La dernière farce de Tim Sale (BATMAN : THE LONG HALLOWEEN SPECIAL)

BATMAN : THE LONG HALLOWEEN SPECIAL écrit par Jeph Loeb et dessiné par Tim Sale.

Un article de FLETCHER ARROWSMITH

VO :  DC COMICS

VF : inédit (pour l’instant ?)

Cet article portera sur le dernier travail du regretté et génial Tim Sale qui nous a quitté le 16 juin dernier.

Une dernière sucrerie ?
© DC comics

BATMAN : THE LONG HALLOWEEN SPECIAL est un one shot de 48 pages, paru le 12 octobre 2021 à l’occasion des 25 ans de la maxi série BATMAN : THE LONG HALLOWEEN.

Contrairement aux autres comic books sur Halloween produit par le duo, ce BATMAN : THE LONG HALLOWEEN SPECIAL s’inscrit dans la continuité de BATMAN LONG HALLOWEEN et sa suite DARK VICTORY. Tornado propose un article complet sur le sujet ici même. Confectionné pour les 25 ans de la maxi série, Jeph Loeb sans forcément forcer son talent, propose une agréable prolongation et nous donne exactement ce que nous sommes venu chercher. Et puis l’exercice n’était pas si facile, car il fallait de ne pas contredire les deux maxi saga précédentes et surtout décevoir tous ceux qui ont rêvé- devant les planches de Tim Sale. The Long Halloween fait partie des récits référence sur Batman, de ceux qui ont enthousiasmé lecteur et critique, donnant par ailleurs une suite aussi ambitieuse BATMAN : DARK VICTORY, des one shot sur Halloween ainsi que spin off CATWOMAN WHEN AT ROME sans compter toutes les histoires qui y ont puisé leur inspiration  Au-delà d’une nouvelle écriture des origines de Batman, elle a redéfini les relations entre les personnages notamment Harvey Dent/Double-Face, le commissaire Gordon et les relations familiales de Bruce Wayne avec la mafia de Gotham. Revenir 25 ans dessus était donc un pari ambitieux. Surtout que l’époque est aux anniversaires nostalgiques avec énormément de déchet (X-MEN LEGENDS, INFERNO, CIVIL WAR….)

Quelques mois après DARK VICTORY, Batman doit enquêter sur une série de meurtre perpétré par Calendar Man (Julian Day). Ce dernier n’a toujours pas digéré comment Holiday lui a volé la vedette pendant THE LONG HALLOWEEN et notamment l’utilisation de dates pour les différents crimes. Julian Day s’en prend à Gilda Dent ramenant au passage Double Face dans le jeu, dont la déchéance l’a amené à vivre dans les égouts avec Salomon Grundy. Pour contrer Calendar Man, Batman devra faire équipe avec Double Face mais également accepter Robin dans cette aventure.  

Magnifique planche prologue
© DC comics

Le script est somme toute assez sommaire mais il est surtout efficace ; une enquête, une histoire auto contenue, on ne s’éparpille pas. Il est également bien dans la continuité des deux maxi aventures qui précèdent BATMAN : THE LONG HALLOWEEN SPECIAL. A lire donc comme un épilogue, ou bien un court 3ème acte. Néanmoins l’écriture de Jeph Loeb propose des changements assez subtils tout en restant dans les thèmes d’Halloween. Déjà c’est noir, comme un polar, les monologues intérieurs de Batman confirmant cette orientation. L’intrigue autour de Calendar Man et des pierres précieuses flatte les côtés policier et détective de Batman, trop souvent négligés de nos jours.

 C’est également l’occasion pour Jeph Loeb de travailler les personnages et force est de constater qu’en très peu de page le scénariste de SPIDERMAN BLUE propose des caractérisations très intéressantes. Ainsi Julian Day prend sa revanche en devenant autre chose qu’un Holiday au rabais, avec un rôle de premier plan. On le découvre en gourou d’une secte au mois de l’année et Jeph Loeb dévoile des bribes de son passé notamment les raisons de sa carrière de criminel et psychopathe.

Les relations entre Batman et les autres acteurs de la justice sont au cœur du récit. Que cela soit avec Gordon, qui demande si Robin peut sortir sa nièce, Barbara pour une tournée Trick or Threat pour Halloween. Ou bien Robin, à qui Batman a encore du mal à accorder sa confiance offrant un excellent passage sur les différences entre eux et la façon d’être un justicier urbain. La présence de Robin et le soin apporté à son écriture, sur à peine quelques passages, démontre que l’on est bien dans la suite de DARK VICTORY et que Jeph Loeb en avait encore sous le capot à propos du Boy Wonder. Encore mieux, comme dans LONG HALLOWEEN la relation entre Harvey Dent et Bruce Wayne (« I miss Harvey Dent »), une nouvelle fois mise à mal, aboutie logiquement à une nouvelle coopération pour arrêter Calendar Man. Et enfin il y a Gilda Dent. Sa folie intérieure en opposition à celle extérieure de son mari. A travers elle et quelques passages Jeph Loeb semble confirmer un des plus grands mystères de LONG HALLOWEEN, à savoir l’identité du second Holiday. Au passage on notera un thème récurrent dans la production Loeb/Sale dans la relation amoureuse qui unit Gilda à Harvey. Des monstres entre eux où l’amour du couple est plus fort que tout et justifie les moyens.

Sauras-tu trouver Hulk?
© DC comics

Intéressant de voir comment Jeph Loeb décrit Bruce Wayne et son alias, Batman. Le justicier reste froid, violent mais surtout très calculateur et opportuniste. Malgré le casting et les alliances contre nature, que cela soit Bruce Wayne ou Batman, les deux faces du milliardaire révèlent une solitude pesante, dans laquelle il s’enferme. L’alliance forcée avec Harvey Dent ne seront qu’une épreuve et une souffrance de plus pour lui. Jeph Loeb fait de la transformation de Harvey Dent en Double-Face une fêlure dans la carapace de l’homme, une trahison dans l’amitié donnée que Dick, Gordon ou encore Alfred tentent de réparer ou combler en tant que fils, ami ou père.

Quelques touches d’humour bienvenues dans ce BATMAN : THE LONG HALLOWEEN SPECIAL. Comme ce moment où Robin et Barbara font Halloween, cette dernière enfilant un déguisement de … Batgirl comme un jeu de miroir bon enfant qui rappelle également que les comics sont là pour nous faire rêver et sourire. La demande de Gordon sur le toit du commissariat vaut également le détour.

Sang au lieu de peinture, poings à la place des pinceaux
© DC comics

 Et c’est comme un déchirement que l’on en vient à ces planches testaments, les dernières de Tim Sale avant son décès soudain en juin dernier.

On parle parfois d’œuvre d’art quand on évoque les dessins de Tim Sale. D’ailleurs ce dernier est l’artiste derrière les toiles de la série HEROES (déjà avec Jeph Loeb comme scénariste). Encore une fois cette approche n’est pas usurpée. Le dessinateur conçoit une atmosphère sombre et gothique propre à Gotham et en adéquation avec le récit. On est clairement dans une aventure du Dark Knight dont la représentation semble varier au gré des pages. Tim Sale démontre une nouvelle fois sa maitrise du story telling avec des alternances de splash pages et des découpages moins linéaires comme cette introduction avec un sentier traversant la planche de bas en haut, donnant du dynamisme à l’histoire, comme dans un film noir. Ou bien encore une grande maitrise des scènes de combat où l’artiste multiplie les points de vue (avec son spécial la contre plongée) tout en restant très lisible. Peu de détails dans les planches de Tim Sale ?  Non juste ce qu’il faut, avec un placement adéquat permettant à l’œil du lecteur d’avoir rapidement une belle vue d’ensemble.

Frank Miller ? Non Tim Sale.
© DC comics

Ce que l’on aime chez Tim Sale c’est également le côté cartoon de son trait. Il faut voir avec quelle maestria il représente Double-Face et son reflet dans un miroir. Un petit nez retroussé qui efface le ridicule du personnage au lieu de l’enfoncer dans la caricature. On a parfois l’impression d’être dans un dessin animé un peu fou, comme l’est cet univers délirant tournant autour d’Halloween. Cela reste un comic book avec ses couleurs chatoyantes, ses représentations parfois caricaturales et ses histoires fantastiques. Tim Sale connait la musique et nous entraine dans ses variations enchantées bien que sombres.

 Tim Sale se plait à rendre quelques hommages à certains de ces paires. Preuve en est les magnifiques planches en noir et blanc où la tétine de Holiday ressort en touche de jaune rappelant le SIN CITY THAT YELLOW BASTARD d’un certain Frank Miller grand connaisseur du caped crusader.

Quand Tim Sale sublime le visage de Double-Face
© DC comics

Enfin rendons hommage à deux autres acteurs essentiels qui contribuent à la réussite de ce one shot. D’abord le lettreur Richard Strakings qui encre un peu plus le récit dans une ambiance polar. La position des cadres (où seul Batman se complait dans son monologue intérieur) et bulles de textes sont une nouvelle preuve de l’importance d’un lettrage de qualité. Le coloriste Brennan Wagner n’est pas en reste.

Pour donner un ton halloweenesque à BATMAN : THE LONG HALLOWEEN SPECIAL la palette des couleurs utilisée fait la part belle à des tons rouge-orangé assez nuancés mais qui arrivent à contraster avec les représentations clair-obscur, allant si bien aux gris de Gotham des dessins Tim Sale. J’ai trouvé les couleurs de Brennan Wagner moins « tape à l’œil » que celle du précédent coloriste, Gregory Wright. Moins de couleurs pour un impact maximal et renforce

Une chauve-souris sur un toit brulant
© DC comics

La BO : this is Halloween par Marylin Manson

28 comments

  • Alchimie des mots  

    Ouah ! J’étais pas prêt et je ne le suis pas encore 😅
    Hâte de lire cet article, merci d’avance !!!

  • Nikolavitch  

    Hé, mais j’étais complètement passé à côté !!!!

    • Geoffrey  

      Pas faute de souvent demander à Urban sur Twitter quels sont les plans pour ce comic book pourtant ^^

  • Surfer  

    Salut Fletch,
    On commence par la BO car j’adore Danny Elfman qui est le compositeur original de cette musique pour l’Etrange Noël de Mr Jack.. Marilyn Monson (que j’aime un peu moins) en à fait une version Métal avec l’ajout des guitares électriques. Pourtant ça le fait… sa version est sympa. Sa voix et le style se prête bien à l’ambiance 👍

    Concernant le one shot que tu présentes, tout comme Niko je suis passé à côté. Probablement parce qu’il n’y a pas encore de VF.
    Merci de nous indiquer cette mini-série existe.
    J’aime bien le duo d’auteurs. Je vais donc attendre sa sortie en VF ( si cela sort un jour ) pour me la procurer.😉

  • Tornado  

    Ahhhhhh !!! Voilà un article que j’attendais avec l’impatience le plus absolue. Neeeeeeeeeeeeeeeeed !!!
    Qu’attend donc Urban pour nous publier ça fissa ? C’était pas Halloween ces derniers jours ? Genre le moment idéal ? Que font donc ces gens ??? 🧐

    Comment ça a l’air trop bien ! Voilà le Batman que je préfère, et de loin ! (qu’est-ce que ça me ferait du bien après le run épouvantable de Morrison (je viens à peine de finir le tome 7, BATMAN INC, c’est atroce !)).
    Merci de mettre en lumière tout ce que j’ai aimé dans le travail de ce duo sur ce personnage et cet univers. Même dans la relation entre Batman & Robin j’aime ce qu’ils font. C’est tellement bien écrit et mis en image. Porté par la grâce.
    Tu as raison, Fletch’, la mise en couleur a l’air particulièrement soignée et tous les scans enchantent la rétine. La disparition de Tim Sale est l’une des pires nouvelles issues du monde des comics en ce qui me concerne. Non pas que les autres départs vers l’au-delà ne m’aient pas attristés, mais lui, contrairement aux autres, il crée vraiment un manque dans mon univers personnel.

    La BO : Bon, je préfère 1000 fois l’originale (chantée par Elfman himself) mais avec les images, cette version passe très bien (sans les images, c’est assez inécoutable). Du bon taf.

    1000 et une fois merci pour cet article !!!

  • Fletcher Arrowsmith  

    Salut à tous,

    je possède ce one shot (le dernier de feu Tim Sale) car désormais je traque ces petites pépites en VO, n’ayant pas envie d’attendre une éventuelle VF, souvent dans un format qui ne me convient pas. Je ne fais plus, à de rares exceptions de séries VO (surtout pas de Marvel et DC) mais là j’aime bien le format et l’objet. De plus le côté one shot est compliqué à adapter en VF.

    Sinon content du retour de Tornado, à qui je comptais bien faire plaisir, ayant lui même critiqué une grosse partie du reste de l’oeuvre de Sale/Loeb ici même. J’apporte donc ma pierre à l’édifice..

    J’ai profité d’Halloween (mais oui que fait URBAN …) pour relire A LONH HALLOWEEN, DARK VICTORY et WHEN IN ROME (dans mes versions semic d’époque !!!!) et c’est clairement un must have. Graphiquement je découvre et re découvre les planches de Tim Sale. D’ailleurs il me semble que CATWOMAN WHEN IN ROME est étrangement absent. Je crois que je vais m’y pencher sérieusement.

    Pour la BO je préfère aussi la version original mais comme je sais qu’il y a des amateurs de Marylin sur le blog.

    • Tornado  

      Et bien en fait CATWOMAN WHEN IN ROME est chroniqué dans mon (très) long article sur les BATMAN de Loeb & Sale. Cela ne t’empêche pas, je pense, d’écrire dessus pour un article spécialement dédié à mon avis.

      • Tornado  

        (pour un article spécialement dédié à WHEN IN ROME (ma tournure de phrase était maladroite)).

        • Fletcher Arrowsmith  

          no problemo j’avais compris. Je verrais pour compléter tes propos. Mais oui cela ne serait pas mal d’y consacrer un sujet à part entière.

  • Matt  

    Oh je ne savais pas que Tim Sale était mort. Même pas si vieux que ça en plus. 66 ans. Mince…

    Moi aussi ça m’intéresse ce one shot. Dommage que ça ne soit pas encore dispo en VF. ça me donne envie de relire ses Batman.

  • JP Nguyen  

    Par rapport au Ed Piskor d’hier, voilà le genre de comics « Sale » que je préfère ! 😉

    Je l’ai lu en ligne il y a quelques mois, je ne l’ai pas encore acheté en version papier. Ma première lecture était agréable, un chouette bonus ajouté à Long Halloween et Dark Victory.

    J’aime bien le nouveau coloriste mais je n’ai pas tout à fait la même perception que toi (peut-être à cause de la lecture sur écran) car je trouve ses couleurs un peu plus saturées que celles de Wright.

    • Fletcher Arrowsmith  

      Salut JP,

      compliqué notre perception de la colorisation. Je l’ai trouvé bien adapté ici. après des versions de LONG HALLOWEEN j’ai lu et vu plusieurs, la qualité du papier jouant bien évidemment sur le contraste (papier mat ou glacé ….). comme on a ici un one-shot j’ai apprécié une palette de couleur qui va à l’essentiel tout en sachant varier selon l’environnement.

  • Eddy Vanleffe  

    Je pensais que ça avait été traduit ne serait-ce que sur une de ces multiples réédition d’un Long Halloween …
    Tim Sale est assurément un artiste regretté. il avait une patte reconnaissable entre toutes… vraiment bon.
    A lire bien évidemment.

    • Fletcher Arrowsmith  

      Salut Eddy,

      ce one shot date d’octobre 2021, il a peine 1 an. C’est surement pour cela que URBAN ne l’a pas inclue dans une ré édition car il n’a pas du y avoir une nouvelle édition de A LONG HALLOWEEN depuis.

  • Jyrille  

    Un article rondement mené Fletcher et qui tombe bien. Sûr que je me prendrais ça quoi qu’il arrive dès que ça sort en VF. Ne serait-ce que pour rendre hommage à Tim Sale. Tu décris très bien ses compositions et en effet on reconnaît l’hommage au Sin City de Miller.

    Merci donc pour confirmer que c’est auto-contenu et de qualité (mais ça je n’en doutais pas trop). J’ai découvert CATWOMAN WHEN IN ROME cette année et ce fut un délice. Une de mes tops lectures de l’année.

    La BO : sympa, ça sort d’où ? Qui a fait le clip ? Est-ce officiel, toutes ces reprises visuelles de Jack ?

    • Fletcher Arrowsmith  

      Salut Cyrille,

      alors wikipédia notre ami signale à propos de cette chanson : « This Is Halloween » was covered by the band Marilyn Manson in 2006 for the special edition release of the film’s soundtrack and subsequently included on the 2008 cover album, Nightmare Revisited.

      en cherchant un peu plus : Tim Burton’s ‘The Nighmare Before Christmas’ re-cut with Marilyn Manson’s version of ‘This Is Halloween’ for the re-release of the film in Disney Digital 3-D and 2-Disc Special Edition Soundtrack.

      Le CATWOMAN WHEN IN ROME est envoutant, avec Tim Sale jouant plus sur les pastels que d’habitude et en captant l’atmosphère romaine. Une lecture qui se bonifie avec le temps, plus je lis ce récit plus je l’apprécie en fait.

      • Jyrille  

        Merci pour tout ça Fletcher ! Je relirai ce Catwoman pour sûr.

    • Bruce lit  

      Il s’agit d’un montage non officiel fait par un fan. Manson n’était pas encore persona non grata et tout Hollywood lui mangeait dans la main. La reprise date de 2006 au moment de la ressortie en 3D de ‘The Nighmare Before Christmas’.

  • JB  

    Merci pour cet article ! Je ne suis pas particulièrement impressionné par les prouesses scénaristiques de Loeb mais le talent de Tim Sale brille à nouveau pour cet ultime tour de piste.
    PS : je dis oui pour un spécial CATWOMAN: WHEN IN ROME !

    • Fletcher Arrowsmith  

      Bonsoir JB,

      tout n’est pas à jeté chez Jeph Loeb. Je trouve que c’est un quasi sans faute dans son oeuvre en collaboration avec Tim Sale. Je viens également de relire SUPERMAN FOR ALL SEASONS, grandiose, surtout le premier numéro.

      Chez Marvel j’ai bien aimé son CABLE et ses X-FORCE, même si cela n’a pas le même impact émotionnel que ses travaux avec Sale.

      Plus mitigé sur BATMAN : HUSH par contre. Pas aimé du tout ses comics dans l’univers ULTIMATE ou encore SUPERMAN/BATMAN.

      • JB  

        Superman for all season : l’analyse sur Superman est bien, l’histoire avec Luthor ou la fan obsédée par Superman, bien plus quelconque à mon avis.
        Je trouve également Hush très surfait. Niveau « couleurs », je suis assez peu fan du Daredevil et du Captain America. Pour moi, Hulk et Spidey ressortent principalement pour leurs conclusions.

      • JB  

        Bon, après, pour ses comics plus récents, il y a eu une phase très impactée par sa tragédie personnelle, rien à dire là-dessus.

  • Présence  

    Quoi !!! Un article sur une collaboration entre Tim Sale et Jeph Loeb et qui n’est pas de la main de Tornado ??? Je ne sais pas si je vais le lire… Nan, j’ déconne.

    Une fois n’est pas coutume : je ne l’ai pas lu parce que je ne savais pas trop quoi en penser. Cet article m’a permis de me faire une idée précise : merci beaucoup. Une collaboration aussi extraordinaire que les précédentes visiblement, au plus haut niveau même, bien au-delà de Captain America White.

    On parle parfois d’œuvre d’art quand on évoque les dessins de Tim Sale […] et nous entraine dans ses variations enchantées bien que sombres. – Les paragraphes sur Tim Sale sont extraordinaires : très parlants.

  • Matt  

    Il parait que Tim Sale avait 2 projets Batman.
    Mais suite à sa mort, j’imagine que celui ci est le dernier. A moins qu’autre chose soit sorti en VO ?

    • Fletcher Arrowsmith  

      Salut Matt, c’est en effet son dernier travail sorti en VO.

  • Alchimie des mots  

    Belle chronique qui en dit long sur l’œuvre sans pour autant en dévoiler les éléments clés.
    Long Halloween, Amère Victoire sont deux opéras et ce magnifique duo nous en offre un 3e.
    J’ai toujours était impressionné par ces récits qui sont mes préférés comics tout confondus.
    Juste intrigué par ce qui est cité sur Calendar man car ce n’est mode opératoire sur les précédents comics.
    Vraiment content que ce ne soit pas une suite pour une suite mais vraiment une histoire qui tiennent la route.
    Hâte de lire la VF si celle-ci sort et je prendrai le temps de lire l’article de Tornado. Merci

  • Kaori  

    QUOI ??? Mais comment suis-je passé à côté ??? Bon en fait, je sais, je ne pensais pas du tout que c’était une sorte d’épilogue, juste une réédition agrémentée de bonus…
    Rah il faut que j’aille lire ça !! Mais avant, il faut que je relise les premiers opus…

    Rah merci pour cet article, je serais complètement passée à côté sans toi, Fletch !
    Et ce que tu en dis donnes vraiment envie de le lire…

    J’espère qu’Urban le sortira en VF, pourquoi pas à l’occasion d’une réédition pour faire un ensemble…

  • Bruce lit  

    Je suis tout à fait d’accord avec le fait de parler d’œuvres d’art quant aux planches de Tim Sale. Espérons que ton article donne des ailes à Urban.

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