Nighflyers, le vol vers le néant

 

Nightflyers de Jeff Buhler

Un article de  ALEX NIKOLAVITCH

NIGHTFLYERS est une série télévisée américaine créée par Jeff Buhler et diffusée depuis le 2 décembre 2018 sur Syfy, ainsi que sur Netflix à l’extérieur des États-Unis.

L’histoire se base sur le roman court de George R. R. Martin, LE VOLCRYN

Nightflyers : Ouais, on n’y échappera pas. 

Quand ils ont annoncé NIGHTFLYERS , j’avoue, j’ai frétillé. Nightflyers, c’est l’adaptation en série télévisée du VOLCRYN, un court roman de GRRos Martin publié au début de sa carrière, et avec lequel j’avais passé un bon moment à l’occasion d’une réédition récente en poche. GRRos Martin, pour ceux qui auraient passé les dix dernières années sur une autre planète, c’est l’auteur qui a combiné la logique du soap opéra, la mécanique d’écriture en cliffhanger du thriller et la GUERRE DES DEUX ROSES (mais avec aussi de vrais morceaux des ROIS MAUDITS dedans) pour en faire le TRÔNE DE FER, dont l’adaptation télévisée a rencontré un certain succès sous le titre de GAME OF THRONES.

Accessoirement, c’est lui qui avait lancé les anthologies Wildcards il y

a une trentaine d’années, et qui avait écrit ARMAGEDDON RAG, un roman rock assez épatant, à la fois enquête policière et quête mystique autour d’un groupe cultissime qui se reforme des années après l’assassinat sur scène de son leader.

Donc, je me disais, cool, ça sera au moins pas mal, cette affaire.
Faut dire que le roman était sympa. Sorti en 1980, le bouquin relève d’un genre de SF auquel le film ALIEN vient de rendre ses lettres de noblesses. C’est un huis-clos étouffant à bord d’un petit vaisseau spatial cherchant à établir un premier contact avec une entité extraterrestre colossale, le Volcryn du titre français (le titre de la VO, NIGHTFLYERS , renvoie au nom du vaisseau spatial). D’Alien, Martin a retenu notamment le twist du milieu, avec la révélation de l’androïde, mais il en livre une version plus alambiquée, avec un capitaine de vaisseau reclus, ne communiquant que par interphone et dont on se demande tour à tour si c’est une IA, un alien, etc. Rapidement, c’est le vaisseau lui-même qui devient un danger pour ses occupants, avant même d’approcher le but du voyage, l’extraterrestre géant.

Pas forcément original, le récit est bien mené. Il y a largement de quoi en faire un bon film. C’est d’ailleurs chose faite en 1987, sauf que le film est tout pourri, réalisé avec zéro moyens et des acteurs à la rue (ça rappelle la toute première version filmée de SOLARIS, quatre ans avant celle de Tarkovski et complètement fauchée, mais tiens, justement on y reviendra).
Là, c’est Syfy qui s’y colle. Alors Syfy, c’est notamment la version 2 de BATTLESTAR GALACTICA, celle des années 2000 avec Edward James Olmos, qui déchire tout. Ça pouvait donc augurer du meilleur.
Alors, à l’arrivée, 10 épisodes, ça fait beaucoup pour un petit roman. C’est ce que j’appelle l’effet Hobbit, du nom d’une certaine trilogie de Peter Jackson étirée au-delà du raisonnable. Ou, comme le formulait M’sieur Bilbon dans le Seigneur des Anneaux, « trop peu de beurre étalé sur une tartine bien trop grande ». Du coup, au lieu d’un petit vaisseau, le Nightflyer devient une arche coloniale, avec un gros équipage en plus des scientifiques lancés sur les traces du Volcryn. Ça permet de lancer de petites intrigues secondaires et de meubler.
Pas d’acteurs très connus au générique, au fait. Le personnage principal est joué par un type qui était dans le plus mauvais de tous les RESIDENT EVIL, pour situer. La star du casting, c’est Gretchen Mol. L’acteur qui s’en tire le mieux (qui fait le gamin télépathe), un type qui a commencé sa carrière dans EASTENDERS. Ah, et y a Angus Sampson, qui était dans la série FARGO , et qui compose un rôle de gros nounours sympa, mais dont le flash forward de la scène d’ouverture nous montre qu’il se transformera en maniaque homicide à la SHINING (ça aussi, on y reviendra) (c’est normal pour un flash forward, vous me direz)(mais on y reviendra).

Ambiance Alien dans la place.  www.imdb.com/title/tt6903284/mediaviewer/rm3345970944

Ambiance Alien dans la place. 
Source : IMDB  © Syfy / Netflix

Bon, ils ne déméritent pas. La production non plus, d’ailleurs. Les décors sont bien, et le vaisseau est joli. Le générique joue d’ailleurs de façon sympa sur sa forme et celle d’une graine de pissenlit disséminée, ce qui colle bien avec l’idée d’un vaisseau colonie. Idée dont on ne fait rien par ailleurs, mais c’est un autre problème.
Comme je disais, il a fallu étaler l’intrigue. Du coup, ça saborde tout ce qui concernait le mystère autour du capitaine, levé très vite, et auquel on ajoute donc deux autres révélations en prime, et ça fait beaucoup trop (pour tout dire, ça me fait penser aux révélations à chaque fois plus absurdes et tirées par les cheveux sur la vraie identité du héros, dans  XIII).

Là où ça se gâte vraiment, c’est sur l’écriture. À force de meubler, elle prend des directions bizarres. Développer les personnages, c’est logique. Leur étoffer le passé aussi. Mais du coup, on a un peu trop d’intrigues portant sur la paternité, la maternité, ce qu’on projette sur ses enfants, ce qu’on imprime en eux, sur la perte des proches. Et aucune d’entre elles ne se relie bien à l’intrigue principale (la rencontre avec l’entité alien). Et celles qui s’y raccrochent le fond de façon tout à fait artificielle.

On a aussi un gros développement sur le jeune télépathe recruté pour communiquer avec l’alien. Sur terre, c’est un criminel pourchassé et emprisonné, comme tous ses pareils (coucou, DAYS OF FUTURE PAST). Là, il se voit présenter une chance de faire quelque chose de constructif avec ses dons. C’est le meilleur arc narratif de personnage de la série, quasiment.
On a la hackeuse androgyne, élevée dans une secte de luddites et qui a fini par y échapper pour développer ses dons. Elle aussi a un arc sympa, et c’est peut-être le personnage le plus fort de la série. Auquel la série réserve un sort tout pourri, du coup.
Pour le reste, on a des arcs pétés. La psychiatre du télépathe est un personnage de soap, avec lourds secrets révélés en cours de route, mort dégueu montrée dès le flash forward initial, et des fonctionnalités scénaristiques tellement évidentes qu’elles en sont gênantes : explications techniques, love interest du héros, chair à canon. Pareil pour le biologiste nounours, dont le pétage de plomb est pas mal amené, mais bien trop vite résolu.

Avec tout ça, me direz-vous, pourquoi ai-je été m’infliger dix épisodes du truc ? Ben au départ, ça fait illusion. Les problèmes d’écriture n’apparaissent que graduellement.
Au départ, on voit vite que la memory sphere (une sorte de Cerebro des films X-Men qui sert à visualiser ses propres souvenirs) est une technologie qui n’a aucun sens, et sert surtout à faire de l’exposition, et à expliquer la façon dont circulent certaines infos à bord du vaisseau. Mais on se dit que ce n’est que ça. Alors qu’en fait, c’est un patch scénaristique destiné à justifier par la suite que le héros bricole dedans et en fait autre chose qui n’a pas plus de sens, un instrument de communication.

C’est un peu les mêmes scaphandres que dans Prometheus, non ? www.imdb.com/title/tt6903284/mediaviewer/rm1701803776

C’est un peu les mêmes scaphandres que dans Prometheus, non ?
© Syfy / Netflix Source IMDB 

On a beaucoup de scènes de couloirs, un peu à la Docteur House. D’ailleurs, on voit les références dans lesquelles se complaît la série sans parvenir à les transcender ou à en faire autre chose devenir envahissantes au fil du temps. Les apparitions de la gamine, elles sortent tout droit de Solaris (toutes versions confondues). Les visions d’horreur, de Event Horizon, le vaisseau de l’au-delà. L’ambiance évoque aussi ALIEN et SUNSHINE (tiens, encore un bout de pelloche avec de très belles qualités, gâché par une écriture complètement stupide). Sur la fin, on a aussi un clin d’œil à la séquence de voyage vers V-Ger dans STAR TREK 1 (the Not-in-Motion Picture), elle-même lourdement inspirée de la porte des étoiles dans 2001.

Mais là encore, pendant un temps, ça tient quand même. Des péripéties un peu loupées, des références mal digérées, il y en a dans toutes les séries. Et l’avancée dans les mystères, avec la sonde qui revient transformée, le comportement de plus en plus erratique du vaisseau, le capitaine et ses secrets, l’évolution du télépathe, tout cela suffit à maintenir l’intérêt.

En milieu de saison, on a quand même une alerte sérieuse. Le vaisseau trouve ce qui semble être une épave, des héros montent à bord, et oh miracle, ils refusent d’enlever leur casque, et on se dit « on échappera au moins aux conneries à la PROMETHEUS ». Et en fait, cette bonne résolution ne tient que 19 secondes. Un membre du groupe dit « si j’ai dit que c’était sécurisé, alors c’est sécurisé, allez vous faire foutre » (je paraphrase) et retire son casque. Et les autres suivent. Et là, c’était un signe.
Plus vers la fin, on a une dissolution d’un bébé en spores contaminantes. La scène est bien choquante, elle attire l’attention, renouvèle l’intérêt… mais rappelle un peu trop des trucs à la ALIEN CONVENANT. Et là, si SUNSHINE et EVENT HORIZON ne sont pas des films parfaits, loin de là, il n’y a quand même pas de honte à y faire référence. Alors que Prometheus et Covenant, là ça commence à piquer sérieusement. Là, on se rend compte aussi que les faiblesses d’écriture sporadiques du début sont en fait systémiques, que certains mystères secondaires ne sont jamais résolus de façon satisfaisante. Pourquoi le décalage temporel dans la sonde ? « Les Volcryns manipulent l’espace-temps. » Oui, et ? On en fait quoi, de cette idée ? Rien. La sporulation du bébé ? Est-ce une attaque ? Un message mal compris ? Juste un prétexte à une révélation de plus sur le capitaine et à faire péter un câble à un personnage ?

Non, c’est très joli, ce machin, mais ça n’a aucun putain de sens. Source IMDB www.imdb.com/title/tt6903284/mediaviewer/rm1282373376

Non, c’est très joli, ce machin, mais ça n’a aucun putain de sens.
Source IMDB © Syfy / Netflix

Et l’épisode final est un festival. On boucle l’arc du personnage principal, d’une façon qui parvient à la fois à être téléphonée, et à relever du deus ex machina, ce qui relève de l’exploit, et… Et c’est tout. On a deux révélations, une sur le capitaine et une sur un autre personnage, qui tombent trop tard pour avoir de l’impact. On a une fin ouverte qui semble là pour permettre de se ménager la possibilité d’une saison 2, mais dans laquelle, du coup, avec ce manque de rigueur dans l’écriture, les défauts ne feraient que s’amplifier.

Et faute d’une résolution propre, du coup, l’avancée des héros n’est ni une marche vers la mort, ni une marche vers une vie nouvelle, et n’a même pas de valeur initiatique, vu la faiblesse des révélations qu’on en retire.
Si pendant 9 épisodes, la série parvient à faire illusion au spectateur bienveillant, le dernier épisode fracasse ce voile et la déception est totale.
Bref. GRRos Martin fait vendre, devient un argument pour attirer l’attention vers des produits parfois un peu frelatés, et là je me suis fait avoir. Beurk.

Et hop, un effet Shining, aussi. C’est le deuxième après les coups de hache. Source IMDB www.imdb.com/title/tt6903284/mediaviewer/rm1677686528

Et hop, un effet Shining, aussi. C’est le deuxième après les coups de hache.
Source IMDB  © Syfy / Netflix

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38 comments

  • Matt  

    Je pensais que c’était une thématique Marvel cette semaine. ça devient très dur de deviner les thématiques sans aller voir sur facebook^^

    • Eddy Vanleffe  

      C’est la semaine grogne grogne!

      • Matt  

        Ah ok…la semaine « tout est pourri » quoi^^

  • Eddy Vanleffe  

    sinon Merci pour avoir parlé d’ARMAGEDDON RAG , ça m’interresse au plus haut point…

    • Nikolavitch  

      très chouette bouquin. peut-être mon GRRos Martin préféré.

  • Tornado  

    Connais pas.
    Alors moi tout ça (tout ce qui est expliqué dans l’article) ça m’évoque d’emblée LOST. Et LOST, j’ai pas réussi à dépasser les 10 premiers épisodes. J’ai trouvé ça imbitable. Et pourtant, ça a carrément lancé une formule qui semble perdurer.
    J’ai regardé CASTLE ROCK (série inspirée de l’univers de Stephen King) et on y retrouve les mêmes errements que dans ce décrit ici Alex. J’ai bien aimé CASTLE ROCK, mais même en 10 épisodes, il te semble vois les auteurs de la série essayer des trucs en cours de route, puis en essayer d’autres, sans les retenir au final…
    Cet étirement est effectivement pénible, mais semble être devenu la formule consacrée depuis LOST.

    EVENT HORIZON est un film que j’aime bien, moi. C’est du classique SF avec un goût fortement prononcé d’horreur lovecraftienne. Totalement assumé. Un vrai concept. Une bonne série B à l’ancienne. Je condamne sa mauvaise réputation.
    SUNSHINE, je n’ai pas du tout accroché. C’est désespérant et bordélique. Il y manque clairement un parti-pris narratif. Danny Boyle a joué la carte du naturalisme et ça m’a sorti très vite de la bobine.

    • Matt  

      EVENT HORIZON a quand même le défaut d’être réalisé par PAUL W.S Anderson, le mec qui a réalisé les purges Resident Evil, Mortal Kombat ou les 3 mousquetaires 3D qui tirent des boules de feu…
      Un mec qui a la subtilité d’un éléphant dans un magasin de porcelaine.
      Bon cela dit c’est peut être son meilleur film, et surtout il a été charcuté au montage et il manque plein de scènes gores qui auraient du renforcer le côté glauque.
      Mais bon au final y’a quand même des trucs ridicules : les scientifiques du vaisseau qui ont besoin qu’on leur explique ce qu’est un trou de ver en faisant un trou dans un poster de nana à poil…parce qu’on les a envoyé dans l’espace sans qu’ils aient dépassé le collège…
      Et puis les sursauts des personnages, les jump scare nuls, les CGI dégueux, c’est pas tip top quand même…

      • Tornado  

        Non, ce n’est pas tip top. Mais ni plus ni moins qu’une bonne petite série B de SF, avec de l’horreur dedans. Je préfère ça que le SUNSHINE de Danny Boyle, plus intello, mais franchement moins sympa entant que film de SF à regarder le samedi soir pour passer un bon moment de cinoche.

        • Matt  

          Pas vu le Shunshine.

    • Nikolavitch  

      Lost, j’ai tenté au début, et j’ai trouvé ça forcé, concept idiot au possible, formulatif à la truelle. Tout le monde me disait « c’est génial », pourtant.
      Puis plein de gens m’ont dit « c’est génial à partir de la saison 2 », mais j’y suis pas revenu. et quand les gens ont pleuré sur la fin, je me suis dit, j’ai bien fait de ne pas persister.

      et comme Lindelhof, une de mes têtes de turcs favorites , a officié dessus, ça me donne encore moins envie d’y revenir.

  • Bruce lit  

    Le papa de GOT aurait signé un roman rock et je n’en savais rien ?
    Je n’ai pas perdu ma journée !
    Pour le reste je ne suis absolument intéressé et encore moins après cet article. Déjà, je ne fais pas partie des fanatiques de ALIEN. J’ai bien dû voir le 1er film 4 fois sans jamais y ressentir excitation, terreur ou grand intérêt tout en reconnaissant son importance cinématographique.
    A noël j’ai été pas mal au ciné et je trouvais revivifiant de pouvoir apprécier un film et des personnages en 90 minutes sans que ça s’étire comme tu le décris. Rares, trop rares sont les séries dont la longueur soit justifiée. J’aime la concision. Meubler des intrigues pour justifier le salaire des acteurs ou satisfaire le fandom est un écueil que je ne supporte plus et qui m’a fait abandonner la série TV WALKING DEAD par exemple.
    Quant à LOST c’est un monumental foutage de gueule auquel participa le sympathique BK Vaughan.
    J’ai déjà dit ailleurs ce que je pensais du reboot de GALACTICA. Passionnante dans les trois premières saisons avant que un mysticisme envahissant vienne me parasiter la tronche à la quatrième.

    Tiens…j’ai fini PENNY DREADFUL, et je pense même écrire dessus si je trouve le temps. Matt, Tornado dîtes ? y’ a pas des fautes de script concernant Dracula ? Il se ballade en plein jour et l’on voit son reflet dans les glaces. Je voudrais pas écrire de sottises.

    • Matt  

      Chaque univers a ses propres règles concernant les vampires. ça diffère selon les oeuvres.
      En tous cas chez Bram Stoker et même dans l’adaptation de Coppola, Dracula peut très bien se balader en plein jour. Il est moins puissant mais il peut.
      Les reflets, l’ail, le pieu dans le coeur et tout ça…ça dépend aussi des oeuvres. Dans Entretien avec un vampire, il n’y a rien de tout ça. Les vampires ne craignent pas l’ail, ils se reflètent peinard dans les miroirs, etc.

      C’est marrant ton discours sur la concision. Je suis d’accord avec toi, mais tu n’appliques pas ça aux comics ? Parce que le comics Walking Dead…^^

      • Matt  

        Le signe de croix aussi. C’est un truc purement religieux et plein d’œuvres sur les vampires ne retiennent pas cette crainte des signes de croix.
        Il y a aussi cette idée que les vampires ne peuvent pas entrer chez toi sans y être invité une première fois. Mais c’est très rarement utilisé.
        Quoique dans Byzantium j’ai remarqué, même si ce n’est jamais vraiment souligné, que les 2 nanas vampires ne rentrent jamais sans avoir été invité.

        • Jyrille  

          Ah je viens de voir un film de vampire très dérangeant, apparemment très connu : MORSE. C’est suédois et ça date de 2008.

          • Matt  

            Je le mentionne 3 commentaires en dessous^^

    • Matt  

      Et je sais pas si c’est bon signe que tu veuilles écrire dessus…

      Je prépare une riposte ?^^
      En tous cas malgré une fin précipitée, dans un sens je suis content que ça ne dure pas plus longtemps. Je pense un peu pareil sur la longueur des séries. Donc tant pis pour le final un peu expédié et merci pour une série de moins de 30 épisodes^^

    • Nikolavitch  

      Je te passerai le bouquin la prochaine fois qu’on se voit.

  • Tornado  

    En général dans la mythologie des vampires, plus ils sont anciens et séminaux, plus ils sont puissants et résistants, contrairement à ceux qui sont contaminés siècles après siècles par des vampires plus jeunes et moins puissants, et qui sont de plus en plus dégénérés. Tu retrouves cet élément chez Bram Stocker mais surtout chez Ann Rice. Donc un boss comme Dracula, il peut faire des trucs que les autres ne peuvent pas faire…

  • Matt  

    Et de toutes façons, un choix de ce genre ne serait en aucun cas une faute de script^^ Au pire c’est une décision artistique d’un mec qui a choisi que les vampires se comportent comme ceci et pas comme cela. Qui va lui dire qu’il a tort ?
    Dans les Dracula de la Hammer je crois bien que Dracula craint le soleil. Bon bah why not après tout ? Chacun fait ce qu’il veut.

    • Tornado  

      C’est surtout dans le Nosferatu de Murnau que cet élément est employé pour une des toutes premières fois (la 1° ?), la vampire mourant à la fin car son attirance pour la belle Mina lui a fait oublier la venue de l’aube.

      Pour ce qui est de la peur du crucifix, Polanski s’en moque délicieusement dans son Bal des Vampires lorsque le vampire juif éclate de rire face au crucifix que lui brandit le héros ! (ben ouais c’est pas sa religion alors même pas peur !) 😀

  • Matt  

    Des films de vampires moins conventionnels qu’il faut voir :

    -Entretien avec un vampire
    -Aux frontières de l’aube
    -Byzantium
    -Morse

    « mais euh moi les vampires j’aime pas et..; »

    CHUT ! J’ai dit que c’était pas conventionnel. Alors on oublie les préjugés !

    • Eddy Vanleffe  

      BYzantium je note…

    • Jyrille  

      Ah ben tu as vu Morse ! Je n’ai pas vu Byzantium, je note aussi.

    • Bruce lit  

      Merci. Vous m’évitez d’écrire des paragraphes pour rien.
      Et je sais pas si c’est bon signe que tu veuilles écrire dessus… : je vois que la confiance règne….

      • Jyrille  

        Je sais que tu as apprécié. Je le sens.

      • Matt  

        Moui ben c’est ça d’être un râleur^^
        On t’attend toujours sur des critiques assassines. Là dessus, je te fais parfaitement confiance^^

        • Bruce lit  

          Je connaissais déjà cette reprise. Le chagrin d’Amanda Palmer est si authentique. Pourquoi dis tu qu’elle a divorcé de Neil Gaiman ?

          • Jyrille  

            Ah mais je sais pas si elle a divorcé, c’est vous qui m’avez appris ça… je ne savais même pas qu’ils étaient ensemble. J’ai dû mal comprendre.

            En tout cas oui, l’émotion est palpable dans cette reprise. Anna Calvi en fait une de Lazarus aussi.

          • Bruce lit  

            Oui ils sont même mariés avec marmots et tout ça…

    • Tornado  

      A cette liste (commentaire à ma zone par bibi à propos de Byzantium), j’ajouterais :
      – Les Vampires (Riccardo Freda – 1956)
      – Les Prédateurs (Tony Scott – 1983)
      – Génération Perdue (Joel Schumacher – 1987)
      Il y a des tas d’autres films qui sont tout aussi peu conventionnels, mais sûrement moins accessibles pour le néophyte.

      • PierreN  

        Personne pour citer Fright Nights (maintenant c’est fait) ?
        Un détail que j’aime bien dans Near Dark, c’est que l’on ne doit pratiquement pas voir de dents pointues tout du long.

  • Jyrille  

    Je ne connaissais pas du tout l’existence de cette série, et encore moins le roman de GRR Martin. Je ne l’ai pas du tout vu passer sur mon profil Netflix (il faut dire que je n’ai pas encore regardé PERDUS DANS L’ESPACE). Merci donc Nikolavitch de me faire gagner du temps ! C’est dommage, la BA est plutôt réussie.

    Il faut toujours que je voie le SOLARIS de Tarkovski, et je me souviens bien de V-Ger dans le premier film Star Trek, quelle émotion à l’époque (j’étais ado) !

    La BO : j’ai adoré (et écoute encore parfois) les Smashing jusqu’en 1997. Après, c’est plus ça, même si quelques titres surnagent dans leur MACHINA/The Machines of God et si Adore est pas trop mal. Ici, c’est la dernière version, le groupe solo de Billy Corgan. C’est super bien fait, les mecs sont pros, c’est sympa.

  • Présence  

    GRRos Martin fait vendre. – Oui, je l’avais remarqué au travers des adaptations comics, d’une qualité indigne pour la marque GRR Martin. Il faut croire que les agents artistiques qu’il a a choisis pour le représenter ne sont pas aussi bons qu’on pourrait s’y attendre, et ne sont pas regardants sur la qualité des produits dérivés de la marque Martin.

    Je dois être un peu fatigué aujourd’hui : il m’a fallu du temps pour comprendre la blague GRRos Martin, pourtant très bien trouvée.

    Le flash forward de la scène d’ouverture nous montre qu’il se transformera en maniaque homicide à la SHINING (ça aussi, on y reviendra) (c’est normal pour un flash forward, vous me direz)(mais on y reviendra). – Très fort : évoquer une figure de style (le flash-forward) en l’utilisant en même temps, ce qui crée une forme de mise en abîme. Je suis admiratif. Respect.

  • Jyrille  

    Je viens de vérifier : la série sera dispo sur Netflix (chez moi en tout cas) à partir de demain.

  • Eddy Vanleffe....  

    J’ai tenté! et tout ce qui est dit dans l’article m’est revenu au fur et à mesure.. c’est juste moyen au point… vous voyez quand l’ECG ne bouge plus? voilà.

  • Bruce lit  

    TIens, j’ai vu PRIEST hier soir, un film de vampires qui mélange allègrement Sergio Leone, Carpenter et Star Wars. C’est une très chouette série B.

    • Eddy Vanleffe  

      Yes! même si je n’ai pas noté toutes ces références… ^^ mais c’est pas mal! Distrayant!

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