BatMAX (Batman : le culte)

Batman : Le culte par Jim Starlin et Bernie Wrightson

Une review déjà culte de  BRUCE LIT

Toutes les images de cet articles © DC Comics/Urban Comics

VO : DC

VF : Urban/Eaglemoss

1ère publication le 18/12/18- MAJ le 07/09/19

Le premier qui me traite de Bat-Fiotte, je le flingue !

Le premier qui me traite de Bat-Fiotte, je le flingue !
© DC Comics/Urban Comics

Conçue en 1988, Batman : Le Culte est une minisérie en quatre épisodes scénarisée par Jim Starlin et illustrée par Bernie Wrightson. Aucune connaissance de la continuité n’est nécessaire, le récit étant indépendant et formant une histoire complète.  Attention ! Sa violence, 30 ans après sa conception, reste intacte et sa lecture sera déconseillée aux plus jeunes  amateurs du Détective. 

Un indice ? Comme d’habitude, ça spoilera sans Bat-Signal !  

Le monde est ainsi fait. Sans cohérence. Sans logique. Et sans justice.
Alors que les dernières 20 années auront consacré Bendis, Millar, Soule, Way ou Fraction comme (où est mon Nausicalm?) comme des scénaristes majeurs, alors que les films Marvel  auront éprouvé la patience des moins exigeants en matière scénaristique, cette histoire de Starlin fait partie des  récits mal-aimés du psychotique milliardaire alors que dans le même temps est célébré The Dark Knight Rises qui lui doit beaucoup.

Il est reproché notamment à Starlin d’avoir trop calqué son histoire sur DKR qui venait d’être publiée et à Wrightson d’être en petite forme, voire pas inspiré du tout. On dit aussi que les couleurs sont dégueulasses et même l’ami Présence, pas le lecteur le moins indulgent de la planète geek,  y va de son couplet rabat-joie dans son commentaire Amazon.
Pourtant, moi qui m’en tamponne le coquillard de ce personnage et de son bestiaire, je l’ai trouvée formidable, peut-être un des récits les plus humains d »un personnage qui a souvent manqué de profondeur.

Cela a commencé comme ça !

Cela a commencé comme ça !
© DC Comics/Urban Comics

Le récit commence avec un Batman capturé, enchaîné, affamé, drogué et tabassé à mort par une communauté de clodos dirigée par Le Diacre Blackfire, un gourou charismatique qui va parvenir à briser Bruce Wayne de corps et d’âme et en faire son esclave. L’influence du Diacre est soutenue par la population et Gotham va connaître une sorte de nuit de cristal où les criminels vont en éliminer d’autres.

Alors que l’ordre et la sécurité n’ont jamais été si grands, Le Diacre installe progressivement un règne de terreur où les cadavres de civils  s’amoncellent avec ceux des criminels dans les rues. Le maire est assassiné. L’armée battue.  Le commissaire Gordon est grièvement blessé. La riposte nucléaire envisagée. Et…euh…Batman, il est en RTT ? Nope ! Après s’être échappé in extremis de l’emprise du gourou, Bruce Wayne, tremble de la cape et est terrorisé à l’idée de se confronter à celui qui a brisé sa volonté. Il ne trouvera la force de le faire que dans les dernières pages du récit, épaulé efficacement par un Robin/Jason Todd qui pour une fois ne fait pas que cueillir les fraises…

Batman flippe sa mère (pais à son âme) et Robin prend son pied

Batman flippe sa mère et Robin prend son pied
© DC Comics/Urban Comics

Allons droit au but : certaines critiques sont totalement justifiées ! En moins de quatre épisodes, on ne peut que sourire à la vitesse à laquelle est envisagée le recours à l’arme atomique, aussi rapide qu’un Trump prêt à dégainer son Little Boy à la moindre Kim-incartade. Les origines chamaniques du Diacre sont assez laborieuses. Starlin les développe inutilement dans le 1er acte avant de totalement les oublier et son lecteur avec.   Et effectivement les effets Miller se font sentir : les séquences plus qu’insistantes du journal TV alourdissent le  récit et des dialogues où Starlin se Millerise : Cette femme met un million d’années à mourir.

Mais pour le reste, Starlin se montre brillant. DKR montrait un Batman vieilli et radicalisé sur le fil… Le Culte l’oppose à plus maniaque que lui. Tant et si bien que Bruce Wayne se retrouve comme un enfant qui aurait  perdu son pantalon devant plus fort que lui.  Réduit à rien, le justicier masqué finit par se soumettre en apercevant une effigie de son ennemi en forme de phallus géant !  Cette image ressuscite le petit Bruce Wayne qui se tourne vers son ennemi comme un enfant vers son père.

C'est vrai qu'elle est grosse (la statue)

C’est vrai qu’elle est grosse (la statue)
© DC Comics/Urban Comics

Pourtant on aurait tort de rester au ras des pâquerettes en interprétant la déconvenue de Batman parce qu’il a perdu à Chat-Bite. Jim Starlin signe une préface disant que la violence de son récit visait particulièrement  les télévangélistes et surtout Tiper Gore, une Ségolène Royal à l’américaine, qui mena une campagne puritaniste contre les groupes de rock et leurs dangers sur les enfants en imposant le sticker Parental Advisory Lyrics.  Il s’agissait pour Starlin de manifester contre les gourous du Comic Code qui voulaient briser Batman et en refaire le guignol du show des 60’s.

Ce faisant, Starlin multiplie les sous-textes dans une histoire qui aura survécu à Mme Gore (la raison pour laquelle l’album est…gore?).  Car ce que Starlin dépeint dans cette histoire ultraviolente c’est l’impitoyable machine à broyer d’une secte : séparer la victime de sa famille pour l’isoler, l’affamer pour diminuer sa résistance, la désorienter pour la rendre vulnérable à la suggestion puis…la révélation.
Même si le Diacre embrasse Batman sur la joue après sa conversion, la dimension sexuelle, notamment le viol, est proscrite de cette histoire; aujourd’hui Millar se serait fait une joie de nous décrire tout ça au ml de sperme près.

Un petit garçon qui aurait caca dans son slip...

Un petit garçon qui aurait caca dans son slip…
© DC Comics/Urban Comics

Si l’histoire définitive sur le lavage de cerveau opéré par les sectes reste le manga Charisma (2009), Batman : le culte est remarquablement documenté sur les causes et les conséquences  d’une telle manipulation mentale.  Même un lecteur sans affinités avec le justicier masqué souffrira de ne pas voir ici l’übber Batman. Il est ici du début à la fin vulnérable, apeuré, incertain voire poltron.  Ses gadgets ne lui servent à rien, son costume ne le protège plus et il faut tout le courage de Robin pour le sauver des autres et de lui-même. Ce que Batman a planté, cette graine de violence lui éclot en pleine poire comme elle le sauve en même temps.

Dans la France post-13 novembre, cette histoire prend ensuite un tournant inattendu.  Ces oubliés de la société qui se radicalisent contre un système injuste et corrompu, cette radicalisation au profit d’un religieux de pacotille qui se vautre dans le pognon en envoyant les autres à la mort, ces décapitations et tortures à la télé, ça ne vous rappelle rien ?  En noircissant le trait, Starlin ne se rendait sans doute pas compte que trente ans plus tard le Djihadisme étoufferait les Démocraties et leurs valeurs comme des murs se renfermant sur leurs idéaux.  Cette revanche des laissés pour compte entraîne un remède pire que le mal que Robin n’hésite pas à comparer à la Shoah dans le texte.

Fuck le Comic Code Authority !

Fuck le Comic Code Authority !
© DC Comics/Urban Comics

La pureté que Le Diacre veut instaurer s’apparente plus au nihilisme et une forme d’autodestruction consacrée auxquels les attentats mais aussi certains faits divers (ce fameux pilote d’avion qui se suicide en assassinant 150 personnes avec lui) nous ont habitués.  Batman ne lutte pas ici contre le Pingouin ou Mr Freeze. Il affronte un déclencheur d’émotions néfastes qui pervertit tous ceux qui l’écoutent.  Un moralisateur psychopathe qui n’est pas sans rappeler le terrifiant John Doe de 7.

Le genre abordé par Starlin est donc celui du Thriller.  C’est un véritable voyage au pays de la peur qu’entame Batman et son lecteur avec lui. Un voyage très angoissant, sans une once d’humour et de blagues du Joker pour alléger l’ambiance.  Un Joker bien inoffensif en comparaison de la clique que Batman va affronter : un capo avec le visage de Raspoutine, Un Diacre qui se baigne dans le sang de ces victimes. Des victimes décapitées, crucifiées, affamées, exsangues, enterrées par milliers et droguées.

No more Mr Nice Guy !

No more Mr Nice Guy !
© DC Comics/Urban Comics

Prendre des coups et être capturé, c’est la routine pour le justicier. Ce qui l’est moins, c’est de perdre le contrôle, d’avoir peur de l’homme qu’il cache sous son masque, un masque qui va dissimuler la bête affamée qui en sera à laper des oeufs crus pour calmer sa faim. Tout ça est impitoyablement montré par un Wrightson qui s’il ne gagne pas à singer Frank Miller, rappelle dans certaines pages qu’il vient de la littérature horrifique dans des séquences franchement cauchemardesques auxquelles il ajoute des petites histoires comme ce jeune dessinateur qui ambitionne de percer dans les comics grâce à l’argent de la mafia.

Alors que Marvel et DC entretiennent la crampée de geeks peu regardants sur ses reboots et crossovers plus merdiques les uns que les autres, que même de grands dessinateurs comme Brent Anderson se sont avilis à salir leurs propres chefs d’oeuvre dans des bouses de tacherons méprisables, que l’on voue un culte absurde au scénario d’une idiotie sans commune mesure de Stan Lee pour sa collaboration avec Moebius (sur le même thème d’ailleurs : un gourou face à un super héros clochardisé),  il faudrait quand même rendre à Jim ce qui est à Starlin et arrêter de faire la fine bouche. Non seulement Batman Le culte s’insère parfaitement entre DKR  et Year One, non seulement il parvient à faire de Bruce Wayne le héros d’une histoire qui ne ne lui appartient pas, mais Starlin a 30 ans d’avance sur les effets du radicalisme religieux,  le terrorisme et le sacrifice des idéaux démocratiques pour le combattre.   Un cancer tout aussi tragique que celui de Mar-Vell.

Ça va Bruce ?

Ça va Bruce ?
© DC Comics/Urban Comics

—–
Batman humilié, battu et aux genoux d’un membre d’une secte radicale. C’est une histoire de Jim Starlin et Bernie Wrightson malaimée que Bruce Lit réhabilite aujourd’hui qui annonce les films de Nolan et notre actualité post 13 novembre.

La BO du jour :

On en trouve des choses dans les égouts : un Batman abattu, des Étrangleurs et un Rattus Norvegicus.

89 comments

  • PierreN  

    « On dit aussi que les couleurs sont dégueulasses »

    Ah. Elles ne m’ont pas spécialement dérangé (je trouve même qu’elles renforcent cette atmosphère hallucinée), mais faut dire aussi qu’à choisir dans cette veine-là, je préfère de loin la première colorisation de Killing Jone à la seconde de Bolland (beaucoup plus froide, clinique et austère). J’aime beaucoup aussi l’approche de Golden quand il s’occupait de la colo de ses propres planches (avec là encore des teintes vives et de forts contrastes sur les seconds plans et les éclairages de visages).

  • midnighter  

    bravo pour cette analyse
    moi j’ avais bien aimé
    et pas uniquement parce que c’ est l’ un des seuls comics batman qu’ on pouvait trouver en librairie dans les années 80

  • Présence  

    Je rassure tout de suite : j’ai quand même mis 4 étoiles. 🙂

    Je reconnais bien volontiers que je n’avais pas vu tout ce que relève Bruce dans son article. Je m’étais focalisé sur le fait que Jim Starlin (un de mes scénaristes préférés) écrivait pour partie à la manière de Frank Miller, et que Wrightson avait opté pour un mode dessin moins chronophage que d’habitude. En outre, l’histoire de la secte reprenait des thèmes habituels de Starlin sur la puissance de l’embrigadement de la religion et les abus des chefs spirituels. Le thème des sectes était très prégnant dans la littérature SF des années 1970, et la terrible fusillade du Temple du Peuple à Jonestown (la secte du révérend Jim Jones).

  • Manu  

    Ahhhhh ma première bande dessinée adulte de Batman, avant de découvrir DKR!
    Excellente analyse de ta part Bruce surtout quand on sait que tu n’apprécie vraiment pas plus que ça le personnage de Batman.
    Quand j’ai trouvé la réédition actuelle je me suis empressé de l’acheter. Un ami m’a fait remarquer qu’il était dommage que la qualité du papier pour cette réédition avait changé car cela donnait une impression de papier brillant. Il avait bien raison car la 2ere édition avait un papier beaucoup plus mat qui collait parfaitement avec les couleurs employées de cet opus.

    • Matt  

      Ah l’éternel débat du papier mat VS papier brillant^^

      Pour moi couleurs informatiques sombres avec effets de lumières = papier brillant nécessaire.
      Couleurs plus anciennes ou noir et blanc = les 2 me vont.
      je sais notamment que contrairement à Tornado qui adore le papier brillant dans les volumes Delirium, moi je trouve que ça brille un peu trop. Limite c’est impossible à lire ça en été avec du soleil qui rentre dans la pièce^^
      J’aime assez l’entre-deux. Le papier semi glacé. Lisse au toucher, mais quasiment pas brillant. C’est souvent le papier utilisé dans les revues modernes. Comme les magazines kiosque de Panini (avant qu’ils cessent d’exister)

    • Matt  

      Hum…je retire une bêtise. Quand je dis que les 2 me vont, c’est pour le noir et blanc.
      Les vieilles couleurs flashy des comics old school, c’est quand même vachement mieux sur papier mat.

  • Matt  

    Jamais lu cette histoire.
    Ta description fait presque peur de le lire^^ ça a l’air hard.
    Mais je suis convaincu du talent de Starlin moi^^ Donc pourquoi pas ?

  • Matt  

    Et je n’ai toujours pas testé Charisma.
    En fait je crois que ça m’intimide un peu. C’est un sujet que je trouve glauque celui des sectes et du lavage de cerveau. ça va encore me faire déprimer^^
    Il y a des sujets comme ça qui mettent plus mal à l’aise que d’autres.

  • Eddy Vanleffe  

    Une putain d’histoire du Batman!
    C’est mon avis argumenté plein et entier.
    d’aucun diront que l’écriture a vieilli mais je ne trouve pas. les thèmes transfigurent tout ça. c’est puissant de voir cette descente aux enfers glauque mais jubilatoire.
    oui ça sent son époque.
    « quoi une invasion de sauterelle? envoyer la bombe H! »

    mais je suis certain que quand on lira les comics actuels dans 20 ans, on se dira. mais qu’est qu’ils avaient avec l’islam et l’Irak pour nous en tartiner le cervelet à tout bout de champ?

    en plus c’est bien une des seules histoires où Bruce est bien mis à terre.

    • Bruce lit  

      L’écriture a bien vieilli. J’ai été happé par une histoire où je me suis inquiété d’un héros dont je n’ai que faire habituellement.
      La BO t’est bien entendu destinée.

      • Eddy Vanleffe  

        là où je suis, je ne vois pas les vidéo you tube, mais j’ai deviné en relisant le comm…
        Thank you so much, pal! 🙂

  • Ozymandias  

    Je vois cet album comme un parcours initiatique. Batman, Bruce Wayne, réduits à néant par le Diacre, renaissent de leurs cendres tels un phénix macabre. Jim Starlin, je ne cesserai de le répéter, est le vrai génie de Marvel, contrairement à Chris Claremont (ma bête noire ou mon Valium). À chaque fois que je relis les aventures d’Adam Warlock, je suis ébahi de la profondeur du propos, de l’originalité des thématiques, de ses clins d’oeil autobiographiques soigneusement dissimulés (la maladie de son père) sans oublier ses nombreuses références psychanalytiques. Ça ne m’empêche pas de détester A Death in the Family, mais il me semble impossible d’aimer vraiment sans pester de temps à autre. Rien de mécanique comme les attaques répétées et parfois un peu vaines de Bruce à l’encontre de certains scénaristes, même s’il m’arrive de partager son opinion (Charles Soule).

    Batman : The Cult, j’ai eu la chance de le lire dans l’édition en quatre tomes. Le papier, la colorisation, le format (quatre étapes d’une initiation) tout concoure à mon bonheur. J’avoue avoir eu du mal avec Berni Wrightson, sans doute moins qu’avec son Punisher chez Marvel Knights qui est une « horreur » totale, mais difficile à apprivoiser quand on a lu ses histoires horrifiques. Il n’empêche qu’il nous offre ici quelques planches d’anthologie.

    Le Diacre souffre de ses origines ; c’est un personnage plus ou moins ancré dans l’Histoire américaine, une figure antéchristique évidente, mais qui manque de consistance. On a l’impression que Starlin a voulu incarner une idée, au détriment de la chair et du sang. Et pourtant, malgré ces quelques faiblesses, il parviendra à réduire Batman à l’état de chauve-soumis (pardon pour le mauvais jeu de mots). On est loin de la mort alchimique du Captain Britain d’Alan Moore, mais cette résurrection du Caped Crusader me semblait nécessaire pour qu’il puisse se fondre dans ce nouvel âge des comics, incarné par DKR.

    • Jyrille  

      « On a l’impression que Starlin a voulu incarner une idée, au détriment de la chair et du sang. » Complètement d’accord avec ça.

      Et encore une fois, je me suis trompé dans le nom du dessinateur. Wrightson ! Les fils des Wright ! Bon sang.

      Et oui, je savais pour John Doe (même une série a porté ce nom, avec l’acteur qui fait le frère dans Prison Break), du coup ce n’est pas évident de retrouver lequel. D’ailleurs il n’y a pas une série nommée Jane Doe aussi ?

      • Matt  

        Je ne sais pas pour la série, mais il y a le film « the autopsy of Jane Doe » (changé en « The Jane Doe identity » en France, parce qu’on se croit malins…)

  • Jyrille  

    Tu as raison, ton article est déjà culte ! J’avais beaucoup aimé cette bd, surtout grâce à ce ton désespéré et ce Batman affaibli comme tu l’explicites si bien. Les couleurs ne sont pas terribles mais découvrir, pour moi, Brightson ici, est déjà assez impressionnant. Tu me donnes envie de la relire.

    Je n’avais pas vu du tout le parallèle avec The Dark Knight Rises, que, je le disais hier, j’ai revu récemment et qui est encore pire que dans mes souvenirs. Une catastrophe ce film. Mais c’est bien vu : un culte, des gens enterrés vivants… Tout comme le parallèle avec les attentats est bien vu.

    J’ai mis un court laps de temps pour savoir de quel 7 tu parlais. J’aurai mis Se7en personnellement.

    La BO : pas mal mais un peu trop long. Un jour je m’y mettrais.

    • Matt  

      Ah oui j’avais pas compris que c’était Se7en moi.
      John Doe (ou Jane Doe), ça ne parle à personne, c’est le nom générique donné à quelqu’un dont on ignore l’identité. Comme « monsieur X » ^^ Donc je voyais pas, là…
      Le Joker dans le jeu d’hier est nommé John Doe aussi.

    • Eddy Vanleffe  

      les couleurs son bizarres à posteriori mais assez en raccord avec le côté hallucinatoire du truc.

      @Ozy
      j’ai totalement skippé Starlin une bonne partie de ma vie, il est comme Peter David un gars que j’ai appris à connaitre récemment.
      j’ai d’abord été sur le cul que cette équipe avait pu réaliser ce sommet de noirceur et cette bouffonnerie culte qu’est Hulk et La chose. ça m’a interpellé. puis un oeuvre après une autre, je suis tombé sur Dreadstar que je pense être l’une des meilleurs bd de space opera américaine. c’est son versant « cosmique » marvel que je n’ai lu que récemment étant donné le mépris que j’ai longtemps eu pour ce sous genre (que maintenant j’adore-allez comprendre!).
      le seul truc que je n’aime pas de starlin c’est A death in the Family que je trouve pour le coup et pour parodier Tornado complètement infantile au point où la forme vient détruire le fond pourtant « grimm and gritty ».

      • Matt  

        Jamais lu ce Death in the family.
        Vous ne donnez pas envie^^

        • Bruce lit  

          J’ai découvert ce récit cette année et l’ai beaucoup aimé.

          • Matt  

            Esprit de contradiction^^

            Je déconne, je déconne…

  • Bruce lit  

    @Ozy : radoter, moi ?
    M’enfin, euh…Oui, mais c’est pas ma faute mais celle d’Antoine De Caunes qui gamin me faisait hurler de rire dans NPA avec ses vannes totalement gratuites…Je ne suis pas sûr de vouloir faire l’effort de changer tant que ça me fait marrer en écrivant et d’amener ce que je pense sincèrement en conclusion.
    Avec Présence et sans doute Mattie Boy, vous arrivez à apprécier une oeuvre comme une pièce unique et ce qu’elle est, moi j’ai besoin de rapprochement et d’opposition.
    En outre, c’est un article rédigé l’été dernier…
    Tiens, j’ai fini les Ultimates ce matin et plutôt que de m’ennerver dans la rubrique commentaires de l’article de TOrnado, je vais en faire un article, ce sera plus constructif vu que je n’ai que du mal à en dire.
    (Irrécupérable)

    @Matt et Cyrille : ma relecture d’hier a été rapide. Effectivement Se7en aurait été plus approprié. Ce qui laisse à penser que-ahem-le film n’a jamais été couvert ici.
    Matt, c’est un récit très noir effectivement mais moins que CHARISMA qui n’exige pas de retour au statu quo. La plongée dans le glauque m’est plus naturelle que celui dans la science fiction, je peux comprendre ta réaction.

    • Matt  

      Disons qu’en plus c’est japonais quoi…
      Ils n’y vont pas avec le dos de la cuillère dans le glauque en général.

    • Jyrille  

      Quels Ultimates ?

      • Matt  

        Ben Ultimates tout court j’imagine. Par Millar et Hitch.

  • Ozymandias  

    @Jyrille : DKR correspond au DARK KNIGHT RETURNS de Frank Miller, pas au film de Christopher Nolan.

    @Bruce lit : Ça fait partie de ton ADN de chroniqueur. Je ne me suis pas gêné de faire pareil avec Chris « ma bête noire » Claremont. J’attends avec une certaine impatience ton article sur ULTIMATES.

    @Matt : Bruce ne peut pas se permettre une plainte de la LICRA. 🙂

    @Eddy Vanleffe : Il reste encore beaucoup d’inédits de Starlin en VF. Quelques rééditions, aussi, seraient les bienvenues, comme sa prestation dans le magazine EPIC.

    • Jyrille  

      Heu oui je sais Ozy ^^

      « cette histoire de Starlin fait partie des récits mal-aimés du psychotique milliardaire alors que dans le même temps est célébré The Dark Knight Rises qui lui doit beaucoup. »

      « C’est une histoire de Jim Starlin et Bernie Wrightson malaimée que Bruce Lit réhabilite aujourd’hui qui annonce les films de Nolan »

  • Eddy Vanleffe  

    J’attends aussi la Ultimates..niark
    je n’ai rien de bon à en dire non plus..

    • Matt  

      Pas lu non plus pour ma part.
      En fait ça ne m’intéresse pas. Sans vouloir faire le mec étroit d’esprit, les univers alternatifs ne peuvent m’intéresser que si :

      1. c’est court (et pas encore une continuité interminable en 200 épisodes)
      2. C’est très différent (genre Spider-man NOIR dans les années 30, ça change quand même)

      Si c’est la même chose à la même époque avec les mêmes bonhommes costumés pareil…mais que ça change leur comportement ou que c’est juste plus violent ou un truc du genre…bon…ma foi, ça peut plaire, mais c’est pas assez différent pour moi. J’ai autre chose à lire que 14 versions de la même chose^^
      Imaginez si y’avait 10 reboot Spider-man au ciné…
      Hein ? Y’en a déjà 2 ? Ah…

    • PierreN  

      « J’attends aussi la Ultimates »

      Pareil (et je préfère pour ma part les Ultimates version Ewing).
      L’arc Ultimate Avengers avec Dillon et les vampires doit être dans mon top 5 (ou plutôt flop 5) des pires trucs écrits par Millar.

  • Ozymandias  

    @Jyrille : Je comprends mieux. Merci.

    @Matt : J’ai beaucoup aimé les deux premiers story-arcs de ULTIMATES, avec Bryan Hitch. La trilogie de Warren Ellis aussi, même si Marvel avait vraiment déconné avec le changement de dessinateur sur le dernier volume.

    C’est aussi la meilleure performance de Mark Bagley après THUNDERBOLTS. Je sais que beaucoup d’entre vous n’apprécient pas B.M. Bendis, mais il m’a vraiment séduit sur cette série.

  • Tornado  

    Purée, je crois rêver 🙁
    Dire que ce machin est un chef d’oeuvre et que les Ultimates de Millar c’est mauvais, c’est comme si je vivais sur la Terre 1 et les autres sur la Terre 2 (ou l’inverse), avec l’une où Superman et Batman sont les gentils et l’autre où les gentils sont Lex Luthor et le Joker. Sauf qu’ici ce sont les lecteurs qui ont certains goût et d’autres qui ont les goûts strictement inverses…
    On verra pour Ultimates quand Bruce nous fera l’article, mais pour moi c’est juste l’une des seules histoires des Avengers que je n’ai pas trouvée complètement débile. Oui c’est provoc et impertinent. Mais c’est brillant du début à la fin.
    Je viens de relire mon article (ici même) et je n’en démord pas : Ce n’est pas du Marvel classique, mais c’est juste 100 fois mieux. Une bombe. Que vous préfériez des trucs naïfs comme ce machin de Starlin m’hallucine complètement. Mais bon, comme je vous aime je vais le respecter…
    Mais j’irai droit au but : Pour moi, la toile de fond écrite de cette manière, c’est juste lourdingue et tartignole. Je ne me sens pas concerné. Tandis que quand c’est écrit comme Millar le fait dans les Ultimates, je trouve ça puissant et imparable.
    Ce n’est qu’un avis.

    J’ai moi-même écrit un commentaire à ma zone où je suis plus sévère encore que Présence à propos de ce Cu-Culte.
    Je la poste ici au cas où certains auraient le courage de le lire, ça m’évite de me répéter :

    Cette saga date de 1988. Elle est réalisée par Jim Starlin (scénario) et Bernie Wrightson (dessin).
    Je me souviens des quatre tomes parus à l’époque (aux édition Comics USA). Pour nous autres adolescents, ils colportaient une réputation vénéneuse d’œuvre ultra-violente, à tel point que l’on se gardait bien de seulement les approcher, alors qu’ils trônaient sur les stands des libraires ! Il faut avouer que ces épisodes sont d’une violence inouïe pour l’époque, avec un niveau de gore inédit pour du comics mainstream. Mais aujourd’hui, force est de constater que l’ensemble a succombé sous le poids de l’âge : En effet, le scénario est d’une naïveté inhérente à son époque et le récit en souffre au point de devenir une petite histoire bien inoffensive…

    Dans le fond, le concept (Lovecraftien) de ce shaman démoniaque qui traverse le temps en se baignant dans le sang de ses victimes et qui entreprend la conquête de Gotham City est bien entendu complètement ridicule et improbable. Mais on s’en fiche un peu, car après tout ce n’est qu’une BD… A côté de cela, toute la partie qui met en scène la manière dont ce nouvel ennemi procède pour venir à bout de Batman est très réussie. Soit une étude psychologique de « l’Homme chauve-souris » très intéressante. Par contre, du point de vue de la forme, cette maxi-série aurait bien mieux résisté aux affres du temps qui passe si elle avait été d’une qualité égale du début à la fin. Et ce n’est pas le cas.
    La première partie est de loin la plus intense. Starlin reprend à fond les trouvailles narratives respectives de The Dark Knight Returns et The Killing Joke, les deux grandes œuvres dédiées au personnage dans les années 80. Au premier, il emprunte ses extraits télévisuels, et au second, sa construction en sauts dans le temps. Ces premiers épisodes sont d’une densité exceptionnelle et l’ensemble de la saga aurait largement mérité ses 5 étoiles si la suite avait été du même acabit. Mais rapidement, Starlin & Wrightson vont baisser de régime. Alors que le scénariste va vite retomber dans un récit linéaire de plus en plus classique et naïf, Wrightson va bâcler ses planches, de manière croissante jusqu’à la fin.
    Le final, avec une attaque de « batmobile » géante copiée sur celle de Frank Miller et un dénouement consensuel, rabaisse l’ensemble au rang d’œuvre mineure. Frustrant, quand on prend conscience que, si le scénariste et le dessinateur avaient été au top jusqu’au bout, et si le final s’était révélé plus surprenant, on aurait gagné un chef d’œuvre…

    Un autre élément qui vient jouer en défaveur de ce « Culte » est sa mise en couleur, particulièrement laide et approximative. Certes, on ne peut pas reprocher à un comicbook de souffrir de ses conditions initiales de conception éditoriale. Mais c’est pourtant un constat absolu. A la limite, les dessins de Bernie Writhson auraient pu motiver une réédition en noir et blanc, mais comme précisé plus haut, il eut fallu que le plus grand « Maître de l’horreur gothique » du monde des comics soit en plus grande forme…

    A noter que cette histoire possède un titre prémonitoire puisqu’elle est devenue culte pour une grande partie du « bat-lectorat ». Au point d’être qualifiée de chef d’œuvre par tout un pan de ce lectorat ne l’ayant même pas encore lue ! Inutile de dire que mes ☆☆☆ risquent de rester en travers de la gorge de pas mal de personnes (il est vrai que je préfère nettement, de la même époque et du même genre, le Gothic de Grant Morrison). Je rappelle ainsi que mon commentaire n’est qu’un avis parmi tant d’autres et que je ne mérite pas d’être immolé pour si peu…
    Pour les complétistes, cette saga demeure une des rares histoires classiques mettant en scène, à l’époque, « Jason Todd » (le second Robin), qui achèvera rapidement sa (première) carrière à l’issue de Batman : Un deuil dans la famille, une assez mauvaise histoire de Batman, elle-même culte, réalisée par le même Jim Starlin, mais sans Bernie Wrightson…

    Peace ! 😉

    • Jyrille  

      Complètement d’accord avec toi pour Ultimates.

    • Matt  

      Pourquoi ça te surprend tellement ? Tu comprends bien que je ne puisse pas apprécier Ennis. Alors ça doit être compréhensible qu’on n’apprécie pas Millar^^
      C’est une façon de dire les choses après. Ennis je ne dirais pas que c’est à chier. Je dirais qu’il se répète, et qu’il ne me fait pas rire, et que ça me déprime et me dégoute^^ Mais pas qu’il est mauvais scénariste.
      Bruce va peut être dire aussi que Millar le dégoute, voilà^^ ça peut suffire pour ne pas aimer un truc.

      Il ne s’agit pas de « comparer » avec une histoire old school.
      J’aime bien la langouste, et j’aime bien les hamburgers aussi^^ Je compare pas, c’est juste des plaisirs différents qu’on a envie de satisfaire à certains moments. Pas envie de manger de la langouste tous les jours. Ni des hamburgers d’ailleurs.

  • Tornado  

    Mais oui, tu as raison. La façon de dire les choses est très importante.
    Et quand on connait les gens aussi. Avec Bruce, no soucis.
    Je dirais plutôt que Ultimates = Langouste pour moi (un peu piquante). Starlin, ce ne sera pas burger, mais pain au chocolat plutôt…

    Non, ce qui me parait surprenant, c’est surtout de constater qu’on puisse être si proches au quotidien (nous tous ici, plus ou moins), et d’avoir des goûts tellement à l’opposé ! ^^

    • Tornado  

      (Pain au chocolat avec quand même nettement trop de beurre et de sucre…)

      • Bruce lit  

        Gosh….Millar, de la langouste…..
        Pour moi c’est du Kebab, sauce blanche…

        • JP Nguyen  

          La sauce blanche, c’est en référence au liquide séminal dont Millar parsème son oeuvre ? Faut dire que, vu son statut, il s’permet un peu tout ce qu’il veut 😉

  • Tornado  

    Héhéhé…
    Je parlais de Ultimates (j’aurais pu dire la même chose de Authority). Ensuite il y aura Marvel 1985 qui est un filet de loup, Civil War qui est une côte de boeuf un peu industrielle et Kickass un bon Chili. Le reste, je partage le kebab avec toi 😉

    • Matt  

      Bon…Millar, qu’on aime ou pas, on peut quand même dire qu’il n’est pas subtil le mec.
      Donc la langouste…c’est pas la meilleure comparaison^^
      Faudrait un plat luxueux si vous voulez mais plus vulgaire, un machin épicé ou bien gras^^

      C’est marrant, ça marche la comparaison avec la bouffe^^. Parce qu’après tout, y’a des gens qui n’aiment pas la langouste. Même s’ils pourront te dire qu’ils savent que c’est plus luxueux ou meilleur à la santé que des frites bien grasses. Sauf qu’ils pourront aimer les frites bien grasses et ne pas aimer le goût de la langouste^^

      • Eddy Vanleffe  

        Hahaha la métaphore sur les terres paralèlles, tu as trop raison.
        Bruce lit est un putain de multivers! 🙂
        Je précise que je suis tout à fait d’accord avec toi Tornado sur « A death In the Family » que j’ai trouvée indigent et totalement dans le piège que tu décris souvent. c’est à dire que Starlin a sûrement voulu dire des trucs sérieux et même assez violents ‘tabasser un gosse à coups de pied de biche, c’est…trash!) mais avec un forme à telle point infantile qu’elle nuit à l’histoire (Le joker en tant qu’ambassadeur d’un pays arabe avec le turban et tout… pff!)
        je reste ceci dit assez enthousiaste sur le Culte, parce que bon je ne trouve pas la forme ni l’intrigue si nulle (à part le coup de l’attaque nucléaire qui vient te rappeler que t’es dans un cartoon) et puis bon Berni, même en petite forme, ça reste au dessus du lot.
        c’est rigolo de mettre les Ultimates en parallèle.
        parce là on tombe dans le piège que je dénonce fréquemment de mon côté.
        il n’y a pas de fond dans ce truc…c’est même abyssal. ça raconte tellement rien que j’ai voulu vérifier si mark Millar n’était pas un pseudo de Flaubert… ( 🙂 )
        je veux dire, c’est pas méta, ni post-moderne, ni rempli de sous texte. Tout au plus, c’est devenu un très bon témoin de l’Etat d’esprit de l’Amérique en 2002.
        si je décortique le premier arc, c’est 5 épisodes de blabla-dialogues de Kaamelott pour cacher la misère- pour un épisode d’action pas hyper intelligent non plus… et le deuxième arc avec une invasion réglé en 6 épisodes avec des nazis tarte à la crème, ben c’est du pur…Stan Lee.
        graphiquement , c’est splendide, c’est clair.
        et je concède deux points importants:
        -l’écriture télévisuelle qui s’est normalisée dans ces pages. il y a un avant et un après.
        -la caractérisation très fun des personnages
        après je l’ai trouvée vertigineusement vide…
        je ne fais pas de Millar bashing. je crois même que dans son rôle, il a été l’un des derniers auteurs vraiment importants du medium. son art de la provoc’, de la récré décomplexée et ses propres projets méta comme Huck, Superior, ou kick ass qui derrière sa violence frappadingue est une vraie critique du voyeurisme/ de la relation célébrité/héroïsme propre à notre époque. derrière une épaisse couche de cynisme, il veut renouer avec l’idéalisme des débuts…
        Pour Marvel, j’ai beaucoup aimé 1985, émouvant et douloureux comme un coming out. En le lisant, j’ai pensé à ce vers de Thiéfaine: « la solitude n’est plus une maladie honteuse »

        je suis aussi pour Bendis un grand fan des Ultimate spider-Man une relecture intelligente du mythe de spider-Man. Il s’est sorti les doigts là dessus l’ami Brian… ^^

        • Jyrille  

          Personnellement, j’ai pris les Ultimates comme une relecture de ces héros dans un monde moderne. Je ne vois pas ce que tu lui reproches en termes de vide : pour moi, Civil War, malgré son postulat très intéressant au départ, me semble bien plus vide car totalement en roue libre sur la fin.

          Ultimates, au-delà de sa partie graphique ahurissante, c’est l’aventure, c’est la création de personnages hors-normes. Est-ce que tous les Spirou et Fantasio ont un fond de réflexion ?

          • Eddy Vanleffe  

            Civil War est second dans ma liste des impostures… 🙂

            Ultimates, en fait pour être honnête, je ne lui reprocherais rien, si on ne m’avait rabattu les oreilles de ce côté « chef d’oeuvre » pendant un moment.
            Déjà c’est un gros gros plagiat de Authority.
            c’est la revanche des franchises qui n’aiment pas laisser la moindre parcelle de place aux indés…
            on reprend le scénariste de Authority (part 2) avec son artiste (part 1), on fait la même recette appliquée aux Avengers et on ramasse le pactole.
            Ensuite, structurellement, j’ai acheté à l’époque les épisodes en mensuel:
            épisode 1: il se passe pas grand chose
            épisode 2 blablabla
            épisode 3: blablabla
            épisode 4: Soeur Anne ne vois-tu rien venir? (la conversation sur les acteurs qui pourraient reprendre les rôles, c’est loooooong!
            épisode 5: fight, ooh Hulk suit les boobs de la guêpe! c’est drôôôôle! Thor attaque et c’est tellement bien mis en scène que son marteau est hors champ (!!!), on dirait qu’on a coupé une double page.
            épisode 6: épilogue assez sympa avec une scène de ménage raconté comme un combat épique, j’ai souris.
            voilà ce que je reproche. c’est as vide que dans le fond, ça ne raconte rien.
            Spirou vit dans chaque tome une aventure (plus ou moins sympa), mais il y a des péripéties, des enjeux, etc…
            là l’enjeu est pour moi inexistant au bout de six épisodes. je sais que maintenant il faut tout lire en TP et que le floppy, c’est mort, mais pour moi la décompression n’est pas un progrès, mais l’art et la manière de vendre plus de papier…
            enfin quand c’est mal fait, on se comprend.

          • Jyrille  

            Ce n’est pas faux, ton parallèle avec Authority. Mais question péripéties et aventures, je te trouve dur : toute la partie de Cap en 1941 est menée sur les chapeaux de roue, l’attaque des aliens est épique et bien longue etc… Le point faible étant Hulk qui attaque Manhattan, ils auraient sans doute pu trouver mieux.

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