiya c’est tellement toujours le même schéma (le même perso qui devient aveugle, Shun sauvé par Ikki, etc.) que ça m’est devenu insupportable.
    Si on me file un super jeu vidéo dessus, je vais le prendre^^ Parce que niveau pouvoirs, visuels, c’est classe, les armures sont belles, et y’a la nostalgie qui joue, tout ça^^
    Mais à regarder, ça me fait vite chier. J’ai laissé tomber Hadès au bout de 2 épisodes.
    Les dialogues sont chiants, les persos n’évoluent pas (contrairement à DBZ d’ailleurs)
    Je trouve ça relou en gros. Vraiment.

  • Présence  

    Comme Tornado, le décalage d’âge a fait que je n’ai pas regardé Les chevaliers du Zodiaque, si ce n’est quelques plans fixes de chevaliers immobiles, suspendus en l’air avec des traits de vitesse en arrière-plan. 🙂

    Néanmoins, la lecture de cet article était fort instructive, à la fois pour une vision différente de l’exercice d’adaptation ou de révision d’une œuvre existante, avec des critères clairement énoncés, à la fois parce que j’ai découvert une notion (et un adjectif) que j’ignorais (héritier réservataire).

    • Jyrille  

      Ah oui, j’ai oublié de dire qu moi aussi j’aurai appris ce mot aujourd’hui ! Merci Bruce !

  • Chip  

    Hypothèse : le visionnage de cette série est une tentative de mithridatisation du taulier.

  • Jyrille  

    Ne connaissant absolument pas les Chevaliers originels, je te crois sur parole. Par contre, je te connais bien et je pense que tu exagères, comme souvent. Tu ne prends pas en compte le cahier des charges des gens censés faire ce DA, tu ne prends que le négatif… et tu as raison de donner ton avis ! Bon, en vrai, je m’en fous et je ne regarderai jamais ça. Ni les originaux d’ailleurs.

    Point série : j’en suis à l’épisode 17 de NEON GENESIS EVANGELION. J’ai terminé MINDHUNTER saison 2 et continue FRIENDS en VO (c’est dément en fait). J’ai repris après de très longs mois (genre 1 an et demi) THE MAN IN THE HIGH CASTLE, et je commence GODD GIRLS saison 2. Avec madame on mate SHAMELESS US, on vient de finir la première saison.

    J’ai beaucoup aimé BONDING. Oui, c’était un film qui se cachait en fait, c’était drôle et ça permettait de ne pas s’ennuyer, de couper quand on voulait. Je regarderai la saison 2.

    La BO : j’adore.

    • Matt  

      Moui enfin…tu prends un espèce d’univers rétro qui semble sorti de la mythologie grecque avec ses temples antiques et tout (le dessin animé) et tu colles ça dans un hangar…
      C’est la mort du fun quand même^^

      • Jyrille  

        Oui c’est sûr… Mais je m’en fous ! Je n’ai aucune idée du pourquoi de ces choix a priori calamiteux, mais il doit bien y avoir une raison… Comme dit souvent Bruce, c’est Netflix, c’est pour les américains.

        • Matt  

          Bah voilà les américains ils n’ont pas de passé, leur mythologie c’est les buildings et les super slips^^ Donc euh…on va foutre des hangars et des métros^^

          Ahem…bon je rigole mais…pas complètement.

    • Bruce lit  

      Tu ne prends pas en compte le cahier des charges des gens censés faire ce DA
      M’enfin, quel étrange argument mon Cyrille ! M’en fous moi de leur cahier des charges. Quoiqu’il arrive la série ramènera du pognon. C’est un calcul cynique : il y a des millions de fans de la série pour un investissement minimum. La série pourra se faire etriller comme c’est le cas, elle rapportera. Réfléchissons au cahier des charges d’un DRAGONBALL EVOLUTION (le film live sorti il y a une dizaine d’année), et…et…non, oublions ce film !
      Pour cette adaptation, je n’y vois qu’un intérêt : adapter les chevaliers pour les très jeunes enfants. Et encore, les miens préfèrent l’original à la copie. Un peu comme un certain Mael M qui m’a recommandé le BERSERK de 86 à privilégier aux nouveaux épisodes 😉
      BONDING : du potentiel et une héroine vraiment charmante, pour une intrigue ni très osée, ni trash, ni aboutie. Dommage.

      • Matt  

        Je pense que Jyrille voulait dire qu’il faut être réaliste.
        Genre ce serait absurde de se plaindre qu’un Star Wars n’est pas ultra gore et plein de tripes puisqu’un film avec un tel budget ne peut pas se contenter d’un public de + de 16 ans pour être rentabilisé.
        Sauf que là ouais…je vois pas trop. Saint Seiya a du succès il me semble. Et ce n’est pas inadaptable en l’état, ce n’est pas un truc hyper adulte ou trash ni rien. Je ne vois pas pourquoi il serait impossible de préserver davantage les éléments qui font l’identité du dessin animé.

        • Bruce lit  

          Oui, il y avait plein de pistes à explorer :
          Rendre Saori moins antipathique
          Redorer le blason des autres Bronzes
          Combler tous les trous du materiel original.

          • Jyrille  

            Oui, c’est un peu ça Matt : prendre en compte la dimension commerciale….

  • Loïc CLÉMENT  

    « les dessins d’une finesse exquise de Shingo Haraki qui n’excellait jamais autant que lorsqu’il s’agissait de tordre de douleur les corps mutilés de nos jeunes héros »
    Pour le coup, ce n’est pas tant Araki (sans « H ») qui tordait de douleur les corps des héros mais plutôt Yamauchi dont c’était la marque de fabrique. D’ailleurs ce réal d’exception, a poussé au paroxysme ces corps disloqués dans le 5eme film… Moi aussi j’adore cet effet graphique 🙂
    Et sinon donc, je partage ton avis global sur cette série Netflix.
    J’aurais aimé aimer, tiens. Et j’ai eu le courage de tout regarder ^^
    Note que j’ai trouvé l’anime de Saintia Sho encore pire !

    • Bruce lit  

      Oops j’ai enlevé le H- à Araki avant de me faire (H)ara-Kiri 😉
      De quel film parles-tu ?

      • Loic clement  

        Je parle du film Tenkai Hen Overture, le chapitre céleste. Le film barré avec Artémis et Apollon.

  • Jam est Kirk  

    Tout est dit ….
    Même la.bande annonce de 1’41 » suffit à se faire une idée….
    N’importe quoi netflix… comment ont ils oser acheter et distribuer cette série..??

    • Bruce lit  

      Parce que , qouiqu’il arrive, ce sont de millions de fans qui regarderont quoiqu’il arrive.

  • Kaori  

    Je le savais !
    M’en doutais que ça ne prendrait pas !
    En plus, y a même plus Eric Legrand 🙁 , sacrilège !

    Alors déjà, à Monsieur Tornado le sérieux avant l’âge, on disait CDZ entre nous, comme DBZ, parce que ça allait plus vite que « Les chevaliers du zodiaque » ou « dragon ball z ».
    Je crois même qu’on parle de la Z-team pour le groupe de héros de DBZ.
    Ensuite, CDZ, je regardais avec mon frère qui est né en 1972, hein…
    Bon, il a lâché DBZ avant moi. Moi j’ai attendu la diffusion sur AB1 vers 1999-2000 pour enfin voir la fin… donc la fac, oui.

    Sinon, pour revenir à l’original, je vous rejoins sur Saori/Athéna, quelle purge !
    J’aimais beaucoup Marine, et comme Eddy, j’ai toujours cru que c’était la soeur de Seiya(r)
    Par contre, je détestais l’autre, là, Sheena…

    Côté chevalier, à 6 ans mon héros c’était Seyar. J’avais même pas remarqué qu’il était arrogant ou prétentieux. Ça c’est les qualificatifs que j’emploie pour Vegeta, d’habitude (toujours Eric Legrand !!)
    J’aimais sa pugnacité, il n’abandonnait jamais, il portait l’amitié au-dessus de tout.
    Bon, par contre, je rejoins Matt. Moi j’aime la partie des 12 maisons du Zodiaque. Avant, ça ne m’intéresse pas (et si, Bruce, 40 épisodes, c’est beaucoup, surtout sur 112 !).
    Asgard, Poséidon, pour moi ça reprend le même schéma et… je m’en étais lassée, je pense.
    Les 12 maisons, c’était épique, c’était du jamais vu, grandiose. Et ça me suffisait.
    Ce sont des scènes mémorables, signifiant pour chacun des chevaliers des épreuves mortelles, insurmontables. Alors après, c’est bon, ils en ont assez bavé, non ?

    Et Matt, la série était quand même particulièrement sanglante. Certes, pas du niveau de Ken le survivant, mais quand même. Les visages déformés par la douleur, le sang, la mort… Ca ne m’étonne pas que tout ait disparu…

    Concernant le rythme, j’ai remarqué la même chose à propos de l’adaptation ou du remake ou je ne sais quoi, bref, de Captain Tsubasa. Bon, pour le coup, ils ont été cools, ils ont repris Matthias K. pour le rôle de « Olivier », même s’ils ont retiré tous les noms français.
    Et pour le rythme, ben, ça va super vite !! Je ne les ai pas tous regardé, je tombais juste dessus par hasard, et à l’épisode 8 le premier tournoi était déjà fini et la New Team arrivait !
    Fini les matchs à rallonge, les terrains de foot qui mesuraient des kilomètres… Fini le côté épique, quoi.
    C’était le grand truc des Japonais à l’époque. Qu’est-ce que je pouvais me marrer devant Le Petit Chef et les explosions, les volcans qui entraient en éruption dès qu’ils mettaient un truc à la bouche…
    Peut-être que les générations actuelles trouveraient ça ridicule, ou trop long à suivre…

    Sinon, quand j’ai repris les rediffusions de l’original de CDZ, j’avais changé de héros. Hyoga me touchait beaucoup avec sa relation avec sa mère. Et Ikki aurait pu être mon préféré s’il n’avait pas eu cette voix de vieux quadra, euh… de vieux tout court.
    C’est un truc que j’aime beaucoup, ça, les gros durs méchants qui cachent une faiblesse et un cœur. Donc chaque fois qu’il allait sauver son frère Shun (qui était très chiant quand même, faut bien l’avouer), ben je trouvais ça trop bien !

    En parlant de Shun, même s’il était chiant (et dire que j’avais même pas capté jusqu’au commentaire de Eddy qu’il était gay…), ben il représentait un autre style de garçon ! Y avait déjà les filles comme Marine, Sheena et Saori à développer davantage, ou améliorer…
    Ou peut-être que dans cette version, les filles peuvent être chevalier, du coup ils ont sacrifié Shun ??
    Ben en tout cas, c’est nul. Z’avaient qu’à faire un V2 avec d’autres chevaliers !

    Tout ça m’a donné envie de revoir la série originale. Mon fils a bientôt fini DBGT (après avoir vu DB, DBZ et DBS), je vais peut-être voir pour le briefer là-dessus 🙂

    • Matt  

      « Qu’est-ce que je pouvais me marrer devant Le Petit Chef et les explosions, les volcans qui entraient en éruption dès qu’ils mettaient un truc à la bouche… »

      ça c’était fendart ouais^^
      Je sais pas si tu connais « le festin chinois », c’est un film hongkongais de Tsui Hark où toute l’intrigue tourne autour d’un concours de cuisine aussi. C’est pas du niveau du n’importe quoi d’un dessin animé forcément mais c’est bien fun.

      • Kaori  

        Non, niveau film asiatique, j’ai une culture proche du zéro…
        Parce que j’ai souvent l’impression que c’est mal doublé ou que c’est que du kung-fu ou que des drames sociaux… Mais bon, à force de te côtoyer, je vais sûrement finir par m’y mettre 😉
        Je vais commencer une liste des films que tu me cites parce que sinon, je ne m’en souviendrai jamais !

    • JB  

      Aucun amour pour Shiryu ?

      • Kaori  

        Si la question s’adresse à moi, la réponse est non, désolée.
        Trop christianique (oui ça n’existe pas, je sais) pour moi, ce Shiryu. (Et en plus, critère totalement superficiel : il avait les cheveux longs) .
        Non, Shiryu, il était hors catégorie. Zéro défaut, abnégation totale, et cette pauvre fille qui l’aimait et souffrait (et priait) en silence. Non, ça m’a toujours renvoyé des choses que je n’aimais pas.
        Du coup, de tous les héros, c’est celui que j’aimais le moins. Je me rappelle qu’il avait beaucoup de succès à l’école, ce que je ne comprenais pas du tout.
        Ah puis à ne jamais se plaindre. Le gars on lui crève les yeux, ben non, il réagit pas. Il avait acquis un statut de héros martyre que je n’aimais pas du tout. Jésus Christ quoi.

        • Bruce lit  

          J’aime tous les personnages. Tous.
          Shiryu c’était celui qui racontait toutes les vieilles légendes.
          Ceci-dit c’est vrai que ses problèmes de cécité récurrents sont devenus pénibles.

          • Eddy Vanleffe  

            J’adorais Shiryu, je trouvais que c’était lui devait être le héros, (critères superficiel: il avait les cheveux longs…^^)

            J’ai dit que Shun était Gay?
            j’en sais rien en fait, il est « possiblement gay » et il y a une séquence où il « réchauffe » le Cygne et il me semble que l’esthétique général grec/martiale/virile/éphèbes a été récupéré par les milieux gays mais ce ne sont peut-être que des rumeurs.
            En tout cas je trouve qu’il est bien plus intéressant dans son ambivalence (avérée/fantasmée) que l’idée de TRANSformer celui qui ressemble à une fille, en fille…

          • Bruce lit  

            J’en ai marre de ces histoires de sexualisation des héros, mais vraiment !
            Enfant, je ne me suis jamais posé la question de savoir si mes personnages favoris aimaient les femmes ou les hommes. Ceci ne les définissaient en rien. Et je continue de le penser.
            Que Gaston aime Mlle Jeanne ou Fantasio ne changera rien à ses gaffes.
            Faut-il se demander si Obelix est puceau pour expliquer son gout pour la bagarre ?
            Est-ce que Lucky Luke s’enfile son cheval ou les 4 Dalton ?
            Le Joker sera t-il moins méchant si son homosexualité était reconnu.
            Ces débats me gonflent autant que Goku il est plus fort que le Marvel Universe ou pas ?

          • Eddy Vanleffe  

            Alors moi aussi Bruce, crois -moi…

            mais tu ne peux nier que cette version Netflix et de manière générale TOUT ce qui est produit par Netflix a pour vocation plus ou moins directe que de vouloir promouvoir une diversité culturelle et sexuelle, c’est donc un prise qu’on ne peut ignorer qu’on on aborde ces séries.
            j’ajoute que parfois c’est très bien fait comme pour The Dragon Prince qui raconte une super histoire tout public. parfois c’est lourd et donneur de leçon comme sur Sabrina

          • Chip  

            Pour spécifiquement Shun, c’est hors-sujet : il est entouré de jocks, dans un milieu martial, avec un frère écrasant et tout le monde le prend pour une chochotte, c’est le prisme de la virilité bourrine qui attribue à celui qui a des qualités « moins viriles » à un statut inférieur, d’homme-femme, donc d’homosexuel… sans vraiment que le sexe entre en jeu (on ne parle pas des fanfics!).

            Sinon ça va pinailler mais l’orientation sexuelle, malgré le nom, c’est pas la sexualisation. Une histoire mignonnette d’amours enfantines le reste même si ce sont des enfants du même sexe. On pourrait parler d’orientation romantique pour éviter la confusion.

            Starfire et Nightwing, c’est une relation hétérosexuelle entre deux personnages. La manière dont est dessinée Starfire, _ça_ c’est de la sexualisation 🙂

          • Bruce lit  

            Pan sur le bec ! (de lièvre)

          • Kaori  

            C’est vrai Chip.

            La sexualisation, c’est les strings au rayon 6 ans dans les magasins…

            Mais c’est aussi tout le foin que fait une case où on aperçoit le bas du dos de Batgirl et où tout le monde crie au scandale… ridicule…

          • Eddy Vanleffe  

            Dans les comics les héroïnes (comme les héros), ont TOUJOURS été gentiment sexualisé et ça depuis leur création (Wally Wood dessinait la poitrine de Power Girl de plus en plus grosse en se demandant QUAND un éditeur allait lui faire la réflexion. il y avait même une notion de lutte contre la censure)….

            ça ne fait que depuis cinq ou six ans que tout à coup on l’impression d’avoir payé une passe dans le noir au bois de Boulogne quand on achète un comics de Terry Dodson…ça commence à bien faire…

          • Chip  

            L’appel à la tradition c’est pas un argument très pertinent.

            Personnellement, c’est dès l’ère X-Men de Jim Lee que j’en pouvais plus de voir des femmes dessinées juste en faisant appel à un imaginaire playboy (oui ça aussi ça date) pour titiller l’acheteur saturé de testostérone. J’avais l’impression, largement confirmée depuis, qu’on me prenait pour un con. Je n’ai rien contre les femmes nues, certains de mes meilleurs amis sont des femmes nues, hein, mais c’était de l’abus, c’était mercantile et méprisant, et ça perdure (les bikini armors partout, mon dieu…).

            Après on peut toujours rire devant la pudibonderie des gros producteurs de comics qui doivent rester grand public pour des raisons financières, je pense notamment aà la terrible affaire du zgeg de Batman, mais y a aussi une dimension de discours : quand héroïnes ça veut principalement dire « héros avec des nichons », il est normal de se faire tirer par les oreilles quelques décennies en avant.

            T’façon j’ai raison.

          • Chip  

            Quant à l’idéalisation des corps d’hommes (le moindre rat de laboratoire a un corps de dieu grec), elle ne se fait pas sur le même plan que celui des femmes. Les héros étaient ceux auxquels les lecteurs, au masculin pluriel, devaient s’identifier, et les héroïnes ou personnages féminins celle qu’on devait désirer et protéger / sauver (pour être récompensé par du sexe, pardon, de l’amour). Elles étaient d’ailleurs souvent des proches du héros dont le corps parfait et les pouvoirs leur étaient invisible, les cruches; on était clairement dans le pur wish fulfilment, pas dans l’objectification du corps des hommes pour les femmes ou les autres hommes (même si je suis sûr que des artistes ont glissé à dessein du crypto-gay). Et quand bien même l’objectification égalitaire est-elle un objectif à poursuivre? Posons la question à Chris Hemsworth torse nu.

            Et puis quand même, le sexisme des personnages et dialogues du silver age me rappelle à quel point Mad Men ne forçait vraisemblablement pas le trait.

          • Eddy Vanleffe  

            Alors je ne fais pas appel à la tradition, je ne crois pas…

            et pour être honnête cette histoire de sexualisation reste à mes yeux assez ridicule (en tout cas jusqu’à récemment puisqu’ aujourd’hui les persos ont des vies sexuelles qu’on ne montrait simplement pas avant et là, je pense à cet épisode de coucherie entre Ant-Man et la guêpe et le fameux « à ton tour »)
            tu me parles de Jim Lee et ça me fait rigoler parce que j’étais au lycée et honnêtement pour tout ce qui relevait de la séduction, de la bagatelle et des hormones, la réalité reprenait ses droits. La prof de bio, et le canon de la classe me faisaient bien plus d’effet que les dessins de Jim Lee. je ne me souviens d’ailleurs pas d’UN SEUL mec qui m’ait jour dit fantasmer sur une X-Woman…C’était l »époque de la starification des stars pornos (Tabatha cash), des tops models (Claudia Schiffer) et de Baywatch… tout au plus pourra t-on reprocher aux comics d’avoir suivi la mode où le monde ne voyait qu’à travers Schwarzy et Pamela Anderson. la bd ça reste de l’encre sur du papier.
            on décode tout à rebours et constamment à charge les travers des comics de naguère, inventant un cahier des charge empli de « représentation » de de « objectivisation »et d’autre s trucs d’analystes sur lesquels j’ai tendance de plus en plus à me détacher.
            Le lectorat fond comme une peau de chagrin, ne reste il que ceux qui n’aiment pas ce qu’ils lisent?

          • Chip  

            Après, que le gimmick meuf à la colonne vetébrale traumatisée parce qu’elle montre à la fois son cul et ses seins dans le plan ait au final foiré comme tous les autres (#1, covers gadgets etc) c’est avéré.

            Après, lire « à rebours » et avec un « cahier des charges d’analyste », c’est un peu ce qu’on fait dès qu’on parle de comics : on ne peut pas lire les livres avant qu’ils aient été publiés, et chacun sa ou ses lectures. le sexisme dans l’écriture de Stan Lee est difficile à nier, il ne s’agit pas de juger l’homme en particulier ou de considérer que tel ou tel media ou telle oeuvre est une *cause*, ça participe de toute une culture et c’est justement le décalage et le recul qui permet d’en parler. (Un exemple frappant pour parler d’une époque post 9/11 par exemple, c’est Holy Terror, pourtant Frank Miller n’a jamais eu aucune responsabilité politique, il offre en revanche un regard sur un certaine vision du monde, comme un cerveau à ciel ouvert)

            Enfin tu ne penses pas qu’on peut apprécier et critiquer en même temps? Surtout avec le recul, les comics du silver / bronze age y en a pas mal auxquels je suis attaché, ça n’empêche pas d’en faire une relecture.

            Bref la culture populaire n’existe pas dans une bulle, au contraire. Je n’ai pas l’impression que tu es contre le discours d’analyse ou de critique des comics ou d’autres formes de culture, juste que ce discours-ci en particulier te gonfle. De là à en déduire que c’est ce qui réduit le marché des lecteurs, y a un gros pas.

          • Chip  

            (et près de 30 ans après, Schwarzenegger a été gouverneur et Pamela Anderson est militante politique. Le futur est décidémment dur à prévoir)

          • Eddy Vanleffe  

            Tu as certainement raison, il est un thème en ce moment qui me sort par les yeux…
            Comme je le précisais plus haut, je ne crois sincèrement pas que les comics aient participé de près ou de loin d’une certaine influence sur les comportement des jeunes gens.
            et là, je sens de manière quotidienne une vision « à charge »
            à croire que tout ce qu’on faisait de notre petit déjeuner à notre coucher était « sexiste » tout est culpabilisé tout le temps… C’est devenu étouffant.
            Donc quand on compare Jim Lee à Playboy… ça devient lourd quoi comme si c’était une lecture de pervers…les X-Men…là où XIII se tape une nana différente par tome sans faire le moindre effort…
            je sais que comparer n’est pas dédouaner mais plus je réfléchis et plus je me dis que c’est vraiment exagéré…
            Quand Marvel a fait sauté son comics code, oui je veux bien que parfois les trucs n’ont pas été des plus heureux…

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