Plusieurs dans sa tête (Moon Knight 2)

 

Moon Knight 2: Reincarnations par Jeff Lemire & Collectif

Un article de PRESENCE

VO : Marvel

VF : Panini

1ère publication le 13/09/17 – MAJ le 14/04/22

Il se fait un film dans sa tête.

Il se fait un film dans sa tête © Marvel Comics

Ce tome fait suite à Lunatic (épisodes 1 à 5) qu’il faut avoir lu avant. Il comprend les épisodes 6 à 9, initialement parus en 2016/2017, tous écrits par Jeff Lemire.

Au cours de ces épisodes, les séquences consacrées à Marc Spector sont dessinées et encrés par Greg Smallwood, avec une mise en couleurs de Jordi Bellaire. Celles consacrées à Steven Grant sont dessinées et encrées par Wilfredo Torres, et mises en couleurs par Michael Garland.

Celles consacrées à Jake Lockley sont dessinées, encrées et mises en couleurs par Francesco Francavilla, et celles consacrées à Moon Knight par James Stokoe. Ce tome contient également l’épisode 2 de la série de 1980, écrit par Doug Moench, dessiné par Bill Sienkiewicz, et encré par Frank Springer, avec une mise en couleurs de Carl Gafford.

– Épisodes 6 à 9 – Moon Knight est en train de sa battre contre un pharaon pour récupérer sa bien-aimée, mais il y a un micro de prise de son, dans le champ de la caméra. La prise de vues est interrompue et Marlene Alraune prend Steven Grant à part. Elle lui fait observer à quel point le réalisateur n’est pas à la hauteur et ne réussit pas à inclure la thématique liée à l’identité et à la maladie mentale. Elle lui suggère de virer le réalisateur et de prendre sa place. Ils partent ensemble dans un taxi. Grant éprouve de violents maux de tête, et la scène passe à Jake Lockley conduisant son taxi dans la nuit newyorkaise. Il remarque Bertrand Crawley sur un trottoir et lui fait signe d’approcher. Celui-ci lui tient un discours très étrange, lui demandant si Lockley se souvient que Crawley est mort lors de l’évasion de l’asile. Lockley ne comprend rien à rien, tout ce qu’il sait c’est que son costume de Moon Knight est dans le coffre.

Le film, par Wilfredo Toprres

Le film, par Wilfredo Toprres© Marvel Comics

Afin de susciter des articles sur son film à venir, Steven Grant a eu l’idée d’organiser une soirée sur le thème de la santé mentale, dans un asile. Il ne comprend pas pourquoi 2 individus semblent le reconnaître comme étant un ancien patient. Sur la Lune, Moon Knight entend la sirène qui avertit d’une attaque imminente de la base. Il se rend au hangar où il retrouve son copilote Frenchie (Jean-Paul Du Champ). Ils montent dans leur vaisseau en forme de croissant de lune, comme les autres équipages de la base. À peine sont-ils sortis dans le vide de l’espace, qu’ils voient la présence d’une grande armada, conduite par le vaisseau amiral de Lupinar, le loup-garou. Il faut détruire les vaisseaux ennemis pour les empêcher d’atteindre la Terre.

Dans le premier tome, Jeff Lemire avait établi que Marc Spector (à moins que ce ne soit Jake Lockley, ou encore Steven Grant) souffrait de trouble dissociatif de la personnalité, à un degré avancé, mais pour des raisons non explicitées. En découvrant que les 4 dessinateurs du tome précédent sont de retour, le lecteur comprend immédiatement que les troubles ne sont pas atténués. En fait Greg Smallwood dessine 1 page de l’épisode 8, et 6 pages de l’épisode 9. Le lecteur retrouve sa capacité à transcrire l’onirisme de la situation de Marc Spector. Il porte son costume blanc immaculé avec une rare élégance, et une forme d’assurance retrouvée, et ses chaussures semblent s’enfoncer doucement dans le sable. Jordie Bellaire accentue l’impression onirique avec un fort contraste entre ce blanc et la teinte vert épinard utilisée pour les arrière-plans.

Une ambiance onirique, par Greg Smallwood

Une ambiance onirique, par Greg Smallwood © Marvel Comics

Pour le reste des épisodes, le dessinateur change en fonction de la séquence. Wilfredo Torres dessine de manière réaliste, avec une légère simplification dans les formes, et une approche similaire à celle de la ligne claire. Ses personnages disposent d’une morphologie normale, avec des visages expressifs. Les dessins donnent l’impression d’une faible densité d’informations visuelles. Mais en y regardant de plus près, le lecteur constate qu’ils sont surtout très facilement lisibles, tout en contenant des détails. Il suffit de regarder le plateau de tournage pour distinguer les 2 acteurs en train de s’affronter dans leur costume, 3 assistants en train d’observer la scène, le réalisateur avec l’esprit ailleurs, le perchiste qui n’a pas bien fait son travail, de nombreux accessoires techniques pour la prise de vue, allant de câbles à des bouteilles d’eau, en passant par les sièges des uns et des autres. De même lors de la réception dans l’asile, le lecteur dénombre pas moins d’une trentaine d’invités différents. La mise en couleurs de Michael Garland est la plus naturaliste, avec une belle capacité à retranscrire la couleur dominante de l’ambiance lumineuse.

Les dessins de Francesco Francavilla sont les plus expressionnistes. Il hérite de Jake Lockley, le chauffeur de taxi. Le lecteur reconnait tout de suite les gros aplats de noir, les couleurs orange et bleu, les bordures réalisées avec un trait épais et un peu crénelé, la mise en scène plus sensationnaliste. Le monde de Jake Lockley est plus dans l’action et dans le ressenti, moins dans le cérébral que celui de Steven Grant, moins propre sur lui. Le chauffeur de taxi vit dans un monde avec une part d’ombre plus importante, des individus plus bruts de décoffrage, moins raffinés, moins complexes, au moins en apparence. Les lumières artificielles imposent une ambiance agressive. La brutalité du quotidien est moins filtrée, ce qui transparait au travers des dessins de Francavilla, d’autant plus par comparaison avec ceux plus policés de Torres.

Ambiance 70s, par Francesco Francavilla

Ambiance 70s, par Francesco Francavilla © Marvel Comics

Le lecteur retrouve également les dessins obsessionnels au niveau descriptif de James Stokoe, surchargés de textures et de petits détails, avec des personnages très agités, totalement dépassés par les événements. Le lecteur se rend vite compte que Stokoe a accentué l’hommage à Star Wars, lors de la bataille spatiale, y compris avec un énorme vaisseau amiral. La vie de ce Moon Knight est totalement dominée par la violence, la complexité technologique, la brutalité de ses ennemis, dont une sorte de loup garou. Par rapport à ceux de Francavilla, les dessins de Stokoe confèrent une urgence plus importante, ainsi qu’une impression d’être submergé dans un environnement très dense. Par rapport à ceux de Torres, le lecteur y voit une forme plus juvénile, avec une vie dictée par l’adrénaline, et un personnage qui ne peut pas s’offrir le luxe de prendre du recul, mais aussi qui est à la merci d’une myriade d’éléments.

Alors que Moon Knight (dans une de ses incarnations) avait réussi à sortir de l’asile, voilà que l’histoire abandonne cette version du personnage pour sauter de l’une à l’autre de ses autres incarnations. Jeff Lemire s’amuse avec le principe de troubles dissociatifs de l’identité. Le lecteur est fortement impressionné par la qualité de la mise en forme. Chaque dessinateur apporte sa personnalité pour que celle de la facette du personnage s’exprime au mieux. Les transitions d’une séquence à l’autre sont bien gérées, et la collision progressive des différentes personnalités finit par se traduire visuellement sur des pages où 2 artistes différents réalisent des cases sur une même planche, avec une cohérence narrative impeccable.

Ambiance opéra de l'espace, par James Stokoe

Ambiance opéra de l’espace, par James Stokoe © Marvel Comics

Jeff Lemire joue avec 4 facettes de Moon Knight en conservant leur spécificité propre pour chaque fil narratif, et en gérant le fil rouge reliant chaque séquence. Il continue à piocher dans la mythologie de Moon Knight, avec Marlene Alraune, Bertrand Crawley et Frenchie (Jean-Paul Du Champ), mais aussi Gena Landers, Lupinar et Midnight (Jeffrey Wilde). Pour chaque incarnation, il écrit une séquence à la manière de : polar hardboiled pour Jake Lockley, enquête hollywoodienne pour Steven Grant, opéra de l’espace pour Moon Knight. Le lecteur bénéficie donc de séquences d’action variées, mais il constate une récurrence dans le comportement des personnages secondaires, et le fil rouge semble un peu mince. Le lecteur se rend compte que chaque personnalité de Moon Knight se débat avec ce que souhaite lui dire une forme d’inconscient. Il ne lui reste plus qu’à remarquer que l’un des personnages récurrents de la série est absent pour en déduire vers quoi s’achemine le récit.

Ce deuxième tome de Moon Knight version Jeff Lemire confirme l’impression laissée par le premier. C’est un vrai plaisir que de retrouver Moon Knight en costume chic (tel qu’imaginé par Warren Ellis & Declan Shalvey). Les personnages récurrents de la série sont bien présents, mais ils sont cantonnés à des artifices narratifs, sans grande personnalité. Jeff Lemire a plongé les différentes facettes de Moon Knight dans des environnements qui leur sont spécifiques, mais qui restent stéréotypés. Par contre, les 4 artistes réalisent un travail remarquable, en donnant une identité graphique prononcée à chaque personnalité de Moon Knight. Le lecteur apprécie également le degré de coordination qui permet de passer d’une scène à l’autre, sans solution de continuité, et qui permet de coordonner la réalisation de plusieurs planches à quatre mains ou plus. Au final, il s’agit d’un tome à bonne teneur en divertissement, mais avec une mise en scène des troubles dissociatifs de l’identité plus spectaculaire, que sensible. 4 étoiles.

3 dessinateurs sur une même page

3 dessinateurs sur une même page © Marvel Comics

– Épisode 2 de la série de 1980 – Les personnes à la rue des quartiers défavorisés de New York sont la proie d’un tueur en série des bas-fonds, qui les assassine avec une faucille. Bien qu’il effectue plusieurs planques, Moon Knight n’arrive pas à le prendre sur le fait, et les SDF continuent de mourir. Jake Lockley s’inquiète du sort de Bertrand Crawley qui lui assure qu’il dispose d’une chambre où passer la nuit. Dans le même temps, Gena Landers confie une étrange mission à Ray et Ricky ses 2 fils.

Fidèle à sa politique éditoriale, Marvel étoffe 4 épisodes, avec une réédition pour en faire un recueil, et le vendre au prix habituel. Le lecteur (re)découvre une des périodes marquantes de Moon Knight. Doug Moench écrivait de manière assez appuyée, avec une volonté de rester au niveau de l’individu. Ici, le lecteur peut découvrir un pan de la vie personnelle de Bertrand Crawley, et un autre de la vie de Gena Landers. La dramatisation est assez appuyée, et la résolution est courue d’avance. Bill Sienkiewicz était encore sous influence de Neal Adams, mais commençait à se rapprocher d’une narration graphique plus détaillée. Il bénéficie d’un bel encrage de Frank Springer qui respecte bien ses traits. 3 étoiles pour la curiosité historique, 1 étoile pour une histoire qui n’a aucun rapport avec la précédente.

De retour dans les années 1980

De retour dans les années 1980 © Marvel Comics

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Avant Legion, Marvel comptait déjà son super héros bien cintré : Moon Knight. Jeff Lemire lui mène la vie dure et Présence hulule pour Bruce Lit.

La BO du jour : Tout ça c’est la faute de la lune nous dit une ex-star des années 80 !

16 comments

  • Tornado  

    Tout d’abord, j’en profite pour te souhaiter un très joyeux anniversaire, cher Présence !

    Pour ce qui est de cette nouvelle version de Moon Knight, et bien qu’il s’agisse là d’une série auto-contenue, ce qui devient plus que rare dans le Marvel contemporain, le coeur n’y est plus de mon côté. Ce qui a commencé avec les X-men a quasiment gangréné tout mon intérêt pour les comics de super-héros Marvel (et DC) désormais. Je ne sais pas si c’est définitif, mais je vis une période de rejet aujourd’hui pour tout ce qui concerne les séries de la continuité.
    Je vais essayer de lire ce que j’ai acheté et que je n’ai encore jamais lu (par exemple « Superior Spiderman »), mais investir dans du Marvel contemporain, non. Ça c’est fini pour le moment.

    En ce qui concerne Moon Knight, j’avais bien aimé la 1° partie du run de Charlie Huston au temps des Marvel Knights (avec des dessins assez impressionnants de David Finch). La 2nde partie en tie-in à Civil War était trop opaque (je n’y avais rien compris) mais le début était plutôt réussi dans mon souvenir. Je suis étonné que l’on ne parle jamais de ce run.

    • PierreN  

      « Je suis étonné que l’on ne parle jamais de ce run. »

      Peut-être parce qu’il est mal aimé par une partie du lectorat ?

      • Fred Le mallrat  

        Je trouve que la version Huston (un peu à la maniere de Dixon dans les 90’s) oublie la spécificité de Moon Knight pour le rapprocher trop des autres vigilantes violents. Moonie ca doit etre du bizarre/glauque et une histoire de personnalité multiples et de culpabilité aigues…
        La super masochisme.. c est le punisher (ca me derange aussi dans le Batman de King).
        Perso, j ai plus un bon souvenir de la fin de la série en question aprés Huston (et Finch.. ouf) malheureusement inedit en VF.
        La version Ellis/Wood/Bunn m a aussi bien plu!

        • Présence  

          J’espère que Marvel rééditera les épisodes de Charlie Huston car je ne les ai pas lus.

          Je ne m’étais pas fait la remarque du super-masochisme pour Batman Version Tom King, mais maintenant que tu l’as dit, je vais envisager ces épisodes avec ce point de vue en tête.

          Cullen Bunn : un auteur que je mettrais bien dans la même catégorie que Charles Soule, sauf quand il a un dessinateur exceptionnel, comme Tyler Crook sur Harrow County.

          • Fred Le mallrat  

            Le super masochisme, je le vois surtout pour Batman dans l arc sur Bane.
            Ca ressemble plus pour moi à une tactique du Punisher façon Mike Baron qui se mettait toujours en position de prendre une raclée ou de se faire torturer.
            Il y a un peu de cela avec Moon Knight de Huston ou Batman de King.
            Sauf que je ne vois pas wayne comme cela, du tout… et que je trouve qu’etre un gars qui encaisse les coup, c est pas la spécificité de Moon Knight qui en déjà plusieurs (perso multiples, agent d un dieu sur terre)..

    • Présence  

      Merci Tornado.

      J’aimerais bien que Marvel réédite les épisodes de Charlie Huston, scénariste que j’avais bien aimé pour la minisérie Deathlok the demolisher, et encore plus pour Wolverine the best there is, avec Juan José Ryp.

  • Présence  

    Mode schizophrénique activé.

    Dans cette série, Jeff Lemire interroge la nature de la réalité. Steven Grant interprète ce qu’il vit à travers 3 filtres différents, renvoyant à la limitation de chaque individu de comprendre la réalité dans sa totalité, au fait que chacun la déforme en fonction de ses connaissances, de sa culture, de son parcours de formation, de ses expériences personnelles. Du coup, chaque événement est protéiforme, sa nature ne pouvant jamais être synthétisée en 1 seul point de vue, l’approche holistique s’avérant toujours lacunaire. De ce point de vue, le scénariste utilise la personnalité multiple du héros, comme une métaphore d’une complexité existentielle qui ne peut pas être résolue.

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    Dans cette série, Jeff Lemire joue avec la personnalité multiple de Moon Knight, en se contentant de le projeter dans 4 environnements différents sans creuser beaucoup la condition psychique du personnage. Il se repose sur les effets graphiques des dessinateurs pour étoffer un scénario cousu du fil blanc, avec l’approche d’un deux ex machina gros comme un maison pour le dernier tome, afin de vraisemblablement procéder à la réintégration des 4 personnalités, tout en laissant sûrement planer un doute.

    //

    Mais dans les 2 cas, je me suis laisser emporter par le divertissement, sans trop me prendre la tête sur un deuxième niveau de lecture, pas forcément voulu sciemment par l’auteur, et sans bouder mon plaisir pour une mécanique bien huilée.

  • Matt  

    Bon anniversaire Présence !

    Je ne me suis jamais vraiment intéressé à ce personnage. Le mélange des dessinateurs, quand il est justifié par la narration peut donner des résultats intéressants. Mais sinon je ne suis guère intéressé.

    • Présence  

      Merci Matt. 🙂

      Ici, ce n’est pas le personnage qui m’a attiré, mais ce que pouvait en faire Jeff Lemire. Bilan mitigé comme tu as pu le comprendre. Je pense que Lemire s’investit moins dans ses récits de commande pour des personnages dont les droits sont détenus par des éditeurs que pour ses propres récits dont il reste détenteur des droits.

      • Matt  

        Faudra que tu m’expliques pourquoi tu mets 4 étoiles pour un bilan mitigé^^ J’ai remarqué ça aussi sur la série Black Widow de Waid et Samnee que j’ai personnellement apprécié malgré le passage un peu WTF sur la lune (mais on a échangé sur amazon là dessus…oui, oui c’était moi). Bref tu mettais 4 étoiles quand même. Pour moi 4 étoiles c’est quand même synonyme d’un bon moment de lecture.

        • Présence  

          Je te le confirme : c’était un bon moment de lecture en ce qui me concerne, juste un peu léger. Les défauts que je relève ne m’ont pas empêché de passer un bon moment : j’assume ce qu’il peut y avoir de contradictoire entre mon ressenti et mon commentaire plus détaillé.

  • Jyrille  

    Bon anniversaire Présence ! J’espère que tu vas fêter ça dignement, comme je ne sais pas moi, aller au cinéma…

    Sincèrement, je te souhaite le meilleur pour tout de suite et la suite.

    Je ne connais pas du tout Moon Knight mais j’ai souvent été intrigué par ces couvertures. Je ne savais donc pas du tout qu’il était un personnage schizophrène, ce qui soudainement m’intéresse grandement. Je note donc au cas où, surtout que comme tu l’expliques si bien, les différents dessinateurs arrivent à marier leur conceptions divergentes. Merci !

    • Présence  

      Merci. Non, ce ne fut pas une séance au cinéma. 🙂

      En outre, il s’agit de dessinateurs que j’aime bien à commencer par Francesco Francavilla qui est déjà apparu sur le site, avec un commentaire sur un tome de Zorro de Matt Wagner, James Stokoe dont le tome de Godzilla a bénéficié d’un commentaire sur le site.

      C’est avec ce tome que j’ai commencé à apprécier Wilfredo Torres dont j’avais déjà vu les dessins dans Jupiter’s Circle de Mark Millar. J’ai du coup recherché ce qu’il avait d’autres, et il se trouve qu’il a collaboré avec Matt Wagner pour une Année Un consacrée au Shadow, inutile de te dire qu’il ne m’a pas fallu longtemps pour combler cette lacune dans ma collection. 🙂 Enfin ça a été l’occasion de découvrir Greg Smallwood.

  • Père Huck  

    J’ai adoré les deux tomes parus chez Panini.
    Ca m’a remis en mémoire pas mal d’anciens épisodes de Moon Knight.Les loups qui font référence à ses débuts quand il chassait le Loup-Garou Jameson , les dessins de Francavilla qui rappellent la période « Batman blanc » des seventies avec Jake Lockley qui était l’identité de Grant pour se fondre dans l’univers de la rue comme le Matches Malone de Bruce Wayne (Et dans le commissariat les deux flics ressemblent plus qu’un peu à Jim et Barbara Gordon). et plein d’autres détails au cours des épisodes qui m’ont donné envie de ressortir mes revues Arédit.(Et acheté le Epic Collection) Ca fait des années que je n’avais pas lu une série Marvel , ces deux tomes ont été une très bonne surprise.
    J’espère que le tome 3 sera aussi bon.

    • Présence  

      Merci pour la référence à James et Barbara Gordon qui m’avait échappée. Je n’ai pas encore le courage d’essayer de relire les épisodes de Doug Moench et Bill Sienkiewicz. J’avais été exposé pour la première au personnage alors qu’il était apparu dans la série Werewolf by Night, déjà pour se battre contre un loup garou.

  • Présence  

    Merci pour l’explication, car effectivement je n’avais pas compris. Je me suis permis de te contredire dans les commentaires de l’article sur Freesia et de te parler de carottes râpées.

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