Le crépuscules des idoles (St Seiya : Hadès 3/3)

 

ST SEIYA : HADES 3/3

En avant, BRUCE LIT !

Divine Idylle ©Toei Animation ©Masami Kurumada

Divine Idylle
©Toei Animation
©Masami Kurumada

Cet article portera sur la conclusion animée de la célèbre série ST SEIYA (LES CHEVALIERS DU ZODIAQUE). Un peu comme les STAR WARS, ST SEIYA est découpé selon les arches narratives suivantes :

– 1 – La saga du sanctuaire
a/ Les chevaliers noirs
b/ Les chevaliers d’argent
c/ Les chevaliers d’or

-2 – La saga d’Asgard

-3- La saga de Poséidon

4- La saga d’Hadès

Il faudra attendre 2002 pour que la Toei Animation distribue au compte goutte les 31 derniers épisodes entre 2002 et 2008. Le découpage est le suivant :
a/ Le sanctuaire de Hadès 
b/ Inferno
c/ Elysion <== VOUS ÊTES ICI

ELYSION est découpé en 6 épisodes, tous disponibles sur Netflix. Il s’agit de la conclusion canonique du manga et de sa légendaire série animée.  Cet article sera uniquement basé sur l’animé.

Hadès, un Dieu narcissique et mélancolique. ©Masami Kurumada ©Toei Animation ©AB VIdeo  Source : St Seiya Fandom

Hadès, un Dieu narcissique et mélancolique.
©Masami Kurumada
©Toei Animation
©AB VIdeo
Source : St Seiya Fandom

Le mur des lamentations a été brisé par Les Chevaliers d’Or qui ont donné leurs vies pour que nos héros, Les chevaliers de bronze, puissent aider Athena à affronter Hadès en Elysion, un havre de paix qui n’a jamais connu l’enfer de la violence qui s’apprête à se déchaîner.  Alors que LE SANCTUAIRE  et INFERNO baignaient dans des ambiances crépusculaires et désespérés, la conclusion de ST SEIYA a pour cadre une « résidence privée »  pavée de fleurs et de lumière où repose le corps de Hadès qui attend sa réincarnation.

En cela ElYSION est la bouffée d’oxygène qu’attendait le Fan de ST SEIYA après 25 épisodes passés dans le noir. C’est aussi, le retour à la routine de la série alors que toute cette saga prenait son public à contre-pied, les chevaliers de bronze étant le plus souvent des spectateurs plutôt que des acteurs, des enfants face à des querelles d’adultes.

C’est justement ce nouveau rythme qui rendit HADES digne d’intérêt à sa sortie :  on se rappelle que  l’animé donnant l’impression de faire dans la répétition et la surenchère fut stoppé net en 1989 juste après POSÉIDON  et l’on retrouve tous les gimmicks de la série que l’on pensait effacés : Seiya fonce et réfléchit après, les armures détruites se reconstituent à un niveau supérieur pour favoriser la victoire ainsi qu’une certaine apologie du masochisme : plus tu souffres, plus tu deviens puissant,  les attaques qui ne marchent jamais deux fois sur un chevalier d’Athéna, blablabla.


La série recommence à déconner juste sur la fin

Disons-le net : ELYSION est l’épisode le moins réussi du triptyque HADES.  L’enjeu est immense :  il ne s’agit pas seulement  de conclure ST SEIYA mais également un chapitre qui aura pris son temps pour faire exister une intrigue, des histoires secondaires et une palanquée de nouveaux personnages. Or, si LE SANCTUAIRE et INFERNO bénéficiaient de 12 épisodes respectifs, ELYSION, qui devait être l’acmé du drama n’en a que 6, réduisant ainsi de moitié le temps nécessaire pour offrir une conclusion satisfaisante.

Tout est pourtant là pour faire de cet arc une réussite : un décor original, les armures divines et  les inquiétants Thanatos et Hypnos qui massacrent les chevaliers de bronze avant l’arrivée du big boss….au dernier épisode !
Si l’on peut comprendre que la dramaturgie exige que l’on n’en puisse plus d’attendre le méchant, on ne pourra que déplorer que le plus grand vilain de ST SEIYA n’ait droit qu’à 20 minutes de présence à l’écran.  Un vrai gâchis quant on sait que nos héros auront affronté des sous-fifres nettement moins puissants pendant des bastons homériques étalées sur 3 épisodes.

Il est flagrant, arrivé au quatrième épisode, que quelque chose ne tourne pas rond au royaume de ST SEIYA, puisque les premiers épisodes concluent la saison précédente notamment autour de la jolie évolution des relations entre Ikki et Pandore, la fleur fanée du royaume.  Il reste alors moins de deux heures à la Toei Animation pour traiter des éléments majeurs : les retrouvailles avec Seika la soeur disparue que Seiya cherchait depuis le début de la série, l’apparition des armures Divines qui achèvent de faire entrer nos amis au rang de demi-dieux, le très sympathique dialogue philosophique final entre Athena et Hadès, tout cela est fort intéressant mais trop vite mâché pour être digeste.

L'étrange relation entre Phénix et Pandore se termine sensuellement. Source Les ailes immortelles http://www.les-ailes-immortelles.net/forum/viewtopic.php?t=11972 ©Toei Animation ©Masami Kurumada ©Toei Animation ©AB VIdeo

L’étrange relation entre Phénix et Pandore se termine sensuellement.
Source Les ailes immortelles 
©Toei Animation
©Masami Kurumada
©AB VIdeo

On est loin du foutage de gueule du final d’EVANGELION : l’histoire est convaincante et offre des moments magnifiques et c’est justement là la frustration : avec 2 épisodes de plus, HADES aurait permis à ST SEIYA de tirer sa révérence avec maestria.  Mais en si peu de temps, le cahier des charges est saturé : il faut redonner à Hyoga et Shiryu leurs moments de gloire, ceux-ci s’étant contentés jusqu’à présent de cueillir les pâquerettes,  s’accoutumer à ce que Shun après son épisode de possession majestueuse redevienne un chouinard insupportable, sauver cette cruche de Saori de sa jarre (sic) et ne pas rigoler quand cette jeune fille de bonne famille revêt une armure qui lui sied à peu près aussi bien que celle d’Iron-Man sur Tante May.

L’atmosphère et l’ambiance sont toujours là et surtout Seiya notre héros tête à claque périt sous les coups du Dieu des morts pour sauver sa Déésse. C’est un moment très émouvant, un adieu réussi au chevalier souvent guidé par son impulsivité plutôt que par son intelligence, son incapacité à réellement évoluer qui n’aura d’égale qu’une persévérance admirable apte à fédérer derrière lui  ses compagnons d’armes souvent plus malins que lui mais moins habités de cette incroyable pulsion de vie. et de mort

C’est cette pulsion qui s’éteint lorsque Pégase est transpercé par l’épée de la Mort.  Notre héros meurt en Enfer pour que vivent les hommes. Il oppose au  défaitisme de Hadès qui considère qu’il ne reste à l’humanité qu’à expier ses péchés dans une ombre éternelle, une bienveillance lumineuse qui tente de réhabiliter l’homme et les barbaries commises par le plus grand nombre.
Un discours que d’aucuns jugeraient dépassé puisque Athéna ferait l’unanimité contre elle des antipescistes en considérant que du matin au soir notre existence commet des crimes insignifiants contre les insectes et la vie microscopique pour que l’homme, tel Seiya, puisse déployer  ses ailes pousser et tutoyer le divin en mettant sa vie au service des plus faibles.

Seika, la soeur de Seiya disparue revient en Madonne.  Source Saint Seiya Fandom https://saintseiya.fandom.com/fr/wiki/Seika?file=Seika141.png ©Masami Kurumada ©Toei Animation ©AB VIdeo

Seika, la soeur de Seiya disparue revient en Madonne juste pour la fin.
Source Saint Seiya Fandom 
©Masami Kurumada
©Toei Animation
©AB VIdeo

On aurait aimer renvoyer son hypocrisie à Hadès de séjourner dans un Champs-Elysée gorgé de végétation et de lumière en se proclamant l’empereur des ténèbres. Lorsque son royaume s’écroule, la fin reste ouverte : Seiya est mort, Saori et les 4 bronzes restants vont-ils parvenir à rejoindre la surface ou périr en martyrs pour que vive une planète qui leur doit tant mais qui n’a plus besoin d’eux  ?
Les chevaliers d’or sont morts, Hadès également, la guerre sainte se termine, l’histoire n’a plus lieu de continuer et offre une conclusion satisfaisante. Nous sommes dans le ton tragique de la série : Seiya périt sans jamais avoir la chance de retrouver la soeur qu’il aura passé sa vie à chercher. Plus de Power-Up, de volonté increvable ou de dépassement de ses limites. On meurt beaucoup dans LES CHEVALIERS DU ZODIAQUE et il est juste que les héros aussi.

C’est en tout cas sur cette note que je choisis de quitter les héros de mon enfance au plus-haut de leur gloire.  Car, bien entendu, tout en spin-offs, préquelles et autres « séquelles » ST SEIYA va continuer de pérenniser en alternant des déclinaisons de qualité variable de la licence auxquelles je refuse de m’intéresser, HADES étant la conclusion ultime à mes yeux.
Une histoire qui montre qu’à l’inverse de DRAGON BALL, la mort c’est du sérieux et qu’elle définit notre sens de la vie. Une vie marquée comme beaucoup par cette épopée inoubliable de jeunes chevaliers en lutte contre la résignation, l’individualisme et le déterminisme.
Repose en paix Seiya, le temps d’une aventure, la tienne, la notre,  ce monde aura été moins laid.


Le héros meurt dans les bras de sa princesse comme tout bon chevalier.

++++

Adieu mes amis. La chanson finale brillamment reprise par une charmante latine

37 comments

  • Manu  

    Je ne peux qu’approuver l’analyse : tout va trop vite et est mal orchestré dans cette série d’épisodes. Quel dommage! Et alors quand tu passes de ça aux premiers épisodes de Lost Canevas, quel choc!

    • Bruce lit  

      Je n’ai jamais vu LAST CANVAS. C’est si bien que ça ?

      • Manu  

        Regarde le premier épisode et tu vas voir le gouffre qui sépare ces 2 séries ( enfin surtout le fun d’Hadès)

        • Bruce lit  

          Oh…je sais pas…Comme mentionné dans l’article, je pense avoir fait le tour de la série. Je ne sais pas ce que j’y pourrais y trouver d’autre.
          Rien que le générique c’est les mêmes armures avec d’autres persos. Il n’y a que les 5 épisodes en VF sur Youtube si je veux regarder ça avec les enfants.

    • julien B  

      Et quand tu passes a OMEGA^^?

      • Bruce lit  

        @Julien : Omega fera la une de demain !

        • julien B  

          Ah quand même, tu as aussi un coté masochiste^^
          Saint seya gold aussi tant qu’on y est?

          • Bruce lit  

            tu as aussi un coté masochiste Fan de Seiya !
            Derrière cette boutade se cache une question existentielle chez les super héros ou dans les mangas : en quoi la colère est un power up dans toutes ces séries ? Pourquoi le mec calme et posé peut pas faire des ravages ?
            Il y a une jolie confrontation entre Hadès sous l’apparence de Shun et Athena qui laisse croiore que pour une fois, la Déesse va jouer un rôle de premier plan au de servir d’otage.
            En plus de rater sa soeur alors qu’il chouine après elle pendant tout le manga on nous dit quand fait elle était 200 m en bas du sanctuaire amnésique d’un coup sur la tête Je ne trouve pas si incohérent. Concrètement l’ensemble de la saga se déroule sur à peine 3 mois :
            10 septembre 1986 : début de la Galaxian Wars

            Mi-Octobre 1986 : Bataille des 12 maisons

            Novembre 1986 ( un mois après la fin des 12 maisons ) : Guerre contre Poseidon

            Novembre / Décembre 1986 : Guerre contre Hadès

            Source : https://www.les-ailes-immortelles.net/forum/viewtopic.php?t=2766

            Il n’ y a donc aucune incompatibilité avec le fait que Seiya n’ait pas eu le temps de chercher avec tout ce barouf aux endroits les plus élémentaires. Rappelons que l’action commence dès son retour d’entrainement.

  • Présence  

    Opposer au défaitisme de Hadès, une bienveillance lumineuse qui tente de réhabiliter l’homme et les barbaries commises par le plus grand nombre. = Un beau programme, de belles convictions, un beau modèle

    Prévois-tu de faire des articles sur les Chevaliers Noirs et les Chevaliers d’Argent ? Car d’une certaine manière, il manque le début de la saga.

    • Bruce lit  

      Non, on va s’arrêter là. J’ai dit tout ce que j’avais à dire sur la série.

  • julien B  

    Cher Bruce, comme d’habitude nous sommes daccord sur à peu près tout concernant st seya, j’avoue ne jamais regarder la suite après le suicide d’Athéna car ayant lu le manga et vu l’animé, le chapitre inferno et elysion me donnent l’impression de jouer a street fighter tellement les adversaires sont insignifiants et te donnent l’impression qu’il faut meubler jusqu’à l’apparition de Hadès (Hypnos et Thanatos font les beaux jusqu’aux apparitions des armures divines et une attaque suffira pour les tuer). En plus de rater sa soeur alors qu’il chouine après elle pendant tout le manga on nous dit quand fait elle était 200 m en bas du sanctuaire amnésique d’un coup sur la tête ON SE MOQUE DU LECTEUR ^^
    Baclééééé Elysion, toujours le scénariste plie devant les impératifs commerciaux des grosses boites.

    Quand à Seya, le ravi du village qui répond a tout par: « Pour Athéna!! , même au Mac Drive. Il porte bien son signe, un bourrin indomptable. Quand j’étais petit on voulait tous être comme lui libre et sur de lui puis on grandit et voyons que la vie c’est plus compliqué que taper très fort en criant HIHAAANNNN (« Pour Athéna » en langue bourrin). Nous avons évolué et pas lui, pré-ado éternel symbole de tout ce que le pré-ado et ado moyen japonais (public cible) ne sera jamais.

    Farewell nos sentai mythologiques, force rouge seya, force bleu Hyoga, force verte Shiryu et force rose Shun!! le force noire ou blanche Iki

  • Kaori  

    QUOI ???
    Tu es en train de me dire qu’ils ont eu le culot de montrer la soeur de Seiya et c’est TOUT ??
    Non mais c’est une blague ! Plus cruel, tu meurs…
    Et une fin comme ça te satisfait ? Ah oui c’est sombre, adulte, pas de résurrection et tout ça. Mais quand même ! Je déteste ce genre d’ironie cruelle. En général, quand il y a une quête, tu attends, tu espères le moment où elle sera atteinte ! Et là PAF.
    Y a un côté sadique là-dedans, envers les personnages mais aussi envers les lecteurs/spectateurs, c’est fou quand même !
    Toujours pas sûre de vouloir m’infliger ça… J’ai besoin d’espoir, moi !

    • Eddy Vanleffe  

      Les fins de manga sont toujours très bizarres….
      A Part Maison Ikkoku qui une fin normale ( le couple finit par se former, se marier et avoir un baby…^^), je n’en connais pas un…
      Un jour rien que pour toi Kaori, je ferais un sujet sur Cat’s Eye (Hôjô), déjà rien que pour réparer l’injustice qu’est l’animé pour le manga et ensuite parce que la fin et d’une tristesse insondable (mais avec beaucoup d’espoir paradoxalement…)
      et puis la fin de Video Girl Aï enfin TOUS…
      les japonais n’aiment pas les happy end classiques, je trouve qu’est une fraie respiration salutaire par rapport à la guimauve américaine…
      j’aime comme tout le monde une comédie sentimentale où tout le monde se fait des bisous à la fin mais j’apprécie d’autant plus le contraste très mélancoliques des asiatiques qui n’hésitent pas à frustrer le public…

      Pour la sœur de Seya je suis presque sûr d’une chose, on a tellement du gonfler Kurumada pour lui dire que c’était grille que Marine était la sœur de seya, qu’il a fait autre chose juste à la fin juste pour dire que non, c’était pas ça…^^, C’est à la limite de l chute de How I met Your Mother ce truc…

      • Kaori  

        Merci Eddy.
        J’ai hésité à généraliser sur « les Japonais », tu l’as fait à ma place 😀
        Mais c’est aussi ce que je pense : les Japonais ont un côté sadique sur pas mal d’œuvres. Je repense toujours à la vidéo d’Olivia Moore à ce sujet ^^.

        C’était pas la peine de préciser que Cat’s Eye c’est Hojo 😉
        Il FAUT que je lise le manga, je sais qu’il est bien mieux que l’animé et qu’il a une vraie fin. Je me demande vraiment ce que c’est.

        Pour en revenir aux fins, je préfère les fins suspendues, celles qui te laissent une ouverture. Pas les fins à la Lady Oscar qui ont traumatisé un certain nombre de spectateurs non avertis !
        Et puis tu as aussi tous les Rémi sans famille et autre Princesse Sarah ou Petit Lord où ils en chient un max mais finissent quand même par trouver une libération. Bon on oublie le Chien des Flandres…
        Ce sont des adaptations de classiques, mais j’ai quand même l’impression que les Japonais aiment appuyer fort là où ça fait mal…
        Mais quelque chose me dit qu’on aura l’occasion de reparler de tout ça dans la semaine…

        Ah sinon, j’ai souvent entendu parler de HIMYM en terme de référence pour les fins ratées, mais je ne l’ai jamais vue…
        Et oui ça aurait été tellement plus sympa si Marine avait été la sœur de Seiya, tout le monde n’attendait que ça !

        • Eddy Vanleffe  

          les asiatiques adorent bien plus que nous « les mélodrames », le cinéma hong-kongais en est rempli, même dans des films de comédies, des films d’actions (Voir à ce sujet les films de John Woo) etc…
          L’animation japonaise a trouvé un écho dans la littérature sociale, réaliste et romantiques du 19 e siècle. ce sont eux qui vont d’ailleurs appuyer sur les points que les version cinématographiques américaines ont tendance à atténuer.
          Lady Oscar est un bon exemple, on parle de ce qui va aboutir à la révolution française et de l’honneur d’Oscar bien consciente de ne pas parvenir à appartenir ni au vieux monde ni au nouveau. à partir de là, l’issue est inévitable. la fin est positive, puisque le peuple s’est libéré etc…
          Pour cat’s eye, il faut que je le relise pour en faire une vraie analyse, mais juste pour te faire enrager, sache que ça se passe dans le même univers que CityHunter, un personnage important fait le lien entre les deux. On apprends pourquoi, le père signait ses tableaux sous deux noms, et qui l’a trahi. Enfin on a un vrai dénouement pour le triangle amoureux Tam/Quentin/Cat’s Eye (oui tu as bien lu)… la fin, j’ai du la lire en plusieurs fois tellement j’étais embués derrière mes verres…^^.
          mais Hôjô a écrit la fin de manga qui fait aussi le plus de peine avec sous un rayon de soleil… c’est beau mais c’est triste, mais c’est beau, mais c’est triste, mais c’est beau…

        • Loïc CLÉMENT  

          Ben, c’est sombre oui et non.
          On ne voit pas vraiment Seiya mourir, il se prend une épée dans le coeur mais ce n’est pas la première fois, demandez à Shiryu le roi du SM qui s’est mangé à peu près toutes les armes de Saint Seiya dans la chaire et spécialement dans la partie Poséidon.
          Bref, évidemment que Seiya va survivre. Par contre, que ce soit dans Tenkai Hen (d’abord canon puis classé en side story) ou dans l’actuelle suite canon Next Dimension, le sort de Seiya est le même : il est lourdement handicapé par ce coup final d’Hadès. Pour faire simple, il est devenu un légume.
          Moi j’aime à considérer que la fin de Saint Seiya n’est pas cette fin précipitée, rushée d’Elysion mais cette fin magnifique de Tenkai Hen Overture qui est belle, originale, mélancolique…

          • Bruce lit  

            Oui ce n’est pas la 1ere fois…
            Mais comme je l’ai écrit tout est en place pour le rideau final. Seiya prend son épée en plein coeur, son cosmos s’éteint totalement.
            J’ai regardé ta chaine Youtube. Très intéressant. Le gars est formel Tenkai Hen est ce qui a coulé la licence. Je me suis toujours refusé à le voir.

      • Jyrille  

        Qui est Hôjô ?

        • Présence  

          Tsukasa Hōjō : mangaka, auteur de Cat’s Eyes, Nicky Larson / City Hunter, Angel Heart, F. Compo

          • Jyrille  

            Merci Présence ! J’ai cru que c’était un style de manga, au départ…

  • Eddy Vanleffe  

    Et voilà.. c’est fini….
    un peu téléphoné comme boutade…^^

    J’apprends qu’il n’y aura pas d’article sur les chevalier d’argent…
    c’était ma partie préférée…
    Il va falloir faire au appel au bénévolat pour compléter le dossier géant….^^
    En tout cas, c’est un bon panorama de l’ensemble de la série…
    Pour poursuivre, finalement les nippons sont plus malins dans les comics….
    on choisit sa suite dans le menu…^^
    1-Lost Canvas, la préquelle qui explique les origines de l’univers
    2-Omega qui la joue « next generation »
    3-Next Dimension qui joue le côté puriste mais en passant par tous les écueils à la cons des suites non prévues (on va dans le passé pour changer la mort de Seya…)…
    perso Lost Canvas et Omega me tentent un peu…. plus que Hadès en fait…^^

  • julien B  

    Pour finir je dirais que depuis des années avec des amis nous voyons et revoyons la parodie youtube « sait seya: la série abrégée » et c’est bien meilleur que l’animé au final pour nos esprits adultes^^

    https://www.youtube.com/watch?v=aQ0yOmtl96A

    • Eddy Vanleffe  

      Ça fait des mois que c’est dans mes suggestion (grâce aux clips que nous fourgue Bruce dans ses articles qui perturbent mon algorithme you tube) mais j’ai pas encore osé le regarder….

  • Bruce lit  

    @Julien La série abrégée : oui, c’est amusant, vite saoulant, mais amusant.
    @Eddy + Kao’ : mais cette histoire de Marine, soeur de Seiya c’est juste impossible les copains !
    Récapitulons : Seiya et Seika sont séparés alors que notre héros a 6 ans, sa soeur, allez 11 ans…
    Marine a 16 ans au début de la saga. ..
    Or, Il faudrait savoir
    1 / comment Seika a eu le temps de devenir un chevalier d’argent en quelques semaines
    2/ pourquoi Seiya ne grandit pas pendant les 5 ans d’entrainement de sa soeur.

    Pour que la théorie de la frangine soit crédible, il aurait fallu que Seika soit enlevée 5 ans avant Seiya, ce qui n’est pas le cas.

    Pour la fin Kaori, les suites de St Seiya nous apprennent que tout le monde a survécu et que Seiya est désormais tétraplégique. Pour le sauver, Shun prend ses chaines et ses kleenex pour remonter dans le temps . Je ne suis pas du tout intéressé. Je préfère cette fin, triste, oui, mais hé, on s’est jamais fendu la poire avec cette série !

    • Eddy Vanleffe  

      La temporalité dans les manga, je ne m’y fait pas…ils évoluent normalement jusqu’à 15 ans et le temps s’arrête….
      Pour moi les perso étaient tous adultes depuis ben…. leur acquisition de leurs armures quoi… donc je ne voyais pas de contradiction….
      ils sont musclés comme des statues grecques mais ils ont seize ans maxi,
      ils à peine plus vieux que Titeuf…

    • Kaori  

      @ Bruce : Un peu comme Eddy… Je n’arrive pas à me dire qu’ils sortent tout juste de l’adolescence.
      Pour moi c’était tout à fait crédible, Marine était plus âgée que Seiya, c’était son mentor, non ?

      @ Eddy : c’est ce qui me freine à lire « Sous un rayon de soleil ». Je sais que c’est vu comme le chef d’oeuvre de Hojo, tout ça tout ça… Un jour peut-être…
      Cat’s Eye, par contre, comme je n’en ai jamais rien eu à faire de la relation Tam/Quentin, peut-être que ça passerait mieux 😀
      Pour Lady Oscar, j’en parlais avec une copine il y a quelques jours, et c’est violent, quand même, comme tout s’effondre (et pire) en 2 épisodes. Je ne suis pas la seule traumatisée ^^ . Tu ne t’attends pas à ça dans un dessin animé qui te parle d’une fille qui se fait passer pour un garçon. En plus quand elle se décide enfin à céder à ses sentiments. A croire que c’est fait exprès 😉 .
      Je pense qu’il doit y avoir des analyses très pertinentes sur les raisons des messages véhiculés par les fictions, que ce soit au Japon, aux EU ou en Europe, en fonction du vécu de chaque civilisation.

      • Eddy Vanleffe  

        un chef d’oeuvre, ça passe par une charge émotionnelle, c’est un mal pour un bien… Sous un Rayon de Soleil m’a fait un bien fou, sans être du ghibli, on retrouve cette impression de bienveillance….
        Je vais relire tout ça..
        Lady Oscar, je crois que le défaut, c’est d’être un peu précipité alors que la fin du règne de Louis XV dure plein d’épisodes
        Dans Cat’s eye la relation est quand même au centre de bidule, c’est clownesque la plupart du temps mais dès l’épisode où Quentin ne peut pas se rendre à un rendez-vous avec sa chérie pour son anniversaire, bloqué dans un immeuble..il manque de foirer sa relation, mais il l’appelle en pleine luit pour lui demander de regarder l’immeuble en question et il a fait éclairer les fenêtre de l’immeuble en écrivant en géant « I LOVE HITOMI »…là je me suis dit que ce mec était écrit non pas comme un débile profond mais pour un mec tellement sincère qu’il n’arrive pas à comprendre la méchanceté de ce monde… c’est pour ça qu’il est flic. paradoxal mais le perso est construit sur cette base, c’est sa faiblesse 90% des cas mais c’est sa force aussi, au bon moment.

      • Bruce lit  

        Pardon d’insister….
        Lorsque Seiya et Seika sont séparés ce sont deux enfants.
        Seiya commence son entrainement en Grèce quelques jours après son départ du japon. Seika a donc pris 5 ans en 5 jours et est devenue une chevalier d’argent ? C’est impossible.

  • Archangel eddy  

    Il faut regarder Lost Canvas c’est le seul dérivé de St Seiya qui respecte l’original et ne l’entache nullement, quand à Elysion le manga lui aussi fini trop vite et rush la fin

    • Bruce lit  

      Ben s’il y a pas de fin, je m’en fous total…

  • La Chaine Nébulaire  

    J’aime énormément les tomes 27 et 28 de Masami Kurumada, c’est vraiment pour moi une belle fin. Effectivement la révélation sur Seikai étonne, d’ailleurs beaucoup n’y croient pas et pensent que Marin est la véritable soeur de Seiya.

    C’était effectivement une pirouette pour surprendre le lecteur. Concernant l’adaptation de la Toei Animation, j’en parle longuement dans ma vidéo (elle sortira que demain mais spoiler), il y a un élément que personne n’a vu venir au sein du staff c’est la maladie de Shingo Araki.

    Tous le reste, deux réalisateurs seulement pour 6 épisodes, Katsumata hélas n’était pas inspiré. Non vraiment je n’aime pas cette adaptation. Elle me rend tellement triste par rapport à ce qui aurait pu être fait.

    • Bruce lit  

      Salut Sharnalk
      Elle est super ta vidéo, j’y ai appris beaucoup de choses notamment sur Shingo Araki. Hop, le lien : https://www.youtube.com/watch?v=2Ya-426jEaY
      Mais dis-moi, concrètement, Marine ne PEUT pas être la soeur de Pégase. La timeline est impossible comme je l’explique aux copains : il faudrait qu’en quelques jours elle prenne quelques années et devienne Chevalier d’Argent.

      • La Chaine Nébulaire  

        Merci pour la vidéo 🙂

        Oui Seiya était âgé de 7 ans, et il a mis 6 ans pour devenir un Saint. Il parait incroyable de se dire que Marin elle a pu devenir une Silver Saint en l’espace de quelques mois. Cela dit, ça aurait été je pense un petit détail pour Masami Kurumada. Car l’origine des masques chez les femmes Saints permet également d’ajouter un peu de mystère sur Marin et de tenir cette ambiguïté.

        La révélation d’Asterion a apporté à du crédit à cette thèse, et vu la nette ressemblance, il n’était pas possible de douter un seul instant. La résolution de ce mystère nous a quand même bien surpris.

        • Eddy Vanleffe  

          Je ne suis pas un spécialiste de Kurumada mais je crois quand même que Saint Seya au début, ça navigue bien à vue…. le réalisme est un petit peu mis à mal quand on a une armure du Sagittaire qui change de design deux ou trois fois….^^, quand Saori et sa famille son t d’abord décrit comme les Thénardier avant de devenir « Athéna »..
          Je me suis souvent demandé si tout n’était pas improvisé au fur et à mesure… donc… rien ne m’étonnait non plus…
          bon qu’après il se soit relu et apporté les modifs nécessaire pour retrouver sa cohérence, n’est pas non plus étonnant, il faut évoluer aussi…
          et puis Kurumada a tranché, c’est pas Marine, la sœur, c’est tout maintenant…

  • Jyrille  

    Ah, tiens, tu as vu ça après avoir regardé EVANGELION. Je suis un peu épaté. Tu dégaines les articles, qu’est-ce que j’aimerai pouvoir faire ça… Très belle conclusion que tu livres là en tout cas, j’apprécie au moins le lien qui t’attache à cette série.

    Par contre, tu n’as toujours pas vu COWBOY BEBOP si je comprends bien. Ca tombe bien, c’est les vacances !

    La BO : toujours pas possible pour moi.

    • Bruce lit  

      Merci de t’intéresser à ce que tu ne verras pas Cyrille.
      Je crois que si je découvrais ST SEIYA aujourd’hui j’aimerai tout autant. Lorsque j’ai revu l’intégralité de la série avec mes enfants, l’histoire résonnait en moi comme jamais. L’humanisme qui s’en dégage n’est pas si éloigné de Star Trek : la croyance qu’une poignée de Justes peuvent racheter les péchés de ce monde .

      • Jyrille  

        Je vais tâcher de regarder les vidéos, mais je pense que je ne pourrai pas regarder ces DA aujourd’hui, malgré toutes leurs qualités et l’humanisme qui en découle (sur laquelle je te crois sur parole). L’animation a trop vieilli pour moi, et ces combats et effets me semblent puérils (surtout que j’ai vu trois Miyazaki récemment que je n’avais pas encore vu, la comparaison est impossible).

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