De la magie et de ses animaux (Dix titres des Melvins)

 Top 10 : The Melvins

Une playlist introductive de CYRILLE M

THE MELVINS est un groupe un peu hardcore, un peu punk, un peu expérimental. Il est composé de Buzz Osborne au chant et à la guitare, de Dale Crover à la batterie et de plein de bassistes différents des deux sexes durant leur déjà longue carrière. Voici donc une introduction à l’univers du groupe en dix morceaux plus ou moins saignants. Cet article recycle deux précédents billets, l’un provenant du blog Polatouche et l’autre du blog Thransat.melv_00

Je n’aurai pas la prétention de me poser comme un vrai spécialiste des Melvins : je n’ai pas écouté tous leurs disques. Et si ça se trouve, parmi ceux qui vont me lire, des vrais fans se cachent, venus ici on ne sait comment ni même pourquoi, et vont me haïr ou pire, se moquer.

Impossible de savoir, et comme je compte simplement présenter quelques pistes pour découvrir la bande, considérons donc que vous ne connaissez rien à cette bande. Sachez qu’ils ont des paroles sans aucun sens, ne les utilisant principalement que pour leur musicalité, et des pochettes qui n’ont aucun lien quelconque avec le contenu. Dès le départ, ils veulent dérouter. Ils aiment également multiplier les collaborations, invitant régulièrement d’autres musiciens et d’autres chanteurs dans certains albums fourre-tout, notamment ceux faits en 2000 pour fêter leur signature chez Ipecac. Leur dernier en date, PINKUS ABORTION TECHNICIAN, invite les Butthole Surfers et y reprennent deux de leurs compositions. De plus, Buzz Osborne est également le guitariste de Fantômas, le super groupe expérimental hardcore dont les autres membres sont Mike Patton (Faith No More, Mr Bungle…), le bassiste Trevor Dunn (Mr Bungle, John Zorn…) et le batteur Dave Lombardo de Slayer. Fantômas et Melvins ont mené un concert commun en 2001, ce qui donna l’album MILLENIUM MONSTERWORK.

Jusqu’à maintenant, je ne connaissais ces furieux qu’au petit bonheur la chance de trouver un de leurs disques partout où l’on vendait des cds. Croyez-moi, le Club Dial (ce France Loisirs des années 90 pour disques uniquement, et même pas en vinyles, je le crains) ne m’en a jamais proposé. Je les ai donc forcément pris dans le désordre. J’ai eu des déconvenues (PRICK, le disque à ne jamais acheter à moins d’être un collectionneur maniaque, ni à écouter, à moins d’être un junkie), eu de la chance, mais je ne pouvais pas me retrouver dans leur discographie, leur histoire, leur évolution.

Mais bénies soient les nouvelles technologies et les nouvelles voies de communications, j’ai décidé de m’écouter leurs disques emblématiques ou largement représentatifs de leurs périodes, de leurs styles. En tout, dix-sept albums, un EP et un live. Sans écouter autre chose pendant un mois. Et de préférence dans l’ordre chronologique.
Première constatation : éviter de commencer par BASSES LOADED. Cet album aux multiples collaborateurs, dont l’ex-Nirvana Novoselic ou leur pote Trevor Dunn (Fantômas, Mr Bungle…), se révèle plutôt mou, plutôt facile, bien loin des déferlantes soniques ou des fulgurances froides passées. Car ces gars sont au rock ce qu’est Charles Burns à la bd : lourds et épais sous un trait clair et saturé. Par contre, vous pouvez commencer par leur NUDE WITH BOOTS de 2008, ni le meilleur ni le pire, juste un bon disque qui propose l’avantage d’être assez simple d’accès. Car même si leur son est reconnaissable immédiatement et qu’à la suite de sorties incessantes d’albums, leurs morceaux semblent être toujours les mêmes, les idées tombent rarement à plat.
Deuxième constatation : la meilleure période s’étale entre 93 et 96, des années qui ont produit leurs trois albums que je préfère, à savoir HOUDINI, STONER WITCH et STAG.
Dernière constatation : j’adore ce groupe. Visite guidée sous forme de playlist qu’à votre place, j’écouterai dans l’ordre. Mais si vous n’avez pas l’habitude de ce genre de musique, parfois un peu déprimante ou angoissante, commencez directement par le quatrième ou le cinquième titre : le premier vous semblera familier et le second vous fera marrer.


Hooch (Houdini, 1993)
©  Atlantic, Warner/Chappell Music, Inc

HOOCH, premier titre de HOUDINI, condense leur style en moins de trois minutes : lourd avec un riff implacable sur une guitare en open de ré. Efficace mais décalé sans vraiment sentir pourquoi. La réponse doit tenir dans les fills de batterie, et dans les paroles dadaïstes… A noter que Kurt Cobain joue des percussions sur le dernier titre de l’album. Il était un fan puis un ami du groupe.
Punchline :
Un saké comme une caste de roseaux
Parce que je peux guérir un roseau rouge

 


Bitten Into Sympathy (Gluey Porch Treatments, 1987)
©  Ipecac

GLUEY PORCH TREATMENTS pourrait être considéré comme le premier vrai album des Melvins. Leur précédent, 10 SONGS, était une compilation de leur premier EP nommé 6 SONGS et d’autres titres. Ici, nous sommes témoins d’un tour de force : rendre pesant et poisseux un titre de moins de deux minutes. Les anti-Hüsker Dü.

Punchline :
Les mensonges !
Les mensonges !

 


Boris (Bullhead, 1991)
© Boner

Sur le troisième album BULLHEAD, BORIS est une sorte d’extension du titre précédent, s’étalant sur huit minutes qui semblent n’avoir qu’une envie, celle de nous rendre malade. Toujours poisseux, toujours lourd, toujours lent, la bouche pâteuse, et touche finale, la distorsion n’agresse pas : elle s’introduit insidieusement après vous avoir fait croire qu’elle était lointaine.
Punchline :
Prenez un citron, prenez une serviette
J’aimerai beaucoup m’occuper à générer des borgnes

 


Revolve (Stoner Witch, 1994)
© Atlantic, Warner/Chappell Music, Inc
Nous sommes en pleine période grunge et on le sent parfaitement bien sur ce titre tiré de STONER WITCH. Et on voit un peu la lumière, au bout de quatre titres de playlist…

Punchline :
Il dit que la patrouille de nuit numéro 49
Accroche mon épaule
Gros chagrin d’amour, grands couteaux cassés

 


Skin Horse (Stag, 1996)
© Mammoth, Atlantic, Mammoth II, Warner/Chappell Music, Inc
STAG est le premier album des Melvins que j’aie écouté. SKIN HORSE est pour moi un titre irrésistible, en trois voire quatre parties distinctes : il commence comme une comptine sur une guitare relativement discrète et une basse légère et mélodieuse, finit sur une guitare qui veut sonner comme une harpe sous hélium, avec une partie médiane qui pourrait être une phrase musicale de metal répétée en boucle.

Punchline :
Il va risquer la surcharge alors qu’il s’agit de la fin
Peut-être que la taille et l’âme vont s’installer

 


You’re My Best Friend (Everybody Loves Sausages, 2013)
©  Ipecac, © Sony/ATV Music Publishing LLC
EVERYBODY LOVES SAUSAGES (c’est vrai, je pense que tout le monde aime les saucisses) est un album de reprises. Des chansons qui ont été des influences majeures du groupe. Ici, c’est une reprise de Queen de 1975 quasi identique à l’originale à part ce synthé étrange, et qui confirme que le groupe sait jouer finement. Un titre lumineux qui illustre également qu’ils aiment inviter des amis pour chanter à leur place. Sur cet album, la reprise du Station to Station de Bowie vaut également le détour, notamment.

Punchline :
Ooh, j’ai erré
Mais je reviens toujours vers toi
Sous la pluie ou le beau temps

 


Okie From Muskogee (The Crybaby, 2000)
©  Ipecac, © Sony/ATV Music Publishing LLC
Voici une reprise très fidèle de Merle Haggard, OKIE FROM MUSKOGEE, sur le troisième album du groupe sorti en moins d’un an sur le label Ipecac, THE CRYBABY. Trois albums pour fêter cette signature sur ce label. De la country, chantée ici par Hank Williams III, un vrai artiste honky-tonk, et de la steel-guitar, entre autres instruments. On y trouve aussi une reprise fidèle mais intègre de SMELLS LIKE TEEN SPIRIT de vous-savez-qui et un duo de batterie de près d’un quart d’heure, une discussion faite par fûts entre Dale Crover et Danny Carey du groupe Tool.

Punchline :
Nous ne fumons pas de marijuana à Muskogee
Nous ne voyageons pas avec le LSD
Nous ne brûlons pas nos cartes de mobilisation sur Main Street
Nous aimons vivre correctement et être libre

 


The Smiling Cobra (Nude With Boots, 2008)
©  Ipecac
Je vous parlais de NUDE WITH BOOTS : ce n’est pas un indispensable, mais voici THE SMILING COBRA. Pour voir qu’ils n’ont pas oublié, avec le temps, de faire des riffs qui vous collent par terre en toute simplicité.

Punchline :
Une autre bouche
Une autre langue qui mange

 


A History Of Bad Men (A Senile Animal, 2006)
© Ipecac
Une tuerie. A cette époque, ils jouaient avec deux batteurs, y compris sur disque.

Punchline :
Ne faites pas de bruit, ils ne sont pas morts, ils ne font que dormir.

 


Night Goat (A Live History Of Gluttony And Lust, 2005)
©  Atlantic, Warner/Chappell Music, Inc
NIGHT GOAT est encore un titre de l’album HOUDINI, mais il est ici dans sa version live. Ils ont en effet rejoué intégralement l’album en concert et en ont sorti un nouvel album. Il est dans la droite lignée des titres du début de cette playlist, histoire de former une boucle angoissante et hallucinogène.

Punchline :
Mais je n’ai pas de queue
Tu ressemblais tellement à un homme digne

 

Il reste d’autres facettes aux Melvins : indus avec le groupe Lustmord sur leur PIGS OF ROMAN EMPIRE, complètement déjanté sur THE BOOTLICKER qui précède THE CRYBABY, annihilant tout espoir avec les six titres déséquilibrés de LYSOL, ou avec Jello Biafra (le chanteur des Dead Kennedys) avec lequel ils ont fait deux albums (NEVER BREATHE WHAT YOU CAN’T SEE et SIEG HOWDY, où ils reprennent du Alice Cooper par exemple)… à vous de voir !

BONUS
Deux choses : d’abord un concert au Hellfest en 2011, qui regroupe tout LYSOL, quelques titres ci-dessus et d’autres, mais tous venus des bonnes périodes d’un très bon groupe : toujours le même, souvent différent, n’ayant jamais peur de faire des reprises, des remixes, d’explorer les formats. Bref, un groupe qui s’amuse. Comme en jouant avec deux batteurs synchronisés, postés face à face. Et ensuite, un petit compte-rendu d’un autre concert dont je fus témoin en 2009.

Folle de rage de les avoir loupés aux Eurockéennes de Belfort suite à une programmation défaillante, la groupie hystérique en moi ne rata pas l’occasion de courir les voir dans une petite salle où à peine deux cents personnes s’étaient déplacées pour l’occasion. En première partie, PORN, un groupe français que je ne connais ni d’Eve ni de Rocco, et sur lequel je vous invite à faire des recherches vous-mêmes, car je n’en ai franchement pas le courage, là. Du coup, je n’ai vraiment pas compris qui étaient les membres de cette première partie muette mais sonique. Un type entre en scène, enfile une guitare, se place devant une console et commence à triturer moult boutons et potentiomètres, ce qui nous gratifie de serpents sonores dignes de JESU, puis vire psychédélique, et dure un bon quart d’heure. Sur quoi arrivent un bassiste et deux batteurs, dont Dale Crover, la machine métronomique pleine de technique des Melvins. Ah ? Sympa, hé. Surtout que ça tombe bien : les deux batteries sont au milieu de la scène et partagent des cymbales. Crover est droitier, sa batterie est à gauche de la scène, tandis que son comparse est gaucher, son kit à lui est donc à droite. Et ils jouent de concert (huhu). Ou se partagent les tâches. Ca tabasse sec après une intro pleine de coups feutrés sur les cymbales, partis pour deux fois vingt minutes de métal basique mais planant : la répétition et les serpents tournoient dans l’air. Ça commence bien, même si personne ne cause. Pause.

Puis arrive King Buzzo (autre nom de Buzz Osborne), à un mètre de moi, je souris bêtement béatement, encore plus gros, sa tignasse grise toujours folle, drapé d’une robe de bure noire ornée d’un étoile entre les pieds, sa guitare entièrement argentée tranchant dessus. Dale Crover reprend sa place. Et sans pédales d’effet ni archet ni jeux de lumière clinquants, les Melvins canal historique singent les White Stripes ou les Black Keys, à savoir un duo chanteur-guitariste / batteur, en enchaînant une dizaine de titres très courts, se partageant même le chant. Rigolo. Mais bon, manque le son, quand même. Manque la lourdeur. Mes craintes disparaissent lorsque le second batteur revient (mais est-ce le même ?), affublé d’une robe hindoue, accompagné d’un autre bassiste perruqué barbu à chemise hippie. Et c’est reparti pour une petite vingtaine de minutes de tabassages. Et nom de dieu ce que ça joue, ça aligne les breaks pas évidents et les ambiances poisseuses, ça improvise aux batteries pour enchaîner les titres, les quatre zouaves alignés chantent tous, transpirent tous énormément, mais jamais ne semblent s’ennuyer. Puis Buzzo lance « We’ll be right back ». Pause deux.

Retour des quatre mêmes, cinquante nouvelles minutes de titres assemblés comme des Lego, aucun temps mort, juste un arrêt pour que nous chantions tous un joyeux anniversaire à Garreth (je crois), le roadie, attrapé et jeté par terre par le hippie alors qu’il venait de se faire piéger par le bassiste (c’est le même pour ceux qui suivent pas) qui avait soi-disant un problème d’ampli. Car oui, on sait aussi rire chez les Melvins. Ça se termine sur une impro à deux batteries, pas d’embrassades, pas d’adieux déchirants, pas de ce n’est qu’un au revoir, juste un peu plus de deux heures trente de sons. Pour vingt-deux euros (je balance, ouais, parfaitement). J’ai peut-être bien fait de les louper aux Eurocks finalement.

51 comments

  • JP Nguyen  

    Je ne connaissais pas du tout ce groupe. Ta présentation fluide et pas du tout lourdingue m’a invité à cliquer sur quelques videos…
    Oui, c’est vrai que parfois ça envoie mais je ne recherche pas forcément ça en priorité. Enfin, ça dépend des moments.
    Les reprises de Queen et Marle Haggard montrent une certaine diversité.
    Le plus étonnant est le parti pris des textes qui ne veulent rien dire (ou alors en mode poésie dada).

    Je pense que je ne deviendrai jamais fan mais ça me donne une idée supplémentaire de zique à écouter dans les transports… Merci, Big C.

    • Jyrille  

      Aaah yes ! Merci beaucoup JP !! Je suis bien content si tu as essayé quelques titres, c’est super. Oui, je crois que le dadaïsme fait partie intégrante de leur mode de pensée. Ce sont des stakhanovistes qui ne pensent qu’à jouer. King Buzzo est bien connu dans le milieu musical pour ses interviews sans langue de bois où il se fout de la gueule de toutes les stars du rock, indépendants surtout, et qui fait preuve d’un amour inconditionnel pour des grosses machines comme Bowie ou des groupes dont je n’ai jamais entendu parler. Il fallait que je mette, dans cette playlist, des choses diverses car oui, ils sont déroutants.

      @Bruce, lorsque je parle du duo de batterie, c’est donc avec le batteur de TOOL qu’ils le font. Tool qui faisait la première partie de RATM en 1994-5.

      @JP, tu me fais penser à un truc, et je peux d’ores et déjà annoncer mon prochain Top 10 musical : un collègue m’a passé plein de disques qui manquent à ma culture (Aerosmith, MC5, Macklemore…) ou que je n’avais pas écouté depuis longtemps. C’est ainsi que j’ai récupéré un mega best of de PHIL COLLINS !

      @Bruce, la preuve ultime que c’est bien, Phil Collins, c’est que Maël en écoute. Il vient de découvrir, par l’intermédiaire d’une reprise (que j’aime beaucoup) de Against All Odds, il a donc écouté une playlist sur Spotify. Il aime vraiment quelques chansons qu’il a (et il les réécoute). Alors que je te rappelle que mon fils est un pur rocker à la base (il a commencé avec les Strokes, Pixies, Pavement, Foo Fighters, Elliott Smith, Soundgarden…).

      • Bruce lit  

        Bruce, la preuve ultime que c’est bien, Phil Collins,
        NOOOOOOOOOO !
        Voix de Obi-Wan brisée à Cyranakin (Sir Anakin ?) pourtant musicien et fan de Punkrock : YOU WERE THE CHOSEN ONE !

        • Jyrille  

          AH AH AH AH (voix de Darth Vader lente et profonde)

          Bon après j’avoue que tout n’est pas bon, loin de là hein… mais ce mec est un bon musicien. Je l’aime.

  • Tornado  

    Et ben…
    Je n’aime pas du tout. A la rigueur les premiers titres m’ont évoqué les Deftones que j’ai un tout petit peu écoutés à l’époque. Les reprises m’ont épouvanté, surtout le country (mais même celle de Queen). Et la 2° partie de la liste est pire que la première pour mes pauvres oreilles ! ^^
    Mais je ressors de l’article plus cultivé que je ne l’étais en arrivant. Donc merci quand même ! 😀

    Le morceau que j’aime le plus est sans doute Revolve. Mais le premier titre était pas mal aussi. Ensuite, heu… non. 🙂
    Mais c’est pas grave, vive la rubrique musique !!! 😀

    • Jyrille  

      Je n’aurai pas parié un kopeck qu’un seul de ces titres puisse te plaire (quoique la reprise de Queen… je ne sais pas si tu connais l’originale en fait), je suis donc étonné que tu aies un peu aimé Revolve (très grunge hein) et que tu as écouté et reconnu un peu les Deftones dans Hooch. Mais pourquoi pas ! Tu as raison quoiqu’il arrive : vive la rubrique musique !

  • Tornado  

    L’originale de Queen, de mémoire, ça doit être dans A Night at the Opera. Mais ce n’est pas un titre que j’affectionne particulièrement.

    J’aime parfois un bon titre grunge énergique (Revolve), et ce Hooch, même s’il est pesant et glauque (et très lent mais ça pour moi ce n’est pas un défaut), dégage une ambiance assez sombre et envoûtante. J’aime bien ^^

    • Jyrille  

      Oui, c’est bien cet album. Celui avec Bohemian Rhapsody.

      Je saurai que tu aimes les ambiances pesantes, y compris lorsqu’elle ne sont pas jazzy comme dans Magma ^^

      • Tornado  

        Mais oui ! 🙂

        • Tornado  

          Exemple : le titre « De Futura » dans l’album Üdü Ẁüdü ! 18 mn de chant guttural et une ambiance infernale ! 😀

  • Eddy Vanleffe....  

    cool je fais connaissance avec un groupe que je ne situe même pas dans la frise du rock…
    c’est une musique je trouve assez sympa mais je ne crois pas que je vais me précipiter au Furet du nord pour en acheter…
    ils ont l’air d’avoir une vraie « patte » par contre. Merci Cyrille.

    • Jyrille  

      Merci Eddy ! Et merci à Bruce de publier ce genre d’article. Content que tu aies pu explorer un peu leur univers 😀

  • Matt  

    Ah tiens, que fais-je ici ?
    Bon…ben pour l’instant hein…y’a rien de convaincant pour moi dans ces articles musique^^

    « HAAAANNNN ? Quoi ? Balsphème, Mattie, c’est que des grands dont on parle ici, t’aimes pas les Stranglers, les machins et les trucs ? »
    Beh non.
    En fait c’est pas forcément que c’est inécoutable, mais ça me laisse complètement de marbre. Une musique que j’aime, j’ai automatiquement envie de la remettre une 2eme ou 3eme fois de suite quand je l’entend. Ici, j’attends que ça se termine avec impatience pour pouvoir dire que j’ai essayé.

    Non cette musique à base de voix cassées qui donnent l’impression de crier, de grattage intensif de guitares électriques…pfiou…pas pour moi.
    Sorry^^

    • Eddy Vanleffe....  

      moi pendant ce temps là, je m’imagine le paradis là haut dans les nuages sur lesquels sont posés, des murs et des murs d’amplis Marshall…. ^^

      • Matt  

        Houlà des amplis en plus…
        Non non ! C’est l’enfer ça. Je déteste quand le son crache ses tripes, j’suis pas sourd, merci^^

        • Bruce lit  

          @Mattie Boy, la vache c’est possible d’être aussi antirock ? 😉
          @Cyrille : bon, je me sens attendu sur ce coup là. Ton article m’aura permis de me rendre compte que je confondais les Meat Puppets avec les Melvins, les deux étant adulés par Nirvana.
          Pour le reste j’ai attentivement écouté tous ce morceaux plus d’autres hier sur Napster (Set me Straight, Boris, Revolve) et je n’aime pas du tout. C’est un groupe étrange avec une voix qui m’évoque le James Hetfield des débuts.
          Alors que cette musique est à l’opposé du jazz, je ne l’apprécie pas pour les mêmes raisons. C’est bruitiste (tiens, je rejoins Matt !). Je n’y décèle ni l’ombre d’une émotion et encore moins d’une mélodie. Les riffs ? Ok, mais la production est d’une platitude gênante : je n’ose imaginer le son des démos. En gros j’entends du son mais pas de chansons. Pourtant j’adore NIN, Ministry ou FNM qui savent détruire la structure d’une chanson pour en faire quelque chose. Là ça ne fonctionne pas pour moi. Même le BLEW de Nirvana qui s’inspire beaucoup de ce groupe me parait 1000 x mieux fichus : parce mélodie, chansons structurées + voix de Kurt Cobain.
          Ce qui me fait dire que de savoir manier l’électricité ne suffit pas à faire une rock star. Sinon les pochettes sont sympas…

          • Matt  

            Pourquoi antirock ? A cause de mon commentaire sur les guitares électriques ou sur les amplis ?^^
            Ah moi je déteste quand le son est trop fort. Les boites, les pubs, c’est un cauchemar ! Enfin bon sang y’a pas besoin de ça, c’est quoi le but ? Se faire mal au crâne ?
            Et je ne suis pas anti-guitare électrique non plus. Mais là c’est juste pas mélodieux du tout.
            Eh oui désolé je suis un enfant du classique moi. J’aime les musiques symphoniques de films ou de jeux, et donc les trucs dissonants avec des cris, je peux pas !
            Mais je pense pas être anti-rock. ça dépend toujours de ce que tu appelles le rock. Fats Domino faisait du rock, Chuck Berry aussi. C’est des vieux peut être, mais si maintenant rock = je vomis et je donne une guitare à un singe… (Ha ha je provoque exprès^^)

          • Bruce lit  

            Fats Domino faisait du rock, Chuck Berry
            ça c’est du rock’n’roll, ce que l’on appelle les pionniers. De très bons artistes ceci dit.
            Le rock tel que l’on figure après, c’est celui des Beatles qui enregistrent le premier feedback de l’histoire, des Stones, des Kinks et des Who. C’est le moment où, les drogues aidant (speed et cocaine), il s’agit de jouer fort. Jouer n’est plus l’expression artistique des pionniers mais une question de vie de mort : « Vivre vite, mourir jeune » , « Plutot crever avant d’être vieux » « mieux vaut brûler que rouiller » « No Future » et la maxime de Ted Nugget « Si c’est trop fort, c’est que t’es trop vieux ».

          • Matt  

            Ah oui, alors ça c’est de la connerie en effet^^
            J’aime pas ce qui est fort. Mais tout hein. Même les gens qui gueulent.
            Le monde a un souci avec ça. Que ce soit quelque chose de complètent normal les trucs qui hurlent et pètent les tympans, j’ai jamais compris.
            Même au cinéma, c’est souvent trop fort le son pour moi.

            Mais heureusement il y a des groupes de rock qui s’occupent de chanter des paroles et écrire de la musique sans cette attitude de débiles du « on joue fort, ta gueule »^^
            Évidemment ces groupes sont qualifiés de mielleux par les snobinards rockeurs du dimanche parce qu’ils pensent qu’ils ont raison.
            Le rock n’est-il pas censé être l’expression de l’anti-conformisme ? Mais il faut s’y conformer sinon on est trop vieux ou mielleux ?^^

            Je déteste l’attitude autour de la musique. Je ne me préoccupe que de la musique elle même.

          • Bruce lit  

            sinon on est trop vieux ou mielleux ?^^
            Ou pop (histoire de compliquer le débat !

    • Jyrille  

      Oh mais aucun problème Mattie, le but est de faire découvrir, pas de convaincre forcément ! D’ailleurs, dans la plupart des articles ici, je sais que je ne lirai pas un tas de trucs. Mais ça fait toujours plaisir d’avoir un avis, un résumé, une mise en perspective.

      Et comme disait un pote, ce n’est pas moi que ça déçoit si tu n’aimes pas, mais les Melvins 🙂

  • Matt  

    « ourd avec un riff implacable sur une guitare en open de ré. Efficace mais décalé sans vraiment sentir pourquoi. La réponse doit tenir dans les fills de batterie, et dans les paroles dadaïstes »

    Putain traduction ?
    Faut avoir fait BAC + 5 en musique pour écrire ici ? Je flippe pour mes essais d’articles musique.

    • Bruce lit  

      @Matt : l’accordage en ré est une méthode pour descendre la tonalité de ta guitare d’un ton. Ce faisant les cordes sont plus souples et elles sonnent plus graves. Idéal pour jouer des morceaux sombres et « Heavy ». C’est aussi, mais chut…., une bonne méthode pour beaucoup de chanteurs de rock de chanter moins aigu et donc préserver leur voix pendant de longues tournées 😉

    • Jyrille  

      « En open de ré » veut dire que la corde en mi (la plus grosse) de la guitare est accordée en ré, les autres cordes étant accordées comme usuellement (la – ré – sol – si – mi).

      Les fills de batterie, ce sont les roulements et les breaks utilisés dans le morceaux, souvent faits sur les toms, à l’opposé d’un rythme classique basé sur la grosse caisse, la caisse claire et le charleston.

      Il suffit de demander 😉 Et pas besoin de flipper, est-ce que j’ai peur de discuter super-héros avec vous alors que je n’y connais quasi rien ? Non. J’y vais avec mes sensations, tu viens ave les tiennes.

      Je rejoins Bruce sur le rock tel que vu après les Beatles. J’apprécie ton effort Bruce, mais je comprends que cela ne plaise pas forcément. Personnellement, je cherche le bruit, le noise (je vous renvoie à mes exemples postés sur l’article de Kaori : Idles, Girl Band et Metz), les trucs qui hurlent, mais pas forcément toujours. Je ne suis pas du tout fan du premier Nirvana, je le trouve justement pas abouti malgré quelques bons titres (School par exemple). Les Melvins sont plus au-boutistes, et ils excellent dans ces morceaux sans forcément de mélodies. J’aime leurs ambiances, leur sonorité, ce qu’ils dessinent. Nirvana, c’est un groupe folk qui a branché les guitares, c’est une sorte de blues blanc, avec un blanc-bec qui crie ou sussure son désarroi. Rien à voir avec ces brutes menées par l’énergie et le bruit.

      • Bruce lit  

        c’est une sorte de blues blanc
        Superbe définition
        , avec un blanc-bec qui crie qui crie ou sussure son désarroi
        Troll !
        Ne me dis pas que la première fois que tu as entendu sa reprise de Leadbelly, tu n’as pas frissonné ?

        • Jyrille  

          « le blues blanc » n’est pas de moi mais de Hervé Bourhis, dans son Petit Livre Rock. Je ne trolle pas, je dis ça sans animosité. Pour t’avouer franchement, lorsque le Unplugged est sorti, on a pas du tout aimé, les copains et moi. On voyait le Kurt se fondre dans la masse des métalleux qui faisaient soudainement des trucs avec un orchestre symphonique ou ce genre de conneries. Cela ne nous intéressait pas du tout. J’ai changé d’avis après sa mort, l’unplugged sonne totalement différemment. Et puis je suis tombé sur Jeff Buckley…

        • Matt  

           » Personnellement, je cherche le bruit, le noise  »

          Ah ouais alors là on n’aura pas les mêmes goûts^^
          Je cherche le truc plus fluide, symphonique. Même dans le rock. Il y en a dans le rock n’ roll historique, et aussi dans certains groupes de rock d’aujourd’hui, mais j’ai toujours peur d’en parler parce qu’on va me dire que c’est du cool relax mou ou du faux rock ou je sais pas quoi^^
          Je me suis bien pris la tête avec des gens niveau musique. Les étiquettes je m’en fous, appelez ça autrement si vous trouvez que c’est pas du vrai rock (mais sans utiliser des désignations comme « musique de merde »^^), moi j’aime bien et c’est tout. M’en fous des appellations ou des genres et si tel ou tel truc n’entre pas bien dans telle case.

          • Jyrille  

            Mais moi aussi Matt. Sérieusement je ne comprends pas ta position constamment sur la défensive. Si tu m’en parles, je t’écouterai. Je ne juge pas. Tu me feras sans doute découvrir des choses.

            Tiens, je viens de finir Samuraï Champloo (le manga), j’écoute leurs disques en ce moment. J’en suis au troisième. Tout n’est pas bon mais y a de très bonnes choses. Ca tourne autour du trip-hop et du rap.

    • Tornado  

      T’inquiète. J’ai joué de la batterie pendant des années, assez bien, en autodidacte, sans savoir lire une note et en en ayant rien à foutre des termes techniques ! ^^
      Aujourd’hui encore, par exemple, je ne suis pas certain d’avoir bien compris ce qu’était une double croche, alors qu’apparemment je fait ça très bien ! 😀

      • Tornado  

        (je répondais à Matt) (c’est pénible toutes ces discussions dans le désordre)

  • Matt  

    Je ferais peut être un article sur un groupe de rock que j’aime bien. On va surement me dire « beuh c’est du mielleux, ça fait pas assez mal aux oreilles » mais m’en fous^^

    • Jyrille  

      Mais non. Je suis un fan absolu d’Elliott Smith. Vas-y, va checker.

      Tu as écouté le Talk Talk au fait ? Celui de Spirit of Eden ?

      • Matt  

        J’ai écouté le Talk Talk. Je trouve quand même ça long et plutôt ennuyeux. Pas mauvais mais encore une fois, c’est un truc qui marche pour mettre une ambiance, par exemple dans un film. Mais écouter ça comme ça, c’est quand même assez chiant quoi (sorry…) ça met 2m30 à démarrer aussi…^^
        Comme plein de musiques d’ambiance en fait. Je trouve ça très bien parfois mais je ne les écoute pas seules. Ou alors des musiques de relaxation/méditation^^ Mais du coup là il ne faut surtout pas de « noise » comme tu dis.

        • Jyrille  

          Ah cool ! Tu y reviendras peut-être, pour moi ce disque marche tout seul. Et j’ai beau le réécouter, je ne m’en lasse jamais. Contrairement aux disques de relaxation, celui-ci me transporte, bien plus loin. Alors que les musiques de spa, elles ne m’ennuient pas : elles me mettent en colère.

    • Eddy Vanleffe....  

      Tu sais Matt, on es quand même plus éclectique que ça… ^^
      il y a toutes sortes de rock…
      tu te doutes que je plaisantais avec mon histoire d’ampli…
      évidemment, le hard, ça s’écoute fort et c’est saturé, mais tu serais peut-être surpris d’apprendre que nombre de métalleux sont férus de musique classique… et je ne dis pas ça pour la provocation.
      il doit avoir des dizaines de groupes qui ont tenté l’exercice de la symphonie metal (Rhapsody) ou l’opera (Therion), Wolf Hoffman fait le pari de faire de reprendre le classique sur deux albums (avec le lac des cygnes tout ça…)
      alors je vais pas te mentir, c’est saturé, mais c’est mélodique…
      Astier disait dans une interview que Rostropovitch était plus violent que Iron Maiden…

      quand on sort du hard pur et dur, j’aime aussi un tas de trucs de la galaxie pop/rock dont beaucoup ont un son soft… et je n’utilise pas le mot mielleux… et non la qualité ne se mesure pas aux décibels mais peut être à la puissance ressentie…

      • Matt  

        Je sais, je me méfie juste parce que dans ma jeunesse j’ai renoncé à parler musique tellement je me faisais snober. Enfin t’imagines un jeune au collège qui dit qu’il aime le classique. Vaut mieux se taire hein.
        Je sais que des metaleux aiment la musique classique. Certains fans de metal aussi. Les pas cons^^ (enfin…je veux pas dire qu’il seraient cons s’ils n’aimaient pas le classique, mais je veux dire que ce sont les fans intelligents qui ne méprisent pas les autres genres.)

    • Kaori  

      Eh oh, Matt, j’ai osé faire un article sur le hard FM ou hard pour gonzesses (ça dépend des points de vue…………), en gros, le hard commercial descendu par les puristes.
      Je n’ai jamais touché une seule guitare de ma vie, (juste un an de flûte traversière lol).
      Bah écoute, tout le monde a été hyper sympa alors t’inquiète pas et fonce ;-).

      Moi c’est la forme de l’article de Cyrille qui me fout la pression !

      • Jyrille  

        Ah, pourquoi ? Je n’ai fait que reprendre la mise en forme de Bruce en adaptant (j’ai quand même pas mal bossé sur la remasterisation) deux articles que j’avais écrits ailleurs.

        • Kaori  

          Parce que j’ai envoyé un deuxième article à Bruce et je me dis « oh mais j’aurais dû dire ça, moi aussi » (ton intro) ou présenter plus comme ça etc (tes légendes)…
          Puis toi tu es dans la musique, moi j’y connais que dalle, donc fond + forme = au top pour toi, alors que moi c’est plutôt : argh 😉

          • Jyrille  

            Pour l’intro et tout ça, ce sera pour la prochaine fois, ce n’est pas grave ! Depuis le début de ce site, tout le monde a évolué dans ses articles et leur écriture. Et je me sens moi-même très loin souvent, c’est tellement dur… Même Présence change ses habitudes, puisqu’il se lâche totalement lorsqu’il est en team-up.

            C’est gentil mais je ne suis pas vraiment dans la musique. Je reste un amateur incapable de connaître ses gammes. En fait c’est même le contraire : plus j’écoute de choses, plus je me dis que je ne connais rien. C’est pour ça que la perspective selon les émotions suffit pour moi, c’est tout ce qui compte au final.

        • Matt  

          Non mais moi ta phrase technique là déjà…
          Je suis en train d’écrire un 2eme article musique (le premier, Bruce l’a déjà en stock) et je ne sais pas quoi écrire entre les vidéos^^ Je sais pas parler technique, je dis une fois que j’aime bien la voix du chanteur, la musique ceci ou cela…mais entre les vidéos je sais plus quoi dire^^

          • Jyrille  

            Moi non plus je ne sais pas trop parler technique… Et on s’en fout, ce qui compte c’est de nous présenter quelque chose qui te tient à coeur et qui nous dit pourquoi ça te tient à coeur. C’est tout ce qu’on demande. Après on peut en discuter, et c’est de cette discussion que naît la richesse, celle de l’appréhension d’une autre vision, d’une autre perspective, d’un autre point de vue, d’une incrustation dans un moment, dans un mouvement, dans une époque. Comme lorsque Tornado m’explique pourquoi il aime le film Van Helsing que je trouve bien débile à la première vision, alors que je n’y aurai pas pensé sans lui en parler.

  • Présence  

    Je vais déguster cet article par morceau, pour prendre le temps de tout écouter. Tout d’abord merci parce que je rencontre régulièrement de références aux Melvins, sans savoir par où commencer, un peu intimidé par leur image décalée, et par des extraits attendus de ci de là, peu attractifs pour moi. C’est une vraie aubaine que de pouvoir bénéficier d’un article mitonné par un passeur attentionné et bienveillant.

    J’ai commencé par le plus facile. La reprise de Queen : étonnamment fidèle dans l’esprit et très accessible. C’en est même déconcertant car finalement la personnalité des Melvins ne ressort pas ; d’un autre côté, ça dédramatise la découverte et ça permet d’y aller en douceur. Okie from Muskogee : encore plus surprenant car c’est de la vraie country, et pas seulement pour le chanteur. Je crois que je suis prêt pour découvrir des morceaux plus personnels.

    Hooch : à mes oreilles du métal classique, peu agressif, très écoutable. Bitten Into Sympathy : quasiment du Black Sabbath à leur début. Finalement c’est beaucoup plus accessible que ce que je pensais. Boris : effectivement, c’est totalement dans la continuité du précédent, avec un côté Doom et primal plus prononcé. Revolve : une fois n’est pas coutume, j’ai trouvé la même similitude que Bruce pour la voix qui me fait aussi penser à James Hetfield, à la fois pour la tessiture, et pour les intonations. […]

    • Jyrille  

      Merci beaucoup Présence ! Effectivement, comme tu le dis si bien, je ne souhaite que présenter, faire une introduction. Heureux de servir !

      Tu as raison, on ne distingue pas du tout les Melvins dans leurs reprises de Queen ou de Merle Haggard. Ni même dans leur Smells Like Teen Spirit. Un peu plus déjà dans celle de Bowie que je t’invite à aller écouter sur youtube.

      Content de ne pas être trop décalé ou agressif avec les morceaux choisis, la comparaison avec Black Sabbath est très pertinente. Je ne me rends pas compte de la similitude avec la voix de James Hetfield, je réécouterai donc ce titre avec ça en tête désormais, histoire d’avoir un nouveau point de vue.

      Merci pour le commentaire en plusieurs parties 😀

  • Kaori  

    Je suis allée sur tes blogs, du coup j’ai lu (vite fait) tes articles sur Queen… C’est marrant comme parfois tu détestes ce que j’aime et vice-versa 😉 .
    Je ne connais pas leurs albums, juste les deux best-of et le Made in Heaven. Qui m’a énormément touché. Particulièrement MOTHER LOVE, inachevée…
    J’avais aussi enregistré le documentaire passé sur Arte à la sortie de Made in Heaven, qui parlait des conditions de INNUENDO entre autres… Les clips, etc… Tout ce qu’il fallait faire pour ménager Freddie Mercury et pour cacher sa maladie.

    • Jyrille  

      Polatouche n’est pas mon blog, c’est celui d’un ami. Trhansat est quasiment mon blog oui… Tu sais, les goûts et les couleurs, les sensibilités… Queen a fait tellement de choses qu’il regroupe des goûts différents, comme les tiens et les miens. Je ne pense pas pouvoir réécouter Made in heaven un jour. Mais si tu es curieuse, tu auras ainsi des repères pour attaquer leurs albums ! Enfin, je dis ça en toute modestie car je ne faisais que donner mon point de vue sur chaque album, alors que je les écoutais à la suite.

      Je n’ai pas vu le documentaire dont tu parles, cela pourrait m’intéresser ! J’ai bien aimé le film BOHEMIAN RHAPSODY mais j’ai rapidement compris qu’il n’était pas très proche de la réalité. Le film fonctionne tout de même, en restant un biopic classique, pas un film que j’aimerai revoir personnellement.

      • Kaori  

        Je vais faire comme Matt :

        //www.youtube.com/watch?v=h53CIisnCxY

        Le son n’est pas terrible, le gars qui l’a mise a fait comme moi issue d’un enregistrement VHS 😉

      • Kaori  

        Le documentaire dure 50 minutes, pas 1h37. Il a été mis deux fois, je ne sais pas pourquoi…

  • Kaori  

    D’abord Cyrille, bravo pour ta mise en forme, c’est vraiment très agréable à lire, fluide, court mais instructif…

    Ensuite, pour les Melvins, ben… je dirais comme Bruce et Présence, sur REVOLVE, j’ai cru entendre James Hetfield !
    Tiens : https://www.youtube.com/watch?v=A8MO7fkZc5o

    A part ça…

    Je voudrais te remercier de partager avec nous tes goûts musicaux.
    Maintenant, bon, je t’avoue, je n’ai pas eu le courage d’écouter tous les titres en entier…
    Il faut quand même que je réécoute SKIN HORSE qui m’a bien fait marrer quand j’ai cliqué vers la fin.

    Ils sont très bizarres, ces Melvins, mais très hétéroclites, surprenants. Et assez drôles, en fait.

    Par contre, pour les reprises, je n’aime ni YOU’RE MY BEST FRIEND (que je n’aime pas spécialement à la base… Sans avoir le A NIGHT AT THE OPERA, il est sur le premier Best-Of de Queen), ni la country…

    Mais merci !

    Continuez de nous faire découvrir vos goûts musicaux !!

    • Jyrille  

      Merci beaucoup Kaori ! Je me demande toujours si ce que j’écris n’est pas désagréable ou pompeux ou mal écrit donc ça me touche. Je suis pour le partage des passions et des connaissances, c’est ma principale activité sur FaceBook.

      Et on va continuer tant que ça sied au chef oui ! Merci encore.

      • Kaori  

        Je crois qu’on est un peu tous pareils… Enfin moi, je suis carrément comme ça, à me dire « mais c’est inintéressant/mal formulé/trop long ». Et puis je me rappelle qu’ici règne une bienveillance que j’ai rarement vu ailleurs, que chacun regarde les articles de l’autre sans le désir de critiquer ou de juger mais pour apprendre des autres.
        Alors je reprends ma plume et je repars avec toute ma passion pour le sujet sur lequel j’ai envie d’écrire 🙂 .

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