Les Mille et une vie ! (Habibi)

Habibi par Craig Thompson

1ère publication le 11/01/16- MAJ le 12/05/21

Article de BRUCE LIT

Une histoire d'amour. Une histoire d'amitié. Une histoire tout court....

Une histoire d’amour. Une histoire d’amitié. Une histoire tout court….©Casterman

VO: Faber & Faber

VF : Casterman

Habibi est un roman graphique écrit et dessiné par Craig Thompson publié en France chez Casterman en 2011. La critique mondiale a été unanime pour le consacrer comme le chef d’oeuvre de l’auteur. Il est à réserver à un public averti.

5 ans après Blankets, Graig Thompson revenait avec une histoire de 665 pages. Un pavé où l’écriture et le dessin rivalisent de virtuosité au service d’une histoire d’amour belle comme un coucher de soleil, âpre comme un jour sans eau.

Âmes sensibles soyez prévenus ! Habibi vous fera rêver, pleurer, frissonner mais risque également de vous écœurer : Pédophilie, viol, prostitution alimentaire, vente d’esclaves et d’enfants, énucléation, humiliation psychologique, rien ne sera épargné à nos héros et au lecteur qui les suit sur 20 ans.

En Orient à une époque et dans un pays indéterminé, une fillette,  Dodola, est mariée de force à 9 ans; son mari est scribe. En se passionnant pour les récits et légendes fantastiques de la Bible et du Coran, elle va développer une intelligence, une maturité et une liberté hors du commun mise à mal par des esclavagistes qui la capturent.
En s’échappant , elle parvient à délivrer un petit garçon noir, Cham qu’elle va élever comme son fils dans le désert à bord d’un bateau.

Dune....

Dune….©Casterman

La première partie d’Habibi est d’une poésie sans égale et évoque  Le Petit Prince et Peter Pan. Deux enfants vivent dans une épave et se lèvent chaque jour avec un nouveau paysage de dunes sous les yeux alors qu’ils n’ont pas voyagé. Dans ce paysage fantastique la jeune Dodala élève ce petit garçon en le faisant rêver avec la mythologie des textes sacrés. Cham va développer pour cette soeur / mère / femme fantasmée un sentiment d’adoration qui ne le quittera jamais, habité par le verbe de Dodala et obsédé par sa sensualité.

Mais comme dans tout conte de fée, l’envers du décor est abominable : pour survivre , notre amie devient la courtisane du désert auprès des caravaniers qui passent. Autrement dit, elle se prostitue pour pouvoir survivre avec son fils adoptif au milieu de nulle part. Elle devient ainsi une sorte de légende auprès d’hommes qui rêvent de cette femme belle et fière qui ne leur appartiendra jamais malgré la possession de son corps. Un jour, elle est capturée pour intégrer le harem du sultan local. Cham va devoir alors partir à sa recherche et entamer une véritable Odyssée d’une dizaine d’années avant de la retrouver.

Vénération féminine

Cham découvre la vénération féminine©Casterman

Via ces deux personnages attachants, Thompson renoue avec ses thèmes de prédilections: la puissance de l’amour platonique, l’obsession, la solitude existentielle, la violence face à l’innocence de ses protagonistes.  Et l’adulation de la femme inaccessible.

Comme à son habitude, il ponctue son récit de légendes religieuses qu’il met en parallèle avec le destin de ses héros.
Dans Blankets, son autobiographie, il racontait son adolescence et son éducation religieuse pour devenir prêtre. Et les attouchements sexuels dont il avait été victime enfant. La confrontation de sa foi à la découverte de l’amour allait mettre fin à sa vocation de prêtre.
Ici , il fascine par son érudition et sa maîtrise du Coran. Tous les rapprochements entre  textes catholiques et musulmans sont d’une incroyable pertinence.

Parue après le 11 septembre, sa démarche reste d’une honnêteté désarmante. Il s’agit d’explorer les légendes musulmanes dans ce qu’elles ont à la fois de terribles et de merveilleux, de partir à la découverte de ce monde qui, il l’avouera en interview, le fascine autant par les récits que par son esthétisme.

Lorsque le lettrage devient dessin et inversement....

Lorsque le lettrage devient dessin et inversement….©Casterman

Chez Thompson, l’humain est fait d’imagination, pétri de récit, construit sur des mots. En grand écrivain de la tentation et du désir larvé, Thompson use de la calligraphie arabe pour dessiner Dodola tout en angle, les lettres errantes au sein de son corps, comme autant de serpents. Le serpent, ce symbole de tentation mais aussi de la liberté insaisissable. Du mouvement indéfinissable. De Dodola, femme fatale malgré elle qui ne rêve que de disparaître sous le sable pour échapper à la folie du désir qu’elle suscite.

Pour tout humaniste qu’il soit, Thompson n’emmène pas son lecteur au pays de Fais ce qui te plaît. A l’identique de Blankets, il propose une vision terriblement déprimante du Paradis Perdu : des personnages habités de valeurs admirables perdus dans un monde qui les précipite, tel une comète enflammée vers la Chute. La plupart des personnes que Cham et Dodola croisent sont guidées par leurs pulsions sexuelles, leur convoitise de la vie d’autrui et le mépris de la liberté de chacun.

Dodola : une liberté intérieure ondulante comme un serpent

Dodola l’esclave : une liberté intérieure ondulante comme un serpent©Casterman

La sensualité de Dodola, parfaite de corps et d’âme, entraîne à la fois sa perte et son salut. Les passions se déchaînent contre cette femme exceptionnelle qui envoûte, bien malgré elle, ceux qui la côtoient. Cham à son adolescence va nourrir à son tour un désir sensuel envers celle qui l’a élevé. C’est cette exploration des pulsions érotiques qui fait d’Habibi une oeuvre puissante qui parle à la fois de ses personnages, des autres, de Thompson mais aussi de nous même.

En cela son graphisme, inspiré du propre aveu de l’auteur de celui de  David B. joue un rôle primordial dans la portée du récit. Dodola est d’une beauté saisissante : fière, noble, vertueuse même nue. De son regard perçant à sa plante de pieds, Thompson ne néglige aucun détail pour que son héroïne crève littéralement les planches. Comme pour Rayna, son exacte opposée dans Blankets, on a envie de se blottir contre elle, de respirer son odeur, de caresser ses cheveux, de masser son corps magnifique et bien sûr de partager une relation charnelle avec elle.
Tout au long de l’histoire, Dodola baise beaucoup, donne du plaisir, sans que Thompson ne s’attarde sur la jouissance réelle ou présumée de son héroïne. Peut-être le seul point noir du récit qui en dit long sur la relation maladive que l’auteur entretient avec le sexe.

Dissection du désir. Une petite séance de psy Mr Thompson ?

Dissection du désir. Une petite séance de psy Mr Thompson ?©Casterman

Le langage corporel est très élaboré avec une puissance incroyable dans les regards. Que ce soit dans des poses mythologiques, dans des bains qu’elle prend interminablement, enceinte, mourante et malade, Dodola reste fascinante à regarder. Il faut voir son regard audacieux et triomphant, lorsque au prix d’une ruse digne d’Ulysse, elle réussit à mettre son tortionnaire à sa merci en le persuadant avoir changé une carafe d’eau en or.

A certains moments, Comme Mazzucchelli dans Asterios Polyp , Thompson laisse parfois son trait prendre le contrôle ; il transforme progressivement le lit d’une rivière en lettrage. Il livre une foule d’enluminures sur le rebord des pages, des décors gorgés de détails,  il explique la richesse de la calligraphie musulmane et dessine des pentagrammes pour parachever l’aura sulfureuse du récit.

Dodola a réussi à changer l'eau en vin !

Jésus changeait l’eau en vin, Dodola la transforme en or !©Casterman

L’odyssée de Cham est également très forte en symbole : pour se punir d’avoir éprouvé du désir pour la femme qui l’a élevé, Cham souhaitera atteindre la pureté en supprimant ses organes génitaux. L’immersion de Cham dans la communauté des Transsexuels puis des Eunuques est un récit à part entière. Dans Blankets, le jeune Craig traversait les Etats Unis, pour retrouver Rayna. Cham, lui traverse mille pays, mille et une épreuves, mille et une vie pour implorer le pardon de Dodola. Dans les deux cas, l’homme est toujours le veuf, le ténébreux, l’inconsolé.

L’univers de Thompson s’imprègne aussi bien du Desdichado de Nerval que du premier Star Wars (influence revendiquée en interview !) avec ces longs plans de le désert ou dans les décharges de l’Empire du Sultan.
Nos héros sont deux rebelles malgré eux, nègres de l’humanité, esclaves comme Anakin Skywalker, une femme et un jeune noir perdus dans des mers de sable puis dans une mégalopole polluée et oppressante, à la fois inconnue et familière. Il n’est pas un lieu qui ne souhaite  la peau de nos héros. Malgré cela, leur véritable de force est de rester humains et altruistes quand d’autres auraient sombré dans l’amertume et la haine (Anakin lui aussi nourri de sentiments plus que sexuels envers sa grande soeur Padmé….).

Un p'tit clin d'oeil à Star Wars ?

Un p’tit clin d’oeil à Star Wars ?©Casterman

On reconnait ici le versant moraliste, ascète même de l’auteur. Cham et Dodola sont un oasis d’humanité dans un vaste désert d’hommes. Cham a une relation avec l’eau tandis que Dodola incarne les autres éléments: le feu du désir, la légèreté de l’air, la protection de la terre. Ils deviennent une allégorie dans l’allégorie, un modèle à leur tour inaccessible au commun des mortels.

Habibi est un conte bien étrange où la mythologie côtoie l’Histoire, la pureté s’accouple avec le vice, l’imagination nous ramène en enfance avant que les malheurs de Dodola et Cham n’apitoie l’adulte. C’est avec quelques larmes que j’ai quitté ces héros sans qui le monde m’ est apparu tout à coup bien fade…
Entre Les Mille et une nuits, L’Odyssée d’Homère et le Voyage en orient de Nerval, Habibi témoigne de la simplicité sophistiquée d’un jeune auteur atypique au sommet de son art.

Dodola : tous les Xmen à elle toute seule !

Dodola : tous les Xmen à elle toute seule !©Casterman

22 comments

  • Bruce lit  

    « Parfum de femme » 1/6
    Non, pour quelques artistes, les musulmans et leur culture ne sont pas la source de tous les maux. Tel Craig Thompson, qui avec son « Habibi » signe une histoire d’amour fabuleuse où la poésie y tutoie une violence physique et spirituelle. Inspiré autant par Le Coran que les Mille et une nuits, je vous invite à ce voyage en Orient et de l’amour fou inoubliable.

    La BO du jour : Adieu l’artiste….merci pour le moment….Et ce voyage https://www.youtube.com/watch?v=3tD6FayGPyw

  • Tornado  

    Les incroyables domaines du hasard : J’ai rêvé cette nuit que j’étais esclave d’une sorte de sultan arabe moderne. Ça a l’air rigolo comme ça, mais c’était horrible. je ressentais toues les nuances de l’esclavagisme, de la liberté perdue, de la séparation d’avec ma famille que je craignais de ne plus jamais revoir, et de l’asservissement d’une personne mauvaise. Je peux exprimer désormais à quel point la notion d’esclavage est cauchemardesque !

    Pour en revenir à Habibi, les scans choisis pour l’article sont vraiment extraordinaires de puissance et d’inspiration graphique. Je continue hélas d’être allergique aux récits trop naturalistes. Encore que celui-ci parait suffisamment onirique pour me plaire.

    • Bruce lit  

      Les mangas et les indépendants sont les articles que j’aime le plus écrire et publier, tout en sachant que c’est souvent le bide assuré, encore plus lorsqu’un génie de la musique meurt le même jour. Inversement, les scans pour ces articles sont souvent un vrai cauchemar à trouver. Content que ceux ci t’aient plu. Oui, le récit est très fantasmagorique. Maintenant, je l’ai à la maison, et ne suis pas prêt de retenter cette expérience géniale mais éprouvante d’Habibi. Cet article est là pour passer la main….

  • Jyrille  

    Bon, on me l’a gentiment prêté il y a plusieurs mois, donc je vais le lire rapidement pour 1) le rendre 2) pouvoir lire cette chro.

  • JP Nguyen  

    D’un côté, les illustrations sont beaucoup plus séduisantes que pour Blankets.
    De l’autre, viol, prostitution etc. ça m’a pas l’air très engageant. ..
    Allez, il rejoint quand même la liste des futurs emprunts à la médiathèque.

  • Présence  

    Comme qui dirait quelqu’un : cet ouvrage dort sur mes étagères. J’ai beaucoup aimé l’iconographie que tu as choisie, en particulier les images constituées d’écriture arabe. Le degré d’investissement se l’auteur dans son oeuvre est ahurissant.

    • JP Nguyen  

      Il dort sur tes étagères ?
      Imagine la conversation avec ses voisins -livres !
      -Qu’est-ce tu fais ?
      -J’fais Dodola…

      • Bruce lit  

        « Parfum de femme » 1/6
        Après Blankets, Craig Thompson revient pour une histoire aussi poignante qu’intimiste et même mystique, une fiction où l’implication et l’investissement de l’auteur exsude de chaque page, une œuvre littéraire regorgeant d’humanité : « Habibi » !

        @JP : réussir à me faire rire en cette journée de Deuil Bowiesque est une prouesse ! Bravo l’ami ! En regardant le titre de cet article, je me dis qu’il est presque prémonitoire : les 1001 vies de Bowie : ça colle.
        Pourtant aussi triste sois-je, je me dis que pour une fois on va parler d’art et de musique et de rock. Rien que celà, ne pas attendre le mot Daesh en une journée (on l’a malheureusement encore entendu) est presque une victoire en soi….Il faut juste supporter les approximations de journalistes qui n’y connaissent rien. Ainsi que rester sérieux en lisant certains Tweets, ceux de Hollande ou encore Bruel en imaginant leur gueule en écoutant « Lodger » ou « Scary Monsters »….
        Sinon, JP, lorsque l’on a lu les Slavers du Punisher, on est paré à toute sorte de lectures de violence faîtes aux femmes…..

  • Patrick 6  

    Le thème inquiète un peu mais avoir écrit Blanket est un gage de qualité en soi 😉
    Et c’est parti pour un emprunt à la médiathèque (si je le trouve) !
    Concernant Bowie BFM a même fait appel à Manœuvre ce matin comme intervenant téléphonique, manifestement il devait être énervé car il a raccroché avant la fin de l’interview :)) Au moins un truc m’aura fait rire aujourd’hui …
    Stars look very différent today.

    • Bruce lit  

      Ah bon ? Manoeuvre a fait ça ?
      Etant un inconditionnel de Rock’n’Folk depuis 30 ans, tu ne me feras pas dire de mal de Philman. J’ai beaucoup d’admiration pour Manoeuvre et à vrai dire je me sens redevable de plein de choses envers lui. Rock’n’Folk abrite des pointures d’écritures et de spécialistes de Bowie : Soligny bien sûr mais aussi Ungemuth, Eudeline et Sabbatier.

      • Jyrille  

        Je n’aime pas Manoeuvre en général mais je lui accorde une réelle connaissance et d’avoir vécu les années rock de l’intérieur. Il a bon goût mais reste pour moi trop souvent conservateur (dire que Voodoo Lounge des Stones était un des meilleurs albums de cette année-là heu… tout comme comparer les Guns aux Pixies, bref). A côté de ça, j’adore l’entendre en interview. J’ai loupé ça, c’est dommage, ça devait être marrant. A la place, j’ai entendu Christophe Conte en intervenant réveillé impromptu sur Inter, c’était très bien.

        • Bruce lit  

          La mauvaise foi fait partie du personnage. C’est vrai que les Stones font au moins trois fois par an la couv’ du magazine. Mais, pour ceux qui se foutent éperdument des productions de Muse, Foals ou de Coldplay, ce n’est pas bien grave…. C’est un réel passeur capable de passer avec le même enthousiasme de Mötley Crüe à Johnny Cash. Un excellent généraliste qui, semble t’il laisse une liberté totale à ses rédacteurs…

  • Matt & Maticien  

    Triste journée effectivement et triste récit. Je n’ai pas réussi à dépasser les premières pages de ce livre… sans doute, suis je aussi allergique à ce type de récit. ..

  • Lone Sloane  

    C’est une chronique inspirée sur une oeuvre ambitieuse et spirituelle. Tes propositions sont surprenantes et inspirées, je n’avais pas pensé à St Exupery ni à Barrie lors de l’exposition et la rencontre des deux aventuriers. Et mettre de Nerval et Star Wars en perspective dans ce récit, c’est chouette, Bruce.
    Enfin, dans un élan critique pour son propos et son dessin, donner Miller et Mazzucchelli comme repères à Craig Thompson, c’est détonnant vu le caractère du récit mais ça montre ton enthousiasme pour Habibi.
    Pour ceux qui hésitent où laissent reposer avant de déboucher, je tiens à dire qu’outre l’aspect religieux (et le choix de tes scans montre subtilement la transfiguration de Dodola, qui est incarnée par la calligraphie) ce récit est aussi une grande fresque, pleine de souffle, de violence et d’espoir. Et que sa lecture, riche en émotions est aussi source de réflexion et de stimuli visuel, tant les planches sont vivantes et travaillées.
    Un grand bravo, Bruce

    • Bruce lit  

      Merci Lone !
      Habibi était un article qui me tenait à coeur et dont j’ai souvent remis à plus tard la rédaction. Il s’agit en fait d’une rediffusion augmentée d’un vieux commentaire amazon édulcoré par le poids de l’âge et de la sagesse puisque Frank Miller y était qualifié à l’époque d’Empereur des Fachos. J’ai depuis mis de l’eau dans mon vin à défaut d’or….

  • Jyrille  

    J’avais oublié de repasser ici ! En fait, je trouve ton article trop court Bruce, alors que Habibi est un vrai pavé, très long à lire. Comme tu le soulignes, c’est très triste et glauque et révoltant, mais le dessin de Thompson adoucit tout ça, ses personnages sont des survivants envers et contre tout. Ce n’est pas une lecture facile, mais la plupart du temps c’est très agréable. Il y a effectivement une grande part de David B. dans ce livre, des illustrations pleines pages de personnages tordus ou intégrés dans un décor changeant, avec des récitatifs qui peuvent être des poèmes, magnifiquement illustrés du coup.

    Il faut que je relise Blankets et Adieu Chunky Rice (une première oeuvre moins aboutie mais au dessin déjà très solide), je pense que je les préfère. Cependant, ici, ce qui m’a le plus intéressé, c’est le rapport de Thompson à la calligraphie arabe, les interprétations des signes et lettres en chiffres ou en mantras, qui deviennent des dessins. C’est splendide et très recherché, ce livre a dû demander un travail colossal de préparation et de réalisation.

    Bref, ce n’est pas une oeuvre que j’aurai envie de relire, mais elle vaut le coup d’être lue, ne serait-ce que pour les planches de la pluie, très fortes.

    • Bruce lit  

      Comment ça trop court ? Moi qui voulait faire synthétique !

      • Jyrille  

        De ce point de vue, c’est réussi !

        • Bruce lit  

          Il n’appartient qu’à vous monsieur M. de rebooter cet article et de corriger son incomplétude.
          Pour ma gouverne, je l’ai augmenté de mémoire sans le relire au moment du passage amazon/Bruce Lit. Car je ne me sentais pas de rentrer de nouveau dans cette histoire…..(coming out)…

      • Jyrille  

        Heu non ça ira… Moi non plus, je ne me sens pas de retenter la lecture. Et puis tu en dis l’essentiel.

  • Jyrille  

    J’ai lu la dernière production de Thompson, parue en VF sous le titre Space Boulettes. J’ai été surpris, c’est très chouette : le dessin est splendide et les couleurs carrément renversantes. C’est plus un conte qu’autre chose, avec pas mal de références à notre réalité, mais c’est énergique et généreux. Franchement une bonne surprise, que je pourrais tout à fait offrir à mes ados par exemple.

Leave a reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *