GREEN LANTERN : REBIRTH par Geoff Johns et Ethan Van Sciver
Par Eddy Vanleffe qui n’est pourtant pas une lumière.Nous allons cette fois nous pencher sur le redémarrage de la franchise GREEN LANTERN par Geoff Johns et Ethan Van Sciver publié par DC en 2004 et disponible depuis 2016 dans GEOFF JOHNS PRESENTE GREEN LANTERN INTEGRALE TOME 1 chez URBAN comics
VO : DC comics
VF : URBAN COMICS
Lorsque Geoff Johns revient chez DC en 2003, il n’est encore qu’un scénariste assez peu connu. Son passage à Marvel l’a passablement frustré. La maison des idées connaît à ce moment une véritable révolution, modernisant chaque titre de leur gamme. Malheureusement, le jeune homme reste attaché à une certaine tradition et il ne parvient pas à trouver sa place parmi les Brian Bendis, les Mark Millar et autres J. Michael Straczynski. Il revient donc au bercail pas tout à fait la queue entre les jambes, bien décidé plutôt, à trouver la bonne méthode pour relifter ses séries préférées sans les défigurer.
D’emblée il s’occupe du cas HAWKMAN et parvient à se faire remarquer des bonnes personnes qui l’installent aux commandes d’un nouveau titre sur les TEEN TITANS. Le scénariste sait qu’il ne doit pas se rater. La pression est énorme. Ces personnages sont cultes mais ne sont jamais parvenu à faire le deuil du départ de leurs créateurs Marv Wolfman et George Perez. En ajoutant une dynamique de conflit de génération en interne, il parvient à littéralement à faire du neuf avec du vieux.
Ça y est la recette est trouvée. Puisant ses idées au plus profond de la continuité, il se débrouille pour réactualiser les concepts et les rendre accessibles dans une démarche totalement à contre-courant de ce que fait Marvel. La dualité des deux éditeurs prend une tournure inattendue cherchant tous deux à se réactualiser: l’un tourne le dos à son histoire tandis que l’autre la dépoussière.
Le prochain objectif que Geoff Johns se fixe, sera de rénover GREEN LANTERN.
Ce personnage a particulièrement souffert pendant les années 1990. Cette décennie a vu la remise en question totale et le remplacement de ses icônes les plus célèbres. Coup sur coup, Superman mourut et se fit remplacer par quatre avatars différents. Batman se flingua le dos et donna sa cape à un fanatique religieux. Wonder Woman perdit une épreuve et le droit de garder son titre, laissant sa tiare et son lasso à Artémis .Enfin, Green Lantern perdit la raison et devint le méchant de sa propre série. Son remplaçant fut un jeune homme du nom de Kyle Rayner.
Je vois dans vos yeux incrédules une sourde angoisse, mais rassurez-vous: Superman se soigna, Batman fit de la kiné et Wonder Woman récupéra ses affaires. Il ne restait plus que Green Lantern.
Pourtant, il faillait tout reconstruire. Hal Jordan devenu le psychopathe cosmique Parallax, se rendit coupable comme Jean Grey avant lui, de génocide et ne trouva sa rédemption que son sacrifice contre un «mangeur de soleil» dans l’event FINAL NIGHT.
Là-dessus il jumela avec le Spectre, personnification du purgatoire et esprit de la vengeance, histoire d’expier ses crimes et première étape d’une possible rédemption. Il en profita pour faire revenir d’entre les morts Green Arrow dans le but justement de réparer un peu ses erreurs passées.
C’est ici que Geoff Johns intervient. Dans l’entreprise de déconstruction/reconstruction, on lui a mâché le boulot, la mythologie du Green Lantern corps est un champ de ruines et il va falloir être vraiment malin pour s’en sortir, mais ça ne fait pas peur au scénariste qui sait qu’il tient un truc.
Depuis que John Byrne nous a sorti l’excuse d’une Jean Grey qui téléguide un double maléfique tout en pionçant en mer, ça a pu décomplexer plus d’un scénariste. Geoff Johns saisit sa chance de pouvoir en quelques lignes expliquer le désastre, lui donner une origine totalement crédible par rapport à cet univers et parvenir à en faire un moteur pour son reboot par-dessus le marché. Il attaque de manière très simple dès le premier épisode de cette mini-série par toute une suites de scènes d’expositions. Cela lui permet de faire une cartographie précise de tous les protagonistes, tout en instillant ce qu’il faut de mystère. On représente donc Carol Ferris l’ancien amour d’Hal Jordan, les membres survivants du Green Lantern corps et la ville de Coast City réduite en cendres, cause de la folie de Jordan et de sa métamorphose en l’entité maléfique Parallax. On refait donc connaissance avec John Stewart et Guy Gardner les anciens collègues d’Hal Jordan.
La ville renaît subitement en une nuit. Ce mystère surnaturel enclenchera toute une série d’événements, qui eux même feront ressurgir tous les secrets à la source de l’énergie verte, force symbolisant l’émotion de la volonté.
D’abord la rédemption d’Hal Jordan. Sa métamorphose en Spectre prépare le terrain, puisque l’on sait que son âme a donc survécu. Il ne reste plus qu’à retrouver son corps. Fastoche non? Surtout que les gardiens l’ont conservé en hommage au héros qu’il a longtemps été.
Kyle Rayner le nouveau Green Lantern revient en catastrophe des confins de l’univers, il a découvert la véritable identité de Parallax. Loin d’être un simple surnom pour Un Hal Jordan devenu mégalo, il s’agit en réalité d’une entité démoniaque ayant prêté à allégeance à l’impureté jaune. Kyle à la demande des Gardiens, veille alors sur le corps du Lantern déchu.
Cette anomalie éclaire d’un jour nouveau le rôle des gardiens, ces petits êtres bleus qui ont juré de protéger l’univers après avoir abusé du jus de Salsepareille.
Parallax avait déjà détruit un univers et les Gardiens réalisant que les émotions de peur et de volonté s’annulaient mutuellement décidèrent à l’insu de tous, d’enfermer l’entité Parallax à l’intérieur de la batterie centrale d’où l’énergie jaune de la peur ne pouvait sortir, imaginant qu’une infime fraction de cette émotion puisse aider à augmenter la force de la volonté.
C’est donc ainsi que la fameuse faiblesse ridicule à la couleur jaune apparut. Les Gardiens de manière assez inconsciente ont ainsi permis à cette impureté de frayer un chemin dans l’âme d’Hal Jordan le jour où voyant sa ville natale détruite aux mains de Mongul, il fut submergé par la rage, devenant son propre ennemi. Dans sa colère il détruisit la batterie sur la planète OA (base des Gardiens)et libéra sans le savoir Parallax.
Pour finir la mythologie du spectre lumineux des émotions primordiales se construit dans ces pages. Petit à petit sans vouloir trop en imposer d’un coup.
Quand elle apprend qu’Hal Jordan pourrait être de retour, la Ligue de Justice panique et Batman en tête, tente de s’interposer. Il est assez drôle de remarquer dans ces pages, que Geoff Johns prend fait et cause pour les Green Lantern faisant de Batman un maniaque psychorigide complètement antipathique. L’écriture est suffisamment fine pour ne pas détonner, c’est juste un point de vue inhabituel, marqué notamment par la beigne que balance Hal dans la tronche de la Chauve-souris en rappel explicite à la page où ce dernier envoyait Guy Gardner au tapis en UN SEUL coup dans la JUSTICE LEAGUE des années 80. Un prêté pour un rendu en quelque sorte.
Le scénariste montre par là qu’il manie comme personne l’intrigue premier degré et un sous texte méta rempli de clins d’œil à la continuité sans pour autant alourdir son récit. En sus, on sent qu’il adore ça et c’est communicatif.
Grâce au Spectre, l’âme de Jordan parvient à se séparer de Parallax qui cherche aussitôt d’autres hôtes chez les survivants du Lantern Corps. Privé de corps l’entité est en état de faiblesse et comme dans la plupart des histoires de ce genre, l’union sacrée des héros permet de le neutraliser la menace et de la renvoyer aux confins d’un endroit où elle ne représentera plus un danger immédiat.
La qualité de ce récit tient moins dans ses péripéties que dans l’installation méthodique et sans faute de ses concepts. Dès l’ouverture de l’ouvrage le lecteur perçoit la reconstruction à l’œuvre.
Faire revenir Hal Jordan est délicat. D’autres Green Lanterns ont depuis fait leur trou. Très intelligemment, le scénariste écrit pour chacun son moment et il n’est pas question de négliger qui que ce soit.
John Stewart est le dernier survivant terrien à porter l’uniforme du corps. Il est donc décrit comme loyal avant tout, sa vocation d’architecte dans le civil, en fait l’homme qui va toujours incarner la solidité de l’édifice. Il est calme, attentif et réfléchi. John crée des lien et se fait fort de penser de manière globale. Il est aussi le premier à défier Batman à qui il reproche justement de rejeter trop vite les autres à ma moindre faute, et de vouloir tout contrôler.
Guy Gardner est au début de l’histoire infecté par une sorte de symbiote extraterrestre dont il doit se débarrasser sans doute suite à des arcs narratifs antérieurs. Fidèle à sa personnalité frontale et casse-cou il est celui qui va sauter de joie à l’idée de pouvoir rempiler et sans arrière-pensées, il est juste heureux de retrouver ses pouvoirs et compte bien en profiter. Bon, disons-le tout net, Johns expédie rapidement la précédente et embarrassante itération de Gardner (Warrior) pour recentrer son récit sur la résurrection des Green Lantern et oui le but est plus louable que la méthode.
Kyle Rayner est le porteur actuel de l’anneau. Son personnage a traversé les vicissitudes des années 90. Pour une raison qui reste à expliquer. Il est pour beaucoup devenu le symbole même de cette période assez méprisée de fans. Pourtant, il n’a ni poches, ni cartouchières. Garth Ennis l’a tourné continuellement en ridicule dans ses HITMAN. Le jeune homme fait figure un peu comme Dazzler d’un éternel niais au milieu des géants. Il aurait été facile pour Geoff Johns d’articuler son histoire sur les échecs de ce dernier, afin de justifier le retour du «vrai» Green Lantern. Au contraire il va le réhabiliter également on lui donnant le rôle du jeune certes débutant, mais continuellement et naturellement en train de se dépasser sans vraiment s’en rendre compte. Bref un vrai héros dont la modestie ajoute à la valeur. Si j’osais les comparaisons «à la Bruce», je dirais qu’il est un peu le Sangohan de la série qui lui en permanence dans l’ombre de son père Sangoku est souvent le «joker» d’un combat.
La rencontre entre les deux porteurs de lumière verte est assurément un beau moment de l’histoire. Par lui , Geoff Johns assume la valeur portée de ce comics: le respect, celui des personnages, de leur univers , de leur histoire, par là aussi les scénaristes précédents. On y voit aussi que la transmission et le lien intergénérationnel est important pour l’auteur.
Les liens d’Hal avec son père, mort sous ses yeux quand il était enfant, celui avec ses jeunes compagnons et d’autres plus tard feront de cet élan vers les autres un fil rouge de la série à venir. La mythologie est un peu disparate et Geoff Johns entame ici un vrai travail pour reconstruire le tout en une vision homogène.
Il repart à l’origine des temps en montrant les Gardiens sous un jour bien plus faillible. Cette caste s’est fait un devoir protéger l’univers, mais au prix de nombreux écueils et sacrifices. Ici le fait d’enfermer Parallax au sein de la Batterie ne pouvait à long terme qu’aboutir à une catastrophe.
La faiblesse à la couleur jaune: Geoff Johns réussit à réintégrer ce reliquat d’incongruité kitsch au possible au sein de son histoire, lui donner une justification, une source avant de pouvoir s’en débarrasser avant de la réintroduire sous une nouvelle forme. On peut discuter pas mal de points de scénario mais ça, c’est du Grand comics mainstream qui sait rénover sans trahir, respecter le passé sans en être prisonnier.
La figure d’Hal Jordan. On peut comprendre que pour une certaine frange du lectorat, les personnages du Silver Age sont restés iconiques. C’est comme ça. Pour autant, je ne connaissais que très peu le personnage en ouvrant GREEN LANTERN REBIRTH. Je connaissais surtout John Stewart pour l’avoir suivi dans COSMIC ODISSEY et surtout le dessin animé LA LIGUE DE JUSTICE aux sublimes designs de Bruce Timm.
J’avais déjà croisé aussi Kyle Rayner, jeune homme sans véritable relief décrit comme l’éternel «rookie». Hal, quant à lui était dans les histoires que je lisais soit mort, soit devenu mauvais. Je n’avais pas de raison particulière de l’apprécier. REBIRTH est donc l’occasion de faire connaissance avec un lui. Rapidement, on constate l’étrange volonté de Geoff Johns de vouloir réhabiliter un personnage pas vraiment sympathique. Il est l’archétype du mec sûr de lui, tombeur , frimeur, évoluant dans ces milieux soit militaires, soit policiers, toujours encaserné soit dans l’espace ,soit dans une base aérienne. Bref un environnement transpirant la testostérone à l’ancienne (comme la moutarde). Mais le scénariste n’est pas un tâcheron, en quelques pages, il se sert de son antagonisme avec Batman pour bien les différencier. Enfant, il voit son père pilote d’essai mourir sous ses yeux en plein vol alors qu’il porte son blouson d’aviateur dans ses bras. L’occasion malgré la perte brutale similaire des deux membres de la Ligue de bien démarquer les deux événements. Jordan a déjà vu son pire cauchemar se concrétiser en plein jour, il ne peut plus avoir peur de rien. En cela il ne peut se servir de cette émotion, il l’a vaincue et ce deuil fait de lui l’un des Green Lantern les plus méritants. Sa volonté est donc décrite comme sans faille et la lumière de son aura est donc à même de pouvoir inspirer ses collègues. Il est même décrit comme un amateur de sensation forte, de vitesse, devant même freiner sa témérité, qui lui fait parfois frôler la mort plus que de raison. Ce casse-cou, séduisant qui cache ses failles derrière une image idéalisée de jeunesse côtoyant le danger, le rapprocherait même d’un James Dean que ça m’étonnerait pas. Johns contrebalance quand même cet excès de virilisme par une description très mature de Carol Ferris. Leur rapport étant codifié là aussi dès l’enfance grâce à une réplique clé!
«-C’est mon père qui pilote cet avion!
-Ah? C’est mon père qui l’a conçu!»
Leurs deux destins sont également durablement impactés par l’accident, toutefois Carol reste toujours la patronne et lui «le fier étalon prêt à tout pour piloter».
Dans ce livre Geoff Johns établit les premières bases de ce qui deviendra sans doute son meilleur travail chez DC. Il y déploie tout son savoir-faire d’homme capable de dépoussiérer n’importe quoi, reprenant ici une franchise plus très en vogue pour la remettre au devant de la scène en lui décapant sa mythologie. Il y aura clairement un avant et un après Geoff Johns au sein de la lumière verte et son héritage risque d’être assez long à oublier. On n’avait plus vu ça depuis la reprise des mutants par Chris Claremont en 1975
Enfin on ne peut pas véritablement faire l’impasse sur le dessin quand on parle de GREEN LANTERN REBIRTH. La partie graphique est assurée par Ethan Van Sciver. Les pages sont tout bonnement à tomber par terre. Que ce soit dans la caractérisation des visages, les modifications subtiles de costumes pour bien individualiser chaque membre du Corps, la forme de leurs auras respectives qui à elles seules, ont du demander une patience d’enlumineur. Les environnements sont détaillés et concrets qu’il s’agisse d’un lieu quotidien et terrestre ou du psychédélisme présupposé des endroits spatiaux et de l’exotisme de leurs habitants. Tout est parfaitement mis en scène, de manière lisible et immersive, rendu par un artiste prometteur qu’on avait tendance à comparer à Brian Bolland (THE KILLING JOKE) himself.
Depuis il fait surtout parler de lui pour être le visage du «Comics-gate» , une association qui trouve qu’il y a trop de gays, de femmes et de noirs dans les comics et qui lutte contre la mixité jugée forcée et artificielle dans les illustrés. Bref un mec infréquentable. Il s’est fait d’abord remarquer sur le titre mutant NEW X-MEN piloté par Grant Morrisson. Il y prenait la relève de Frank Quitely incapable d’assurer un rythme mensuel. Quand on checke l’interview donnée à Comic Box à l’époque, on apprend que la cohabitation avec l’auteur écossais fut houleuse. La faute à plusieurs malentendus qui mettront l’artiste en froid avec l’Etat-major de Marvel qu’il considérait comme hypocrite, personne ne voulant lui avouer pourquoi on voulait se débarrasser de lui. En effet les éditeurs accusent Morrisson et le scénariste chauve assura que non. Sur le peu d’épisodes qu’Ethan a rendu, il avoua ne pas adorer les scénarios bien trop éloignés des itérations traditionnelles, mais se montra quand même content d’avoir pu recaser le motif du Phénix sur le tee-shirt de Jean Grey. Quelque mois plus tard, on l’a vu associé au redémarrage de ce personnage classique chez DC, série sur laquelle on a pu deviner son implication maximum. Et si cela était cela le nœud gordien du problème? Visiblement Ethan Van Sciver est un amoureux des comics classiques et ne veut pas trop les voir changer, considérant comme des erreurs les stratégies consistant à remplacer un héros connu par d’autres. Voilà, c’est une sensibilité qui aurait pu se défendre, mais il est difficile de ne pas se laisser piéger par l’engrenage qui mène immanquablement à un rejet haineux de toute nouveauté. Les arguments avancés contre le comcisgate n’ont fait qu’accroître, une entité de plus en plus puissante, clivant une scène déjà fragile entre deux camps aux opinions tranchées. En 2004 Ethan Van Sciver dessinait et il le faisait bien.
Si dans le même article, je parviens à recaser Les X-Men des Claremont, DBZ et James Dean, pourrais-je postuler au titre sulfureux de «ghost writer» du sieur Bruce?
Lâchez vous dans les commentaires …
La BO du jour
Arf, l’imitation du Bruce est bonne mais le sujet du flic de l’espace te trahit ! Ce genre d’univers donne des boutons au Boss.
Je n’ai pas lu ce run. Ça fait combien de numéros ? Et l’apparition des autres couleurs, c’est dans ce tome ou plus tard ?
Très très gros run, GL par John, qui va jusqu’à Brightest Day, Blackest Night et les Nioufiftytou.
je suis le premier à reconnaitre ses qualités d’écritures, mais j’ai jamais été très loin dedans., j’aime pas trop ce qu’il fait des persos et des concepts, pour ma part (la série parallèle GL Corps, à laquelle participait Gibbons, me plaisait beaucoup plus)
Depuis qu’il est passé à la moulinette Winick, Green Arrow est devenu un sex addict. Donc, forcément, la volonté, c’est pas ça…
Judd Winnick……………………………….
« Si dans le même article, je parviens à recaser Les X-Men des Claremont, DBZ et James Dean, pourrais-je postuler au titre sulfureux de «ghost writer» du sieur Bruce? »
Manifestement non, vu sa vanne foireuse en introduction de ton article :
« Par Eddy Vanleffe qui n’est pourtant pas une lumière. »
Un véritable coup bas. JONAH-BRUCE mérite plus-que jamais son sobriquet 😀
Tu n’es peut-être pas une lumière mais, en tout les cas, tu as su éclairer ma lanterne sur cette mythologie avec un article bien complet et très riche. J’y vois maintenant plus clair et je comprends mieux ces histoires de couleurs et de LANTERN CORPS….
Merci.
J’ai aussi appris qu’il existait une association qui trouve qu’il y a trop de gays, de femmes et de noirs dans les comics et qui lutte contre la mixité jugée forcée et artificielle dans les illustrés.
Looooool !!!!!!! il va falloir que je m’intéresse de plus près à ce COMICS-GATE. 😀😀😀
La BO : Je ne savais pas du tout que l’ex guitariste des DEEP PURPLE jouait dans un groupe de folk médiévale. Il démontre encore, avec une guitare atypique, qu’il est un surdoué .
Eugh Surfer…
La vanne foireuse est signée Eddy lui même. Il se déprécie tout seul. Je ne me permettrais jamais ça !
Désolé BRUCE, au temps pour moi. Je ne connaissais pas cette tendance d’ Eddy à se sous-estimer de la part .
merci Surfer.
J’ai toujours trouvé salvateur pour moi de faire de l’auto dérision, Pauvre Bruce, il a pris du coup.
Il faut savoir que je jouis d’une énorme liberté dans mes articles, leur rédaction, tout et même les thèmes abordés qui sortent un epu le boss de sa zone de confort. cette contradiction, est même voulue par Bruce qui en profite pour redevenir simple public.
Le cosmique DC, n’est pas trop sa came?
Pas grave, on s’en charge!
le comics-gate est vriament un truc qui est parti en couille, ça aurait pu rester un club de râleurs mais avec le mélange Trump et la situation générée par sa politique au seind e la jeunesse américaine actuelle, a donné une caisse de résonnance hors de proportion à cette entité.
Pour Blackemore, oui ila toujours adoré la musique de renaissance (il le disait dans les vieilles interviews de Har Rock mag ou même Enfer) et a tourné le dos au rock.
récemment il a reformé RAINBOW, parce qu’il voulait faire une dernière tournée avec ce répértoire tant qu’il peut encore avoir la dextérité qu’il faut. l’age avançant, il est peu probable qu’il puisse encore jouer les solos de HIGHWAY STAR etc.. d’ici quelques années.
pendant le confinement, il a refait un album acousitique avec sa femme.
Merci pour toutes ces précisions.
J’ai toujours apprécié tes articles qui abordent souvent l’Univers DC que je connais très peu. J’apprends toujours beaucoup de choses 👍.
Pour Bruce, encore désolé mais qui aime bien châtie bien… Et Bruce est assez intelligent pour comprendre 😉.
Concernant le Comics-Gate j’imagine bien que cela a dû prendre des proportions compte tenu du contexte actuel.
Tiens, J’ai aussi appris récemment que Warren Ellis est visé par des accusations de comportements inappropriés envers des femmes 😯.
RITCHIE BLACKMORE peut tout faire avec son talent de guitariste.
Merci pour ce résumé du comics gate. Je ne m’y étais jamais intéressé plus que ça et avais lu quelque part que Van Sciver était entré dans la fachosphère. Je ne savais pas pour ses relations avec Morrison. Je garde un bon souvenir de son court passage sur la licence.
Pour le reste, JP l’a bien résumé, j’ai du mal à m’intéresser à cette histoire de flics cosmiques. EN DC je n’apprécie que certains récits de Superman et Batman. Même Wonder-Woman me tombe des mains.
Puisque tu as tenté de m’appâter avec le volet James Dean de Kyle Rayner, je placerai plus sur l’axe Brando ce que tu décris. Celui de James Dean serait au contraire le manque de confiance en soi et l’anxiété. Mais là, je crois que c’est toi qui t’en fout totalement 😉
Merci en tout cas à Tornado et toi d’offrir une Une à Geoff Johns dont j’avais souvent entendu parler sans m’y intéresser. Si je comprends bien, il a occupé chez DC la place de Bendis chez Marvel.
La BO : j’aime vraiment bien. Il va falloir que je penche sérieusement sur ce groupe. CARTOUCHE tourne souvent à la maison. Vu la réputation peu flatteuse de BLackmore (qui n’a rien à envier à Van Sciver), je reste stupéfait de le voir apprivoisé par cette belle blonde qui parvient même à chanter sous l’eau!
J’avoue qu’après avoir fait un paralèlle à Gohan et aux X-Men, j’ai tenté la greffe Jales Dean (dont je n’ai jamais vu un seul film) au forceps pour pouvoir fair mon gag…. ^^
Pauvre de moi https://www.youtube.com/watch?v=26Nuj6dhte8
Je vais faire mon gros troll:
Geoff JOhns, c’est Bendis mais en bien!
je veux dire, qu’il a quand même un respect des personnages, du concept et de l’univers. il ne vient pas avec sa vérité absolue pour tout péter et se barrer comme un voleur.
en plus ce qu’il écrit est souvent agréable en lui même, les persos sont bien campés, on a des moments humains, fun etc… dans un crossover cosmique il parvient a restituer le micro et le macro sans faire des outrances de scénarios et ses deux ex machina sont mons sortis du chapeau.
Il n’est pas du tout infaillible et je décroche périodiquement depuis Flash REBIRTH et le NEW 52. et son espèce de revisionnisme bizarre sur Alan Moore est pour le moins étrange et surtout assez inutile quand on on voit l’impact (Doomsday clock est déjà oublié et gommé je crois…)
Merci Tornado…
oui je pensais tout me relire un par un… mais…. vous avez combien d’années devant vous là………..,?
Par ses choix et son impact, je trouve que l’article du jour répond un peu à la disscussion d’hier sur vieux/nouveaux lecteurs….
Ici on a ce qu’on peut faire de mieux en mainstream
Pour moi Dan Slott, Geoff JOhns, Mark waid, Al Ewing et PAD sont ceux qui parviennent le mieux à minatenir ce que j’ai envie de lire aujourd’hui…. en terme de respect continuité/idées nouvelles tout ça tout ça….
Après des auteurs parviennent à trier leutr épingles du jeu comme Tom King, Simon Spurrier, David Hine mais c’est plus ponctuel
Tom Taylor aussi parvient toujours à me donner un bon moment. j’arrive pas à savoir si c’est pour de bonnes ou de mauvaises raisons….
Aujourd’hui je n’aurai pas le temps mais demain si. Je me ferai donc les deux articles et je repasserai 😉
Très belle rétrospective d’une série qui m’a transporté de bout en bout (oui j’ai même aimé les derniers épisodes de Geoff Johns). Du coup, ça m’a décidé à lire tout ce que je pouvais de Johns, en particulier sa JSA où la filiation, la famille et l’héritage jouent encore un plus grand rôle. J’ai commencé à décrocher avec le retour de Barry Allen, où Johns donnait l’impression d’être trop éparpillé sur différents projets et que l’intensité de Flash Rebirth était plus crans en dessous de celle de Green Lantern Rebirth.
Excellent choix de BO : je me rappelle encore ma surprise à la découverte de Shadow of the Moon : totalement inattendu, Ritchie Blackmore sortant de sa zone de confort, pour faire réellement autre chose que Deep Purple ou Rainbow. J’ai commencé hier à écouter le dernier album de Blackmore’s Night : Nature’s light… et du coup je suis bien parti pour me réécouter la totale.
tout pareil FLASH REBIRTH je me demande encore pourquoi….
moi je préfère Wally, mais bon….d’ailleurs le Flash de Johns est aussi très sympa à lire…
BLACKEMORE’S NIGHT j’adore le guitariste caractétiel est un agneau avec sa femme ( mais qui ne le serait pas… c’est un soleil cette fille…)
Au fait, je ne suis pas sûr d’avoir compris pourquoi 4 étoiles et pas 5 ?
Mouais bon bah…le jour ou j’investirais dans du DC cosmique n’est pas arrivé.
Et les lanternes machin…ça ne m’intéresse pas du tout.
J’aime bien le cosmique Marvel parce que j’ai la sensation que c’est un mélange de mythologie et de Star Trek. Avec plein de peuples, des entités galactiques gigantesques mais aussi des peuples divers et variés qui se font la guerre à bord de vaisseaux spatiaux, tout ça…
Le cosmique DC j’ai juste l’impression que c’est des mecs en collants qui volent. Comme sur terre en fait.
Alors peut être que je connais mal. Mais c’est trop tard pour que je m’y investisse. ça ne m’intéresse pas. Et je n’ai jamais réussi à m’intéresser dans l’univers DC et tous ses personnages que je trouve 100 fois plus kitsch que ceux de Marvel.
Il n’y a que Batman qui m’intéresse un minimum. Même Superman j’ai du mal. Trop super, trop puissant. Parfois j’aime les séries originales comme le Batwoman de Rucka mais juste pour le concept de la série et la partie graphique. Sinon quand ça sonne trop super héros avec des persos qui me sont parfaitement inconnus, je ne m’y intéresse pas.
Haha Je te reconnais bien là Matt;
merci d’être passé quand même.
Je t’assure quele cosmique DC n’est pas plus idiot que celui de Marvel ou de Star trek ou star wars ou n’importe quel spece opera.
il y a aussi toute un mythologie qui d’ailleurs doit énormément que Quatrième monde de Jack Kirby.
l’univers, ses races, ses cultures je pensais justement aborder ça un peu plus tard quand ça se réinsère dans la suite du run de Geoff Johns avec le specte coloré etc… Qward, Oa etc…
C’est normal qu’une partie des lecteurs quand ils ont déjà un « affect » Marvel
j’aime autant l’un que l’autre et surtout je préfère altenativement l’un et l’autre au gré de mes humeurs.
Par exemple, l’opa que Quesada a donné de très bonnes choses mais ils ont aussi brandi énormément un gros doit au super héros traditionnel… il se trouve que j’aimais bien ça moi les identités secretes, les doubles vies et les dilemmes etc… CIVIL WAR a été un truc que je n’ai même pas réussi à lire jusqu’au bout…
je me suis donc retourné vers DC a ce moment là… Geoff Johns lui retravaillait tout un truc avec un retour un peu au silver age et Morrisson l’aidait pas mal je trouve aussi la maxi série 52 va vraiment dans ce sens.
Avant ça, ben SEMIC quand ils ont été lâché par Marvel a fait plein de petites tentatives pour remettre DC sur les rails en France. j’ai accoché à à peu près tout (sauf ZERO HOUR qui est pour moi imbittable du début à la fin…horrible) mais Birds Of prey fut un coup de foudre, je me suis surpris à apprécier Superman etc…
Batman? oui mais il est rincé le pauvre vieux, on a tout dit ou à peu près sur lui… il est temps de dire au revoir. je crois que je vais iamer la fin proposée par Tom King…on verra.
J’ai pris sur moi de parler de DC un peu, pas pour l’imposer et dire que c’est mieux etc… mais pour faire connaitre et éventuellement découvrir certains trucs…. On e sait jamais,
semic l’a fait pour moi…
@Matt : Au départ je suis comme toi (pour le kitsch de DC et toussa). Mais là, le run de Geoff Johns, c’est comme dit Eddy le meilleur du mainsteam, 100 fois meilleur selon moi que le cosmique Marvel (avis perso).
L’ennui c’est que la qualité d’écriture ne fait pas tout pour moi.
Je ne ressens aucun intérêt envers des personnages que je ne connais pas dans un autre univers partagé de super slips.
Le super héros que j’aime encore lire de nos jours, c’est celui que je connais dont j’apprécie la mythologie ou le supporting cast, etc.
Quitte à me lancer dan l’inconnu, je préfère viser autre chose que du super héros maintenant. Du manga, du franco belge, du comics indé, etc.
Salut je viens de checker le site d’Urban, le run de JOhns est dispo en 7 intégrales bien blindées. Cd qui représente un gros volume. mais en même temps on est dans le comics, il y a très peu de trucs ponctuels et encore moisn de qualités. dans la pléthore de mini séries, finalement on en pas tellement des excellentes.
Pour le comics gate, c’est aussi un collectif tout n’est pas imputable à Ethan (j’avais oublié ses « sex ») mais il en est la figure de proue. dernièrement des gens se sont moqué d’une autrice par rapport à sa maladie (chimio etc…ça laisse songeur….). Le truc, c’est qu’au départ, on peut entendre qu’une partie d u lectorat soit réactionnaire, mais le jeu de la dablosiation d’une part et de la vicitmisation d’autre part en fait toujours un débat vaseux.
La diversité ne date pas d’hier: On l’oublie régulièrement mais dans les années 80, James Rhodes a remplacé Tony, MOnica Rambeau avait pris le nom de Captain Marvel et une femme dirigeait les X-Men et les Avengers (WASP), On pourrait faire une liste longue comme le bras. Je n’avais pas l’impression à l’époque que c’était motivé vraiment pas une volonté politique, mais après tout, c’est possible. surtout ces changements même dans des comics « old school » étaient souvent amenés de manière organique de la même manière que’ Heather Hudson se retrouve à être le membre ciment envers lesquels les autre alphans de l’ALFA FLIGHT avaient un sentiment de loyauté, elle se retrouve à être l’union d’être qui ne savent pas se blairer. C’EST EVIDENT que dans l’histoire elle prenne une place importante dans l’équipe MÊME sans ses pouvoirs.
Je ne crois pas non plus fondamentalement qu’on remplacera les personnages habituels, c’est là que le bât blesse justmement. les nouveaux ne sont pas rejetés parce qu’ils chinois, gays ou ce que vous voulez mais parce qu’ils sont des nouveaux…
Dans le Hard Dio a eu misère de chien à remplacer Ozzy auprès des fans, et il n’était pas noir.
Ici on focalise énormément sur ces questions et ça empoisonne le débat alors qu’il ya quand c’est bien fait comme les Young Avengers et quan d c’est mal fait comme Iceman. c’est tout!
Perso j’ai tendance a aussi être assez traditionnel mais je laisse la palce à tous dans les héros, du moment qu’onne bute pas un personnage qui n’avait rien demandé pour le remplacer par un porte drapeau sans histoire à raconter.
le green lantern corps est propice à la diversité Simon Baz et Jessica Cruz sont des personnages que j’ai aimé suivre dans leurs série GREEN LANTERNS…