Héros sans série fixe (X-Men Epic Collection 4)

Encyclopegeek : X-Men Epic Collection 4 par Steve Englehart, Bill Mantlo, Sal Buscema et collectif

Un article de PRESENCE

VO : Marvel Comics

VF : Arédit/Artima, Panini Comics

Garanti sans épisode de la série X-Men
© Marvel Comics

Ce tome fait suite à X-Men EPIC COLLECTION: THE SENTINELS LIVE (épisodes 44 à 66, extraits de Ka-Zar 2 à 6, Marvel Tales 30) qu’il n’est pas indispensable d’avoir lu avant. Ce tome regroupe les couvertures des numéros 67 à 94 de la série X-Men, ainsi que Amazing Spider-Man 92, Incredible Hulk 150, Amazing Adventures 11 à 17, Marvel Team-Up 4, Incredible Hulk 161, Avengers 110 & 111, Incredible Hulk 172, Captain America 172 à 175, Marvel Team-Up 23, Defenders 15 & 16, Incredible Hulk 180 & 181, Giant-Size Fantastic Four 4. Ainsi ce tome propose un contenu très étrange, sans aucun épisode de la série X-Men. En effet, celle-ci continuait à paraître entre 1971 et 1975, ne contenant que des rééditions d’épisodes précédents, du numéro 67 au numéro 93.

AMAZING SPIDER-MAN 92, par Stan Lee, Gil Kane & John Romita – Spider-Man se promène de toit en toit avec Gwen Stacy dans les bras. Il est repéré par Bobby Drake qui comprend qu’il a enlevé une jeune femme sans défense. Il se transforme en Iceman pour aller s’opposer à Spider-Man. La célèbre chance de Peter Parker en action, avec Sam Bullit, un politicien véreux tentant de se faire un nom en promettant d’éliminer les superhéros, ces vigilants incontrôlables. Gil Kane est plutôt en bonne forme, avec ces angles de vue inattendus, dramatisant l’action et les émotions, et une belle manière de mettre en valeur les acrobaties de Spider-Man, sur la base d’un scénario à la structure prévisible, dénonçant l’hypocrisie d’un candidat politique prêchant contre des méthodes qu’il met en œuvre en secret. Faites ce que je dis, pas ce que je fais.

INCREDIBLE HULK 150, par Archie Goodwin, Herb Trimpe & John Severin. Hulk fuit l’armée dans un désert américain et parvient à les semer. Il enlève Lorna Dane, l’ayant confondue avec Jarella du fait de sa chevelure verte. Alex Summers se lance à sa poursuite pour la délivrer. L’association de Trimpe avec Severin fait ressortir les compositions massives du premier en y apportant la finition méticuleuse du second. Outre l’affrontement attendu de Hulk contre Havok, c’est aussi l’occasion d’observer une phase de développement dans la relation entre Lorna et Alex.

Hulk de Herb Trimpe
© Marvel Comics     

AMAZING ADVENTURES 11 à 16, et 2 pages du 17, par Gerry Conway (11), Steve Englehart (12 à 16), Tom Sutton. Hank McCoy a donc quitté l’école de Westchester, et ses amis, pour aller travailler pour Brand Corporation sur un projet secret. Il développe une relation romantique avec Linda Donaldson, et doit se battre contre des saboteurs communistes, Iron Man, Unus l’intouchable, Mastermind (Jason Wyngarde), Quasimodo, Griffin. Le truc qui sort de nulle part : dès le premier épisode, Hank McCoy est transformé en bête sauvage à la fourrure grise, et il tente au début d’inverser cette transformation. Après la mise en place de Gerry Conway, Englehart parvient à peu près à maintenir un fil directeur sauf pour l’épisode 16 consacré à un combat contre Juggernaut (Cain Marko). Les dessins de Sutton sont moins élégants que ceux de Gil Kane, mais il apporte un petit côté inquiétant et intense, un vague parfum horrifique très léger. Pourtant, il s’agit là d’une phase de développement capitale du personnage qui acquiert sa fourrure, en marge de la série X-Men et de la série Avengers, équipe qu’il intègre dans le numéro 137 en juillet 1975. Pour les lecteurs français, ce fut longtemps un mystère ces épisodes n’étant parus qu’en noir & blanc dans un petit format Arédit/Artima.

MARVEL-TEAM UP 4, par Gerry Conway et Gil Kane. Spider-Man est sur la trace d’un vampire appelé Michael Morbius. Ce dernier a enlevé le professeur Hans Jorgenson qui se trouve être une relation de Charles Xavier. Le professeur X envoie Angel, Cyclops, Jean Grey et Iceman enquêter. Il s’en suit une incompréhension, et les X-Men affrontent Spider-Man. À nouveau une narration visuelle pleine d’allant de Gil Kane, même si l’encrage de Steve Mitchell manque parfois un peu de poids du fait de traits trop fins. Une aventure classique rondement menée, et une fin qui ne passerait plus, Spider-Man se permettant un baiser non consenti avec Jean.

Un fauve avec de la fourrure grise
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INCREDIBLE HULK 161, par Steve Englehart et Herb Trimpe. Hulk se trouve dans le sud du Canada, juste au-dessus des grands lacs. C’est également la destination de Hank McCoy, à la demande de Vera Cantor qui a sollicité son aide pour venir au secours de Calvin Rankin (Mimic). Beast ayant été remplacé dans Amazing Adventures par Killraven (de Don McGregor & P. Craig Russell), Englehart continue son récit dans une autre série le temps d’un épisode. Avec les dessins toujours aussi primaires de Trimpe, et un encrage plus pataud de Sal Trapani, le lecteur peut découvrir cette menace qui risque de détruire la planète, dans un drame bien appuyé typique de l’époque, avec un combat de Hulk contre Beast, et un personnage sacrifiant sa vie pour la survie de la planète.

AVENGERS 110 & 111, par Steve Englehart et Don Heck. Les Avengers (Vision, Thor, Iron Man, Scarlet Witch, Black Panther) répondent à un appel à l’aide de Charles Xavier dont l’école est attaquée. Ils se retrouvent à se battre contre Magneto, Piper, et même des dinosaures. Heureusement ils bénéficient de l’aide de Daredevil et de Black Widow. Englehart revient à nouveau pour mettre en scène les X-Men le temps de quelques pages où ils sont manipulés par Magneto caricatural du début à la fin. La narration de Don Heck est claire et efficace, même si les expressions des visages peuvent sembler assez frustes, et il réussit bien les dinosaures dans un dessin en pleine page. L’intrigue est très basique, et le lecteur finit par s’intéresser plus aux atermoiements sentimentaux de Wanda, de Black Widow pas très matures, ou à ceux de Clint Barton encore plus adolescents.

Magneto : un père toujours attentionné
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INCREDIBLE HULK 172, par Tony Isabella et Herb Trimpe. Hulk a été capturé par l’armée américaine, et, par des circonstances extraordinaires, il se retrouve dans la même cellule que Juggernaut. D’une certaine manière, Tony Isabella explique l’apparition de Juggernaut dans Amazing Adventures 16, pour des scènes de combat où Hulk et Juggernaut sont loin d’avoir le niveau de puissance qu’ils acquerront par la suite. Xavier Cyclops et Marvel Girl font une brève apparition dans la dernière page.

CAPTAIN AMERICA 172 à 175, SECRET EMPIRE, par Steve Englehart et Sal Buscema, Captain America & Falcon essayent de déjouer les plans d’une organisation secrète appelée Secret Empire, et ils croisent la roue de Banshee (Sean Cassidy), puis sont aidés par les X-Men (Xavier, Cyclops, Marvel Girl). La lecture de cette histoire datant de 1974 se révèle plus plaisante que prévu, pour peu que le lecteur ne soit pas allergique aux particularités de la narration appuyée de l’époque. Elle forme un chapitre complet, une histoire de superhéros simple, mais reflétant la défiance du peuple américain vis-à-vis des institutions gouvernementales de l’époque. Sal Buscema est sous forte influence des dessins de Jack Kirby, ce qui insuffle une énergie inattendue à la narration visuelle, malgré un manque de nuance et d’intégrité. Les blagues ne volent pas très haut, mais le scénariste et son assistant arrivent à glisser une ou deux moqueries qui font mouche, comme le nom du comité créé pour salir la réputation de Captain America : Committee to Regain America’s Principles. Si le lecteur prend le temps de rassembler les initiales pour former l’acronyme, il découvre un mot qui constitue un jugement de valeur sans appel.

Une histoire de Captain America
© Marvel Comics

MARVEL TEAM-UP 23, par Len Wein et Gil Kane. Un criminel utilisant des superpouvoirs basés sur la glace commet des vols à New York. Human Torch (Johnny Storm) enquête et a vite fait de conclure que c’est le fait de Iceman. Schéma classique : les superhéros commencent par se battre avant de s’allier et de neutraliser Equinox. La narration de Gil Kane est toujours aussi agréable à retrouver, même si le scénariste à la main lourde sur les dialogues.

DEFENDERS 15 & 16, par Len Wein et Sal Buscema. Charles Xavier contacte les Défenseurs par le biais de sa projection astrale, pour leur demander de l’aide. Ils se retrouvent à devoir combattre Magneto et ses mutants (Unus, Mastermind, Blob, Lorelei). Cette histoire est mise en images par Sal Buscema en mode efficace, avec un bon encreur pour le premier épisode (Klaus Janson), et un encreur (Mike Esposito) plus dans l’exagération pour le second. L’histoire présente deux particularités remarquables. La première est que l’un des mutants de Magneto se retourne contre lui, refusant d’exécuter ses ordres moralement inacceptables. La seconde est qu’elle explique une scène des plus bizarres de l’épisode 104 de la série X-Men où Eric le rouge ramène Magneto à l’état d’adulte.

Quelle idée incongrue ?!?
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INCREDIBLE HULK 180 & 181, par Len Wein et Herb Trimpe. Une fois encore, Hulk se retrouve au Canada, cette fois-ci dans les grandes forêts du nord. Il finit par devoir par se battre contre Wendigo (Paul Cartier), et un petit teigneux en costume jaune avec des griffes. Pas de X-Men dans ce tome, mais la première apparition d’un agent spécial de l’armée du Canada. Les dessins d’Herb Trimpe ont une apparence toujours aussi fruste, avec un Hulk puissant et malhabile, des expressions de visage surjouées, et malgré tout des émotions sans fard, dégageant une empathie inattendue lorsque l’un des personnages se sacrifie pour en sauver un autre.

GIANT SIZE FANTASTIC FOUR 4, par Len Wein, Chris Claremont et John Buscema. Ben Grimm (dans un manteau de fourrure inattendu) emmène Alicia Masters en métro pour aller voir un match de baseball. Mais la rame s’arrête parce qu’il y a un gugusse en pleine voie. Thing sort de la rame et entame le combat. À sa surprise, il frappe son adversaire et il y en a deux au lieu d’un. John Buscema n’est pas en très grande forme, mais il n’a pas bâclé ses planches, et c’est un plaisir de retrouver l’élégance des personnages dans les pages encrées par Joe Sinnott. Le professeur X finit par arriver en hélicoptère (et en fauteuil roulant) pour prêter main forte aux Fantastic Four qui ne s’en sortent pas. Un épisode vite lu, vite oublié sauf pour la première apparition de Jamie Madrox.

L’équipe des X-Men a été créée en 1963 par Jack Kirby & Stan Lee. Kirby s’en va après l’épisode 11, et Lee après l’épisode 9 laissant la place à Roy Thomas. En perte de vitesse, la série devient une suite de réédition à partir de l’épisode 67 en 1970, jusqu’en 1975. Mais comme ils vivent dans un univers partagé, ces mutants ont fait quelques apparitions dans diverses séries entre temps, pas si nombreuses que ça. Parmi les 23 épisodes présents dans ce recueil, Steve Englehart en a écrit 13 et Len Wein en a écrit 6. Ce tome 4 dans la série Epic Collection légitime son existence par plusieurs événements significatifs dans la mythologie des mutants : la transformation de Hank McCoy, le retour à la prime enfance de Magneto, la première apparition de Wolverine.

Un carcajou bondissant
© Marvel Comics    

27 comments

  • JB  

    Merci pour ce parcours des X-Men orphelins de série. Je trouve amusant le parallèle avec la VF : la plupart des titres de ce volume ont été laissés pour compte par LUG à l’époque et publiés dans les albums Arédit/Artima.
    Je n’avais jamais réalisé à quel point Englehart avait contribué à cet entre-deux des séries mutantes. Sur son blog, l’auteur évoque d’ailleurs sa complicité avec Gerry Conway et Len Wein, 2 autres auteurs majeurs de cette anthologie, au point de livrer un crossover officieux entre les séries AMAZING ADVENTURES, THOR et JUSTICE LEAGUE OF AMERICA.

    • Présence  

      Merci pour la référence à Amazing Adventures #16, Justice League of America #103 et Thor #207, publiés en 1972. Je suis allé chercher sur internet. Je ne connaissais pas ce crossover officieux.

      While the Beast and Thor don’t interact with the Justice League of America, the « crossover » involved Steve Englehart, Gerry Conway, as well as Len and Glynis Wein. The four writers are heading up to the Halloween parade in Rutland. During their trip, they encounter the Beast battling the Juggernaut, the Justice League battling Felix Faust, and Thor battling Loki. The JLA story has vague references to the writer’s encounters with the Beast, while the Thor story makes reference to the Justice League story.

      https://trouble.city/articles/2018/3/1/dc-confirms-marvel-shares-their-multiverse-surprises-no-one

  • Eddy Vanleffe  

    J’adore l’illustration de Hulk.
    j’ai longtemps totalement zappé ces épisodes et me suis rattrapé grâce aux éditions Hachette rouge et noire…
    j’aime bien le thriller d’espionnage/action/fantastique centrée sur the Beast.
    On sent u ne époque plus malléable quant aux frontières du genre super héroïque.
    Pour les Avengers, je dois confesser ne pas trop aimer les planches de Don Heck, c’est souvent peu inspirant contrairement à du Steranko, Colan ,Adams ou même du Rick Buckler (excellent sur DEATHLOK)
    sinon je n’ai jamais lu les épisodes des Avengers (je ne suis pas un historien des Avengers) et ces histoire de retour en enfance, de mort/retours, de jumeaux maléfiques, c’est pas mon versant préféré du genre.

    • Présence  

      Herb Trimpe : j’ai encore un peu de mal avec ses dessins. Je n’y vois pas toujours ce qui a pu inspirer Mike Mignola.

      Rich Buckler : je l’ai également trouvé excellent sur Deathlok, scénario & dessins.

      https://www.babelio.com/livres/Moench-Deathlok-Integrale-tome-1–1974-1983/1366847/critiques/2811933

      Le retour à l’enfance / à l’âge adulte : je commençais à lire les X-Men et je ne comprenais rien à cette page de l’épisode 104 dans un Spécial Strange, où Eric le rouge ramène Magneto à l’état d’adulte. Qui c’est ce Magneto ? Pourquoi il est enfermé en tant qu’enfant ?

      • Eddy Vanleffe  

        C’est vrai qu’il a fallu »accepter » ce retour express à la vie adulte…mais gamin je passais outre .En comics je n’ai JAMAIS commencé quoi que ce soit au début à l’époque.
        je le raconte souvent mais quand j’ai eu mon premier Strange c’est James Rhodes Iron Man. Pour moi Iron Man c’est lui qui possède des migraines à force de porter l’armure et on voyait de temps en temps Tony en mode clodo dans la rue s’amouracher d’une autre clocharde enceinte jusqu’aux yeux.
        Je ne savais rien de ce qui avait poussé Tony là…et donc oui on est à des milliards de kilomètres du MCU.
        Gwen et Jean étaient mortes et ce n’était que des fantômes qui hantaient les flashbacks. je ne savais rien de leur histoire…
        il y a un truc bizarre parfois en comics, valable quand on est gamin: le kiff passe avant la compréhension.

        • Présence  

          Mon expérience fut également d’être plongé en plein milieu avec Spécial Strange 16, alors que les X-Men partent pour une odyssée spatiale pour sauver la réalité et le cristal de M’Kraan. Je ne pouvais absolument pas imaginer à quoi ressemblait cette équipe dans un contexte ordinaire, et je n’avais accès à aucun numéro avant. Je reprends ton expression : le kiff passe avant la compréhension.

    • Jyrille  

      C’est vrai que la pleine planche CRY HULK CRY HAVOK est chouette. Dans le découpage, on dirait vraiment une planche sortie d’un Eery and Creepy, non ? Ou d’un Weird Tales ?

      Tu as raison Eddy quand tu parles de kiff avant de compréhension. D’ailleurs c’est un peu ça que je reproche, depuis longtemps maintenant, aux spectateurs chipoteurs…

      • Présence  

        C’était la représentation plus classique de Hulk, en tout cas celle des années 1970 : une carrure déjà plus imposante que celle d’un être humain, une coupe de cheveux en bataille, une façon très bizarre de montrer les dents (il faut que je grimace pour ne découvrir que mes dents du haut), et un espace très grand entre la lèvre supérieure et la base du nez.

        Je n’ai pas trop suivi la carrière d’Herb Trimpe (1939-2015). En allant consulter wikipedia, je viens d’apprendre qu’il a fait toute sa carrière chez Marvel de 1967 à 1996. Par la suite, il n’est revenu au comics que pour BPRD: The War on Frogs (la série dérivée de Hellboy, de Mike Mignola) et une histoire courte (8 pages) toutes les deux en 2008.

  • Fletcher Arrowsmith  

    Bonjour Présence,

    merci la review très complète de cet EPIC. Il y a quelques années c’était typiquement le genre de publication sur laquelle je me serais rué dessus, rien que pour avoir une exhaustivité des aventures des X-Men.

    Moins intéressé désormais. Déjà au niveau dessin je n’y trouve pas mon compte. Puis j’ai déjà lu certains de cet épisodes et enfin côté scénario plus du tout ma came. Je n’ai jamais lu la transformation en top moumoute fourrure de Hank, mais cela ne me manque pas.

    J’aime bien les EPIC Marvel. Ils arrivent en France chez Panini et c’est une bonne nouvelle. J’en ai quelqu’un.

    Celui là reste un monument au niveau patrimoine, un sorte de chainon manquant complet entre X-Men 66 et Giant Size X-Men (non JB, retiens toi, on ne parle pas ici des HIDDEN YEARS de ton chouchou canadien).

    Les épisodes de Captain America sont très intéressants mais pas pour les apparition d’X-Men 🙂

    Ceux des Avengers sont poussifs et les dessins de Don Heck ont mal bien vieilli. D’une manière générale, c’est compliqué de lire des vieux épisodes avec Magneto, surtout cette période, car il est décrit sans aucune nuance.

    A la rigueur OK pour les récits avec Spider-Man mais plus pour le monte en l’air que les mutants.

    • Eddy Vanleffe  

      J’ai pas un mauvais souvenir des Hidden Years, moi… je trouvais le père Byrne en forme au niveau du dessin…. au scénar, c’était sans queue ni tête mais qui osera critique cette série depuis DEADLY GENESIS et ses mutants envoyé à la mort en dix pages auxquels Xavier n’a jamais rendu hommage de sa vie…

      • Fletcher Arrowsmith  

        Hidden Years : j’ai terminé de les relire en début d’année. Parfois l’encrage de Tom Palmer mange un peu les crayonnées de John Byrne. C’est assez inégal même graphiquement avec parfois des planches trop confuses, trop chargé bien que restant très lisibles. Côté scénario c’est sympa sans plus mais quelques part encore au dessus que bien d’autres récits sur les mutants. On sent la volonté de bien faire, d’écrire la série comme un sérial, de donner du corps aux personnages dans un cadre très exigu.

        • Eddy Vanleffe  

          même opinion…pas génial mais finalement très correct!

  • Bruce lit  

    Ah j’aimerai bien un focus sur HIDDEN YEARS.
    J’ai cet Epic Collection qui est bien tendu réservé aux complétistes la plupart des événements s’y passant étant désormais obsolètes : le corps de Magneto, la transformation de Hank qui va au delà de la suspension de crédibilité : une potion chimique irréversible dans le monde Marvel (vraiment ?) qui du coup s’estompe en fonction des événements (je redeviens humain, je redeviens singe-lion-cheval-éléphant)
    Hank fait partie des personnages massacrés par les nouveaux auteurs X. Il était l’ancre moral des Xmen avec Ororo et Diablo.
    Dans ces histoires j’aime bien le récit de sa transformation qui comme le souligne Eddy est à la jonction du supe et de l’horreur.
    Ne pas lire ces récits à l’époque ne me manquait pas. On avait un résumé en images bien plus pertinents que 22 pages de blalabla.

    • Présence  

      En tant que vrai complétiste, je ne pouvais pas comprendre dans les années 1980 et 1990, pour quelle raison ces épisodes ne m’étaient pas accessibles. Il FALLAIT que je les lise !

  • Jyrille  

    Et bien c’est un omnibus ou quoi ? Il y a un sacré nombre de numéros là-dedans ! Bon bien sûr je ne lirai jamais ça mais merci, encore et toujours, pour ma culture. Déjà je ne comprends pas comment on peut compiler autant de séries différentes dans un tome X-MEN sans aucun titre X-Men. C’est étrange (strange) non ? (ou alors c’est parce qu’il y a toujours un personnage de l’équipe dans les histoires ?)

    Tout comme le fait qu’il n’y ait pas d’étoiles pour noter d’ailleurs. Strange.

    Les scans sont assez repoussants je trouve. Sinon, rien à ajouter, ce n’est pas pour moi du tout.

    Rien à voir, je me suis offert le nouveau McKean, RAPTOR (et hop un Futuropolis en plus) : https://www.futuropolis.fr/9782754832939/raptor.html

    Dire que je dois encore lire CAGES et BLACK DOG…

    • Eddy Vanleffe  

      étrangement ce volume ‘qui correspond peu ou prou à une intégrale X-Men 1972-1975:
      https://www.bedetheque.com/BD-X-Men-L-integrale-Tome-23-X-Men-L-integrale-1972-1975-176679.html

      la série avait été annulée (c’était un bide dans les années 60) et les personnages intervenaient à droit et à gauche…l’idée s’est faite de compiler ces épisodes pour faire le lien entre la première et la seconde période qui démarra par le fameux GIANT SIZE X-MEN 1

      • Présence  

        Je ne l’aurais pas mieux dit. Et puis la continuité ! Comment Hank McCoy devient un individu à fourrure ? Comment Magneto se retrouve ravalé à l’état de bébé ? Je DOIS savoir. 😀

        Rien que de penser que Magneto a été incarcéré pendant une deuxième enfance, à l’insu de tout le monde, par Charles Xavier me retourne l’esprit. 🙂 Maltraitance infantile.

    • Présence  

      L’éditeur Marvel a choisi d’appeler ce type de recueils : Epic Collection, 400 pages ou plus d’une tranche de parution d’une série. Celui-ci sort du lot car, comme tu le soulignes, ce ne sont pas des épisodes de la série X-Men, mais des épisodes épars devenus cultes dans la continuité de l’équipe, ne serait-ce que la 1ère apparition de Wolverine, au départ totalement déconnecté de la communauté des mutants. Claremont a même dû expliquer quelle est la mutation de Wolverine, pour justifier qu’il fasse partie des X-Men. Des trucs de fans, tout à fait pour moi. 🙂

      J’ai soumis les articles sur Black Dog, et sur Raptor à Bruce, deux lectures extraordinaires, à la hauteur de ce que j’attends d’un créateur comme Dave McKean.

    • Présence  

      PS : pas d’étoiles, parce que je ne sais pas comment faire la part entre la qualité relative de la narration, et l’intérêt patrimonial, sans oublier mon intense satisfaction d’enfin pouvoir lire ces épisodes dans l’ordre.

  • JP Nguyen  

    Je crois que dans l’ensemble, je n’ai lu que la première apparition de Wolverine, publiée en VF notamment dans un Strange Spécial Origines.
    Je ne suis pas complétiste au point de me mettre en quête de ce recueil, même si j’ai fait quelques rechutes old-school ces derniers mois (avec un epic de Marvel Two In One, entre autres)

    • Présence  

      Comment je suis fier de moi !!! Je n’ai pas craqué pour le Epic Marvel Two-in-One (bon, vaut mieux pas que je donne la liste de ceux pour lesquels j’ai craqué…).

      J’avais déjà les deux épisodes de Hulk avec la première apparition de Wolverine dans les albums Hulk en VF, publiés par Arédit/Artima.

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