Undead pool of monsters (Deadpool)

Les noces de Dracula par Gerry Duggan, Brian Posehn & Reilly Brown

1 ère publication le 13/11/17- Mise à jour le 13/05/18

Deadpool va-t-il trouver l’amour ?

Deadpool va-t-il trouver l’amour ?

AUTEUR : MATTIE-BOY

VO : Marvel

VF : Panini
Tous les scans de cet article : ©Marvel Comics

L’article portera sur la minisérie Deadpool : Dracula’s Gauntlet (les noces de Dracula en VF) en 7 numéros (ou 13, vous comprendrez)

Deadpool est un personnage de comics qui me rend curieux. Pourquoi ? Parce qu’il est détesté par tout un lectorat. Et adoré par un autre. Et les avis extrêmes comme ça, je trouve toujours ça frustrant. Il y a un peu trop de passion dans tout ça. Et les 2 camps ont un point commun : on a envie de n’en écouter aucun. Car justement c’est trop !

Trop d’adoration douteuse qui fait penser à un speech des témoins de Jéhovah, ou trop de lapidation enragée qui évoque le Ku Klux Klan (c’est une image, hein. Je ne traite pas de racistes les détracteurs de Deadpool). Je veille personnellement à me tenir à l’écart des effets de mode qui pourraient influencer mon jugement. Donc quand on me dit « Deadpool c’est génial parce que tout le monde adore », je ne pige pas. De la même façon que je ne peux pas tomber d’accord avec ceux qui se plaignent de la popularité du personnage.

C’est vrai que j’ai détesté aussi la mode des zombies qui a sévi il y a environ 10 ans, mais c’est une mode qui venait envahir mes loisirs (jeux de zombies, BD de zombies, films de zombies partout, impossible de les éviter). Pour Deadpool, j’ai vaguement entendu que ça pouvait plaire à certains, et je n’ai pas vu de raison de m’en offusquer sans avoir moi-même lu des comics. Du coup, il ne me restait plus qu’à tester des comics de Deadpool moi-même. Après tout, on entend bien assez souvent que ce sont les auteurs et non les personnages qui font les bonnes histoires. Donc pourquoi feraient-ils les mauvaises ?

Apprends à viser !

Apprends à viser !

Bon…j’ai quand même évité le run de Daniel Way dont j’avais lu quelques passages navrants (c’est d’ailleurs lui le responsable des multiples voix/personnalités présentes dans la tête de Deadpool, artifice pseudo comique abandonné depuis). Il me restait à trouver autre chose. Si possible des récits pas trop longs pour éviter la ruine. Et c’est là que je suis tombé sur ces Noces de Dracula , une minisérie assez accessible.

Alors…il convient de préciser que techniquement, ce récit s’incruste dans la série Marvel Now de Gerry Duggan et Brian Posehn. Euh…ben du coup je dis n’importe quoi concernant l’accessibilité du récit ? Oui et non. En fait c’est bien une histoire indépendante avec sa propre numérotation, tout à fait compréhensible sans lire la série régulière, mais vers la fin de l’histoire, des connaissances de Deadpool (dont le spectre de Benjamin Franklin) qu’il a techniquement rencontrées dans la série font une apparition. Je me suis demandé d’où ils sortaient, mais ça ne gêne en rien la compréhension de l’histoire. C’est un peu comme si vous vouliez absolument savoir quand et comment Spider-man et Iron-man se sont rencontrés s’ils se croisent dans une histoire. On s’en fout en fait. C’est d’ailleurs plutôt les lecteurs de la série qui auraient de quoi râler car le mariage de Deadpool avec un personnage rencontré dans cette minisérie a lieu dans le numéro 27 de la série régulière. Et on peut se demander d’où sort cette nouvelle conquête que Deadpool ne connaissait pas dans le numéro 26.

La démone Shiklah sous toutes ses formes

La démone Shiklah sous toutes ses formes

Eh bien leur rencontre se passe ici. Quoi ? Oui je sais, ça s’appelle les noces de Dracula, pas les noces de Deadpool. Et non, Deadpool ne se marie pas avec Dracula ! En fait, dans cette histoire, notre mercenaire favori (euh…du moins pour ceux qui l’aiment bien) Wade Wilson va se faire embaucher par Dracula pour aller chercher la reine des démons Shiklah. Dracula compte l’épouser pour sceller une alliance entre son clan de vampires et celui des démons.

Sauf que voilà…la fameuse reine des démons Shiklah n’a pas quitté sa tombe depuis des siècles et va découvrir le monde moderne en compagnie de Deadpool, et finir par le trouver charmant. Il y a quelque chose d’irrésistible dans le personnage de Shiklah qui est à la fois monstrueuse (voir sa forme démoniaque), terriblement puissante et assez ingénue car elle ignore tout de la modernité. Deadpool va l’emmener au restau, lui faire visiter certains lieux et l’emmener en croisière plutôt que de vraiment s’acquitter de sa tâche de la ramener à Dracula. Il croisera Blade qui cherche à empêcher l’alliance entre les vampires et les démons, mais ce dernier finira pas ne plus avoir besoin de se battre contre eux puisque Shiklah ne souhaite pas épouser Dracula qui d’ailleurs se fout pas mal d’elle et cherche juste à agrandir son influence sur les créatures démoniaques.

Deadpool rencontre la légion des monstres

Deadpool rencontre la légion des monstres

Donc finalement Deadpool et Shiklah affronteront Dracula et pas mal de personnages secondaires comme la légion des monstres de chez Marvel : le loup-garou (werewolf by Night) qui deviendra leur allié, le monstre de Frankenstein, la momie vivante, un Brood, etc. Nous aurons même droit de voir un guerrier centaure…loup-garou…équipé d’un symbiote de type Vénom…mais diabétique. Comment ça c’est n’importe quoi ? Oui !

Un autre aspect de ce comics m’a poussé à écrire un article dessus. Et il faut que je le mentionne avant d’entrer plus en détail dans ce qui m’a plu concernant l’histoire. Il faut savoir qu’il a été initialement créé pour être lu en version numérique avant d’avoir une version papier (13 numéros en numérique, 7 en version imprimée pour des raisons de mise en page). Et cela soulève un point intéressant. Bon…entendons-nous bien, je n’aime pas trop lire des comics sur un écran. Ou du moins j’aime bien avoir le bouquin aussi dans mon étagère. Je ne pourrais donc pas vous dire de le lire de cette façon uniquement. Mais pourtant, je ne peux m’empêcher de reconnaître que le concept est intéressant et que la version imprimée a perdu un peu de charme avec sa mise en page plus ordinaire. En effet la version numérique utilise une narration parfois proche du dessin animé pour pas mal de séquences et est totalement adaptée à une lecture confortable sur écran. Nous pourrons parfois voir 2 fois la même image avec seulement un détail qui change comme par exemple une cicatrice qui se referme progressivement alors que la version papier ne gardera qu’une seule image pour signaler que la blessure de Wade se referme (grâce à son pouvoir auto-guérisseur, je le rappelle).

Un comics animé

Un comics animé

De la même manière, un générique à la James Bond en début de comics nous montre des images de soldats de l’Hydra en pleine forme puis lorsqu’on fait défiler les images, la suivante nous montre quasiment la même chose mais avec un des soldats qui se fait descendre et un crédit qui s’ajoute au générique. Puis l’image suivante, le second soldat se fait allumer, puis le 3ème, etc. Dans la version papier, plus d’effet de style de ce genre. Les soldats se font tous descendre à la fois et il n’y a pas d’effet de progression. Dans un autre exemple, on peut voir un hélicoptère se crasher progressivement en faisant des pirouettes avant de couler dans la Tamise à Londres. L’action de faire défiler les images nous montre la progression du mouvement de l’hélico alors que seule l’image du crash dans l’eau est conservée sur la version imprimée. Comme c’est plus simple d’expliquer cela avec un exemple, en voici un en image :

Parfois les effets de la version numérique ne servent pas à grand-chose, notamment quand on voit seulement les images de la planche apparaître les unes après les autres pour aboutir au final à une planche normale qui ne pose aucun problème à imprimer telle quelle. Mais lorsque les images se répètent ou se superposent pour rajouter un effet cinématographique, c’est souvent désamorcé en version papier. Au même titre, ces images n’étant pas structurées en planches de plusieurs cases, certaines d’entre elles sont conçues pour s’afficher en plein écran dans la version numérique et deviennent petites en version papier, obligeant également à grossir les bulles de dialogues qui masquent d’autant plus le dessin.

Un « amerrissage » bien timide en version papier

Un « amerrissage » bien timide en version papier

Du coup, ce comics est sans doute plus original et plaisant à lire en numérique qu’en version papier. Le drame comme je l’ai dit, c’est que je n’aime guère lire sur écran. Et je ne peux que regretter qu’il n’y ait pas eu un plus grand soin apporté à certains de ces effets sur la version imprimée. Mais sans doute que beaucoup auraient hurlé qu’on leur vend un bouquin de 400 pages (avec un prix en conséquence) alors qu’une bonne partie des images se répètent et que ça aurait pu tenir sur 200 pages. Sans doute…mais au-delà de la quantité de travail à facturer, il y a un exercice de style derrière qu’il est dommage de minimiser.
Bon…ne noircissons pas trop le tableau ! La mise en page fait tout de même un effort pour conserver une partie des effets d’animation en répétant plusieurs fois quelques images ou conservant un cadrage original. Mais pas au point de tout garder. Si on prend comme exemple le moment où une statue de minotaure prend vie, seuls 2 dessins sur 3 sont conservés dans la version imprimée pour indiquer que la pierre se craquelle.

Quelques images disparaissent en version papier. La plupart du temps le compromis est acceptable. Mais il est indéniable que des dessins foutent le camp ou se retrouvent comprimés dans une mise en page moins aérée

Mais bref…même si l’expérience est moins sympa en version papier, tout l’intérêt du comics ne repose pas là-dessus. J’ai trouvé cette lecture très agréable et rafraîchissante dans le sens où on a droit à une sorte de voyage de noces déjanté entre Deadpool et ce personnage très réussi qu’est Shiklah (dont je trouve le design très bon). Une sorte de love story de freaks qui rameute pas mal de personnages de second plan liés à la légion des monstres, donc inspirés de vieux films d’horreur.

L’ambiance qui en découle est donc teintée de bonne vieille série B gothique à la sauce parodique. Et il n’y a aucun abus de 4ème mur brisé comme c’est souvent le cas avec Deadpool. En fait…je crois qu’il n’y en a même pas du tout ! L’humour repose beaucoup plus sur le comique de situation que sur l’attitude de Deadpool envers le lecteur. Wade nous gratifiera même de quelques moments où il ne nous paraitra pas si creux comme personnage, notamment lorsqu’il repousse les avances de Shiklah parce qu’il estime être un fléau ambulant qui ne mérite pas d’être aimé ou lorsqu’il se soucie tout simplement de quelqu’un d’autre que lui.

Un Deadpool pas toujours en train de faire le guignol

Je trouve l’humour efficace. Toujours un peu cartoonesque et gentiment lourd mais bien plus en rapport avec les évènements de l’histoire que l’attitude du personnage principal. Outre la légion des monstres dont je parlais, nos héros vont croiser d’autres ennemis plus ou moins ridicules comme les esprits de templiers ou des soldats de l’A.IM dirigés par M.O.D.O.K. Dracula dispose aussi de la tête coupée de la gorgone Méduse comme arme secrète et celle-ci est toujours vivante et râle qu’on la laisse la plupart du temps avec un tissu sur la tête.

En bref, ce n’est clairement pas Deadpool seul qui fait tenir ce comics debout. D’ailleurs je pourrais même dire que c’est plutôt Shiklah qui donne une saveur particulière à cette histoire avec sa dualité sensuelle/monstrueuse, son attitude finalement peu agressive de femme égarée qui découvre le monde avec enthousiasme et son origine fantastique qui permet à l’intrigue de lorgner vers la parodie de vieux films de type Universal monsters. Elle est suffisamment bizarre et dangereuse pour tenir le rôle de partenaire et d’amante à Deadpool qui a décroché le gros lot avec cette démone au baiser mortel (sauf pour Wade du coup…vive le pouvoir auto-guérisseur !).

Partons découvrir le monde moderne, chérie

Partons découvrir le monde moderne, chérie

Le seul passage qui m’a un peu fait lever un sourcil, c’est lorsque Deadpool se rend en Grèce au début avant d’avoir réveillée Shiklah. Apparemment là bas, les grecs s’exclament encore en disant « Que Zeus nous protège ! » et ça ne choque personne qu’un minotaure débarque dans les rues. Bon…j’ai bien conscience que c’est un comics humoristique loufoque puisque le minotaure en question essaie de poursuivre Deadpool en scooter ensuite, mais je n’ai pas pu m’empêcher de me demander si les auteurs avaient déjà mis un pied en dehors des USA car s’ils avaient voulu être insultants, ils auraient surement représenté les grecs ainsi.

Evidemment, ça n’a rien de grave quand le ton global de la BD est délirant (et je ne veux pas lancer une polémique inutile) mais compte tenu de la manière qu’ont parfois les américains de représenter les français et leur pays (on verra toujours la tour Eiffel dans un comics qui se passe en France par exemple, et Gambit des X-men s’exprime dans un français ridicule), il est difficile de savoir si cette vision étriquée d’un pays est complètement volontaire ou pas. Garth Ennis nous a déjà fait le coup de mettre en scène un russe complètement cliché, mais lui on sait que c’est volontaire tant il aime se moquer de tout (pour le meilleur et le pire, en ce qui me concerne).dp_09

Concernant le dessin, deux artistes se succèdent dans cette minisérie. Reilly Brown qui s’occupe de quasiment tous les épisodes et Randolph Khary qui le remplace le temps d’un chapitre. Ce dernier a un style légèrement plus anguleux mais globalement assez proche de celui de son prédécesseur. Il s’agit d’un dessin assez classique mais efficace pour ce genre d’histoire humoristique. Ce qui distingue ce comics visuellement est bel et bien la mise en forme et les idées de séquences animées dont je parlais.

J’ai globalement passé un bon moment. Sans connaître la série initiale des deux auteurs, et sans être un grand fan du personnage. C’est juste que la narration, la mise en scène (même si amoindrie dans la version papier) et l’atmosphère fantastique avec monstres mythologiques et gothiques sont très réussis. Il y a bien quelques super slips de je ne sais quelle équipe qui se pointent vite fait à la fin (Red Hulk, Ghost rider, Elektra) pour donner un coup de main contre les monstres et vampires, mais ça ne gâche rien.

Duel contre Dracula et sa tête de Méduse

Bien sûr, il faut aimer les récits purement divertissants. C’est une lecture « fun ». Il n’y a pas de sous-texte philosophique derrière. Et d’ailleurs j’en ai assez d’avoir le sentiment que je dois trouver un message profond dans une lecture pour ne pas passer pour un attardé aux yeux de « l’élite » qui jugent les comics débilitants. Ce serait jouer leur jeu, comme si je m’excusais. Non ! J’aime bien les trucs funs aussi, et s’ils ne sont pas contents, je les emm… !

Bref…pas de traité de philo derrière cette histoire. Mais pas de nombrilisme « deadpoolien » non plus. C’est surtout une histoire originale et distrayante avec des personnages réussis. L’humour plein d’autodérision qui n’abuse pas de certains gimmicks de Deadpool comme ce fameux 4ème mur brisé est aussi une bonne surprise.

Méduse « récompensée » pour son aide DP

Méduse « récompensée » pour son aide 

Le côté un peu plus humain de Wade et sa relation avec une femme (rarement adressée il me semble dans les comics) m’ont aussi fait penser au film Deadpool qui était forcé de créer un minimum d’empathie pour le héros en lui donnant une copine et lui faisant vivre un traumatisme. Et ça tombe bien, c’était une qualité du film puisque j’ai cru comprendre qu’on reproche souvent à ce « héros » d’être superficiel et de trop faire le guignol pour qu’on s’intéresse à son sort. Ici, sans nous dresser un portrait psy de Wade, les événements le poussent à s’intéresser à sa nouvelle amie, à se sentir désolé pour elle lorsque ses frères démons sont en danger, à lui faire découvrir le monde et ainsi nous dévoiler des émotions humaines. Sans être un chef d’œuvre non plus, cette histoire est clairement à ranger en ce qui me concerne parmi les bons comics de Deadpool. Cela me rend curieux de lire la série des mêmes auteurs, même si je ne me vois pas réserver une immense place à ce personnage dans ma bibliothèque.

Je ne regrette pas mon achat de la version papier, même si je garde un meilleur souvenir de ma lecture numérique en VO. Pour moi, la version imprimée aurait mérité d’être publiée sur un plus grand nombre de pages, quitte à faire râler certains acheteurs sur la répétitivité des images, afin de conserver un impact plus proche du concept original.

Ha ! Ha ! Certains n’ont pas oublié One More Day

Ha ! Ha ! Certains n’ont pas oublié One More Day

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Deadpool : stop ou encore ? Il se trouve que Mattie Boy a bien aimé cette histoire d’amour déglinguée avec une ingénue, des vampires et des loups garous. Un article tout en gif chez Bruce Lit.

La BO du jour : comme Deadpool, on peut être un gros bourrin et retrouver sa sensibilité pour se rappeler qu’on est un monstre.

https://www.youtube.com/watch?v=RS2Gt05vhwA

19 comments

  • Tornado  

    Sympa, le titre ! et super aussi la comparaison entre les deux formats !
    Techniquement, ça pourrait me plaire. Ça m’évoque autant la période Frankencastle que le run de Jimmy Palmiotti sur Deadpool, que j’avais vraiment aimé. Mais je ne sais pas… J’ai peur d’être devenu allergique à Marvel et DC. Est-ce momentané ? Est-ce définitif ? Je sais que j’aimerais probablement toujours relire les histoires que j’ai aimées. Mais la seule pensée de lire du AllNewAllDifferentMesCxxxxxxs me hérisse le coxis.
    Et puis, désolé Matt, ce n’est pas tant la perspective de lire une histoire fun dénuée de sous-texte philosophique qui me repousse ici, mais bel et bien la tronche de Deadpool qui me renvoie immanquablement à tous ces cosplayeurs à la noix et à toute cette hype de super-héros aseptisés qui est entrain de noyer les rayons de n’importe quel supermarché ou de n’importe quelle page de pub.
    J’ai beaucoup d’autres lecture bien plus tentantes qui n’attendent que moi… 🙂

  • JP Nguyen  

    Tu as fait un super boulot de comparaison numérique/imprimé, Matt ! Les dessins semblent sympas, ils me font un peu penser à du Ed McGuiness…
    Il faudrait vraiment que je tienne à jour une liste des trucs pas indispensables mais qui pourraient me tenter… Parfois (rarement), quand je mets les pieds chez un bouquiniste ou dans un magasin physique, je me retrouve démuni car je n’ai pas, quelque part, toutes les titres dont il a été discuté ici ou ailleurs et qui pourraient être sympas.
    A une époque, c’était plus simple, le rayon comics des librairies était famélique. Mais maintenant, c’est autre chose !

    • Matt  

      Dîtes les gars vous les voyez bouger les gifs animés que j’ai mis pour les comparaisons ? Moi j’en vois un seul qui veut bien bouger. Celui de l’hélico.
      peut être que les autres sont trop volumineux. Ou c’est moi qui ai un problème. Normalement on voit la fusillade sur le 5eme scan, et une scène animée pour le scan du « tunnel ».

      @Tornado : Je ne t’en veux pas. Et je ne pense pas que ce soit pour toi cette lecture. Je pense que tu es trop allergique au perso^^ Et ce n’est pas forcément le type d’humour que tu aimes non plus.

      Après moi je vous dirais bien de tester la version numérique. Disons qu’après avoir lu le récit ainsi, la version imprimée fait « version du pauvre » à côté. Hélas.

      • Matt  

        Ouais je sais, je lui ai envoyé des versions allégées ce matin. Espérons qu’il corrige le truc.
        Désolé, première fois que je tentais les gifs, donc il y a des ratés.

  • artemus dada  

    N’étant pas plus fan de ce personnage que d’un autre, ni d’ailleurs dans sa détestation ; ce qui m’intéresse c’est surtout qui écrit quoi.
    Et c’est donc bien évidemment l’arrivée de deux nouveaux scénaristes – Gerry Duggan & Brian Posehn – qui m’a décidé, au moment du « Marvel Now » je crois bien, de tenter l’aventure.

    Et je ne le regrette pas, les 2 compères donnent à Deadpool une sacrée dimension, en tant que super-héros (ce qui n’était pas gagné), tout en restant pour une large part, sur le terrain de l’humour et de la comédie. Un mélange très instable.
    Tout leur « run », dont la partie dont tu parles ici, est excellent. Il n’y a de mon point de vue, rien à jeter.

    Quitte à tenter une nouvelle aventure dans cette partie du Neuvième Art étasunien, je recommande chaudement leur travail. Qui plus est,il peut être lu comme un tout, sans avoir besoin d’une connaissance encyclopédique du personnage, pas plus que d’une « continuité », devenue depuis pas mal de temps de toute façon, illusoire.

    Après, avec Duggan seul aux manettes, ça baisse un poil. Mais il est heureusement « secouru » par l’excellent dessinateur Scott Koblish sur pas mal de numéros. Ce qui me fait regretter que la BD américaine ne laisse pas le loisir à de tels dessinateurs de travailler de manière continue sur une série.

    • Matt  

      Vu que j’aime bien le perso de Shiklah je pensais continuer avec les tomes 5, 6, etc de la série qui sont la suite directe de cette histoire. Mais le tome 6 semble lié au crossover Original Sin. En tous cas c’est en gros sur les covers. Donc ça m’a refroidi.

  • Matt  

    Ils se marient au milieu en fait. Mais le mariage a lieu dans la série régulière. ça ne gêne pas la lecture car leur mariage est censé être une surprise pour le lecteur au moment ou Shiklah révèle à Dracula qu’elle est déjà mariée.
    Amazing X-men c’est excellent oui ! Je l’ai dis ici dans les commentaires tout en bas :

    http://www.brucetringale.com/voyage-de-cohesion/

  • Présence  

    Quelle excellente surprise que cet Article ! Tout d’abord j’avais fortement hésité à lire ce tome, m’étant finalement décidé pour une autre lecture, mais conservant ma curiosité pour celui-ci. Ensuite, je me demandais qu’elles pouvaient bien être les différences entre la version dématérialisée et la version papier, et ton article passe en revue le détails des adaptations, avec un exemple animé. Super le gif avec la légende Un « amerrissage » bien timide en version papier. Toutes mes questions trouvent leur réponse, sans que je n’ai même eu besoin de les poser.

    Après la lecture de ton article, cette histoire va remonter dans ma liste d’achats potentiels.

    • Matt  

      Il y a plusieurs exemples animés. J’ai foiré mon effet en fournissant des gifs trop gros mais c’est corrigé^^

      • Présence  

        J’avais réussi à les ouvrier en procédant comme OmacSpyder, c’est-à-dire en les ouvrant dans une autre page.

  • Matt  

    Voilà, reviendez tous voir ! Y’a du dessin animé qui fonctionne cette fois dans les scans^^

  • Bruce lit  

    Des monstres, du gothisme, des sorciers, de l’espionnage, MODOK et Deadpool : ils sont presque tous là, tous mes amis….Je vais pas me forcer, hein….même si tu réponds à ma question d’hier : ce personnage peut vivre de vraies aventures sans squatter celle des autres, c’est déjà ça. Effectivement le dernier scan fait penser à du Quesada et je suis demandeur du sort de Shiklah pour pouvoir rouler une pelle si passionnées à Deadpool sans tomber raide morte.
    C’est noté : le personnage entre de bonnes mains peut s’avérer plus profond qu’il n’y paraît (je le savais un peu lors de l’Uncanny X-Force de Remender), mais il m’en faudra beaucoup plus pour me lancer là-dedans….

    • Matt  

      Techniquement c’est Deadpool qui tombe raide après le baiser mortel de Shiklah qui comptait le tuer en sortant de sa tombe. Mais comme il a un pouvoir encore plus cheaté que celui de Wolverine, elle se dit « tiens, on va faire connaissance alors ».
      Je me doutais que ce n’était pas ta came. Ni celle de grand monde ici en fait. Mais bon fallait bien tenter un article.

    • Matt  

      Et je pense que le perso de Shiklah finira par disparaitre (si ce n’est pas déjà le cas dans les nouvelles séries) parce que tout est figé chez Marvel et aucun perso ne s’impose sur le long terme. Mais a priori elle est encore présente dans les 4 tomes suivants par les même auteurs (tomes 5,6, 7 et 8 de la série Marvel now)

      • JP Nguyen  

        Je pense que le perso de Shiklah est intéressant car elle n’a pas l’air du genre à foutre sa merde partout (ben oui, elle chie que là…)
        Désolé (non, en fait pas vraiment)

  • Matt  

    Oups j’ai oublié de répondre à tout.
    Alors moi y en a l’avoir en VO. Mais après vérification, c’est en VF dans un marvel monster. Mais un marvel monster avec un meilleur papier normalement vu que depuis 2009 environ le papier est semi glacé.

  • Lionel  

    Rooo, du Deadpool ici ? On vire sa cuti ? En tout cas tout ça m’intéresse Matt. Un plan pour parler des travaux de Way sur le perso?

  • Jyrille  

    Voilà un article qui était dans ma liste de ceux que je n’ai pas encore lus… et c’est une rediff !

    Tout comme JP, je trouve les dessins agréables. Et tu donnes envie d’essayer, mais surtout la version numérique ! Que de différences ! Et puis cela m’intéresse, j’ai récemment fait une interview sur ce nouveau genre de medium (qui devrait paraître incessament sous peu mais j’ai l’impression que le planning a changé).

    Merci Mattie pour la découverte, donc.

  • Présence  

    Étant faible et lâche (et surtout convaincu par tes arguments), j’ai fini par céder à la tentation. Mon avis est assez partagé. Je reste toujours impressionné par l’abattage de Duggan & Prosehn en ce qui concerne les vannes qui ne font pas toutes mouche, mais qui sont en tellement grande quantité qu’elles mettent de bonne humeur.

    Ce récit a contenté ma curiosité concernant les origines de Shiklah et les coscénaristes savent tirer le meilleur parti d’Hydra Bob. Je suis resté moins convaincu par la longueur du récit un peu étiré sur la fin, et par les péripéties qui relancent mécaniquement la narration. Avec ton exposé, je me dis que la lecture devait être plus agréable sous le format animé que dans cette recomposition parfois maladroite sous format papier.

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