Interview Marc O
Propos recueillis par BRUCE TRINGALE
1ère publication le 21/04/23 – MAJ le 01/09/23
On n’avait plus eu de disque si persifleur depuis le 1er album d’Alister. Glam, pop, rock, Marc O touche à tous les styles avec étincelance accompagné par des musiciens légendaires, notamment Dave Richmond, le bassiste de Gainsbourg sur Melody Nelson. C’en est trop ! Il fallait rencontrer ce spécimen, le sortir de l’ombre pour en parler chez Bruce Lit !
Cher Marc, peux-tu te présenter à nos lecteurs ?
Bien sûr… Peut-être qu’un bon départ pour les présentations serait de lire le reste de l’interview.
Ton CV mentionne des collaborations avec Paul McCartney, Ringo Starr, Glenn Matlock (Sex Pistols) !
(Rires…) Je n’ai jamais collaboré avec les Beatles… par contre, des rencontres importantes avec ces musiciens d’exception, sûrement ! J’ai passé un week-end à la campagne avec Paul, Ringo, sans oublier Barbara Bach ! (mon grand crush amoureux, au moment même où je l’ai vue dans « The Spy Who Loved Me » à l’âge de 8 ans). C’était à l’occasion du mariage d’un ami commun, John Hammel. Il était le guitar tech de Steve Marriott et ensuite il a travaillé avec Paul pendant plus de 40 ans.
Après avoir essayé de comprendre tous les secrets des Beatles en ce qui concerne la composition, arrangements, réalisation artistique, techniques d’enregistrement, instruments utilisés, les choix vestimentaires, coupes de cheveux, drôleries des interviews etc… je rencontre Paul… et Ringo !?? Et là, je vois deux hommes d’une simplicité déconcertante qui vous mettent à l’aise dès le premier mot partagé. Au point de te faire oublier aussitôt qu’ils ont juste marqué la planète entière (rires). Ça c’est une grande rencontre qui vous reste gravée à vie. Quant à Glenn, on se voit dans le circuit de la scène rock alternative de Londres. C’est un grand fan de Jacques Brel… C’est ce que j’adore à Londres, pouvoir échanger de longues conversations sur Brel avec le bassiste des Pistols, qui y aurait pensé ?
On retrouve aussi Christophe Deschamps à la batterie : Jacques Dutronc, Frédéric Lo mais aussi (et surtout) Jean-Jacques Goldman !
Oui Christophe, c’est un de mes ami les plus chers. On s’est rencontré il y a presque vingt ans quand j’étais en tournée en France avec mon groupe Plastic Heroes. On a tout de suite cliqué en partageant notre amour pour les groupes anglais et le merchandising à l’effigie de la reine d’Angleterre (rires). Depuis il a participé à beaucoup de mes projets musicaux à Londres, notamment Plastic Heroes, Prude, Belle Scar, Marc O… en donnant toute son excellence à chaque fois. C’est un musicien unique, et la musique française lui doit beaucoup !
Voilà bien longtemps que j’n’avais pas écouté un disque aussi persifleur. La dernière fois je crois que c’était pour le 1er album d’Alister il y a 15 ans !
Disons que ça doit être une question de pudeur… aussi bien chez mon frère qui est l’auteur des textes, dans le recul qu’il a en parlant de sujets sérieux, que chez moi dans ma manière de balancer les textes avec un degré plutôt élevé d’autodérision, tout en laissant planer un doute chez l’auditeur quant à savoir si je déconne ou pas. Il n’y a rien qui m’ennuie plus que la sincérité au 1er degré.
Déjà la pochette qui évoque le graphisme à la Pulp !
Ah ouais… super, mon inspiration était autre pour le graphisme, mais je prends ça comme un compliment. J’adore Pulp, et Jarvis est un vrai prince du persiflage !
Ensuite, le son : la production est monstrueuse, démentielle ! Ce n’est plus un disque mais un laboratoire !
Eh bien là, ça te donne une idée de ce qu’il se passe au quotidien dans la tête d’un mec hyper dyslexique ! Avoir des centaines d’idées qui se bousculent et qui sautent d’une place à l’autre comme le mouvement aléatoire de particules.
J’ai trouvé dans la production et le travail en studio un médium qui m’aide à me structurer. Il m’est impossible d’aller de A à B quand je fais un truc, il faut que je me frappe tout l’alphabet (rires…) jusqu’à ce que j’en oublie même l’idée initiale, c’est usant. Mais au fil des années et grâce à la réalisation d’albums, j’ai appris à ne plus ignorer ces endroits imprévus ou j’atterris à coup sûr sans le vouloir, mais plutôt à les utiliser et à en faire quelque chose qui a un vrai sens artistique. Tout au moins, pour moi ! Et c’est comme ça que naît un album comme “L’homme de l’ombre”.
J’aime mélanger les technologies modernes et anciennes. J’ai une grande collection d’instruments vintage que j’utilise avec les systèmes d’enregistrement les plus modernes. Néanmoins, je ne cherche jamais à produire mes albums personnels en voulant être dans le son du “tout de suite”. Avec l’expérience, je me suis aperçu que c’est le meilleur moyen de faire un album qui ne sera plus dans le coup l’année d’après. En revanche, je m’applique plutôt à faire des albums qui s’inscrivent dans une tradition stylistique qui me parle, et mon travail de producer et de leur donner un son des plus intemporels.
L’album s’ouvre avec L’homme du monde je crois que c’est bien la 1ère fois que j’entends une chanson construite sur les grandes théories économiques et autant de breaks !
Alors là, tout le crédit revient à mon frère. Bruno Pons Levy, qui a écrit l’intégralité des textes de l’album. Bruno est un écrivain exceptionnel et un esprit extrêmement singulier. Alors bien sûr, quand on a décidé d’écrire cet album ensemble, lui les textes, moi la musique, il n’a pas pu s’empêcher d’aborder des sujets aussi improbables, pour un album de rock’n’roll, que peuvent l’être les grandes théories économiques, le flou entre les mondes réel et virtuel, la dynamique de genre, l’inégalité et l’abus de pouvoir, la nature du paradoxe, le narcissisme, le nationalisme et le multiculturalisme, l’ambivalence de la nature humaine avec des personnages centraux tel que Erwin Schrödinger, ou encore Raymond Aron, Julien Assange??! Et moi, merde… comment je vais chanter tout ça ? Alors j’ai décidé de le déstabiliser à mon tour en écrivant des musiques plutôt improbables pour de tel sujets, tout en gardant mon essence propre qui vient du rock’n’roll et plus ou moins le format d’une chanson.
En ce qui concerne “L’homme du monde”, Bruno établit un parallèle entre le principe de superposition de Schrödinger et les systèmes économiques globalisés. À savoir que le système est à la fois vivant et mort, mais quand on renverse la question de l’anti-globalisation, ce qui est paradoxal c’est d’être protectionniste uniquement quand ça nous arrange. La flexisécurité pour moi, mais les petits esclaves chinois pour moi aussi. Il nous laisse là une grande porte ouverte à réflexion.
Musicalement, je me suis fixé le challenge de faire une chanson qui stoppe à chaque couplet et malgré ça, le flot général de la chanson n’arrête pas de s’épaissir. Aussi le titre tient du début à la fin avec une guitare acoustique et une voix comme une folk song en juxtaposant ces sons industriels, presque menaçants de machines analogiques et digitales pour illustrer ces deux mondes. Un vrai pop hit quoi ! (rires…)
Le fondu des bas-fonds d’écran sonne comme du Dutronc electro. Tu reproduis même dans ta pochette la pose de son premier album !
Ah là oui, un grand monsieur ! Il fallait que je lui rende hommage d’une manière ou d’une autre dans mon premier album chanté en français. Jacques Dutronc pour moi est le Beatle français. Il a tout compris, les chansons qu’il a écrites avec Lanzmann parlent à tous les âges et à chaque génération. Son autodérision est sans prix et sa manière de délivrer les textes est la perfection même. Et il reste le cool du cool encore aujourd’hui. Il est le chanteur français préféré de mon fils qui a seulement 6 ans. (Enfin… après moi quand même !)
Le Dissymètre est un morceau complétement fou : c’est une jam jouissive du Gainsbourg sixties et le Alice Cooper de Love It Death !
Ouais, et en passant par les Suprêmes et les Who… J’imagine que tout ce qui nous nourrit au long d’une vie, une fois bien digéré, ressort sans efforts dans sa forme nouvelle. Et en l’occurrence ici, une forme plutôt folle. On y retrouve aussi mon vieux pote Sami Yaffa, bassiste des New York Dolls qui a joué sur la majeure partie de l’album.
Dans “Le Dissymètre” nous retrouvons le protagoniste de “L’homme de l’ombre” qui est placé en hôpital psychiatrique sous la surveillance de Hermann Rorschach lui-même. Et là, il essaye de cacher une liaison secrète qu’il entretiendrait avec la femme du grand psychanalyste (rires). Ce qu’il y a d’intéressant c’est que tous ces sujets traités et ces explosions sonores parlent toujours à un auditeur en relation avec son propre vécu. C’est pour cela que souvent ça lui évoque des références autres que celles qui ont pu inspirer les auteurs et musiciens. À ce moment, tout ça ne nous appartient plus. Les chansons font leur propre chemin !
Les titres de tes chansons sont plus extravagantes les unes que les autres : Le Dissymètre, Rendons le leurre, Le triangle au carré, Métalogue, Le Casanovice.
Oui là encore, c’est l’esprit très singulier de mon frère. Bruno arrive toujours avec des mots qui pour la plupart n’existent pas dans le dictionnaire et pourtant, très évocateurs. Ou bien des jeux de mots qui dissimulent de multiples sujets, très forts et importants comme “Rendons le leurre” qui parle des préconceptions de la laideur, du racisme, de l’antisémitisme, des qualités féminines remises en question… De ce que beaucoup de gens subissent du fait de ces leurres.
Attention ! Sur deux de tes titres, Dave Richmond le bassiste historique de Serge Gainsbourg vient faire gronder la basse de Melody Nelson !
Aaah… Quelle personne magnifique, Dave Richmond ! Il joue sur la chanson que je chante avec ma femme Belle Scar. “Le test de la femme à barbe” est une chanson qui explore l’humanité commune aux deux sexes biologiques. La beauté des mots m’a tout de suite donné l’envie de l’interpréter comme une poésie rythmique sans mélodie, et y construire toute une structure harmonique complexe construite en miroir comme le texte l’est, et qui donnera tout le sens mélodique au morceau. Ça m’a fait penser à “Jane B” la chanson de Serge Gainsbourg qu’il a écrite autour d’une musique de Frédéric Chopin.
La basse jouée par Dave est exceptionnelle dedans et je ne pouvais considérer personne d’autre que lui pour jouer sur ce titre. Il est arrivé à mon studio avec sa basse originale sur laquelle il a enregistré tous ces morceaux légendaires qui ont bercé nos vies. Et là, sous mes yeux sa magie s’est matérialisée une fois encore ! C’était un moment clé pour moi, en tant qu’artiste, et en tant que producer quand il m’a dit que c’était la première fois qu’il avait eu envie de collaborer avec un artiste français depuis ses années avec Gainsbourg… Puis, au moment où j’ai vu son visage s’illuminer en entendant son “clicky sound” comme il l’appelle, son fameux son de basse si reconnaissable, en me disant que beaucoup d’ingénieurs avaient essayé de le reproduire à travers les années sans jamais vraiment y arriver mais que je l’avais ressuscité à la perfection ! Ça, c’est plutôt cool… non ?
Et puis il y a cette mélodie à la Ennio Morricone !
Oui, s’il y a Iggy qui est gravé dans mon ADN pour son panache extraordinaire et son insaisissabilité, il y a aussi Ennio Morricone pour sa dimension épique, ses mélodies passionnées avec ses choix d’instrumentation qui contrebalancent. Morricone est l’inspiration à l’état pure.
Pourquoi chanter en français avec toutes ces influences anglo-saxonnes ?
J’ai vécu autant au Royaume-Uni qu’en France maintenant et je navigue avec deux cultures bien vivantes et non pas entre l’une et l’autre.
Et puis, quand je suis arrivé en Angleterre dans ma vingtaine, parachuté au cœur de la Brit pop et naviguant sur les scènes rock alternatives, j’étais curieux de comprendre pourquoi les Anglo-Saxons n’entendaient pas le rock français ?? Ou plutôt le rock chanté en français. Alors, le jeune mec fougueux et surchauffé que j’étais s’est dit : Il faut changer cela !
J’ai alors compris que le rock faisait viscéralement partie de la culture américaine et anglaise. Ce n’est pas un genre musical que tu joues, c’est une musique que tu vis, une culture à part entière et là, peu importe dans quelle langue tu la chantes. Puis, bien que des années ont passé, je suis toujours aussi fougueux et insolent (rires). Alors mon frère et moi on s’est dit : « Allez vlan ! Prenez celui-là en français ! »
J’ai appris récemment par mon attaché de presse anglais que « L’homme de l’ombre » est le premier album chanté en français dans son entièreté qui a été salué par l’ensemble de la presse musicale anglaise. J’espère que cet effort sans filet ouvrira une porte outre-manche a beaucoup de musiciens en France de grand talent qui s’expriment dans la langue de Molière.
Métalogue est un hommage assumé au Funtime d’Iggy Pop.
Je crois que tu fais plutôt allusion à la chanson “Le triangle au carré”. “The Idiot” d’Iggy doit être mon album favori de tous les temps. Il m’a marqué jusqu’au corps. Et chaque chanson que j’écris a toujours un peu de cet album dedans. Avec “The Idiot”, Iggy & Bowie ont atteint le point culminant de ce que signifie pour moi le Rock’n’roll. A true master piece ! Quant au texte, Bruno s’attaque au nationalisme et au fascisme européens, un sujet qui ne nous laisse pas tout à fait indifférents sachant que notre mère est une survivante de l’Holocauste. La chanson explore le fait que l’expatrié est doté de plusieurs cultures vivantes et non pas d’une fraction de culture ici et là.
L’homme de l’ombre est un titre plus sombre, mélancolique qui dénote avec le reste de l’album.
En effet, c’est une fable sur un pervers narcissique qui tue son auteur parce qu’il ne supportait plus de se sentir vivre dans son ombre, bien que ce soit lui qui est dans la lumière. Là, on n’fait pas dans le cocooning (rires). La chanson parle de la remise en cause du principe d’autorité. La contestation de l’autorité a été l’un des grands thèmes du rock. Mais ici, Bruno explique qu’il est plus important de dénoncer l’injustice que l’autorité, et que l’on trouve plus rapidement sa place dès l’instant qu’on ne cherche plus à ravir la place d’un autre. C’est le titre que je préfère chanter sur scène, quand je suis dans la lumière si tu vois ce que j’veux dire (rires…).
Des projets de scène ?
Oui, je viens à Paris pour faire un showcase acoustique (ou presque) exclusif et séance dédicace de l’album pour Gibert Disc le 13 mai prochain au 34 boulevard St Michel, c’est à 17:45. VENEZ-Y DONC ! Organisez les bus, les charters, les scooters et planches à roulettes et on s’retrouve chez GibertDisc pour un bon moment ensemble !
La découverte d’un artiste dont je n’ai jamais entendu parler, avec une interview cousue main : c’est toujours un plaisir.
[…] mais aussi (et surtout) Jean-Jacques Goldman : respect, placement de la référence à une vitesse record, respect. 🙂
L’homme du monde – J’ai décidé de le déstabiliser à mon tour […] le challenge de faire une chanson qui stoppe à chaque couplet et malgré ça, le flot général de la chanson n’arrête pas de s’épaissir : très impressionnant comme exercice, et j’ai trouvé que ça marche plutôt bien, avec ces arrêts impromptus.
L’autodérision de Jacques Dutronc est sans prix : c’est également ce que j’aime chez lui.
Le dissymètre – Une jam jouissive du Gainsbourg sixties et le Alice Cooper de Love It Death : à nouveau une construction surprenante, bancale comme concept, mais qui fonctionne très bien.
Le test de la femme à barbe : je comprends mieux la référence à Serge Gainsbourg en écoutant cette chanson.
Pourquoi chanter en français avec toutes ces influences anglo-saxonnes ? – Et c’est à ça que je reconnais les interviews de Bruce : exactement la question qui me trottait inconsciemment en arrière-plan dans ma tête, sans réussir à la saisir ou à la formuler. Une réponse aussi personnelle qu’intéressante.
Le fondu des bas-fonds d’écran : ma chanson préférée parmi celle proposée.
Merci pour cette découverte.
J’ai lu avec intérêt cette interview ce matin dans les transports mais je n’ai pas encore tenté l’écoute. Je voulais lui donner sa chance dans les bonnes conditions.
Dans les réponses, ce qui m’a titillé, c’est la présence de jeux de mots dans les textes et puis aussi, des phrases comme : « J’imagine que tout ce qui nous nourrit au long d’une vie, une fois bien digéré, ressort sans efforts dans sa forme nouvelle. »
Quoique, un esprit chagrin pourrait prendre exactement cette phrase pour s’en servir d’excuse pour faire de la merde…
Allez, promis, entre deux cartons ce WE, je tente une écoute attentive et je reviendrai t’en dire ce que je pense, Mister Brucie…
C’est fou : je n’ai jamais entendu parler de ce chanteur avant. Au début je me demandais si c’était réel, tant les références et les noms prestigieux fleurent la légende. Mais non, tout est vrai. Je ne sais pas comment faire sonner une basse comme celle de Dave Richmond mais vraiment j’adorerai. Cela fait très très longtemps que je me pose la question et que j’adorerai avoir ce son de basse. Bon je devrais peut-être casser la tirelire très fort donc bon.
Sinon comme d’hab super interview mais, comme JP, je n’ai encore rien écouté (mais j’ai bien ajouté l’album dans mes favoris Spotify pour plus tard) donc je repasserai quand j’aurai plus de disponibilités mentales.
Ah et j’ai écouté le dernier Metallica sinon. Il est long. Trop.
72 seasons : écouté deux fois pour l’instant, ça passe tout seul. Des sonorités typiquement Metallica rappelant des morceaux des albums précédents, des chansons assez copieuses qui permettent de bien s’installer dedans. Pour l’instant, un bon album à mes oreilles, peut-être parce qu’il correspond à ce que j’attendais.
Ah oui c’est du Metallica typique, qui essaie clairement de revenir à ses origines (avec un son encore meilleur ou presque) mais rien ne m’a retenu l’oreille. J’ai surtout ressenti une longueur éreintante. Mais c’est possiblement un bon disque.
Je déteste le nouveau disque de Metallica. C’est long, poussif, des démos surproduites. A vrai dire, le groupe ne m’intéresse plus beaucoup.
Nuit.
Bon j’ai essayé de lire l’itw ce matin. Je ne suis pas rentré dedans malgré le fait qu’elle soit parfaitement menée dans un style très gainsbourgien.
J’y reviens donc dans la nuit et bien ce n’est guère mieux. J’accroche pas. Trop de références pour moi. Je me sens dépassé et sans accroche sonore pour me donner envie.
C’est pointu mais je pense que ce ping pong verbal va en régaler certain. Et c’est tant mieux.
A part éventuellement le test de la femme à barbe, MARC O ce n’est pas pour moi.
Ah si j’ai apprécié les éléments de réponse sur la production, sur le son.
J’ai écouté les titres ici. J’aime bien. Mais comment fais-tu, chef, pour découvrir ces artistes dont je n’entends jamais parler ?
L’homme du monde : sonne vraiment très Gainsbourg et en effet le texte intrigue. J’aime beaucoup l’explication de la création du titre par Marc O. Assez remarquable.
Le Dissymètre : bien cool, surtout que je suis complètement d’accord avec lui sur Dutronc. Et les titres des chansons que tu cites par la suite, avec ces jeux de mots, collent bien à cet esprit (Casanovice c’est génial je trouve).
Le test de la femme à barbe : encore une fois, après avoir réentendu Variations sur Marilou pas plus tard qu’hier soir, je vois bien les filiations.
Le fondu des bas-fonds d’écran : fin du voyage en Swingin London, ça sonne super bien il faut avouer. Donc merci pour la découverte, me reste plus qu’à écouter l’album.
Je tente de garder l’esprit en éveil notamment la nouvelle scène française qui est juste remarquable.
Meri pour ton écoute. L’univers de MArc O le mérite.
Un album fabuleux ! Des textes, des riffs, des sons et une production qui procurent des plaisirs sans cesse renouvelés !! Enfin de l’émotion et de l’intelligence !! Et un artiste avec un vrai univers !! Bref un régal !! Merci Bruce pour cette fantastique découverte !!
Bienvenue Manu et merci pour ces mots.
Le webzine est riche en interview rock, tu peux tout trouver ici : https://www.brucetringale.com/tag/presse/
Enjoy !