Weapon 47

Plus qu'un simple personnage : une légende

Plus qu’un simple personnage : une légende

AUTEUR: ABARIS  (with a little help from Bruce Lit)

Cet article est le premier d’une série portant sur le jeu vidéo, nouveau terreau de la culture populaire. Pas de test ici, mais le portrait d’icônes de ce qu’il faudra un jour définir comme le dixième art. Xabaris se lance donc dans le profiling de l’agent 47, le tueur à gages de la série Hitman.

Ma rencontre avec le tueur légendaire

Tout a commencé le jour où un adolescent fan de jeux vidéos passe chez le marchand de journaux. Il tombe sur un magazine proposant un CD avec un « jeu complet », très courant en 2001. Le jeu s’appelle Hitman : codename 47.
Dès les premières minutes, c’est le choc. Le personnage que l’on incarne est un homme, chauve, sans personnalité apparente, taciturne, froid…mais surtout…un tueur à gages !
Incarner un tueur  peut paraître banal aujourd’hui, mais en 2000, avec des jeux tels que Deus EX, Final Fantasy IX ou bien The Legend of Zelda : Majora’s Mask, on était habitué a incarner de valeureux héros combattant le mal. Pas un tueur apathique.

Mais qui est donc 47 ?

47 n’ a pas de prénom. C’est un homme mystérieux qui ne semble avoir ni passé, ni famille, ni attaches. Il est grand, chauve et porte un mystérieux tatouage sur la nuque : un code-barre et un numéro de série. Un tueur à gages tellement doué que son code est devenu une légende urbaine. Personne ne croit à son existence.  Un meurtre impossible à résoudre ? C’est surement l’agent 47 !  Une cible impossible à abattre ? Il n’y a que l’agent 47 qui puisse faire une chose pareille !  Que ce soit du côté des forces de l’ordre ou des criminels, personne ne croit vraiment que le croque-mitaine existe.

Un regard expressif empli de compassion....

Un regard expressif empli de compassion….

L’agent 47 est en fait le fruit d’expérience génétique et de clonage pratiqués dans le sous-sol d’un asile. Un savant fou du nom d’Ort-Meyer crée une série de clones tous génétiquement modifiés pour les rendre plus rapides, plus forts et plus réactifs. Suite à de très nombreuses recherches, il arrive enfin a créer le clone parfait, le numéro 47, plus précisément le numéro de série 640509-040147, les premiers chiffres indiquant la date de naissance du clone (le 5 septembre 1964), le reste faisant partie du numéro de série.

Pour éliminer ses anciens collaborateurs, Ort-Meyer  laisse 47 s’évader de l’asile en le rendant  amnésique. Par la suite, manipulé, l’agent 47 est embauché dans une agence de tueurs à gages ou il connaîtra son seul contact :   Diana. L’agent 47 va alors exécuter des contrats qui le mèneront à tuer plusieurs grands criminels. On apprendra que ceux-ci étaient les donneurs des gènes de 47. Et que tous ces contrats étaient en fait commandités par Ort-Meyer !

Un dernier contrat envoie l’agent 47 à l’asile d’où il s’était évadé. Bien entendu ceci est un piège de son « géniteur » qui veut en fait récupérer sa création. Après un combat acharné dans le sous-sol caché de l’asile, où 47 devra affronter des clones de lui-même, il rencontre enfin son père.  L’agent 47 à son chevet lui relève délicatement….pour lui briser la nuque !

Tuer le père ? La routine pour 47 !

Tuer le père ? La routine pour 47 !

Pourquoi on aime l’agent 47 ?

Dans les années 2000 incarner un « méchant » ou au moins un tueur de sang-froid n’étaient pas chose courante. Les jeux gardaient encore un volet politiquement correct parfois trop strict dans l’univers du jeu vidéo. Des jeux tels que GTA premier du nom, n’étaient pas interdits, car les graphismes étaient si peu réalistes que cela ne dérangeait personne. Pour 47, c’était différent : bien que la quasi-totalité des cibles soit des criminels, il s’agissait tout de même de meurtres avec pour seul objectif gagner de l’argent.

Le premier GTA : âmes sensibles s'abstenir

Le premier GTA, effrayant hein ?

Le charisme de 47 n’est pas basé seulement sur le mystère entourant le personnage et la froideur de son regard. Les scénaristes ont su ajouté au long de la saga une alternance entre le tueur de sang-froid  et  un fond de bonté qui sommeille en lui. Tout comme un certain Wolverine à qui le personnage doit beaucoup : un tueur amnésique issu d’une expérience génétique visant à en faire un super soldat  qui se retourne contre son créateur, ça ne vous rappelle rien ?

Dans le tout premier opus de la saga, le joueur, lors d’une mission, a l’occasion de venir en aide à une  prostituée voulant fuir le bordel où elle est est contrainte d’exercer. Bien entendu, rien n’empêche le joueur de tuer la demoiselle en détresse pour ne pas perdre de temps et  d’éviter un potentiel témoin sur le dos. Mais si le joueur décide de l’aider à fuir, il aura droit à une petite Cut scène où notre amie asiatique donne un baiser à 47. Celui-ci reste perplexe une seconde, pour enfin secouer la tête et reprendre ses esprits. Ce petit acte anodin met en avant la prise de risque de l’agent 47, pour aider une personne, sans que cela ne lui rapporte rien et montre qu’il est capable de déroger à sa mission.

J'ai commis quelques pêchés Padre

J’ai commis quelques pêchés Padre

Le deuxième volet de la série, Hitman 2 : Silent Assassin décide d’aller encore plus loin dans l’humanisation de notre héros. En effet celui-ci se repend de ses actes et donne la totalité de son argent à l’église. Il décide de vivre dans une chapelle en Italie et se lie d’amitié avec le père Vittorio. Quand l’assassin rongé par les remords décide de parler de son passé au prêtre, celui-ci rétorque qu’il le connait bien et qu’il sait qu’au fond il n’est pas un homme mauvais. Malheureusement un criminel retrouve sa trace et enlève le père Vittorio obligeant ainsi 47 à reprendre du service afin d’utiliser les moyens de  l’agence  afin de retrouver son ami disparu.

Une fois son ami sauvé, 47 se rend compte que sa vie ne pourra que nuire aux gens qui l’entourent, et que de toute façon, il ne sait que tuer. Il décide ainsi de redevenir le tueur à gages légendaire qu’il a toujours été. Ce bref passage nous une autre image de 47 contribuant à effacer l’image négative du premier opus où 47 tuait son créateur sans remord apparent.

Le roi de la viande façon Jabba

Le roi de la viande façon Jabba

Dans l’opus suivant Hitman Contracts,  47  perd autant en charisme qu’en bonté. Celui-ci est beaucoup plus froid et l’ambiance du jeu en général rend le tout plus glauque. La première mission, Le roi de la viande, notamment donne le ton. Dans une fête organisée dans un abattoir, 47 se retrouve face à une scène de crime digne de Seven et après avoir éliminé le tueur qui n’a rien à envier à Leatherface, 47, discute tranquillement à la radio avec son contact sans la moindre parcelle d’humanité dans sa voix même si ses victimes sont de vraies pourritures.

C’est de nouveau dans Hitman Absolution, le dernier opus paru à ce jour, que notre ami 47 redevient humain. Celui-ci doit en effet éliminer Diana Burnwood, son ancien contact au sein de l’agence. Après avoir abattu sa seule amie, il est comme pris de remords, il s’agenouille à ses côtés et lui demande pourquoi un contrat  était placé sur elle. Diana lui explique qu’il doit tenter de sauver une enfant, qui tout comme lui, a subi des expériences pour en faire une tueuse parfaite. C’est à ce moment que l’agent 47 met tout en œuvre pour sauver la petite.

Il temps pour 47 de changer de métier...

Il  est temps pour 47 de changer de métier…

Certains événements, comme la décision de s’arracher la peau où était tatoué son code barre, ou même des flash-back de lui-même subissant des expériences nous font comprendre que 47, ne fait pas cela seulement pour Diana ou pour la fillette mais aussi pour lui-même. 47 est un tueur malgré lui et pour la première fois, on se rend compte que son passé lui pèse et qu’il ne prend aucun plaisir à faire ce pour quoi il a été créé. Comme l’a dit un grand homme un jour « Il est le meilleur dans ce qu’il fait, mais ce qu’il fait n’est pas très plaisant… »

Au même titre que Vegeta ou Wolverine, on ne peut que s’attacher de ce personnage Badass à souhait, avec une façade ultra chocolat noir, mais un cœur fondant au caramel. Au fil des années « ce type » de héros est même devenu une mode : Daryl Dixon de Walking Dead ( le show tv) , Jamie Lannister de Game of Thrones, Joel de The Last of US, tous ces personnages ont des points communs :
– Au premier abord ils ont l’air antipathiques et  ne se préoccupent que de leur personne
– Ils ont l’air invincibles
– Le fil du scénario dévoile qu’en fin de compte, ils ne sont pas si mauvais que cela et qu’ils ont même un fond beaucoup plus noble que la plupart des autres personnages

Enfin le gameplay de la série permet d’être synchronisé avec les émotions du personnage : le joueur via la manette vibrante ressent l’angoisse, la peur et le stress de 47 via ses battements de coeur.  Des émotions souvent en complète contradiction avec l’impassibilité du personnage à l’écran.

On joue à Claude François mon petit canard ?

On joue à Claude François mon petit canard ?

Un humour assassin !

Outre l’aspect du personnage en lui-même,la série excelle dans de l’humour très noir, voire glauque. Le roi de la viande  est un personnage grotesque et pour le moins dégoûtant, tellement obèse qu’il est dans l’impossibilité de bouger de son lit. Le fait que ce soit un atroce personnage dénué d’humanité rend sa panique lors de la rencontre avec son tueur, plutôt drôle.

Ailleurs, alors que l’agent 47 marche sur une corniche pour pénétrer dans une villa, il surprend un garde à la fenêtre qui parle à son médecin : ses analyses sont négatives, il ne va pas mourir d’un cancer et il est aux anges… juste au moment où 47 le défenestre pour avoir le champ libre !

Le ridicule ne tue pas, mais 47 si !

Le ridicule ne tue pas, mais 47 si !

L’agent Smith, est autre personnage récurrent de la série. C’est un agent de la CIA, plutôt mauvais, car notre tueur le trouve toujours dans des situations de danger. En fait, il réussit à se faire capturer par la plupart des personnes qu’il est censé espionner.  Le joueur le retrouve toujours torturé dans des situations au delà du crédible et 47 délivre un vrai boulet !

Enfin, la spécificité du jeu est que pour passer inaperçu, 47 peut enfiler n’importe quel costume, souvent du plus sobre au plus ridicule. Voir ce personnage qui ne rit jamais se déguiser en facteur, en poule géante ou livreur de pizzas est souvent irrésistible.  Voila un vrai exutoire pour les joueurs. Être cloisonné dans un rôle d’assassin sans bonté ni humour dans un univers dans lequel nous devons passer plusieurs heures aurait un tout autre effet !

Une véritable icône populaire

Au même titre que Lara Croft (Tomb Rider), Cloud Strife (Final Fantasy VII), Link (The legend of Zelda), Mario (Super Mario Bros), Snake (Metal Gear), l’agent 47 mérite sa place dans le panthéon des icônes des jeux vidéo. Il a eu droit à de nombreux produits dérivés et figurines, et sorti du jeu vidéo, il est devenu un personnage appartenant à la culture geek à part entière.

Il est pas mignon mon 47 ?

Il est pas mignon mon 47 ?

Fort de son succès, Hitman a eu le droit à une première adaptation cinématographique en 2007, ainsi qu’une autre sortie le 23 août 2015. Le film de 2007, nommé en toute simplicité : Hitman, est réalisé par Xavier Gens. Dans le rôle de l’agent 47 nous avons Timothy Olyphant. Il a un visage expressif et sympathique façon Jim Carrey . Cherchez l’erreur : visage expressif, sympathique, Jim Carrey ? Non, il ne pouvait décemment pas interpréter l’agent 4 7 !

Le film en lui-même sans être un navet, reste un divertissement pour un public plutôt jeune. Le genre de film qui a du potentiel , mais totalement  détruit par la production avec plus d’explosions et autres combats spectaculaires alors que 47 est censé faire dans la discrétion. Le vrai problème de cette adaptation est d’avoir tenté de faire un film où l’agent 47 est le héros. C’est impossible. Un contresens total.

47 rigole ????

47 rigole ????

Le deuxième film semble  un peu plus prometteur. Vraisemblablement c’est le premier long métrage du réalisateur polonais Aleksander Bach. Dans la bande-annonce Agent 47 , on s’aperçoit rapidement qu’il partage la vedette avec un autre personnage. Et vraisemblablement cette personne tente de l’arrêter. Cela permettra de rendre le personnage de 47 aussi froid et inexpressif que dans les jeux et de commettre des meurtres impunément .

Pour rester dans le thème du cinéma, il ne fait aucun doute que Hitman est inspiré de cette multitude de tueurs à gages qui tuent sans vergogne sur nos écrans depuis des années. Nous pouvons notamment faire un rapprochement  avec  Léon de Luc Besson.  Silencieux, rapide, efficace, quasi invincible. Léon utilise tout type d’arme, allant du fusil de Sniper au pistolet silencieux en passant par les armes blanche.
La scène finale où  Léon doit combattre le SWAT est très proche de Codename 47. Léon tire, une arme à chaque main, ce qui est devenu la signature de l’agent 47. Et tout comme notre tueur du jeu vidéo, Léon parvient à sortir d’une situation épineuse en se déguisant en SWAT.

Dernier détail, quand Léon apprend le métier de tueur à Mathilda, il commence par le fusil de sniper en lui disant que c’est un début obligatoire et que plus on prend de l’expérience et plus on se rapproche de la cible. Coïncidence ou pas, la toute première mission de l’agent 47 dans le premier volet de la saga est une mission de sniper.

Voilà, ça, c’est un bon regard de tueur inexpressif !

Voilà, ça, c’est un bon regard de tueur inexpressif !

Un autre tueur célèbre du monde du cinéma qui pourrait être comparé à notre cher 47 est Ghost Dog (par Jim Jarmusch, interprété par Forest Whitaker). Ce n’est ni la technique, ni la personnalité des deux tueurs qui peuvent être ici comparées, mais plutôt leur code d’honneur.
Ghost Dog suit la voie du samouraï ainsi qu’un code d’honneur plutôt strict en tuant que des personnes en rapport avec le monde de la criminalité. Si on prend en considération seulement les cinématiques de Hitman, l’agent 47, ne tue que des criminels, ou du moins, pas de civil innocent.

Mais, celui qui pour moi est l’inspiration principale de l’agent 47, est Le Chacal (de Michael Carton-Jones, interprété par Bruce Willis).  Le Chacal est chauve  et se distingue par son aptitude incroyable à l’art du déguisement. Mais surtout les deux personnages sont  des légendes. La police ne les recherche pas, elle ne croit pas en leur existence.

Pour conclure, le personnage de l’agent 47 est devenu une véritable icône Geek et fait partie de la vie des joueurs et de nombreux cosplayer. Cela fait 15 ans que le personnage a été créé et il est là encore pour de nombreuses années. Depuis Hitman Absolution (2012) l’agent commence sérieusement à nous manquer. Mais réjouissons nous, le prochain opus a été annoncé à l’E3 2015. Et le film bien sûr !

Le film a intérêt à me plaire. Sinon.....

Le film a intérêt à me plaire. Sinon…..

9 comments

  • JP Nguyen  

    Merci pour ma culture, n’étant pas un adepte de jeux videos, je ne connaissais pas nombre d’anecdotes rapportées dans l’article, notamment au niveau du game play.
    Pour moi, ce personnage est assez caricatural et ne m’a jamais trop intéressé.
    J’avais quand même vu le premier film, que j’avais trouvé distrayant sans plus. Pas râté mais pas marquant (quoique, quand même, y’avait Olga Kurylenko, dedans, non ?)
    Ca m’avait surpris de trouver Timothy Olyphant dans ce film, il est bien meilleur dans la série Justified.
    Et sinon, un certain Bruce T. aurait-il sévi au niveau des légendes des images ?

  • Bastien  

    Bonjour,
    Et merci pour cet article très intéressant.
    Pour ma part Hitman: Contracts a eu raison de moi et j’ai arrêté la série.
    Les deux premiers opus m’avaient énormément plus.
    On retrouvait les mêmes mécanismes que dans Thief (The Dark Project) mais transposé dans le présent.
    Vu ton article je vais peut être me pencher sur les suites qui ont été faites.
    Bonne journée.

  • Bruce lit  

    @Jp : j’ai un peu squatté l’article de ci, de là……
    @Xabaris : you made it ! Merci pour cette rétrospective de cette icône du jeu vidéo. Tu as parfaitement résumé l’attraction/répulsion que peut exercer 47. Hitman 2 est dans mon Top 5 des meilleurs jeux auquel j’ai pu jouer dans ma vie :
    1 Metal-gear 3
    2 Hitman 2
    3 God of War 1
    4 DBZ Tenkaichi
    5 Fallout 2

    J’adore les jeux vidéos, c’est à mon sens l’extension naturelle de la bande dessinées où il est possible d’incarner ses idoles. C’est d’ailleurs le jeu Xmen sur dreamcast qui m’a persuadé de revenir aux Comics dans les années 90.
    Hitman 2 était un jeu sensationnel porté par une musique époustouflante allant de Goldsmith à Nino Rota et un personnage haut en couleur. Comme Bastien, et toi, j’ai moins aimé les suites moins scénarisées. Je ne’en démordais jamais. Le JV est le dixième art que je n’ai malheureusement plus le temps d’explorer à cause du blog et de la petite famille… Je ne peux raisonnablement m’y adonner devant ma fille de 4 ans, mais ça me manque parfois.
    Concernant les films, le premier film était à peine digne d’un mauvais Besson. Ce Thymothy machin n’a aucun charisme. Je l’ai revu dans un film de Zombie  » The Crazies » où il donnait l’impression d’être sous neuroleptiques….
    Quant au deuxième, il est hors de question que j’aille voir ce machin…. 47 le crâne rasé ? Lui, en plein rue ? poursuivi par des explosions et des hélicoptères…..mais….mais….mais…., au contraire, 47 est une légende urbaine, c’est ce que tu nous a dit pourtant cet article…..
    Allez prochaine étape, Solid Snake, le plus grand héros de tous les temps ?

  • Jyrille  

    Comme JP, je ne connais pas grand chose aux jeux vidéos, et tout en l’ayant vu dans de nombreuses publicités, je n’ai jamais vu le jeu. Merci donc de parfaire encore ma culture geek ! J’ajoute être très content de voir un article sur les jeux vidéos, ce media étant pour moi le nouveau bouc-émissaire des bien-pensants actuels. Lorsque je faisais du jeu de rôle, c’est ce dernier qui était la cause de tous les maux (profanation de cimetières, suicides, adoration de Satan, Parti Communiste etc…).

    J’ai relevé quelques coquilles comme : « Ce bref passage nous une autre image de 47 ». Il manque un verbe non ?

  • Lone Sloane  

    Je rejoins la file des non adeptes des jeux vidéos. Même l’apparition des jeux d’arcade ne m’a pas détourné du baby-foot et des flippers, et c’était il y longtemps dans une lointaine galaxie et des rades de quartier.
    Merci Xabaris pour la fiche signalétique de l’agent 47 qui m’a l’air d’un gars qui s’en laisse pas compter.
    J’espère pour lui qu’il est plus doué dans l’art du déguisement que Bruce Willis dans le Chacal, j’en souris en voyant ses perruques. Pour l’adaptation au cinéma du bouquin de Frederick Forsyth, il a un précédent film de 1973 qui a l’air bien funky:http://www.imdb.com/title/tt0069947/
    Pour Timothy Olyphant (je rejoins JP, matez Justified c’est du bonheur) je pense qu’il y a eu erreur d’aiguillage après son excellente première série western Deadwood. Les ambitions cinématographiques des stars du petit écran sont parfois funestes, il a par ailleurs prêté sa voix a des personnages de jeux vidéos…

    • JP Nguyen  

      @Bruce : Je suis en retard pour cette série, il me reste des saisons à voir…
      Mais celles que j’ai regardées étaient très bien. Ca m’évoque un peu Scalped mais chez les Rednecks plutôt que les indiens. N’attends pas mon article pour essayer !

      • Jyrille  

        J’ai vu une dizaine d’épisodes de-ci de-là et cela ma suffit pour me convaincre que Jusrified est une excellente série.

  • Xabaris  

    Merci à tous le monde pour vos commentaires, content que vous m’ayez lu et d’avoir parfait la culture geek de certains d’entre vous. Hate de me lancer dans le prochain personnage de JV.

  • Présence  

    C’est l’article qu’il me fallait ! Comme tout le monde, je n’ai pas pu échapper aux affiches promotionnelles sur l’un ou l’autre des jeux de la série, et je me demandais ce qui faisait la spécificité de ce tueur à gages. Non seulement ton article fournit un réponse détaillée, mais en plus il met remarquablement en avant en quoi cette série vidéoludique s’apparente à la création par comité, telle qu’elle existe dans les comics, avec les équipes créatrices successives sur un personnage.

    J’ai en particulier bien apprécié l’explication sur le code barre qui m’intriguait fortement, ainsi l’analyse sur la personnalité du personnage (pourquoi on aime tant ce personnage ?). Pour ma part je n’aurais jamais imaginé qu’une série à l’imagerie aussi sombre intègre une forme d’autodérision, presque d’absurde comme le canard de la baignoire, ou le costume de poulet, excellent. J’attends avec impatience le prochain article sur la série vidéoludique que tu choisiras.

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