MON PERE, CE HEROS (MY HOME HERO)

MY HOME HERO de Naoki Yamakawa et Masashi Asaki

Une enquête d’Eddy Vanleffe.

VO :2017 Kodansha

VF : 2019 Kurokawa

Je suis Tetsuo Eisenberg
©2017-Naoki Yamakawa-Masashi Asaki-KOdansha/Kurokawa

Un aperçu du manga MY HOME HERO écrit par Naoki Yamakawa, un scénariste qui a écrit I’M STANDING ON A MILLION LIVES et le dessinateur Masashi Asaki, principalement connu pour avoir couché sur papier les aventures de PSYCHOMETER EIJI. Ce manga est publié au Japon depuis 2017 dans le seinen «Young Magazine» des éditions Kodansha.

C’est adapté depuis 2019 par KUROKAWA qui offre comme d’habitude une très bonne maquette.

Le département marketing a fait son boulot cette fois ci. Le premier tome sort carrément avec un slogan sous forme d’épigramme de Maxime Chattam, rien que ça. La star française du thriller nous promet un «manga implacable» et une «réussite totale». L’éditeur, rusé comme un singe, lui nous renvoie à BREAKING BAD, rien de moins! Bref tout fut fait pour attirer le chaland. Ce que nous pouvons retenir de la part de Kurokawa, c’est le fait de vouloir briser le mur du ghetto invisible dans lequel évolue le manga en France avec ses fans et ses résistants. C’est une idée très louable. D’un côté nous avons un écrivain français sérieux au succès jamais démenti, de l’autre un renvoi à l’un des séries les plus populaires et matures du paysage audiovisuel de ces dernières années. Aucun des deux n’insinue dans nos esprits d’images à base de grands yeux, de pouvoirs rocambolesques ou de plans culottes gratuits. L’éditeur veut casser cette image d’Épinal un peu facile d’entrée de jeu. On pourrait trouver ça racoleur mais c’est nécessaire et surtout, c’est le jeu d’une bonne promotion. En effet, la parenté avec la série BREAKING BAD peut sauter aux yeux.

Le cauchemar d’un père
©2017-Naoki Yamakawa-Masashi Asaki-KOdansha/Kurokawa

Tetsuo Tosu est un modeste employé chez un fabriquant de jouets. C’est un homme assez frêle au regard fuyant qui se passionne pour les romans policiers au point qu’il en publie lui-même en ligne dans un blog. Son plus grand trésor dans la vie est sa fille Reika. Elle est devenue une ravissante jeune étudiante habitant seule dans la grande ville. Bien sûr avec les années une certaine distance s’est creusée et Tetsuo n’a de cesse de vouloir la combler. Cet après-midi, cet employé sans histoire est excité et heureux, il va pouvoir déjeuner avec Reika et passer un peu de temps avec elle. Malheureusement, il va réaliser rapidement que quelque chose cloche. A l’abri derrière d’épais verres noirs, Reika évite son regard. Sous l’insistance de son père, la jeune fille enlève ses lunettes et dévoile ainsi des traces de coups que Tetsuo identifie immédiatement. Bien entendu sous le choc, il exige des explications, mais Reika coupe court à la conversation avant de s’enfuir. Pris d’une rage qu’il ne se soupçonnait même pas en lui, Tetsuo reprend instinctivement les réflexes d’écrivain de Polars et imagine une manière de retrouver la trace du responsable. Si au début son intention n’est que de raisonner celui qu’il soupçonne, il va de fil en aiguille imaginer une autre méthode afin d’être plus convaincant. Dissimulé chez Reika, il surprend alors la conversation du petit ami de celle-ci. Le gamin est en fait une crapule violente qui ne compte pas s’arrêter en si bon chemin et planifie paisiblement de se débarrasser d’elle une fois pur toute. Le cœur de père de Tetsuo ne fait qu’un tour et sans vraiment réfléchir, il fracasse la tête du jeune criminel à grand coup de cuiseur de riz.

A ce stade, il sait que sa vie a basculé, pour protéger sa famille, il l’a pourtant irrémédiablement condamné à l’enfer ou à la fuite. Il sait parfaitement que s’il parvient à se disculper vis à vis de la police, les Yakuzas ne le lâcheront jamais. Désemparé, il va devoir s’appuyer sur l’aide de la personne la plus à même de le faire: son épouse!

Ensemble ils parviendront à se débarrasser du corps, devront déjouer la surveillance oppressante de tout un clan de yakuzas, détourner les soupçons de la police et faire bonne figure devant leur fille totalement inconsciente de ce que ses parents lui cache afin de la protéger. Ce qui va donner des scènes de tensions particulièrement réussies, ainsi que des quiproquos bienvenus.

Le yakuza a été tué dans la chambre d’étudiant avec le cuiseur de riz! Avouez qu’il a de la gueule le cluedo japonais!
©2017-Naoki Yamakawa-Masashi Asaki-KOdansha/Kurokawa

Pour un lecteur distrait, effectivement les ressemblances avec la série américaine BREAKING BAD peuvent sauter aux yeux. Mais c’est finalement très superficiel. Le protagoniste est en effet un homme normal, d’un certain âge qui va se retrouver plongé brutalement dans la monde de la criminalité et de la violence, mais Eisenberg dans la série américaine se laissait finalement assez vite corrompre par le pouvoir de l’argent pour pouvoir vivre sa petite de gangster dans son coin et pouvoir jouir de sa crise de la cinquantaine. Dans MY HOME HERO (dont le titre même indique clairement la direction que va prendre Tetsuo à l’inverse d’un «pétage de plomb» que semble indiquer BREAKING BAD), le bien-être de sa famille reste au cœur de chaque décision.

Dans une intrigue loin d’être statique, Tetsuo va pouvoir compter sur son épouse, mais cela va bien plus loin. Au début si la famille ne se déchire pas, le lien qui unit chacun sont un peu distendu. Chacun vit dans la banalité de son quotidien sans vraiment considérer les autres ni finalement l’importance que chaque membre revêt pour ses proches. La cellule familiale va donc se recomposer et se solidifier comme jamais.

©2017-Naoki Yamakawa-Masashi Asaki-KOdansha/Kurokawa

Il va falloir d’abord cacher le corps du jeune yankee (nom donné aux délinquants japonais). Tetsuo théorise à toute vitesse des solutions dont le jusqu’au-boutisme et le cynisme laissent pantois, mais la réalisation sera souvent effectuée par Kasen à qui la sagesse pragmatique et le sang-froid redoutable donnent un charisme hallucinant. Soutien sans faille de son mari qu’elle admire pour le sacrifice qu’il a consenti pour elle et sa fille, Kasen va, sans jamais départir de son flegme, aider aux actes les plus extrêmes.

D’ailleurs le héros Tetsuo s’efface progressivement durant le livre. L’auteur lui réserve beaucoup de beaux moments certes, mais il est victime de son propre statut au sein de la dramaturgie. Il est le moteur des péripéties et se doit de décrire au lecteur par le menu toutes les décisions et les ruses qu’il imagine. Ainsi le manga souffre par moment du même souci que DEATH NOTE où Light Yagami prend également un temps incommensurable à décrire ses raisonnements. Ce sont donc Kasen et Reika qui récupèrent l’affect par simple effet de balancier. Kasen les yeux grands ouverts derrière ses lunettes, ne se dépare jamais de son sourire mi bienveillant-mi ironique. Maîtresse de maison impeccable, son rôle initial ne cesse de prendre une dimension là aussi sarcastique. Reika est l’enjeu de toutes les préoccupations de ses parents. Elle en est totalement inconsciente, pourtant la jeune fille est loin d’être idiote, elle est simplement la seule à conserver une vie normal et des réflexes tout à fait banals, pourtant lorsqu’elle va réaliser qu’un de ses camarades n’est qu’un harceleur dangereux, elle va à son tour imaginer toute une succession de ruses afin de pouvoir s’en débarrasser, prouvant par là qu’elle tient un peu de son père.

Bon comment on fait partir un étron comme ça ?
©2017-scantrad-Naoki Yamakawa-Masashi Asaki-KOdansha/Kurokawa

Donc si la cellule familiale ne parait pas si solide aux yeux des malfrats, la « normalité » de ses membres endort ainsi la méfiance du plus aguerri des yakuzas. Le trio s’avère être au fur et à mesure, quasiment invincible. Les uns veillant sur les autres, toujours solidaires et toujours curieux de ce qui peut bien motiver l’un ou l’autre, ils avancent à contre-courant d’un monde en pleine déliquescence.

Le monde de la criminalité échappe aussi à la plupart des lieux communs habituels. Le clan Yakusa qu’affronte Tetsuo n’étant finalement qu’un autre type de famille, plus tentaculaire et plus dysfonctionnelle. L’angle d’attaque est de présenter cet autre père, celui du gamin que Tetsuo a tué, un autre père totalement perdu, et si ignoble peut-il être, désemparé. Les deux hommes sont donc les côtés opposés d’une même pièce. Les autres sont développés également, toujours humains malgré leurs crimes. Certains ont été amenés à cette vie suite à des dettes, d’autres voudraient s’en sortir, d’autres encore gravir les échelons. Le monde mafieux japonais a ceci de spécial qu’on peut passer d’un hall d’accueil d’hôtel luxueux à des exécutions en forêt en pleine nuit en un clin d’œil.
Le seul témoin objectif de tous ces actes, c’est l’argent, muet, sans émotion changeant de mains plus facilement qu’un virus.

Pas question ! D’aller à l’hôpital ! Pas confiance !
2017-Naoki Yamakawa-Masashi Asaki-KOdansha/Kurokawa

Enfin, le ton de ce manga est unique, et ceci grâce à un humour totalement à froid, exacte opposé que ce que nous proposent souvent les japonais. Si régulièrement les auteurs nippons nous imposent des ruptures de ton clownesques afin de briser la tension, nous sommes ici dans une mécanique cynique jubilatoire qui s’enclenche d’elle-même par l’enchaînement des situations. Nul besoin d’insister plus que de raison sur l’absurde d’un repas de famille partagé en toute quiétude quand, à la place de la vaisselle, il faut planquer les restes d’un corps humain dans du terreau rempli de bactéries mangeuses de chair.

Les doubles sens permanents des dialogues sont souvent savoureux et cette affection du couple dans l’adversité peut s’avérer à la fois touchante et décalée sans que cela en devienne grotesque. Nous serions d’avantage dans le ton d’un film comme SONATINE de Takeshi Kitano où les gangsters peuvent en quelques seconde passer de l’ennui profond en passant le temps comme il peuvent en planque, à une fusillade d’une violence éclair et terrible.

Lequel parmi eux est un prédateur ? Tous peut-être ?
©2017-Naoki Yamakawa-Masashi Asaki-KOdansha/Kurokawa

Là c’est le dessin qui fait la différence. Masashi Asaki est un artiste qui s’est déjà fait un nom sur le thriller fantastique PSYCHOMETER EIJI, mais il est clairement passé à la vitesse supérieure. Plus question de faire passer le suspense par des silhouettes vides, des yeux sadiques et des langues sur des lames de couteau. Tout est résolument réaliste et un réel effort est maintenu pour entretenir l’immersion de ses protagonistes dans leur milieu. Un étudiant vit dans une chambre d’étudiant, la demeure de Tetsuo est dépeinte sans tape à l’œil. Les postures sont adaptées aux situations et on en verra pas de kung-fu magique ni de décharges d’énergies métaphorique pour habiller l’ensemble par une tension dramatique artificielle. Le dessinateur fait confiance au scénario et découpe ses planches pour bien mettre en valeur chaque aspect. L’encrage est comme souvent très fin et sans doute informatique. Le peu de tramage rend les ombres bien sombres et découpe les lumières de façon très crue. Le tout peut paraître un peu statique et froid mais l’adaptation se fait rapidement et facilement, puisque l’ambiance s’en nourrit.

La structure de l’intrigue elle même emprunte également aux séries américaines de type «Netflix» avec des arcs bien délimités comme des saisons. De ce fait, l’intrigue tournant autour du meurtre du copain de Reika se bouclera en six tomes, avant qu’un glissement de terrain ne vienne tout remettre en question. La deuxième histoire démarre sur toutes un tas de pistes différentes où vont se mélanger la nouvelle vie de Reika, désormais entourée de tout un aréopage de prétendants plus ou moins bien intentionnés et le passé de Kasen dont la famille a la capacité pouvoir impressionner les yakuzas tokyoïtes. Là, la série négocie un carrefour souvent casse gueule quand les auteurs ont une idée de départ qui s’avère souvent plus intéressante que sa métamorphose en feuilleton demandez aux créateurs de PRISON BREAK!). Régulièrement, le recours à un flashback tardif qui révèle que la situation qu’on connaissait n’était pas celle qu’on croyait, enlise l’intrigue qui aurait pu gagner en concision.

Après tous les actes affreux, les décisions cruelles, le visage du réconfort.
©2017-Naoki Yamakawa-Masashi Asaki-KOdansha/Kurokawa

Point d’alarme pour l’instant puisque les nombreux rebondissements nourrissent les psychologies des personnages qui en ont encore sous le pied dans leurs développements. Ainsi La relation père-fille gagne presque à chaque tome et c’est un régal. De même Kasen se retrouve devenir l’enjeu majeur, et le personnage se renforce lui aussi de scène en scène. Les auteurs enchâssent deux récits l’un dans l’autre en prenant soin de colorer la marge pour les scènes issues du passé, histoire de ne pas perdre le lecteur. Par ce procédé visant à simplifier la lecture, ils nous montrent qu’il le confondent pas «complexe» et «compliqué» tout en maintenant la maîtrise de leur sujet.

MY HOME HERO est un manga machiavélique, très réaliste porté par des personnages lumineux malgré leurs actes et si l’intrigue ne se perd et ne s’étend pas trop au delà des 15 tomes, on aura le meilleur manga thriller/policier depuis MONSTER de Naoki Urasawa, ce qui en soi mérite bien son fromage sans doute.

Tetsuo, un papa couteau…heu gâteau !
©2017-Naoki Yamakawa-Masashi Asaki-KOdansha/Kurokawa

En BO un autre papa

10 comments

  • Bruce lit  

    En tant que fan absolu de Breaking Bad qui rentre dans mon top 5 des meilleures séries ever et de la 1ère saison de PRISON BREAK (oui ! c’était fun et très imaginatif !), voilà encore une série que je vais lire. Ca commence à faire bcp entre A silent Voice, Transparente et celle-ci. Mais en fait, je le répète, la portée psychologique me semble désormais plus intéressante dans les mangas que les comics.
    Il me reste aussi à finir Elle ne rentre pas celle de mon mari et surtout Billy Bat dont je ne trouve pas la suite du Tome 9.
    D’ailleurs on pourrait croire effectivement qu’il y a du Naoki Urosawa là dedans, notamment sur la couverture.
    Saison 8 irréprochable Monsieur Eddy. Je me lamente que le WP ne laisse toujours pas apparaître ton nom dans les Hashtags des principaux contributeurs du blog. C’est désormais ma priorité et la restera tant que ça ne sera pas fait.
    « Eisenberg dans la série américaine se laissait finalement assez vite corrompre par le pouvoir de l’argent pour pouvoir vivre sa petite de gangster dans son coin et pouvoir jouir de sa crise de la cinquantaine » Euh….je ne crois pas que l’on peut jouir d’une crise, si ?

    La BO : un classique. Le moment où Renaud m’est devenu intéressant.

  • Kaori  

    Eh bah, ça envoie du lourd !
    On est à combien de tomes actuellement ?

    L’argument BREAKING BAD m’a attirée très vite sur l’article, mais effectivement ça n’a rien à voir puisque le père de famille devenait de plus en mauvais quand le délinquant du début trouvait de plus en plus de moralité et tentait de fuir ce monde de criminalité.
    Ici on est dans une famille qui commet un crime (et d’autres) pour se protéger.
    Les dessins ont l’air bien mais j’ai du mal à identifier le père sur les scans.

    Merci pour la découverte et cette semaine très intéressante !

  • Présence  

    J’ai beaucoup aimé l’introduction très éclairante sur la stratégie de l’éditeur pour donner une image différente de son produit, le dissocier des clichés associés aux mangas.

    Voilà qui a l’air d’un énorme thriller psychologique, du genre qui fait qu’on reste accroché à son siège. Encore une preuve de la capacité des mangakas à réaliser d’excellentes histoires au long court dans tous les genres : leur inventivité et leur créativité ne finiront jamais de m’impressionner.

    C’est dans l’épreuve que les liens de la famille se resserrent. – Une belle image.

    La fille va à son tour imaginer toute une succession de ruses afin de pouvoir s’en débarrasser, prouvant par là qu’elle tient un peu de son père. – Une belle façon de montrer que les enfants héritent du caractère et de la personnalité de leurs parents.

    J’ai également beaucoup aimé ton analyse de la mise en images et de la manière dont elle est en phase avec la nature du récit.

  • Surfer  

    Cette histoire me parle car j’ai une grande fille .

    Elle m’interroge: Jusqu’où je serai capable d’ aller pour protéger ma fille si je la retrouvais avec des traces de coups.
    J’ose même pas imaginer. Avec mon pouvoir cosmique je suis capable de tout pour le bien être de ma fille 😉.

    La BO : je ne suis pas particulièrement fan de Renaud. Mais j’aime bien cette chanson et le riff de guitare. En plus elle parle aussi d’un papa et de sa fille …et ça me touche👍.

  • Jyrille  

    Merci Eddy, j’étais intrigué depuis un moment par ce manga. Tu ne dis pas combien il y a de tomes disponibles en VF pour le moment ni même si une fin est prévue. Les dessins ont l’air sympas mais pas non plus renversants. Je ne pense pas m’y mettre de sitôt cela dit car même si cela semble très bien, j’ai plein d’autres priorités. Je garde ça dans un coin.

    Contrairement à Bruce, je ne considère pas du tout BREAKING BAD comme un must see. Elle ne fait sans doute pas partie de mon TOP 50 série télé. J’ai beaucoup aimé la regarder, mais je n’ai par exemple aucune envie de la revoir et j’ai souvent été agacé par ces cliffhangers souvent artificiels, sans parler d’une fin trop parfaite, trop fan service. Zoé est d’accord avec moi sur tous les points. Et contrairement à moi elle a tenté BETTER CALL SAUL et EL CAMINO.

    Quoiqu’il en soit, merci pour ma culture, et tu fais bien de me rappeler que je dois voir SONATINE.

    La BO : chef d’oeuvre.

    • Jyrille  

      Ah et je dois relire MONSTER. Arrivé au tome 5, j’ai fait une pause, ai complété la série, mais maintenant je ne me souviens plus de tout…

    • Présence  

      Pour l’instant, 11 tomes disponibles en VF.

      • Jyrille  

        Merci Présence !

  • Eddy Vanleffe  

    Merci les amis.
    c’est un joli cadeau de Bruce de m’offrir cette dernière entrée avant les vacances.
    Il me tenait évidement à coeur, ce n’est pas un comics vintage ou rétrospective sur un auteur que je connais par coeur mais bel et bien un actualité, l’un des trucs qui devrait faire la tête de gondole en fnac/cultura.
    l’un des trucs que j’ai découvert ces dernières années, une vraie découverte qui vaille le coup.
    Merci à tous.
    à Bruce pour ta passion et cette volonté de vouloir me mettre en avant. On est un collectif riche de nos personalités.. je n’ ai pas d’autre fierté.
    @Présence pour toujours trouver et mettre valeur les trucs q’on aurait voulu faire remarquer en secret…
    @Kaori, ton enthousiasme et ton ouverture, toujours à nous encourager.
    @jyrille, pareil, cette façon d’être toujours curieux…
    @Surfer; N’hésite pas, oui le père de ce manga est très touchant.

    bonne soirée à tous.

  • JP Nguyen  

    Bien vu, la vanne en référence à Cluedo !
    Possédant un autocuiseur, je ne suis pas totalement convaincu qu’on puisse en faire une arme convenable, même improvisée…

    C’est « marrant », le sujet me parait familier (des gens « normaux » qui commettent un crime et vont couvrir leurs traces) mais, au moment de citer des exemples, je reste un peu sec et je ne retrouve dans ma mémoire que le VOLVER de Almodovar, dans un style assez différent…
    Pouvoir commettre un meurtre et espérer s’en sortir, c’était aussi le pitch du 100 BULLETS de Azz et Risso…

    Ca pourrait me brancher mais déjà 11 tomes VF et série pas finie : je ferai comme Dalida, j’attendrai…

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