BIENVENUE DANS LA MAISON DES SECRETS !

THE HOUSE OF SECRETS de Steve Seagle et Teddy Kristiansen

Un article de DOOP O’MALLEY

VO : DC COMICS

VF : LE TEMERAIRE

Cet article vous propose de découvrir THE HOUSE OF SECRETS : une série DC COMICS parue en 1996 sous le label VERTIGO et qui est l’une de mes préférées. Elle est constituée d’une série principale de 25 numéros ainsi que d’une mini-série en deux parties réalisée quelques mois plus tard. L’intégralité de la série est écrite par Steve Seagle et dessinée en grande partie par Teddy Kristiansen.

Il y a presque trente ans, je venais de sortir de ma petite bulle de comics français publiés par LUG ou SEMIC pour découvrir l’immensité de la VO. Et j’ai eu beaucoup de chance. Mes premiers achats ? Le SPAWN de Gaiman et McFarane et un X-Men 300 qui avait la particularité d’avoir en plus une couverture holographique ! Oui, j’étais encore assez conditionné par ce que j’avais lu jusqu’alors. Mais aussi deux TPB : FALL FROM GRACE mais surtout SANDMAN DOLL’S HOUSE. Et là, ma vision des comics a changé. J’avais bien évidemment déjà pu découvrir des œuvres comme WATCHMEN ou DARK KNIGHT RETURNS et cela m’avait marqué, mais j’étais encore un peu jeune. SANDMAN a bouleversé ma vie, j’en ai déjà parlé de très nombreuses fois. Et quelle galère pour trouver tous les TPB à l’époque.

Et puis, les éditions LE TEMERAIRE sont arrivées ! Avec leur traduction de SANDMAN, PREACHER et HOUSE OF SECRETS. HOUSE OF SECRETS, ça ne me disait pas grand-chose, simplement des petits recueils d’histoires dans les revues Pocket en noir et blanc. Car HOUSE OF SECRETS est une série anthologique de 1956 plus connue pour avoir introduit le personnage de SWAMP THING dans l’une de ses histoires. Pas véritablement attiré au départ, je me suis quand même rué dessus : pour soutenir les éditions et pour découvrir un nouveau titre VERTIGO.

Le tribunal fantôme !
© DC COMICS

Si je n’avais aucune idée de qui était Teddy Kristiansen, je connaissais en revanche le travail de Steve Seagle, que j’avais vraiment apprécié sur ALPHA FLIGHT vol 2 mais aussi sur les X-MEN. C’est pour moi un scénariste trop sous-estimé qui a vraiment, tout du moins sur ces deux séries, tenté de très nombreuses choses. Et j’ai donc découvert une bande dessinée d’une qualité incroyable. Deux volumes, qui formaient une histoire complète que je pensais terminée. J’ai précieusement gardé les deux volumes dont je pensais qu’ils relataient l’intégralité d’une mini-série. Quelle ne fut pas ma surprise 20 ans plus tard de découvrir, lors de recherches VO, que non seulement ce n’était pas une mini-série, que HOUSE OF SECRETS avait duré 25 épisodes plus une véritable minisérie, mais surtout que tout avait été regroupé dans un OMNIBUS de plus de 700 pages (un jour, je vous parlerai aussi de ma passion pour les OMNIBUS). Impossible de le rater. Aussitôt vu, aussitôt acheté ! Et dévoré !

L’histoire suit le personnage de Rain Harper, une jeune fille paumée, qui débarque à Seattle et se lit d’amitié avec Traci, elle aussi totalement perdue. Les deux jeunes femmes squattent finalement une vieille maison abandonnée, pas très loin de leur lieu de rencontre. Et c’est à partir de ce moment que les choses sérieuses commencent. Dès la première nuit, Rain se rend à l’évidence : la maison est vivante et hantée. Cette maison des secrets renferme en son sein un tribunal fantôme, dont le but principal est de faire avouer à ceux qu’ils jugent leurs plus lourds secrets. En assistant à ces séances et en devenant un témoin de tous les jugements rendus par ce tribunal, Rain fait bien évidemment le point sur sa vie, sur ses pensées mais aussi sur ses secrets les plus intimes. Ces 25 épisodes alternent des arches narratives entrecoupées d’épisodes hors continuité, situés dans le passé, dessinés par d’autres artistes et qui peuvent être lus indépendamment de l’histoire principale.

L’heure du jugement !
© DC COMICS

On commence avec FONDATION, l’arc composé des 6 premiers épisodes de la série (ceux qui étaient proposés dans la version française) et qui pose les bases de HOUSE OF SECRETS. Tout est expliqué, tout est introduit. Les personnages sont totalement définis et le fonctionnement de la maison est établi. Bien évidemment, on tourne énormément autour de la définition du secret, qui est omniprésente dans la caractérisation de protagonistes au tempérament fort. Mais derrière ces jeunes adultes qui n’ont peur de rien se cachent des êtres détruits, démolis par la vie et le destin.

Même vingt ans après et en dépit de tous les comics qui ont été publié sur le thème de l’adolescence difficile depuis les années 90, la complexité des personnages et leur originalité sont remarquables et toujours pertinentes. On comprend que le but de l’histoire, c’est de découvrir, via les aventures de la maison, le passé complexe de Rain. La structure est terriblement prenante et l’écriture impeccablement représentative du côté un peu GRUNGE de l’époque. Mais ce qui ressort, c’est l’inventivité et la puissance narrative de Kristiansen, qui n’a pas au premier abord un dessin simple d’accès mais qui propose une lecture absolument immersive. ON est conquis au bout de quelques planches.

Rain et un fantôme
© DC COMICS

Rain est un personnage intéressant dès le départ. De par son cynisme exacerbé mais aussi par la manière dont elle s’adresse aux autres. Ce qui est assez étonnant, c’est de voir à quel point Seagle arrive à lui donner de la complexité par une astuce narrative assez simple : alors que son personnage balance des dialogues sarcastiques et parfois méprisants, les bulles de pensées de la jeune fille sont beaucoup plus personnelles et reflètent une personnalité empathique et plus nuancée.

Après un épisode 7 nous racontant la construction de la maison via 5 points de vue différents et une écriture chorale, on enchaîne avec l’arc THE ROAD TO YOU : GETTING THERE qui laisse un peu de côté la maison pour se concentrer sur les trois personnages principaux de la série (Rain et Traci ont été rejointes par Ben, un pseudo-rockeur aussi désœuvré que les deux autres). Ces derniers quittent la maison et partent sur la route. Mais on n’échappe pas à la MAISON DES SECRETS aussi facilement et nos héros l’apprendront à leurs dépens. Seagle dévoile tout son amour pour ces personnages totalement détruits et dépassés par ce que la vie leur a malheureusement donné.

De même que SANDMAN, HOUSE OF SECRETS divise sa narration principale en proposant une demi-douzaine d’épisodes indépendants qui explorent la vie de chaque fantôme siégeant au tribunal et regroupés sous le titre THE BOOK OF LAW. Ils vont permettre à Kristiansen de se reposer un peu en associant à chaque fantôme, un épisode et un dessinateur différent (DEAN ORMSTON, D’ISREALI, DUNCAN FEGREDO, GUY DAVIS mais aussi KRISTIANSEN). Mais, pour ne pas trop laisser de côté le lecteur, Seagle et Kristiansen n’oublient pas les héros principaux en proposant à chaque fin d’épisode quelques pages concernant Rain, Traci et Ben (un sous-arc nommé THE ROAD TO YOU : BEING THERE).

THE BOOK OF LAW contient un épisode d’anthologie, le numéro 16, centré sur une petite flamme à cinq doigts et qui est un véritable petit bijou ! C’est totalement déconstruit, absolument surréaliste et irrésistiblement réussi. On pense aux meilleurs moments psycho-métaphysiques d’ALAN MOORE ou de PETER MILLIGAN avec ces délires mystiques et cette narration totalement obscure mais raisonnée. C’est LE meilleur épisode de toute la série et le plus original. En plus, il y a un côté totalement métacontextuel, et vous le savez, je suis très faible avec ce qui concerne ce genre de récit.

Un épisode 16 totalement fou
© DC COMICS

Seagle et Kristiansen referment le triptyque THE ROAD TO YOU avec LEAVING THERE qui offre un point définitif à la caractérisation des trois héros. Même si tout n’est pas encore dévoilé.

Il faudra en effet attendre l’arc BASEMENT (HOUSE OF SECRETS #21-23) pour découvrir le secret le plus intime de Rain et qui concerne sa mère. Qui tombe un peu à plat à mon sens. La montée en puissance des affres de Rain a été tellement percutante qu’on est un peu déçu par cette révélation finale. Le récit se clôt au numéro 24, avec une fin ouverte laissant Rain entre la vie et la mort et en proposant un nouveau narrateur associé à la maison des secrets. Le dernier épisode, le 25, est une sorte d’épilogue là aussi très réussi et termine de manière totalement satisfaisante le volume.  

Les deux auteurs vont remettre toutefois le couvert deux ans plus tard avec la mini-série FACADE, qui aborde les quelques points obscurs et non résolus de la série, notamment en ce qui concerne Rain et son père. Et c’est largement à la hauteur des épisodes précédents, avec un style nettement plus peint et qui est quand-même assez différent de ce que Kristiansen a pu proposer. C’est beaucoup plus affirmé, beaucoup plus onirique et c’est tout simplement magistral !

Un extrait de HOUSE OF SECRETS / FACADE, avec un style encore plus peint !
©DC COMICS

Quelle série ! Quelle épopée ! On trouve dans HOUSE OF SECRETS tout ce que l’on peut aimer dans les récits un peu exigeants, un peu différents. Si cela ne ressemble pas vraiment aux classiques VERTIGO tels que SANDMAN, SHADE ou DOOM PATROL, HOUSE OF SECRETS s’inscrit quand-même dans les standards de la ligne. Avec un ton assez différent et surtout, des dessins extraordinaires. Le scénario est ambitieux, minutieux et apporte une toute nouvelle dimension à des concepts des années 60. Ce qui m’a surtout conquis, c’est avant tout la caractérisation des personnages, qui sont plutôt moroses et déprimés, mais qui restent toutefois très attachants et surtout, très bien décrits.
Et quels dessins, enfin, quelles œuvres d’art !

Kristiansen mêle peinture et narration graphique avec brio. Si cela peut paraître parfois un peu confus, on entre assez facilement dans l’univers graphique de Kristiansen qui va proposer des planches dont la qualité restera toujrs présente dans un coin de votre tête. Le style de Kristiansen est unique et arrive à s’adapter aux exigences d’un comics tout en gardant son originalité et sa différence.

Vous l’aurez compris, HOUSE OF SECRETS est une bande dessinée importante, peu connue mais qui pourrait largement prendre toute sa place au panthéon des comics. Dommage que l’intégralité de la série n’ait jamais été disponible pour les lecteurs français, en dépit de tous les efforts des éditions LE TEMERAIRE. Je pense largement qu’URBAN COMICS pourrait proposer la série en 2 tomes, même si les dessins de Kristiansen ne sont plus vraiment dans l’air du temps (difficile d’attirer les lecteurs avec un style anguleux, peint et assez surréaliste) car en toute honnêteté, le récit est toujours aussi pertinent et actuel. Après tout, BPRD a bien fait un carton avec GUY DAVIS aux commandes graphiques. On l’espère en tout cas.


La VO du jour :

20 comments

  • JP Nguyen  

    Une vieille série des grandes heures de Vertigo dont je ne connaissais que le nom. Merci pour la visite guidée, tu as éveillé mon intérêt ! J’avais aimé IT’S A BIRD, par la même équipe, une non-histoire de Superman.
    Ceci dit, en allant relire l’article de l’époque, il semble que Bruce n’ait pas trop été conquis par House of Secrets. Je pense que je vais y jeter un oeil en ligne d’abord…

    • Jyrille  

      Ah ben j’avais oublié que c’était Kirstiansen aux dessins de C’EST UN OISEAU ! Donc j’ai lu une de ses oeuvres aussi, merci JP.

  • JB  

    Merci pour cette review !
    Je me rappelle avoir acheté un album de La Maison des Secrets dans un Maxi-livres à l’époque, mais les graphismes étaient trop baroques pour mes jeunes yeux de lecteurs, et il devait me manquer une large partie de l’histoire.
    Début des années 2000, je me suis récupéré la série en VO. Je me rappelle d’avoir beaucoup aimé le récit et la protagoniste, mais contrairement à pas mal de lecture, rien ne me reste à l’esprit outre de vagues souvenirs de cases et pages peintes.
    Bref, ton article me donne envie de replonger dans mes floppies pour retrouver les sensation et redécouvrir l’histoire !

  • Tornado  

    Si j’ai déjà entendu parler de cette série, je l’ai oublié.
    Sorti dans les années 90 et située à Seattle, effectivement c’est grunge !
    L’article fait trop envie et c’est frustrant pour un lecteur comme moi qui ne lit pas la VO. C’est tout ce que j’aime, cette série (j’ai souvent pensé à L&K !) ! Et inutile de préciser que je suis fan de la période Vertigo, c’est LA manière de concevoir la bande-dessinée qui caractérise le mieux mes goûts en matière de 9ème art.
    Urban Comics, lorsqu’ils ont racheté les droits de l’éditeur DC en France, avait promis de faire de la ligne Vertigo son cheval de bataille. La promesse n’a guère tenu devant un lectorat ne plébscitant que du superslip mainstream ! Quel gâchis…

    La BO : Inconnu au bataillon. Pas désagréable.

    • doop o' malley  

      La chanson c’était ma période « FILLES PERDUES CHEBEUX GRAS » dans les années 1998 !
      Sinon L&K, c’est pas tout à fait la même chose. Je trouve HOS beaucoup plus introspectif. D’ailleurs HOS pour moi c’est du vertigo, tandis que L&K c’est estampillé IMAGE. 😀

      • Tornado  

        Si j’ai pensé à L&K c’est pour certains éléments, notamment un background de maison hantées et des passages entre les vivants et les morts qui sert surtout à mieux étudier… les vivants ! Comme chez King ou Gaiman.
        Mais effectivement, Vertigo et Image, c’est pareil, mais c’est différent, notamment niveau visuel.

        • doop o' malley  

          Oui, L&K c’est assez IN YOUR FACE !

          • Fletcher Arrowsmith  

            Locke and Key a été publié chez IDW aux States et non pas chez Image. Et le ton employé se rapproche quand même beaucoup de Vertigo, en effet.

  • zen arcade  

    Je me souviens avoir découvert Kristiansen avec la sortie en vo de sa mini-série Grendel et j’avais beaucoup apprécié son travail graphique. Dès lors, j’ai commencé à suivre tout ce qu’il faisait.
    Il me semble qu’avant ce House of secrets, il a aussi fait le crossover entre Sandman et Sandman mystery theatre, non?
    J’ai donc lu ce House of secrets dès sa sortie mais… j’avoue n’avoir aucun souvenir de ce dont ça parle.
    Ce très bel article opère donc comme un refresher bien venu et me donne envie de resortir la série pour la relire.
    Merci doop

    • doop o' malley  

      Merci !

  • Fletcher Arrowsmith  

    Bonjour Doop.

    Mon j’ai du me faire violence à lire ton article car je n’ai jamais réussi à trouver l’omnibus a un prix correct et cela depuis des années. C’est une de mes plus grosses frustrations de lecteur ne pas avoir cette série, dont je sais d’avance que je vais apprécier.

    Donc merci pour cette éclairage sur une article bien amené.

    Déçu également que URBAN n’est pas tenté sa publication. Mais bon j’avais été échaudé avec UNWRITTEN. Plutôt que publier les dizaines d’étrons de chauve-souris…..

    Graphiquement c’est réellement enthousiasmant avec une colorisation intéressante, à mi chemin entre les débuts des couleurs vertigo, souvent « passées » et pas encore les flash multicolores numériques qui allaient se déverser sur les comics.

    Pour la petite histoire je fais parti des rares qui n’ont pas du tout été touché par I’M A BIRD. Revendu aussitôt. Une des mes plus grandes déceptions en comics. Je crois que j’en attendais trop. Je te rejoins sur les runs sympathiques de ALPHA FLIGHT et X-MEN de Steven Seagle.

    • Doop O'Malley  

      Quand je pense que j’ai chopé cet OMNIBUS autour de 45 € lors d’un glitch quelconque !
      Et peut-être effectivement un article sur le ALPHA FLIGHT vol 2 pourrait être sympa.

  • Jyrille  

    Merci beaucoup Doop pour la présentation ! Je ne connaissais pas du tout cette histoire, cette série même. Je n’ai pas eu comme toi la chance de découvrir SANDMAN lors de sa première traduction en France, j’ai découvert ça bien récemment. De Steve Seagle je ne connais que C’EST UN OISEAU que j’aime beaucoup.

    Quant à Kristiansen, je ne crois pas avoir lu quelque chose de sa part. En tout cas tu donnes envie. Attendons Urban… Et pourquoi cette passion pour les omnibus (je trouve qu’ils ne doivent pas être très pratiques) ?

    La BO : jamais entendu avant, mais je crois que j’avais déjà entendu ce nom. Ca a l’air un peu daté non ? Pas désagréable mais je ne m’en relèverais pas la nuit.

    • Doop O Malley  

      les omnibus, c’est la vie. pas besoin d’attendre 200 ans pour avoir une publication complète. Et rapport qualité/prix, c’est pas si mal.

      • Bruce lit  

        Mais si chiant pour lire couché (sauf pour se muscler les biceps) ou dans le train…

        • Doop O'Malley  

          Ca va. Sauf en ce moment où j’ai une énorme tendinite (ne jamais regravillonner ton allée avec une vingtaine de sacs de 35 kilos tout sseul..). Mais vraiment j’aime bien le format

  • Présence  

    Je n’ai pas lu beaucoup de Teddy Kristiansen : It’s a bird…, Grendel Tales Four Devils, One Hell, Sandman Midnight Theatre (avec Neil Gaiman & Matt Wagner). Pour des raisons que je ne saurais me rappeler aujourd’hui, je n’avais pas tenté la lecture de House of secrets : c’est donc un plaisir de découvrir cette série ici… même si elle conserve sa part de mystère (ou plutôt de secret) après la lecture de l’article.

  • Bruce lit  

    Merci Doop pour cette madeleine. Je me rappelle avoir tout acheté chez Le Témeraire. C’était très bien, il y avait effectivement cette ambiance grunge que tu décris et cette ambiance unique mais j’ai dû tout revendre parce que pas de fin, de mémoire il n’existait pas de trade. La dernière histoire que j’ai dû lire est celui de l’épisode où le boyfriend de Rain passe en jugement et qu’elle le rassure en permanence en lui disant que tout va bien se passer. J’avais trouvé cette histoire très en dessous du reste, ce qui m’avait convaincu de m’en séparer étant assuré de ne pas lire la suite.
    Je me rappelle comme toi de la personnalité très affirmée de Rain.
    Par contre je trouvais que Ben était un vrai trouduc totalement odieux et je ne comprenais pas la soumission sexuelle que Rain s’imposait avec un connard pareil.
    De mémoire, un peu comme pour le début de SANDMAN le tout se lisait bien mais avec un je-ne-sais-quoi d’inabouti.
    Si le truc sortait chez Urban je pourrais me laisser convaincre.

    La BO : mélodie très sympathique ma la fille chante faux hein…

    • Doop O'Malley  

      Urban le sortira jamais. Je pense que même s’ils ont tenté beaucoup de choses, les échecs des vieilles séries Vertigo un peu pas connues les ont calmé. Et y’a pas de Batman dedans , alors…

      • Tornado  

        Les trucs que j’attends désepérérment chez Urban :
        – La suite de THE UNWRITTEN (stopée parce que stoppée aussi aux USA je crois)
        – LUCIFER
        – THE BOOK OF MAGIC
        – HOUSE OF SECRETS (depuis hier 🙂 )
        – TOM STRONG TERRIFIC TALES (seulement le tiers traduit chez Semic)
        – TOMORROW STORIES (Un seul récit traduit chez Comics USA)
        – WAR STORIES (seule la 1° partie est sortie chez Paninouille)
        – BLOODY MARY (seule la 1° partie est sortie chez le Téméraire)
        J’ai toujours également espéré une intégrale de BATMAN LEGEND OF THE DARK KNIGHT et, apparemment, c’est plus ou moins annoncé dans leur collection BATMAN CHRONICLES (mais évidemment, c’est de la chauve-souris encapée, donc ils sortent presque tout) (mais y a quand même des trucs de chauve-souris encapée jamais encore traduits que j’aimerais bien voir traduits)

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