Fire Don’t Walk With Me (La saga du Phénix Noir)

X-men : La Saga du Phénix Noir, par Chris Claremont, John Byrne & Terry Austin

1ère publication le 30/05/17- MAJ le 06/10/18 et le 05/06/19

Par : TORNADO

Illustrations : GUILLAUME PREVOST

VO : Marvel

VF : Lug, Semic, Panini gui_0

Cet article lors de sa première publication a fait polémique (164 commentaires à ce jour !).  Il y a eu ceux qui ont rigolé. Ceux qui, pas d’accord se sont lancés dans le débat pour confronter Tornado. Et ceux qui l’on insulté, lui et l’équipe du blog (tant qu’à faire…). Si bien entendu les deux premières réactions sont normales (on ne touche pas impunément à une saga culte),  je tenais à rappeler que Charles Xavier en son temps recueillit chez les Xmen des personnages  violents voire provocateurs qui ne croyaient pas plus que ça à son rêve. 

Respect de la différence, coexistence pacifique, tolérance, tel les sont les valeurs véhiculées par les Xmen. Et comme on dit au cinéma : les opinions de cet article ne sont pas représentatives de la Bruce Lit Compagny, un blog qui vénère les X-men et Chris Claremont en particulier

Pour sa troisième réédition et pour faire taire les couillons sans humour prêts à en venir aux mains pour oublier qu’ils pensent comme des pieds (vous  en trouverez dans les commentaires un Spécimen Magnifique), l’artiste Guillaume Prevost, fan de la saga, illustre, en exclusivité pour le blog, la rencontre de Phénix  avec cette canaille de Tornado. 

Une collaboration qui aura commencé en décembre dernier et sans cesse ajournée pour incompatibilité d’emploi du temps respectifs. On propose l’idée à Guillaume à son stand du Comic-Con, on continue autour d’une pizza et on arrose ça à la maison. Non content de dessiner avec talent, Guillaume, en passionné de comics, organise aussi quand il s’ennuie des conférences et notamment celle qui fit entrer Jack Kirby à la Sorbonne.  Vous pouvez découvrir son blog ICI.   Quant à la rencontre Tornado-Jean, elle se trouve en fin d’article, en séquence post-générique bien sûr ! 

Bruce- Juin 2019

  Cet article portera sur l’arc narratif de la série Uncanny X-men généralement surnommé La Saga du Phénix Noir récemment réédité par Panini en version Omnibus.

Un festival de bulles de pensées risibles d’une profondeur rare vient alourdir enrichir les images...

Un festival de bulles de pensées risibles d’une profondeur rare vient alourdir enrichir les images… ©Marvel Comics

Et voilà que je viens ici critiquer La Saga du Phénix Noir. LE truc incritiquable. LE trésor sacré des fans de comics de super-héros, défendu becs et ongles à la vie à la mort par des hordes de fanatiques amourachés, pour lesquels la saga en question représente le sommet du top des tops de la création en la matière. L’apogée du duo Byrne/Claremont, autant que celle de la série, et autant que celle de l’univers mutant tout entier.
Et voilà que je viens salir ce joyau céleste avec mes sales pattes et mes odieuses deux étoiles et demi, portant ainsi outrage à ce qui ne peut être contesté : Soit l’une des plus grandes histoires de super-héros jamais écrites, et par ailleurs l’un des événements-charnière ayant propulsé le medium dans la sphère adulte et lui ayant offert ses galons de valeur artistique proclamée.

A ma décharge, je pense qu’il faut que je commence par préciser que cette saga n’opère aucune sensation de nostalgie sur moi puisque je ne l’ai pas découverte dans la prime enfance. Je suis arrivé sur la série un peu après, et j’ai fait connaissance avec l’univers des X-men au début des années 80 par le biais des albums LUG de la collection Les Etranges X-men, principalement avec Dieu Crée, L’Homme Détruit, la Saga des Broods et le passage chez Belasco. Ce sont ces sagas qui me rendent aujourd’hui nostalgique de mes années Strange , pas le Phénix.

Des personnages décérébrés candides qui prennent le temps de réfléchir, même en pleine action…

Des personnages décérébrés candides qui prennent le temps de réfléchir, même en pleine action… ©Marvel Comics

J’ai lu cette saga une première fois il y a quatre ans, et je me souviens que j’avais été déçu (un truc du style « Alors c’est ça la grande saga du siècle !!! Mais c’est pourri pas terrible en fait !!!« ). Je l’ai donc relue à l’occasion de cet article, histoire d’être sûr de mon coup car en vérité je ne me souvenais pas de grand-chose quatre ans après. L’essentiel s’était évaporé en même temps que les habitants de la planète du système D’Bari (la planète annihilée par le Phénix noir)…

Puisque le dernier article sur un comic book old-school que j’ai écrit (Je Suis Docteur Strange ) avait quelque peu froissé la sensibilité de certains de mes confrères et néanmoins amis chroniqueurs, je vais tâcher aujourd’hui d’être beaucoup plus consensuel et surtout bienveillant. Je me suis effectivement aperçu que mes coups de gueules et mes attaques en matière de oldies blessaient les copains, alors qu’elles étaient avant tout adressées à des lecteurs (ceux qui confondent les vessies avec des lanternes, prétendent que tout se vaut et que les comics de l’âge d’argent ou de bronze valent bien tous les chefs d’œuvre de la littérature) qui, en définitive, ne venaient pas lire mes missives. J’ai donc compris que la chose était plutôt mal pensée et contre-productive.
Je vais donc faire mon possible pour être gentil…

Des combats lourdingues passionnants, dominés par des commentaires débiles de haut vol…

Des combats lourdingues passionnants, dominés par des commentaires débiles de haut vol… ©Marvel Comics

L’histoire, tout le monde la connait mais allons-y quand même : Depuis son retour d’un voyage spatial qui a mal tourné, Jean Grey est devenue le Phénix, une entité surpuissante habitée d’un pouvoir sans cesse grandissant qui fait d’elle l’équivalent d’une déesse. Carrément.
Manipulée par le Cerveau, un supervilain membre du Club des Damnés, Jean pète les plombs et libère le Phénix Noir, le côté obscur de son entité. Elle renie les X-men, s’envole vers d’autres galaxies et, sur un coup de tête, dévore un soleil pour se ressourcer, créant ainsi la destruction d’une planète peuplée de milliards d’habitants extraterrestres.
De retour sur terre, elle combat ses amis mais le professeur Xavier parvient à contenir le Phénix Noir grâce à ses pouvoirs psy. Jean redevient elle-même mais l’Empire Shiar la recherche désormais afin de la détruire, jugeant qu’elle représente un danger intolérable pour notre univers. Les X-men combattent alors la garde Shiar et, pour mettre fin à ce conflit destructeur, Jean se sacrifie. C’est la fin du Phénix et la mort (provisoire) de Jean Grey, anciennement Marvel Girl.

Des personnages complètement neuneus cultivés, qui disséminent ça et là quelques références extrêmement pointues…

Des personnages complètement neuneus cultivés, qui disséminent ça et là quelques références extrêmement pointues… ©Marvel Comics

Il faut bien évidemment imaginer l’effet qu’a pu produire cette histoire à l’époque de sa publication initiale. Les gamins qui lisaient la série et suivaient la lente montée en puissance du Dark Phoenix durent probablement être assez traumatisés par un récit d’une noirceur sans précédent.
Pour l’anecdote, il faut rendre à César ce qui appartient à César et surtout retirer au duo Claremont/Byrne la paternité de ce final shakespearien puisque la mort du Phénix n’est pas de leur fait. Comme le précise un extrait d’une interview de Chris Claremont publié dans la présente compilation, les deux compères voulaient que Jean Grey survive mais qu’elle perde ses pouvoirs, redevenant une simple humaine à la fin de la saga. Et c’est bel et bien les pontes de la Marvel qui, estimant que la rédemption n’était pas possible (pouvait-on accepter qu’un personnage qui cause la mort de six milliards d’êtres vivants puisse s’en sortir aussi facilement ?), décidèrent de faire mourir la belle. Ce faisant, les éditeurs motivèrent un final choc qui allait secouer, durablement, la galaxie des lecteurs de comics super-héroïques.

Les jeunes lecteurs de l’époque n’étaient pas préparés à une telle noirceur. Certes, il y avait eu la mort de Gwen Stacy en 1973, mais là, voir une de leurs héroïnes basculer vers le côté obscur et hurlant son désir de mourir sous les yeux de ses amis et frères d’armes, c’était totalement autre chose.

Une héroïne déguisée en sapin de noël iconique, bascule soudain du côté obscur…

Une héroïne déguisée en sapin de noël iconique, bascule soudain du côté obscur… ©Marvel Comics

Tous les fans de l’univers mutant le savent : Les meilleures sagas de l’histoire éditoriale des X-men se sont construites sur la durée. Chris Claremont était le roi des intrigues composées patiemment sur la longueur, multipliant les fill-in et les sous-intrigues ; faisant exister ses personnages par en dessous et semant peu à peu les graines d’une lente évolution des caractères. Et sur le moment, ça fonctionnait tellement bien que les jeunes geeks de l’époque se sentaient en osmose avec cette famille imaginaire de héros tourmentés. Une sorte de « formule fabuleuse », avec des protagonistes dont les atermoiements correspondaient à ceux de leurs lecteurs, parce que le parcours difficile vers l’âge adulte de ces derniers pouvait trouver une sorte d’écho au milieu de ce groupe de mutants persécutés à cause de leurs différences.

Evidemment, La Saga du Phénix Noir s’inscrit parfaitement dans ce schéma, ce qui sous-entend qu’il ne faut pas en lire le seul dénouement pour l’apprécier pleinement, mais au contraire remonter sur une ou deux, voire trois saisons en arrière afin d’en saisir toute la densité émotionnelle.
La présente compilation ne constitue ainsi que la partie émergée de l’iceberg, et ne peut décemment pas prétendre à une lecture auto-contenue puisque les connaisseurs vous diront qu’il en manque tout le début, c’est-à-dire, au bas mot, une bonne trentaine d’épisodes…

 LA scène-clé de la Saga du Phénix : Hormis deux ou trois bulles de pensée infantiles surannées, un passage incontestablement réussi…

LA scène-clé de la Saga du Phénix : Hormis deux ou trois bulles de pensée infantiles surannées, un passage incontestablement réussi… ©Marvel Comics

Bon. A présent, je m’aperçois que j’ai réussi à sortir tout plein de bonnes choses sur cette saga mais que je ne suis pas encore entré dans le vif du sujet. C’est-à-dire tous les éléments liés aux difficultés de lecture qui ont fait que j’ai assimilé la chose à une véritable torture mentale, m’obligeant à effectuer des pauses fréquentes, pour en venir finalement à bout après trois interminables semaines.

Je ne peux ainsi le cacher : En tournant les pages et en ayant systématiquement à l’esprit l’idée qu’il s’agissait là, pour beaucoup de gens, de l’Everest des comics super-héroïques, je n’ai pas pu m’empêcher de penser que, tout simplement, pour que ce ramassis d’inepties cette histoire soit à ce point considérée comme un chef d’œuvre du genre, le reste du genre en question était tout simplement en dessous de tout. Et qu’ainsi, d’un point de vue complètement subjectif et personnel en m’excusant platement et humblement à plat-ventre la tête bien écrasée contre le sol sali d’immondices crasses, je me dise que, décidément et définitivement, toute cette époque éditoriale comprise entre 1939 et 1981 n’était constituée, en matière de comics de super-héros, que de grosses bouses infantiles récits candides réservés à des attardés mentaux lecteurs friands de récits purs et innocents, qui sont demeurés au stade larvaire savent lire entre les vignettes afin de préserver la flamme de l’enfance et de l’ingénuité. Et que tout le monde aille se faire foutre je ne sois tout simplement pas réceptif à ce type de narration moisie simple et universelle…

Pour moi LE vrai climax de la saga. Et là pour le coup je suis bien obligé d’avouer qu’il s’agit d’une planche superbe !

Pour moi LE vrai climax de la saga. Et là pour le coup je suis bien obligé d’avouer qu’il s’agit d’une planche superbe ! ©Marvel Comics

Le problème est toujours le même : A partir de 1981, Frank Miller commence à scénariser la série Daredevil  et Alan Moore récupère le déjà désuet Miracleman . Cinq ans avant Watchmen et The Dark Knight Returns , les deux auteurs vont asséner un vilain uppercut à l’industrie consacrée et ringardiser de manière définitive donner un petit coup de vieux à trois décennies d’histoires super-héroïques en deux temps, trois mouvements quelques années.

Je me souviens que, dès le lycée, j’avais lâché mes Strange et mes Titans pour d’autres horizons et, qu’en ce temps là, je lisais Les Fous d’Arkham, Miracleman et Orchidée Noire. J’étudiais les arts appliqués (dans feu la filière technologique F12) et je rêvais encore de devenir dessinateur de BD. Des auteurs comme Grant Morrison, Neil Gaiman, Dave McKean et Alan Moore représentaient pour moi le modèle ultime, le fantasme du génie au pays du IX° art. Et j’admirais leur science de la narration, du découpage et du dialogue ciselé. C’était au tournant des années 80 et des années 90.

Le fait est que je me suis familiarisé avec ce type de narration en plein cœur du Dark Âge et, manifestement, je ne m’en suis jamais remis. Et pour moi il est, apparemment, très difficile de prendre les comics old-school et leur narration moyenâgeuse surannée pour ce qu’ils sont. C’est-à-dire des débilités infantiles histoires d’une autre époque où les codes de communication étaient différents.

Des personnages qui se comportent comme des acteurs de soap-opera au rabais qui dévoilent toutes leurs angoisses…

Des personnages qui se comportent comme des acteurs de soap-opera au rabais qui dévoilent toutes leurs angoisses… ©Marvel Comics

Ainsi, suivre cette série d’épisodes de La Saga du Phénix Noir, avec ces personnages qui surjouent lamentablement s’expriment avec une telle insistance par le biais des bulles de pensées, qui commentent bêtement décrivent l’action à haute voix pour les besoins de la narration, s’avère d’une lourdeur pachidermique vraiment difficile. Voir cette bande de demeurés ces héros se battre toutes les deux secondes aussi souvent contre des ennemis grotesques dotés d’un QI équivalent à un enfant de six ans leurs ennemis, en mélangeant action et dialogues comme un tout narratif absolument insupportable cohérent et fédérateur, demeure apparemment une purge un obstacle que je ne parviens pas à franchir.

Au final, reconnaissons tout de même qu’il s’agit là d’une époque où les comics de super-héros étaient écrits avec les pieds souffraient d’une narration plutôt verbeuse. Les personnages étaient débiles, c’est moi qu’ai raison et tout le monde à tort s’exprimaient peut-être, si je puis me permettre, avec un poil trop d’emphase.
Quant aux répercussions psychologiques sensées retomber sur les protagonistes, avouons là aussi que les auteurs traitent quand même le sujet comme des blaireaux en restant un peu en surface. Par exemple, il m’apparait clairement puéril un peu léger que Jean Grey ne se sente pas davantage bouleversée par la mort des six milliards d’êtres vivants assassinés par le Phénix, et qu’elle se préoccupe davantage de la peine qu’elle a fait subir à ses compagnons. Les deux dernières planches, où l’héroïne meurt, sont ainsi traitées par-dessus la jambe un peu précipitées, sans que l’on comprenne d’ailleurs bien la raison de cette mort (P’tain ! c’est pourri en fait !).

 Le grand combat final dans l’espace, ridicule bagarre de bac à sable pour ado attardé véritable catharsis pour les héros et leurs lecteurs…

Le grand combat final dans l’espace, ridicule bagarre de bac à sable pour ado attardé véritable catharsis pour les héros et leurs lecteurs… ©Marvel Comics

Le casting d’auteurs prête néanmoins à fuir à rêver : Associer Claremont, Byrne et Austin équivalait à l’époque à réunir une véritable bande de bras cassés dreamteam indépassable en termes d’auteurs de comics. Et si leur travail sur cette saga mérite le bonnet d’âne les louanges que l’on sait, il ne faut pas oublier qu’ils continueront à écrire d’autres sagas bien lourdingues histoires cultes au sein de la série, comme par exemple Days Of Future Past .
Pour ma part, je fais quand même le distinguo entre Claremont et Byrne car, si le premier à écrit certains comics de l’époque parmi mes préférés (Dieu Crée L’Homme Détruit, X-men Vignettes), le second incarne à mon sens l’essence du comic book débile et infantile je n’ai jamais accroché avec le style et les histoires de John Byrne. Je trouve par contre les dessins du bonhomme très élégants et j’ai toujours eu beaucoup d’admiration pour l’encrage raffiné de Terry Austin.

Quant au fait que les comics de super-héros soient à ce moment-là entrés dans la sphère adulte, je pensequ’il faut arrêter de fumer la moquette que ça reste une idée à débattre, tant la chose a basculé au rang des vieilleries obsolètes noblement mais indiscutablement vieilli, n’en déplaise aux gros relous de mauvaise foi fans énamourés de la période consacrée, respectable s’il en est. Eu égard aux limites imposées par le Comics Code Authority, les comics de super-héros étaient alors tous plus infantiles les uns que les autres et tous écrits par des blaireaux dont on ne voulait même pas dans les pages d’un reader digest bridés par un cadre qui empêchait les auteurs de s’exprimer librement et qui ne leur permettait pas de s’adresser vraiment à des adultes.

Ainsi se termine cet article que j’espère aussi critique que respectueux, et si ça ne vous plait pas j’en ai rien à foutre qui met un terme à toutes les diatribes que j’aurais pu émettre à l’encontre de ces comics pour enfants de six ans old-school.
Je ne dis pas que je n’écrirais plus jamais rien sur le sujet, mais en tout cas je n’écrirai plus d’articles à charge, préférant à présent me consacrer aux choses que j’aime et non à toutes ces bouses puériles à cause desquelles lire des comics équivaut aujourd’hui à passer aux yeux des communs pour un ado boutonneux attardé aux choses que je n’aime pas. Au moins, j’arrêterai de m’infliger ces lectures à la con des lectures qui ne correspondent plus à ma sensibilité…

J’espère sincèrement que ces lignes m’auront réconcilié avec mes copains du blog, pour qui, malgré les divergences d’opinion, je ressens une réelle et véritable amitié, doublée d’une affection qui me fait me sentir de la « famille », en dépit de ce désamour pour les comics de super-héros old-school…

La mort ridiculement théâtrale émouvante du Phénix. Tout ça pour ça ??? En seulement deux planches, le monde des comics ne sera plus jamais comme avant…

La mort ridiculement théâtrale émouvante du Phénix. Tout ça pour ça ??? En seulement deux planches, le monde des comics ne sera plus jamais comme avant… ©Marvel Comics

BONUS LIT : ET SI TORNADO AVAIT RENCONTRE PHENIX ?

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La Bo du jour : il est fou, complètement fou Tornado ! Se croit-il invincible ou a t(il des tendances suicidaires ?

154 comments

  • Eddy Vanleffe  

    Salut, Pierre N

    personnellement, dans mes lectures de tous les jours, je n’oppose pas les deux camps….
    l’évolution de mes goûts fait que je me rapproche plus vers les anciens dont je redécouvre le rôle de défricheurs et les arc les plus novateurs du à une époque où l’expérimentation foutraque était plus à la mode.
    les seconds (les britanniques hein!) passé la période où ils m’ont épaté comme tout le monde me font moins d’effet aujourd’hui.
    je pense néanmoins qu’il y a deux deux écoles…de lecteurs surtout…
    mais y’ a de la place pour tout le monde c’est évident.
    Du coup je ne comprends pas le ton agressif de SM….

    • Bruce lit  

      @Eddy: Bonjour Eddy.
      il n’y a rien à comprendre. SM confond critique et insulte, désaccord et offense, argumentation et accusation, indignation et bile. Il a donc décroché le pompon car suite à ses messages, il est le premier lecteur banni du blog en quatre ans ce qui lui fera du temps libre pour aller soigner son syndrome de Tourette ailleurs.

  • SM  

    N’oublie pas de mentionner tous mes messages que tu as scratchés, pourtant sans insulte aucune, montrant indubitablement que tu refuses le dialogue et, en bon crétin rageux, tu voulais avoir le dernier mot pour mieux briller. C’est pathétique. Mais je comprends que tu préfères tes 10 fans bénis oui-oui. Comme sur les réseaux sociaux, les gens ne tolèrent que les bravos, jamais les sifflets. C’est humain.
    Comme je l’ai dit plus haut, la saga de Dark Phoenix survivra à tout ça. Voilà près de 40 ans qu’elle est là et qu’on en parle toujours. Ton blog, lui, dans moins de 5 ans, donnera une belle erreur 404 et personne ne s’en souviendra.

    • JP Nguyen  

      Bon, mec, « SM », tu viens de te démonter tout seul :
      « crétin rageux » : c’est pas insultant ?
      Et qui revient pour avoir le dernier mot et mieux briller ?
      Si tu lisais les autres commentaires, tu verrais que d’autres que toi ont exprimé leur désaccord. Il n’y a pas que des « béni oui-oui » comme tu le dis. Mais les autres sont polis.
      Je sais, il ne faut pas nourrir les trolls mais bon… ça aussi c’est humain…
      Pour l’erreur 404 dans 5 ans : à l’échelle cosmique et même simplement géologique, on disparaîtra tous et personne ne se souviendra de nous. Mais on peut décider de ce qu’on fait du temps qui nous est donné. Je préfère écrire des articles, commenter cordialement et de manière constructive plutôt que de faire le troll.

    • Matt  

      J’ajouterais que traiter toute l’équipe du blog d’amateurs qui se prennent pour des professionnels, c’est pas une insulte ? Amateurs oui sans doute, mais on se prend pour personne de particulier…à part des passionnés de BD.
      Quant aux fautes, on en trouve en gros sur des affiches publicitaires placardées à l’échelle nationales alors qu’elles sont passées par un service communication « professionnel ». Donc en gros ça arrive à tout le monde, et c’est bien pire lorsque la pub en question affiche 2 fautes sur 3 mots plutôt que quelques fautes de frappe sur un article de 3000 mots.

      En gros tu es frustré qu’une saga que tu aimes se fasse tailler, c’est tout. Alors tu veux décrédibiliser ceux qui n’en pensent pas du bien. Quitte d’ailleurs à mettre tout le monde dans le même panier, l’équipe entière du blog qui ne partage d’ailleurs pas forcément l’avis du rédacteur, allant jusqu’à te moquer de choses qui n’ont aucun rapport (le nom du blog, le pseudo du rédacteur)
      Le mec insultant ici, c’est toi.
      ça vaut le coup de s’insulter pour défendre une BD que tu aimes ? Surtout que Tornado a déjà expliqué qu’il ne voulait insulter personne et écrivait un article au second degré, il me semble. Mais peut être n’as-tu même pas pris le temps de lire les commentaires avant de t’enflammer ?

  • Bruce lit  

    Je réponds un peu tardivement parce que retour de vacances. C’est gentil SM de me donner les chiffres du loto mais tes leçons d’astrologie ont à peu près autant de chance d’aboutir que celles de Paco Rabanne.
    On te laisse avec Dieudonné et Le Pen chez les insulteurs professionnels qui s’estiment ensuite victimes de parjure et de censure après avoir vomi partout sur les règles élémentaires de politesse et de respect des opinions des autres.
    Dommage, entre fans des Xmen, on aurait pu s’entendre, d’autant plus que tu sembles lettré et intelligent. Encore eut-il fallu pour cela ne pas oublier ce que prêchent nos mutants : la tolérance et le pacifisme.
    Car tout à ta haine, tu n’as jamais tenu compte de ceci : je suis un fan absolu de cette série, de ces personnages. J’ai écrit quasiment tout seul 100 articles sur ces personnages. J’ai même eu l’honneur de rencontrer et d’interviewer Claremont cette année.
    Mais comme Xavier, j’ai aussi eu à coeur de faire rentrer dans mon « école » quelqu’un qui ne pensait pas comme moi et dont l’avis m’intéressait. Et donc si je devais choisir entre mon ami Tornado et un fan des Xmen comme toi, c’est mon ami que je choisirais…
    On te laisse donc dans les oubliettes du mépris et Bruce Lit va continuer sans toi au moins 5 ans de plus rien que pour t’embêter….

    @Eddy : Tornado représente cette branche de lecteurs anti super-héros old school. Une branche quand même représentée par Alan Moore, Pat Mills ou Garth Ennis, pas les moins pires des scénaristes. Moi-même je me rappelle avoir eu cette pensée post-Watchmen : « euh….comment relire du Marvel après ça » ? Il est donc tout à fait légitime d’avoir un contributeur qui aille à l’encontre de mes goûts et parfois de mes lecteurs. Merci en tout cas de ton tact et de ton ouverture d’esprit 🙂

    @JP et Matt : merci de vos interventions. Tornado et Leo aussi.

    Now back to our regular program

  • Matt  

    Tiens j’ai relu le début de la saga du phénix. Bon c’est un peu mou à démarrer, mais le truc intéressant c’est que je l’ai relue dans ces revues « x-men saga » :

    http://www.bulledair.com/index.php?rubrique=album&album=revue_xmen_saga_semic14

    Et vous savez ce qu’il y a aussi dans ces revues ? Des épisodes de X-men Classic qui s’insèrent dans la continuité du moment, notamment un épisode de Ann Nocenti sur Emma Frost (« noire et blanche ») racontée du point de vue d’une servante embauchée dans le club des damnés qui ne supporte pas le côté fétichiste des membres et questionne Frost sur les raisons qui la poussent à s’habiller ainsi et sa conception du pouvoir. Et au final l’humble servante se demande si Frost n’est pas plutôt esclave de ces jeux de pouvoirs. J’ai trouvé ça intéressant, et ça peut aussi fonctionner pour montrer le chemin douteux qu’a pris la reine blanche.

    Bon la traduction est peut être de Coulomb, j’ai déniché un « tintin » dans la première revue. Mais elle semble carrément plus sage que lors des rééditions lamentables en intégrales Panini. Car oui, je peux attester que la traduction a été refaite !
    Par exemple sur le scan ou WOlverine s’oppose à Leland et Donald Pierce, on peut voir les répliques nazes :
    -dans ton cas, monstre, « pas de nouvelles conséquences fatales »
    -fatales, oui, rachtèque…
    […]
    -je m’y oppose formellement, cher…et j’accepte ton défi, ami. n’aie crainte, je t’arrêterai

    Dans la revue X-men saga chez Semic, ces mêmes répliques sont :
    -tu te trompes, lutin, les nouvelles sont mauvaises. catastrophiques même.
    -pour nous ou pour toi ?
    […]
    -là mon cher, vous me forcez à intervenir… Quant à votre défi, je le relève.

    Alors on peut me dire ce qu’on veut sur Coulomb qui bossait déjà chez Semic, mais c’est pas du même niveau cette ancienne traduction. ça a plus de sens, c’est moins ringard, il n’y a pas les mots « ami » ou « cher » utilisés sans pronom personnel. Si c’est bien elle, la miss Coulomb savait traduire avant de péter un câble.
    Du coup je vais tout relire dans un français plus tolérable.

    • Eddy Vanleffe  

      dans les cas des intégrales Panini, je me demande (sérieusement)si on be leur a pas explicitement demandé de trouver une sorte de nouvelle traduction plus moderne et plus accessible avec un appauvrissement du vocabulaire des « merde! » et des « cons » proscrits du temps de Semic .

      je crois moyennement à la thèse du traducteur qui pète un steak d’un seul coup…

  • Matt  

    En général les articles ou Bruce et Jyrille causent musique dans les commentaires, ce sont les plus commentés 😉

  • No  

    Je partage ton avis à 100, pour cent. Trop de la merde ces vieilles histoires illisibles.
    Ps je lis des comics depuis. 1986

  • Ozymandias  

    J’avoue être assez d’accord en ce qui concerne l’écriture de Claremont. Jim Starlin, dans la Saga de Warlock, est beaucoup plus convaincant quand il use et abuse des tirades shakespeariennes. Je ne ressens pas non plus le moindre élan de nostalgie envers cette période des X-Men, lui préférant l’approche (l’hommage) de Grant Morrison avec New X-Men. Le retour de Chris Claremont sur la franchise marque bien la politique régressive de Marvel. Concernant John Byrne, je serai un peu plus mitigé puisque SUBJECTIVEMENT c’est un artiste/scénariste qui conserve ce petit « sense of wonder » que j’apprécie dans les comics du Golden Age, mais sait aussi s’affranchir des vieilles recettes. Il est old school, mais ses histoires conservent fraîcheur et honnêteté.
    Le second degré, en toutes choses, ne sera jamais perçu par les moutons de Panurge qui s’inclinent et vénèrent sans jamais remettre en question leurs idoles. On ne peut affirmer apprécier une oeuvre qu’après avoir franchi l’étape de la remise en question : « Je sais que ce livre a des défauts, mais malgré tout je l’aime quand même ». Je ne reviendrai même pas sur les attaques personnelles qui marquent bien que les « bas du plafond » existent vraiment et que les comics ne sont qu’une des nombreuses opportunités où leurs bêtise crasse peut se développer. Quand j’ai débuté ma collaboration avec Bruce Lit, je n’ignorais que le Grand Manitou ne partageait quasiment aucun de mes goûts ; j’aurais pu y voir un obstacle rédhibitoire, j’ai préféré y voir un défi et l’occasion d’avancer mes propres arguments.
    Je me souviens d’un épisode des INVISIBLES où Grant Morrison focalisait l’histoire sur un des membres de la sécurité d’un complexe du Mal. L’idée était excellente en ce sens qu’elle humanisait et développer un individu habituellement condamné à l’obscurité tout en nous interrogeant sur nos propres émotions devant les morts civiles dans les comics. Je pense que cette humanité manque cruellement dans la Saga du Phénix Noir. Il aurait fallu un épisode entier pour décrire la civilisation qui disparaît brusquement et sans véritablement suscité de chagrin chez le lecteur et les héros. Comment créer de l’empathie sans donner à connaître ? Comment regretter la disparition de six milliards de personnes si l’on ignore ce qu’il ont apporté (en bien et en mal) à l’Univers ?
    N’oublions pas non plus que la décision de Jim Shooter de tuer Jean Grey était avant tout une opération marketing, un gimmick. Même si ce vieux fond de morale victorienne qui condamne l’hubris et les êtres qui s’approchent de la divinité reste prégnant et passablement prévisible.
    Somme toute, c’est le droit de chacun de garder dans son coeur un souvenir ému, une nette préférence pour un run, un épisode, voire une époque toute entière. Mais condamner, insulter et ne pas comprendre que cette affection n’est pas un devoir. Il faut aussi lire les oeuvres dans le contexte de l’époque où elles ont été conçues, sans quoi on risque de tout juger, comme Tornado, à l’aune d’un Alan Moore (entre autres), ce qui n’est jamais propice à des arguments objectifs.
    Il faudrait sans doute un peu plus d’articles pour démythifier nos histoires d’amour graphiques car c’est confrontée à l’épreuve de la critique qu’elles se confirment.

    • Bruce lit  

      @Ozy : c’est bien parce que nous sommes en désaccord que tu as été embauché. C’est aussi l’héritage des Xmen pour moi : favoriser des points de vue multiples et des débats sans fins en souvenirs des échanges Magnus-Xavier.
      Quand je relis l’article de Tornado, je me marre toujours autant parce que tout ce qu’il dit est vrai. Ce qui prouve que l’amour est entier et inclus les points faibles d’une écriture imparfaite mais terriblement attachante.
      Sur le peu de développement de u peuple brocolis, je suis d’accord avec toi. C’est une dimension que je n’avais jamais intégré lors de mes lectures enfants. La mauvaise foi des Xmen fait aussi bien leur force que leur faiblesse.

  • Nicolas  

    Salut tout le monde! Je viens de relire tout ce qui precede, sans doute par masochisme. Tornado, ton article est fichtrement bien construit, mais les commentaires barrés sont de trop (à mon avis).

    « Evidemment, La Saga du Phénix Noir s’inscrit parfaitement dans ce schéma, ce qui sous-entend qu’il ne faut pas en lire le seul dénouement pour l’apprécier pleinement, mais au contraire remonter sur une ou deux, voire trois saisons en arrière afin d’en saisir toute la densité émotionnelle.
    La présente compilation ne constitue ainsi que la partie émergée de l’iceberg, et ne peut décemment pas prétendre à une lecture auto-contenue puisque les connaisseurs vous diront qu’il en manque tout le début, c’est-à-dire, au bas mot, une bonne trentaine d’épisodes… »

    Là je suis bien d’accord, ce qui rend Dark Phoenix Saga assez obscure pour qui n’est pas un fan ultime des X-Men.
    Bref…

    Ce qui est vrai aussi c’est que nous les fans de comics, on est pas très souple psychologiquement, FAN ce sont les premières lettres de fanatique.

    Quand à SM : ben… faut jamais nourrir un troll ! Quel pauvre type.

    Allez, bon wk à tous !

  • Matt  

    En ce qui me concerne, même si je peux penser du mal de certaines BD, je ne pourrais jamais écrire sur le même ton que Tornado. Je sais que ça va froisser des gens.
    Alors certes peut être que je suis un bonhomme ennuyeux qui préfère des approches consensuelles, mais je pense aussi que si le débat commence avec de la provocation, c’est tendre une perche aux embrouilles et engueulades, que ce soit la faute des gens susceptibles ou pas. Et si ton but est de discuter, c’est pas forcément la bonne approche.^^

    D’ailleurs j’ai froissé Patrick à l’époque en comparant Freddy Krueger qui glisse sur un patin à roulettes dans l’escalier à un gag de « maman j’ai raté l’avion » Alors que bon…je ne voulais pas être méchant non plus. Juste que pour moi ces films sont difficiles à prendre au sérieux malgré une idée de fond intéressante.
    Du coup, sans doute que ça vient aussi du format écrit des blagues qui peuvent être mal comprises. J’ai jamais été pris dans autant de malentendus dans la vraie vie qu’en discutant en ligne.

  • Tornado  

    Merci les copains pour cette nouvelle vague de commentaires.
    Personnellement je n’ai rien à ajouter. Sinon encore une fois que mon écriture est à prendre strictement au second degré. Pour toute explication définitive, prière de remonter jusqu’à mon commentaire précédent, un peu plus haut. 🙂

  • Real_Logan  

    J’ai tenté de lire ce monument de frime jusque au bout, mais j’ai arrêté avant la fin. Chronique inutile et bîleuse. De la masturbette de bobos blasé.

  • Real_Logan  

    Et puis c’est interminable

  • Tornado  

    Chronique inutile ? 109 commentaires…
    Bileuse ? Humour taquin je dirais.
    Frime ? Alors que j’assume et autocritique mon propre statut de lecteur coincé dans son élitisme ?
    Allez, avoue que tu es vexé ! grand fou, va 😉

  • Alex  

    En fait faut remettre les choses à leur place, tu le fais un peu mais sans empathie.
    Déjà c’est un comics, pas le scénario de la Liste de Schindler, donc c’est plus mince et moins recherché de base. Ensuite ça s’adresse à des enfants, voir des ados, pas plus. Du coup, livrer les pensées des protagonistes les aide à comprendre leurs héros ainsi que la vie (oui c’est pompeux mais j’assume). Bizarrement rien de tout ça dans Jimmy’s basterds, mais le public n’est pas le même, on parle différemment avec marine LePen et Obama. Les combats correspondent à l’action qu’on avait en ce temps, le cinéma ne livrait pas d’oppositions d’anthologie comme maintenant non plus, tout évolue.
    Enfin les dessins sont bons, la narration se fait sur une bonne longueur pour tout assimiler, et le final est balaise. Si la mort de Gwen est iconique celle-ci l’est forcément davantage puisqu’elle touche une héroïne plus connue et qu’on côtoie depuis plus longtemps, ah et ça n’avait jamais été fait, Épervier étant une passade…

  • Tornado  

    Ben… Entièrement d’accord avec tout ce que tu dis ! 🙂
    D’ailleurs, si tout le monde disait les choses aussi simplement et modestement comme ça, je ne trouverais rien à y redire. Ce n’est que lorsque je lis que c’est un chef d’oeuvre du niveau de Balzac que j’ai envie d’écrire un tel article.
    Moi aussi j’adore plein de trucs de gosses.

  • SM  

    « Cet article lors de sa première publication a fait polémique. Il y a eu ceux qui ont rigolé. Ceux qui, pas d’accord se sont lancés dans le débat pour confronter Tornado. Et ceux qui l’on insulté, lui et l’équipe du blog (tant qu’à faire…). Si bien entendu les deux premières réactions sont normales (on ne touche pas impunément à une saga culte), je tenais à rappeler que Charles Xavier en son temps recueillit chez les Xmen des personnages violents voire provocateurs qui ne croyaient pas plus que ça à son rêve.
    Respect de la différence, coexistence pacifique, tolérance, tel les sont les valeurs véhiculées par les Xmen. Et comme on dit au cinéma : les opinions de cet article ne sont pas représentatives de la Bruce Lit Compagny, un blog qui vénère les X-men et Chris Claremont en particulier.  »

    A la lecture de ce petit texte de reniement (Tournedos doit l’avoir mauvaise…), une image me vient à l’esprit : celle d’un étron que vous recouvrez de chantilly pour le rendre plus présentable et, peut-être même, meilleur au goût. Hélas, chantilly ou pas, ça restera de la merde…
    Comment expliquer ce rétropédalage sur cette chronique? Auriez-vous vu entre temps la lumière sur la saga du Phénix Noir? Ou sachant que le film arrive bientôt, voulez-vous couvrir vos arrières? On ne le saura sans doute jamais.
    Excuses acceptées alors? Non bien sûr, on ne peut pardonner une telle cuistrerie. Dire que Dark Phoenix pue des pieds et porter aux nues Apocalypse à côté, on en a fusillé pour moins que ça à la Libération… Mais cela suffira à éloigner les malfaisants je pense. Tous ces bruyants inconnus qui osaient venir contester vos écrits, mon dieu, quel affront! Quelle hérésie! Vous êtes bien mieux avec votre petite dizaine de commentaires maxi par article, tous écrits par vos potes de boisson. Et comme je vous le disais voilà un an (déjà!) : la saga du Phénix Noir devrait survivre. Même à votre incompétence.

    PS: la prochaine fois que vous illustrerez un article sur les X-Men, évitez les scans issus des rééditions de Panini, ils ont salopé le travail en saturant les couleurs des planches. Prenez plutôt celles des Special Strange. De rien.

    • Eddy Vanleffe....  

      Cette diatribe me donne envie de défendre cet article.

      quand on regarde sur le net, tu remarqueras que 99% des articles consacrés sont dithyrambiques, ce n’est pas celui là qui changera la perception globale ni son incontestable retentissement. seul contre tous, le petit délire-quand même humoristique il faut le rappeler- de Tornado a la mérite d’exister car justement prôner la tolérance et la droit à la différence, la valeur fondamentale des X-Men, c’est aussi combattre la pensée unique.
      si tu prenais la peine de discuter avec Tornado, au lieu de lui envoyer des noms d’oiseau, tu découvrirais un contradicteur tenace mais très ouvert, aux opinions tranchées mais argumentées et surtout qui bousculent un peu la pensée un peu pépère qui a tendance à ne plus remettre en question certains arcs au nom de… de quoi d’ailleurs.
      Le monde est monde et nous devons tous combattre les idées reçues et moi je dis haut et clair que:
      Oui je déteste Watchmen, ça y est je l’ai dit…. je me sens mieux
      allo?
      oui Bruce?
      je n’ai plus de crédibilité pour participer au blog?
      Je suis un faux fan?
      Oh mon dieu!
      qu’ai-je fait?

      sérieusement toutes les opinions sont les bienvenues du moment qu’elles ont énoncées gentiment.
      Tout le monde sait que c’est un billet d’humeur et que les pamphlets jouent justement avec la mauvaise foi…C’est le deal.

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